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Perfectionnements aux métiers à tricoter circulaires et aux articles fabriqués sur ces métiers
Cette invention a pour objet des perfectionne- ments apportés aux métiers à tricoter circulaires et aux articles fabriqués sur ces métiers, son but principal étant de fabriquer des vêtements ou articles tricotés, et en particulier des bas ou des chaussettes partiellement ou totalement en tricot qui est protégé ou pratiquement pro- tégé contre le "coulage" ou glissement des mailles.
A cet effet, la présente invention a pour objet un bas ou chaussette sans couture composé exclusivement ou partiellement d'un tricot préalablement rendu capable de
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résister au "coulage" par l'incorporation des.mailles nouées ou liées.
Les mailles nouées ou liées du tricot suivant l'invention peuvent avantageusement être constituées en fai- sant passer des boucles de fil à travers et étroitement autour d'autres boucles de fil.
L'invention comprend aussi la fabrication entiè- rement automatique d'un ba.s ou chaussette sans couture com- me ci-dessus par les opérations successives suivantes : tricotage d'un "long" de bas ou jambe tubulaire comportant des mailles nouées ou liées, ce tricotage étant effectué par un mouvement circulaire; tricotage d'une poche de talon par un mouvement alternatif; tricotage d'un pied tubulaire par un mouvement circulaire, ce pied pouvant aussi compor- ter des mailles nouées ou liées; et tricotage d'une poche de pointe par un mouvement alternatif.
Pour la production automatique de bas, chausset- tes, etc.... sans couture comprenant un tricot résistant a.u coulage des mailles, on prévoit, suivant l'invention, un métier à tricoter circulaire comportant, en combinaison, un dispositif à came tricoteuse ou mécanisme de commande des a.iguilles servant à exécuter des mailles nouées ou liées, un dispositif à came tricoteuse ou mécanisme de com- mande des aiguilles pour la production de mailles ordinai- res ou normales, un fournisseur de fil afférent à chacun des dispositifs à came tricoteuse et un dispositif par le- quel le dispositif à came servant à exécuter les mailles nouées ou liées et le fournisseur de fil s'y rapportant sont mis automatiquement en ou hors d'action à des instants prédéterminés sans gêner le fonctionnement continu du méca- nisme de tricotage ordinaire.
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Dans ce qui suit, les deux dispositifs à came ou mécanismes de commande des aiguilles seront désignés ci- après sous l'appellation de "cames de commande des aiguil- les" ou de cames "tricoteuses" ou "ma.illeuses".
La came servant à exécuter les mailles nouées ou liées et le fournisseur y associé peuvent avantageusement être mis hors d'action automatiquement pendant le mouve- ment alternatif du métier, par exemple pendant le tricota- ge des parties de talon et de pointe d'un bas ou d'une chaus- sette.
Dans un métier tel que celui qui vient d'être dé- crit, un dispositif est aussi prévu par lequel, lorsque cel- le des cames de commande des aiguilles qui sert à produire les mailles nouées ou liées est amené à une position de tra- vail ou écarté de cette position, un dispositif à came de commande des platines, appelé ci-après "came à pla.tines", associé à la came de commande des aiguilles, est amené simul- tanément et automatiquement à la position de travail ou à la, position de repos, respectivement. A cette came à plati- nes peut avantageusement être assccié un dispositif permet- tant de le régler à la fois dans la direction circonféren- tielle et dans la direction radiale de la machine.
Le métier suivant l'invention comprend plusieurs a.utres perfectionnements qui seront décrits ci-après plus en détail et qui comprennent des dispositifs serre-fil et coupe-fil alimentés par le mécanisme fournisseur associé à la came à mailles nouées lorsque ce mécanisme fournisseur est amené à une position d'inactivité, ou position dans la- quelle il ne fournit pas de fil.
Pour mieux faire comprendre l'invention on la décrira maintenant en se référant aux dessins annexés dans
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lesquels :
Figmre lreprésente en perspective le côté supé- rieur d'un cylindre . aiguilles et du support des platines d'un métier à tricoter circulaire, le support de la came à platines et l'anneau à palettes n'ayant pas été représentés afin de mieux faire comprendre le mouvement communiquéaux aiguilles lorsqu'on exécute successivement des mailles or- dinaires et des mailles nouées.
Figure 2 représente une aiguille à deux palettes propre à être employée sur le métier suivant l'invention.
Figure 3 est un développement schématique d'un système de cames de commande des aiguilles, propre à être employé dans la machine.
Figure 4 est une vue en pla.n schématique repré- sentant la disposition rela.tive, autour du cylindre à ai- guilles, des cames de figure 3.
Figure 5 représente en élévation latérale une construction de came de commande des aiguilles déplaçable automatiquement et servant à exécuter des mailles nouées ou liées.
Figure 6 est une vue en plan de figure 5, repré- sentant la came dans la position de travail.
Figure 7 est une vue d'intérieur en élévation et à une échelle un peu plus grande de la came des figures 5 et 6, cette figure indiquant le chemin parcouru par les ta- lons des aiguilles.
Figure 8 est une élévation - coupe suivant A-A (figure 7).
Figure 9 représente en élévation le mécanisme ser- vant à faire mouvoir une came à platines qui travaille con.. jointement avec la, came de commande des aiguilles à mailles nouées des figures 5 à 8.
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Figure 10 est une vue en plan de figure 9.
Figure 11 est une vue en plan à plus grande échelo- le d'une partie du mécanisme de figure 10.
Figure 12 est une vue de dessous, également à gran- de échelle, de l'anneau supportant la came qui a.git sur les platines à la position d'exécution de mailles nouées.
Figure 13 est un détail à gra,nde échelle, en cou- pe verticale, représentant une came à platines coopérant avec une platine à la position du métier où un nouveau fil est en train d'être tiré par une aiguille rappelée, en vue de l'exécution d'une maille nouée.
Figure 14 représente en élévation, avec coupe ver- ticale partielle, un fournisseur de fil associé à une came de commande des aiguilles à mailles nouées et un dispositif servant à régir le mouvement de ce fournisseur.
Figure 15 est une vue en plan de figure 14.
Figure 16 est une coupe verticale à plus grande échelle du fournisseur de fil de figure 14.
Figure 17 représente, en élévation, un mécanisme monté sur un métier à bas pour régler automatiquement le support de la came à platines dans la direction airconféren- tielle par rapport au support des platines pour assurer le maintien d'une position d'alimentation de fil constante en- tre les palettes des aiguilles, en vue de l'exécution de mailles nouées.
