<Desc/Clms Page number 1>
9 " Machine rotative pour la fabrication en continu de carreaux @ oomprimés à dessins colorés .
La présente invention a pour objet une machine rotative pour la fabrication en continu de carreaux comprimés à dessins colores.
L'invention a pour but général de créer une telle machine qui réalise automatiquement et en continu, sans aucun arrêt, les opérations suivantes : distribution et répartition, suivant tous dessins, des couleurs choisies, remplissage des moules par la matière à comprimer, compression, démoulage. Ces opérations sont liées entre elles par d'autres, telles que tamisage, sor - tie et rentrée des modèles métalliques, eto..
D'une manière générale, la machine comporte une table an - nulaire inférieure, rotative dans le bâti fixe et portant un certain nombre de moules uniformément répartis. Cette table est animée d'un mouvement de rotation périodique, dont chaque pério- de correspond à un déplacement égal à l'angle compris entre deux
<Desc/Clms Page number 2>
rayons passant par les centres de deux moules successifs. Au- dessus de cette table, sont disposés des mécanismes alimenteurs écartés l'un de l'autre de la même distance que celle existant entre les moules.
Ces mécanismes alimenteurs sont commandés, d' une part, par la table inférieure, et d'autre part, par une se- conde table annulaire supérieure, douée du même mouvement pério- dique que la table inférieure, et d'un autre mouvement, en sens inverse, et de même amplitude, dans le but qui sera mentionné.
Si l'on considère un moule isolé, vide, après le démoula - ge et le nettoyage, les opérations successives auxquelles il est soumis sont les suivantes : le moule, avec sa table infé - rieure et la table supérieure, reçoit un mouvement dont l'em - plitude dépend du nombre total de moules ; la table inférieure et le moule étant arrêtés, la table supérieure rétrograde de la quantité dont elle a avancé et pendant ce mouvement, déter - mine l'alimentation de couleurs aux autres moules, comme il sera exposé plus loin, mais n'influence en rien le moule con - sidéré ;
pendant le mouvement de la table inférieure, un sup - port approprié est venu mettre au-dessus du moule, et parallè - lement à lui, le modèle ou dessin (pour les couleurs) et un organe, commandé par le mouvement de la table inférieure, vient libérer ce dessin, qui est reçu dans le moule. La table supé - rieure étant revenue en place, les deux tables se déplacent à nouveau ensemble, ce qui a pour effet d'écarter du moule le porte-modèle, et, à la fin du mouvement, d'amener ce moule au - dessous du premier distributeur de couleur. A la fin de ce mouvement, la table inférieure a commandé un tiroir qui alimen - te dans ce distributeur la quantité réglable voulue de couleur.
La table inférieure étant bloquée, la table supérieure revient en arrière ; tout au début de ce mouvement de retour, elle pro- voque la descente, sur le dessin du moule, du dit distributeur ainsi que d'un contre-modèle porté par lui, les parties du des- sin à alimenter de couleur restant ainsi seules découvertes ;
<Desc/Clms Page number 3>
la table supérieure, par son mouvement de retour provoque ensui- te un mouvement de va-et-vient du distributeur sur le contre- modèle, de façon à bien répartir la couleur ; à la fin du mou - vement de retour de la table, l'ensemble contre-modèle et dis- tributeur sont automatiquement relevés. Les deux tables se mettent à nouveau en mouvement simultanément, pour amener le moule à. un second distributeur, identique au premier, puis à un troisième, un quatrième, etc...
Le moule considéré, passe ainsi successivement sous les divers distributeurs, le porte- modèle restant continuellement écarté du moule. Après le der - nier distributeur le porte-dessin est ramené au-dessus du moule et, par le mouvement de la table inférieure, le dessin est ra - mené dans le porte-modèle, lequel est à nouveau écarté du moule.
Au mouvement suivant de la table inférieure, le moule est amené sous un distributeur de terre (ou autre matière à comprimer pour former le corps du carreau) ; la table supérieure, pendant son mouvement de recul, agit sur ce distributeur pour remplir le moule, après quoi, par un autre mouvement des deux tables, une autre distribution de matière de finissage est opérée. Quand toutes les matières constituantes du carreau ont été réparties dans le moule, celui-ci, par un nouveau mouvement des tables, est amené sous un mécanisme de pression, qui agit par le bas en comprimant les terres contre une pièce fixe, puis les tables exécutent un dernier mouvement pour effectuer le démoulage, nettoyer les moules et revenir au point de départ.
On comprend qu'à chaque mouvement angulaire de la table inférieure, correspond un démoulage, de sorte que si la table oomporte 24 moules doubles, à chaque tour de la machine, cor - respondra une production de 48 carreaux terminés.
La machine va être décrite en détails pour les points fondamentaux dans la description ci-dessous, faite avec l'appui des dessins annexés à titre d'exemple, et dans lesquels : fig.1 est une vue générale en plan, les moules et les dis -
<Desc/Clms Page number 4>
tributeurs de couleur étant supposés enlevés ; fig.2 est une vue partielle en élévation, montrant la posi- tion respective des tables et du bâti ; fig.3 est une vue en plan d'un moule ; fig.4 est une coupe horizontale correspondante ; fig.5 est une coupe verticale, le porte-modèle étant dans une autre posi- tion qu'à la fig.3 ; fig.6 est la vue de face du support du porte-modèle ; figs.7 et 8 donnent le détail du mécanisme porte- modèle, fig.9 étant une coupe partielle suivant A-A de la fig.
7, et montrant le porte-modèle en position ; fig.10 est une vue en élévation des calibres portés par la table inférieure ; fig.11 est un détail en bout des trémies distributrices de couleur ; fig.12 est une vue en plan correspondant à la fig.11, avec le détail des leviers de commande attaqués par la table infé - rieure ; fig.13 est la vue en élévation des leviers de commando ; figs.14 et 15 sont respectivement des vues en élévation et en plan des commandes de distribution des couleurs attaquées par les deux tables ; fig.16 est une coupe suivant A-A de la fig.14 ; fig.17 est une vue du mécanisme d'enlèvement du modèle hors du moule ; figs.18 à 20 représentent diverses vues du mécanisme de démoulage après pression ;
fig. 21 représente le mécanisme ramenant le modèle dans le moule après démoulage ; fig.22 montre le mécanisme de blocage de la table inférieure ; fige.23 à25 sont des détails du mécanisme de distribution ou commando de la grosse presse ; fig.26. est un schéma du mécanisme de compression des carreaux ; figs.27 à 29 donnent des vues de divers mécanismes de sécu- rité.
<Desc/Clms Page number 5>
D'une manière générale, la machine comporte les parties principales suivantes : un bâti fixe, circulaire, deux tables circulaires, superposées, rotatives dans le bâti, une série de moules (24 dans l'exemple) montés radialement et symétrique - ment sur la table inférieure, une série de distributeurs de couleurs (20 ) portés par le bâti exactement aux mêmes écarte - ments que les moules et au-dessus de ceux-ci, une presse pour la compression des carreaux, éventuellement une autre presse, liée à la première, pour la commande des tables et des distri - buteurs, un mécanisme de démoulage, divers mécanismes de sûre - té et de commande pour certains organes.
Dans la description ci-dessous on désignera par " grosse presse " la presse donnant la compression des carreaux, et par " petite presse " celle qui commande le mouvement des tables.
Etant donné la complexité de la machine et son encombre - ment, il n'est pas possible d'en donner une vue d'ensemble com- plète ; les figs.l et 2 ne sont qu'un schéma montrant la posi - tion relative des parties principales, chacune d'elles étant décrite et représentée en détail aux autres figures.
A la fig.l, I désigne la petite presse, montée au centre du bâti circulaire II supportant les tables rotatives et les distributeurs. III désigne la grosse presse, montée en un en - droit quelconque du bâti, de façon à ce que son piston soit dans un plan parallèle à la table inférieure et soit dirigé radialement par rapport à celle-ci. IV est le servo de la ma - chine, V le distributeur de pression vers les presses, et VI le mécanisme de démoulage et de remise en état des moules vidés.
A la fig. 2, on a représenté en élévation le bâti II sup - portant par son palier 1 les galets 2 sur lesquels se déplace la table inférieure VII.
La machine comporte vingt-quatre moules symétriquement répartis sur toute la circonférence de la table annulaire VII ; ces moules peuvent être simples, mais de préférence, ils sont
<Desc/Clms Page number 6>
doubles (deux carreaux) et ils sont montés radialement par rapport à la table VII. Tous ces moules étant semblables, il suffit d'en décrire un (figures 3 à 5 ).
