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" Perfectionnements dans le traitement par la chaleur de matières carbonacées solides et d'huile,"
La présente invention est relative au traitement par la chaleur de matières carbonacées solides et d'huile, primairement pour l'obtention de produits de distillation de valeur à partir des deux et, dans certaines sirconstances, pour l'obtention ega- lement d'un gaz d'utilité particulière, tel qu'expliqué ci-après.
La matière carbonacée est m6langée,à l'état de fine division, avec une proportion substantielle d'un genre ou qualité sélecetin- née d'huile, tel que spécifie 21-après, et le mélange sera soit chauffe dans un alambic ou autre récipient approprié, à unetem- @
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pie rature ne dépassant pait" environ 380 15 b 400 u< ce que l'on peut désigner par traitement dans la phil s liquide, ou bien il est passé avec ou sans accompagnement (la vcpcur ou crtrt', sup- port, fi travers un tuyau relative lent étroit, une température de sortie d'environ 110c3aF, dans le. cas oh il s'agit de charbon, ou à une temperature élevée à environ 1CG0 i' quand il s'agit (le coke et dE vapeur et dans le but d'obtenir non G::
Jz à l'eau Par- uuré, pareil traitement constituant ce n've l'on pfut désigner un traitement à li phase vapeur.
Une naraitéristique de la présente invention réside dans
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la quantité et la qualité des produits de distillation liquides
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et l'absente de constituants Indésir&bl"- dans les résidus soli-
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des.
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Il est bien noanr que, m'Ê'r1G dans la distillation de char- bon a basse température, une température (l'environ 55 Q C Èi 400 C
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est nenossaire pour amener la distillation des produits liqui-
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des et que les produits Doniïi1ltl",at à 3c, St:p!3 t'et' par distillation à partir de 0.0 à 6000Ct laissent du :'101\:e r.O'1t:18 résidu, Dans li distillation du charbon 1 a haute ou h. bD sU' te^pc rature, tel qu'ordinairement pratique, environ une moitié du produit de dits. tillation liquide est du brai - produit difficile à vendre - et
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le pourcentage des essences légères est parfaitement réduit. pa-
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reillement dans les procédés ordinaires de dissociation d'huile (::1r&ldn(d, il res'ie toujours un résidu d'asphalte considérable.
Il a et(-, propose âe distiller dr chal'oon en poudre dans une huile ayant un point d'ebullition initial \;i16vL., rtaiïs produits volatils du cimrbon étant sêpvms par distillation à une température inférieure au point d'ebullition initial de l'ai- le minérale, l'huile elle-m'ee étant drainez du hD1:"bon ou fil- trae pour '4-re réemployée r:ontirJ1.1ellr-:mel1t. 1Jl1l1S ne ^.as,l'huile agit particulièrement coranc support.
Il 8 c.a7.emer.t été proposé
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d'éliminer les cendres du charbon broyé, en utilisant des huiles
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lourdes en quantité stiffisrate pour enrober d'un film les pa rt..
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cules de charbon et pour séparer l'huile pour obtenir primai-
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rement un ohaluon déou rrl;. 8sé de cendres;
dans ce dernier ies, les goudrons et brais et les produits de distillation du cher- bon à basse tempé rature, sont obtenus à partir de l'huile miné-
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rale lourde disso-,iue par une distillation destructive. uoniderD(1t e-n premier lieu l'invention au point de vue du traitement dans la phase liquide, une caractéristique essentielle réside dans l'emploi de la pression atmosphérique ou d'une pres- sion inférieure, ou d'une pression faiblement supérieure à celle de l'atmosphère, et dans l'emploi d'une huile ayant un degré
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particulier, telle que par exemple de l'huile combustible de Perse, c'est-à-dire une huile dont la portée ou échelle de dis- tillation comporte un point terminal d'environ cette por- te étant :
pproxïmxtiJerneat 7.s mÊ4u1e que celle dans laquelle les matières volatiles du àhu roon ou autres matières .^. rbonac;:;es, sont susceptibles d'être séparées sous les sonditions prévalan- tes, c'est-li-di l'e d'un mélange intime du nherbon et de sette huile. Pour ce motif, d'une manière génc,re.le, cependant non pas nécessairement dans chaque cas, la distillation considérée du point de vue de l'huile est complétée au point de température terminal de l'huile ou à une température inférieure.
