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Procédé et dispositifs pour l'ensachage automatique, par quantités égales, de matières pulvérulentes ou granuleuses dans des sacs à valve
Il est connu (-ensacher des Entières pulvérulentes ou gra- nuleuses dans des sacs à valve ou à fermeture automatique et l'on a déjà proposé des dispositifs pour atteindre ce but.
Mais ceux-ci présentaient un gros encombrement et ne répon- daient pas à tous les desiderata, en particulier s'il s'agis- sait d'ensaoher la matière automatiquement, sans perte, sans incommoder le personnel par la poussières avec une grande précision, et en même temps de manière bien tassée pour utiliser au mieux la oapaoité des sacs.
L'invention concerne un procédé pour la mise automatique, par quantités égales, de semblables matières dans des sacs à valve, dans lequel la matière à ensacher, de préférence préa- lablement débarrassée des corps étrangers et agitée avec de
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l'air est amenée dans un récipient qui est suspendu à l'appareil de pesée et où elle se collecte relativement lentement jusque ce que le poids de remplissage voulu soit atteint; après quoi l'oscillation de l'appareil de pesée empêche la continuation de ltarrivée de matière et en même temps laisse, la quantité collectée dans le récipient s'écouler par son propre poids dans un dispositif accélérateur qui la conduit à grande vitesse au sac à valve à remplir;
elle s'y entasse de manière serrée et, après ensachage de la quantité posée"' le sac est déposé par basoulage ou autrement sur un chemin transporteur ou analogue.
L'invention porte en outre sur un appareil pour la réalisation de ce procédé. Dans cet appareil, la matière est, de préférence après purification par exemple au moyen d'un tambour tamiseur, répartie et agitée par un agitateur con- venable tel qu'une vis sans fin disposée au-dessus du récipient de pesée dont le mouvement après pesée détermine l'obturation de la sortie du dispositif agitateur; en-dessous du récipient de pesée, est prévu un organe accélérateur, par exemple une roue à ailettes, qui communique à la marchandise abandonnant le récipient ci-dessus, un mouvement plus rapide de façon qu'elle arrive aux sacs à remplir avec une plus grande vitesse et qu'elle s'y tasse, le sac lui-même étant animé d'un mouve- ment à secousses;
le remplissage une fois effectué,, la plate- forme portant le sac est déverrouillée de manière à basculer vers l'avant et vers le bas. sous l'action du poids du sac, autour d'un axe de pivotement latéral* Il est avantageux que l'organe de verrouillage du support du sac, qui est dégagé du support automatiquement lorsque cesse la résistande offerte à
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la roue à ailettes par suite de la cessation de l'alimentation, ou lorsque s'est écoulé un certain lapa de temps,ou lors d'une autre phase du processus, puisse être en outre dégagée indépendamment de ce qui précède, par une poignée manoeuvrée à la main.
Pour, comme c'est nécessaire pour une pesée exacte, donner le temps voulu pour un remplissage lent du récipient suspendu à la bascules, et d'autre part aussi pour permettre qu'un seul ouvrier puisse, dans une unité de temps déterminée, remplir un grand nombre de saos on peut avantageusement, suivant l'inventionµ juxtaposer plusieurs appareils et les aoeoupler les uns aux autres en échelons, de façon que le déverrouillage du support du sac rempli de l'un des appareils pour le 'basculement de ce sac, détermine l'ouverture d'écou- lement du récipient de pesée d'un autre appareil dont le sac aura déjà été antérieurement basculé et aura pu par conséquent être remplacé par un nouveau.
L'invention permet donc d'obtenir un processus de travail ininterrompu,, la marchandise qui arrive étant désen- tassée ou tassée pendant les différentes phases suivant la nécessité de chaoune, de telle sorte que, d'une part elle ne puisse pas s'établir en des endroits indésirables ni donner lieu à des engorgements, tandis qu'elle soit au contraire bien tassée lors de la pesés et de l'ensachage pour que la pesée et effectue avec un grande exactitude et que la marchan- dise soit fortement tassée dans le sac.
