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MACHINE POUR L'OURDISSAGE DES FILS SUR ENSOUPLE, EN ENROULEMENT CROISE,POUR LE BLANCHIMENT, LA
TEINTURE, ETC."
Le traitement par voie humide (blanchiment, teinture, etc.) des fils sur ensouple est déjà connu depuis des dizaines d'années, mais il a acquis, dans ces dernières années, une importance extraordinaire. Il consiste, en prin- cipe, en ce que le fil sous la forme d'une nappe de fils, tout à fait comme dans la machine dite ourdissoir mécanique du tissage, est enroulé sur une ensouple. L'ensouple est toutefois utilisée sous la forme d'un cylindre perforé, et celui-ci, après l'ourdissage, est soumis à la circulation du
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bain.
Le sens de la circulation est périodiquement renversé et par conséquent, le bain traverse les couches de fils entourant l'ensouple, alternativement de l'extérieur vers l'intérieur et vice-versa. Pour assurer une teinture bien uniforme, il est nécessaire que la nappe de fils, lors de la mise sur l'ensouple, soit toujours enroulée avec une tension constante, de manière que la matière à traiter reçoive une densité uniforme, afin que le bain traversant les couches de fil rencontre partout la même résistance. Ce procédé offre des difficultés et en conséquence on n'obtient pas toujours, lors de la teinture, une pénétration uniforme du colorant, et surtout lorsque plusieurs ensouples doivent être traitées dans le même bain et particulièrement aussi quand il s'agit de couleurs claires.
Le bain n'a pas partout la possibilité d'atteindre uniformément les fils, puisque les fils se trouvant sur l'ensouple sont juxtaposés et superposés très près les uns des autres; ceci est parti- culièrement le cas pour les fils disposés sur les bords des ensouples. Ces fils sont poussés axialement vers l'in- térieur par les joues de l'ensouple lors de l'envidage sur l'ensouple et viennent par conséquent reposer fréquemment beaucoup plus près les uns des autres que les fils se trou- vant au milieu de la longueur de l'ensouple.
Pour écarter tous les inconvénients précités, on a déjà proposé l'enroulement croisé des fils sur l'ensouple, afin d'obtenir de cette manière un corps de fil plus poreux.
Cependant dans les machines proposées à cet effet pour enroulement croisé, le peigne guide-fil monté fixe et animé d'un mouvement de va-et-vient axial, ainsi que la figure 1 le montre schématiquement, se trouve loin de l'en- droit d'envidage des fils sur l'ensouple. Il en résulte que le mouvement du peigne guide-fil, jusqu' à l'endroit d'envi- dage des fils sur l'ensouple, s'effectue dans une position
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presque parallèle des fils ; n'obtient donc pas un fort croisement des fils et par conséquent on n'arrive pas à une porosité suffisante pour assurer un passage facile et régulier du bain. On a déjà proposé aussi, dans les ourdissoirs à cônes, de disposer le peigne le plus près possible des endroits d'envidage du fil sur ltensouple.
Mais dans ce cas aussi, l'endroit où le fil sort du peigne ne se trouve pas immédiatement devant l'endroit où les fils s'envident sur l'ensouple, mais à une distance telle qu'un croisement suffisant des fils est impossible. Des enroulages cylindriques tels que les produit la machine suivant la présente invention, ne peuvent donc pas être obtenus non plus par ltemploi de ces dispositifs connus.
De plus, les chaînes enroulées sur les ourdissoirs à cônes ne peuvent aucunement être envisagées pour le traitement par voie humide (blanchiment, teinture, etc. ) sur les grands tambours ourdisseurs de ces machines ; devraient d'abord être enroulées de nouveau sur des ensouples à tein- dre, à l'aide de machines appropriées à cet effet.
Le but de l'invention est de remédier à cet inconvénient.
Dans la machine faisant l'objet de la présente invention, le peigne guide-fil est, selon la figure sché- matique 2, placé à proximité immédiate de l'endroit d'envi- dage des fils sur l'ensouple; les fils s'envident donc en sortant du peigne, immédiatement et de façon continue sur l'ensouple, ou sur le corps de fil déjà enroulé. Le croise- ment du fil obtenu par le mouvement axial du peigne ou de l'ensouple s'effectue donc complètement lors de l'envidage des fils. Il est vrai qu'une ensouple dont les extrémités sont pourvues de joues ne peut servir lorsque les fils sont amenés de cette manière, car ces joues limiteraient la course latérale de la nappe de fils.