Figure 18 est une autre vue en élévation d'une partie du mécanisme de figure 17, en regardant dans la di- rection indiquée par la flèche X.
Figure 19 est une vue en plan de figure 18.
Figure 20 représente en coupe verticale un méca- nisme serre-fil et coupe-fil destiné au présent métier.
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Figure 21 est une vue en plan du mécanisme serre- fil et coupe-fil.
Figure 22 représente en élévation un mécanisme servant à exécuter des marques en imitation de mailles guil- lochées sur des bas tricotés sur le métier, ce mécanisme étant représenté dans une position de travail.
Figure 23 est une vue en plan de figure 22.
Figure 24 est une a.utre vue de la majeure partie de figure 22 et représente cette partie dans la position d'inactivité.
Figure 25 montre en élévation, avec coupe verti- cale partielle, un mécanisme de tirage du tricot, muni d'un dispositif servant à interrompre automatiquement le tirage pendant les mouvements alternatifs du métier.
Figure 26 est une vue en élévation avec coupe ver- ticale partielle en regardant dans le sens de la flèche Y de figure 25.
Figure 27 représente un fragment de tricot uni comportant des mailles nouées ou liées.
Dans un mode de réalisation commode de la présen- te invention, un métier à tricoter circulaire est prévu dans lequel la. totalité ou certaines unités choisies des aiguilles employées sont munies de plusieurs (par exemple deux) palettes pivotant indépendamment et placées l'une au- dessous et à un certain écartement de l'autre sur la tige de l'aiguille, une aiguille appropriée 1 étant représentée dans la figure 2, cette aiguille comportant deux palettes pivotantes, l'une supérieure 2, l'autre inférieure 3, les- quelles palettes sont disposées de telle sorte que, lorsque la palette supérieure 2 est. abaissée et la palette inférieu- re 3 élevée, cette dernière vient buter contre la palette
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supérieure ou se place sur elle à recouvrement et que, lorsque la palette supérieure s'élève, elle se referme sur le crochet 4.
Dans l'exécution, de mailles sur une aiguille à deux palettes telle que celle précédemment décrite, si un fil est introduit dans le crochet de l'aiguille de la manière usuelle, la vieille boucle de fil qui se trouve sur l'aiguille se dégage, c'est-à-dire passe sur le corps de l'aiguille au-dessous de la palette supérieure 2 et est ensuite abattue pour créer une maille normale ou non nouée.
Par contre, si, au lieu d'introduire le fil dans le crochet 4, l'aiguille est projetée d'une distance plus grande de façon à dégager ou faire passer la vieille boucle au- dessous de la palette inférieure 3 et à recevoir le nouveau fil entre les palettes ouvertes 2 et 3, le mouvement de retrait ou de rappel subséquent de l'aiguille a pour effet qu'une boucle de fil nouvellement fournie se trouve tirée à travers la vieille boucle retenue dans le crochet de l'aiguille et est conduite étroitement autour de cette vieille boucle.
Un fragment de tricot comportant une maille nouée for- mée de la façon précédemment décrite est représentée dans la fi- gure 27. Les boucles d'aiguilles a comportent une seconde boucle b ..tirées à travers elles mais, contra.irement au tricotage ordi- naire, la première boucle n'est pas abattue et est au contra.ire tirée à travers la. seconde boucle b à la rangée suivante et re- tenue sur l'aiguille. De cette façon, on voit que la, seconde boucle b est tirée à travers la boucle a et conduite étroitement autour de cette boucle, de sorte qu'elle se lie à cette dernière.
On remarquera que le fonctionnement précédemment décria des aiguilles pour exécuter des mailles nouées exige une came de forme spéciale, tandis que les mailles ordinaires sont exécutées par une came de construction usuelle; et pour permettre de pro- duire des mailles nouées à des intervalles prédéterminés, un dis- positif tel que celui décrit ci-après est prévu pour rappeler la came à mailles nouées et le dispositif y associé à la position d'inactivité, de façon qu'ils ne travaillent pas sur les aiguil
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les, et pour ramener ses organes à leur position de travail ou de commande des aiguilles sans interrompre la production des mailles ordinaires ou non nouées,
On décrira maintenant, à titre d'exemple, un mé- tier dans lequel,
lorsque la came à mailles nouées et le fournisseur correspondant sont en service, le métier produit des rangées alternantes de mailles normales et de mailles nouées. Dans la figure 1, la position de la came à mailles ordinaires est indiquée par l'onde d'aiguilles rela,tivement basse en CC, tandis que la position de la came à mailles nouées est indiquée par l'onde d'aiguilles relativement haute en LC, un fil distinct étant fourni aux aiguilles à chaque came et les deux fils étant disposés dans la came pour agir sur les aiguilles sensiblement en succession,
La came mailleuse CC servant à produire les mailles ordinaires peut être de toute construction usuelle et, par conséquent, il n'est pas nécessaire d'en donner ici une des- cription particulière.
Toutefois, ainsi qu'on l'a dit précédemment, la production des mailles nouées exige une came de construc.. tion spéciale et l'on décrira maintenant en se référant par. ticulièrement aux figures 5, 6 et 7 des dessins une cons- truction appropriée de came de ce genre et un dispositif pour la mettre en ou hors d'action. Dans les figures 5, 6 et 7, la came comprend quatre lames ou éléments de came 5, 6, 7 et 8, tous disposés pour se mouvoir dans la direction radiale du métier, deux de ces lames 5 et 6 étant montées sur un coulisseau 9 et les deux restantes 7 et 8 sur un coulisseau 10, les coulisseaux 9 et 10 étant munis respec- tivement de prolongements arrières 9a et 10a guidés, dans leurs mouvements coulissants radiaux à l'intérieur de con- soles fixes 11 et 12.
Lorsque la came est en service, c'est-à-dire projetée radialement vers l'intérieur, la pre- mière lame 5 s'élève à un niveau suffisant pour faire passer
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une vielle boucle de fil portée par elle au-dessous de la palette supérieure 2, la seconde lame 6 abaisse alors les aiguilles légèrement pour amener cette vieille boucle entre les palettes, de sorte que, lorsque les aiguilles sont en- suite élevées par la troisième lame 7 pour recevoir le nou- veau fil, la vieille boucle agit de façon à aba.isser la pa- lette inférieure 3 et à se dégager ou passer au-dessous d'elle, la lame finale 8 agissant alors de façon à abaisser ou rappeler les aiguilles de façon qu'elles prennent le fil entre les deux palettes 2 et 3 et viennent à la position d'abatage,
position à laquelle le nouveau fil s'est lié autour de la vieille boucle qui est encore dans le crochet de l'aiguille comme on l'a dit précédemment.