Il en résulte que les sacs employés peuvent ne présenter à leur pourtour que la surface d'enveloppement la plus petite possible,, et qu'ils sont par conséquent d'un faible prix de revient de fabrication en outre, on empgohe ainsi que la marchandise qu'ils renfer- ment se tasse davantage lors des déplacements Ultérieurs'04
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ce qui amènerait les sacs à ne plus être remplis que par-
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tiellement1 ce qui est particulièrement important avec des marchandises telles que du ciment qui a tendance à ne se déposer qu'après quelques temps s'il est mélangé {'air en formant une sorte d'émulsion pulvérulente.
Comme, depuis l'arrivée de la marchandise Jusqu'au
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départ des sacs remplîs, tout l'appareil -fonctionne auto- magiquement, son service se limite, en dehors d.rune sur. veillance générale. à la mise en place des sacs vides au bec de remplissage; dans le cas où cette fonction ne s'opé- rerait pas elle-même automatiquement.
L'appareil représente
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par conséquent un progrès technique et économique considé- rable et répond à tous les desiderata au point de vue de l'hygiène, Pour compléter cela, tout l'appareil peut être
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enfermé de manière étanohe à la poussière et être pourvu,', aux endroits convenables, d'aspirateurs connus en eux-mêmes
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conduisant les produits aspirés dans des chambres oollea- trîcea de façon à éviter toute incommodité au personnel et toutes pertes par dépoussiérage.
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Le dessin ci-joint représente à ttre d'exemple un appareil suivant l'invention, La fig. 1 est une vue latérale partiellement en coupe et la fig.Z est une élévation par
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ilerant, Les fig. 3 à 9 représentent des détails perfectionnés suivant certaines variantes.
Pour la clartéß les parties se trouvant en arrière ont été omises dans le dessin.
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Dans les fige 1 et 2,.:iha marchandise arrive par 1 dans le tambour de tamisage 3 qui tourne dans la caisse 2 et qui par exemple sépare les corps étrangers ou les morceaux
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grossiers oontenus dans la marchandise pour les évaouer .en 41
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la marchandise tamisée parvient de son cote à la vis sans fin répartitrice et agitatrice 5 qui 1 amène au canal d'écoulement 6 (6' ou 6" ou 6"').
L'exemple représente comporte en effet trois appareils semblables juxtaposée, mais dans la suite on ne déorira quun seul de ces appareils.
Dans le canal d'écoulement 6 quifl à la manière connue, est élargi vers le bas sur un coté afin que la marchandise se vide toujours uniformément et ne puisse pas s'engorger, est disposé un tiroir 7 permettant de régler exactement l'écoulement.
Le canal 6 est fermé en bas par deux tiroirs demi le supérieur 8 est percé d'une ouverture tandis que l'inférieur 9 est complètement fermé et bouche par conséquent l'ouverture du tiroir 8.
Sous le canal 6 est disposé le récipient 10 suspende un fléau de balance 11 qui est porté par une console 12 de la machine et qui est maintenu en équilibre par un contre-poids 13.
Un levier 14 adjoint au récipient 10 soutient un antre levier 15 qui peut tourner autour de l'axe 16 portant le tiroir su- périeur 8 du casai 6.
A la console 12 portant le fléau, est articulé en 17 un bras 18 qui s'appuie contre un levier 19 et qui est articulé en 20 à un levier 21 calé également sur l'arbre 16 et portant le tiroir inférieur 9;
Le réoipient 10 est fermé en bas par un clapet 22 qui est maintenu par un levier coudé articulé 24 monté sur le pivot 23. En-dessous du récipient 10 est disposée une trémie 25 du bâti 12, et dans celle-ci une roue à ailettes 26, la trémie se/terminant par un bec de remplissage 27.
La trémie 25 com-
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porte, en dedans de ses bords, des arêtes inclinées 56 et, à son intérieur, des barreaux transversaux qui présentent, les uns une forme en toit 57 et les autres une section triangulaire pleine 56, tandis que d'autres encore 59 sont montés de manière élastique ou mobile dans la trémie 25,
Le beo de remplissage 27 est entouré sur sa face supérieure par un oanal 28 en forme de faucille qui commu- nique avec une capacité de purge 29, tandis que sa paroi in- férieure 30 va en s'épaississant.