Chaque moule comporte une bottai de section rectangulai - re, fixée rigidement sur la table VII par ses flasques inféri - eures 4 et boulons 5. Intérieurement, cette botte est garnie sur ses deux longs côtés, de plaques-guides 6, et sur les pe - tits côtés de plaques-guides 7, Chacune de ces plaques est réglable par rapport à la paroi, au moyen de boulons 8 traver - sant la paroi. Comme le montre la fig.4 , les deux guides déli - mitent, par leur partie saillante 9, le logement du socle 10. lequel traverse le fond de la boita et la table VII et s'appuie par des rebords supérieurs sur la face supérieure de ces gui - des. Ce socle est destiné à recevoir la poussée,du piston de la grosse presse, agissant par dessous, comme il sera exposé plus loin.
Le socle ne s'étend pas sur toute la largeur de la boîte ; il laisse subsister, de part et d'autre, un espace 11 dans lequel est logée une chandelle 12 qui traverse la table VII vers le bas et s'étend au-dessus de la botte 3. Ces chan - delles sont guidées par les guides 6¯ (nervures 13 fig.4) et par des rainures 14 dans lesquelles s'engagent les nervures 15 rapportées aux longs côtés du socle. Des boulons 16, traversant des lumières des chandelles, servent au rattrappage du jeu. A leur extrémité supérieure, les chandelles portent le plateau 17. parallèle à la face supérieure du socle, et dans lequel sont formés les deux évidements 1µ qui constituent les moules.
Normalement, pour le remplissage et la compression, le plateau pose de tout son poids sur le socle qui forme donc fond du mou - le, mais ces deux organes peuvent, au moment voulu, se mouvoir séparément.
Ce moule est destiné à recevoir le dessin ou modèle mé - tallique, dans lequel les couleurs doivent être versées suc - cessivement. Ce dessin est posé dans le moule après nettoyage
<Desc/Clms Page number 7>
de celui-ci, puis doit en être retiré quand, toutes les cou - leurs étant versées, il s'agit de remplir le moule de la matiè- re à comprimer, puis de comprimer. L'invention prévoit donc un mécanisme de commande du dessin (fig.3,5 à 9 ).
Chaque dessin est porté par, ou mieux est rendu solidaire d'un cadre saillant pour permettre au mécanisme qui va être décrit, de le saisir, et de le maintenir fixe dans toute posi - tion de ce mécanisme. Chaque botte de moule porte, suivant son grand axe, deux tourillons 19 faisant saillie extérieurement.
Sur chaque tourillon est monté un support pivotant 20 dont la forme est donnée aux figs.3 et 6. 21 est un graisseur. Chaque support possède deux longs bras 22, parallèles, terminés cha - cun par une partie filetée pour la fixation réglable d'un cadre métallique 23 supporté par les quatre bras des deux supports 20.
Ce cadre est le cadre porte-dessin. En fait, il n'occupe que deux positions pendant la plus grande partie d'une rotation complète de la machine, il est rabattu (fig.3 ) sur le côté de la botte de moule ; dans l'autre position, les supports 20 ayant pivoté de 90 , il est dans un plan horizontal, au-dessus du plateau de moule, et dans une position telle que le dessin qu'il porte soit exactement superposé aux ouvertures du moule ( fig. 5 ).
Ce cadre est formé (fig.7 et 8 ) de lames métalliques 24 assemblées suivant un rectangle dont les deux grands côtés sont bordés d'une lame 25. Les lames 86 supportent, par les tiges 26, un second cadre 27 , dont la position dans le cadre 23 peut être réglée exactement, dans le plan horizontal, grâce aux lumières 28 pratiquées dans les lames 25 et aux écrous de blocage 29 vissés sur les tiges 26. A ces deux petits côtés, le cadre 27 porte une barre horizontale 30, montée à pivotement autour des tourillons d'extrémité 3¯0.'. Cette lame 30 est soli- daire d'une tige 32 dénommée par après " détente " qui se pro - longe vers l'intérieur du dit cadre et vers l'extérieur, au-delà
<Desc/Clms Page number 8>
du cadre 23.
Cette lame 30 porte de plus deux verrous 33, à arête en biseau, qui, normalement, font saillie légèrement à l'intérieur du cadre.
La partie interne de la tige 32 est sollicitée vers le haut par deux ressorts 34. Ces ressorts sont enfilés sur le petit axe 35 porté par le support 36 fixé au petit côté du cadre 27. Ils s'appuient par un bout contre la face interne du cadre 27 et par l'autre bout, sous l'extrémité interne de la détente. Le mouvement de lève de la tige 32 est limité par la rencontre du bout extérieur de celle-ci avec le cadre prin - cipal 23.
On comprend que le cadre entier étant maintenu fixe dans la position sortie des quatre verrous, si on appuie sur ceux-ci, du bas, par la partie saillante du cadre du dessin, dont le périmètre correspond exactement au périmètre interne du cadre 27, les verrous, grâce à leur biseau, seront repous - ses (déverrouillage) à l'encontre de l'action des ressorts 34, jusqu'à ce que le cadre du dessin ait dépassé ces verrous, les - quels, rappelés par les ressorts, sortiront à nouveau, pour servir de support au dit cadre, lequel sera fixé, par le des - sus, par les extrémités internes des détentes, Le dessin se trouve ainsi fermement maintenu dans le cadre 23, 27, et en sortira automatiquement (par son poids) dès que les détentes fonctionneront.
Des ressorts à boudiné, fixés sur la table VII, et aux supports 20 (fig.3 ) tendent à maintenir le cadre porte-dessin dans le plan horizontal (position de la fig.6); le rabattement du cadre, dans la position de la fig.3, est déterminé par la rencontre des galets 37, portés par le cadre, avec la partie dressée 38 de deux rails horizontaux 39 qui s'étendent sur pres- que toute la circonférence de la table VII. Ces rails sont portés par le bâti, et obligent les cadres à conserver leur po - sition rabattue jusqu'au moment où s'interrompant,ils permettent aux ressorts 36 d'agir. Le redressement est amorcé par des guides
<Desc/Clms Page number 9>
40 inclinés fixes sur lesquels les supports glissent en se redressant progressivement (fig.5).
La fig.3 montre que les supports sont pourvus, à leur partie inférieure, de via 41 réglables en hauteur, dont le but est d' assurer un contact suffisant avec les guides 40. De pré - férenoe, les cadres 23 portent, à leur cote venant, lors du ra- battement, en contaot avec la table VII, des ressorts d'amortis- sement non représentés.
Comme il a été dit, le dessin étant logé dans le moule, le cadre 23 étant rabattu, la machine opère le remplissage des couleurs. Ce remplissage est automatique, précis, et le méca- nisme de commande est tel que l'on peut fabriquer, non seule - ment des carreaux à dessins multicolores, mais encore, et à la fois, des carreaux de dessins et colorations différentes. D'une manière générale, le mécanisme de distribution des couleurs comporte, pour chaque moule, une série de calibres, portés par la table, en avant du moule. Dans l'exemple, la machine ayant vingt quatre moules, dont sept sont pris pour la compression, le démoulage, la remise en état, et le remplissage de matière à comprimer, il reste dix-sept points dont chacun peut servir à distribuer une couleur.
On peut donc dans ce cas, ou distri - buer à la fois dix-sept couleurs différentes, ou un nombre moindre avec plusieurs dessins.
Les dix-sept distributeurs, portés par le bâti au-dessus des moules, ont chacun une cache dont les vides correspondent aux parties du dessin à remplir de la couleur de ce distribu- teur. Ils sont par exemple numérotés de A à Q ; si, pour un carreau envisagé, il faut utiliser les couleurs et caches des distributeurs C, I, L, par exemple, on réglera les calibres correspondants du moule devant faire ce carreau, comme il va être expliqué, chaque moule possédant un nombre de calibres é - gal à celui des distributeurs de couleurs. Ces calibres sont par exemple, des lames métalliques 43 (fig.10) superposées et
<Desc/Clms Page number 10>
portées par un support 44 rigide fixé à la table VII en avant de chaque moule.
Toutes ces lames sont traversées au même endroit, d'un trou, dans lequel est engagée la tige .45. du sup - port, filetée supérieurement. Elles sont dirigées radialement et aboutissent sensiblement au bord extérieur de la table VII.
Pour le réglage de la distribution, on laisse dans le sens diamétral les calibres N . 3, 9 et 12 (dans l'exemple) tous les autres étant tournés de 90 , puis on serre l'éorou de la tige 45 pour maintenir l'ensemble fixe. Dans ces conditions, seuls les calibres N . 3, 9 et 12 pourront venir en contact avec les butées - décrites ci-après - du mécanisme de distri - bution proprement dit.
Chacun des mécanismes de distribution (fig.ll à 16 ) est porté par le bâti de la machine ; il comporte un bac-trémie 47 dans lequel est enfermée la couleur. Ce bac surmonte une petite trémie baladeuse 48 surmontant elle-même la cache ou contre - modèle 49. Le bac 47 est ouvert à l'avant, dans le bas en 51' et, de même que la trémie 48, il s'étend sur toute la largeur du plateau de moule. L'alimentation de 47 vers 48 se fait par un tiroir 51, déplagable sur le fond du bac .il suivant la flè- che (fig.ll ) et muni d'une lumière 52 ; la couleur comprise dans la lumière 52 est poussée vers l'ouverture 51' et tombe dans la trémie 48 en quantité dépendant de l'amplitude du mou - vement de ce tiroir.
