BE379353A - - Google Patents

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BE379353A
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    • C22METALLURGY; FERROUS OR NON-FERROUS ALLOYS; TREATMENT OF ALLOYS OR NON-FERROUS METALS
    • C22BPRODUCTION AND REFINING OF METALS; PRETREATMENT OF RAW MATERIALS
    • C22B1/00Preliminary treatment of ores or scrap
    • C22B1/02Roasting processes

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Description


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  "   :Perfectionnements   aux procédés d'extraction des métaux   contenns   dans les minerais et antres matières métallifè- res". 



   La présente invention se rapporte au traitement de mi- nerais et d'autres matières métallifères pour l'extraction des métaux qu'ils contiennent, et plus spécialement à leur extraction par traitement   pyrométallargiqae.   



   La présente invention a pour objet an procédé métallan- gique qui améliore le rendement de l'extraction et qui est adaptable   à   un grand nombre de matières,le procédé s'appli- quant aa traitement économique des minerais et poavant être étenda   aa   traitement de matières  s naturel les,   de manières artificielles oa de matières de pea de valeur qai ont été modifiées par an traitement préalable oa bien encore à des matières métallifères réfractaires. Le procédé est applica- ble également d'une façon générale à la solubilisation rapi- de des métaux que   l'on   désire   extraire,quels   qae soient   lear   état , leurs conditions et lear complexité. 

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   L'invention vise plus particulièrement an procédé de   chlo ra rat ion   du typa qui vient d'être indiqué et applica- ble pour la solubilisation rapide et économique de métaux ¯ que l'on désire extraire,le procédé étant plus particuliè- rement applicable au traitement de mine rais oxydés qui com- prennent, par exemple,des oxydes,des sulfates,des silicates et des carbonates. 



   L'invention est basée sur la découverte de conditions particulièrement favorables pour l'introduction de gaz susceptibles   d'agir   comme réactifs dans des minerais de façon à convertir les métaux qu'ils contiennent et leur faire prendre uns forme qui les amène à être extraits diane façon simple. L'invention se fonde plus   particulière-   ment sur la constatation qu'une   solabilisation   spécialement efficace et de grande portée de métaux peut être effectuée par an agent gazeux lorsque la matière soumise au traite- ment contient an métal susceptible d'enter en réaction et possédant une valence basse et lorsque la matière contient de l'humidité dans des proportions et pendant an temps qui se ront dé fini plus exactement dans ce qui   sait.   



   La demanderesse a constaté en outre qae lorsque la ma- tière contenant le métal susceptible d'entrer en réaction et l'hamidité auxquels il vient   d'être   fait allusion est traitée par an réactif gazeux à la température normale ou à une température voisine de la normale,la température étant élevée ensuite à 100  environ, il se produit une solubilisa- tion particulièrement précieuse et que ce résaltat est amé- lioré lor squ'en élève la température à une valeur comprise entre 200 et 400  en présence de l'oxygène. 



   Conformément à l'invention,on peut achever alors la solubilisation d'un métal réfractaire quelconque qui n'a pas été attaqué, en faisant agir du chlore à l'état   naissant,ou   un antre élément halogène approprié à une température dé- passant 400 . 



  Conformément à du mode préféré d'exécution de la 

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 présente invention, on combine un traitement   confina     confor-   me à ce qui vient d'être dit avec une rentrée dans le  cycle,   à contre-courant, de quantités sensiblement constantes de gaz agissant comme réactifs. 



   Le métal susceptible d'entrer en réaction,   qa'on   dési- gnera dans ce qui sait par l'expression "métal-réactif", est an métal susceptible de se présente sous forme de composés dans lesquels un nombre de valences élevé et an nombre de valences moins   éevé   sont satisfaites,par exemple le cuivre, le fer et le manganèse qui donnent des composés cuivriques et caivreax,ferriques et ferreax ou manganiques oa manga- neux. Pour la plupart des applications, le fer est le mé- tal-réactif préféré et, en raison da fait qae, conformé-   nent à   l'invention on   atilise   le métal-réactif avec sa va- lence inférieure, on se rapportera dans ce qui sait à ti- tre d'exemple,sans que ceci implique une limitation de l'invention, au fer à l'état ferreax.

   L'oxyde de fer magné- tique (oxyde ferroso-ferrique), est, dans ce qai suit, con- sidéré également comme, de l'oxyde ferreux parce qu'il agit   d'a ne   façon similaire. 



   Les avantage   s de   la présente invention décoalent en partie de la découverte de l'action favorable qai résulte de l'utilisation d'un métal-réactif à l'état où il manifes- te le nombre le moins élevé de valences,état qai,dans ce qai sait, sera désigné par l'expression " état de minimum devalences". La demanderesse a constaté que les oxydes de métaux réactifs à l'état minimum de valences se combinent plus facilement avec des gaz susceptibles de réagir qae des oxydes de ces métaux à l'état de maximum de valences. 



    C'est   ainsi qu'en présence de l'eau,   l'oxyde   ferriqae et le chlore ne se combinent pas d'une façon appréciable pour former des chlorares de fer. D'antre part, l'oxyde ferreux (ou l'oxyde magnétique de fer) en présence de   l'eau   se com- bine facilement avec le chlore pour former da chlorure 

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 ferreax capable de réagir. D'antre part, l'oxyde ferriqae est loin de se combiner aassi facilement avec l'acide chlor- hydrique, avec l'acide sulfurique ou avec l'acide   salfareax   en présence d'humidité qae l'oxyde ferreux. 



   Conformément à l'invention, on réalise d'antres avan- ta'ges de   1'utilisation,conne   réactifs, des oxydes de métaux à l'état de minimum de valences par saite du comportement des composés desdits métaux. On peut citer par exemple ce fait qae le métal-réactif   l'état   de maximum de valences donne des composés qai se dissocient plas facilement et à une température plus basse que les composés des métaux à l'état de minimum de valences et que l'élimination de ces composés des métaux à   l'état   de maximum de valences, à la suite de cette dissociation,abaisse par conséquent l'effi-   cacité   des composés desdits métaux à l'état de minimum de valences comme réactifs pour l'ettaque des métaux   que   l'on désire   extraire..Par   exemple,

   on peut citer le fait que le chlorure ferriqae se décompose facilement en oxyde ferrique et en acide chlorhydrique à la température de 1000 environ. 



  Mais le chloraure ferreux se décompose lentement et progres- sivement à des températures comprises entre 250  et 5000 environ en présence de   l'oxygène.   



   Pour ces motifs, l'oxyde ferrique et le chlorure fer-   rique   sont des corps indifférents poar la solubilisation des métaux à extraire. Par contre, la facilité qae manifeste l'oxyde ferreux pour fixer le chlore et la lentear de la décomposition da chlorure ferreux rendent ce corps particu- lièrement efficace comme   composé-réactif,spéciale ment   à des températures comprises entre 250 et 500 . Ceqi s'applique également aax sulfates ferreux et ferriqae. 