considérée
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au point de vue du charbon, la ternpémture à la quelle la masse des matières volatiles est séparée du charbon dans le mélange
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huile et ofwr1Jon, est inférieure à celle usuellement nécessaire pour la distillation du charbon et peut fort bien s'abaisser à 10()o ou û0G C et, dans tous les cas, elle ne dépasse pas #80 g à 400 C ' D'une manière préférée, lthuile est employée en une quanti-
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te approximati ve ment égale ou supérieure à la quantite en poids du charbon fin ou de la matière carbonaeée équivalente, employée pour y 'être mélangée, mais l'invention ne reste pas restreinte à ces quantités.
D'un sôte on peut utiliser moins, sous reserve cependant que cette quantité est suffisante pour empêcher la dis-
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tillation destructive et, d'un autre cote, on peut en utiliser
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autant pour rendre pratique l'arrêt de la dz still.a t3 ata au mo- ment d'obtenir un résidu solide et d'employer le résidu fluide qui reste . d'autres usages, tel que,pax ;venlpl-?, To<,àrre combus- tible liquide ou comme une base pour la faoricetion de pareil combustible.
Il a éte trouve qu'en employant des builes mine-raies uyant approximativement la même échelle de distillation que les matières volatiles du charbon, ou des huiles ayant en substance uns fraction correspondant avec cette portée de distilla bien
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sous les conditions prevalantes, on oDti8nt une meilleure ;)011- al1ltivie de hi ^l2aleur que dans tout autre, procédé décrit jvsqu'à present et le charbon peut, de .^,c fait, donner un pour- centage de rendement matériellement augmente en produits hydro-
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naroures légers, et en m'ëme temps l'huile minera le peut se ::;On- vertir partiellement en produits point d'euullition bas, aven séparation augmentée d'huiler clt1,'/dt'or.srul;
re en '-omparaiaon avec le pounentage obtenable soit du charbon, soit dc l'luile, en les distillant séparément et en ajoutant leurs fractions respectives. Dans le présent procède on retrouve, dans les pro- duits de distillation obtenus, peu de l'un quelconque des pro- duits provenant de la carbonisation du charbon à basse tempéra-
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ture. Quand le mélange est chauffe jusCJl1'i:J 3inTité d'os, on ne trouve pas dans le produit do (li..;jt:ii.!.u.j(,1";. L 1 E. brai, de gou- dron ou d'asphalte, ni de naphtaline ou de l'anthrbnèiie, et peu, sinon pas, de composes oarbonaccs de la 8t,rie double ;1;ttie.
Dans la plupart des cas, on a trouvé de petits pourcentages, même négligeables, en acide de goudron et le produit de distilla
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-tion Obtenu, consistant principalement; en ;J;','cJ.ro:"!EJrUUre'3, peut 'être soumis au crachins par un quelconque des procèdes commer- ::iaux d'usage, ap)li!luvS au pétrole ou hydrocarbures légers.
En prenant le produit de distillation de iL! première opération effectuée sur le mélange initial, et en redistillant celui-ci
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avec du charbon en poudre frais, et en répétant ce cycle, le produit de di stilla ti on obtenu peut être traité de cette ma-
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n1ère jusqu'à obtenir au cracking un pétrole complet 100% ou plus, en utilisant l'huile comme base de calcul.
Quoique l'in- venteux n'a pas l'intention de se limiter à une théorie spécia-
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le quelconque pour expliquer le rendement muté ri ellEment plus grand en produits de distillation quand il utilise des huiles
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minérales à point d'auullition bas, ou des huiles contenant au moins une fraction à point d'aoullition relativement ubs, l'at- tention mérite d'être appelée sur l'ouvrage de picetet sur le charuon, (Annales de chimie et de physique 1918, vo.10, page
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N49) dans lequel et auteur "Gmet l'hypothèse basée sur ses re.. cherches bien connues relatives set la distillation du chdrucr. dans le vide, et selon laquelle le pétrole a ete formé, au moins en partie, par du charbon à la suite d'une distillation
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lente, à 1.J1.J:H3e tt.'c1pé:ruture.