Les aiguilles d'une moitié du cylindre peuvent être munies de talons longs, les autres étant munies de ta- lons courts, ainsi qu'il est habituel dans les métiers cir- culaires pour le tricotage des bas, métiers dans lesquels une certaine proportion des aiguilles sont soulevées et mi- ses hors d'action pour effectuer le tricotage par un mouve- ment alternatif pendant la formation du talon et de la poin- te.
Lorsqu'il est nécessaire que la came radialement dé- plaçable soit mise en action après avoir été mise hors d'ac- tion, elle reçoit son mouvement vers l'intérieur en deux échelons, du tambour à came principal 13 du métier, par l'intermédiaire d'un mécanisme à levier, Le premier échelon est effectué pendant le temps que les talons courts passent devant la came et a pour effet que cette came coopère d'a- bord avec les aiguilles à talon long et actionne ces ai- guilles, le second échelon étant effectué paur achever le mouvement vers l'intérieur pendant que la. came coopère avec lesdits talons pleins, ladite came actionnant ainsi à la
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fois des aiguilles à talon long et des aiguilles à talon court.
Si on le désire, la came à mailles nouées peut pos- séder approximativement la moitié de l'épaisseur de la ca- me à mailles normales. Le rappel ou mise hors d'action de la came est effectué en un seul mouvement.
La came à ma.illes nouées est projetée jusqu'à sa position de tra.vail et normalement retenue dans cette posi- tion par des ressorts 14 (figure 8), un dispositif de ré- glage à vis 15 déterminant exactement le degré auquel les lames sont projetées ; le déplacement radial communiqué aux deux coulisseaux 9 et 10 pour mettre les lames hors d'action peut être effectué par l'intermédiaire de deux barres 16, 17 coulissant longitudinalement et présentant chacune un biseau extrême qui coopère avec une butée supé- rieure ou élément analogue 18 associé à chaque prolongement 9a, 10a des coulisseaux 9,10 ou avec un galet 18a porté par cette butée.
L'extrémité opposée de chacune des deux barres 16, 17 est munie d'un galet 19, chaque galet coopé rant avec l'extrémité courbe ou biseautée supérieure de barres de levage verticales ou sensiblement verticales 20 prévues au nombre de deux, l'une d'elles se rapportant à la barre 16 et l'autre à la barre 17. L'extrémité inférieu- re de chaque barre de levage 20 (qui peut être biseautée) coopère avec le tambour à came 13 sur lequel sont prévues deux faces inclinées ou rampes de came convenablement es- pacées 13a.
Comme on l'a dit précédemment, les rampes 13a fournissent deux gradins, de façon que la chute des barres de levage 20 à l'écart des rampes correspondantes 13a soit effectuée en deux échelons et qu'elle permette aux ressorts de came 14 d'effectuer un mouvement initial de la came à ma.illes nouées, pendant que cette came coopère avec les ta- lons courts et un mouvement final,.pendant que ladite came
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coopère avec les talons longs.
Une came à platines est aussi déplacée radiale- ment pour venir à la position de travail ou être écartée de cette position en synchronisme avec la came à mailles nouées, radialement déplaçable, précédemment décrite. A cet-effet, la came à platines 21 (figures 11,12 et 13) est fixée sur la face de dessous d'une plaque de support ra.dialement déplaçable 22 qui est guidée dans son mouve- ment par des guides fixés 23, une plaque ou partie 24 pla- cée entre le support 22 et la came 21 coopérant avec un rebord périphérique 25 pour déterminer le degré du mouve- ment du support et de la came vers l'extérieur, tandis qu'une vis de butée réglable 26 portée par le support 22 est aussi agencée pour coopérer avec le rebord 25 pour dé- terminer le degré du mouvement de la came à platines vers l'intérieur.
La came à platines reçoit une forme telle que lorsque cette came a été entièrement projetée vers l'intérieur, les talons 27a des platines 27 se meuvent autour du métier sans être influencés par cette came, étant bien entendu que ladite came est amenée à cette po- sition interne, ou d'inactivité, lorsque la came à mail- les nouées précédemment décrite est hors d'a.ction,
Pour rappeler la came à platines à sa position de travail, c'est-à-dire à une position dans laquelle les talons 27a des platines sont amenés à se mouvoir sur la face courbe de cette came, on a prévu un mécanisme à le- vier pivotant qui reçoit sa commande, à l'aide d'une bar- re de levage 28, du tambour à came susmentionné 13.
Dans la disposition représentée, un levier pivotant centrale- ment 29 est relié par une de ses extrémités à une goupille 30 s'étendant vers le haut à partir du support 22 de la
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ca.me à platines et coopère, à son autre-extrémité, avec une vis de bute réglable SI relié à un pivot ou organe rotatif vertical 32 à l'extrémité inférieure duquel est relié un second bras 36 dont l'extrémité coopère avec l'extrémité supérieure courbe ou biseautée de la barre de levage 28.
Un ressort 34 associé au pivot 32 maintient le bras 33 en contact avec l'extrémité supérieure de la barre de levage 28, tandis qu'un second ressort 35 associé au pivot du levier 29 maintient une des extrémités de ce levier en contact avec la butée du bras 31 et agit a.ussi normalement de façon à pousser la came à platines 21 et son support pour les amener à la position projetée inté- rieurement. Toutefois, lorsque la barre de levage 28 coo- père avec une rampe 13b de la came 13, le mécanisme à le- vier susmentionné se déplace pour rappeler la came à pla- tines 21 à la position de travail.
La came à platines est en outre réglée de fa- çon précise dans une direction circonférentielle, de pré- férence par un mécanisme à vis, ce qui permet de régler la longueur des boucles de fil tirées et le serrage des mailles produites. Un dispositif permettant de réaliser ce résultat (figures 11 et 13) comprend une tige filetée 36 terminée par une tête 37 et montée dans un élément tournant axia.lement 38 de la plaque de support 22, la par- tie filetée de la tige 36 étant vissée à travers une tête large 39 d'une goupille 40 qui s'étend vers le bas à tra- vers une fente arquée 41 du support 22 et se visse dans la la came à platines 21. Lorsqu'on fait tourner la tige 36, tête 39 de la goupille 40 se déplace axialement sur cette tige, ce qui modifie la position circonférentielle de la came 21 sur le métier.
