<Desc/Clms Page number 1>
PERFECTIONNEMENTS AUX METIERS A TISSER A ALIMENTATION AUTOMATIQUE EN FIL DE TRAME.
La présente invention se rapporte aux dispositifs de tension des fils de trame enroulés sur les cannettes de réserve dans les métiers à tisser à alimentation automa- tique. Elle a particulièrement pour objet un dispositif perfectionné mû par un mécanisme/efficace, pour maintenir rigides les extrémités des fils de trame sans cependant les soumettre à une traction suffisante pour les rompre.
Dans les métiers à alimentation automatique en fils de trame de différentes couleurs, les cannettes de réserve sont placées dans un certain nombre de magasins et les extrémités des fils qu'elles portent sont ,attachées à un support. Au moment du changement de cannette, le fil est retenu de manière à s'enfiler dans
<Desc/Clms Page number 2>
l'oeillet de la navette au moment où celle-ci est lancée.
On a remarqué que, pendant qu'elles sont en magasin sur le métier, les cannettes ont tendance à tourner sur leur axe en raison des vibrations du métier, ce qui a pour résultat que certains fils ne sont plus tendus et que d'autres le sont Exagr0sant. Les fils relâchés risquent de tomber dans le chemin du battant et d'être cassés, de sorte que la navette ne serait plus enfilée au moment du changement de cannette. L'invention a pour objet de capter les vibrations mêmes du métier qui fait tourner les cannettes et de les utiliser pour maintenir tendus les bouts de fils.
Lorsqu'on regarde un métier à tisser automatique en action, on remarque qu'il vibre, sous l'influence du mécanisme du battant et du taquet. Dans la plupart des métiers, les bras de l'arbre coudé ne se trouvent pas dans le plan des côtés du métier, et cette construction a pour résultat un léger déplacement horizontal du châssis dans la direction des déplacements du battant. Le mouvement du taquet imprime, d'autre part, au métier des vibrations dans le sens vertical. L'invention a pour objet principal d'actionner un support mobile de retenue des bouts de trame au moyen d'un moteur à vibration comportant une masse pdéreuse suspendue de manière à réagir sous les vibrations du métier et reliée au support par une transmission telle, par exemple, qu'une lame, de ressort.
L'expérience montre que, dans certains métiers, les vibras tions sont plus importantes dans le sens horizontal que dans le sens vertical, aussi monte-t-on la masse horizontalement. Bien entendu, on pourrait aussi bien la
<Desc/Clms Page number 3>
monter verticalement, si cela était jugé nécessaire.
De préférence, la masse est disposée de manière à se mouvoir dans une direction perpendiculaire au battant.
Un autre objet de l'invention est un dispositif pour régler l'étendue du déplacement de la masse pondé- reuse, de façon à modifier la période de révolution des pièces tournantes selon les caractéristiques parti- culières aux matières textiles employées.
Le magasin habituel, qui renferme les cannettes, est muni d'une platine extérieure pour maintenir les doigts des cannettes. L'invention a encore pour objet un dispositif de retenue des pièces mobiles du support perfectionné, de telle manière que le dispositif lui- même concourt à imprimer les mouvements vibratoires à la masse, ce qu'on peut réaliser en fixant le bras qui relie le support au magasin, d'un côté du/centre de gravité du dispositif.
L'invention a encore pour objet un dispositif formé de deux pièces mobiles, entraînées de manière à obliger les bouts de trame à suivre entre elles un chemin en zigzag mais qui, à aucun m9ment, n'entrent en contact l'une avec l'autre, ni ne coinçant entre elles les bouts de trame. Ces derniers sont ainsi soumis à une légère action de peignage qui ne sépare pas les fibres des fils, ni n'use ceux-ci pour les casser ensuite.