On doit donc utiliser des ensouples dont les joues peuvent être enlevées ou du
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moins suffisamment éloignées, par déplacement axial, des côtés frontaux du corps de fil, afin qu'aucune limitation de course de ce Genre n'ait lieu. Comme le diamètre du rouleau de fils en formation croît constamment pendant l'envidage du fil, le peigne guide-fil doit, si le but visé, qui est l'envidage immédiat sur l'ensouple des fils sortant du peigne, doit être atteint en permanence, et puisque le diamètre du corps de fil croît progressivement, s'éloigner de l'axe de l'ensouple d'une manière correspon- dante à cet accroissement. On peut y arriver de différentes manières.
On peut soit monter le peigne guide-fil ou son support qui a avantageusement la forme d'un rouleau-guide, sur des leviers oscillants chargés de contrepoids, de façon que lorsque le diamètre de l'ensouple vurie, il puisse se régler en conséquence automatiquement et sans difficultés, soit déplacer le peigne guide-fil ou son sup- port mécaniquement et de façon correspondante au diamètre d'enroulement qui varie. Enfin on peut aussi monter le peigne guide-fil en position fixe et le rouleau d'ensouple, par contre, en position mobile, par exemple dans des leviers oscillants équilibrés par des contrepoids qui se déplacent automatiquement lors de l'accroissement du poids de l'ensouple.
En outre, l'ensouple repose avec son enroule- ment contre le porte-peigne et est éloignée de celui-ci à mesure que le diamètre/du rouleau croît. Le déplacement mécanique du peigne ou de l'ensouple offre l'avantage que le peigne ou son support n'a pas à rester en contact avec le corps de fil qui se trouve sur l'ensouple. Certains co- lorants et certaines soies artificielles ne supportent pas un tel contact à cause du frottement du fil qui en résulte.
Mais en tous cas', si le but visé, à savoir un bon croise- ment des fils, doit aussi être atteint avec un peigne guide- fil ou une ensouple déplacée mécaniquement, il est indis- pensable que le peigne'guide-fil reste toujours dans l'es-
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pace annulaire qui entre en ligne de compte pour le corps de fil à enrouler. Voir les.lignes en pointillé dans les figures 2 à 4, et 5 à 10.
Les figures 3 à 10 montrent plusieurs exemples de réalisation de la dresseuse de chaînes sur ensouples formant l'objet de la présente invention.
Dans la machine suivant les figures 3 et 4, les fils 1 venant du cantre s'envident à travers le peigne sur l'ensouple perforée 2, montée sur l'arbre 14, et qui reçoit son mouvement de rotation d'un mécanisme à poulies coniques au moyen du mécanisme intermédiaire 12, 13. Le peigne 3 porté sur une barre 4 reçoit son mouve- ment de va-et-vient axial d'une poulie oblique 5 dont l'axe est également monté sur les leviers oscillants 6,7 qui portent le peigne guide-fil et qui reçoit son mouve- ment de rotation d'un mécanisme de roues à chaîne 8, 9, 10.
Lorsque le diamètre de l'ensouple croît, le peigne 3 (ou le porte-peigne 4 avec peigne de guidage 3) reposant sur l'enroulement de l'ensouple s'élève du fait qu'il est monté sur les leviers à contrepoids 6, 7 Ce changement de position a pour conséquence un changement de la pression exercée par le porte-peigne sur le rouleau de fils; le fil est par conséquent enroulé sous une tension qui varie, c'est-à-dire avec une densité qui varie. Pour remédier à cet inconvénient, les poids 11 montés sur les leviers oscillants 6,7 peuvent être déplacés. Pour éviter en outre que le peigne guide-fil saute pendant l'envidage du fil sur l'ensouple, les bras chargés de contrepoids des leviers oscillants 6,7 sont guidés entre des mâ- choires de frein 16 réglables.
Inversement, comme représenté schématiquement dans la figure 5, le peigne 3. peut être monté fixe et l'ensouple 2 par contre peut être mobile, celle-ci repo- sant avec son enroulement contre le porte-peigne 4 et
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s'éloignant de celui-ci lorsque le diamètre de l'ensouple croît. En même temps, les contrepoids 11 peuvent être déplacés automatiquement sur les leviers oscillants 28 par les bras 29, qui sont articulés en 30 et 31, lorsque le diamètre de l'ensouple ou le poids du fil déjà enroulé croissent.