Une ou plusieurs vis à tête supplémentaires 42 traversant une ou des fentes allongées 43 du support 22 et
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se vissant dans la came 21 contribuent à guider cette came pendant son réglage.
Pour qu'on soit sur que, pendant la production de ma.illes nouées, la vieille boucle amenée a.u-dessous de la. palette inférieure des aiguilles sera pressée fortement contre la tige des dites aiguilles et s'élèvera positive- ment au dos de cette palette pendant la descente qu'effec- tuent les aiguilles pour prendre du fil, on peut prévoir une came à platines auxiliaire 44 (figure 12) agencée pour agir sur les platines à ou près de l'endroit auquel les aiguilles commencent leur mouvement de descente ou de ti- rage du fil sur la came à mailles nouées.
Cette came auxiliaire 44 comprend de préférence un petit bras ou levier pivotant par une de ses exrémi- tés et présentant une face interne courbe eu inclinée agen- cée pour coopérer avec les platines lorsque ce bras est poussé vers l'intérieur et pour pousser ces platines vers l'avant dans une faible mesure, de façon à pousser ferme- ment les vieilles boucles sur la tige des aiguilles.
Le mouvement de cette came à platines auxiliaire 44 vers l'intérieur est de préférence effectué automatique- ment par le mouvement radial de la came à platines princi- pale 21 qui travaille conjointement avec la came à ma.illes nouées. Ceci peut être effectué par l'intermédiaire d'un levier de faible longueur 45 pivotant en son milieu et coo- pérant par une de ses extrémités -- de préférence à l'aide d'une vis réglable 46 -- avec le support radialement guidé 22 de la came à platines, l'autre extrémité dudit levier reposant sur un poussoir à ressort 47 relié à la came à pla- tines auxiliaire 44.
De cette façon, lorsque le support 22 est déplacé radialement vers l'extérieur pour faire en- trer la came à platines principale ou à mailles nouées 21
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en action, la came auxiliaire 44 est poussée vers l'inté- rieur contre le ressort associé au poussoir 47.
Simultanément au mouvement radial de la came à mailles nouées et de la came à platines, un fournisseur de fil associé à ces cames est amené en ou hors d'action.
Suivant une façon de réaliser ce résultat, le fournisseur peut comprendre une plaque 48 guidée et déplaçable verti- calement et agencée pour âtre abaissée de la position d'i- na.ctivité du fournisseur à la position de travail ou de distribution du fil, en surmontant la résistance d'un res- sort 49 (figure 16), par un levier 50 qui s'étend sensible- ment horizontalement à partir d'une broche 51 autour de laquelle il pivote et qui constitue l'axe ou point d'appui commun des fournisseurs pivotants 52 dont le rôle est de fournir le fil aux aiguilles à la. position de la came à. mailles ordinaires ou non nouées.
Pendant que la came à mailles nouées est en ser- vice, le fournisseur y associé 48 est maintenu abaissé en raison du fait qu'un levier de levage 53 coopère avec une rampe de came 54 du tambour à came susmentionné de façon à pousser vers le haut un prolongement arrière 50a du sus- dit levier pivotant 50 coopérant aveo ce fournisseur. Tou- tefois, lorsque la came et le fournisseur doivent être rappelés à la position d'inactivité-- par exemple lorsque le métier effectue des mouvements alternatifs pour former le talon et la pointe d'un bas --,^le levier de levage 53 se meut à l'écart de la rampe 54 en permettant ainsi au levier pivotant 50 de pivoter sous l'influence d'un ressort 55 et de déverrouiller le fournisseur 48, qui reçoit un mouvement d'élévation de son ressort 49.
Le mouvement du fournisseur peut être réglé par un dispositif à vis 56 monté sur le levier pivotant coopérant 50.
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Ainsi qu'il est bien connu, dans le tricotage de bas sur un métier circulaire à tricoter les bas sans couture, il est usuel de resserrer graduellement et pro- gressivement le tricot pendant que s'effectue le tricotage de la tige ou jambe vers le pied, de façon à façonner la jambe, ceci étant effectué par un abaissement graduel du cylindre à aiguilles et du support ou anneau à platines par rapport aux aiguilles du cylindre, ou bien, à titre de variante, par un déplacement convenable des aiguilles ou de leurs cames de commande par rapport au cylindre à aiguilles rainuré et aux platines pendant le tricotage.
Cette opération modifie nécessairement à un certain degré la position exacte à laquelle du fil en tram d'être fourni aux aiguilles est réellement posé sur ces aiguilles en raison du fait que, pendant que les platines reçoivent un mouvement d'abaissement par rapport aux ai- guilles, le fil s'étendant vers le bas à partir du four- nisseur repose sur les nez inclinés d'un nombre moindre de platines, le niveau de celles des parties desdites pla- tines qui sont en contact avec le fil par rapport aux ai- guilles recevant le fil variant par suite constamment et progressivement.
Cette variation de la position exacte à laquelle le fil est 'posé sur les aiguilles n'est en aucune façon préjudiciable lorsque le fil est introduit dans les cro chets des aiguilles au cours du tricotage ordinaire, mais lorsqu'on produit des mailles nouées ou liées de la façon précédemment décrite, il est très désirable que la. posi- tion à laquelle le fil est fourni entre les palettes d'ai- guilles à deux palettes soit constante. De plus, dans la production de mailles nouées ou liées, il est avantageux
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et commode que la longueur de fil tirée destinée à ces mail les soit maintenue constante ou sensiblement constante' dans toutes les parties du bas; mais on se rend compte que l'abaissement graduel des platines pa.r rapport aux aiguil- les fait inévitablement varier ou diminue graduellement cette longueur.
Dans le but de maintenir constant l'endroit au- quel le fil est fourni aux aiguilles entre les palettes 2 et 3 au cours de la formation de mailles quelles que soient les variations de hauteur des aiguilles par rapport au cylindre et aux platines au cours de la fourniture de fil, ainsi que pour maintenir constante ou uniforme la longueur de fil tirée, la présente invention comprend un dispositif par lequel, simultanément avec le susdit régla- ge vertical progressif du cylindre à aiguilles et des pla- tines par rapport aux aiguilles et aux cames de commande des aiguilles, ou vice-versa, un mouvement graduel et pro- gressif est automatiquement communiqué à la came à plati- nes, dans la direction circonférentielle du métier, à la position des mailles nouées, par rapport au support des platines.