Un petit pan incliné µIL assure la chute de la couleur dans la trémie 4µ¯.
Le tiroir 51 porte (fig.ll à 13 ) un bras 50 articulé à un levier 53 pivotant en 54. Au levier 53 est articulé un bras 55 , articulé lui-même à un autre bras µ6 calé sur l'arbre ver - tical 57. A sa partie inférieure, au niveau de la table VII, cet arbre porte, calé sur lui, un bras 58 articulé à un bras 59 lequel est lui-même articulé à un levier doubler - 60' pivotant en 61. Le bras 58 est formé de deux lames superposées entre lesquelles est logée une pièce butée 62 qui peut pivoter
<Desc/Clms Page number 11>
sur l'arbre 57 et qui fait saillie, par son bec 63, en dehors des lames 58. A son extrémité libre, cette pièce 62 porte des graduations (en 64) et, après réglage, elle peut être fixée en position par une vis de serrage.
Le bras 60' du levier 60, 60' , est de même formé de deux lames superposées, maintenant fixement entre elles une pièce 66 dont le bec 67 fait saillie. Les bras 60'- 60 et 59 sont de mente longueur. Les graduations 64 indi - quent la quantité de couleur alimentée en 48 par le tiroir 51.
Le réglage voulu de 62 étant effectué, on comprend que, la ta - ble VII tournant dans le sens horlogique, si, par exemple, le distributeur envisagé est le N .III, le calibre III du moule vient d'abord'buter contre le bec 63 qui se trouve dans son plan ; ceci provoque un avancement du tiroir vers l'ouverture 51' et l'alimentation d'une quantité déterminée de couleur en 48 ; mais en même temps, le bec 67 est venu se placer dans la trajectoire du oalibre III qui le fait pivoter d'une quantité égale à son déplacement (égalité des bras 60' - 60 et 59 ) et ainsi ramène le tiroir en arrière.
La couleur étant reçue dans la trémie 48 , il s'agit de l' amener dans le dessin et le moule.
La trémie est portée par un cadre 68 logé et guidé par ses deux petits bouts, entre deux rails ou traverses 69 - 70 portées elles-mêmes par un cadre 71 auquel la cache 49 est fi - xée par tout moyen approprié. La liaison assure donc, d'une part, indépendance de la trémie par rapport à la cache dans le mouvement longitudinal de va-et-vient qu'elle doit décrire, et d'autre part, liaison de la cache et de le. trémie dans le mouve- ment vertical.
Le premier mouvement est d'abaisser la cache - et avec elle la trémie - jusqu'à ce qu'elle vienne se poser exactement sur le plateau du moule. Le cadre 71 est suspendu rigidement à quatre tiges 72 (fige 14 ) verticales, reliées par écrous 73 à deux barres horizontales parallèles 74 dont chacune porte avec
<Desc/Clms Page number 12>
lumières 75 de réglage, un étrier 76 muni d'un bouton relié par tringle 77 à un autre bouton 77' solidaire d'une came 78. Cha - que came 78 a son axe porté par un petit support 79 fixé à une partie du bâti, non représentée pour ne pas alourdir le dessin.
Un des boutons 77' étant à droite de l'axe de sa came, l' autre est à gauche de sa came. Chaque came porte un second bouton 81 diamétralement opposé au bouton 77'. et ce bouton 8,1 est attaqué par un coulisseau µ2 (fig.14 et 15 ) guidé parallè - lement à lui-même sur une pièce du bâti (guides 80 ). Les deux coulisseaux 82 sont pivotés aux bouts d'un balancier 83 pivo - tant en son centre (84 ) et muni, à un de ses bras, d'un bouton 85 sur lequel est pivoté un petit bras 86 dont un bout se ter - mine par un galet 87 , tandis que l'autre est terminé par un goujon engagé dans une lumière 88 d'un long bras 89.
Ce bras 89, dont la longueur est réglable éventuellement, est formé d'une tige emboîtée dans un manchon 9(1. un ressort 91 étant en - filé sur la tige et s'appuyant, d'une part sur la bague 92 de cette tige, et d'autre part sur le bout du dit manchon. Un ergot 93 porté par la tige et logé dans une lumière 94 du man - chon, empêche la sortie de la tige. Le dit manchon est pivoté à un bout d'un levier double 5 , dont l'autre bout est placé sous l'action d'un ressort 113. Le bras 89 est dans le plan de la table supérieure 96 , et le levier double 95 est calé sur un arbre vertical 97 qui traverse le bâti fixe et porte, à la hauteur de la table VII, dans la trajectoire des calibres, un bec 98 rencontré par ces calibres après les becs 63 et 66.
La table supérieure est formée d'une cornière (fig.14) dont la petite branche comporte, dans l'exemple, vingt quatre encoches 99 (fig.15 ) à bords inclinés, séparées par des parties lisses et circulaires. La grande branche porte, du côté exté - rieur, entre les encoches, des butées 100 disposées en quincon- ce par rapport à un plan horizontal passant à mi-hauteur de cette branche.
<Desc/Clms Page number 13>
D'autre part, le balancier 83 porte une broche verticale
101 engagée entre deux flasques 102 calés sur un arbre 103 ro - tatif et supporté librement dans des supports 104. A son extré - mité interne, cet arbre, qui s'étend parallèlement aux barres 74, porte, calée sur lui, une pièce 105 (fig.16) sensiblement en forme d'ancre. Sur le dit arbre est calé par vis pour le seul mouvement de rotation un pont 106 d'où partent deux biel - les 107 courbées comme le montrent les figs.ll et 14. Chacune de ces bielles s'articule à un petit bras 108, et chaque bras 108 est articulé à un des bouts du cadre 68 portant la trémie 48. Les deux étriers 76 peuvent être solidarisés par traverse 109, et être suspendus au bout de bras 110 pivotant en 111 et portant des contrepoids 112.
D'autres détails de construction sont représentés (galets 115 de roulement de la table supéri - eure, carters de protection 114) qui n'entrent pas en ligne de compte pour la compréhension du fonotionnement.
Dans la position de la fig.15, les deux tables sont à 1' arrêt, le bec 98 étant maintenu repoussé par le calibre ; le galet 87 a été par suite repoussé dans une encoche 99 de la ta - ble 96. La table 96 commence à ce moment son mouvement de recul (flèche fig.15); le galet 87 est repoussé vers l'extérieur, mais le calibre empêchant le mouvement du bec 98 vers l'inté - rieur, il s'en suit que le balancier 83 pivote autour de 84 ;
par l'intermédiaire d.es coulisseaux 82, des canes 78 et des boutons 77' et 81 tels que décrits, l'ensemble des quatre ti - ses.72. descend, entraînant ainsi la trémie 48 et la cache, qui vient se poser exactement sur le moule situé sous elle, l'am - plitude de ce mouvement de descente étant calculée à cet effet, et la lumière 88 ainsi que le ressort 91 permettant un certain jeu de façon à assurer toujours un appui parfait de la cache sur le moule. Par son oscillation, le balancier a également agi, par la broche 101 , sur 1 ' arbre 103 , qui , en se déplaçant longi - tudinalement, a amené la pièce 105 dans le plan des butées 100.
<Desc/Clms Page number 14>
Dès que la trémie 48 est descendue, les butées 100 commencent a venir frapper successivement la pièce 105 laquelle, par suite de la disposition en quinconce de ces butées par rapport à 1' arbre 103, reçoit un mouvement oscillatoire de va-et-vient, transmis à 103 et aux bielles 107, d'où résulte un mouvement de va-et-vient de la trémie 48 au-dessus de la cache ou contre- modèle 49 ; ce mouvement assure une parfaite répartition de la couleur préalablement alimentée dans 48.
A la fin du mouvement de retour de la table 96, les pièces se retrouvent dans la position de la fig.15 ; à ce moment, les deux tables commençant à se déplacer simultanément'dans le sens horlogique, le bec 98 est libéré, le ressort 113 agit (la remonte de la trémie 48 a eu lieu automatiquement à la fin du recul de.26 par les contre- poids 112 ) et, par l'intermédiaire de la tige 89., fait pivoter le bras 86 autour de 85 de façon à amener le galet 87 à la pé - riphéri e de 96.
Quand le moule considéré a reçu toutes ses couleurs, il doit être chargé de la matière à comprimer. Ceci se réalise par des distributeurs identiques à ceux décrits, avec ou sans ca - che. Au préalable, il faut, à la sortie du dernier distribu - teur de couleur, retirer définitivement le dessin ou modèle du moule. A cet effet, comme il a été dit, le cadre 23 est ramené automatiquement dans la position horizontale, par les ressorts 36 agissant dès que les raile 39 s'interrompent après ce der - nier distributeur. A l'arrêt suivant de la table VII, le moule considéré se trouve (fig.17 ) au-dessus d'un plan incliné 116 porté, dans le bas de la maohine, par un coulisseau guidé 117, lequel est articulé, par bielle 118 , à un bras 119 inférieur d' un arbre vertical 120 qui porte, supérieurement un autre bras 121.
