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PROCDh' BT àBBAREIL D1 l'RàIùà>.11T± DES HUIL1S Éb1IZ0LEES POUR LA PRODUCTION Ii.'nIATE DE BHNZOJ.r-01'L<UR.
La présente invention répond à la préoccupation suivante :Réaliser d'emblée, en partant de l'huile benzolée, une distillation-rectification suffisante pour fournir un benzol-moteur marchand.
On n'ignore pas qu'en général on fait,pour obtenir le benzol-moteur, la série d'opérations suivantes :
On distille l'huile benzolée, on rectifie plus ou moins le benzol obtenu, puis on le lava à l'acide, et en- fin on le distille a nouveau. Le lavage à l'acide, opération discontinue s'intercalant dans des distillations continues, est très gênant, Le nouveau prooédé comprend toutes ces manipula- tions successives, dans le même ordre, mais toutes effectuées
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a continu, ce qui est bien plus avantageux.
L'huile benzolée, réunie dans un réservoir A, est aspirée par la pompe B, et refoulée par le tuyau 1-2 dans les récupérateurs tubulaires méthodiques 0 et 'CI, où elle va s'échauffer en reprenant les calories de l'huila totalement débenzolée arrivant par le tuyau 27-28.
L'huile a traiter, pompée par la pompe B, circule par les tuyaux 3 - 4 et 5 pour arriver, déjà bian échauffée par les récupérateurs C et C dans un serpentin contenu dans un ballon chauffé à la vap&ur vive D.
A la sortie du serpentin il y a, en 6, soit uns soupapede sûreté, soit un robinet, qui ont pour mission de
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maintenir dans la serpentin une pression de 5 a 6 kilogs, afin que toute ébullition y soit impossible. L'nuile qui sort pax 6 se détend donc brusquement dans la soubassement E de la
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colonne r¯i.;tiîLatoixa J..j!'.. il y a séparation instantanée.
Les vapeurs d'huiles légères da b.3nzol montent à travers les pla- teaux à pâlottes de la colonne, et s'y all'inant a continu par la méthodE: classique, c'est à dire qu'elles barbotent dans 1..;: rei',us ±CFait'ü1-t IJro1.uit; par la t:l:ilt;ll.=.'ûiU2i des tubulaires F et v. les produits eùii;",a-1*>rs, et un particulier .loS sulfu.cs ds carbone, sortent par la bouteille gt et par i, tuyau 8il, pci<El7 S8 r\:;llc1xe ..;. une éprouvattc. .:3. f ?:#,;la, du cocu- lsje -IV Sur 1.':>'::3 plateau:-- Fi b t, on j:x.61àve en II un(; 1:u:rtid du r3:'lux. r,,:bouiJ.li, dit "pasteurisé". Plus bas encore, en 16, on préleva uns, nouvéiie fraction moins ir- portante de T.8'fl.UX, plus 1<rtioulit.rù¯H311"tÎ cu.l,osaa de toLuoL xylol. :i!,.L16 est reiroidie ;ux lu serpentin Il e1 sort par l'épro'J.vr1tt6 L'.
Pour. que le ra1fillao0 dans le: 001011116 i.i:. soit
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bon, il faut une proportion de reflux d'une certaine valeur;
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on l'obtiendra d'une part au moyen d'un bouàlisui de reflux V, qui est à mi-hauteur de la colonne, environ, et d'autre part par un chauffeur à vapeur vive H placé au bas.
Le résidu lourd retombe dans le soubassement E,
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où il se mélange à l'huile ds lavais, dé ja J.8l:'ouLUae r1c tous ses benzols les plus légers, ¯vais il importe de pousser l'ex- traction un peu plus loin, o'est à dire d'enlever à l'huile
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les soîvonts-naphteb qu'elle a dissous, et même la naphtaline.
Ceci va être réalisé par une seconds colonne à plateaux K L qui fonctionne sous un certain vide. Grâce a ce vide, l'huile chaude, sortant par 25, peut remonter toute seule, et elle va pouvoir bouillir à nouveau sans chauffage complémentaire. Toutefois, il est bien loisible de la faire
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passer dans un second chauffeur à vapeur idBnLi'-ius a D.