Le fil fourni par le fournisseur associé à:la came à mailles nouées LC s'étend vers le bas suivant une inclinaison et repose sur ou coopère, à la position d'ali- mentation, avec le bord incliné ou biseau supérieur d'un certa,in nombre de nez de platine, les platines qui occupent cette position étant graduellement rappelées à l'écart des aiguilles par la came à platines 21, On se rend compte, par conséquent, que le degré d'avancement des platines, c'est-à-dire la position radiale des platines par rapport aux aiguilles, détermine le niveau auquel le fil est posé sur les aiguilles;
étant bien entendu que plus les nez de
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pla.tine inclinés entrant en contact avec le fil font sail- lie radialement vers l'intérieur, plus le niveau auquel le fil est fourni aux aiguilles sera élevé et plus la quan- tité de fil tirée par les nez de platine sera grande en rai son du fait que ce fil est tiré sur un plus grand nombre de platines. Par conséquent, lorsque le cylindre à a,iguil- les et les platines sont graduellement déplacés vers le bas par rapport aux aiguilles pendant le tricotage d'un long de bas ou jambe vers le pied, dans le but de resserrer les mailles, la hauteur du point auquel le fil est fourni entre les palettes des aiguilles varie et la quantité de fil tirée diminue graduellement.
Pour obvier à cela, la came à platines 21 qui, à la position d'alimentation, ef- fectue le rappel des platines est graduellement déplacée dans la direction circonférentielle du métier pendant la susdite opération de resserrage des mailles, ce déplace- ment irconférentiel étant tel que, à mesure que la hau- teur des platines varie, le degré de la projection radia- le desdites platines est modifié de telle sorte que la hauteur réelle à laquelle le fil est fourni à une aiguil- le par-dessus les platines et la longueur de fil tirée sont maintenues constantes.
Suivant une façon commode d'obtenir ce résultat (figures 17 à 19) un coin 57a porté par un levier 57 est graduellement projeté entre la face d'une saillie 58 pré- vue à'la circonférence de l'anneau 59 supportant la came , platines (ou une vis réglable 60 portée par ladite sail- lie) et une face opposée d'une pièce fixe 61 telle que le bâti vertical portant l'anneau à palettes usuel, cette projection du coin 57a ayant pour effet de faire tourner l'anneau à came 59 graduellement dans une mesure relati-
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vement faible et simultanément avec le déplacement verti- cal du cylindre à aiguilles et des platines.
Il est avantageux que le mouvement du coin 57a soit effectué par le même mécanisme que celui par lequel le déplacement vertical du cylindre et des platines par rapport aux aiguilles est effectué. Par exemple, dans les métiers dans lesquels ce déplacement est effectué à l'ai- de d'une came à rotation intermittente 62, un levier 63 muni d'une vis ou élément 64 coopérant avec cette came est relié de façon pivotante à l'extrémité inférieure d'une barre 65 qui s'étend vers le haut et dont la partie supé- rieure traverse librement la table du métier.
L'extrémi- té supérieure de la barre 65 est reliée de façon réglable, grâce à un assemblage à goujon et fente, à la partie in- férieure du levier 57 qui peut posséder sensiblement la forme d'un Z et qui pivote autour d'un point intermédiai- re de sa. longueur sur une pièce relativement fixe, la par- tie supérieure dudit levier s'étendant radialement vers l'intérieur du cylindre du métier et étant terminée par le susdit coin ou nez biseauté 57a.
Lorsque la came susmentionnée tourne, le levier en Z 57 tourne graduellement autour de son pivot pour pro- jeter le nez ou coin 57a avec une rotation de coincement entre les faces opposées de la vis 60 portée par l'anneau à cames à platines 59 et le support 61 de l'anneau à pa- lettes. Un ressort 66 contribue à dégager le coin de sa position projetée.
Le déplacement vertical progressif du cylindre à aiguilles et du support des platines peut être effectué de la manière connue par la came 62, à l'aide du levier 63 convenablement relié à un levier arqué 67 qui pivote au-
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tour d'un arbre 68 et auquel est reliée de façon réglable l'extrémité inférieure d'un organe 69 s'étendant vers le haut, lequel organe est lui-même convenablement relié au cylindre à aiguilles et a.u support des platines. La came 62 reçoit un mouvement de rotation intermittent d'un dis- positif d'encliquetage 70 actionné par un levier courbe 71. Ce levier est soumis à l'action d'un ressort et coo- père avec un bras de manivelle ou pièce équivalente 72 portée par (et oscillant avec) le secteur usuel 75 employé pour effectuer le mouvement alternatif du métier.
L'os- cillation répétée du secteur 73 fait ainsi osciller le le- vier 71 pour actionner le dispositif d'encliquetage 70.
Lorsque la came à mailles nouées et le fournis- seur associé ont été mis hors d'action (par exemple lors du tricotage du talon et de la pointe d'un bas), il con- vient que le fil fourni par le fournisseur de fil à mail- les nouées 48 soif serré et coupé. A cet effet, lorsque ce fournisseur est relevé à la position d'inactivité, le fil dudit fournisseur est conduit circulairement par les aiguilles au-dessous d'un dispositif serre-fil qui est prévu en plus du serre-fil existant, puis passe entre une paire de lames qui le sectionnent.
Dans les figures 20 et 21, sur la plaque du ser- re-fil, représentée en 74, sont montés les éléments serre- fil élastiques usuels 75, 76 au-dessous desquels des fils arrivant de fournisseurs ordinaires (travaillant dans la gorge d'alimentation usuelle 77) sont conduits et serrés, un élément serre-fil pivotant supplémentaire 78 étant aus- si prévu pour ces fils. Les lames destinées à couper ces fils sont prévues en 79 et sont commandées de la manière connue par une rampe ou gradin 80 du tambour à came prin..
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cipal ou par son équivalent, par l'intermédiaire d'une bar- re ou levier convenable 21 agencé pour coopérer avec ledit gradin 80 et avec l'extrémité d'un levier 82 qui pivote autour d'un point intermédiaire 83 de sa longueur et au- quel est relié un coulisseau vertical 84.