A ce bras est articulé une longue tige 122 pivotée sur un bras dressé 123 calé sur l'arbre carré 124 recevant sa commande de pivotement de la presse de la machine. Le plan incliné 116 se trouve, normalement, sous le galet 125 porté au bout d'une
<Desc/Clms Page number 15>
béquille 126 pivotant dans un seul sens et guidée dans un guide fixé au bâti, sous le socle du moule.
Pendant le mouvement de recul de la table 96, l'arbre carré pivote de façon à déplacer le coulisseau 117 dans le sens de la flèche, ce qui a pour effet de faire relever la béquille, et par conséquent le socle du moule ; celui-ci soulève les chan- delles et, par le plateau supérieur du moule, vient appliquer le dessin contre le cadre 23, fait fonotionner les verrous de ce cadre, qui ainsi emprisonnent le dessin dans le cadre, comme il a été expliqué.
Il est à noter que la béquille (ou son guide) peut pivoter seulement dans le sens de la flèche, pour permettre le retour du plan incliné. Dès le commencement du mouvement de la table VII , le cadre 23 est rabattu sur le côté du moule, comme déjà exposé, et il ne se redressera qu'après démoulage, par un mé - canieme à décrire.
Une fois le moule complètement rempli, il arrive au méca - nisme de pression. Celui-ci est constitué par la grosse presse, disposée radialement par rapport à la machine, et de telle façon que l'extrémité supérieure libre 126 de son piston se trouve exactement sous le socle 10 du moule. Comme le montre la fig.26, le piston 126 se termine par une tête comportant une partie principale plane bordée par deux parties inclinées.
Dans la position de la figure, qui est celle où le piston 126 va monter pour comprimer le carreau, les ouvertures du mou- le se trouvent exactement sous un tampon 127 porté par un ti - roir 128 guidé le long d'un plafond fixe horizontal 129 . Ce tiroir porte, à l'avant, l'axe de pivotement d'un levier coudé 130 dont un bras est terminé par un galet 131 roulant le long du plafond. 132 est un contrepoids tendant à rappeler le taro - pon dans le sens de la flèche, 135 étant un câble. 134 est une chandelle réglable, pivotant autour d'un axe vertical sous 1' action du moule.
<Desc/Clms Page number 16>
Quand la pression est terminée, et que la table VII com- mence à tourner dans le sens horlogique, le tampon, engagé dans le moule, se déplace avec celui-ci ; le socle 10 glisse sur la tête du piston 126 et, arrivé sur le plan incliné 135, il des - cend progressivement, en dégageant petit à petit le tampon 127; l'action du contrepoids 132 est cependant empêchée par la chan- delle 134 qui, déplacée par le moule est venue attaquer le bout libre du levier 130 qu'elle fait finalement pivoter (position en pointillé ) au moment où le socle 10 étant redescendu à sa position normale, le moule se trouve plus bas que la béquille.
Immédiatement, le contrepoids agit et ramène le tampon et la béquille à la position initiale, au-dessus du moule suivant qui est venu prendre la place du moule considéré.
Le démoulage suit immédiatement la pression, et le méca - nisme de commande en est combiné avec le mécanisme qui, après démoulage, remet dans le moule vide le dessin porté par le sup- port oscillant.
Sous la table oscillante, est monté, après la presse, un plateau horizontal rotatif 200 (fig.18 à 20 ) pivotant autour de l'axe 201 sous l'action d'un excentrique = avec bielle 203 attaquée par l'arbre rotatif 204. Cet arbre est mis en rotation lors du détour de la table supérieure, par des inter - médiaires non représentés, mais aisés à concevoir. Le plateau 200 s'étend à la fois sous deux moules, et ce, sous le moule qui vient de subir l'action de la presse, et sous le moule qui vient d'être démoulé. Il porte deux plans inclinés identiques 205, diamétralement opposés, venant agir simultanément sur deux béquilles 206 -206' à galet de roulement 207.La béquille 205 agit sur les chandelles du moule à démouler et la béquille 206' sur les chandelles du moule démoulé.
Elles sont rendues solidai- res par une traverse supérieure 208 sous laquelle peut, dans certaines conditions, venir s'engager un verrou biseauté 209 supporté librement par un support 210 du bâti. Près de son bout
<Desc/Clms Page number 17>
biseauté, ce verrou présente une lumière 211 traversée par un bras 212, à contrepoids 213, pivotant en 214 sur un support du bâti. Le verrou possède de plus un bouton 215 engagé dans la lumière 215' d'une tringle 216 pivotant en 217. Près du plan incliné attaquant la béquille 206, le plateau 200 porte une butée circonférentielle 218 qui peut venir buter contre le galet 219 d'un levier double 220 pivotant en 221. L'autre ex - trémité du levier est pivotée sur le bout d'une tige 222 arti- culée elle-même à un balancier 223 pivotant en 224.
L'extrémité libre du balancier est reliée à une longue planchette horizon - tale 225 , guidée parallèlement à elle-même et se déplaçant sur des galets rotatifs 226. Cette planchette est l'organe de transport des carreaux sortis du moule ; elle aboutit normale - ment un peu au-dessus du sommet du socle du moule. Entre son pivot et son articulation à la planchette, le balancier porte, pivotant, un petit levier 227, dont l'extrémité libre est réu- nie à une barre recourbée 228 terminée par un long crochet 229 et solidaire d'une pièce 230, en forme de T, dont la tête est sollicitée par des ressorts 231 dans la direction de la flèche.
232 est un plan fixe horizontal sur lequel glisse la pièce en T.
233-est un ressort de rappel agissant sur le levier coudé 220.
Quand le plateau 200 tourne et soulève les deux béquil - les, les chandelles, avec le plateau du moule à démouler, sont soulevées par la béquille 206, le socle resta,nt fixe ; le car - reau comprimé s'élève avec le plateau, laissant ainsi, sous lui, au-dessus du socle, un espace vide dans lequel viendra se glis- ser la planchette 225 pour la réception du carreau. Celui-ci est détaché par un tampon fixe (non figuré) contre lequel vient buter le carreau dans son mouvement de levée.
Dès que les bé - quilles se soulèvent, le verrou 209 qui était pressé par le contrepoids 213 contre la traverse 208 glisse sous celle-oi, et maintient soulevées les béquilles, malgré l'effacement progres- sif des plans inclinés 205, et ce, afin de permettre à la. plan-
<Desc/Clms Page number 18>
chette 225 de venir se glisser sous le carreau, pour recevoir celui-ci. Le mouvement de la planchette se comprend aisément : la butée 218 du plateau 200 fait osoiller le levier double 220, et, par 222, le balancier 223. Par son oscillation, le balan - cier déplace parallèlement à elle-même la planchette 225 dans le sens de la flèche.
Le crochet 229 est entraîné dans le même sens, et par suite de la résistance des ressorts 231 combinée au plan 232 sur lequel la pièce 230 est forcée de grimper puis de glisser, le dit crochet pique vers le bas et accroche l' extrémité de la barre 216 ; quand, sous l'action du ressort 233 qui agit brusquement dès que la butée 218 a passé le galet 219 , les organes reviennent à leur position de repos, le dit crochet retire le verrou 209, libérant ainsi la traverse 208 et permettant aux béquilles de redescendre par pivotement au - tour de leur axe. La planchette, portant le ou les carreaux, transmet ceux-ci éventuellement à un transporteur sans fin non représenté.
La béquille 206' soulève les chandelles du moule précédant celui sur lequel a agi la béquille 206 ; ce moule a, par suite de l'interruption des rails 39, son porte-modèle ramené dans sa position relevée,de sorte que le plateau du moule, en s'é - levant, vient buter contre ce porte-modèle pour recevoir le modèle. Ce dernier est détaché automatiquement comme suit : (fig.21) la béquille 206' porte une butée 234 attaquant le bout d'un levier double 235 pivotant en 235 et dont l'autre extrémité est articulée à un levier 235' articulé lui-même à l'extrémité d'un autre levier 237 pivotant en 238, et terminé par un crochet 239, Le levier 237 est réuni, par une biellette 240, à un long levier 241 s'étendant radialement au-dessus du moule.
Le levier 241 pivote en 242, et est réuni par biellette 243 à un levier double 244 semblable à 237 et terminé comme celui-ci par un crochet 239'. 245 est un contrepoids de rappel.
Les mouvements sont indiqués par les flèches. La disposition
<Desc/Clms Page number 19>
est telle que les crochets se trouvent normalement sous les or - ganes désignés précédemment comme Il détentes " dans la descrip - tion du moule ; il s'en suit que le mouvement de la béquille 206' détermine le fonctionnement des deux détentes du moule considéré, provoquant ainsi la chute du dessin ou modèle dans le plateau du moule. Le moule se retrouve ainsi dans les con - ditions du début, et est prêt à recevoir à. nouveau des couleurs en vue de la fabrication d'un nouveau carreau.
