<Desc/Clms Page number 1>
"PERFECTIONNEMENTS APPORTES A UNE MACHINE A SOUDER
L'objet de la présente invention consiste à prévoir une machine à souder électrique destinée à souder les rayons à la jante, d'une roue à rayons d'acier.
Un autre objet de l'invention consiste à établir une machine à souder électrique pouvant souder progressivement les extrémités d'un groupe de rayons identiques, à la jante de la roue et pouvant faire avancer automatiquement la pièce à souder de manière que tous les rayons puissent être soudés par les mêmes électrodes. La roue à souder doit recevoir une
<Desc/Clms Page number 2>
rangée intérieure de dir Bayons'obliques, disposés entre le moyeu et la jante, une deuxième rangée de dix rayons obliques également disposés entre la partie intérieure du moyeu et la jante, les rayons de cette deuxième rangée étant inclinés dans un sens opposé à celui des rayons de la première rangée, et une troisième rangée de rayons disposés radialement entre l'extrémité extérieure du moyeu et la jante.
Il y a donc trois séries distinctes de rayons, dont cha- cune consiste en dix rayons identiques, chacun de ces rayons étant fixé d'une manière identique au moyeu et à la jante.
La présente invention n'a pas pour but de permettre la soudure de tous les rayons sur une seule machine et après une 'première fixation de la pièce sur la machine. La machine suivant l'in- vention a plutôt pour but de souder progressivement les ex- trémités de tous les rayons faisant partie d'un groupe. Chaque rayon de chaque groupe de rayons étant identique aux autres rayons du même groupe, et étant placé de la même manière par rapport au moyeu et à la jante, il en résulte que toutes les soudures faites aux extrémités des rayons de chaque groupe seront identiques.
Le meilleur procédé de fabrication de roues à rayons d'acier à l'aide de la machine suivant l'invention, consiste à prévoir six machines identiques sous la plupart des rapports, et à souder sur chaque machine une extrémité de tous les rayons d'un même groupe, la pièce à travailler étant transfé- rée d'une machine à la suivante, en vue d'effectuer progres- sivement la soudure de tous les groupes.
Le meilleur système de travail consiste à prévoir une première machine constamment équipée pour effectuer toutes les soudures à une extrémité d'un groupe de rayons et à faire
<Desc/Clms Page number 3>
fonctionner toutes les machines simultanément de manière à assurer une production continue des roues achevées.
En outre, l'invention a pour objet d'établir une machine à souder électrique pouvant avancer automatiquement le mandrin de serrage pendant chaque cycle de travail, d'une distance angulaire égale à l'intervalle entre deux rayons de chaque groupe, cette machine s 'arrêtant automatiquement lorsque le mandrin aura accompli un tour.
L'invention a en outre pour objet d'établir une machine à souder pourvue d'un arbre d'entraînement sur lequel se trou- vent montées plusieurs cames dont deux commandent une paire d'électrodes au moyen de leviers appropriés, tandis qu'une troisième came commande un dispositif de serrage destiné à maintenir en place les rayons de la roue.
On connaît plusieurs types de roues dont les moyeus consistent en de gros fils ou tringles soudées par chaque extrémité respectivement à la jante et au moyeu. Les roues soudées de cette manière présentent plusieurs avantages par rapport aux roues à rayons filetés, toutefois jusqu'à présent, les méthodes primitives dont on disposait ne permettaient pas d'établir les dites roues soudées. En soudant les rayons à l'acétylène ou à l'arc on obtenait fatalement une soudure non-uniforme qui avait pour effet de soumettre les différents rayons à des tensions différentes, et qui présentait un aspect inélégant.
Des roues soudées ont déjà été fabriquées avec quelque succès en soudant les rayons individuellement et par rapproche- ment. Toutefois, la difficulté d'assurer une concentricité très exacte de la jante par rapport au moyeu et l'impossibili- té d'obtenir une tension uniforme de tous les rayons, avaient pour effet que la résistance des roues achevées variait consi-
<Desc/Clms Page number 4>
dérablement d'une roue à l'autre, certains rayons étant for- tement tendus et d'autres, complètement détendus.
Dans le dispositif suivant l'invention, toutes les mesu- res ont été prises en vue de produire une soudure uniforme et d'obtenir celle-ci automatiquement et avec une telle pré- cision que le seul travail devant être exécuté par l'opérateur consiste à placer la jante et le moyeu dans la machine et à amener les rayons à celle-ci; le soudage, l'avancement et l'arrêt de la machine, étant complètement automatiques.
En outre, l'invention consiste à prévoir une machine à souder électrique, pour souder les roues à rayons métalliques, dans laquelle l'une des électrodes est maintenue dans une position fixe de soudage, tandis que l'autre électrode est libre de se déplacer dans deux sens tout au moins, pendant l'opération de soudage.
La robustesse des roues à rayons d'acier se trouve nota- blement augmentée lorsque les rayons sont inclinés et entre- croisés. Lorsque de tels rayons entrecroisés doivent être soudés par rapprochement à leur point de contact avec le moyeu ou la jante,.leur longueur se trouve réduite de la quantité de métal fondu lors de la soudure. Etant données la disposition angulaire des rayons et la distance constante qui sépare la jante du moyeu, la jante se déplace légèrement dans le sens angulaire, pendant la période de soudage, en vue de compenser le raccourcissement des rayons.
Cette disposition a soulevé le problème de l'énorme usure des électrodes, provoquée par le déplacement angulaire de la roue lors du soudage. Si les deux électrodes sont fixées ri- gidement l'une par rapport à l'autre,- l'une de ces électrodes étant fixée au rayon - l'électrode en contact avec la jante est amenée à glisser par rapport à celle-ci, au moment où la jante se déplace angulairement. Ce glissement provoque l'usure @
<Desc/Clms Page number 5>
énorme de cette dernière électrode.
Ce problème a été entièrement résolu dans la présente invention, par le fait que, suivant celle-ci, l'électrode en contact avec la jante est supportée d'une manière élastique, de sorte que pendant le déplacement angulaire de la jante, cette électrode se déplace de la même quantité, tout glisse- ment étant ainsi suppriméo
Un autre objet de l'invention consiste à monter d'une manière élastique l'électrode coopérant avec la jante afin que cette dernière soit appliquée contre le rayon avec une pression élastique et de manière que lorsqu'une partie du rayon sera fondue, lors du soudage, la jante se rapprochera immédiatement vers la partie restante du rayon afin de compenser la perte de longueur provoquée par la fusion.
L'invention a en outre pour objet d'établir un mécanisme automatique destiné à arrêter la machine après un cycle com- plet et de prévoir un moyen de commande manuel pour arrêter cette machine à la fin du cycle de travail.
La présente invention, qui se rapporte aux objets indiqués ci-dessus et autres, consiste notamment en la construction, la combinaison et la disposition des divers organes faisant par- tie du dispositif perfectionné suivant l'invention, tel qu'il est décrit et revendiqué ici, en référence aux dessins annexés, dans lesquels :
Fig. 1 est une vue d'élévation latérale de la machine à souder, une roue, un moyeu et un,.' rayon étant placés dans la position de soudage
Fig. 2 est une élévation antérieure de la machine montrée dans la Fig. 1.
Fig. 3 est une vue en coupe axiale et verticale à travers
<Desc/Clms Page number 6>
l'électrode inférieure et le mécanisme de serrage, une partie du bras de commande étant enlevée pour mieux montrer la cons- truction.
Fig. 4 est une vue en coupe suivant la ligne 4-4 de la Fig. 3.
Fig. 5 est une vue en coupe axiale et verticale du porte-électrode supérieur, la came et le galet de comnande étant figurés d'une manière schématique pour mieux montrer le fonctionnement.
Fig. 6 est une vue en coupe suivant la ligne 6-6 de la Fig. 3.
Fig. 7 est une vue à travers le mécanisme de mise en marche et d'arrêt, dans laquelle des organes situés dans des plans différents se trouvent représentés sur un même plan, et ceci pour mieux montrer la construction.
Fig. 8 est une vue schématique des organes comprenant le mécanisme de réglage du cycle.
Fig. 9 est une vue en coupe verticale suivant la ligne 9-9 de la Fig. 6.
Fig. 10 est une vue en coupe suivant la ligne 10-10 de la Fig. 7.