   Le procédé   %ni   faitl'objet de la présente invention est caractérisé par le fait qu'an excès d'oxyde da métal- réactif à l'état de minimum de valences est présent   jasqa'à.   ce que la période de formation des composés-réactifs du 

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 métal à l'état de minimum de valences soit achevée. Après cette période,ces composés sont décomposés par la chaleur en oxydes correspondant aux métauX à l'état de maximam de valait- ces et en gaz réactifs qui attaqaent le métal à, extraire,en le faisant passer,par   exemple,par   fine chloruration. 



   De nombreux minerais contiennent da fer en quantité saffisante pour la mise en oeavre de la présente invent ion, ce fer pouvant être amené à l'état ferreux, Toatefois,on peut réaliser les avantages de la présente invention d'une façon complète en ajoutant la matière à tra iter da fer à l'état ferreux pour constituer une partie oa la totalité da métal-réactif. Ainsi qu'on le verra plas loin,ceci peat être réalisé par l'addition au minerai soit d'oxyde ferreux, soit   d'onde   magnétique de   fer,soit   encore de chlorure fer- re ax ou d' une antre façon. 



   Les réactifs gazeux envisagés sont   ceax   qai sont capa- bles de réagir sur le métal-réactif pour constituer des com- posés qai peavent se décomposer par la chaleur pour foarnir des gaz réactifs quiréagissent avec facilité sar le métal à extraire, de façon   à   former avec eux des composés   solubles   
Ces gazsont, par exemple, l'anhydride solfareux, le chlore et l'acide chlorhydrique gazeux. Poar certains des mine- rais,il saffit d'employer le chlore seul aax phases préli- minaires da traitement, c'est-à-dire lorsqa'on traite le mi- nerai humidifié ainsi qa'on l'a dit. Dans certains cas,par exemple lorsqu'il s'agit de métaux précieux à l'état oxydé., on obtient soavent des résultats satisfaisants en traitant le minerai humide par l'anhydride sulfureux et par le chlo- re.

   Dans ces cas, la quantité de métal-réactif peat être réduite auminimum. 



   D'antres caractéristiques de la présente invention et de sa mise en oeavre dans son application à des types parti- culiers de minerais ou dans ses combinaisons avec d'antres procédés   apparaîtront   au cours de la description suivante 

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 de certains exemples typiques de l'application de l'inven- tion. 



   Jusqu'à présent, on a considéré que la chloruration des minerais oxydés était extrêmement difficile et   qu'elle   était,   économiquement ,   inapplicable. Le procédé qai fait l'objet de la présente invention s'adapte tout particuliè- rement au traitement économique de ces minerais oxydés,et, pour ce motif,on a choisi cette application à titre d'exem- ple. En outre, comme certains minerais sulfurés sont parti- culièrement réfractaires à toat traitement, il convient de noter qae cetexemple s'étend aa cas où les oxydes en ques- tion renferment une certaine proportion de ces sulfures réfractaires. Une matière de ce genre s'obtient par exemple   lorsqu'on   grille presque tous les minerais de nickel SI.11- faréset, dans ces conditions, il y a normalement une certai- ne quantité de fer.

   Pour faciliter l'explication,on peat considérer que le fer est présent en partie à l'état de sul- fure et en partie à l'état d'oxyde,   ane   certaine partie da fer poavant, oa non, être présente à l'état de sulfate. com- me le savent les hommes de métier, ces circonstances se pré- sentent normalement pour tons les minerais sulfurés qai ne sont pas grillés tout à fait à fond. 



   Conformément à la présente invent ion, on amène dans un foar   approprié   une charge de minerai contenant du fer à l'état ferreux et on grille ledit minerai en le soumettant à une températare progressivement croissante en présence de l'oxygène et d'un gaz-réactif. Ainsi qu'on l'a indiqué plus haut, le minerai contient, au voisinage de l'entrés da foar, de préférence une petite quantité d'humidité qui permet une attaqae particulièrement efficace. Le minerai contenant cette humidité peat être désigné pour plus de commodité par l'expression " quasi-humide". 



   Cette expression désigne un état où le minerai ne con- tient pas de liquide libre dans ses interstices et où il 

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 n'existe pas de pellicale appréciable de liquide sar les particules individaelles da minerai. Ce minerai,dans ces conditions, on an toucher à peine humide et une pression considérable doit être exercée par la main poar le rendre compact, la matière se désagrégeant   ensaite   de nouveau avec facilité. Le minerai occupe dans ces conditions an volume plus considérable qae lorsqu'il était encore sec   oa   qae lorsqu.'il contient une qaantité de liqaide plas grande que celle à   la qaelle   il vient   d'être   fait allusion. La structu- re pea compacte et très accessible de ce minerai favorise les réactions subséquentes sur les métaux à extraire.

   Si le minerai contenait an excès de liquide, il se rait nécessaire de le soumettre à   l'action   de la chaleur pour atteindre l'état quasi -humide . 



   L'appareil de grillage utilisé est de préférence un type de four à tambour tournant, bien qu'on puisse atiliser an four   à   foyers multiple s. La considération essentielle poar le choix du four est la possibilité d'agiter   d'une   façon uniforme la charge et de pouvoir réaliser des zones de températures appropriées. 



   Dans le mode de mise en oeavre préféré de la présente invention, on fait circuler les gaz dans le foar à contre- courant par rauport au déplacement de la   change   de minerai et le minerai entrant passe d'abord dans une zone voisine de l'entrée, zone qai est   maintenae   à une température telle que l'humidité provenant de la vapeur contenue dans les gaz du four se condense sur ledit minerai.

   Le minerai introduit en premier lieu dans le fourlorsqu'on commence une opéra- tion de grillage conformément à ce mode de mise en oeuvre doit contenir de   l'humidité   et doit de préférence se troaver à l'état   quasi-hamide,   Dès que les conditions de travail se sont établies, il y a généralement saffisamment   d'humidité   dans le four pour que   l'invention   paisse se réaliser et le minerai que l'on charge ensuite ne doit pas être hamide; 

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 il peut être amené à l'état sec ou sensiblement à l'état sec. Ce minerai sec est   amène   ensuite à l'état quasi.-humide dans la zone voisine de l'entrée grâce à la condensation de la vapeur chassée da   minerai   à une phase ultérieure. 



  Toutefois, on peut introduire une petite quantité   d'humidi-   té en   mène   temps que le rainerai pour remplacer l'humidité perdue au cours de l'opération et également pour empêcher la production de poussières à partir du minerai lorsque celui-ci est finement divisé. Il suffit généralement de 1 à 2 % d'humidité dans le   minerai.   Par le fait qu'il est quasi-humide, le minerai se trouve dans des conditions fa- vorables pour recevoir et fixer le réactif gazeux que (;on- tiennent les gaz qui circulent à contre-courant par rapport au minerai. C'est ainsi que le uomposé du métal-réactif tel que   l'oxyde   ferreux sera attaqué parle chlore et par l'acide chlorhydrique dégagés dans les zones subséquentes plus chaudes avec formation de chlorure ferreux. 



   A partir de la zone d'entrée da four, le minerai quasi- humide modifié parl'action da gaz-réactif passe dans une zone où la température augmente   graduellement.Dans   cette zone, l'humidité est chassée sous forms de vapeur à partir du minerai et est ramenée parle gazcirculant à   contre-courant   dans le minerai entrant. La température plus élevée provoque en outre la décomposition du chlorure fer- reux, cette décomposition pouvant commencer à une tempéra- tare aussi basse que 80  lorsque le combustible contient la quantité d'humidité voulue et lorsqu'il se trouve en pro- sence de l'oxygène. La décomposition progresse graduelle- ment jusqu'à une température dépassant 400 .