Ce coulisseau porte un des éléments coupants de la paire de lames 79, l'autre élément de cette paire étant fixe. Lorsque la. barre
81 monte sur le gradin 80, le levier 82 est déplacé pour abaisser le coulisseau 84 et, à l'aide d'une goupille 85 se mouvant avec ce coulisseau, fait osciller l'élément ser- re-fil pivotant 78 pour soulever cet élément et permettre au fil de pa.sser au-dessous de lui, les lames 79 étant en même temps ouvertes. Lorsque la barre 81 tombe du gradin
80, le serre-fil pivotant 78 soumis à l'action d'un ressort est libéré pour serrer le fil, et les lames 79 sont ac- tionnées pour couper ce fil.
Sur une partie ou prolongement 74a de la plaque de serre-fil 74 est montée une bande ou élément de serrage élastique supplémentaire 86 dont une extrémité est relevée et qui permet au fil arrivant du fournisseur à mailles nouées 48, placé à la gorge 87, de passer au-dessous dudit élément 86 de façon à être serré par lui. Le coupe-fil spplémentaire destiné au fil à mailles nouées est consti.. tué par une paire de lames courantes 88 dont l'une est fin, tandis que l'autre est convenablement reliée au coulisseau vertical susmentionné 84.
Lorsque le fournisseur de fil de nouage est mis hors d'action, le gradin 80 agit, par l'intermédiaire de la barre 81, du levier 82 et du coulis seau 84, de façon à ouvrir les lames 88 et à relever si- multanément un élément serre-fil pivotant 89 qui est soumis à l'action d'un ressort, le fil étant tiré autour et au-des- sous des deux éléments serremfil 86 et 89 et entre les deux
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lames 88. La chute de la barre 81 à l'écart du gradin 80 fait alors fonctionner l'élément serre-fil pivotant 89 et les lames 88 de la façon précédemment décrite en ce qui concerne le dispositif serre-fil et coupe-fil ordinaire.
Ainsi qu'il est bien connu, pendant les mouvements alternatifs communiqués au métier pour exécuter le talon et la pointe d'un bas, une partie des aiguilles de la ran- gée complète d'aiguilles, par exemple la moitié, sont sou- levées au-dessus du niveau auquel est fourni le fil, et des poinçons entrent en action pour relever successivement les aiguilles restantes et les abaisser ensuite, de la ma- nière habituelle.
En raison de l'emploi d'aiguilles à deux palettes dans un métier suivant l'invention, le fil fourni pendant les mouvements alternatifs du métier risque d'en- trer en prise avec la palette inférieure de certaines des aiguilles élevées ou d'être accroché par cette palette et, dans le but d'éviter positivement ce risque, on emploie , deux petits éléments de came auxiliaires 90 qui, pendant les mouvements alternatifs du métier, sont agencés pour coopérer avec les talons des aiguilles élevées, un peu avant d'arriver au point d'alimentation en fil de la came à mailles ordinaires CC (voir figures 3 et 4). Ces cames 90 agissent de façon à élever les aiguilles déjà élevées à un niveau un peu plus haut et empêchent ainsi le risque que le fil entre en contact avec la pa.lette inférieure 3.
Il est bien entendu qu'une des petites cames auxiliaires sus- mentionnées agit sur les aiguilles pendant le mouvement dans un des sens, tandis que l'autre agit sur les aiguilles pendant le mouvement en sens inverse et que ces cames fonc- tionnent nécessairement à chacun de ces mouvements parce que la came usuelle 91 effectuant la mise de niveau des aiw
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guilles abaisse légèrement les aiguilles élevées à chaque mouvement.
L'élévation de la susdite moitié ou ftaction de la ran- gée d'aiguilles à la position d'inactivité pendant les mou- vements alternatifs et l'abaissement subséquent de ces ai- guilles à la position de travail sont effectués par la came mailleuse pivotante usuelle 92. Dans la figure 3, cette came est représentée en trait plein dans la position voulue pour abaisser les aiguilles après le tricotage alternatif et en pointillé dans la position voulue pour élever lesdites aiguilles au commencement du tricotage alternatif, Bien entendu, on se rend compte que, par une construction spé- ciale de la came mailleuse 92 et par la disposition de la came de mise de niveau 91 à un nieau plus élevé, on pour. rait supprimer les deux cames auxiliaires 90.
L'invention comprend aussi la production de marques en imitation de mailles guillochées dans un bas ou article analogue, ce qui s'obtient en nouant ou liant les mailles guillochées constituant lesdites marques. Les aiguilles sélectionnées sur lesquelles les mailles guilbchées doi- ,Tent être produites sont munies de talons courts qui, au moment voulu, sont actionnés par un élément de came incliné 93 faisant saillie vers l'intérieur, lequel élément est placé immédiatement devant le fournisseur se rapportant aux cames mailleuses ordinairés CC et agit de façon à faire descendre lesdites aiguilles sélectionnées afin qu'elles ne s'élèvent pas au niveau auquel la boucle se dégage des pa- lettes pour passer sur la tige de l'aiguille, mais qu'elles prennent le nouveau fil et retiennent aussi la vieille boum cle,
lesdites aiguilles sélectionnées, qui portent les deux boucles, passant alors à la came à mailles nouées LC et ou lier à son fournisseur de façon à nouer/la maille guillochée obtenue à la came précédente CC.
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Une façon commode de faire mouvoir l'élément de came 93 pour l'amener à la position de travail ou l'en écarter est représentée dans les figures 22, 23 et 24 dans lesquelles la came 93 est montée pour coulisser radialement dans un support fixe 94 monté sur le cylindre à aiguilles. En temps normal, la came 93 est maintenue hors d'action par un dis- positif à ressort, non représenté. Avec la face externe de cette came coopère une vis réglable 95 prévue à l'une des extrémités d'un levier 96 qui pivote autour de son milieu et dont l'autre extrémité repose sur un biseau supérieur 97 d'une barre 98 qui s'étend vers le bas et pivote à son ex- trémité inférieure sur un bras de manivelle 99 monté fou pour osciller autour d'une tige oscillante 100.