En 26 se trouve une soupape d-'-' détente - ooumio en 6 - et une seconde dertnte très brusque se produit dans le soubassement K, volatilisant lus solv(:Jnts-nal:'1'lté jt la naph- taline,
La colonne L a surtout pour but de retenir les
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lits d'huile de lava,u; 1s VO.iU\.l, du ¯Ct-'iluz est li- mité, Ln 58 on pratique une, ex t:r.'iotion 1A doivent, que l'un refroidit duns un réifrioerani, non figure sur le dessin.
Le reflux final at résiduaire c16 la colonne :5, sort 3ar le tuyau 3S et va duns le ballon LI, ou l'on peut mettra un sDX'ptJntin de vapeur pour biin axpuisbr les rt:sts dG solvunt lourd. Le résidu définitif de aj ballon 6-st oéne- ràlùLl4ÔÀt n&Phtalineux: il de=;:;ni bùrouiàtr14a.,<,iwnt par le tuyau 31-32 dans des oriJtallisoirs a naphtaline j3.
Il va sans dire 1.1U<:;, au lieu d3 lOl1.otiomlGr sous vide, la colonne K L pourrait travailler sous pression atmos-
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phérique, les solvents étant, dans ça cas, antrainés par un barbotage direct de vapeur très chaude ou meute surcimuifée.
La colonne K L est surmontée d'un condenseur-
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.réfrigérant M r:.v ::0 baA4ail; de s sortü, .m..fJ0Ur les gaz ou va- peurs i11001Ldens;.;bles. Ûl1E: parti, du diatillat rétrograde duns la colonne bzz tandis qu.9 le r!::!to dort ur l'éprouvatte Ja ,e tuyau 34-H5, et arrive enfin fians le réservoir J'.
Si l'on l'ol1utionne sous vide, ao.f::4c le Y'svré3e:n- te le dessin, la déprousion 3ù.-t:a produits de 2référnce par un éjecteur à vapeur N. Le mélange do vapû'tr J'eau et d,.. sol- vent peut âtre utilisé au profit de la rcctüic;a'Lioxi, Il en - txara par eXGuple dans la tubulaire V, chargé de produire une ébullition supplémentaire sur les reflux D5nzo!iuues de la colonne primaire b:b t, ainsi que le r!;1pré!:
>EilnH le dessin anne- xé.,
Au bas de K sort l'huile de lavage, bouilante,
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rt c1éfinitivwçnt dépouillée de tou 1&8 benzols qu'elle a- vait dissous, lle va x.cornruance-r son cyol, et pour cela il faut la refroidir. le tuyau 27-2& la conduit tout d'abord dans le récupérateur C', puis par le tuyau 29 dans le récupérateur C,
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et par Su dans un réfrigérant à eau suflisamiuent puissant GO; elle sort définitivement pur 40 et tombe dans un réservoir I, d'où. elle va être refoulée par pompe au poste de débenzolage du gaz..
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L'appareil pourrait a la rigueur se limiter au fonctionnement des deux colonnes EE' d'une part et K L d'au- tre part, Lais le benzol extrait en II n'est pas encore suf- fisamment épuré pour répondre aux conditions de réception.
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Un lavage chimique est indispensable pour éliuiiiior les impu- retés qui noircissent à l'épreuve sulfurique.
Tel qu'il est actuellement pratiqué, le lavage chimique est une opération discontinue, et par ce seul fait, il cadra mal avec l'opération continue que l'on vient de voir.
En outre, il est indispensable, après la lavage chimique, de faire une nouvelle distillation, afin d'éliminer les résines,
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et les produits polymérises engendrés par l'action de l'a- cide. la aussi, il sera très intéressant de faire cet- te opération finale a continu.
Tour toutes ces raisons, il va être utile de faire le lauage chimique à continu, lui aussi, comme il va être expliqué, Enfin, la distillation iinale, qui n'exige pas une rectification, va être obtenue sans aucune depense de combustible, grâce a une combinaison nouvelle de chauifa- ge à double-effet.