Fig. 11 est une vue en coupe suivant la ligne 11-11 de la Fig. 9.
Fig. 12 est une vue en coupe suivant la ligne 12-12 de la Fig. 2.
Fig. 13 est une vue en coupe suivant la ligne 13-13 de la Fig. 12.
Fig. 14 est une vue en coupe suivant la ligne 14-14 de la Fig. 12.
Fig. 15 est une vue en coupe montrant l'arbre à cames
<Desc/Clms Page number 7>
principal ainsi que les galets, et pratiquée suivant la ligne
15-15 de la Fig. 3.
Fig. 16 est une vue en coupe suivant la ligne 16-16 de la Fig. 15.
Fig. 17 est une vue de dessus du mandrin de serrage dans lequel se trouvent montés plusieurs rayons, la jante et le moyeu, certains organes étant partiellement enlevés afin de mieux montrer la manière dont sont fixés les rayons au moment du sondage.
La machine objet de l'invention comporte les subdivisions ci-après dont chacune sera décrite dans l'ordre suivant :
Le mécanisme d'entraînement et l'arbre à cames.
Les électrodes, leur mécanisme de commande, ainsi que le dispositif de serrage.
L'équipement électrique destiné à effectuer le soudage.
Le mécanisme d'avancement de la pièce à travailler, et
Le mécanisme de commande manuel et automatique.
Dans les dessins annexés, 10 désigne généralement le bâti de la machine à souder électrique suivant l'invention. Ce bâti présente la forme d'un boîtier à section transversale rectan- gulaire et abrite pratiquement toutes les parties en mouvement de la machine à souder. Le dit bâti présente des ouvertures appropriées prévues pour donner accès aux divers organes, les- quelles ouvertures sont munies de portes destinées à protéger le mécanisme contre la poussière et les impuretés.
Comme montré dans les Figs. 6 et 9, un moteur électrique d'entrainement 11 est logé dans un compartiment séparé 12 pré- vu dans la base du bâti 10. Ce compartiment séparé a été prévu pour la raison que tout le restant de la partie inférieure du bâti constitue un réservoir d'huile, dont le lubréfiant est
<Desc/Clms Page number 8>
refoulé vers les différents engrenages et cames de commande du dispositif suivant l'invention.
Un arbre moteur 13 est monté dans la paroi verticale an- térieure du compartiment 12, un pignon droit 14 étant fixé à une extrémité de cet arbre. Un pignon droit 15, monté de ma- nière à engrener avec le pignon 14, est calé sur l'arbre 16 d'une vis sans fin, monté à rotation dans des coussinets ap- propriés prévus dans la paroi avant du compartiment 12 et la paroi avant 17 du bâti 10. L'arbre 16 porte une vis sans fin 18 solidaire de cet arbre et engrenant avec un pignon à vis sans fin 19.
Comme on le voit dans la Fig. 15, un petit arbre 20 est monté à rotation transversalement au bâti 10 et dans des pa- liers appropriés prévus, d'une part, dans le bâti 10, et d'au- tre part dans une paroi intérieure 21 de celui-ci. Un pignon 22, ainsi que le pignon à vis sans fin 19 sont calés sur l'ar- bre 20 au moyen de la clavette 23, de sorte que le pignon à vis sans fin et l'arbre 20 constituent un ensemble unique monté à rotation dans le bâti 10.
Un arbre à cames principal 24 est monté à rotation trans- versalement par rapport au bâti 10 et parallèlement à l'arbre 20. L'arbre à cames 24 est pourvu, d'un grand pignon à moyeu élargi et d'un nombre de cames relativement grandes, le tout étant monté sur cet arbre dans un espace compris à l'intérieur du bâti de la machine. Des ouvertures appropriées, d'un diamètre supérieur à celui des dites cames et des dits pignons de com- mande, sont prévues dans les parois latérales du bâti et dans une deuxième cloison verticale 25, afin de permettre l'assembla- ge de ces divers organes.
Deux plaques de support 26 et 27 sont fixées respective-
<Desc/Clms Page number 9>
ment à la paroi droite et gauche du bâti 10, un coussinet approprié étant prévu au centre de chacune de ces plaques pour permettre le montage à rotation de chaque extrémité de l'arbre à cames 24. Une troisième plaque de support 28 est prévue pour recouvrir l'ouverture pratiquée dans la cloison 25 et comporte également un palier approprié destiné à la partie médiane de l'arbre 24. La paroi 21 est pourvue d'un palier 30 supportant, lui aussi, l'arbre à cames 24, et ceci par l'intermédiaire du moyeu d'un pignon 29, monté à rotation dans le palier 30. Le pignon 29 engrène constamment avec le pignon d'entraînement 22.
Le moyeu élargi 31 du pignon 29 est disposé à l'intérieur du palier 30 et est pourvu d'un deuxième palier 32 dans le- quel l'arbre à cames 24 est monté à rotation. Le pignon 29 est en mouvement aussi longtemps que le moteur 11 tourne. Le pignon d'entraînement 14 est entraîné par le moteur électrique 11 et entraîne à son tour le pignon 14, lequel met en rotation la vis sans fin 18. Le pignon à vis sans fin 19, qui engrène avec la vis sans fin 18, se trouve ainsi entraîné et entraîne à son tour le pignon 29, par l'intermédiaire du pignon 22.
Un cercle de dents d'embrayage 33 est formé sur l'extré- mité extérieure du pignon 29, c'est-à-dire sur la face de ce dernier, opposée au moyeu 31.Ces dents constituent des moyens d'entraînement de l'arbre à cames 24. Un manchon d'embrayage est monté à coulissement mais non à rotation sur l'arbre à cames 24, entre le pignon 29 et la plaque 26, ce manchon étant pourvu de dents d'embrayage appropriées 34 destinées à coopé- rer avec les dents d'embrayage 33 prévues sur le pignon 29.
Le pignon 29 présente une saillie 36 et la face du man-
<Desc/Clms Page number 10>
chon 35 est pourvue d'une entaille 37, de sorte que lorsque le manchon 35 est déplacé le long de l'arbre 24, en vue de s'en- gager dans les dents 33, la saillie 36 pénétrera dans l'en- taille 37 de manière à assurer en contact rigide entre le man- chon d'embrayage 35 et le pignon 29.
Comme montré dans la Fig. 9, un arbre d'embrayage 38 est monté à rotation dans des coussinets appropriés prévus dans la paroi avant du compartiment 12 et dans la paroi 17 du bâti 10, une fourche d'embrayage 39 étant fixée à cet arbre dans une po- sition telle que les sabots d'embrayage 40, montés sur les bras de la fourche 39, s'engagent dans une rainure 41 du manchon d'embrayage 35, de sorte qu'une rotation de l'arbre 38 aura pour effet d'actionner l'embrayage 35 en vue d'accoupler l'ar- bre 24 avec le pignon 29.
Une pédale de commande 42 est montée à pivotement sur la partie inférieure de la paroi avant du compartiment 12 et s'a- vance depuis la machine à souder jusqu'à une position favora- ble pour l'opérateur. L'arbre d'embrayage 38 est pourvu d'un levier coudé 43 disposé à proximité de la paroi avant 17. Une tringle 44 est articulée à la pédale 42 à proximité du centre de celle-ci, s'étend vers le haut en traversant un bossage ap- proprié 45 formé sur la face intérieure de la paroi 17 et est réunie à un bras horizontal 46 du levier coudé 43. Un ressort 47 entoure la tringle 44 entre le bossage 45 et le bras 46, en vue de maintenir la pédale dans sa position élevée,et l'em- brayage 35 hors d'engagement d'avec le pignon 29.
L'autre bras du levier coudé 43 est pourvu d'une dent de rochet 49 coopérant avec un cliquet approprié 50 commandé par un ressort, de sorte que lorsqu'on abaisse la pédale 42, l'ar-
<Desc/Clms Page number 11>
bre d'embrayage 38 tourne sous l'action du bras 46 et de la tringle 44, ce qui aura pour effet d'accoupler la griffe 35 avec le pignon 29, le cliquet 50 coopérant avec la dent 49 en vue de maintenir la griffe en position d'embrayage malgré l'action du ressort 47. Lorsque le cliquet 50 est soulevé de manière à abandonner la dent 49, le ressort 47 dégagera la griffe 35 et ramènera la pédale 42 à la position de départ.