Si on donne aux dents du peigne guide-fil, comme représenté sur la figure 6, un pas uniforme sur toute la largeur de la nappe de fil, les deux extrémités latéra- les du corps d'enroulement finissent fortement en talus par suite du fort croisement des fils. Il en résulte que les fils des bords sont plus courts que les autres et se rompent lors du dévidage de l'ensouple, par suite de la tension plus grande. Suivant l'invention,pour éviter cet inconvénient et ainsi qu'on le voit sur la figure 4, le pas des dents du peigne diminue progressivement vers les extrémités, en regard des deux extrémités de l'ensou- ple, sur une distance égale à la course du peigne.
Grâce à cela, en ces endroits, il s'envide plus de fil dans une mesure telle que le corps de fil enroulé est cylin- drique jusqu'aux deux extrémités, ou ne se termine en talus que dans une mesure non nuisible.
La figure 7 est une vue en plan d'une forme de réalisation de la machine formant l'objet de l'invention, qui se distingue de la forme de réalisation décrite ci- dessus en ce que le peigne guide-fil 3, figure 4, n'a pas la forme d'une barre portant les dents de guidage rangées en ligne droite sur toute la longueur de l'ensouple, mais consiste en plusieurs peignes partiels droits ou obliques disposés de distance en distance sur un support commun animé d'un mouvement de va-et-vient axial, voir 3, figure 7. Chaque peigne partiel sert d'amenée vers l'ensouple à un groupe de fils.
De cette amenée particulière des fils
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sous forme de faisceaux ou rubans résulte la formation de corps de fils cylindriques à enroulement croisé ayant la forme de disques, comme le montre la figure 7 qui, ensemble, suivant l'invention, forment une garniture, d'ensouple. De cette façon on obtient, pour le tissage en couleur avec réglage très varié des couleurs des chaînes et emploi de chaînes courtes extrêmement nombreuses, l'avantage de pouvoir tirer des ensouples formées et teintes de cette manière, des bobines croisées étroites individuel- les qu'on peut grouper ou monter de façon à former une en- souple multicolore.
Le nombre de ces bobines croisées étroites qu'on peut former, diffère suivant le nombre des fils à enrouler et le nombre des fils réunis en un ruban de fils; il n'est soumis à aucune limitation et peut des- cendre jusqu'à un. Dans ce dernier cas, il ne se forme également sur l'ensouple qu'une pelote de chaîne cylindri- que non divisée, en enroulement croisé.
Les peignes partiels connus dans les ourdissoirs sont des peignes extensibles ne permettant pas la formation de bobines croisées étroites, pour la production desquelles il faut que les peignes partiels soient placés non pas en continuation l'un de l'autre, mais qu'ils se suivent l'un l'autre à une distance égale à la largeur de course du peigne qui est animé d'un mouvement de va-et-vient.
L'enroulement croisé de masses de fils sur cantres d'ourdissage est connu en soi, mais, comme on le voit d'après les figures 8 et 9, la forme de réalisation de la présente invention se distingue des dispositifs de ce genre en ce que le peigne guide-fil 3 avec son support est toujours guidé positivement à une certaine distance, quelque petite qu'elle soit, des fils enroulés et une telle distance est maintenue même lorsque le.diamètre du corps de fils enroulés croît. Cette tenue à l'écart positive du peigne, représentée dans l'exemple de réalisation, s'effectue de la
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suivante.
Sur les leviers oscillants 6¯ et 7 portant le peigne guide-fil sont montés des écrous pivotants 15, à travers lesquels passent des tiges filetées 17. l'extré mité inférieure de celles-ci est supportée par une crapau- dine 18 pivotant également sur le bâti de la machine. Les extrémités inférieures des broches 17 sortent par le dessous de ces crapaudines 18 et chacune d'elles porte, en cet endroit, une roue conique 19. Celle-ci engrène avec une contre-roue 20 fixée sur un arbre 21. Cet arbre 21 est monté dans le bâti de la machine et porte à 1.'extérieur du bâti une roue à rochet 22 qui, par un plateau manivelle 25 et par l'intermédiaire d'une transmission à leviers 23 et 24, tourne d'une ou plusieurs dents sous l'action d'un cliquet d'entraînement 26 à chaque tour du plateau mani- velle 25.