II(GurwitSrJh"'Sr1it-nti fie: rrinniples of petroleum T6f,hnOlogy,DL.C-e e 2à" ) , :Le nouveau procédé est con- forme sur une étendue r1onsid6rublEi 10. la m'ême théorie, du fait que la distillation des particules de cluroon est :Jondl1Íto len- tement, . basse température, et,r1o'!l'ne se produisant dans l'huile à des températures basses, le charbon peut séparer les hydrocar- bures de petrole supplémentaires à ceux présents dans l'huile minérale employée.
L'on sait que le charbon donne ordinairement à la distilla- tion à basse température, environ 25 gallons (115 litres) par tonne d'un produit de distillation liquide dont la moitie envi- ron est du orai. Si cependant l'huile employée est une huile mi- nrale ayant environ la même portee de distillation que le char- bon, conformément au procède de la présente invention, on peut obtenir un supplément de 20 à 30% ou plus en volume du produit de distillation liquide (utilisant l'huile originale comme base de calcul).
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En mettant l'invention en pratique, il peut être possible
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d'avoir retours â des matières natclytiques úDtvl'cllU1snt; pré- sentes dans le '1 ÍJln'bo n (telles que les ril.cs 9 Db!! 1j i:1 eSt les oxydes de fer, etc.) pour assister au r:r8')]"ing de l'huile et des Tonstitvants hydrocarbures du lharbon, mais le volume et les C':Dr:!1téristiquos du produit de distillation et du r8sidll varient nonsidérsbiement avec les natniyseurs diffbrenta et aven le montant dont il est fait usage, et l'inventeur profère un savon de pétrole ou autre pour aider la distillation et mainte- nir les particules on suspension pendent IL destination, ou
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bien 611i10re, selon l'invention, le Mélange peut #tre:
'10Y1stam- ment malaxé ou agite, soit l'aide d'air ou de Gaz, Alterna-
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tivameaxt, l'appareil de distillation peut 'être revêtu de suivre, de cobalt, de nickel, de chrome ou à'étain, ou uieu, l'on peut foirc 1JBDge d'un appareil distille foire cn fcr C81vûni3v, revê- tu d'aluminium;
ou bien encore on peut introduire des métaux dans le forme Pol.lotdt,.Ie, Gels que du nuivre ;ollo:tdD 1. di ree.. temEnt dans le mélange de sharoon et d'huile, J?8L'mi d'autres catalyseurs on peut mentionner le forro-8i1i;')iu111. les oxydes métalliques, le ahi. r<10n de bois imprègne d'un sel de oaryum, du charbon de graphite ou ±'\.11 nharbon de- oois c';tif, du '1orbonüte de baryum, du bore ou des composés de bore, du siline, du mina, de la pierre ponse ou de la porcelaine.
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Il Sera dcr9'; t :;j-l)pr03 deux e:;':Hplc3 da tric'11ent en phase liquide, aonfol"mément l'invention.
Exemple 1. - Le nharoon ùroyé de; façon que 8b / passe à travers le tamis de 00 maille.3 (mesures ,nglolsGo3) et ce< charoon est inti- mement mélange dans un réservoir, l'aide d'un agitateur à grande vitesse, aven une quantité égale en paides d'une huile combustible ayant un poids spécifique d'environ 0,895 et un point de distillation final d'environ 400 C En chauffant dans
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un appareil l::JtllJ.b::Ol!'E.,!J, une tEJapert a, re correspondant au point final de l'huile '1omoustiol(;;, on a outEnu une augmenta- tion allant de 20 à 36% du produit de distillation de pression comparativement au volume original de l'huile employé.