Le dispositif décrit plus loin permet de tendre un seul fil qui peut faire partie d'un groupe dont tous les autres constituants sont déjà tendus. Cela se présente lorsque, au moment du changement, la cannette tombe de son châssis vers le support. L'action de
<Desc/Clms Page number 4>
peignage permet de laisser simplement tomber les bouts de trame entre les pièces mobiles sans qu'il soit nécessaire de les enrouler comme avec les supports actuels.
On réalise l'invention, de préférence, au moyen de deux engrenages en forme de tronc de cône d'axes parallèles et dont-les petites bases sont éloignées du magasin, de manière à laisser entre elles un intervalle dans lequel sont introduits les bouts de fils. Le dispo- sitif comporte également un protège-fil mobile par rapport à l'intervalle, et parallèlement aux axes des engrenages, ce qui permettra, lorsque le fil employé sera très mince, de le faire tomber dans la partie la plus étroite de l'intervalle, ou, lorsque, au contraire, on utilise une grosse trame, de l'engager dans la partie large dudit intervalle où le serrage est moins fort, puisque la circonférence des pièces tournantes diminue en même temps que les déformations du fil qu'elles maintiennent.
On a décrit ci-dessous et représenté aux dessins annexés, à titre d'exemple, trois modes de réalisation de l'invention.
La figure 1 est une élévation -de côté d'un métier à tisser muni du dispositif perfectionné de tension du fil.
La figure 2 est une élévation de face dans la direction de la flèche 2 de la figure 1.
La figure 3 est une élévation latérale à plus grande échelle de l'application de l'invention montrée en figures 1 et 2.
<Desc/Clms Page number 5>
La figure 4 ést une vue du dispositif de la figure 3 prise du côté opposé et après retrait de la plaque de fermeture.
La figure 5 est une section verticale suivant la ligne 5-5 de la figure 4.
La figure 6 est une section horizontale suivant la ligne 6-6 de la figure 4.
La figure 7 est une élévation de côté de la première variante.
La figure 8 est une vue p'ar en dessus dans la direction de la flèche 8 de la figure 7.
La figure 9 est une élévation latérale de la seconde variante.
La figure 10 est une vue en plan xxxxxxprise dans la direction de la flèche 10 de la figure 9.
La figure 11 est une vue schématique de la navette et du support.
Sur les figures 1 et 2, on voit un côté d'un métier à tisser 20 portant un cintre 21, et un magasin pour les cannettesde différentes couleurs désigné par M et porté par un bras 22 fixé à la partie latérale antérieure du métier. Le battant L se déplace en avant et en arrière dans le métier et est actionné par l'intermédiaire d'une transmission 23 par un arbre coudé 24 qui traverse le métier parallèlement au battant. Un bâton de taquet P est actionné par un mécanisme quelconque approprié 25 et le métier comporte également des harnais ou lames H'qui sont élevés ou abaissés par un mécanisme convenable, non représenté, tel, par exemple, qu'un mécanisme Konowles, une ratière ou une came.
<Desc/Clms Page number 6>
Comme on le voit en figure 2, le magasin est situé à l'extérieur du côté voisin,/ du métier et se rattache au cintre par un bras 26. Le magasin est construit pour ci$tenir un certain nombre de cannettes de réserve, dont les extrémités sortent du magasin et desquelles partent les bouts des fils W. Ces cannettes sont simplement empilées avec leurs extrémités dans les guides et descendent par gravité lorsqu'elles doivent se placer dans la navette.
Le battant se déplace, comme d'ordinaire, sous l'action de l'arbre coudé, par l'intermédiaire des trans- missions et celles-ci se trouvent généralement à l'intérieur du métier. Lorsque le battant atteint le milieu de sa course en arrière, le mouvement du taquet se produit et lance la navette à travers le métier. Comme à l'ordinaire, le harnais se déplace de haut en bas pour fouler et ces trois mécanismes, auxquels viennent àtajouter d'autres non représentés, contribuent à produire la perturbation vibratoire caractéristique et commune à tous les métiers à tisser, perturbation qui entraîne des vibrations légères du magasin lorsque le métier est au travail.