Le mécanisme qui vient d'être décrit est disposé entre la paroi verticale 21 et la paroi extérieure du bâti 10, les deux autres compartiments de la partie inférieure de la machine étant occupés par les cames et le. mécanisme de commande.
La partie de l'arbre à cames 24, comprise entre les parois 21 et 25 est pourvue de deux cames 51 fixées rigidement sur l'arbre 24. Les Fige. 3 et 15 montrent très clairement l'uni- que mode de construction de ces cames, suivant lequel deux paires identiques de rainures de guidage sont pratiquées dans ces cames, une rainure de chaque paire de rainures étant tail" lée à plus grande profondeur que l'autre rainure, de manière à obtenir deux trajectoires indépendantes pour deux galets de guidage séparés.
Les cames 51 commandent un chariot transversal 53 qui sera décrit dans la suite. Un bras 52 monté à pivotement dans ce chariot transversal 53 s'étend vers le bas entre les deux cames 51 jusqu'à la base de la machine. L'extrémité inférieure du bras 52 est réunie à pivotement à une bielle 54 réunie à son tour à pivotement à une vis de réglage 55. Cette dernière est montée à coulissement dans un coussinet 56 prévu entre les parois 21 et 25.
Un écrou de réglage 57 est monté à rotation dans un coussinet 58 boulonné à la paroi 17, un pignon à vis sans fin 59 étant formé sur l'extrémité intérieure de cet écrou. Une
<Desc/Clms Page number 12>
vis sans fin 60 de réglage coopère avec le pignon 59 en vue de produire la rotation de l'écrou de réglage 57 et de déplacer ainsi la vis de réglage 55, laquelle est maintenue par la bielle 54, d'une manière empêchant la rotation de cette vis, mais permettant son déplacement vers l'avant et vers l'arrière dans le coussinet 56 et au moyen d'un filet 61 taillé dans l'extrémité avant de la vis de réglage 55.
Les cames 51 sont pourvues de rainures de guidage 62. Une cbeville 63 est fixée au centre du bras 52 et se prolonge de chaque côté de celui-ci pour pénétrer dans chacune des rainures 62, des galets 64, destinés à coopérer avec les dites rainures, étant montés à rotation sur les parties de la cheville 63, qui pénètrent dans ces rainures. Les rainures 62 sont tracées de telle manière qu'à chaque tour complet de la came 51, le cha- riot 53 sera d'abord immobilisé pendant la durée d'un demi- tour environ, se déplacera ensuite progressivement vers l'avant pendant le tiers de tour qui suit et retournera à sa position initiale pendant le sixième de tour restant.
Un dispositif à chape et à cheville fixé à l'extrémité arrière du bras 52, a pour effet d'appliquer les galets 64 con- tre les parois postérieures des rainures de guidage 62 au moyen d'un ressort 66. Ce dispositif est prévu par mesure de précaution et pour le cas où les galets 64 auraient tendance à s'engager dans les autres rainures de guidage, lesquelles vont être décrites dans la suite.
Un chariot de fixation 67 est monté à déplacement vertical alternatif au moyen d'une bielle fourchue 68 et d'un bras 69.
La Fig. 3 montre cette disposition très nettement, la bielle 68 étant réunie à pivotement au chariot 67, au moyen de chevilles 71, et au bâti 10 au moyen d'une cheville 70. La partie
<Desc/Clms Page number 13>
inférieure du chariot 67 est réunie à pivotement aux extrémités extérieures du bras 69 au moyen d'une cheville 72. Le bras 69 est également réuni à pivotement à la paroi avant 17, au moyen d'une cheville 73.
En considérant cette construction, on remarque que le cha- riot 67 se déplace dans le sens vertical suivant une trajec- toire en arc de cercle, tout en restant constamment parallèle au bâti de la machine.
Les cames 51 sont pourvues d'unis deuxième paire de rainures de guidage 74 dans lesquelles pénètrent des galets appropriés 75 montés à rotation sur les extrémités de chevilles 76 fi- xées à l'extrémité intérieure du bras 69 qui s'étend entre les deux cames 51. Il y a lieu de noter que les rainures 74 sont plus profondes et plus étroites que les rainures 62, de sorte que les galets 75 se déplacent indépendamment des rainu- res 62 et ne suivent que le tracé des rainures 74.
Ce tracé est établi de telle manière que le chariot 67 est amené à sa position la plus basse pendant le premier quart de tour des cames 51, est immobilisé pendant le quart de tour suivant, est amené à sa position la plus élevée pendant le troisième quart de tour des dites cames et est maintenu dans cette position pendant le dernier quart de tour de ces cames.
La suite des mouvements du chariot vertical 67 et du chariot transversal 53 sera expliquée en détail plus loin.
Le chariot 67 est pourvu d'un bloc de serrage réglable 77 pouvant être réglé dans le sens vertical. La partie supérieure du chariot 67 est évidée pour recevoir le bloc de serrage 77 et comporte, à proximité de son évidement, une rainure verti- cale dans laquelle le bloc 77 peut être fixé au moyen de deux boulons 78. Dans le chariot 67 se trouvent montés une vis sans fin 79 et un pignon à vis sans fin 80, ce dernier étant pourvu
<Desc/Clms Page number 14>
d'un filet intérieur pour coopérer avec un filet approprié 81 formé sur l'extrémité inférieure du bloc 77, En faisant tour- ner la vis sans fin 79 on peut soulever ou abaisser le bloc 77 par rapport au chariot 67.
Une enclume 82 est fixée à la par- tie supérieure du'bloc 77,!au moyen d'un boulon 83 et est isolée de ce bloc, d'une manière appropriée, afin d'empêcher le passage du courant de soudage dans le chariot 67.
La construction du chariot transversal 53 est montrée dans les Fige. 4 et 6. Ce chariot présente une forme rectangulaire et est monté à coulissement dans le bâti 10 au moyen de cou- lisses appropriées 84 prévues sur chaque côté de ce chariot et s'étendant sur toute la longueur de celui-ci. Des plaques de guidage 85 maintiennent le chariot d'une manière connue dans les chariots transversaux ordinaires.
La partie antérieure du chariot 53 est pourvue d'un porte- électrode 86 monté à pivotement et d'une manière élastique.
Deux ressorts de compression 87 sont montés d'une manière réglable au moyen des vis 88 dans les parois verticales de l'extrémité avant du chariot transversal 53 et portent contre les côtés du porte-électrode 86, à l'extrémité avant de celui-ci. L'extrémité arrière de ce porte-électrode est montée à pivotement dans la partie médiane du chariot transversal 53, au moyen d'une cheville 89 et d'un manchon-coussinet 90.
L'extrémité arrière de ce porte-électrode présente un siège semi-circulaire qui porte contre le manchon d'appui 90 inséré dans le chariot 53. La pression directe du porte-élec- trode 86 est transmise au dit chariot par l'intermédiaire du manchon 90, la fonction de la cheville 89 ne consistant qu'à maintenir les divers organes en place.
L'extrémité extérieure du porte-électrode 86 est pourvue
<Desc/Clms Page number 15>
d'un évidement dans lequel se trouve monté à coulissement un bloc 91. Une électrode 92 est fixée à l'extrémité extérieu- re du bloc 91. Deux ressorts de compression 93 se trouvent interposés entre le porte-électrode 86 et le bloc 91, de sorte que ce dernier est maintenu élastiquement par rapport au porte-électrode 86.
Un dispositif de réglage est prévu pour permettre de varier la pression exercée par les ressorts 93 sur le bloc 91.
Ce dispositif consiste en une plaque 94 montée à déplacement longitudinal dans le porte-électrode 86, à laquelle est réunie à pivotement une tige se prolongeant vers l'arrière où elle vient se visser dans un écrou 96. Un pignon conique 97, prévu sur la face avant de cet écrou, engrène avec un pignon analo- gue 98 monté à rotation sur le porte-électrode 86 et entraîné @puis depuis un point approprié situé à l'extérieur du chariot transversal 53.
Les ressorts 93 sont disposés de telle manière que l'élec- trode 92 peut être forcée contre la jante de la roue à souder.