   La pratique a démontré que, jusqu'à 250  environ, il existe encore dans le minerai une quantité suffisante d'humidité pour for- mer une certaine quantité d'acide chlorhydrique . En général la température de cette zone se trouve comprise entre les limite approximatives indiqaées. 

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   Le chlore et l'acide chlorhydrique ainsi libérés atts- qaent le métal à extraire et le transforment en chlorures. 



   Le   chlorare   ferrique et d'autres composés similaires des métaux à, l'état de maximum de valences sont beaucoup moins efficaces pour réaliser le but poursuivi. Par contre, et la présente invention se fonde en partie sur ce fait,on atteint une efficacité beaucoup plus grande lorsqu'on atilise le composé da métal-réactif à l'état de minimum de valences. 



   Ceci est dû en partie à une volatilité moindre et à la pos- sibilité de prolonger la décomposition grâce à quoi la vi- tesse do dégagement du chlore est   tele   que la plas grande partie dudit chlore est susceptible d'attaquer le métal à extraire. 



   En fait, la chloration ainsi réalisée est si profon- de qae lorsque le minerai quitte cette zone, la partie prin- cipale desmétaux à extraire a été chlorarée dans le cas de la plupart des maticres premières. Pour achever la chlo- raration, s'il est nécessaire, on fait passer ensuite le minerai dans une zone où la température est portée à an maximum, par exemple à 450 ou 500  oa même à   550 .

   A   cette température, les sels halogènes, te s que le sel marin,se décomposent grâce à quoi les composés même les plas réfrac- taires achèvent d'être attaqaés par l'action combinée de l'élément halogène à l'état naissant et de la température élevés.   cette   décomposition des sels   halogènes   fournit éga- lement du chlore destiné à remplacer celai qai a été absor- bé par la formation des chlorures da métal à extraire et on forme ainsi une quantité suffisante de chlore poar travail- ler d'une façon continue. 



   Le sel   halogène   atilisé dans la dite zone peut être mélangé au minerai amené dans le foar ou on peat l'ajouter en ce point. Sa décomposition peut être effectaée aa moyen d'oxydes gazeax du soufre que l'on fait passer dans le four conformément auprincipe da contre-courant, Toutefois, 

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 on peat utiliser à cet effet des sulfates existant dans le minerai tels que caux qai sont produitspar le grillade préliminaire de minerais sulfurés.

   Les matières sont dési- gnées dans ce qui sait par l'expression " constituants sul- fatés "; leur action sur les sels balogénés, action qui a pour résultat de libérer l'élément halogène, est la même, qae le soafre soit à l'état   gazeux ,   comme parexemple à l'état d'anhydride sulfureux, ou à l'état solide,par exemple à   l'état   de sulfate. Lorsqu'on utilise des gaz provenant de foars à soufre ou résultant d'opérations de   grillage,on   introduit le gaz de préférence à une teneur d'environ 1 à 3 poar cent d'anhydride sulfureux, si l'on désire transformer le métal à extraire à l'état de chlorure. 



   Il convient généralement d'abaisser la température du produit avant de le décharger dans l'atmosphère pour conser- ver le métal à extraire à l'état de chlorure . ceci peut être réalisé en ménageant   ane   zone non chauffée ou zone de refroidissement dans le voisinage de la décharge da minerai et en fa isant passerles s gacontenant l'oxygène sur le minerai contenu dans cette zone. Dans la plupart des cas, on peat déchargerle minerai  à   l'air libre à une températu- re inférieure à 300 environ. 



   On voit que le minerai passe successivement dans des zones ou règnent des températures croissantes jusqu'à attein- dre an maximum dans .uns zone où la décomposition d'un coin- posé da métal-réactif a poar résultat une   chloruration   in- tense da métal à extraire. D'autre part, on fait circuler en cycle fermé d'une façon continue le gaz réactif et   l'ha-   middté dans le four. 



   Dans la forme préférée de chloruration à contre-courant des minorais oxydés,les gaz s'écoulent à partir des régions à températures élevée vers la zone ou l'humidité se   conden-   se. Cette circulation combinée avec l'élévation de la tem-   pératare   réalise un cycle   contina   de l'eau et de l'élément 

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 halogène libéré dans les zones chauffées où se produit la   réact ion .    



   En présence de l'humidité, il se forme   ane   certaine quantité d'acide chlorh drique, mais il est bien entendu que dans la présente description cet acide chlorhydrique est compris dans le terme " chlore   Il   dont il est question. Le chlore absorbé par la formation des chlorures des métaux à extraire est remplacé de la faqon la plus simple par la décomposition da chlorare de sodiam qae l'on ajoate à la charge. La   pré senée   da ferà l'état   ferreax,   généralement sous forme d'oxyde ferreux on d'oxyde magnétique de fer, assure l'absorption du chlore principalement dans la zone froide voisine de l'entrée. En présence de l'oxygène, le chlorure   ferreax   entre également dans les réactions qai conduisent à la formation des chlorures sasvisés. 



   Le réglage da travail est simple, car on ajoute le chlorure de sodiam à la charge de préférence en quantités qai sont approximativement équivalentes au point de vue chimique aux   métaux   à extraire que l'on veut transformer en chlorares et on constitue ainsi une atmosphère sensible- ment constante de chlore. La présence dans la charge   d'une   quantité d'oxyde ferreux au moins correspondante maintient an excès d'oxyde   ferreux,   excès qui est désirable. Le main- tien de proportions plas considérables de   chlorure   de so- diam et d'oxyda ferreux est surtout une question d'écono- mie, mais ces proportions plas grandes ne sortant pas de la portée de l'invention. 



   Il se prodait une certaine consommation d'oxygène dans le foar et sa concentration dans ledit four est réglée de préférence de façon qu'il reste dans le minerai déchargé une faible quantité de fer à l'état soluble dans l'eau. Ceci foarnit une indication de la présence de la quantité conve- nable d'oxygène dans la zone où se décompose le chlorure ferreux et la présence da fer sous cette forme tend à   rédai-   

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 re l'oxydation des chlorares des métaax à extraire. L'air ainsi foarni refroidit le produit qui sort du four et ramè- ne de la chaleur dans le système ; il favorise en outre les diverses réactions qui ont lieu dans le foar et il agit pour diminuer la volatilisation des chlorures.

   L'homme de métier comprendra les modifications du réglage que l'on peut réali- serainsi et les effets de la circulation desgaz à contre- courant au contact du minerai. 



   Les conditions chimiques et mécaniques peuvent subir des modifications considérables. Alors   quton   applique de préférence la   chloraration   à des minerais oxydés,on peut l'appliquer également des minerais contenant une certaine proportion de sulfures et même à des charges constituées entièrement par des sulfures.