Sur le bâti 12 et sur le tourillon 31, est également monté un double levier 32 dont une extrémité s'appuie-, par un galet 33, contre une came 35 calée.sur l'arbre 34, tandis que son autre extrémité antérieure porte le plateau à sacs 37 monté sur la tige filetée verticale 36.
L'extrémité supérieure de cette dernière est reliée par une biellette 38 au bras 39 qui est également monté-de manière à pouvoir tourner sur l'arbre 31 et qui est maintenu dans sa position par un crochet 42 pivotant en 40 sur le bâti inférieur 12. Ce crochet 42 est d'une part relié à la poignée 44 montée sur l'arbre 43, par le bras 41 qui repose d'autre part sur la came 45. L'arbre 43 porte en même temps l'organe de maintien de sac 47 dont la partie inférieure 46 est élastique, et la poignée 44 est reliée à un cliquet 48 qui entre en prise aveo un crochet de verrouillage 49 suspendu au levier articulé 24.
Le bras 39 est soumis à l'action d'un ressort à bon- din 50,et un ressort amortisseur 51 est disposé vis-à-vis de lui dans la partie inférieure du bâtit
Une bande transporter 52 est portée par des poulies 53
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en avant de Il ensemble des appareils de remplissage et, der- rière elle, est disposée une bordure=butée 54 tandis qu'une rampe 55 court devant toute l'installation.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivante
La matière arrivant par le passage d'écoulement 6, s'amasse dans le réoipient 10 de manière à abaisser progres- sivement le fléau de balance llo Dans ce mouvement,, le levier 14 libère le levier 15 qui, en tombant, ferme le tiroir oscil- lant 8.
L'écoulement de la matière est donc presque complètement arrêté et est limité à ce qui peut passer seulement par l'ou- verture du tiroir 8. Le fléau 11 oscille par conséquent très lentement à partir de maintenant jusqu'à ce que l'ergot qui se trouve sur le contre-poids 13 arrive au contact du levier 19 et déverrouille ainsi le bras 18g celui-ci tourne alors amtour de son axe de pivotement 17 en coudant l'articulation entre lui-même et la bielle 20, et en abaissant ainsi rapidement le levier 21 de manière à amener le tiroir inférieur 9 sur le trajet de la marchandise en arrêtant ainsi oomplètement son. écoulement.
Dès que le clapet 22 sera ouvert de la manière qui sera décrite plus loin (se qui est empêcha par des moyens connus et non représentés ici, tant que le remplissage du récipient de pesée n'est pas complet),) la marchandise accumulée dans le récipient 10 tombe dans la trémie 25 et elle est poussée, dans le sac à valve 60 à vitesse accélérée par la roue à ailettes 26 qui tourne en permanence dans le bec de rem- plissage 27. En même temps des moyens qui ne sont pas ici représentés mais qui sont connus en eux-mêmes, ramènent
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les tiroirs 8 et 9 dans leur position initiale.
Pour éviter que la rotation rapide de la roue à ai- lottes ne provoque des tourbillons qui renverraient une par- tie de la marchandise, comme de la poussière, dans la trémie 25, on a prévu les arêtes inclinées 56 et les 'barreaux transver- saux 57, 58 et 59 à différents niveaux dans' cette trémie; ces organes laissent bien tomber sans ralentissement la ma- tière arrivant de haut en bas, mais ils arrêtent la matière qui pourrait être renvoyée du bas vers le haut.
Le barreau 59 qui reçoit le choc principal de la matière en chute, est libre et monté de manière élastique dans la trémie de telle sorte que, sous le ohoc de la mar- chandise, il entre en oscillation et se débarrasse ainsi de la matière qui pourrait se déposer sur lui.
Sur le bec de remplissage 27 est enfilé un sac à valve dont le fond repose sur le plateau 37 tandis que l'arrière s'appuie contre un montant de ce platean. La surépaisseur 30 de la paroi inférieure du bec de remplissage ferme aonve- nablement l'ouverture: de la valve et en même temps le sac est empêché de glisser en avant par l'organe de maintien 47.