Lorsque le chariot transversal occupe une position telle que les ressorts 93 se trouvent comprimés, l'électrode occupe une position permettant le soudage du rayon. Lors du soudage, l'électrode 92 sera pressée vers l'extérieur de manière à exercer une pression constante contre la jante et à déplacer celle-ci vers l'extérieur d'une quantité égale à la partie du rayon enlevée par la soudure.
Comme montré dans la Fig. 5, on prévoit un chariot verti- cal pour la commande de la deuxième électrode. Ce chariot consiste en un élément 99 sous forme de boite, à l'extrémité inférieure de laquelle est fixée une électrode 100. Ce dernier chariot est monté dans la partie supérieure de la partie avant
<Desc/Clms Page number 16>
du bâti 10 d'une manière permettant un coulissement vertical limité.
Une bride 101 est montée à coulissement dans le chariot 99 et est suspendue élastiquement par rapport à celui-ci au moyen d'un ressort de compression 102. Cette bride comporte deux moyens de réglage. Le premier est destiné à modifier la tension du ressort 102, et le deuxième, à modifier la posi- tion du chariot 99 par rapport à la bride 101. Une tige verti- cale 103 est montée à coulissement dans la partie supérieure du chariot 99 au moyen de rainures 219 et g'étend vers le bas à travers la bride 101, où un filet formé sur la dite tige coopère avec un filet approprié pratiqué dans un écrou de ré- glage 105, en vue de modifier la position verticale de la tige 103 par rapport à la bride 101.
Le mouvement de la tige a pour effet de déplacer la bride 101 par rapport au chariot 99, étant donné que le collier 225 de la tige 103 supporte le poids du chariot. Un pignon à vis sans fin 106, solidaire de l'écrou 105 est fixé à la bride 101 d'une manière rotative mais sans possibilité de déplacement axial par rapport à cette bride. Une vis sans fin appropriée, non représentée au dessin, est prévue pour produire la rota- tion du pignon à vis sans fin 106. On voit qu'en tournant ce dernier pignon on peut modifier la position de la bride 101 par rapport au chariot 99, le ressort 102 étant alors comprimé au détendu. Ce ressort empêche que les rainures 219 se déta- chent du chariot 99.
L'écrou 105 s'étend vers le bas et présente un filet ex- térieur sur lequel peut être vissé un pignon à vis sans fin 107. Ce dernier est entouré par un boîtier 108, le ressort 102 étant disposé entre ce boîtier et la paroi inférieure du chariot 99.
<Desc/Clms Page number 17>
Le bras de commande 109 est fixé au moyen des rainures 111 à un arbre transversal 110 monté à rotation dans la partie supérieure du bâti 10. L'extrémité avant du bras 109 est four- chue de manière à embrasser la tige 103 et est montée à pivo- tement dans la partie supérieure de la bride 101, de sorte que les oscillations de l'arbre 110 produiront des mouvements al- ternatifs de la bride 101.
Il y a lieu de rappeler que la roue à souder comporte ' trois groupes de rayons et que chacun de ces groupes doit être soudé à chaque extrémité, ce qui nécessite deux blocs de souda- ge' différents. Les deux modes de réglage de la bride 101 par rapport au chariot 99 sont prévus pour la raison que la pres- sion de ressort agissant en vue du serrage des rayons¯doit être maintenue uniforme et que la position du chariot 99 doit pouvoir varier en vue de se conformer aux différentes élec- trodes employées ou pour compenser l'usure de ces dernières.
La position de l'électrode employée pour le soudage des ex- trémités intérieures des rayons sera différente de la position qu'occupe l'électrode destinée à souder les extrémités exté- rieures de ces rayons.
La bride 101 est constamment en mouvement grâce au déve- loppement de la came de commande et,dans le cas où le mouvement de l'électrode doit être modifié, il est nécessaire de régler la position de l'électrode par rapport à cette bride. Toutefois la pression du ressort 102 doit être réglée indépendamment de la position de l'électrode.
Pour abaisser ou soulever le chariot 99 par rapport à la bride 101, il est nécessaire de tourner le pignon à vis sans fin 106.
Le boîtier 108 abritant la vis sans fin 107 se déplace
<Desc/Clms Page number 18>
avec le chariot 99 de manière à maintenir constante la pres- sion du ressort 102. Le pignon à vis sans fin 107 ne tourne pas mais le filet extérieur de l'écrou 105 se visse dans le petit pignon, ce qui a pour effet de déplacer simultanément le pignon 107, le boîtier 108, la tige 103 et le chariot 99.
La pression produite par le ressort 102 ne s'en trouve pas modifiée, tandis que le réglage du chariot est assuré.
Toutefois, si on désire modifier la pression de ce ressort, on fait tourner le pignon à vis sans fin 107 sur l'écrou fixe 105, ce qui a pour effet de comprimer ou de détendre le ressort 102 de manière à augmenter ou à diminuer la pression de ce dernier, suivant le cas.
Deux autres cames 112 sont fixées rigidement à l'arbre 24 entre les plaques 27 et 28. Deux rainures de guidage iden- tiques 113 sont prévues dans ces cames et reçoivent deux galets 114 montés à rotation, comme montré dans la Fig. 10.
La partie de l'arbre 24 comprise entre les cames 112 est pourvue d'un palier 115 monté à coulissement dans un étrier 116. Une plaque d'extrémité 117 réunit les deux bras de cet étrier. Une cheville 118 est montée transversalement dans la partie supérieure de l'étrier 116 et pénètre dans les rainures 113. Les galets 114 sont montés à rotation sur les extrémités de la cheville 118.
L'extrémité supérieure de l'étrier 116 est fixée à une barre de commande 120. Cette dernière est montée à coulisse.. ment dans un coussinet approprié 121 prévu dans le bâti 10 .
Une bielle 122 est réunie à pivotement à la partie supérieure de la barre 120, l'extrémité opposée de cette bielle étant également réunie à pivotement à un bras 123 fixé à l'arbre 110. La présence de la bielle 122 est nécessaire, étant donnés l'oscillation du bras 123 et le mouvement vertical rectiligne
<Desc/Clms Page number 19>
Lorsque les deux cames effectuent une rotation, le chariot 99 se soulève pendant le premier quart de tour, reste dans la position soulevée pendant le quart de tour suivant, retourne à la position abaissée pendant le troisième quant de tour et reste maintenu dans cette position pendant le dernier quart de tour.
Un transformateur de soudage 124 est suspendu à un arbre transversal 125 au moyen des plaques 126 et des entretoises 127. Deux conducteurs secondaires 128 et 129 sont fixés res- pectivement aux électrodes 100 et 92. Les électrodes et le dispositif de serrage fonctionnent comme suit :
Pendant le premier quart de tour de l'arbre à came 24, les rainures de guidage, pratiquées dans les cames 51 et 112 occu- pent une position telle que les électrodes et le dispositif de serrage restent dans leur position extérieure ou inactivé.
Cette partie du tour est utilisée pour faire avancer la roue à souder, de sorte qu'un rayon 226 peut être placé dans la position de soudage. Le mécanisme d'avancement sera décrit dans la suite.
Pendant le quart de tour suivant, le chariot vertical 67 est amené dans sa position la plus élevée et le chariot 99 est abaissé, de sorte que l'électrode 100 applique le rayon 226 contre l'enclume 82 et maintient celui-ci grâce à la près** sion du ressort 102. Le chariot transversal 53 force alors l'électrode 92 contre la jante 227, au moyen des cames 51.
Pendant le quart de tour suivant, les électrodes reçoivent du courant et le rayon est soudé à la jante. Les ressorts 93 appliquent élastiquement l'électrode 92 contre la jante 227, de façon que lorsque l'extrémité du rayon 226, laquelle est en contact avec la jante, est portée à la température de fu- sion, l'électrode 92 et la jante se déplacent ensemble vers
<Desc/Clms Page number 20>
l'extérieur, d'une quantité égale au raccourcissement du rayon,produit par le soudage.
Pendant le dernier quart de tour, le chariot 67 est a- baissé au moyen du bras 69 et de la rainure 74, le chariot 99 étant alors soulevé au moyen du bras 109, de l'arbre 120 et de la rainure 113 de la came 112.
Le chariot transversal 53 s'éloigne en même temps de la jante pour retourner dans sa position arrière. Lorsque tous les rayons sont soudés, la machine s'arrête automatiquement à cet endroit. Toutefois, lorsqu'il s'agit d'effectuer plusieurs soudages, l'arbre à cames 24 ne s'arrête pas, mais continue à tourner en exécutant l'opération d'avancement comme décrit ci-dessus.