Il en résulte que, par suite de la transmission par les roues coniques 19 et 20, les tiges 17 tournent d'une quantité correspondante et de ce fait, les leviers oscillants 6 et 7 avec leur peigne guide-fil 3, sont soule- vés, et cela d'après la grosseur du fil et dans une mesure correspondant à l'accroissement du diamètre de l'ensouple, d'une partie plus ou moins grande d'amplitude d'oscillation.
Lorsqu'une ensouple est complètement enroulée le peigne guide-fil, par rotation du volant à manivelle 26a, fig. 9, peut être redescendu dans sa position initiale correspondan- te à l'ensouple vide.
Suivant la forme de réalisation de la figure 10, le peigne, contrairement à la disposition des figures 8 et 9, n'est pas oscillant mais est monté fixe comme dans la figure 5. Par contre, dans le but d'obtenir un éloigne- ment toujours constant du peigne de la périphérie du corps de fil enroulé, l'ensouple est portée par les leviers oscillants 27 de façon telle que sa position soit toujours commandée positivement. Le mouvement positif- des leviers
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oscillants 27, servant de supports à l'ensouple, se fait par le même dispositif que dans la forme de réalisa- tion des figures 8 et 9.
Il est évident qutau lieu des leviers oscillants on peut aussi prévoir des guidages ou des glissières fixes, soit pour le peigne à déplacer, soit pour l'ensouple, et dans lesquels sont disposés des paliers mobiles qui sont déplacés de la même manière que les bras oscil- lants par les tiges filetées 17.
L'enroulement sur l'ensouple peut aussi se faire dans les formes de réalisation de la machine formant l'objet de l'invention, représentées dans les figures 8 à 10, de façon que l'ensouple soit garnie d'une nappe de fils correspondant à sa longueur, voir les figures 4 et 6, ou par des fils réunis en rubans ou faisceaux, voir figures 7 et 10.
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MACHINE FOR WEAVING THREADS ON ASSOUPLE, IN CROSS-WINDING, FOR BLEACHING,
DYE, ETC. "
The wet treatment (bleaching, dyeing, etc.) of yarns on beams has been known for decades, but in recent years it has acquired extraordinary importance. It consists, in principle, in that the yarn in the form of a sheet of yarns, quite as in the so-called mechanical warping machine for weaving, is wound up on a beam. The beam is, however, used in the form of a perforated cylinder, and this, after warping, is subjected to the circulation of
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bath.
The direction of flow is periodically reversed and therefore the bath passes through the layers of threads surrounding the beam, alternately from the outside to the inside and vice versa. To ensure a very uniform dyeing, it is necessary that the layer of threads, when putting on the beam, is always wound with a constant tension, so that the material to be treated receives a uniform density, so that the bath passing through the layers of wire meet everywhere the same resistance. This process presents difficulties and consequently one does not always obtain, during the dyeing, a uniform penetration of the dye, and especially when several beams have to be treated in the same bath and particularly also when it comes to light colors.
The bath does not have the possibility of reaching the threads uniformly everywhere, since the threads located on the beam are juxtaposed and superimposed very close to each other; this is particularly the case for the wires arranged on the edges of the beams. These yarns are pushed axially inward by the cheeks of the beam during the feeding onto the beam and therefore frequently come to rest much closer to each other than the threads in the middle of the beam. the length of the beam.
To avoid all the aforementioned drawbacks, it has already been proposed to wind the wires crosswise on the beam, in order to obtain in this way a more porous wire body.
However, in the machines proposed for this purpose for cross winding, the wire guide comb mounted fixed and driven by an axial reciprocating movement, as Figure 1 shows schematically, is located far from the end. right of threading of the son on the beam. As a result, the movement of the yarn guide comb, up to the place of envi- ronment of the yarns on the beam, takes place in a position
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almost parallel of the wires; therefore does not obtain a strong crossing of the threads and consequently sufficient porosity is not obtained to ensure easy and regular passage of the bath. It has also already been proposed, in cone warping machines, to place the comb as close as possible to the places where the yarn is fed on the tensouple.