La poussière formée dans le sac pendant le remplissage est évacuée,' aveo l'air refoulé par ce remplissage. dans la capacité de purge 29 à travers le canal 28. Comme 1..arbre 34 tourne en permanence, le plateau à sacs 37 est successivement levé et abaissé de manière que le sao soit soumis constamment à un mouvement de saccades afin que la marchandise s'è tasse fortement.
La came 35 est conformée circulairement sur une partie de son pourtour de façon que la course de levée ne corresponde' qu'à l'autre partie; il en résulte que le sac,soulevé par la
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partie formant oame et retombant ensuite brutalement, reste au repos un certain laps de temps avant le soulèvement suivant; la marchandise contenue dans le sac peut ainsi se tasser fortement sur le fond avant que le sac ne subisse un nouveau soulèvement.
Dès que le sao est remplis le crochet 42 est soulevé par Inaction de la came 45 de façon que le bras 39 ne soit plus retenu que par le ressort 500 La force de ce dernier est choisie de façon que'- lorsque le plateau 37 porte un sac vide, le bras 39 soit maintenu dans sa position, tandis qu'au contraire, dès que le sac 60 est rempli, ce bras tourne autour de son axe de rotation en s'abaissant vers le bas par suite de la charge latérale importante du plateau à sac.
Comme le levier 32 est pendant ce temps levé et abaissé par la came 35 le mouvement de secousses du plateau à sac 37 se continue encore pendant ce basculement latéral.
Le plateau à sa 37 tourne ainsi à la fois autour de l'axe 31 et autour de 1 angle inférieur du parallélogramme articulé formé par les leviers 32 et 38, de sorte que le sac bascule pour tomber sur la bordure 54 et sur la bande transporteuse 52. L'organe de maintien 47 du sac est commandé par la poignée 44 de manière à écarter du sac la partie élastique 46 et à permettre au sac de glisser hors du bec de remplissage. En basculant ainsiµ le bras 39 vient heurter le ressort amortisseur 51 et est renvoyé par lui aussitôt que le sac a baschulé et l'a déchargé de son poids, en même temps que le bras est rappelé d'autre part par le ressort 50.
La rotation de la came 45 est réglée de telle sorte que le déchargement du sac ne se produise qu'après rem-
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plissage complet de la quantité pesée de matière, mais le dégagement au levier 41 peut aussi s'effectuer de manière indépendante de la came 45, au moyen, de la poignée 44. Dès que le sac est déchargé, l'ouvrier de service met un nouveau sac en place avec sa valve sur le bec de remplissage 27; la bordure 54 donne à l'ouvrier un point d'appui pour le pied., tandis qu'il s'appuie d'autre part contre la rampe 55.
Les appareils de remplissage multiples juxtaposés sont couplés les uns aux autres en échelons de façon que, lorsque l'un d'eux se trouve en pesée. un autre soit en période de remplissage de la marchandise préalablement posée,, et qu'un autre soit en période de déchargement.
Les cames 35', 35", 35"' sont calées sur l'arbre com- mun 34 de façon que les saccades imposées aux divers plateaux à sac se produisent en cadence les unes à la suite des autres.
Si l'on couple plus de trois appareils de remplissage, l'éche- lonnement des différentes phases sera réglé en conformité.
Grâce à cet échelonnement, on peut réaliser une grosse augmentation de la capacité de travail sans porter préjudice à la matière manutentionnée car on dispose d'un temps largement suffisant tant pour la pesée que pour le remplissage et pour le déchargement du sac et son remplacement par un autre.
Les systèmes de leviers qui commandent l'ouverture du clapet du fond du récipient 10 et le déchargement du sao,' sont ici accouplés de telle sorte que le crochet 49' (fig.2) soit dégagé par la manoeuvre de la poignée 44' et qu'il en résulte couverture du clapet du fond du récipient de pesée 10' alors que le br as 39" est libre et par suite le sa suspendu au bec de remplissage 27" basculé ou déchargé de l'appareil.