Les mouve- ments du magasin résultent de plusieurs vibrations diffé rentes; cependant, dans la réalisation de l'invention sous ses trois aspects décrits, on ne tient compte que de la force vibratoire de sens horizontal, qui est à peu près perpendiculaire au battant.
Fixé au magasin, se trouve un bras 40, dirigé extérieurement vers le bas et auquel est attaché un dispo- sitif en forme de boîte 41 fait d'une pièce plate 42 dont les bords sont relevés en saillie très marquée 43, afin de porter une plaque mobile 44, qui ferme la boite.
<Desc/Clms Page number 7>
La partie supérieure de la pièce plate 42 est traversée par deux tiges 45 semblables, parallèles et horizontales; chacune de ces tiges 45 porte un collier 46 pour la maintenir sur la face externe de la pièce 42 et présente un épaulement 47 au-delà d'un moyeu 48 formé par la pièce 42.
Les tiges sont amincies en 49 et portent chacune, sur cette partie, une roue dentée 50. Ces roues dentées sont semblables et s'endentent l'une avec l'autre, obligeant les tiges à tourner à l'unisson.
Une des deux tiges, celle de droite sur la figure 4, porte, tournant avec elle, une roue à rochet 51 munie de dents très fines,52, qui coopèrent avec une lame de ressort 53. Cette lame est reliée à une masse 54, en forme de cylindre, suspendue à ses extrémités,au moyen de vis 5? , par deux lames 55 d'acier trempé, dont les bouts supérieurs sont attachés au rebord 43 par des vis 56.
La lame de ressort , qui appuie normalement, par sa simple tension, sur les dents 52, est de préférence reliée à la masse par une des vis 57, comme montré en figure 4. Une vis de réglage 58, maintenue par un écrou 59, traverse le rebord 43 en face d'une des vis 57.
Une des faces latérales externes du rebord 43 ofre une base 60 pour la fixation de la base 61/du bras 40.
Afin d'améliorer les conditions de travail du dispositif, quoique cela ne soit peut-être pas indispensable, la base 61 est logée à hauteur du centre de gravité de l'ensemble.
<Desc/Clms Page number 8>
La roue à rochet 51 est maintenue par friction contre la roue dentée 50 au moyen d'un écrou 73 monté sur la partie amincie 49 de'la tige. La partie de la tige com- prise entre le collier 46 et l'épaulement 4? est un peu plus longue que le moyeu 4$, Ainsi, le mouvement de rotation de la roue à rochet est transmis par friction aux roues dentées qui font tourner les tiges en sens contraire et synchroniquement.
Quand le métier est au repos, la masse est immobile, puisque les lames d'acier ne sont sous l'action d'aucune force, sinon de forces compensées. Lorsque le métier entre en travail, le magasin et la boite se déplacent légèrement sous l'effet des vibrations. L'inertie de la masse offre une résistance à ce déplacement, exerçant par là sur les lames de suspension une force qui, en retour, tend à obliger la masse à suivre la boite. Sous l'effet de cette force, la masse va se déplacer dans le sens de la boite, mais, à ce moment, celle-ci se déplace dans l'autre sens. L'inertie de la masse lui fait cependant continuer son mouvement, entraînant les lames en sens contraire. Ces lames obligent la masse à se déplacer alors dans ltautre sens. Ces mouvez ments se succèdent pendant la marche du métier et toujours en retard sur ceux de la boite.
Les déplacements alternés de la masse, par l'intermédiaire de la lame de ressort, actionnent la roue à rochet et les tiges. L'étendue des déplacements de la lame et des tiges est réglée au moyen de la vis 58 suivant la vitesse du métier ou le fil employé.