Le nettoyage des moules est opéré automatiquement, sans consommation d'énergie, par des souffleries, non représentées, mises en action par l'arbre de pivotement des diverses béquil- les lors de leur mouvement de retour. Les tampons fixes de dé - moulage sont de plus garnis de clinquant à cet effet.
Les divers mouvements de la machine ayant été exposés, il y a lieu d'expliquer les commandes. Celles-ci sont toutes liées entre elles et sont supposées, dans l'exemple, dues à un flui - de sous pression (air comprimé, eau, etc... ) mais il est évident que toute autre source d'énergie pourrait être utilisée.
Comme il a été dit, la commande comporte (fig. 1 et 2 ) une grosse presse III de pression des carreaux, et une petite presse I, située exactement au centre de la machine. Ces deux presses sont reliées l'une à l'autre par un gros balancier 252, pivotant en 253. Ce balancier repose sur des tourillons portés par le piston de la grosse presse, tandis qu'il est re - lié par biellettes 254, aux tourillons 255 du piston de la pe - tite presse ; les deux presses fonctionnant en décalage complet, l'axe de pivotement 253 est donc entre les deux presses. Le balancier porte à un bout un tourillon 256, guidé dans une glissière verticale 257 du bâti ; sur ce tourillon est monté un levier 258 pivoté sur un bras 259 solidaire d'un manchon 260 calé sur un arbre horizontal 124 à section carrée.
A ses deux bouts, l'arbre 124 porte un bras vertical 123 articulé à des leviers horizontaux 122 situés sensiblement dans le plan de la
<Desc/Clms Page number 20>
table inférieure. Chacun de ces leviers 122 est fixé par pivot à une poutre diamétrale 264, pivotant librement autour de l'axe vertical 265 porté par le bâti de la petite presse. Cette pou - tre est reliée par montants 266 à une autre poutre parallèle 267 fixée par ses deux bouts à la table supérieure. On comprend que le mouvement d'oscillation du balancier 252 déterminera le mouvement rotatif alternatif de la table supérieure.
La table inférieure est munie, à sa périphérie interne, d'encoches 270 en nombre égal à celui des moules, et la poutre 264 porte, à chaque bout, le pivot d'un corbeau 271 dont la queue est sol - licitée par le ressort 268 dans le sens de l'engagement du bec 269, avec l'une ou l'autre encoche.
Quand la petite presse fonctionne, les poutres 264 et 267 sont entraînées dans le sens horlogique, les corbeaux attaquant chacun une encoche de la ta- ble inférieure, de sorte que les deux tables tournent aimulta - nément ; quand la petite presse est à fond de course, un verrou se déclanche, qui vient bloquer la table inférieure ; le piston de la petite presse descendant, les deux poutres 264 -267 détournent,les corbeaux, grâce au biseau de leur bec, quittent les encoches et glissent le long de la table inférieure jusqu' à ce que, à la fin du mouvement de rotation, ils s'engagent au - tomatiquement dans une nouvelle encoche.
Pendant ce mouvement de détour, la table inférieure est restée immobile, la table supérieure détournant comme il a été exposé pour la distribu - tion des couleurs.
Un des leviers horizontaux 122 a déjà été décrit pour la commande de l'enlèvement du modèle hors du moule, après distri- bution des couleurs.
Le blocage de la table inférieure est commandé par le méca- nisme de la fig.22. Entre le pivot du balancier 252 et la pe - tite presse, ce balancier porte un bras pivotant 272 terminé par un bouton 273 engagé dans une lumière 274 d'un levier 275 pivo- té sur le bouton 276 d'une pièce-came 277. Cette dernière est
<Desc/Clms Page number 21>
calée sur l'axe 278 sollicité par un contrepoids 279 et portant un long levier 280 articulé inférieurement à un levier 281 gui- dé horizontalement et portant le verrou 2 dont la pointe est biseautée sur une arête. La table inférieure porte un nombre d'encoches 283 égal à celui des moules ; ces encoches sont gar- nies de mâchoires réglables. La pointe à simple biseau du ver- rou, lui permet une entrée facile, et un arrêt immédiat de la table.
Quand, dans la position de blocage du dessin, la grosse presse travaille, le balancier 252, en pivotant, fait glisser le bouton 273 dans la lumière 274 ; à fin de course, le bras 272 exerce une traction horizontale sur le levier 276¯. ce qui détermine la sortie du verrou. La rentrée a lieu sous l'action de la petite presse, dès que le bouton 273 a glissé dans sa lu - mière et agit sur le verrou dans le sens du contrepoids.
Le mouvement de ce verrou déclanche l'admission du fluide comprimé dans la grosse presse, ou, en d'autres termes, commande la distribution. Pour l'exposé de celle-ci, il est à remarquer que la compression des carreaux se fait en trois phases . com- pression à 50 kilogs., chute de pression ou coup d'air (pour laisser échapper l'air renfermé dans les carreaux) puis compres- sion à 200 kilogs.
Sur un prolongement rigide ou pivotant 300 (fig.23 et suivantes) du balancier 252 , au-delà de la grande presse, et en dehors de la table inférieure, est pivoté un levier verti - cal 301, pourvu, vers son bout supérieur, d'une encoche 302 dans laquelle, tant que le verrou n'est pas engagé dans la ta - ble, est logé le tourillon 303 terminant un levier 304 qui pi vote en 305.
L'extrémité du levier 301 est réunie par pivot ou fenêtre ou autrement avec un levier 306 pivoté au bout supé - rieur du levier 280 (fig.17 ). Le levier 304 est réuni, par biellette 307, à un levier 308 calé sur un arbre horizontal 309 et terminé par un contrepoids 310. Sur l'arbre 309 (sup -
<Desc/Clms Page number 22>
porté par les montants fixes 312 ) est calé un volant 311 et un grand engrenage 313, les organes étant montés de telle sorte que le contrepoids 310 tende à faire tourner l'engrenage 313 dans le sens contre horlogique. Cet engrenage est en prise avec un autre engrenage 314, plus petit, sur l'arbre 3.1.5 duquel est calée une came 316 de profil spécial tel que le montre la fig.
19. Contre la partie droite de cette came est normalement ap - puyé, par suite du contrepoids 317, un levier coudé 318 calé sur l'arbre 319 qui est précisément l'arbre de mise en marche de la distribution. Sur l'arbre 315 sont encore calées les cames 320, 321 et 322 de profils différents, et montées comme l'indique la figure 19.
Dans le plan de la came 320 est monté un levier 323 , pi - votant en 324 et qui, par suite du poids de 50 kilogs. y suspen- du, s'appuie normalement sur cette came. Le levier 323 possède un bec 325.
Dans le plan de la came 321 est monté un levier coudé 326 calé sur le pivot 327 d'un autre levier 328; le levier 326 a un bec 329 avec lequel peut venir en prise le beo de la came 321, et situé également dans le plan d'une butée 330 portée par le levier 323. Le levier 328 est dans le plan de la came 322 ; il se termine d'une part, par un beo 332, et d'autre part par un contrepoids 331.
333 est un levier pivotant en 334 et chargé d'un poids de 150 kilogs. normalement, il est soutenu par une butée 335, et se trouve dans le plan d'un galet 336 porté par l'extrémité d'une tige 337 constituant tige du piston du cylindre 338. Ce dernier est relié au distributeur de fluide, et règle la pres- sion de ce fluide vers la grosse presse ; la tige 337 porte en outre une butée 339 située dans le plan du levier 323.
Quand, à la fin du mouvement de levée de la petite presse le verrou 282 s'enclanche, la barre 306 est tirée dans la direction de la flèche (fig; 22) et dégage le tourillon 303 de
<Desc/Clms Page number 23>
l'encoche 302. Le oontrepoids 310 peut dès lors agir, et il commence à faire tourner l'engrenage 313 , et l'arbre 315. La came 316 repousse le levier de distribution 318 qui ouvre ainsi la distribution.
La pression s'établit sous le piston de la grosse presse et augmente de plus en plus avec la rotation de l'arbre 315 dont la came 316 ouvre graduellement la distribu - tion ; après un certain temps, le bec de la came 320 vient s' arrêter sur le bec du levier 323, et l'arbre 315 reste immobile jusqu'à ce que, la pression à la grosse presse étant de 50 ki- logs, la tige 337 vienne, par sa butée 339, soulever le levier 323. A ce moment, le carreau est pressé à 50 kilogs ; le contre- poids 310 reprend son mouvement , l'arbre 315 tourne.