L'ouvrier de service place maintenant un nouveau sac sur le bec 27" tandis que le sac déjà amtérieurement placé sur le bec 27' est en remplissage. Au prochain coup, la manoeuvre
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de la poignée 44" libérera. le crochet 49" et ouvrira le clapet du fond du récipient de pesée 10" de telle sorte que le sac placé précédemment sur le bec 27" sera alors rempli, et en même temps le bras 39" sera libéré et le sac se trouvant sur le bec 27" sera décharge par basculement.
Tandis que les poignées 44' et 44" sont montées sur des douilles montées sur 1%arbre 43 et auxquelles sont articulés également les cliquets 48' et 48" ainsi que les bielles 41' et 41", la poignée 44"' est calée directement sur l'arbre 43 qui est également couplé directement avec le oliquet 48"' et (à son extrémité intérieure) avec la bielle 41'.
La commande de toute la installation se fait par l'arbre 61 et les roues à ailettes 26 de tous les appareils sont montées sur un arbre commun commandé directement par un moteur éleo- trique 62.
Les tige 3 à 9 représentent diverses variantes per- fectionnées relatives notamment à la roue à ailettes accélé- ratrioe de la matièré dans la trémie et au bec de remplissage.
On a déjà proposé des roues à ailettes d'accélération pour désagréger et faire avancer de la matière granuleuse ou pulvérulente, mais ces dispositifs présentaient l'incon- vénient, avec des matières à constitution cristalline ou des matières hydroscopiques, de donner lieu à la formation d'agglo- mérations ou agglutinations qui en empêchaient le fonctionne- ment .
Peur éviter cet incovénient, on peut employer la disposition suivant l'invention représentée respectivement en coupe longitudinale et en coupe transversale dans les fig.3 et 4.
Cotte disposition est caractérisée par le fait que les extrémités des ailettes sont légèrement reoourbées dans le
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sens de rotation et que l'arrivée de la matière ne se fasse pas tangentiellement au pourtour de la rpue à ailettes mais sous un certain angle par rapport à cette tangente; il est en outre avantageux dtarrondir, par exemple en forme de demi- cercle, le bord extérieur de chaque ailette comme on le voit dans la fig.4, Le jet de matière se produit ainsi, non en une seule fois, mais peu à peu par la sorte de pelle formée par l'ailette 26t et par suite il ne se produit en aucun point une pression exagérément forte des ailettes sur la matière, ce qui provoquerait des agglomérations des cristaux à arêtes vives en une seule masse.
Le canal d'arrivée 61 est disposé de façon que son plan médian coupe le cercle de rotation de l'ai- lette 26' et ne lui arrive pas tangentiellement; d'autre part le bout de chaque ailette est découpé en forme de demi-cercle, vu de face, et en outre légèrement recourbé dans le sens de rotation.
On pourrait encore dans le même but prévoir l'emploi d'air sous pression, soufflé de façon à agir aux endroits où :!tendent à se former les dépôts ou agglutinations et par consé- quent à les empêcher.
A la vérité, il est connu d'utiliser l'ai comprimé pour l'entrainement de matières pulvérulentes ou granuleuses., mais cela en constituant un mélange fluide de poids spécifique plus faible que la marchandise à manutentionner.
Par contre, suivant l'invention, on ne fait agir l'air oomprimé sur la marchandise qu'en certaines places seulment, c'est-à-dire aux points où la marchandise tend à se comprimer où à se tasser dans des aoins. La fig.5 représente en coupe transversale un dispositif de ce genre suivant l'invention.
Dans la portion de trémie 25' où est placée la roue
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à ailettes 26', est prévue, de ahaque côté, une arrivée d'air sous pression 62 qui évite les retenues et dépôts de la matière et assure son avancement uniforme. Bien entendu 1'emplacement des arrivées d'air comprimé variera suivant le cas.
La fig.10 montre également une autre roue à ailettes d'accélération. Il a été reconnu en effet que;, notamment pour les marchandises ayant forte tendance aux remous, il faut prendre soin que la marchandise soit poussée par les ailettes de la roue par coups aussi réguliers que possible pour éviter la formation de tourbillons et pouren outre,, empêcher que oertaines parties de marchandise projetée ne prennent un mouvement trop rapide ce qui nécessiterait une consommation dèénergie inutile ou provoquerait un endommagement de la marchandise par son échauffement.