   Toatefois, il est préférable de soumettre les minerais sulfurés à un traitement oxydant préalable avant la   chloraration.   C'est ainsi que contraire- ment au mode d'exécution préféré qui vient d'être décrit on peut amenerla charge additionnée d'oxyde   fe rre ux   à l'état quasi-humide, l'introduire dans une atmosphère sta- tionnaire ( ou se déplaçant dans un même sens) de chlore (:on- tenant une quantité limitée d'oxygène et la chauffer dans la gamme de températures mentionnée plus haut. D'autre part, certains minerais n'exigent pas la phase de haute tempéra- ture où se produit la décomposition du chlorure de sodium. 



  En outre, l'absorption des gaz contenant le chlore et de   l'humidité   par le minerai peut être effectuée dans un appa- reil séparé, le minerai ainsi traité étant introdait   ensui-   te dans le four de grillage et de   chloruration,tandis   que les gaz qui en résultent sont absorbés de nouveau dans le- dit appareil séparé. 



   Dans la mise en oeuvre de la présente invention,les particules de minerai peuvent, même lorsqu'il s'agit d'un minerai déterminé, avoir des dimensions variant entre des limites assez larges,   Pour   certains   minerais,par   exemple 

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 pour certains minerais contenant à la fois du   caivre   et de l'o r, il suffit de broyer la matière de façon qu'elle passe à travers an tamis de 250 mailles par centimètre carre et même àtravers un tamis comportant eneviron 16 mailles par centimètre carré,les fines pouvant accompagner la masse prin- cipale de minerai.

   Dans d'antres cas, il y a grand avantage à broyer très fin et dans ce cas on broie le minerai de façon qu'il passe à travers an tamis de 3000 maillespar centimètre carré, le tamis poavant contenir même 6200 mailles par centimètre carré oa davantage. ce broyage n'a pas seale- ment poar enfet de rendre 1- matière   réfrputaire   oa la ma- tière contenant an   métal   précieux plas facilement   accessi-   ble, mais aussi de permettre an réglage plus efficace da t ra i teme nt . 



   Il est   avantageux   également de faire agir les gaz en contact avec le minerai en les mettant sous pression. ceci peat se réaliser facilement. On peut , par exemple, dans le cas d'an four  à   tambour   rotatif     re stre indre   on fermer entièrement les ouvertures et permettre l'établissement d'a- ne pression par les gaz libérés au cours de la réaction oa, de préférence,en injectant également de l'air sous pres- sion.

   A une pression   comprise   entre 0,07 et 3,50 kg par centimètre carré au-dessus de la pression atmosphérique, ôn rencontre les conditions gagées préférables par la deman-   deresse, Des   modifications   périodiques   ou intermittentes dans le sens de l'augmentation ou de la diminution de la pression sont efficaces.   L'application   de la pression favo- rise la   fixation   da chlore par le minerai quasi-humide con- tenant du fer à l'état ferreux et se trouvant dans la zone froide d'entrée; cette application prolonge la durée de la décomposition des réactifs halogénés.

   En oatre, la pression contribue à   l'attaque   des composés réfracta ires parr le chlo- re dans la zone de température élevée ou réagissent le chlo- rare de sodium et les constituants sulfatés. L'application 

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 de la pression au cours de la chloraration est particaliè- rement avantageuse dans le cas où le   traite)nient   préliminai- re a donné un produit grillé de mauvaise qualité ou conte- nant des particales frittées. 



   Le minerai sort du four alors qu'il contient les métaux à extraire, principalement sous forme de chlorures et lorsqu'il contient sensiblement tout le fer sous forme   d'oxyde.   Il est possible d'atteindre des degrés de conver- sion très élevés. On cherche à dessein à obtenir le fer à l'état d'oxyde, car cette circonstance rend le minerai par- ticulièrement apte à sabir une simple lixiviation en rai- son du fait que l'oxyde de fer est insoluble dans l'eau et dans des acides dilaés. En présence de quantités excessi- ves d'oxygène en contact avec le minerai au moment où il quitte la zone de chaleur maximum est indésirable parce qu'elle tend à provoquer la décomposition des chlorures des métaux à extraire.

   En poursuivant l'étude des applica- tions de l'invention,la demanderesse a constaté   qu'au   fai- ble pourcentage de fer soluble dans l'eau,tel que,par exem- ple 0,5 er 0,75 poar cent, offre une protection contre cet- te décomposition indésirable deschlorures. On constate facilement quelle est la quantité d'oxygène ou l'état sous lequel se trouve l'oxygène que l'on doit admettre, en in-   trddaisant   celui-ci juqu'à ce qu'un échantillon da produit montre que le fer soluble dans le minerai à décharger se trouve en proportion suffisante pour que la teneur en fer soluble dans l'eau soit inférieure à un pour cent.

   La cha- leur de réaction peut gtre augmentée par un apport de cha- leur extérieure et on agit ainsi de préférence. ceci peut être effectué par l'introduction de gaz provenant   d'une   combustion séparée de matières carbonées. Dans certains cas, il est préférable de chauffer indirectement; on peut,par' exemple , donner au four une double enveloppe et faire pas- ser par la double enveloppe de la vapeur ou du gaz du four 

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 à griller oa d'un autre four. Le gazde chauffage est appli- que de préférence à, la zone où la charge a sa température maximum, tandis que le refroidissement s'effectue plas près de l'orifice de décharge da minerai. 



   Il entre dans   l'esprit  de la présente invention de supprimer l'introdaction du sel marin oa d'un sel halogéné équivalent soit entièrement, soit en partie et d'utiliser du chlorure ferreux. On peut aussi humecter avec an liquide le minerai frais contenait du fer à l'état ferreux et en ce point des quantités aprcopaiées de chlore peuvent être présentes à côté do liquide poar mettre en oeavre le procé- dé. 



   Au lien de l'appliques en principe à l'extraction de métaux sous une forme très solable , on peat appliquerl'in- vention à l'obtention diane " gangue " dans an but spécial quelconque. C'est ainsi que l'on peat   chlorarer   des mine- rais de fer du qualité inférieure pour solubiliser les im- paretés; on obtient après lixiviation un minerai de fer pulvérulent à l'état purifié prêt à sabir le traitement or-   dinaire   des minerais de fer. Dans ce cas, ce qui importe est le relèvement du minerai de fer de basse qualité.

   Dans certains cas, les éléments à extraire peuvent être recueil- lis sous la forme volatile, C'est ainsi que l'on peut vola- tiliser l'argent à l'extrémité où se décharge le minerai ou qae l'on peat modifier le traitement poar récolter de l'arsenic dans le gaz  z qui   quitte le four da côté de   l'en-   trée da minerai. Une volatilisation à l'extrémité de   déchar-   ge da mènerai est accentuée   lorsqu'on   diminue l'intensité da courant d'air où lorsqu'on se trouve en présence de cons- tituants chlorurés oa salfatés, en augmentant la tempéra- tare finale. Toutefois, on préfère en général réduire   aa   minimum la volatilisation. 



   Lorsque la teneur en métal à extraire est particalière- ment élevée,   cornue   cela se présente pour certains concen- 

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 tré's, il est parfois   recommandable   de diluer la charge aveu des matières à teneur plus faible. Toutefois, des matières contenant   jusqu'à.   10% de métaux à extraire n'exigent géné- ralement pas de dilution. Le bat principal de cette dilu- tion et la mesure dans laquelle elle doit être effectuée dépendent de la considération qu'il faut empêcher l'accu- malation de quantités excessives de chlorares formés au cours des opérations. 