<Desc/Clms Page number 9>
Les pièces/logées dans la boîte forment donc une sorte de moteur vibratoire qui fait tourner les tiges 45, et peut être le même dans les trois modèles détaillés plus loindu dispositif de tension des bouts de fil de trame.
Dans le premier mode de réalisation de l'invention, chaque tige 45 se prolonge à l'extérieur en une partie 62, sur laquelle est monté coaxialement un manchon cylindrique portant des cannelures coniques 63. Ce manchon présente, à sa base, une fente 64, dans laquelle peut pénétrer une cheville 65 qui traverse la tige. Les extrémités de droite des tiges (en figure 5) sont filetées pour recevoir des écrous 66 qui maintiennent les manchons 63 en contact avec les chevilles 65.
Un protège-fil 67 est muni d'une paire de bras parallèles 68, qui pénètrent dans les rebords 43 où ils sont maintenus par des vis de serrage 69. Ces bras 68 sont parallèles aux tiges 45 et suffisamment longs pour permettre au protège-fil 67, qui s'étend transversalement au-dessus des manchons 62, d'occuper des positions variables par rapport à ceux-ci.
Il existe une relation importante entre les cannelures ou dents 70 et leurs intervalles 71 (figure 3).
Ceux-ci sont plus larges que les dents, et les dents d'un manchon ne doivent pas entraîner celles de l'autre, tout au moins la partie en contact avec un fil n'est pas en contact avec le manchon opposé.
La figure 6 montre l'espace 72 laissé entre les deux manchons et dans lequel on fait passer les fils W lorsque de nouvelles cannettes sont mises dans le magasin.
<Desc/Clms Page number 10>
@ Quand.les tiges 45 tournent comme il a été expliqué plus haut, les chevilles 65 entraînent les manchons cannelés de sorte que les dents de l'une pénètrent dans les intervalles 71 de l'autre sans qu'il y ait contact entre les dents. Les bouts des fils sont soumis à une force de friction légère dirigée vers le bas et exercée sur eux par les dents sans qu'ils soient serrés entre elles. Etant donné que les roues dentées 50 adhèrent par friction aux tiges, on peut régler la position relative des dents et des intervalles par un léger mouvement de rotation d'un des manchons sur sa tige.
On peut établir une première variante du dispositif de la manière suivante, montrée en figures 7 et 8. Le bras 80 est semblable au bras 40 et la boîte 81 est pourvue d'un moteur à vibration analogue à celui déjà décrit, et qui a pour mission d'entraîner une paire de tiges 82 semblables aux tiges 45. Des manchons cannelés 83 sont montés sur les tiges 82, avec lesquelles ils tournent, et leurs dents 84 pénètrent, sans en toucher les parois, dans les interval- les 85 des dents opposées. La boîte 81 porte un bras 86, dont le bord est dentelé et qui sert à guider les bouts de fil W'. Le bord dentelé surplombe l'intervalle entre les deux manchons de sorte que chaque fil peut, si nécessaire, être soumis seul à l'action des dents, sans être mêlé aux autres fils.
Dans cette variante, les extrémités des fils peuvent, si l'on veut, tomber librement dans l'espace com- pris entre les rouleaux, car la rotation de ceux-ci, produite par les vibrations du métier, tirera les fils et suffira à les maintenir tendus.
<Desc/Clms Page number 11>
Dans la seconde variante montrée en figures 9 et 10, les tiges 90 correspondent aux tiges 45 du premier modèle décrit. Ces tiges 90 portent chacune une roue dentée 91, qui entraîne une chaîne sans fin 92 passant également sur une roue-guide 93. Les chaînes sans fin sont pourvues de déflecteurs 94 qui, comme le montre la figure 9, s'alternent de sorte que la partie des déflecteurs de la chaîne de droite qui est en contact avec le fil se trouve au-delà, à gauche, de la ligre verticale équidistante des axes 90, tandis que la partie correspondante des déflecteurs de la chaîne de gauche dépasse la même ligne vers la droite.