Comme montré dans les Fige. 1, 2, 12 et 17, la roue à souder est maintenue dans un mandrin 131 présentant un arbre central 132 s'étendant vers le bas. Cet arbre est monté à ro- tation dans un palier vertical 133.
Comme ila été dit plus haut, chaque roue subit six opé- rations différentes de soudage, dont chacune exige un mandrin 131 séparé. Le mandrin montré au dessin est employé pendant le soudage de l'un des groupes intérieurs de rayons diagonaux 226 à la jante 227. Ce mandrin consiste en un disque comportant une saillie centrale servant à centrer le moyeu 228 par rap- port à la jante 227. La face supérieure de ce disque est pour- vue de plusieurs fentes diagonales 229 dans lesquelles peuvent venir se loger les rayons, pour être amenés par le mandrin à une position dans laquelle les blocs de serrage peuvent main- tenir ces rayons d'une manière correcte, en vue de leur soudage à la jante. Des évidements 230 sont prévus dans le disque de façon à permettre aux blocs de serrage d'agir sur les rayons.
<Desc/Clms Page number 21>
Lesmandrinsutiliséspour les autres opérations de soudage sont similaires à celui qui vient d'être décrit, toutefois, il.est bien entendu que les fentes 229 des autres mandrins sont disposées d'une manière différente et que l'emplacement des évidements 230 est modifié en conséquence, en vue de per- mettre aux blocs de serrage de serrer le rayon à proximité du point de soudure à effectuer.
Un boîtier inférieur d'avancement 134 est formé intégra- lement avec le palier 133, deux bras 135 s'étendant vers le bas depuis la partie arrière de ce boîtier. Les bras 135 sont montés à pivotement sur deux chevilles 136, comme montré en Fig. 14, de sorte que le boîtier 134 et le palier 133 peuvent pivoter librement vers l'extérieur autour des chevilles 136.
L'arbre 132 est pourvu d'une bride 137 fixée à son ex- trémité inférieure au moyen des écrous 138. La bride et les écrous sont enfermés dans le boîtier 134. Un deuxième arbre 139 décalé par rapport à l'arbre 132 mais parallèle à celui-ci est monté à rotation dans le boîtier 134. Etant donné que dix soudures doivent être effectuées pendant chaque cycle de la machine, il est nécessaire que la jante soit avancée d'un dixième de tour pour chacune de ces soudures.
Un mouvement intermittent a été prévu entre l'arbre 139 et l'arbre 132, de sorte qu'un tour de l'arbre 139 entraîne l'arbre 132 d'un dixième de tour. Le mouvement de l'arbre 139 est continu, tandis que l'arbre 132 tourne par intermittence, cet arbre n'étant en mouvement que pendant un quart de tour de l'arbre 139.
Une roue en étoile à dix dents 140 est placée sur et fixée à la bride 137 au moyen des vis 141. Un disque 142 est
<Desc/Clms Page number 22>
formé intégralement avec la partie supérieure de l'arbre 139, une cheville avec galet 119 étant montée sur le disque 142 de manière à engager les dents de la roue en étoile 140. Le dis- que 142 est également pourvu d'une came de blocage 220, desti- née à immobiliser la roue en étoile pendant une partie de la révolution du disque.
Il existe plusieurs types de dispositifs à mouvement in- termittent et il est entendu que la construction décrite ci- dessus ne l'est pas à titre limitatif, étant donné qu'un dis- positif à mouvement intermittent, de type quelconque, qui pourra entraîner l'arbre 132 d'un dixième de tour pendant une partie de la révolution de l'arbre 139, pourra trouver ici son application.
Une tige 130, vissée dans la plaque d'extrémité 117 du bâti 10, s'étend vers l'extérieur, à travers l'un des bras 135 du boîtier 134.
Un ressort hélicoïdal 143 est disposé sur l'extrémité ex- térieure de la tige 130, de manière à forcer le bras 135 vers l'intérieur et contre le bâti 10. Deux écrous de blocage 144 sont prévus sur l'extrémité extérieure de la tige 130 pour maintenir le ressort 143 contre le dit bras.
Le bras opposé 135 du boîtier 134 est pourvu d'une vis de réglage 145 vissée dans cet arbre, traversant ce dernier et s'étendant jusqu'à un point situé à proximité de la paroi avant du bâti 10. Comme on le voit dans la Fig. 13, lorsque la vis 145 est enfoncée aux fins de réglage, le boîtier d'avancement 134 pivote sur les chevilles 136 de manière à s'éloigner du bâti 10. Le ressort 143 force constamment le boîtier d'avance- ment vers le bâti. De cette manière, il est possible de régler exactement la position de la jante 227 par rapport aux élec"
<Desc/Clms Page number 23>
trodes, au moyen de la vis 145, et de régler la pression du ressort 143 de manière que la roue soit maintenue élastiquement dans la position de soudage, au moyen des écrous 144.
Le man- drin doit être supporté de la manière montrée aux dessins, pour permettre de retirer la roue vers l'extérieur, en vue de son enlèvement. Un pignon conique 146 est solidaire de l'ex- trémité inférieure de l'arbre 139. Les chevilles 136 sont évi- dées pour recevoir un arbre fixe 147 sur lequel est monté à rotation un manchon 148 portant un pignon conique 149 engrenant avec le pignon cônique 146. Un deuxième pignon cônique 150 est fixé à l'autre extrémité du manchon 148, à proximité du bras 135, et engrène avec un pignon cônique 151 entraîné par l'arbre à cames 24.
Comme montré dans la Fig. 10, un pignon droit 121 est fixé au moyeu de la came 112, à proximité de la plaque 27. Il est bien entendu que ce dernier pignon est entraîné constam- ment avec la came 112 et l'arbre à cames 24. La plaque 27 est pourvue d'une cheville 152 fixée à cette plaque au moyen d'un écrou 153. Un deuxième pignon droit 154 est monté à rotation sur la cheville 152 et engrène avec un pignon 221.
Un petit arbre 155 est monté à rotation à chacune de ses extrémités dans des paliers appropriés formés dans la paroi verticale 25 et dans la paroi extérieure du bâti 10. Un pi- gnon droit 156 est claveté sur l'arbre 155, à proximité de la paroi extérieure du bâti, de manière à engrener avec le pignon 154. Un pignon cônique 157 fixé à l'extrémité opposée de l'ar- bre 155, à proximité de la paroi 25, engrène avec un pignon conique similaire 158 fixé à un autre arbre 159 monté à rota** tion dans des paliers appropriés prévus dans la paroi avent 17
<Desc/Clms Page number 24>
du bâti 10. L'arbre 159 est monté perpendiculairement par rap- port à l'arbre 155. Le pignon 151 est monté à l'extrémité avant de cet arbre.
L'avancement de la pièce à travailler s'effectue comme suit :
L'arbre à cames 24 entraîne le petit arbre 155 par l'inter, médiaire des pignons 221, 154 et 156. L'arbre 159 est conti" nuellement entraîné avec le petit arbre 155 par l'intermédiaire des pignons côniques 157 et 158, et entraîne à son tour le manchon 148 par l'intermédiaire 150 et 151. L'arbre , 139 est entraîné par les pignons coniques 149 et 146 et entraîne ainsi le disque 142 en synchronisme avec l'arbre à cames 24.
Le rapport de transmission entre les engrenages décrits ci-dessus est tel qu'une révolution de l'arbre à cames 24 fait effectuer un tour complet au disque 142, et un dixième de tour à la roue devant être soudée.
Ce train d'engrenages, relativement important entre l'arbre à cames 24 et l'arbre 132 du mandrin, est indispensable pour déterminer la position de la pièce à travailler par rapport aux électrodes et pour permettre de déplacer le mandrin de l'extérieur, en vue de l'enlèvement de la roue. Si on le dési- re, ce train d'engrenages peut être remplacé par des joints universels et des arbres télescopiques, toutefois, l'entraine- ment continu, par pignons, montré ici, est considéré comme étant plus sûr et mieux approprié à l'opération importante d'avancement.