But also in this case, the place where the wire leaves the comb is not immediately in front of the place where the wires emerge on the beam, but at a distance such that sufficient crossing of the wires is impossible. Cylindrical windings such as those produced by the machine according to the present invention cannot therefore be obtained either by the use of these known devices.
In addition, the chains wound on the cone warping machines can in no way be considered for wet processing (bleaching, dyeing, etc.) on the large warping drums of these machines; should first be rewound on dye beams, using machines suitable for this purpose.
The aim of the invention is to remedy this drawback.
In the machine forming the object of the present invention, the yarn guide comb is, according to schematic FIG. 2, placed in the immediate vicinity of the place of envi- ronment of the yarns on the beam; the son therefore empties when leaving the comb, immediately and continuously on the beam, or on the body of wire already wound. The crossing of the wire obtained by the axial movement of the comb or of the beam is therefore carried out completely when the wires are unwound. It is true that a beam whose ends are provided with cheeks cannot be used when the yarns are brought in this way, because these cheeks would limit the lateral travel of the web of yarns.
We must therefore use beams whose cheeks can be removed or
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less far enough, by axial displacement, from the front sides of the wire body, so that no limitation of stroke of this kind occurs. As the diameter of the forming roll of threads constantly increases during the threading of the thread, the thread guide comb must, if the intended purpose, which is the immediate threading onto the beam of the threads exiting the comb, is to be achieved by permanently, and since the diameter of the wire body increases progressively, moving away from the axis of the beam in a manner corresponding to this increase. This can be done in different ways.
You can either mount the wire guide comb or its support which advantageously has the shape of a guide roller, on oscillating levers loaded with counterweights, so that when the diameter of the beam vurie, it can be adjusted accordingly. automatically and without difficulty, either moving the yarn guide comb or its support mechanically and correspondingly to the varying winding diameter. Finally, the wire guide comb can also be mounted in a fixed position and the beam roller, on the other hand, in a mobile position, for example in oscillating levers balanced by counterweights which move automatically when the weight of the loom increases. 'beam.
Further, the beam rests with its winding against the reed holder and is moved away from it as the diameter / of the roll increases. The mechanical movement of the comb or the beam offers the advantage that the comb or its support does not have to remain in contact with the wire body which is on the beam. Some dyes and artificial bristles cannot withstand such contact because of the friction of the yarn that results.
But in any case, if the intended goal, namely a good crossing of the threads, is also to be achieved with a thread guide comb or a mechanically displaced beam, it is essential that the thread guide comb remains still in the es-
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annular pace which is taken into account for the body of the wire to be wound up. See the dotted lines in Figures 2-4, and 5-10.
FIGS. 3 to 10 show several exemplary embodiments of the chain straightener on beams forming the subject of the present invention.
In the machine according to Figures 3 and 4, the son 1 coming from the creel emerge through the comb on the perforated beam 2, mounted on the shaft 14, and which receives its rotational movement from a pulley mechanism conical by means of the intermediate mechanism 12, 13. The comb 3 carried on a bar 4 receives its axial reciprocating movement from an oblique pulley 5, the axis of which is also mounted on the oscillating levers 6,7 which carry the yarn guide comb and which receives its rotational movement from a chain wheel mechanism 8, 9, 10.
When the diameter of the beam increases, the comb 3 (or the comb holder 4 with guide comb 3) resting on the winding of the beam rises because it is mounted on the counterweight levers 6 7 This change of position results in a change in the pressure exerted by the comb holder on the roll of threads; the yarn is therefore wound up under a varying tension, that is to say with a varying density. To remedy this drawback, the weights 11 mounted on the rocking levers 6, 7 can be moved. In order further to prevent the yarn guide comb from jumping during the feeding of the yarn onto the beam, the counterweighted arms of the swinging levers 6,7 are guided between adjustable brake shoes 16.
Conversely, as shown schematically in FIG. 5, the comb 3 can be mounted fixed and the beam 2 on the other hand can be movable, the latter resting with its winding against the comb holder 4 and
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moving away from it when the diameter of the beam increases. At the same time, the counterweights 11 can be moved automatically on the rocking levers 28 by the arms 29, which are articulated at 30 and 31, when the diameter of the beam or the weight of the wire already wound up increases.