Le benzol a demi-raffiné soutiré en II, passe par le robinet de réglage 12 et entre en 13 au bas d'un laveur continu a acide z, qui est rempli de petites boulas de porcelaine ou de toute autre matière divisante appropriée, Un récipient R contient de l'acide sulfurqiue qui nia pas besoin d'être à 66 Bé, car il va agir sur du benzol chaud; l'acide desoend; il est réglé par le robinet 17 et entre vers le haut de Z. Comme il est deux fois plus dense que le @ benzol, il deboend par gravité, tandis que le benzol, qui vient du haut de E'. remonte méthodiquement en sens inverse.
Les boules de porcelaine assurant una division très grande des deux liquides, et par conséquent une réaction rapide, activée par la température,
Si l'on se propose de n'enlever qua les dioléfi- lies qui donnent de la "gomme", on emploiera de l'acide un peu plus dilué que pour supprimer simultanément les oléfines. Mais c'est un tort, car les oléfines, loin d'être nuisibles, ont des propriétés antidétonantes, qu'il vaudrait mieux conserver.
On agira comme on le désire.
L'acide ohargé de goudron sort par le tuyau 18, remonte a l'éprouvette z et va de là à une fosse de déoanta- tion, la benzol lavé à l'acide peut avoir conservé quel- ques traces-d'acidité; il importe de l'en débarrasser. C'est
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ce qu'on fera dans le Séné laveur Z', que l'on peut, comme sur la figure, superposer directement à Z.
La benzol passe de Z à Z' par le tuyau 40, tandis qu'en sens inverse une lessive très légère de carbonate de soude, contenue dans le bac R', descend, passe par le robinet 41 et entre en 42. En raison des densités différentes, il y a lavage méthodique. La soude sort par le tuyau 43 et l'eprou- vette 44.
Quant au benzol, il remonte par le tuyau 23 et entre au bas du bouilleur-condenseur F. C'est la vapeur de benzol sortant de la colonne E' qui se charge de le l'aire bouillir gratuitement. Les vapeurs ainsi produites vont se condenser dans le condenseur-réfrigérant Q, dans lequel on
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fait un léger vide, o'est a dire d'environ une rleiaî-atwosl-)hè- re, C'est r.5os a ce vide que le benzol lavé peut s"-cra mis en ébullition par le benzol non lavé sortant en vapeur de E'.
Le vide est produit par l'éjeoteur a vapeur S,
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auquel le réiziérant Q est relié pur 1s tuyau 14-15.
C'est encore Grgoe au vide que le benzol pasteu- risé, parti de II, peut reuontcr de lui-:Llê;'lE: dans le bouilleui F en traversant les deur laveurs Z et 2'.
Quant au benzol lavé redistillé en f, il sort de Q par le tuyau 14 et aboutit à l'éprouvette Y,
On produit donc ainsi d'une manière gratuite la
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revalorisation n0oesuai±8 du benzol lavé, On peut, pour plus de sûreté, mettre 2 ou 3 plateaux a calottes dans la partie sul)à,iaikre da ' pour elUpr3cner les 8ntraind...t:J11"tS de résinas.
La ta ; j3ure partie des vapeurs de Et se condense dans 1", Et on la;3 y ol;lzr en :L6"rJH,nt suizisacarncn-4 la soupa- , -,Da .2 pour ne laisser passer qu'une lini¯,::, proportion dU113 le réfrigérant final G.
Ce sont ls produits de téta, charges de sulfure
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de carbone, qui pasent ainsi dans g. Comme on l'u vu préoé- demment, le liquide sort par g'; une partie va a l'éprouvette
W par le tuyau 24. Le reste, passant par le tuyau 55, se réu- nit au reflux produit dans F et sortant par f.
De temps en temps l'on fera par 37 et l'éprouvet- te 45, une petite extraction pour donner exutoire aux résines qui s'accumulent.
Il sera bon de réoupéror le benzol entrainé dans le résidu goudronneux de 45. On y emploiera une chaudière quelconque avec un barboteur ds vapeur. La benzol et l'oau en vapeur seront condensés, réfrigères, et séparés par décanta- tion
La vapeur de l'éjecteur 3. qui fait le vids dans le chauffeur F, est utilisée dans le tubulaire V, de même que la vapeur de l'éjeoteur N est utilisée dans V'; ces deux tubu- laires font bouillir la reflux de lu colonne E', afin d'aider à la bonneractification du benzol.