Dans un
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oas on a utilisé environ 2 1/2:'& en poids de; savon il de pétrole crut ou autre avulsion , cependant que dans un autre cas on n'a pas employé du savon, mais le mélange fut garde constamment en
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agitation pendant 1. aistillation.
Le produit de dis-cil.la tion ob- tenu à la pression était d.i:Juarcvs::J1:., ou ne oiltel18it que des pour- centrages 110g1igeaùles de es matières généralement obtenues dans des produits de distillation à basse temliCroturc-,,, et les résidus, dans le cas d'un cha rpon qok6fiant,otàiont du coke et, dans le cas de ohe t'oon non IL ',:oh:fiant, jes résidus étaient une poudre de charuon fine et seche.
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Èxeople 4.- Des quantités égales en poids d'une huile '1omDusti1.Jle d'un poids spécifique dé 0,895 et de charoon en poudre prépare de ma- nière que 85 % passe à travers le tamis de 200 mailles (mesures anglaises), ont été intimement mélangées dans un réservoir com- portant un malaxeur r haute vitesse et ce mélange est amené dans un appareil distillatoire.
L'appareil Gtait d'abord chauffe à environ 290 C Le feu fut ensuite retire et de l'air fut chasse à travers le mélange et réglo de façon telle que la température
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n'excède pas 4UU c.. ae::1 constituant une réaction exothermique, il n'est pas nécessaire de suppléer d'autre. chaleur et l'opéra- tion peut 'être rendue continue par l'homme de métier, en souti- rant le charbon débarrasse des matières volatiles,d'une manière
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intermittente, et en remplaçant la !na sse de '1Drbone retirée en pompant une quantite fraîche du mélange charbon et huile préparé iornme 1 21 -de vaut et en continuant l'insufflation d'air à travers la masse.
Une pression SuffiS[ nte peut être maintenue, si néces- saire, pour prévenir une volatilisa tion trop rapide des frac- tions à uus point dtl)ulld tion, Les huiles qui resteraient: dans
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le nerbotie retire et dÉbarxs3 drs m±.tji:;r03 vole ';5 le 3, peuvent 'être Tentriùgèes et l'huile restante pen e're JVf.;'1l)tJe vf.;rs une ;;or'nUe de [1rbon:isDtioD;:. 1# b#esL t;f:r!)',1:'.",;L,iE:. 'r F i1 ! E,ncnt, il peut a rri v<;r u, l'homme. rit mé 1, 1 e que e r1a ns ic prr-JnieT exemple une partie de l'huile' peut Être séparée pa distillation et le mélange débarrassa d'un eX(1Í..:s d'huile, '1entrif1.1gú et le reli- quat d'huile évalue vers une '10rue de '1sr.ooni8Ll1,jon basse te":1pératl1ret ou bien, la masse lourde dc lorbone peut ?tre ii- rectement transportée dans unc '1ornue selon los Tondit ions pré- sentes.
Les produits de distillation Ol.iten1iS la pression dans 1 appareil distillatoire et doris l'oppsreil ;Jünlj1j¯fuce et celui de la cornue, sont; M'.'lung6s entre eux ou trôjtus '36purC,':10üt et 30wals à l'opération de :-Jr[H1Jd ng.
Dans le premier exemple zi-àevant, en 9 refera e l'emploi dTUn savon de pétrole ou autre 00'l1,J'J stauilidabeur; '1c1v1-;Ji peut 'être raéhmg6, préi>àré 1: l'avsn'1e, au mélange C!hDl'I)(:1n et huile ou bien, il peut tre produit eJ¯:ns le masse mime en souf- flant un gaz oxydant dans le mél[1ngc de ;'1h8roo11 à l'état de fine division et d'huile, en présence d'un alnali ou d'un sel a1'101in ou bien en neutralisant subséquemment le produit par
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d'un sel un alcali ou une solution/alcalin .