A cet effet. la section généralement circulaire du conduit d'amenée se transforme en une section rectangulaire allongée avant d'arriver à la chambre de la roue à ailettes; le débouchê dans cette chambre est d'ailleurs placé de façon que l'axe du conduit d'amenée fass o un angle léger,, par exemple environ 20 , avec le rayon passant par l'intersection du dit axe aveo le cercle décrit par les extrémités des ailettes. Ces dernières sont relativements courtes et sont implantées sur un gros moyeu de manière que les parties peu éloignées du centre de la roues possédant une vitesse périphérique relati- vement très faible; niaient aucune action pour l'accélération de la marchandise la roue étant massive depuis son axe jusque un cercle relativement grand.
La paroi extérieure du conduit de la paroi intérieure est fortement aplatie vers le bas à son point de jonction avec la chambre d'accélération. Les ailettes sont enfin creuses et recourbées, vers l'avant.Par tous ces moyens on obtient un avancement uniforme de toute la marchandise,,
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sana qu'il se produise de remous et sans que certaines parties prennent des vitesses exagérées.
Le dispositif convient ainsi particulièrement pour des marchandises boueuses, épaisses ou formées de particules, cristallines ou à arêtes vives qui se collent ou s'agglutinent facilement si on leur imprime des tourbillonnements ou une accélération trop forte.
Dans la fig. 10, l'arbre 66 porte un moyeu 67 occupant toute la largeur de la chambre 68 de la roue à ailettes et sur ce moyen sont implantées des ailettea 69 qui sont un peu recourbées vers l'avant.
Le conduito l'amenée 70 dont la section d'abord circu- laire comme en 70' se transforme progressivement en une sec- tion rectangulaire allongée comme en 70" est disposé de façon que son axe fasse un angle d'environ 20 avec le rayon qui passe par le point d'intersection de cet axe avec le cercle décrit par les extrémités des ailettes. La paroi exté- rieurs 71' du canal de sortie 71, qui présente également une section rectangulaire allongée pouvant à son tour se transformer en une seotion circulaire, s'éloigne à la manière dune spirale du cercle déorit par les extrémités des ailettes. et la paroi interne 71', après une courte partie 71a disposée presque radialement, court ensuite en ligne droite parallè- lement à la paroi extérieure 71'.
La marchandise arrivant par
70 se présente à la roue relativement étroite sur une course notable du pourtour, de telle sorte que les palettes en forme de pelles la ramassent par quantités régulières et la poussent uniformément en avant, Mais la force centrifuge communique toujours aux particules extérieures de la marchandise une plus forte accélération, de telle sorte que, malgré l'uniformité
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du mouvement des capacités entre ailettes\') la marahanàiee pour- rait encore recevoir des tourbillonnememts. On évite cela grâoe à la surface 71a qui reçoit les particules ds matière lancées plus lentement et les fait retomber sur le trajet
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des plus ra pîclea qui les entraînent avea elles de telle sorte que le oonduit 71 est parcouru Par un débit régulier.
Enfin lea figç 6 à 9 se rapportent à certaine perfec- tionnemente du bec de remplissage pour laisser s'échapper 1.air hors (l'un sac à valve pendant le remplissage rapide de ce sac et sans prévoir dans
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oelui-ci d'autres orifioes que oelui de la valve de remplis- sage, il est connu de è.onner à cette dernière e largeur un peu plus grande que le diamètre etérleur du bec defreroplissage, de celui-ci et la
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paroi de la valve .
Il arrive o ependan't que oe t espace inter- Illédiaire s'obture faoilement par le fait que la Illoitié infé- rieure de la paroi de la valve, qui repose ici comme un clapet
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contre la paroi extérieure dU sao pour fermer 1iouverturSg est refoulée vers le haut pendant le remplissage par le courant de matière ou d'air.