La came 316 présente au levier 318 sa partie concentrique ; la pression tombe (coup d'air) et le levier 323 commence à descendre en même temps que la tige 337. Mais en même temps la came 322 est venue, en tournant, agir sur le levier 328, qui, en pivotant, abaisse le levier 326 ; ce dernier a descendu plus bas que la butés 330 du levier 323 et, au moment où la came 322 quitte 328, la came 321 vient, par son bec, attaquer le bec du levier 326 . forçant celui-ci (avec l'aide du contrepoids 331 ) à se relever, en relevant avec lui le levier 323.
A ce moment, la tige 337 ne subit plus l'action du levier 323; l'arbre 315 continuant à tourner, la came 316 présente au levier 318 sa partie de grande excentricité, la distribution est ouverte au maximum, et la tige 337 se levé en entraînant avec elle, brus - quement, les deux leviers 323 et 333, ce qui correspond à une compression de 200 kilogs.
Dès que l'arbre 315 a accompli exac- tement un tour (déterminé par le rapport des engrenages 313 et 314, et la position initiale du levier 308; les diverses cames et leviers sont revenus en place ; le levier 301, soulevé pro - gressivement par la grosse presse, est venu présenter à nouveau son encoche au tourillon 303 ; le verrou est retiré, ce qui,par le mouvement de la barre 306, réengage le tourillon 303 dans
<Desc/Clms Page number 24>
son encoche ; lors de la descente du gros piston, le contrepoids 310 est relevé, ce qui arme le mécanisme pour une nouvelle com- pression. Evidemment, il doit être prévu un embrayage (non re - présenté ) permettant le relèvement du contrepoids 310 sans in - fluencer les diverses cames de la distribution.
De ce qui précède, on comprend qu'il importe que le mou - vement de la table inférieure ait lieu toujours exactement sui- vant la même amplitude et que, pendant l'action de la grosse presse, cette table soit maintenue parfaitement fixe. L'inven- tion prévoit, à titre de sécurité complémentaire au gros verrou interne de la fig. 22 , un autre verrou 350 (fig.27) susceptible de s'engager dans une ou l'autre encoche 351 pratiquée dans la face extérieure de la table inférieure. Ce verrou est solidaire d'un levier 352 pivotant en 355 et terminé par un galet 353 attaqué par une came ou secteur 354.
Cette came est calée sur l'arbre 315 et elle a une forme telle que, pendant à peu près toute la durée d'une rotation de l'arbre 315 , le verrou soit en prise avec son encoche dans laquelle il pénètre par le dessus.
D'autre part, ce verrou constitue organe de sécurité bloquant la grosse presse (c'est-à-dire la commande de la dis - tribution) au cas où le porte-tampons de pression (fig.26 ) n'est pas revenu, pour la pression, exactement à sa position. A cet effet, il est monté (fig. 28) à droite du porte-tampons 127 (c'est-à-dire dans la trajectoire que parcourt ce porte-tampons lors du rappel par le contrepoids 132) un levier horizontal 356,, pivotant autour de 357 et dont le bout extérieur vient attaquer la butée 358 d'un levier 359 pivotant en 360 et armé d'un con- trepoids 361. Le bout libre du levier 359 peut se déplacer en face de l'encoche 351 de la table VII.
Quand, après la pres - sion, le porte-tampons 127 revient dans le sens de la flèche A sous l'action de son contrepoids 132, il bute contre la queue du levier 356 qui, en pivotant suivant B, vient agir sur la butée 358 et amène le levier 359 dans la position en pointillés
<Desc/Clms Page number 25>
dès que le porte-tampons est dans la position voulue. Si le mouvement du porte-tampons est insuffisant, l'encoche 351 est obturée par le levier 359, ce qui empêche l'entrée du verrou extérieur 350 et par conséquent le mouvement de l'arbre 315.
La grosse presse ne peut dono agir.
Enfin, la fig.29 donne le schéma d'une sûreté agissant sur le levier 318 calé sur l'arbre de distribution. Cette sûre- té a pour but d'empêcher la table de tourner tant que les tré - mies distributrices de couleur n'ont pas terminé leur office et que les trémies, avec leurs caches, n'ont pas commencé leur mouvement de remonte, afin d'éviter le bris de pièces pour le cas où, les carreaux étant pressés, la came 316 étant revenue à l'admission de la petite presse, la table se mettrait en mouvement.
A cette figure 29, on a indiqué par I, II , III , IV les quatre positions que peut occuper le levier 318, la position I correspondant à l'admission à la petite presse (rotation de la table et desoente de la grosse presse), la position II au ooup d'air, III à la compression de 50 kilogs et IV à celle de 200 kilogs à la grosse presse. Comme il a été exposé précédem ment, une roue de la came 316 détermine les quatre positions successives suivantes . position I , admission à la petite presse pour la rotation de la table ; arrêt de la. table ; posi- tion III, pression de 50 kilogs sur les carreaux ; position II, coup d'air, puis position IV, pression de 200 kilogs sur les carreaux.
Lors du retour de la position du levier 318 de IV à I, si les trémies distributrices de couleur n'ont pas terminé leur mouvement, il faut empêcher momentanément le levier 318 de revenir à la position I; pour cela, on le bloque, le temps voulu, dans la position II (coup d'air) ; ce levier est accro - ché au moment où il passe dans la position II vers I par le bec d'un levier 370 pivotant en 371 et relié à une bielle 372. Cette dernière est articulée à un petit levier coudé 373 pivotant,
<Desc/Clms Page number 26>
dont le bout libre est attaqué par la butée 374 de la table supérieure, à peu près à la fin du mouvement de détour de cet- te table.
Cette butée 374 fait pivoter le crochet de 370 dans le sens indiqué, ce qui libère le levier 318 et permet au levier 318 de donner le brusque coup d'ouverture de la distri - bution nécessaire pour faire tourner la table (retour à la position 1).
Le mécanisme d'accrochage de la fig. 29 peut aussi agir lors du passage de la position I vers les positions III et IV, mais seulement dans le cas où la table ou bien les tampons ne sont pas à leur place.
Il est bien entendu que, dans les divers mécanismes dé - crits, des rattrapages de jeu sont rendus possibles, et que des systèmes de graissage sont prévus aux endroits dangereux.
L'invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation esquissées, qui ne sont qu'explicatives ; des variantes de construction peuvent y être apportées sans sortir de l'esprit de l'invention tel qu'il ressort des revendications ci-dessous.
REVENDICATIONS.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
9 "Rotary machine for the continuous production of compressed tiles with colored patterns.
The present invention relates to a rotary machine for the continuous manufacture of compressed tiles with colored patterns.
The general aim of the invention is to create such a machine which performs automatically and continuously, without any stopping, the following operations: distribution and distribution, according to any drawings, of the colors chosen, filling of the molds with the material to be compressed, compression, demoulding. These operations are linked to each other by others, such as sifting, taking out and taking in metal models, etc.
In general, the machine comprises a lower annular table, rotating in the fixed frame and carrying a number of uniformly distributed molds. This table is animated by a periodic rotational movement, each period of which corresponds to a displacement equal to the angle between two
<Desc / Clms Page number 2>
rays passing through the centers of two successive molds. Above this table are arranged feed mechanisms spaced from each other by the same distance as that existing between the molds.
These feed mechanisms are controlled, on the one hand, by the lower table, and on the other hand, by a second upper annular table, endowed with the same periodic movement as the lower table, and with another movement, in the opposite direction, and of the same amplitude, for the purpose which will be mentioned.
If we consider an isolated mold, empty, after demolding and cleaning, the successive operations to which it is subjected are as follows: the mold, with its lower table and the upper table, receives a movement whose the extent depends on the total number of molds; with the lower table and the mold stopped, the upper table retrogrades the amount by which it has advanced and during this movement, determines the supply of colors to the other molds, as will be explained later, but has no influence in any way the mussel under consideration;
during the movement of the lower table, a suitable support is placed above the mold, and parallel to it, the model or drawing (for colors) and an organ, controlled by the movement of the lower table , comes to release this drawing, which is received in the mold. The upper table having come back in place, the two tables move together again, which has the effect of moving the model holder away from the mold, and, at the end of the movement, bringing this mold below. from the first color dispenser. At the end of this movement, the lower table has ordered a drawer which feeds the desired adjustable quantity of color into this dispenser.
The lower table being blocked, the upper table goes back; at the very beginning of this return movement, it causes the descent, on the drawing of the mold, of the said distributor as well as of a counter-model carried by it, the parts of the drawing to be supplied with color thus remaining alone. discoveries;
<Desc / Clms Page number 3>
the upper table, by its return movement, then causes the distributor to move back and forth on the counter-model, so as to distribute the color well; at the end of the return movement of the table, the countermodel and distributor assembly are automatically raised. The two tables start moving again simultaneously, to bring the mold to. a second distributor, identical to the first, then to a third, a fourth, etc ...
The mold in question thus passes successively under the various distributors, the model holder remaining continually removed from the mold. After the last dispenser the design holder is brought back above the mold and, by the movement of the lower table, the design is brought back into the model holder, which is again moved away from the mold.