De cette manière, un chemin en zigzag se trouve ménagé pour les fils dont les bouts descendent librement dans l'espace au-dessus de la partie verticale de la chaîne et s'engagent entre les déflecteurs lorsque ceux-ci se déplacent dans le sens de la flèche (figure 9). Avec ce dispositif, on peut appliquer aux fils une force plus grande et qui dépend de la longueur de la chaîne et du nombre de déflecteurs en contact avec les fils au même instant.
Le métier peut travailler avec une navette S, de forme convenable quelconque, qui, comme montré en figure 11, peut porter un oeillet E et présenter, pour recevoir la cannette, une chârse 100 dont l'intérieur sera garni de fourrures 101, si l'on travaille du fil de soie.
De toute façon, il se produira une certaine résistance au déroulement de la trame au cours de la duite qui suivra le changement de cannette, même si la navette n'est pas complètement remplie. Il est donc important de noter que la force de friction appliquée par les manchons cannelés sur le bout de la trame doit être supérieure à la résistance
<Desc/Clms Page number 12>
opposée au déroulement de la cannelle nouvelle par le dispositif de tension dans la navette. En d'autres termes, au moment du tramage qui suit le cahngement de cannelle, deux forces exercent une traction sur le fil de trame, l'une venant du dispositif de tension décrit plus haut, l'autre du dispositif de¯tension de la navette, la première devant l'emporter sur la seconde.
D'après ce qui précède, on se rend compte que l'invention consiste bien en un dispositif moteur très simple de l'appareil de tension du fil de trame, moteur actionné par les vibrations du métier. De plus, les bouts de la trame sont soumis à l'action d'une force de friction légère, qui les tend sans risquer de les rompre. Les manchons coniques et le protège-fil sont susceptibles de modifications pour changer la quantité de fil bloquée en variant le diamètre actif du manchon et le degré de tension. L'entraînement des'manchons par friction autorise aussi un réglage à la main de la position des dents d'un manchon par rapport à celles de l'autre. De plus, une pièce à rebord dentelé peut être utilisée pour séparer les bouts de fils quoi qu'elle ne soit pas nécessaire. Si la tension doit être plus considérable, on peut employer des chaînes et des déflecteurs.
<Desc / Clms Page number 1>
IMPROVEMENTS IN Looms with automatic weft feed.
The present invention relates to devices for tensioning the weft threads wound on the reserve bobbins in self-feeding looms. It particularly relates to an improved device driven by an efficient mechanism, for keeping the ends of the weft threads rigid without, however, subjecting them to sufficient traction to break them.
In looms with automatic weft yarn feeding of different colors, the spare cans are placed in a number of magazines and the ends of the yarns which they carry are attached to a holder. When changing the bobbin, the thread is retained so that it is threaded through
<Desc / Clms Page number 2>
the shuttle eyelet when it is launched.
It has been noticed that, while they are in store on the loom, the cans tend to rotate on their axis due to the vibrations of the loom, which results in some threads no longer being taut and others. are Exaggerating. The loose threads risk falling into the path of the leaf and being broken, so that the shuttle would no longer be threaded when changing the can. The object of the invention is to capture the very vibrations of the loom which turns the cans and to use them to keep the ends of the threads taut.
When we look at an automatic loom in action, we notice that it vibrates, under the influence of the clapper and cleat mechanism. In most trades, the arms of the bent shaft do not lie in the plane of the sides of the loom, and this construction results in a slight horizontal displacement of the frame in the direction of movement of the leaf. The movement of the cleat, on the other hand, gives the loom vibrations in the vertical direction. The main object of the invention is to actuate a mobile support for retaining the ends of the weft by means of a vibration motor comprising a pdéreuse mass suspended so as to react under the vibrations of the loom and connected to the support by a transmission such, for example, that a leaf, spring.