Un mécanisme, qui sera décrit dans la suite, est prévu pour permettre à l'arbre à cames 24 d'exécuter dix tours et pour débrayer l'accouplement d'entrainement 35, de sorte que la ma- chine peut être arrêtée et la roue enlevée de celle-ci, après
<Desc/Clms Page number 25>
quoi une autre roue peut être placée sur le mandrin en vue d'être soumise à une série similaire d'opérations de soudage.
Il arrive parfois que l'un des rayons se trouve mal placé par rapport au bloc des électrodes et qu'il est nécessaire d'ar- rêter immédiatement la machine pour éviter un soudage défec- tueux. Des moyens ont été prévus pour arrêter la machine après achèvement de chaque soudage, ce mécanisme d'arrêt étant entièrement indépendant du mécanisme contrôlant le cycle de travail.
On pourrait supposer qu'un mécanisme d'arrêt approprié aurait pu être prévu pour arrêter le moteur d'entraînement de la machine, toutefois, il a été constaté que ce moyen d'arrêt fonctionne trop lentement. Le moyen prévu ici débraye le man- chon d'accouplement 35, de manière à arrêter la machine pres- que instantanément et indépendamment du moteur d'entraînement.
Un pignon droit 160 est fixé à l'arbre à cames 24, entre la plaque 28 et la came intérieure 112. Un pignon fou 161 est monté à rotation sur un tourillon approprié 222 s'étendant depuis la plaque 28 et engrène constamment avec le pignon 160.
Le pignon 161 est pourvu d'une barre de commande 162 montée diamétralement par rapport à la surface extérieure de ce pi- gnon, de manière à pouvoir coulisser radialement dans les deux sens, dans deux guides appropriés 163 fixés à la face du pi- gnon.
La partie médiane de la barre 162 présente une fente 164, dans laquelle pénètre un épaulement 165. Une plaque 166 est fixée à la partie centrale du pignon fou 161, l'épaulement 165 étant solidaire de cette plaquée Un ressort de compression 167 est disposé dans la fente 164, entre une extrémité de celle-ci et l'épaulement 165, de sorte que l'extrémité opposée de la
<Desc/Clms Page number 26>
fente 164 reste en contact avec l'épaulement 165.
La position qui vient d'être décrite est la position inactive de la barre, et n'est pas représentée dans les des- sins, car il a été jugé que la position dans laquelle le ressort 167 est comprimé, montre mieux le fonctionnement du dispositif. Des plaques-couvercles appropriées ont été pré- vues sur les guides 163 en vue de maintenir la barre en place, une troisième plaque-couvercle étant prévue sur la plaque 166 ' pour maintenir le ressort 167 dans la fente 164. Ces plaques* couvercles ne sont pas montrées dans les dessins, étant donné qu'elles ne constituent que des couvercles ordinaires pour les guides et leur représentation aurait ou pour effet de rendre obscure la construction du dispositif.
Un bossage 168 est rivé à la face du pignon 160, une saillie 169 étant formée intégralement avec ce bossage et s'é- tendant radialement par rapport à la face du pignon.
Ce dispositif a pour but de permettre à l'arbre à cames 24 d'effectuer dix tours, et d'arrêter la machine. Les nombres de dents des pignons 160 et 161 sont choisis de telle manière que le pignon 160 effectue dix révolutions pour neuf révolu- tions seulement du pignon 161, la différence étant d'une révo- lution toutes les dix révolutions du pignon 160. Si on le désire, le pignon 161 peut être plus petit que le pignon 160, de sorte que pour chaque dix révolutions de ce dernier, le pignon 161 en fera onze, car il importe seulement d'obtenir une diffé- rence d'un tour, en plus ou en moins, entre les dix tours du pignon 160 et le nombre de tours du pignon 161.
Si, comme c'est le cas dans le dispositif représenté, le pignon 160 est établi de manière à effectuer dix tours, pour
<Desc/Clms Page number 27>
neuf tours du pignon 161, une dent déterminée du pignon 160 entrera en contact avec une dent déterminée du pignon 161, tous les dix tours.
La saillie 169 est fixée au pignon 160 de manière à entrer en contact avec une extrémité de la barre 164, tous les dix tours du pignon 160. Ces organes sont proportionnés de telle manière que lorsque la saillie 169 rencontre l'extrémité de la barre 164, le ressort 167 se trouve comprimé, et la barre se déplace alors longitudinalement dans les guides 163, jusqu'à une position montrée en traits pleins dans la Fig. 8. Une ca- ractéristique très avantageuse de cette construction réside dans le fait que l'actionnement de la barre 162 n'a lieu que sur une distance de 10 degrés d'une révolution du pignon 160, de sorte que l'arrêt du dispositif est obtenu presque instan- tanément.
Si on le désire, les pignons 160 et 161 peuvent être proportionnés de telle manière que le pignon 161 gagnera ou perdra un tour tous les vingt tours du pignon 160. Dans ce cas, la saillie 169 vient en contact alternativement avec chaque extrémité de la barre, tous les dix tours. Lorsqu'on fait usa- ge de cette construction, la barre 162 doit être maintenue élastiquement au centre du pignon 160. Dans chacun des modes de construction décrits ci-dessus, la barre 162 est déplacée radialement par la saillie 169 sur une distance de 10 degrés seulement, à chaque dixième tour du pignon 160.
Un arbre de commande 170 est monté à rotation dans les parois 25 et 21, et dans la paroi extérieure du bâti 10. Un bras 171 est fixé à l'extrémité intérieure de l'arbre 170, de manière à venir en contact avec l'extrémité de la barre 162
<Desc/Clms Page number 28>
lorsque cette dernière se trouve dans sa position avancée.
Un mécanisme approprié est commandé par l'arbre 170 en vue d'arrêter la machine lorsque cet arbre est entraîné par le bras 171 et la barre 162.
Le dispositif de réglage du cycle fonctionne comma suit :
La machine est mise en marche par l'abaissement de la pédale 42, ce qui a pour effet d'embrayer l'accouplement 35 et d'entraîner ainsi l'arbre à cames 24. Le pignon 160, fixé à cet arbre, tournera dans un sens horlogique, en considérant la Fig. 8, et entraînera le pignon 161 dans le sens anti-horlo- gique . La barre 162 tourne avec le pignon 161 mais est mainte- nue élastiquement dans une position centrale par rapport à ce pignon, au moyen du ressort 167, de sorte qu'aucune des ex- trémités de la barre 164 ne vient en contact avec le bras de commande 171, fixé à l'arbre 170.
Lorsque le pignon 160 a exécuté 10 tours, la saillie 169 rencontre l'extrémité adja- cente de la barre 164 et déplace cette dernière longitudinar- lement contre l'action du ressort 167, de sorte que l'extrémi- té opposée de cette barre amène le bras 171 dans la position montrée en traits pleins dans la Fig. 8.
Il y a lieu de remarquer que lorsque la saillie 169 ap- proche à une distance de 10 degrés environ de la position mon- trée en Fig. 8, elle rencontre l'extrémité adjacente de la barre 162. Un déplacement suivant de cette saillie, vers la position montrée en Fig. 8, aura pour effet de déplacer radia- lement la dite barre, laquelle actionnera le bras 171.
Ce mode d'exécution du dispositif de réglage est considé- ré comme nouveau et constitue une amélioration certaine, vis- à-vis d'autres formes d'exécution de dispositifs de réglage.
<Desc/Clms Page number 29>
Il y a lieu de rappeler que les électrodes et le dispositif de serrage se trouvent dans leur position extérieure pendant un quart de tour seulement de l'arbre à cames 24, de sorte que la pièce à travailler peut être enlevée du mandrin.
L'avancement du mandrin a lieu pendant le dit quart de tour de l'arbre à cames. La position dans laquelle la machine doit être arrêtée est celle qui précède l'avancement et la position dans laquelle les électrodes commencent à serrer les rayons. La tolérance pour la position d'arrêt ne correspond qu'à deux degrés environ du tour de l'arbre à cames 24.
Par conséquent il est très important que l'arbre à cames 24 soit arrêté endéans une distance de 10 degrés d'un tour, à la fin de dix tours.
Dans le dispositif suivant l'invention, la durée du dé- brayage correspond à une rotation de 10 degrés de l'arbre à cames 24, ce qui est égal à un trente-sixième environ du tour de cet arbre.