   La dorée de l'opération, varie suivant la matière trai- tée. Un grillage effectué pendant quatre heures avec; an déplacement uniforme du minerai dans le four est considéré comme ayant une durée convenable. Ceci est une question qui est laissée au jugement de l'opérateur. 



   Le traitement d'une charge avant le grillage de chlo- raration varie selon les circonstances et peut être précédé oa non de l'extraction de certains métaux. Il arrive,par exemple, qu'un minerai oxydé n'exige qu'an   broyage   pour qu'il soit propre à la chlorutation exécutée conformément à la présente invention. Des matières contenait des   substan-   ces solubles telles que le sulfate de cuivre sont de préfé- rence lixiviées avant le grillage de chloruration. En outre, comme le fer est particulièrement efficace comme métal réac- tif et que le., fer est généralement présent dans le minerai on peat faire passer le fer à. l'état ferreax in situ en   soumettant   le minerai à an traitement rédacteur préalable. 



  Au cours de la mise au point de la présente invention,ceci a été réalisé en traitant simplement le minerai ,par exem- ple da minerai contenant da silicate de   nickel,   pendant   dix à   freinte minutes à environ 500  par du gaz de gazogène ou du gaz naturel ou par de l'anhydride   sulfureux   à faible teneur en oxygène.

   On peut aussi traiter une partie de la charge de façon à obtenir de l'oxyde   ferreux   et ajouter cette partie à volonté à, des charges subséquentes, soit pour leur fournir du fer à l'état ferreux,soit poar diluer lesdites 

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 charges au moyen d'une substance contenant le fer   l'état     ferreux.   On peat atteindre le même résultat en chauffant du minerai mélangé avec des matières carbonées telles que le charbon. Le bat de cette rédaction n'est pas d'obtenir le métal à l'état d'élément, bien que si des particules métalliques se forment, ellesdeviennent activesdans le traitement sous forme de métaux à l'état minimam de valen-   ces .    



   On fa it , de préférence, sabir an traitement oxydant préliminaire aux minerais sulfurés, Ces traitements sont bien connus dans l'industrie, mais le grillage est conduit de préférence de façon à laisser en fin de compte dans le minerai une teneur appropriée en fer   1 état   ferreux.

   On y arrive en rédaisant considérablement l'admission de l'air au cours des dernières phases du   gr:llage,   A côté du fer à l'état d'oxyde ferreux, le produit contient généralement de l'oxyde ferrique et da   salfte   ferrique et assezsouvent de petites quantités de sulfures. ce grillage peut être conduit d'une façon appropriée dans un foar à tambour rota- tif oa dans un four à foyers maltiples. la température étant élevée   aniformément   et graduellement à 500  environ,de pré- férence avec rédaction da passage de l'air à travers le mi- nerai chaad, ce qui sert à la fois à maintenir basse la tem-   pérature   et à assurer la présence da métal-réactif à l'état minimum de valences. 



   Dans de nombreux cas, on peut régler le grillage préli- minaire de façon à obtenir les sulfates de certains des mé- taux à extraire , ce gril. age préliminaire est particuiè- rement effectif avec des minerais réfractaires si,avant son achèvement, le minerai est à l'état quasi-humide et s'il est ensuite soumis à nouveau à un grillage, Les sulfates formés peuvent être extraits   parlixiviation   et le résidu      peut être renvoyé au grillage de chloruration. 



   On obtient souvent des résultats particulierement fa- 

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 vorables en mettant le minerai quasi-humide en contact avec de l'anhydride sulfureux et, dans de nombreux cas,en prévoyan- également l'atilisation d'un gaz halogène tel due le chlore. 



   Ce dernier traitemant est particulièrement efficace pour débarrasser certains métaux précieux d'une pellicule d'oxy- de qui les entoure,mais il convient également pour libérer desmétaux antres  que   lesmétaux précieux. 



   Lorsque les minerais sulfurés se troavent à l'état quasi-humide, il convient pour ce traitement préalable de lesbroyer de façon qu'ils passent à travers an tamis de 6200 mailles par centimètre carré, spécialement lorsqu'il s'agit de minerais d'une densitéélevée tels que lesmine- rais de zinc ou de manganèse ou dans le casde minerais très réfractaires tels que ceux qai contiennent du sulfure de titane ou du sulfure de nickel.

   Le minerai est grillé d'a- bord à la façon usuelle poar le débarrasser du soufre et cet- te matière grillée est traitée ensuite au cours d'un gril- lage subséquent par des gaz d'un four à griller oa des gaz contenant de l'anhydride sulfureux. ce gtillage subséquent peat être effectué dans un courant de gaz à contre-courant combiné de préférence avec la mise du minerai à l'état qua- si-hamide de la façon qui a été décrite à propos du grilla- ge de   chloruration.   Dans ce cas également, il convient d'ap- pliquer une pression.

   On obtient par exemple une   salfata-   tion convenable dans une atmosphère d'anhydride carbonique, à   une   température comprise entre 100 et 475  aa bout d'an très petit nombre de minutes dans le cas de minerais   conte-   nant de l'oxyde de fer lorsqu'on applique   d'une   façon inter mittente une pression d'air comprise entre les limites de 0,07 et 3,5 kg. par centimètre carré au-dessus de la pres- sion atmosphérique, la période pendant laquelle le minerai est soumis à la pression s'étendant au total à an dixième ou à an vingtième environ du temps total . 



   Le grillage de   salfatatjon   de ces minerais est parti- 

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 calièrement efficace lorsqu'on fait varier la nature de l'at- mosphère en contact avec le minerai que l'on sulfate toat en maintenant la température à an   niveaa   infériear à celle où le sulfate de décompose. 



   Un traitement particulièrement conve nable consiste dans le grillade du minerai tout en le soumettant alternati- vement à l'action diane atmosphère d'anhydride sulfureux et d'oxygène et ensuite à celle d'une atmosphère contenant de l'oxygène , mais sensiblement exempte des combinaisons oxygénées da soufre,ce traitement alternatif étant répété aussi souvent qu'il est nécessaire. 



   Un traitement efficace préalable à la chloruration et présentant une grande importance lorsqu'il s'agit de mine- rais sulfurés consiste dans le grillage du minerai, à fond ou non, pour l'élimination des sulfures,le minerai étant mis ensaite à l'état quasi-humide en y ajoutant de   l'eao.   et de l'anhydride sulfureux et soumis ensuite à an grillage de sulfatation comme il a été dit plus haut. L'application d'une pression aa cours de ce traitement sous la forme qui vient d'être décrite favorise grandament la pénétration de l'anhydride sulfureux dans le mineraiet il permetd'ap- pliquer des températures plus basses tout en permettant an réglage plus facile de la teneur en fer à l'état ferreux, ce qui rend   spécialement   propre à la chlorarationle mine- rai, comme on l'a dit précédemment. 



   Tont comme pour la chlo.uration , on préfère dans la pratique de la sulfation se trouver en présence,dès le commencement du grillage, d'un métal-réactif,   à   l'état de minimum de valences, et ici également le fer peat être pré- sent normalement, ou peut avoir été ajouté. Le traitement préféré pour cette phase préliminaire est anologue à celui qui   a@@   été décrit plus haut à propos du grillage de chloru- ration. 