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Le ohorbon peut 'être oxyde pr8a1U01e"1ent à des températures ordinaires, en mélangeant le C!hürûon,h l'état de fine division, aven une quantité d'eau justement C3lJ±fi '3DrdG pour permettre une
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libre oxydation et en soufflant ensuite dE l'ozone ou un mélange
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d'ozone aven de l'air ou de l'cxygàne, k travers la masse, Le produit oxydé peut a lors %tre r:181uxé jntil11e:11Gnt soit avec, S0 it dans l'huile, soit aven ou sans catalyseurt et '1ette messe peut alors 'être distillée. Dans chaque Tis on constate une augmenta- tion dans le produit Q6 distillation lifluide,avÚ:1 moins de (1arbOtle nomme résidu.
Il FPpGrt des résultats obtenus aven de l'ozone, qu'en règlent onvensblern6nt et en utilisant des nate-
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lyseurs de manière convenable, on peut obtenir à partir d'huiles,
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des produits qui restent pour ainsi dire entièrement liquides, à l'exception de quantites relativement faibles en carbone nomme sous-produit, et ceci constitue l'opposa des résultats obtenus par les procèdes connus d'hydrogénation.
Dans le traitement décrit ci-devant, il est possible d'u- tiliser non seulement ou non pas uniquement du oharbon broyé ou des schistes de tous genres ou degrés, y compris l'anthracite, la lignite, la tourbe, les brais, les asphaltes, etc., mais or, peut également utiliser d'autres matières carbonaces. telles que la bagasse, des déchets de betteraves suerières, de la paille, de la saiure de vois, des chaumes, eta.
Ces matibres peuvent 'être preslaalement oxydées, tel que décrit .:i-devant, ou peuvent être non oxydées ou bien, l'on peut utiliser les deux types de matières en toutes proportions convenables, Il peut egalement Être fuit usage d'huile animale ou végétale convena- ble en lieu et place des soit en melange aven les huiles minera- les,
Un malaxage constant du mélange subissant la distillation dans l'appareil distillatoire, est avantageux et la pression en dessous s peut être celle de l'atmosphère ou uien ou bien au delà, mais dans ce dernier cas le degré de pression est relativement bas compare avec lespressionshapituellement utilisées dans les procédes d'hydrogénation.
La distillation peut être exécutée avec ou sans aide de vapeur ou d'air ou des deux.
Dans le out d'arrêter la distillation précisément au moment d'atteindre un résidu solide, on peut, par exemple, utiliser l'huile et le charbon dans la proportion d'environ deux à un en poids et distiller lentement environ 50 à 60 % des matières de distillation et utiliser le restant somme combustible liquide.
Considérant maintenant l'invention sous l'aspeit du traite- ment dans la phase vapeur, il a ete trouvé que,quand on fait passer du charoon en poudre fine à l'état d'extrême division, en présente de vapeur, et cela sous pression atmosphérique ou
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à une pression légèrement inférieure ou supérieure - telle.
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par exemple d'environ 75 à ici livres par pouce "arr6 - s. trD-
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vers un long tuyau de section relativement réduite, et que ha ut e
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l'on chauffe à une/tc'ipérsture , il se produit presque, une s onvertion instantanée des partiales dc e 21ae :
Pbm ia dans les pro- duits de distillation à basse température, nependunt que, lors axud nhauffage plus élevé ou poursuivi, los goudrons résultants sont dissociés, et si l'on poursuit le chauffage à un plus haut degré, on forme effectivement du gaz; le tr[Jite'nmt peut '6tre ré- glé de manière à fournir l'un quel'1onque des résultats susdits.
En nonséquenne et renfermement à cet aspect de l'invention, le traitement consiste brùvement h. 98'38('r 1c, ahûrbon finement divisé ou une autre matire ca l."LJo nO:lE; 6, à travers un tuyau long et
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la
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étroit et chauffe, à./pression susdite, cettc matière 8rbonDéa 6tant accompagnée d!hydro'1/;
L'DUre de pétrolL plus lourd que la gazoline, le résultat étant que les hydxoaxuura3 de pétrolc sermt
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distilles ou seront dissocies pour être entraînes avec les autres
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produits, L'hyàro e8r ourc de pétrole peut servir lui-méme nomnie support pour 1.8 matiùre iac'bonanëo s l'état ch. fine division, ou bien, l'on peut employer un médium gazeux sépare ou de Iii vapeur /; on peut utiliser avantageusement dE la vapeur et dans le cas de l'emploi du coke '10,11'ne matière carbonanee et cn se servant d'une température Elevée, par eyempio de lS00 Ft dans le but d'obtenir uniquement ou principalement du gaz à l'enu Tii<1>tré Com[',c produit final, l'emploi de 1a vapeur s'impose nomme une nécessite.