S'il était fait usage d'un engrenage réducteur ayant un rapport de dix à un, pour la manoeuvre du débrayage, et si la vitesse de travail était la même que celle obtenue dans le dispositif suivant l'invention, il aurait été nécessaire d'ef- fectuer le débrayage dans une période de temps correspondant à une rotation d'un degré ou d'un trois cent soixantième de tour du pignon de commande.. Une telle vitesse de débrayage peut être considérée comme très peu probable sinon impossible à obtenir.
La manière dont le mécanisme de débrayage est actionné par la pédale 42, pour accoupler la griffe 35 avec le pignon 29 à moyeu élargi, a été décrite plus haut. De même ont été décrits complètement les moyens destinés à maintenir ce pignon en en- gagement, c'est-à-dire le rochet 49 et le cliquet 50. Le méca" @
<Desc/Clms Page number 30>
nisme qui va être décrit ci-après est celui qui este interposé entre le cliquet 50 et l'arbre de commande 70.
Un deuxième bras 172 prévu sur l'arbre 170, à proximité du palier situé dans la paroi extérieure du bâti 10, est pour- vu d'une bielle 173, fixée à son extrémité extérieure et s'é- tendant vers l'arrière, où elle est réunie à pivotement à un bras 174. Ce dernier bras est réuni à pivotement au bâti, au moyen du pivot 175. La partie inférieure de l'arbre 174 est pourvue d'un galet 176 disposé de manière à coopérer avec une came rotative 177. Un arbre transversal 181 est monté à rota- tion dans la partie arrière du bâti 10, la came 177 étant fi- xée à la partie extérieure de cet arbre. Une dépression 224, formée dans la came 177, permet l'actionnement du bras 174, lorsque le galet 176 s'approche de celle-ci.
Une roue à chaîne 178 est fixée à l'arbre à cames 24, en- tre l'une des cames 51 et la paroi 21, une chaîne 199 passant sur cette roue, pour entraîner une deuxième roue à chaîne 180 fixée à l'extrémité intérieure de l'arbre transversal 181. Ce dernier est destiné à commander l'interrupteur du courant pri- maire pour le transformateur de soudage et à contrôler un dis- positif qui empêche l'arrêt de la machine, dans une position autre que celle déterminée d'avance.
Les roues à chaîne 178 et 180 présentent les mêmes dimen- sions, de sorte que l'arbre 181 et l'arbre à cames 24 tournent dans le même sens et à la même vitesse. On a déjà fait ressor- tir plus haut l'importance qu'il y a à arrêter la machine endéans une faible distance déterminée d'avance, et le mécanis- me prévu pour arrêter la machine normalement et endéans cette faible distance, à chaque dixième de tour de l'arbre à cames, a été expliqué.
<Desc/Clms Page number 31>
Toutefois, il a été mentionné qu'un mécanisme séparé a été prévu pour permettre à l'opérateur d'arrêter la machine en- déans cette distance déterminée d'avance, à la fin de n'importe quel tour de l'arbre à cames. Si cette précaution n'avait pas été prise, la machine aurait pu s'arrêter pendant que le cir- cuit de soudage était fermé, ce qui aurait porté un préjudice considérable à la pièce à travailler. D'autre part, la machine aurait pu s'arrêter pendant que le mécanisme de serrage était en action, ce qui aurait empêché l'enlèvement de la pièce à travailler.
La came 177 est disposée de telle manière que,quel que soit le moment auquel le mécanisme d'arrêt à la main a été actionné, le mécanisme d'arrêt proprement dit n'agira que pendant la partie du cycle dans laquelle l'arbre à cames doit s'arrêter.
Le cliquet 50 est monté à coulissement vertical alterna- tif, dans un guide approprié 223 s'étendant vers l'intérieur depuis une plaque-couvercle amovible 182, fixée à la paroi avant 17 du bâti 10. Un levier coudé 183 est monté à pivote- ment entre deux oreilles 182 s'étendant vers l'intérieur de- puis le guidage 223. Une rotule 185 formée sur le bras hori- zontal du levier coudé 183 est réuni au cliquet 50, de manière qu'un déplacement vers l'arrière du bras vertical du levier coudé 183, aura pour effet d'éloigner le cliquet 50 de la dent de rochet 49.
Un plongeur 186 et un ressort 187 sont prévus dans un alé- sage vertical du cliquet 50, et restent en contact avec la ro- tule 185, de sorte que le cliquet peut être soulevé par la dent 49, sans déplacer le levier coudé 183. Toutefois, un dé- placement vers 1'arrière,du levier coudé, a pour effet de sou-
<Desc/Clms Page number 32>
lever positivement le cliquet 50.
Un arbre 188 est monté à déplacement alternatif dans un palier 189 fixé à la paroi arrière du bâti 10. L'extrémité avant de l'arbre 188 est fixée dans l'une des cloisons verti- cales du bâti 10, au moyen du palier 190. Une tringle 191, fi- xée à l'extrémité intérieure de l'arbre 188, à proximité du palier 190, s'étend vers l'avant, depuis cet arbre jusqu'au point où elle est réunie à pivotement au levier coudé 183, au moyen d'une chape 192. Un passage vertical 193 est prévu à proximité de l'extrémité arrière de l'arbre 188, près du par lier 189, une rotule 194 formée sur l'extrémité du bras 174 étant disposée dans ce passage.
Il résulte de ce qui précède que l'arbre 188 ne pourra se déplacer vers l'arrière que lorsque la dépression 224 de la came entre en contact avec le galet 176. Un manchon 195 est monté à coulissement sur l'arbre 188 par-dessus le passage 193 et est empêché de tourner, par une entaille 196, pratiquée sur son extrémité extérieure et coopérant avec le bras 174. Un ressort de compression 197 est monté sur l'arbre 188, entre le manchon 195 et le palier 190. Le ressort 197 force coustamment le manchon 195 vers l'arrière.
Un bouton de commande 198 est monté sur l'extrémité exté- rieure d'une tige de commande 199 et est placé dans une posi- tion accessible pour la main de l'opérateur. La tige 199 s'étend vers l'arrière jusqu'à proximité de l'arbre 188, et est montée à coulissement dans un coussinet 200, fixé au bâti 10.
Un deuxième ressort de compression 201 force la tige 199 vers l'extérieur, au moyen d'un collier 202 fixé à cette tige.
L'extrémité intérieure de la tige 199 est pourvue d'une chape 203, réunie à pivotement à un cliquet 204 monté à pivotement
<Desc/Clms Page number 33>
sur le bâti. La face supérieure du manchon 195 est pourvue d'une rainure 205, dans laquelle le cliquet 204 est constamment poussé par le ressort 201.
Lorsque l'arbre à cames 24 est mis en rotation au moyen de la griffe 35, la came 177 se trouve entraînée par la chaine
179 et déplace immédiatement le bras 174 vers l'avant, depuis la position montrée en Fig..7. L'arbre 188, le manchon 195 et la tige 191 se trouvent alors déplacés vers l'avant au moyen de la rotule 194. Le manchon 195 étant déplacé vers l'avant, le cliquet 204 s'engage dans la rainure 205. Pendant la partie restante du tour de l'arbre à cames 24, le bras 174 est maintenu dans cette position avancée, ce qui a pour effet de maintenir la griffe 35 dans sa position d'accouplement par l'intermédiaire du cliquet 50.
Il a été expliqué plus haut comment l'arbre 170 est en- trainé par l'arbre 171 pendant chaque dixième tour de l'arbre à cames 24. Lorsque l'arbre 170 est ainsi entraîné, le bras 172, la bielle 173 et le bras 174 se déplacent également vers l'arrière. La position de la came 177 est réglée par rapport à l'arbre à cames 24, de telle manière que la dépression 224 est en contact avec le galet 176, lorsque l'arbre 170 est entraî- né. Pendant ce mouvement, le bras 174 soulève le cliquet 50 par l'intermédiaire du levier coudé 183, de la tige 91 et de l'arbre 188 et permet au ressort 47 de renverser l'arbre d'em- brayage 38, ce qui a pour effet de désaccoupler la griffe 35 d'avec le pignon 29, à moyeu élargi.
Ceci est le fonctionnement normal du dispositif d'arrêt lorsque la machine est arrêtée automatiquement à la fin de chaque dixième tour.