Sur la tige 100 est calé ou autrement fixé un bras de manivelle IOI muni, à son extrémité libre, d'un nez ou saillie 102 agencé pour coopérer avec une chaîne mobile 103 minie d'une série de maillons ou taquets 104 s'étendant vers le haut. A la tige 100 est aussi fixé un autre bras de manivelle 105 qui est muni d'un bras ou prolongement de forme convenable 106 dont l'extrémité libre descend au-dessous d'une barre hori zontale ou sensiblement horizontale 107 qui reçoit con- tinuellement un mouvement alternatif du secteur denté usuel
77 du métier. A la barre à mouvement alternatif 107 est fixée, de façon réglable ou autrement, une plaque 108 munie d'un biseau I08a.
En temps normal, lorsque l'élément de came 93 ne doit pas fonctionner, le nez 102 du bras de manivelle 101 coopère avec la chaîne 103 à un endroit démuni de taquets 104 et, pendant cette opération, la barre à mouvement alternatif
I07 effectue un mouvement de va-et-vient à un niveau tel que, bien que le biseau 108 de cette barre coopère avec le
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galet 109 de la barre 98 et communique ainsi un mouvement de monte-et-baisse à cette barre à chaque mouvement de la barre 107, la hauteur à laquelle la barre 98 est amenée est insuf.. fisante pour qu'elle puisse faire pivoter le levier 96 coo- pérant avec la came 93.
Toutefois, lorsque la came doit être amenée à la position de travail, le nez 102 du bras de mani- velle ICI coopère avec les taquets 104 de la chatne 103 et, dans cette action, la tige oscillante 100 reçoit un mouvez ment de rotation partiel de façon à élever la barre à mou- vement alternatif 107 à un niveau plus élevé par l'entremise des bras 105, 106. Bien entendu, ceci a aussi pour effet d'élever la barre 98, de sorte que le mouvement alternatif de la barre 107 a alors pour effet, en raison du mouvement de monte-et-baisse du galet 109 sur le biseau I08a, de faire osciller le levier 96. Par suite, à chacun des mouvements alternants de la barre 107, la came 93 est projetée à la positio de travail pour agir sur les aiguilles sélection- nées.
En raison du ralentissement du mouvement du cylindre à aiguilles pendant le tricotage alternatif, la came 93 peut être réglée pour travailler sur les aiguilles toutes les quatre rangées de 'mailles.
Le métier suivant l'invention comprend aussi un dis- positif servant à interrompre le tirage du tricot pendant les mouvements alternatifs du métier, par exemple pendant la formation du talon et de la pointe d'un bas, en vue d'éviter de soumettre l'article tricoté à des efforts de traction exagérés et d'éviter la déformation qui pourrait en résulter.
Le mécanisme de tirage est avantageusement du type connu comprenant deux rouleaux 110 en contact par leurs sur.. faces cylindriques et dont l'un ou chacun d'eux peut être
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garni de feutre et (ou) plaqué, ces rouleaux étant montés pour tourner à la partie inférieure du tube à tricot 111, de façon que ce tricot passe entre eux. Ces rouleaux 110 reçoivent un mouvement de rotation intermittent, pendant le mouvement circulaire du métier, de façon à faire descendre le tricot échelon par échelon sur le tube.
La rotation in- termittente des rouleaux de tirage dans des sens opposés peut être effectuée par le mécanisme connu comportant une plaque à T ou barre 112 coulissant verticalement et portant une paire de cliquets convenables II3 qui coopèrent avec une paire de rochets II4 montés respectivement à l'extré mité des arbres des rouleaux de tirage. Pendant le mouve- ment circulaire entier du métier, la barre porte-cliquets 112 reçoit un mouvement de monte-et-baisse pour faire tour- ner les rochets et les rouleaux correspondants dans des sens opposés et tirer ainsi le tricot vers le bas entre ces rou- leaux. Les rouleaux,de tirage sont poussés élastiquement l'un contre l'autre par des poussoirs à ressort ou des or- ganes analogues.
Il va de soi que dans une machine dans la- quelle les aiguilles reçoivent un mouvement de rotation par rapport à des cames non rotatives, le tricot produit parti'-' cipe aussi à la rotation des rouleaux de tirage et, pendant cette rotation, la susdite barre porte-cliquets déplaçable verticalement 112 coopère une fois par tour avec un élément de came 115 dont le rôle est d'effectuer le mouvement de monte-et-baisse de ladite barre.
Si, pendant que le métier effectue des mouvements alternatifs, l'élément de came 115 est retenu dans une posi tion dans laquelle il n'entre pas en contact avec la barre 112, les rouleaux de tirage 110 ne recevront aucun mouvement de rotation autour de leurs axes respectifs et le tirage du
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tricot sera interrompu. A cet effet, on prévoit un plateau. came convenablement monté 116 ou un organe équivalent qui fait un tour pendant l'exécution d'un bas ou d'une chaus- sette entier, ce plateau présentant des creusures circonfé.. rantielles 116a.
En tournant, ce plateau glisse par sa face circonférentielle en contact avec un bras ou pièce 117 relié à l'une des extrémités d'un levier approximativement hori- zontal qui pivote autour d'un point intermédiaire de sa lon- gueur et dont l'autre extrémité présente un biseau coopé- rant avec un biseau opposé que présente un second levier approximativement horizontal 119 pivotant aussi autour d'un point intermédiaire de sa longueur. Le levier 119 porte à son extrémité opposée une goupille réglable'120 agencée pour reposer sur un poussoir à ressort 121 s'élevant du levier ou. bras à came pivotant 115 qui.est agencé pour coopérer avec la barre porte-cliquets à mouvement de monte-et-baisse sus- mentionnée 112 coopérant avec les rochets fixés aux rouleaux de tirage 110.
Lorsque le métier commence à effectuer des mouvements altenatifs, par exemple pour produire le talon ou la pointe d'un bas, le bras 117 coopérant avec le pkateau-came rota tif 116 s'engage dans une des creusures 116a prévues à la périphérie de ce plateau, ce qui a pour effet que l'élément pivotant 115 s'élève sous l'action du ressort associé au poussoir 121 à une position telle que la barre porte-cli- quels 112 n'est pas actionnée par cette came. Ceci empêche le mouvement de monte-et-baisse de la barre porte-cliquets et interrompt par suite le tirage du tricot.
Le tirage recommence aussitôt que le bras 117 ou or- gane analogue coopérant avec le plateau-came 116 est repous- sé hors d'une des creusures II6a de ce plateau.