   La température dn minerai est élevée progressivement à 450 oa 550  environ et on applique la chaleur ainsi qu'on 

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 l'a dit à propos de la   chloruration.   Le réglage de l'oxygè- ne qui vient en contact aveu le minerai et le réglage de la pression (dans le cas où on l'applique) peuvent s'effec- tuer conformément à la façon de procéder qui a été décrite plus haut, de préférence par restriction de l'oxygène dans le but d'obtenir une quantité suffisante de fer   à   l'état ferreux ou d'an autre métal-réactif à l'état de minimum de valences pour effectuer la chloration subséquente.

   Dans le cas de certains   minerais,,qui   doivent subir une lixivia-      tion intermédiaire, il peut être préférable d'oxyder complè- tement le fer à la fin de la phase de sulfatation, le fer à l'état ferreux nécessaire pour la chloruration subséquente étant introduit   d'une   façon appropriée, comme on l'a dit plus haut. 



   Il est souvent utile de recourir à un grillage de sul- fatation dans le cas où des minerais sulfureux ont été gril- lés trop fortement ou d'une façon défectueuse et dans le but de   permettre   d'extraire par lixiviation certains des métaux qu'on désire obtenir, avant la chloraration, d'ex- traire par exemple du sulfate de cuivre et du sulfate de zinc . 



   Pour rendre plus claire la mise en oeuvre de la pré- sente invention dans différentes conditions de travail, on se rapportera dans ce qui suit à des exemples tirés de la pratique. 



   EXEMPLE I. 



   On broie, de façon   qa' il   passe à travers un tamis de 6200 mailles par centimètre carré, un minerai sulfuré con- tenant environ 20 pour cent de cuivre, 12 pour cent d'anti- moine et 1500 grammes d'argent par tonne en même temps que du fer et d'autres impuretés habituelles; on grille le mi- nerai pendant trois heures et demie à une température inférieure à 475 . OR le met à l'état quasi-humide en y ajoutant de l'eau de façon à hydrater les sels formés au 

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   cours   du grillage, le grillage étant achevé ensuite à une température maintence au même niveaa.

   On broie ensaite de nouveau le minerai grillé afin qu'il passe à travers an tamis de 6200 mailles par centimètre carré, après qaoi on   1  introduit   dans une solution froide d'acide salfarique à 4 % et on l'agite avec de l'air pendant six heures, cette agitation étant suivie d'un lavage fond pour enlever la majeure partie du cuivre. Le résidu contient alors 1   1/2   pour cent de cuivre, toat l'argent et tout l'antimoine et environ 2 pour cent de soufre à l'état de sulfure ainsi que de l'oxyde ferreux. 



   Le minerai est séché alors jusqu'à ce qae sa teneur en eau suffise exactement à la mettre dans l'état quasi- humide; on le mélange ensuite avec 3 pour cent en poids de chlorure de sodium et on le traite par le chlore,   ce   traitement étant suivi   d'un   chauffage   gradue,-   dans un mou- fle pendant quatre heures à une température allant de 100 à 450 .

   Pendant ce temps, un quantité considérable de va- pear et d'acide chlorhydrique contenant une petite qaanti- té de chlore est   dégagée.   On retoarne régulièrement le mi- nerai et l'air est admis d'une façon continue en quantité   réglée.   Au bout de ce temps, le dégagement moins abondant de famées montre que la décomposition da chlorure ferreux et da chlorure de sodium est pratiquement complète.Lorsqae le minerai est refroidi, on l'épaise avec de l'eau chaude et on obtient une extraction totale dépassant 99 poar cent de cuivre; la totalité de   l'argent   est pratiquement solable dans l'ammoniaque. Une partie de l'antimoine est sola- ble dans une solution dilaée de soade caustique, 
EXEMPLE II. 



   On grille , de façon qu'il passe à travers un tamis de 6200 mailles par centimètre carré, an minerai de caivrs- nickel-cobalt contenant du fer, du soafre, de la silice, etc.. exesptionnellement   téfractaire  tout traitement,le 

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 traitement dadit minerai étant particulièrement désirable à cause de sa teneur en métaux utiles   et   cause de son existence en dépôts   extrêmement   importants qui avaierit été rejetés   jusqu'à,   présent   cérame   n'étant pas susceptibles d'â- tre soamis à une extraction par les procédés connus, sauf par fusion.

   Le minerai tamisé est grillé pendant trois heu- res et demie à une température inférieure à 475 ; on le broie à nouveau et on le fait passerà travers un tamis de 6200 mailles par centimètre carré, puis on le met l'é- tat qaasi-hainide en lui ajoutant une solution de chlorure de sodium à 2 poar cent. Au minerai quasi-humide on ajoute 1 pour cent en poids de chlorure de sodium et on l'expose à l'action du chlore. De l'anhydride sulfureux n'est pas nécessaire parce qu'il se forme des sulfates au cours du grillage. La matière contenue dans un moufle est chauffée graduellement au cours de deux heures à une température de 3000 environ, après quoi. on fait monter graduellement au cours de deux heures la température à 475 , le minerai étant retourné   fréquemment   etde l'air étant admis en quan- tité restreinte.

   Après refroidissement, on épuisa la   matiè-   re avec de l'eau et on extrait pratiquement tous les métaux intéressants de cette façon,   comme   on le voit sur le ta- bleau   suivant :   
 EMI22.1 
 
<tb> Métal <SEP> Minerai <SEP> initial <SEP> Résidu <SEP> épuisé
<tb> 
<tb> Nickel <SEP> 4.50 <SEP> % <SEP> 0 <SEP> ,16 <SEP> %
<tb> 
<tb> 
<tb> Cobalt <SEP> 0,33 <SEP> 0,13
<tb> 
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> 0,26 <SEP> 0,00
<tb> 
 
EXEMPLE III   On   broie, de façon qu'il passe à travers un tamis de 6200 mailles par centimètre carré, un minerai contenant de 40 à 45 % de fer, environ 30 % de s ouf re , 3,02 % de   caivre,   1,17 % de cobalt et 0,5 % d'arsenic ainsi qu'une certaine quantité de phosphore,

   le minorai broyé étant grillé pen- dant trois heures et demie   à   une température inférieure à 

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375  environ. On broie de nouveau le minerai grillé de fa- çon qu'il passe à travers un tamis de 6200 mailles par cen- timètre carré et on l'épuisé à froid, d'abord avec   ane   sola- tion d'acide   sulfurique     â.   4 % et ensaite avec de l'eau jas- qu'à ce que les sulfates soient complètement éliminés. On sèche ensuite le minerai jusqu'à ce qu'il contienne environ 
15 %   d'eau,   ce qui lui confère les conditions voulues de quasi-humidité, après quoi on le traite par le chlore en présence de fer à l'état ferreux.

   On remue le minerai pen- dant qu'il est traversé par le chlore et, en raison da dé- gagement considérable de chaleur, il est nécessaire de ralentir l'addition du   chlo re .   