Experience shows that, in certain trades, the vibrations are greater in the horizontal direction than in the vertical direction, so the mass is raised horizontally. Of course, we might as well
<Desc / Clms Page number 3>
climb vertically, if deemed necessary.
Preferably, the mass is arranged so as to move in a direction perpendicular to the leaf.
Another object of the invention is a device for adjusting the extent of displacement of the heavy mass, so as to modify the period of revolution of the rotating parts according to the characteristics peculiar to the textile materials used.
The usual store, which holds the cans, has an external plate to hold the fingers of the cans. Another subject of the invention is a device for retaining the moving parts of the improved support, such that the device itself contributes to imparting vibratory movements to the mass, which can be achieved by fixing the arm which connects the mass. support to the magazine, on one side of the device's center of gravity.
The invention also relates to a device formed of two moving parts, driven so as to force the weft ends to follow a zigzag path between them but which, at no time, do not come into contact with one another. other, nor wedging the ends of the weft between them. The latter are thus subjected to a light combing action which does not separate the fibers from the yarns, nor wear out the latter in order to subsequently break them.
The device described below makes it possible to stretch a single thread which may form part of a group of which all the other constituents are already stretched. This occurs when, when changing, the can falls from its frame to the support. The action of
<Desc / Clms Page number 4>
combing makes it possible to simply drop the weft ends between the moving parts without having to wind them as with the current supports.
The invention is preferably carried out by means of two gears in the form of a truncated cone with parallel axes and the small bases of which are remote from the magazine, so as to leave between them a gap in which the ends of son. The device also comprises a wire guard movable with respect to the gap, and parallel to the axes of the gears, which will allow, when the wire used is very thin, to drop it in the narrowest part of the interval, or, when, on the contrary, a large weft is used, to engage it in the wide part of said interval where the clamping is less strong, since the circumference of the rotating parts decreases at the same time as the deformations of the wire that they maintain.
Three embodiments of the invention have been described below and shown in the accompanying drawings by way of example.
Figure 1 is a side elevation of a loom equipped with the improved thread tensioner.
Figure 2 is a front elevation in the direction of arrow 2 in Figure 1.
Figure 3 is an enlarged side elevation of the application of the invention shown in Figures 1 and 2.
<Desc / Clms Page number 5>
Figure 4 is a view of the device of Figure 3 taken from the opposite side and after removal of the closure plate.
Figure 5 is a vertical section taken on line 5-5 of Figure 4.
Figure 6 is a horizontal section taken on line 6-6 of Figure 4.
Figure 7 is a side elevation of the first variant.
Figure 8 is a top view in the direction of arrow 8 in Figure 7.
Figure 9 is a side elevation of the second variant.
Figure 10 is a plan view xxxxxx taken in the direction of arrow 10 in Figure 9.
Figure 11 is a schematic view of the shuttle and the support.
In Figures 1 and 2, one sees a side of a loom 20 carrying a hanger 21, and a magazine for cans of different colors designated by M and carried by an arm 22 attached to the front side of the loom. The leaf L moves forwards and backwards in the loom and is actuated by means of a transmission 23 by an elbow shaft 24 which passes through the loom parallel to the leaf. A cleat stick P is actuated by any suitable mechanism 25 and the loom also has harnesses or blades H 'which are raised or lowered by a suitable mechanism, not shown, such as, for example, a Konowles mechanism, a dobby. or a cam.
<Desc / Clms Page number 6>
As seen in Figure 2, the magazine is located on the outside of the adjoining side of the loom and is attached to the hanger by an arm 26. The magazine is constructed to hold a number of spare cans, including the ends come out of the magazine and from which the ends of the W-threads leave. These cans are simply stacked with their ends in the guides and descend by gravity when they must be placed in the shuttle.