Lorsqu'on désire arrêter la machine à la fin d'un tour
<Desc/Clms Page number 34>
quelconque, l'opérateur doit pousser le bouton 198 vers l'avant ce qui aura pour effet de comprimer le ressort 201 et de déga- ger le cliquet 204, de la rainure 205. Le ressort 197 force alors le manchon 195 vers l'arrière, contre l'extrémité su- périeure du bras 174 . Si, pendant l'actionnement du bouton 198 la dépression 224 n'est pas en contact avec le galet 176, le ressort 197 ne pourra pas déplacer le bras 174 vers l'ar- rière. Toutefois, lorsque cette dépression arrive dans une position rapprochée du galet 176, le ressort 197 déplace le bras 174 vers l'arrière et débraye l'accouplement principal.
Lorsque la machine est mise en marche par l'abaissement de la pédale 42, après avoir été arrêtée par le dispositif de commande à la main, le ressort 97 se trouve comprimé et le cliquet 204 maintient le ressort dans cette position jusqu'au moment où l'on désire arrêter à nouveau la machine à la main.
Grâce à ce mécanisme, la machine suivant l'invention peut être débrayée automatiquement à la fin de chaque dixième tour, ou à la main, à la fin d'un tour quelconque, le débrayage se faisant dans les deux cas, pendant une faible partie du tour.
Ce dispositif permet en outre de régler ces opérations de tblle manière que la machine s'arrête dans une position 'déterminée d'avance. Ceci est un résultat très avantageux et qui contri- bue à la précision de la machine suivant l'invention.
L'invention prévoit des moyens pour amener automatiquement du courant primaire au transformateur de soudage 124, pendant la partie de chaque tour,dans laquelle les électrodes occupent leur position de soudage et le mécanisme de serrage appliqué.
Deux conducteurs 206, montrés dans la Fig. 16, arrivent jusqu'à proximité de l'extrémité extérieure de l'arbre 181.
Une borne 207 est prévue à l'extrémité de chacun de ces conduc-
<Desc/Clms Page number 35>
teurs, les deux bornes étant maintenues en position au moyen d'un bloc isolant 208.
Un levier coudé 209 est monté à pivotement sur l'extré- mité extérieure du pivot 175, le bras inférieur de ce levier étant pourvu d'un sabot de contact 210, monté à pivotement sur ce bras, dans une position permettant de connecter les deux bornes 207. Un ressort 211, fixé au bras inférieur du levier coudé 209, applique le sabot 210 contre les bornes 207.
Deux cames similaires 212 sont montées d'une manière ré- glable sur l'extrémité extérieure de l'arbre 181, au moyen des boulons 213 et des fentes 214, pratiquées dans ces cames. Les cames 212 sont disposées de telle manière qu'un galet 215, monté à rotation sur le bras supérieur du levier coudé 209, peut tourner en s'appuyant contre ces deux cames.
Lorsque la machine est arrêtée, la. position des cames212, par rapport au galet 215 est approximativement celle montrée dans la Fig. 16. Le galet 215 porte contre la partie prohémi- nante des cames 212 et empêche le ressort 211 de forcer le sa* bot 210 pour l'amener en contact avec les bornes 207. L'arbre 181 tourne directement avec l'arbre 24, au moyen de la chaîne 179, de sorte que lorsque les électrodes se trouvent dans leur position de soudage , la partie en retrait de ces cames 212 permettra au ressort 211 de déplacer le sabot 210, ce qui aura pour effet de fermer le circuit du transformateur de soudage.
Les différents soudages des différents groupes de rayons exigent des espaces de temps différents. Les cames 212 sont pourvues des fentes 214, afin que leurs positions relatives par rapport à l'arbre 181 puissent être variées, de manière à modifier le point de fermeture ou de rupture du circuit. En outre, il est fait usage des deux cames, afin que la partie
<Desc/Clms Page number 36>
en retrait d'une came puisse être décalée par rapport à la même partie de l'autre came, ce qui permet de raccourcir ou d'allon- ger la partie en retrait effective de ces deux cames.
Il devient ainsi facile de régler l'espace de temps pen- dant lequel le courant est appliqué, ainsi que la position de mise en marche et d'arrêt du courant, par rapport au cycle de la machine.
Le chariot transversal 53 est pourvu d'une entrée d'air appropriée 216, par laquelle l'air est refoulé à travers un tuyau 217, pour arriver à une tuyère 218, disposée à proximité de l'électrode 92. Un courant d'air continu, refoulé à travers le dit tuyau a pour effet de refroidir les électrodes et de prolonger ainsi leur durée.
La méthode de travail pour cette machine consiste à placer la jante 227 et le moyeu 228, sur le mandrin 131 et d'insérer ensuite plusieurs rayons 226 dans les fentes 229 du mandrin.
La pédale 42 est alors abaissée de manière à embrayer la griffe 35 et d'entraîner l'arbre à cames 24 au moyen du moteur 11.
Les cames 51 et 112 amènent les électrodes et le dispo- sitif de serrage dans leur position de travail, après quoi la came 212 actionne le sabot 210, de manière à amener le courant primaire au transformateur de soudage. Après l'achèvement du soudage, lequel s'effectue pendant une période de temps corres- pondant à un huitième de tour environ de l'arbre à cames 24, les électrodes et le dispositif de serrage sont amenés dans leurs positions extérieures et le mandrin 131 est avancé d'un dixième de tour, au moyen du mécanisme d'avancement.
Ce cycle d'opérations se répète jusqu'au moment où les dix rayons sont soudés, après quoi le mécanisme de réglage du cycle débraye l'accouplement principal, comme décrit ci-dessus.
@
<Desc/Clms Page number 37>
Si, à un moment quelconque de ce cycle de travail, il devient nécessaire d'arrêter la machine, le bouton 198 est en foncé, ce qui a pour effet d'arrêter l'arbre à cames 24 dans la position d'arrêt déterminée d'avance pour la machine.
Le dispositif perfectionné suivant l'invention offre plusieurs avantages et il peut être utile d'indiquer ici les plus importants d'entre aux.
La machine suivant l'invention ne nécessite que l'inser- tion des pièces à souder et avance elle-même la roue, en vue d'effectuer les différents soudages, sans aucune intervention de la part de l'opérateur. En outre, la machine suivant l'in- vention peut être arrêtée à la fin de chaque opération de soudage, et peut être maintenue dans cette position d'arrêt, de manière à permettre l'enlèvement de la pièce à souder. En- suite, la machine suivant l'invention est pourvue d'un méca- nisme de réglage du cycle, de construction simple, lequel fonctionne pendant une très petite partie du cycle de travail.
Un autre avantage réside dans le fait que des moyens ont été prévus pour compenser la partie du rayon perdue par la fusion lors de la soudure
En outre, on a prévu des moyens permettant aux électrodes de se déplacer périphériquement, sur une distance limitée, avec la jante, afin d'éviter l'usure de ces électrodes.
Un autre avantage de l'invention réside dans la prévision d'un moyen très simple pour le contrôle du circuit primaire de soudage, ce moyen pouvant être facilement réglé par rapport aux autres parties de la machine et permettant un contrôle aisé de la durée du soudage.
Plusieurs modifications peuvent être apportées à la dis- position, la construction et la combinaison des divers organes
<Desc/Clms Page number 38>
du dispositif perfectionné suivant l'invention, sans se dé- partir de l'esprit de celle-ci, et les revendications qui suivent sont censées couvrir toutes les modifications qui pourraient être raisonnablement comprises dans le domaine de celles-ci.
REVENDICATIONS.
1) Dans une machine à souder, un mandrin disposé de ma- nière à supporter plusieurs pièces devant être soudées, un dis- positif d'avancement pour ce mandrin, une électrode disposée de manière à être en contact avec l'une des dites pièces, une deuxième électrode disposée de manière à être en contact avec une autre de ces pièces, et des moyens pour actionner alterna- tivement le dispositif d'avancement et les électrodes.
2) Dans une machine à souder, un mandrin rotatif, un dis- positif d'avancement pour le dit mandrin, une électrode dis- posée de manière à être en contact avec une jante placée sur le dit mandrin, une deuxième électrode disposée de manière à être en contact avec des rayons disposés sur le dit porte- mandrin, et des moyens pour faire tourner, par intermittence, le dit mandrin, ce mandrin étant agencé de manière à permettre la mise hors contact de la dite jante et des dits rayons d'a- vec les dites électrodes.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.