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L'invention permet d'éoarte" cet inconvénient en pré- voyant, à la face inférieure du beo de remplissage et àtson 9 'rieur, une ou plusieurs nervures qui empgchent le olepet de la valve de s-appliquer oontre la face inférieure du bec de rempliSsage. De oette façon cl8= ou plnSieUr8 cana= a'Pla sant toujours laissés libres entre la paroi du sao et le bec de remplissage, par lesquels est assuré un échappement suffisant de l'air;
comme ces cana= se trouvent à la face inférieure du bec et présentent en section transversale une
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forme s1élargissant ooniqneroent vers 1 etérieur la matière
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de remplissage ne peut pas s'y amasser ou y être retenue, même si celle-oi possède des propriétés fortement agglu tinantes comme c'est le cas par exemple pour le ciment moulu, le sucre, eta...
Grâce au rétrécissement du bec, la matière qui a pu s'y coller est enlevée à chaque fois; il ne peut par conséquent pas se produire l'inconvénient qui se pro- duit avec les becs de remplissage connus avec nervures lisses ou en forme de t prévues à la face supérieure du bec ; à satoir que, entre ces nervures, se déposa sur le bec, une couche de matière qui provique le bouchage de l'échappement de l'air.
Deux formes d'exécution d'untel bec de remplissage sont représentées dans les figé 6et 7, 8 et 9, qui sont respectivement des vues latérales et de bout.
Dans les fige 6 et 7; le bec de remplissage 27a comporte. à sa face inférieure une nervure 63; la ligne ponctuée repré- sente la paroi de la valve du sac et fait voir qu'en aucun cas les passages angulaires 64 ne peuvent s'obturer même si le cla- pet de la valve est refoulé vers le haut par la pression. Le mode d'exécution des fig. 8 et 9 présente deux nervures 63 laissant entre elles un canal de action allant en s'élargis- sant coniquement vers l'extérieur. Pour permettre d'enfiler avec une certitute le sac sur le bec de remplissage, et poux éviter d'endommager l'ouverture de la valve, les nervures se ardent, . la surface du bec vers son extrémité antérieure 65.
Les dispositifs ci-dessus évitent l'inconvénient des dispositifs connus avec nervures à la surface supérieure du bec ; à savoir que celles-ci coupent le haut du sac suivant sa longueur dès qu'il est tout-à-fait plein et lorsqu'il est retiré, et qu'il est impossible d'assurer le maintien du sac
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au moyen de pinees l'accrochant de l'extérieur.
Enfin les fig. 11 et 12 représentent une variante de construction dans laquelle une caisse d'aspiration des pous- sières est prévue autour du sac et pendant son mouvement à secousses; cette caisse peut être ou bien conformée pour supporter le fond du sac, auquel cas elle participe au mou- vement de secousses, ou elle peut en être séparées le plateau de support du sa recevant seul la mouvement de secousses..
Le mouvement du dispositif à secousses peut être réalisé par une came ou encore on peut utiliser à cet effet la dépres- sion de l'air d'aspiration.
Dans la fig. 11 le sac 72 qui est adapté au tube de remplissage 27, repose sur un plateau 73 formé par une console de la caisse d'aspiration 74, laquelle entoure le sac. Cette caisse a sa paroi intérieure formée par une toile métallique 75 s'appuyant sur un treillis de 'barreaux 76 et elle est reliée par un ou plusieurs tuyaux souples 77 à un appareil aspirateur d'air. Une came 78 oalée sur 1.arbre 79 oommunique à la console 73 son mouvement de monte et baisseo
La fig. 12 représente une variante. Le fond du sac 72 repose sur une table à secousses 80 qui est reliéep par un levier 81, au piston 82 d'un cylindre à dépression.
Grâce à une commande connue en soi et non représentée ici, la conduite d'aspiration 83 allant au cylindre est périodiquement fermée tandis que celui-ci est mis en communication en 84 avec l'at- mosphère; à ce moment, la dépression dans le cylindre étant supprimée, la table 80 retombe par son poids; la dépression est ensuite rétablie à nouveau dans le cylindre ce qui soulève la table 80 et ainsi de suite.
Ce dispositif peut être utilisé pour les sacs et récipients de toutes sortes.et particulièrement pour les sacs à valve se fermant automatiquement.