   On traite ensuite le minerai dans un moufle dans an courant d'air réglé et   contina,   la température étant élevée graduellement       partir de 100  jusqu'à 450 . A la fin de cotte période, la diminution ma rquée du dégagement de chlo- re et d'acide chlorhydrique montre qae le chlorare ferreax est pratiquement complètement transformé. Après refroidis- sement, on épuise le minerai avec de l'eau et les analyses montrent que 98,1 % du cuivre et 96 % da cobalt sont ren- dus solubles, tandisque le   sufre  le phosphore et l'arse- nic sont éliminés pratiquement en totalité. Après lixivia- tion, le résidu est utilisable pour la fabrication da fer. 



   Le lavage à l'acide sulfurique avant la   chloraration   est exécuté   simple menât   pour prouver que seul le chlore agit poar purifier ce minerai de fer et que la présence de salfates est inutile dans ces circonstances. 



     EXEMPLE   IV 
On traite de la même façon un autre minerai contenant 25 à 30 %de soufre, environ 40 % de fer, 3,64 de nickel, 0,26 % de cuivre et 0,33 % de cobalt, en même temps que de faibles quantités d'arsenic et de phosphore. L'analyse da minerai à la fin du traitement montre l'absence poar ainsi dire absolue de soufre ou de phosphore, tandis que les te- 

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 neurs en impuretés métalliques sont les   saivantes :   
 EMI24.1 
 
<tb> Cobalt <SEP> ................ <SEP> 0 <SEP> 08 <SEP> %
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> ................ <SEP> 0,02 <SEP> %
<tb> 
<tb> .Nickel <SEP> ........... <SEP> , <SEP> .... <SEP> 0 <SEP> ,Il <SEP> %
<tb> 
 
La liqueur de lixiviation ne contient qu'uno trace de fer.

   Le minerai résiduel se trouve dans de   'bonnes   condi- tions pour en séparer, par concentration, la silice. 



   Les exemples montrent qu'on peut améliorer facilement les minerais impurs de fer par le procédé qui fait l'objet de la présente de façon qu'ils soient utilisables pour la fabrication da fer par.   lies     métallo!des   sont éliminés d'une façon sensiblement complète et les impuretés métalliques peuvent être éliminées dans des limites telles qu'elles ne nuisent plus. 



   A titre d'exemple des avantages que l'on peut tirer de l'application   d'une   pression pendant le grillage de chloruration exécuté conformément8 la présente invent ion , on peut indiquer le traitement   d'une   charge   d'un   minerai réfractaire contenant 3,63 % de nickel, 0.33 % de cobalt, 0,26 % de   cuivre   et 25 % de soufre; ce minerai a été sou- mis à an grillage préalable trop rapide et exécutéà une température fort élevée. Après ce grillage préliminaire peu satisfaisant, on broie le minerai de- façon qu'il passe à travers an tamis de 6200 mailles par centimètre carré et on divise la partie tamisée en deax portions.

   La première portion est rendae   qaasi-hamide   par addition d'une solu- tion de   chlorare   de   sodium et   esttraitée ensuite pendant dix heures dans an   moafle   rotatif, conformément aa traite- ment préféré décrit ci-dessus à contre-courant, tandis que le chlore traverse la masse et que la tempéra tare passe de 100  aa commencement à 450 à la fin da grillage . On ati- lise une solution de   chlorare   de sodium à 3 %/ Un lavage subséquent donne une extraction de 62% da nickel et des ré- saltats analogues poar le cobalt et pour le   caivre.   

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   La deuxième portion est traitée de la même façon saaf que pendant la grillage de chloruration on la soumet deux fois l'action de l'air sous une pression comprise entre 
2,8 et 3,2 par centimètre carré pendant vingt minutes envi- ron. L'extraction du nickel effectuée ensuite au moyen de l'eau atteint 97   o   et celle du cobalt et du cuivre atteint des   chiffres   analogues. Le chauffage est porté pendant la première période à une température de   200    et pendant la seconde période à une température de 350 . 



   On peut indiquer également à titre d'exemple la chlora- ration de   tailings   obtenus la suite de l'épuisement d'an minerai de zinc; grillé au moyen d'une solation d'acide sal-   farique   à   5   %. On traite ces tailings parl'anhydride sul- fureux et le   chlore,   le minerai étant à l'état quasi-humide, On ajoute ensuite de chlorure de sodium et on effectue la chloruration dans an four rotatif pendant huit heures en exerçant le   réglage   de température et en maintenant l'at- mosphère à contrecourant, conformément aux caractéristiques de la présente invention.

   Lorsqu'on traite une partie de ces tailings sans les soumettre à une pression et une autre partie de ces tailings en les soumettant après chaque pé- riode de deux heures de grillage   à   une pression d'environ 3 kg. par centimètre carré pendant vingt minutes et lors- qu'on épuise les charges d'abord au moyen d'eau, puis au moyen d'une solution   d'hydroxyde   de sodium pour éliminer le plomb , les charges étant finalement traitées par l'hydoryx- de   d'ammonium   pour éliminerle chlorure d'argent, on obtient les résultate suivants . 
 EMI25.1 
 
<tb> 



  Minerai <SEP> Matière <SEP> grillée
<tb> 
<tb> Sans <SEP> pression <SEP> : <SEP> Avec <SEP> pression
<tb> 
<tb> Cuivre <SEP> 0.35 <SEP> % <SEP> Extraction: <SEP> 57% <SEP> Extraction: <SEP> 89%
<tb> 
<tb> Plomb <SEP> 9.86 <SEP> % <SEP> Extraction: <SEP> 97% <SEP> Extraction: <SEP> 98%
<tb> 
<tb> Zinc; <SEP> 3.25 <SEP> % <SEP> Extraction: <SEP> 99% <SEP> Extraction: <SEP> 98%
<tb> 
<tb> Argent <SEP> 0.226% <SEP> Extraction:

   <SEP> 70% <SEP> Extraction., <SEP> 98%
<tb> 
 

 <Desc/Clms Page number 26> 

 
La pratique montre qu'un des avantages marqués de la conduite de la   uhloruration   conformément à la présente in- vent ion consiste dans le fait que des opérations relative-   mant   simples de lixiviation deviennent possibles pour l'ob- tention d'extractions extrêmement efficaces,   marne   dans le cas de matières premières de qualité inférieure ou ré- fractaires aux traitements. 



   L'homme de métier comprendra qu'on peut utiliser des   sans   halogénés autres que le chlorure de sodium; on peut, par exemple, utiliser ceux qu'on a employés jusqu'à présent dans les procédés connus de chlorasation. les sels halogé- nésautres entrent dans le cadre de laprésente invention et sont compris dans l'expression Il chlorure de sodium Il utilisée dans mémoire, En outre, il ost clair qae l'on peut utiliser'd'autres éléments halogènes que le chlore, avec succès, bien que le chlore soit l'élément halogène usuel   qu'on   préférera en raison du fait qu'il est plas éco- nomique. 



   Il est bien entendu que la présente invention peut être mise en oeuvre de bien d'autres façons que celles qui ont été décrites à titre d'exemples. 