If the teeth of the yarn guide comb, as shown in Fig. 6, are given a uniform pitch over the entire width of the yarn web, the two lateral ends of the winding body end up sharply in an embankment as a result of the strong crossing of wires. As a result, the son of the edges are shorter than the others and break when unwinding the beam, due to the greater tension. According to the invention, to avoid this drawback and as can be seen in FIG. 4, the pitch of the teeth of the comb gradually decreases towards the ends, opposite the two ends of the beam, over a distance equal to the comb stroke.
As a result, in these places more yarn is emptied to such an extent that the wound yarn body is cylindrical to both ends, or ends in a slope only to a non-detrimental extent.
Figure 7 is a plan view of one embodiment of the machine forming the object of the invention, which differs from the embodiment described above in that the yarn guide comb 3, Figure 4 , does not have the shape of a bar bearing the guide teeth arranged in a straight line over the entire length of the beam, but consists of several straight or oblique partial combs arranged at distance in distance on a common support animated by an axial reciprocating movement, see 3, FIG. 7. Each partial comb serves as a feed to the beam for a group of threads.
Of this particular bringing of the sons
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in the form of bundles or ribbons results in the formation of bodies of cross-wound cylindrical son having the form of discs, as shown in Figure 7 which, together, according to the invention, form a liner, beam. In this way one obtains, for colored weaving with very varied adjustment of the colors of the warps and the use of extremely numerous short warps, the advantage of being able to draw beams formed and dyed in this way, individual narrow crossed spools which can be grouped or assembled so as to form a multi-colored hose.
The number of these narrow crossed coils which can be formed differs according to the number of threads to be wound up and the number of threads united in a ribbon of threads; it is not subject to any limitation and can drop down to one. In the latter case, it also forms on the beam only a roll of undivided cylindrical chain, in crossed winding.
Partial combs known in warping machines are extensible combs which do not allow the formation of narrow crossed coils, for the production of which it is necessary that the partial combs are placed not in continuation of one another, but that they are follow each other at a distance equal to the stroke width of the comb which is driven back and forth.
The crossed winding of masses of threads on warping creels is known per se, but, as can be seen from Figures 8 and 9, the embodiment of the present invention differs from devices of this kind in that that the yarn guide comb 3 with its support is always positively guided at a certain distance, however small, from the wound son and such a distance is maintained even when the body diameter of the wound son increases. This resistance to the positive separation of the comb, shown in the exemplary embodiment, is carried out from the
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next.
Swivel nuts 15 are mounted on the oscillating levers 6¯ and 7 carrying the thread guide comb, through which threaded rods 17 pass. The lower end thereof is supported by a clamp 18 also pivoting on the machine frame. The lower ends of the pins 17 come out from below these sliders 18 and each of them carries, at this location, a bevel wheel 19. The latter meshes with a counter-wheel 20 fixed to a shaft 21. This shaft 21 is mounted in the frame of the machine and carries outside the frame a ratchet wheel 22 which, by means of a crank plate 25 and by means of a transmission with levers 23 and 24, rotates by one or more teeth under the action of a drive pawl 26 at each turn of the crank plate 25.
As a result, as a result of the transmission by the bevel gears 19 and 20, the rods 17 rotate by a corresponding amount and as a result, the rocking levers 6 and 7 with their wire guide comb 3 are raised. , and that according to the size of the wire and to a measure corresponding to the increase in the diameter of the beam, by a greater or lesser part of the amplitude of oscillation.
When a beam is completely wound up the yarn guide comb, by rotating the handwheel 26a, fig. 9, can be returned to its initial position corresponding to the empty beam.
According to the embodiment of Figure 10, the comb, unlike the arrangement of Figures 8 and 9, is not oscillating but is mounted fixed as in Figure 5. On the other hand, in order to obtain a distance. Always constant reed of the periphery of the wound wire body, the beam is carried by the oscillating levers 27 so that its position is always positively controlled. The positive movement - levers
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oscillating 27, serving as supports for the beam, is made by the same device as in the embodiment of Figures 8 and 9.
It is obvious that instead of the oscillating levers, it is also possible to provide fixed guides or slides, either for the comb to be moved or for the beam, and in which are arranged movable bearings which are moved in the same way as the arms. oscillating by threaded rods 17.
Winding on the beam can also be done in the embodiments of the machine forming the object of the invention, shown in Figures 8 to 10, so that the beam is lined with a layer of yarns corresponding to its length, see Figures 4 and 6, or by wires united in ribbons or bundles, see Figures 7 and 10.