The leaf moves, as usual, under the action of the bent shaft, through the transmissions and these are generally found inside the loom. When the clapper reaches the middle of its back stroke, the movement of the cleat occurs and launches the shuttle through the loom. As usual, the harness moves up and down to tread and these three mechanisms, to which are added others not shown, help to produce the characteristic vibratory disturbance common to all looms, a disturbance which causes slight vibrations of the store when the loom is at work.
The movements of the store are the result of several different vibrations; however, in carrying out the invention in its three aspects described, only the vibratory force in the horizontal direction, which is approximately perpendicular to the leaf, is taken into account.
Attached to the magazine is an arm 40, directed outwardly downward and to which is attached a box-shaped device 41 made of a flat piece 42 the edges of which are raised in a very marked projection 43, in order to carry a movable plate 44, which closes the box.
<Desc / Clms Page number 7>
The upper part of the flat part 42 is crossed by two similar rods 45, parallel and horizontal; each of these rods 45 carries a collar 46 to hold it on the external face of the part 42 and has a shoulder 47 beyond a hub 48 formed by the part 42.
The rods are thinned at 49 and each carry, on this part, a toothed wheel 50. These toothed wheels are similar and extend with each other, forcing the rods to rotate in unison.
One of the two rods, the one on the right in FIG. 4, carries, rotating with it, a ratchet wheel 51 provided with very fine teeth, 52, which cooperate with a leaf spring 53. This blade is connected to a mass 54, cylinder-shaped, suspended at its ends, by means of screws 5? , by two blades 55 of hardened steel, the upper ends of which are attached to the flange 43 by screws 56.
The leaf spring, which normally bears, by its simple tension, on the teeth 52, is preferably connected to the ground by one of the screws 57, as shown in FIG. 4. An adjusting screw 58, held by a nut 59, crosses the flange 43 opposite one of the screws 57.
One of the outer side faces of the flange 43 ofers a base 60 for fixing the base 61 / arm 40.
In order to improve the working conditions of the device, although this may not be essential, the base 61 is housed at the height of the center of gravity of the assembly.
<Desc / Clms Page number 8>
The ratchet wheel 51 is held by friction against the toothed wheel 50 by means of a nut 73 mounted on the thinned part 49 of the rod. The part of the rod comprised between the collar 46 and the shoulder 4? is a bit longer than the $ 4 hub, so the rotational motion of the ratchet wheel is frictionally transmitted to the sprockets which rotate the rods counterclockwise and synchronously.
When the loom is at rest, the mass is immobile, since the steel blades are not under the action of any force, except by compensated forces. When the loom comes into operation, the magazine and the box move slightly under the effect of vibrations. The inertia of the mass offers resistance to this displacement, thereby exerting a force on the suspension blades which, in turn, tends to force the mass to follow the box. Under the effect of this force, the mass will move in the direction of the box, but, at this moment, the latter moves in the other direction. However, the inertia of the mass causes it to continue its movement, driving the blades in the opposite direction. These blades force the mass to move in the other direction. These movements follow one another during the course of the trade and always lagging behind those of the box.
The alternating movements of the mass, via the leaf spring, actuate the ratchet wheel and the rods. The extent of movement of the blade and rods is adjusted by means of the screw 58 according to the speed of the loom or the wire used.
<Desc / Clms Page number 9>
The parts / housed in the box therefore form a sort of vibratory motor which turns the rods 45, and may be the same in the three models detailed further from the device for tensioning the ends of the weft thread.
In the first embodiment of the invention, each rod 45 is extended to the outside in a part 62, on which is mounted coaxially a cylindrical sleeve bearing conical grooves 63. This sleeve has, at its base, a slot 64. , in which can penetrate a pin 65 which passes through the rod. The right ends of the rods (in FIG. 5) are threaded to receive nuts 66 which keep the sleeves 63 in contact with the dowels 65.
A wire guard 67 is provided with a pair of parallel arms 68, which enter the flanges 43 where they are held by set screws 69. These arms 68 are parallel to the rods 45 and long enough to allow the wire guard 67, which extends transversely above the sleeves 62, to occupy variable positions relative to them.