En pratique, il '1onvien,t de trLlvailler 1:1 une dépression dr cn -viron 70 à 100 livres par pouc narre et t une tempe rature du serpentin de décharge d'environ 1100 ,;,'. Dans ces '1ir'1oustsnoes et quand on-utilise de 1s vapeur et dr charbon fin, la vapeur fonctionne nomme support et les produits volDt1lisés du charbon, en sortant du tuyau, seront brûles en lir-3cii-ic dc l'ujr et do la
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vapeur, pour compléter la combustion, de façon que l'appareil
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peut devenir un appareil dE, grande effia1ite brûlant du charbon
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en poudre, L'invention :1cpeèlnt ne reste pas limitée à l'Emploi ' d'une température de d.^,tre du serpentin de l150 ±', ni à l'u- sage d'une dépression.
Comme enoace si-devant, l'opération peut 'être E:;xQ'1utee [.. la pression atmosphérique, mais une dépression de l'ordre men- tionné ci-devant permet d'exécuter l'opération plus rapidement
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et sous un meilleur '1ontr'Ôle. L'invention, cependant, ne comporte pas de traitement dépcession de l'ordre de 75 à 100 atmosphères ou plus, tel qu'il est d'usage dans le travail d'hydrogénation.
pour s'exprimer d'une manière générale, en faisant passer du charbon en poudre à l'état d'extrême division, et des hydro-
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carbures de pétrole plus lourds que la gazoline, , travers un tuyau relativement étroit, chauffe à une haute température et en présence de vapeur, et cela sous la pression atmosphérique ou une pression supérieure à celle de l'atmosphère dans l'ordre
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spécifié, il se produit une conversion presqu'instantane des particules de '1l1.úruou et des hydrocarbures de pétrole, d'abord en produits de distillation du chbrlon à basse température et un 1raoking prvlimirwirb. et ensuite, en continuant le cluuffage à une température plus haute et d'une manière poursuivie, il se produit un 3ra-:!kitig des goudrons et un nranking suusequent des hydro :
aruures en des fl"úntions plus légères et déS oenzol et, finalement, en continuant le chauffage encore plus fortement, il se produit une conversion en gaz, le procédé étant réglable pour produire l'un quelconque des résultats mentionnés.
L'expérience a appris qu'un tuyau de deux pouces produira le résultat commerial le plus uniforme et que la longueur mini-
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mum,pour un résultat commercial, ne sera pas moindre que ôQ0 fieùs , Qe tuyau étant façonné somme serpentin plan constitué de sections
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d'environ go pied3 dc longueur, axée des retours oourbes en U, les sections de serpentin et les coudes en U étant assemblés par cou- dure. La longueur du serpentin complet dépend naturellement de la nature des produits qu'on désire obtenir. Cette longueur peut être
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gouvet^née en vue mesure/!0nsidôrable par la quantité ct la qualité des matériaux que l'on fait traverser le serpentin, ainsi que par 1s vitesse dTé'1ouJ.C'"1c..nt ou de- pDsS9['"e.
Ces fan- teurs sont règles selon qu'on désire uniq11E;",f;nt d(s ï;=droaar5u- res légers dissocies et les produits de I jqi',11]L-'-ion dssse température, ou si l'on déslre- que les goudrons ct les hydro- carbures soient dissocias davantage par une seule c et ope-- ration ou oion emore, si l'on désire purement et uniqueMent obtenir du gaz 1., l'eau aaraur, Pcr ocxs:cuent, 1 invcution
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n'est pas limitée une température subséquente quelconque. Tout genre de foyer dans lequel un nombre de serpentins
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peuvent être aOll\TeD8blernent ohauffes, pourra convenir en 1 es- péTQ,J5e charbon en poudre et Ithydro'8r!J1JC',, do pétrole peuié nt d'Boord Être mëlhngbs ou emulsifies aVE;'1 de l'eau et ensuite pasaes à travers un i,:larEi1 de pro'!'(;;()!1DuffLGEJ,pOUr être ±1 ce- lement injectes dans lc sc cpt ntin '1hStlffb L l18ut 0 t0\pe rotu re.