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L'invention comprend aussi un dispositif par lequel, pendant les mouvements alternatifs du métier, c'est-à-dire lors du tricotage du talon et de la pointe d'un bas, les gorges d'alimentation 77 et 87 de l'anneau à gorges 122 (voir figure 21), c'est-à-dire la gorge afférente au four.. nisseur à mailles ordinaires et celle afférente au fournis- seur à mailles nouées, sont toutes deux fermées en raison du fait que l'anneau à gorges reçoit un mouvement de ro- tation.
En outre, en raison du fait que les aiguilles em- ployées comportent deux palettes comme il a été décrit précédemment, il est préférable de munir l'anneau à gorge 122 de deux biâeaux 123 agissant de façon à abaisser l'une quelconque des palettes 2, 3 qui peuvent avoir reçu un mouvement de pivotement vers l'extérieur au moment où elles passent par une gorge pendant les mouvements alternatifs tant dans un sens qu'en sens inverse.
Il est fréquemment désirable, lorsqu'on fabrique des . vêtements, en particulier des bas ou des chaussettes, consti- tués par ou comprenant un tricot à mailles nouées, que les propriétés de résistance au coulage des mailles soient obte- nues sans diminuer dans une mesure appréciable l'élasticité du tricot dans la direction transversale, c'est-à-dire per- pendiculaire aux lignes de mailles verticales. A cet effet, la présente invention comprend un dispositif associé ou tra- vaillant conjointement avec ou à la position de la came à mailles nouées pour augmenter à un degré convenable la lon.. gueur tirée de fil de nouage de façon à produire chaque boucle de nouage. Ceci peut être effectué par une pièce ou élément associé ou coopérant avec l'aiguille.
Il est avan- tageux que l'accroissement de la longueur de fil tirée soit obtenu en retardant l'abatage de la boucle tirée de fil
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de nouage et en augmentant ainsi la quantité ou longueur de fil constituant chaque boucle de nouage, ceci assurant aussi, par conséquent, l'extensibilité désirée dans la di rection transversale du tricot noué ou lié.
Suivant une façon de retarder l'abatege pour aug- menter la longueur de la boucle de nouage pendant le mou- vement de rappel ou de descente de chacune des aiguilles à deux ou plus de deux palettes par la came à mailles nouées servant à tirer le fil de nouage et à former une maille nouée ou liée, on fait en sorte qu'un petit élément de came ou butée coopère avec la palette supérieure 2 immédiatement après que cette palette a été libérée par la palette inférieure 3 et après que la vieille boucle de fil est passée par-dessus les deux palettes et a péné- tré dans le crochet de l'aiguille.
Cette came ou butée retarde la fermeture de la palette supérieure en retenant momentanément cette palette dans une position partielle- ment élevée, par exemple approximativement à moitié fer- mée, le fil de boucle de nouage étant encore maintenu au dessous de cette palette à moitié,fermée, de sorte que, dans la continuation du mouvement de descente ou de rappel de l'aiguille, la boucle augmente de grosseur,
Lorsque la palette retenue a quitté la position qu'elle occupait au-dessous ou hors de contact de la butée susmentionnée, cette palette se referme sur le crochet 4 et la boucle retenue de fil de nouage est abattue pour former la maille nouée,
La butée peut être inclinée ou biseautée sur sa face entrant en contact avec la palette, et la position exacte de cette butée, c'est-à-dire sa hauteur et (ou)
sa position dans la. direction radiale et (ou) circonférentiel
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le du cylindre à aiguilles peut être réglable de façon à faire varier ou régler la longueur tirée de fil de nouage.
La longueur effective de la butée paut en outre être modi fiée pour satisfaire à des conditions spéciales ou existan- tes.
Le montage de la sudite butée peut être effectué de toute manière appropriée. Par exemple, cette butée peut être montée sur une console fixée à l'anneau à, palettes usuel.
On peut introduire un ou plusieurs fils de renforce - ment à tout instant au cours du tricotage en fournissant un ou plusieurs fils supplémentaires près du fournisseur associé à la came à mailles normales, du fournisseur de fil à ma.illes nouées ou des deux ; etdans la production de bas et chaussettes, on peut introduire un ou plusieurs fils de renforcement dans les parties de talon et de pointe et un pu plusieurs fils de renforcement différents dans la semelle.
Lorsque le fil supplémentaire ou de renforcement est fourni aux aiguilles à l'endroit du fournisseur à mailles nouées, ce fil peut avantageusement être introduit dans le crochet des aiguilles de façon que, après que les a.iguilles ont travaillé de façon à former une maille nouée ou liée, ce fil supplémentaire soit retenu dans le crochet en même temps que la vieille boucle de fil qui a.vait précédemment été dégagée et amenée au-dessous de la palette inférieure.
Les aiguilles portant les deux boucles dans leur crochet arrivent ,alors à la came mailleuse ordinaire où les deux boucles' sont abattues ensemble. En fournissant un fil sup- plémentaire de la manière décrite en dernier lieu, on peut déterminer d'une façon définie la position.de ce fil sur le tricot, ce qui permet de produire des effets de vanissa.ge.
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Le dispositif fournisseur servant à poser le fil de ren- forcement ou de vanissage dans le crochet des aiguilles comme décrit ci-dessus peut avantageusement être dépla- gable et amené automa.tiquement, suivant qu'il est dési- rable, soit à la position de travail ou d'alimentation, soit à la position d'inactivité.
On remarquera que, par l'application d'une machi- ne telle que celle précédemment décrite, on peut produi- re des bas ou chaus%ttes sans couture composés entière- ment ou partiellement d'un tricot protégé contre le cou- lage des mailles, la mesure dans laquelle on emploie les mailles nouées ou a.nti-glissantes pouvant bien entendu être modifiée pour satisfaire aux conditions existantes. par exemple, le bas ou chaussette entier à l'exception du talor et de la pointe peut être composé de tricot à mailles nouées, ce bas etc.. comprenant une jambe ou long de bas tubulaire, une poche de talon, un pied tubulaire et une poche de pointe, le tout étant tricoté automatique. ment et dans l'ordre spécifié.
REVENDICATIONS
1.- Un bas ou chaussette sa.ns couture caractérisé par le fait qu'il est composé exclusivement ou partielle- ment d'un tricot qui a étérendu propre à résister au cou- lage par l'incorporation de mailles nouées ou liées.
2. - Un bas ou chaussette selon la revendica.tion 1, caractérisé par le fait que les mailles nouées sont cons- tituées en faisant passer des boucles de fil à tra.vers ainsi qu'étroitement autour d'autres boucles de fil.
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