There is an important relationship between the splines or teeth 70 and their intervals 71 (Figure 3).
These are wider than the teeth, and the teeth of one sleeve should not entrain those of the other, at least the part in contact with a wire is not in contact with the opposite sleeve.
Figure 6 shows the space 72 left between the two sleeves and through which the threads W are passed when new cans are placed in the store.
<Desc / Clms Page number 10>
@ When the rods 45 turn as explained above, the pegs 65 drive the splined sleeves so that the teeth of one enter the intervals 71 of the other without there being contact between the teeth . The ends of the threads are subjected to a light frictional force directed downwards and exerted on them by the teeth without being clamped together. Since the toothed wheels 50 frictionally adhere to the rods, the relative position of the teeth and the gaps can be adjusted by a slight rotational movement of one of the sleeves on its rod.
We can establish a first variant of the device as follows, shown in Figures 7 and 8. The arm 80 is similar to the arm 40 and the box 81 is provided with a vibration motor similar to that already described, and which has for mission to drive a pair of rods 82 similar to rods 45. Fluted sleeves 83 are mounted on the rods 82, with which they rotate, and their teeth 84 penetrate, without touching the walls, in the intervals 85 of the teeth opposites. The box 81 carries an arm 86, the edge of which is serrated and which serves to guide the ends of wire W '. The serrated edge overhangs the gap between the two sleeves so that each wire can, if necessary, be subjected to the action of the teeth alone, without being mixed with the other wires.
In this variant, the ends of the threads can, if desired, fall freely into the space comprised between the rollers, since the rotation of the latter, produced by the vibrations of the loom, will pull the threads and be sufficient to keep them tense.
<Desc / Clms Page number 11>
In the second variant shown in Figures 9 and 10, the rods 90 correspond to the rods 45 of the first model described. These rods 90 each carry a toothed wheel 91, which drives an endless chain 92 also passing over a guide wheel 93. The endless chains are provided with deflectors 94 which, as shown in Figure 9, alternate so that the part of the deflectors of the right chain which is in contact with the wire lies beyond, on the left, the vertical line equidistant from the axes 90, while the corresponding part of the deflectors of the left chain exceeds the same line to the right.
In this way, a zigzag path is provided for the threads, the ends of which descend freely in the space above the vertical part of the chain and engage between the deflectors when the latter move in the direction of the arrow (figure 9). With this device, a greater force can be applied to the threads, which depends on the length of the chain and the number of deflectors in contact with the threads at the same time.
The loom can work with a shuttle S, of any suitable shape, which, as shown in figure 11, can carry an eyelet E and present, to receive the can, a shrine 100 whose interior will be lined with furs 101, if the loom 'we work with silk thread.
Either way, there will be some resistance to the unwinding of the weft during the pick following the can change, even if the shuttle is not completely full. It is therefore important to note that the frictional force applied by the splined sleeves on the end of the weft must be greater than the resistance.
<Desc / Clms Page number 12>
opposed to the unwinding of the new cinnamon by the tension device in the shuttle. In other words, at the moment of the weft following the cinnamon shift, two forces exert a traction on the weft thread, one coming from the tension device described above, the other from the tension device of the weft. shuttle, the first to win over the second.
From the foregoing, it can be seen that the invention does indeed consist of a very simple driving device for the weft thread tensioning apparatus, a motor driven by the vibrations of the loom. In addition, the ends of the weft are subjected to the action of a light frictional force, which tightens them without risking breaking them. The tapered sleeves and wire guard are subject to modification to change the amount of wire stuck by varying the active diameter of the sleeve and the degree of tension. The friction drive of the sleeves also allows manual adjustment of the position of the teeth of one sleeve relative to those of the other. In addition, a jagged edge piece can be used to separate the ends of the wires, whatever is not necessary. If the tension has to be more considerable, chains and deflectors can be used.