   REVENDICATIONS 
1. Procédé d'extraction de métaux utiles des minerais et d'autres matières métallifères qui les contiennent carac- térisé par le fait qu'il comprend le traitement d'an mélange intime des   matières   qui contiennent -les dits métaux et d'un métal-réactif à l'état ou il manifeste le minimum de valen-   ues,   par un gaz capable de réagir avec. lesdits métaux pour former des composés solides de ces métaux,le mélange étant maintenu à l'état quasi-humide. 

**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.

Claims (1)

  1. 2. Procédé conforme à la rev3ndication l, caractérisé par le fait qu'on remue le mélange et qu'on le maintient à l'état quasi-humide pendant le traitement desmétaux à extraire. <Desc/Clms Page number 27>
    3. Procédé conforme à la revendication 1, ou à la re- vendication 2, caractérise par le fait qu'on utilise la fer à l'état ferreux comme métal-réactif.
    4. Procédé conforme l'une quelconque des revandica- tions 1 à 3, caractérisé par le fait qu'on traite le mine- rai à l'état quasi-humide et mélangé de fer à l'état fer- reux par du chlore gazeux et que le fe r à l'état ferreux est maintenu dans le mélange pendant l'introduction d'un réactif gazeux tel que le chlore libre qui contient d'une façon intermittente des quantités restreintes de substances susceptibles de constituer des sulfates.
    5. Procédé conforme à l'une quelconque desrevendica- tions 1 à 4, caractérisé par le fait qu'une atmosphère de chlore et d'oxygène est déplacée à contre-courant par rapport une charge de minerai à l'état quasi-humide (.;on- tenant da chlorure ferreux et qu'on introduit des quantités réglées d'oxygène dans le minerai chloruré pour former des chlorures des métaux à extraire et pour retenir une quantité de chlorure ferreux comprise entre des traces et un pour cent.
    6. Procédé conforme à l'une quelconque des revendica- tions 1 à 5, caractérisé par le fait que les minerais soi.t broyés de façon qu'ils passent à travers an tamis de 3000 mailles au moins par centimètre carré, qu'en soumet à l'agitation une charge dadit minerai mélangéde fer à l'état ferreux et qu'on introduit un courant de gaz qui fait péné- trer de l'humidité et des gaz agissant comme réactifs dans la charge, la température de 1-dite charge étant élevée en- suite progressivement pour chasser l'humidité et les gaz réactifs de certaines portions de la charge .tandis que les vapeurs dégagées dans ces circonstances sont rame- nées dans de nouvelles charges afin d'effectuer un cycle.
    7. Procédé conforma l'une quelconque des revendica- tions 1 à6. caractérisé par le fait qu'on chauffe un mélan- <Desc/Clms Page number 28> ge quasi..humide des matières contenant le métal à extraire et du chlorure ferreux pour décomposer graduellement ce der- nier et pour chlorurer les métaux à extraire, le mélange étant soumis pendant ledit chauffage à l'action d'une atmos- phère contenant de l'oxygène et du chlore libre en quantité plus grande que celle qui résulte de la décomposition dudit chlorure ferreax, tandis que le fer à l'état ferreux est re- tenu dans le mélange au cours de ladite décomposition.
    8. Procédé conforme à l'une quelconque des revendica- tions 1 à 4, caractérisé par le fait qu'on fait passer un minerai oxydé à l'état quasi-humide et contenant du fer à l'état ferreux dans un courant de gaz chauds et à travers ces gaz cisculant à contre-courant,ces gaz contenant de l'an- hydride sulfureux et de l'oxygène grâce à quoi ils se com- binent avec les métaux à extraire, qu'on maintient le mine- rai l'état quasi-humide dans le voisinage de l'entrée dadit minerai et qu'on fait avancerla charge pour chasser les gaz acides à mesurs qu'elle s'avance dans les zones où règne une température plus élevée,
    a fin que lesdits gaz reviennent en contact avec le minerai poar être réintroduits avec la charge entrante.
    9. Procédé conforme à l'une quelconque des revendica- tions 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte le pas- sage d'une charge de minerai quasi-humide renfermant un composé d'an métal-réactif à l'état de minimam de valences dans an four à griller en la faisant entrer dans une zone et traverser ladite zone dans laquelle règnent des températures montant graduellement de 250 à 5000 environ,tandis qu'on remue le mélange en le mettant en contact avec an gaz-réac- tif et qu'on maintient desconditions favorablesà la con- densation de l'hamidité dans le voisinage de l'extrémité du four par ou entre le minerai., tout en maintenant an courant de gaz, dégagés dans la zone précitée, à partir de cette zo- ne jusqu'à ladite extrémité du four. <Desc/Clms Page number 29>
    10. Procédé conforme à la revendication 7,caractérisé par le fait que la charge remuée quasi-humide contenant du chic rare ferreux est condaite progressivement à travers une atmosphère contenait du chlore et de l'oxygène pendant une élévation graduelle de la température à 4000 environ pour provoquer la chloruration partielle da minerai,tandis que le fer est maintenu l'état ferreux dans le minerai pendant cette période et qu'on complète ensuite la chlorura- tion et le dégagement da chlore par décomposition d'an au- tre composé halogène dans le minerai en présence de qaanti- tés limitées d'un constitaant de sulfates au cours d'une élévation de la température à 5000environ,
    desconditions favorables à la condensation de l'humidité étant maintenues dans le minerai dans le voisinage de l'entrée du minerai et le chlore dégagé étant amené à s'écouler, en contact avec le minerai, à partir des zones où règne la température maximum jusqu'à l'endroit où se trouve le minerai humide.
    11. Procédé conforme l'une quelconque des revendica- tions 1 à 4, caractérise par le fait qu'il comporte . l'in- trodaction, dans la charge, de fer 3 l'état ferreux et da chlorure d'un métal alcalin ou alcalino-terreux, l'humidifi- cation de la charge , et l'élévation graduelle de sa tempé- rature à 500 environ pour provoquer la décomposition dadit chlorure,
    tandis qu'on fait se déplacer à partir de la zone de température élevée à la zone de basse température da foar une atmosphère contenant du chlore et de l'oxygène .ledit minerai contenant le fer à l'état ferreux et étant refroidi ensuite au-dessonsde 300 avecrestriction de l'oxygène afin de maintenir l'état de chlorures les métaux utiles qu'on extrait alors par lixiviation de la matière ainsi traitée, 12.
    Procédé conforme à l'une quelconque des revendica- tions 1 à 4, caractérisé par le fait qu'il comporte le gril- lage d'une charge de minerai contenait du chlorure de so- <Desc/Clms Page number 30> dium en quantité sensiblement équivalente au point de vae chimiqae aux métaux que l'on veut chlorurer et d'oxyde ferreux en quantité aa moins équivalente, la charge est humidifiée ensuite et chauffée progressivement à 500 envi- ron poar décomposer le chlorare de sodium, ladite décomposi- tion étant effectuée en présence de substances susceptibles de constitaer des sulfates et ladite décomposition provo- quant la rentrée dans le cycle da chlore qai revient en ion- tact avec le minerai pour être réintroduit dans la charge hamide.
    RESUME SUCCLRCT Procédé d'extraction de métaux caractérisé par l'addi- tion d'un métal tel que le fer à l'état -ferreux et par l'action, à chaud da chlore pour produire la chloraration oa de gaz sulfureux pour produire la solfatation des métaux ' que l'on veut rendre solubles.
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