In the next movement of the lower table, the mold is brought under a distributor of soil (or other material to be compressed to form the body of the tile); the upper table, during its backward movement, acts on this distributor to fill the mold, after which, by another movement of the two tables, another distribution of finishing material is made. When all the constituent materials of the tile have been distributed in the mold, the latter, by a new movement of the tables, is brought under a pressure mechanism, which acts from below by compressing the earth against a fixed part, then the tables perform a final movement to remove the mold, clean the molds and return to the starting point.
It is understood that each angular movement of the lower table corresponds to a demolding, so that if the table has 24 double molds, at each revolution of the machine, there will be a production of 48 finished tiles.
The machine will be described in detail for the fundamental points in the description below, made with the support of the accompanying drawings by way of example, and in which: fig.1 is a general plan view, the molds and say -
<Desc / Clms Page number 4>
color tributors being assumed to be removed; FIG. 2 is a partial elevational view, showing the respective position of the tables and of the frame; Fig.3 is a plan view of a mold; Fig.4 is a corresponding horizontal section; fig.5 is a vertical section, the model holder being in a different position than in fig.3; fig.6 is the front view of the support of the model holder; figs.7 and 8 give the detail of the model holder mechanism, fig.9 being a partial section along A-A of fig.
7, and showing the model holder in position; fig.10 is an elevational view of the gauges carried by the lower table; fig.11 is a detail at the end of the colored distribution hoppers; fig.12 is a plan view corresponding to fig.11, with the detail of the control levers driven by the lower table; fig.13 is the elevational view of the commando levers; figs.14 and 15 are respectively elevation and plan views of the color distribution controls attacked by the two tables; fig.16 is a section along A-A of fig.14; fig.17 is a view of the mechanism for removing the model from the mold; figs.18 to 20 show various views of the release mechanism after pressure;
fig. 21 shows the mechanism returning the model to the mold after demolding; fig.22 shows the lower table locking mechanism; fige. 23 to 25 are details of the distribution mechanism or commando of the big press; fig. 26. is a diagram of the tile compression mechanism; figs. 27 to 29 give views of various safety mechanisms.
<Desc / Clms Page number 5>
In general, the machine comprises the following main parts: a fixed, circular frame, two circular tables, superimposed, rotating in the frame, a series of molds (24 in the example) mounted radially and symmetrically on the lower table, a series of color distributors (20) carried by the frame exactly at the same spacings as the molds and above these, a press for compressing the tiles, possibly another press, linked to the mold. first, for controlling tables and distributors, a release mechanism, various safety and control mechanisms for certain components.
In the description below, the term “large press” will denote the press giving the compression of the tiles, and the term “small press” that which controls the movement of the tables.
Given the complexity of the machine and its size, it is not possible to give a complete overview; Figs. 1 and 2 are only a diagram showing the relative position of the main parts, each of them being described and shown in detail in the other figures.
In fig.l, I designates the small press, mounted in the center of the circular frame II supporting the rotary tables and distributors. III designates the large press, mounted in any - right of the frame, so that its piston is in a plane parallel to the lower table and is directed radially with respect to the latter. IV is the machine's servo, V is the pressure distributor to the presses, and VI is the release and repair mechanism for emptied molds.
In fig. 2, the frame II is shown in elevation, supporting by its bearing 1 the rollers 2 on which the lower table VII moves.
The machine has twenty-four molds symmetrically distributed over the entire circumference of the annular table VII; these molds can be simple, but preferably they are
<Desc / Clms Page number 6>
double (two squares) and they are mounted radially with respect to table VII. All these molds being similar, it suffices to describe one of them (figures 3 to 5).
Each mold comprises a bottai of rectangular section, rigidly fixed to the table VII by its lower flanges 4 and bolts 5. Internally, this boot is lined on its two long sides with guide plates 6, and on the feet. - small sides of guide plates 7, Each of these plates is adjustable with respect to the wall, by means of bolts 8 passing through the wall. As shown in fig. 4, the two guides delimit, by their projecting part 9, the housing of the base 10. which crosses the bottom of the box and the table VII and rests by upper edges on the upper face. of these mistletoes. This base is intended to receive the thrust of the piston of the large press, acting from below, as will be explained below.
The plinth does not extend the full width of the box; it leaves, on both sides, a space 11 in which is housed a candle 12 which crosses the table VII downwards and extends above the boot 3. These chan - delles are guided by the guides 6¯ (ribs 13 fig.4) and by grooves 14 in which the ribs 15 attached to the long sides of the base engage. Bolts 16, passing through the lights of the candles, are used for catching up the game. At their upper end, the candles carry the plate 17. parallel to the upper face of the base, and in which the two recesses 1μ which constitute the molds are formed.
Normally, for filling and compression, the plate rests with all its weight on the base, which therefore forms the bottom of the slack, but these two components can, at the desired time, move separately.
This mold is intended to receive the metallic design, into which the colors must be poured successively. This drawing is placed in the mold after cleaning
<Desc / Clms Page number 7>
of this, then must be removed when, all the colors having been poured, it is a question of filling the mold with the material to be compressed, then of compressing. The invention therefore provides a control mechanism of the drawing (fig. 3.5 to 9).
Each drawing is carried by, or better is made integral with, a projecting frame to allow the mechanism which will be described to grip it, and to keep it fixed in any position of this mechanism. Each mold bundle carries, along its major axis, two journals 19 projecting outwardly.
On each journal is mounted a pivoting support 20, the shape of which is given in figs.3 and 6. 21 is a lubricator. Each support has two long arms 22, parallel, each terminated by a threaded part for the adjustable fixing of a metal frame 23 supported by the four arms of the two supports 20.
This frame is the drawing frame. In fact, it occupies only two positions during the greater part of a complete rotation of the machine, it is folded (fig.3) on the side of the mold boot; in the other position, the supports 20 having rotated 90, it is in a horizontal plane, above the mold plate, and in a position such that the drawing it bears is exactly superimposed on the openings of the mold (fig. . 5).
This frame is formed (fig. 7 and 8) of metal strips 24 assembled in a rectangle, the two long sides of which are bordered by a strip 25. The strips 86 support, by the rods 26, a second frame 27, whose position in the frame 23 can be adjusted exactly, in the horizontal plane, thanks to the slots 28 made in the blades 25 and to the locking nuts 29 screwed on the rods 26. On these two small sides, the frame 27 carries a horizontal bar 30, mounted to pivot around the end journals 3¯0. '. This blade 30 is integral with a rod 32 hereinafter referred to as "trigger" which extends towards the inside of said frame and towards the outside, beyond.
<Desc / Clms Page number 8>
of frame 23.
This blade 30 also carries two bolts 33, with bevelled edges, which normally protrude slightly inside the frame.
The internal part of the rod 32 is urged upwards by two springs 34. These springs are threaded on the small axis 35 carried by the support 36 fixed to the small side of the frame 27. They are supported by one end against the internal face. of the frame 27 and by the other end, under the inner end of the trigger. The lifting movement of the rod 32 is limited by the meeting of the outer end of the latter with the main frame 23.
It is understood that the entire frame being kept fixed in the extended position of the four bolts, if we press on them, from the bottom, by the projecting part of the frame of the drawing, the perimeter of which corresponds exactly to the internal perimeter of the frame 27, the bolts, thanks to their bevel, will be pushed back (unlocking) against the action of the springs 34, until the frame of the drawing has passed these bolts, the - which, recalled by the springs, will come out again, to serve as a support for the said frame, which will be fixed, from above, by the internal ends of the detents, the design is thus firmly held in the frame 23, 27, and will come out automatically (by its weight ) as soon as the detents start working.
Coiled springs, fixed to the table VII, and to the supports 20 (fig.3) tend to maintain the drawing-holder frame in the horizontal plane (position of fig.6); the folding of the frame, in the position of fig. 3, is determined by the meeting of the rollers 37, carried by the frame, with the upright part 38 of two horizontal rails 39 which extend over almost the entire circumference of the frame. table VII. These rails are carried by the frame, and force the frames to keep their position folded down until the moment when stopping, they allow the springs 36 to act. The recovery is initiated by guides
<Desc / Clms Page number 9>
40 fixed inclines on which the supports slide while gradually straightening (fig. 5).
Fig.3 shows that the supports are provided, at their lower part, with via 41 adjustable in height, the purpose of which is to ensure sufficient contact with the guides 40. Preferably, the frames 23 carry, at their dimension coming, during retraction, in contaot with table VII, from the not shown damping springs.
As has been said, the design being housed in the mold, the frame 23 being folded down, the machine operates the color filling. This filling is automatic, precise, and the control mechanism is such that it is possible to manufacture, not only tiles with multicolored designs, but also, and at the same time, tiles with different designs and colors. In general, the color distribution mechanism comprises, for each mold, a series of gauges, carried by the table, in front of the mold. In the example, the machine having twenty four molds, of which seven are taken for the compression, the demolding, the reconditioning, and the filling of material to be compressed, there remain seventeen points each of which can be used to dispense a color. .