Le mélange peut #truc assiste : travers le serpentin, par un '1ourant de gaz inerte, fonctionnant nO]'l1l support, ou bien l'hydrocarbure de pétrole, en vaporisant, pfiat servir lui-!111?me de support. De prëférenrie, cependant, le '1MrLJOn p1;lvcrisf:Í et .le '::Dro11re de pétrole sont injectés DV,.,,, de. 11.1 vapeur prélevée d'un générateur, ge, 1 constituont le mode e de travail li plus pratique.
Le Hharoon sera -le prcf prenne ùroyf:., de fooon qu'eu moins 85 passer a travers le ta us de a;CX7 mailles (mesures sanglai- ses), mais il est évident qu'un broyage plus fin est plus effi- 2ient et, comme tel, on signale avantageux d'utiliser le tà;n13 à ù00 a 5Ci'0 mailles ou plus fin; l'invention ne reste d'ailleurs pas confinée à une maille porti'1ulièrc ou grandeur de particules aussi longtemps que cciles-ni passeront .,i1.emEnt 1< travers le
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tuyau.
On peut utiliser des catalyseurs en combinaison aven la ré-
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action et il est particulièrement re20>nmanàà et avisé de revêtir
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@ ou garnir l'intérieur de/L'appareil, de cuivre: ou bien d'obte- nir l'effet catalytique désiré de La manière déjà spécifiée, notamment en employant ou revotant l'appareil de cobalt, de nickel, de chrome, d'étain ou le ferro-silieiu. ou bien, on utilisera un appareil en fer galvanisé ou revêtu d'aluminium à l'interieur; ou bien encore des métaux dans la forme collor- dale, tels que du cuivre colloïdal, peuvent 'être introduits di- rectement dans le mélange de charbon et d'huile.
Parmi d'autres catalyseurs pour assister lu réaction, on peut mentionner les oxydes métalliques, le charbon de- bois imprégné d'un sel de baryum, du carbone graphitiquô ou du charbon de Dois actif, du carbonate de uaryum, du fore ou des composes de bore, du si- lice, du mica, de la pierre ponce ou de la porcelaine.
Un exemple spécifique d'exécution du traitement à la phase vapeur, tel que décrit, serait comme, suit :des parties égales en poids d'huile à gaz ayant un point de distillation final d'environ 700 F et de charbon bitumineux finement broyé, sont passées à travers un tuyau d'anierétiré à froid de deux pouces, ayant 500 pieds de longueur, passage effectue à l'aide de vapeur sèche,à pression de générateur de 150 livres par pouce carre.une dépression d'environ 85 livres par pouce 'Jarre, est maintenue et le serpentin est chauffé uniformement pour donner une tempé- rature interne d' envi ron 1100 F à la .sortie.
Le degré d'alimenta- tion de l'air à gaz et de charbon fin est tel que de 10 à 20 li- vres du mélange entre dans le tuyau par minute, comme indication du genre de variation possible dans les conditions opératoires, il doit être noté qu'admettant l'obtention d'un certain produit liquide volatil en opérant tel qu'il 1 vient d'être décrit, et que si l'on fait augmenter quelque peu la température de sortie, le produit outenu sera plus volatil. alternativement, en abaissant la température dE, sortie et en raccourcissant la longueur du tuyau, le produit cotenu sera moins volatil.
Il est évident pour l'homme de metier qu'après que les produits de traitement des
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zharoons pulvérises et /les %.droairbvre.3 d6 pétrole et vapeur quittent lE sc- rpc.ntzt chauffe, ces produits peuvent 'être nondmits vers une tour séparée et des condenseurs Gy,zrprie:, or bien, si l'on d6sire uniquement obtenir du gaz, le.sl3t produits peuvent ttre conduits directement a travera un ::10lcJCûS61H' et le gaz con- duit de là vers des s,o ;n es.
Il est pareillement évid6tit par lui-mme que si le '1oke et les goudrons et résidus de pétrole sont ramenés du ^.ondcnseur ou tour dans la pn'1",ièro ou seconde opération, tel qu*'expose plus haut, les produits peuvent étre em- ployés é10mme combustible liquide de haute eff:i(]D:'J:itr:J, ou bien, ils peuvent ttre dilués à l'aide d'hydrocarbure léger et employés comme combustible liquide et brûles '10[!l'OO tel, ou uien Encore, ces produits peuvent être retjrés et lé goudron peut '6tre distil- l du 10ke ou partiellement distille, de uani4re laisser un ré- sidu suffisant ou du goudron servant (lE: liant avep le iole dont
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on peut alors faire des briquettes,
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On peut évidemment employer =1: oke pulvérise finement et dc l'huile à gaz,ou autre produit de distillation,et de la vapeur dans l'appareil a fabriquer du gaz 1. steel) carbure.
Dans le fis de fabrication de pareil gaz à Prou C8l\JUra et pour faciliter une complète gazéification, on peut élever 01C':Jtri'lvement la tem- pé roture df1i1s le serpentin ou passer lc,. produits il travers un ou plusieurs ar.^,s 61ectrÜltl e8 (n lfolJscn'1t? d'air. CC'1i permet de faire passer des quantités considérables a travers le serpentin, d'une manière rapide. quand '1a18 est né"J08i:T':in.
L'invention ne reste pa limitée :, un longueur ou forme p8rti'1ul:ière du serpentin, ni des températures ou pressions, ou quantités !lE:' vapeur, de nhcrbon pulvérise, d'hydrocarbure de pétrole, ni en oc qui concerne 1 nature df's Lle- charriage
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employés, attendu que eux-pi dépendent des produits qu'on veut
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de 1-1 de obtenir,/la vitesse d'écoulement,/la quantité de matériaux in-
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de '!le
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troduits, /la nature de ^es gaz, et/la proportion de vapeur, de
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charnon pulvérise, ou de 0{ke, et des hydrocarbures de pétrole, En cas d'emploi d'hydrocarbures de pétrole avec le charbun, soit avec ou sans vapeurou autre support ou transporteur,
un avantage important est cependant outenu en utilisant le charbon
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et les hydr00arUUres en proportions telles, par exemple en quen- tites égales en poicla, ou en les faisant traverser à telle vi- tesae, que lE produit de; distilla'.;ion ne ::ontiendra que peu ou rien des produits de distillation à basse température, tels que les Qrbis, les goudrons, la nuphtelùne, les acides lourds, etc., mais que ce produit de distillation contienne ces pro- duits qui peuvent 'être dissocies on fractions de pétrole ou
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similtires.Dans ces circonstances, il est désirable, dans le out d'obtenir un rendement maximum de produits de distillation appropries au onnking et d6ari'assës de goudrons, \irais, et^..,
d'utiliser des hydrocarbures qui comportent ou contiennent des constituants qui ont en substance la même échelle de températu- res de distillation que celle des matières volatiles des char- bons, sous les conditions qui prévalent.
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lî e v e n a nations. -------------------------------- 1.
-La production de produits de distillation d'hydrocarbures
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liquides par la distillation d'un mélange de charGOneou autres matières carponaeees, à l'état de fine division, et d'huile, caractérisée par le fait que l'huile employée est une huile mi- nerale ayant une échelle de températures de distillation dont le point culminant est d'environ 400 C, et que la distillation est exécutée selon cette échelle et à une pression é.gale, infé- rieure ou légèrement superieure à celle de 1'atmosphère, les
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produits volatils de la matière naruonacee étant évacués avec l'huile.
2. -la production de produits de distillation d'hydrocarbures