In this case, therefore, it is possible to distribute seventeen different colors at the same time, or a lesser number with several designs.
The seventeen dispensers, carried by the frame above the molds, each have a cover whose voids correspond to the parts of the design to be filled with the color of this dispenser. They are for example numbered from A to Q; if, for a planned tile, it is necessary to use the colors and covers of the distributors C, I, L, for example, we will adjust the corresponding gauges of the mold to make this tile, as will be explained, each mold having a number of gauges equal to that of color dispensers. These gauges are for example, metal blades 43 (fig. 10) superimposed and
<Desc / Clms Page number 10>
carried by a rigid support 44 fixed to the table VII in front of each mold.
All these blades are crossed at the same place, a hole, in which is engaged the rod .45. support, top threaded. They are directed radially and end substantially at the outer edge of the table VII.
To adjust the distribution, the N gauges are left in the diametral direction. 3, 9 and 12 (in the example) all the others being rotated by 90, then the éorou of the rod 45 is tightened to keep the assembly fixed. Under these conditions, only the N. 3, 9 and 12 may come into contact with the stops - described below - of the distribution mechanism proper.
Each of the distribution mechanisms (fig.ll to 16) is carried by the frame of the machine; it comprises a bin-hopper 47 in which the color is enclosed. This bin surmounts a small portable hopper 48 itself surmounting the cover or counter - model 49. The bin 47 is open at the front, at the bottom at 51 'and, like the hopper 48, it extends over the entire width of the mold tray. The feeding from 47 to 48 is effected by a drawer 51, which can be moved on the bottom of the tank .il following the arrow (fig.ll) and provided with a light 52; the color included in the lumen 52 is pushed towards the opening 51 'and falls into the hopper 48 in an amount depending on the amplitude of the movement of this drawer.
A small tilted pan µIL ensures the fall of the color in the 4µ¯ hopper.
The drawer 51 carries (fig.ll to 13) an arm 50 articulated to a lever 53 pivoting at 54. At the lever 53 is articulated an arm 55, itself articulated to another arm µ6 wedged on the vertical shaft 57 At its lower part, at the level of table VII, this shaft carries, wedged on it, an arm 58 articulated to an arm 59 which is itself articulated to a double lever - 60 'pivoting at 61. The arm 58 is formed of two superimposed blades between which is housed a stop piece 62 which can pivot
<Desc / Clms Page number 11>
on the shaft 57 and which protrudes, by its beak 63, outside the blades 58. At its free end, this part 62 bears graduations (at 64) and, after adjustment, it can be fixed in position by a screw Clamping.
The arm 60 ′ of the lever 60, 60 ′ is likewise formed of two superimposed blades, holding fixedly between them a part 66 whose spout 67 projects. The arms 60'- 60 and 59 are of the same length. The graduations 64 indicate the quantity of color supplied in 48 by the drawer 51.
The desired adjustment of 62 having been made, it will be understood that, with the table VII rotating in the clockwise direction, if, for example, the distributor envisaged is the N. III, the caliber III of the mold first comes into contact with the. beak 63 which is in its plane; this causes the drawer to advance towards the opening 51 'and the supply of a determined quantity of color at 48; but at the same time, the spout 67 is placed in the path of the oalibre III which makes it pivot by an amount equal to its displacement (equality of the arms 60 '- 60 and 59) and thus brings the drawer back.
The color being received in the hopper 48, it is a question of bringing it into the design and the mold.
The hopper is carried by a frame 68 housed and guided by its two small ends, between two rails or sleepers 69 - 70 themselves carried by a frame 71 to which the cover 49 is fixed by any suitable means. The connection therefore ensures, on the one hand, the independence of the hopper with respect to the cover in the longitudinal back-and-forth movement that it must describe, and on the other hand, connection of the cover and the. hopper in vertical movement.
The first movement is to lower the cover - and with it the hopper - until it comes to rest exactly on the mold plate. The frame 71 is rigidly suspended from four vertical rods 72 (rod 14), connected by nuts 73 to two parallel horizontal bars 74 each of which bears with
<Desc / Clms Page number 12>
lights 75 for adjustment, a bracket 76 provided with a button connected by rod 77 to another button 77 'integral with a cam 78. Each cam 78 has its axis carried by a small support 79 attached to a part of the frame , not shown so as not to overload the drawing.
One of the buttons 77 'being to the right of the axis of its cam, the other is to the left of its cam. Each cam carries a second button 81 diametrically opposed to the button 77 '. and this button 8,1 is attacked by a slide µ2 (fig. 14 and 15) guided parallel to itself on a part of the frame (guides 80). The two slides 82 are pivoted at the ends of a pivot 83 pivot - both in its center (84) and provided, at one of its arms, with a button 85 on which is pivoted a small arm 86, one end of which ends - mine by a roller 87, while the other is terminated by a stud engaged in a slot 88 of a long arm 89.
This arm 89, the length of which is optionally adjustable, is formed of a rod fitted into a sleeve 9 (1. A spring 91 being threaded onto the rod and resting, on the one hand on the ring 92 of this sleeve. rod, and on the other hand on the end of said sleeve. A lug 93 carried by the rod and housed in a slot 94 of the sleeve, prevents the exit of the rod. Said sleeve is pivoted at one end of a double lever 5, the other end of which is placed under the action of a spring 113. The arm 89 is in the plane of the upper table 96, and the double lever 95 is wedged on a vertical shaft 97 which passes through the frame fixed and carries, at the height of table VII, in the trajectory of the calibers, a nozzle 98 encountered by these calibers after the nozzles 63 and 66.
The upper table is formed of an angle iron (fig. 14) whose small branch comprises, in the example, twenty four notches 99 (fig. 15) with inclined edges, separated by smooth and circular parts. The large branch carries, on the exterior side, between the notches, stops 100 arranged staggered with respect to a horizontal plane passing halfway up this branch.
<Desc / Clms Page number 13>
On the other hand, the balance 83 carries a vertical spindle
101 engaged between two flanges 102 wedged on a rotating shaft 103 and supported freely in supports 104. At its internal end, this shaft, which extends parallel to the bars 74, carries, wedged on it, a part 105 (fig. 16) substantially in the shape of an anchor. On the said shaft is wedged by screw for the only rotational movement a bridge 106 from which two connecting rods - the 107 curved as shown in figs .ll and 14 show. Each of these rods is articulated to a small arm 108, and each arm 108 is articulated to one of the ends of the frame 68 carrying the hopper 48. The two brackets 76 can be secured by a cross member 109, and be suspended from the end of the arm 110 pivoting at 111 and carrying counterweights 112.
Other construction details are shown (upper table rollers 115, protective casings 114) which are not taken into account for the understanding of the operation.
In the position of fig.15, the two tables are at one stop, the nozzle 98 being kept pushed back by the gauge; the roller 87 has consequently been pushed back into a notch 99 of the table 96. The table 96 begins at this moment its backward movement (arrow fig.15); the roller 87 is pushed outwards, but the caliber preventing movement of the beak 98 inwards, it follows that the balance 83 pivots around 84;
via the sliders 82, the canes 78 and the buttons 77 'and 81 as described, all of the four threads. 72. descends, thus driving the hopper 48 and the cover, which comes to rest exactly on the mold located under it, the amplitude of this downward movement being calculated for this purpose, and the slot 88 as well as the spring 91 allowing a some play so as to always ensure perfect support of the cover on the mold. By its oscillation, the balance has also acted, via the spindle 101, on the shaft 103, which, by moving longitudinally, has brought the part 105 into the plane of the stops 100.
<Desc / Clms Page number 14>
As soon as the hopper 48 is lowered, the stops 100 start to strike successively the part 105 which, as a result of the staggered arrangement of these stops relative to the shaft 103, receives a back and forth oscillatory movement, transmitted to 103 and to the connecting rods 107, which results in a back and forth movement of the hopper 48 above the cover or counter-model 49; this movement ensures a perfect distribution of the color previously fed into 48.
At the end of the return movement of the table 96, the parts are found in the position of fig.15; at this moment, the two tables starting to move simultaneously in the clockwise direction, the nozzle 98 is released, the spring 113 acts (the ascent of the hopper 48 took place automatically at the end of the backward movement of 26 by the counter - weight 112) and, by means of the rod 89., rotates the arm 86 around 85 so as to bring the roller 87 to the periphery of 96.
When the considered mold has received all its colors, it must be loaded with the material to be compressed. This is done by distributors identical to those described, with or without a cover. First of all, when leaving the last color dispenser, the design must be permanently removed from the mold. To this end, as has been said, the frame 23 is automatically returned to the horizontal position, by the springs 36 acting as soon as the rails 39 stop after this last distributor. At the next stop of table VII, the mold in question is located (fig. 17) above an inclined plane 116 carried, in the bottom of the machine, by a guided slide 117, which is articulated by a connecting rod 118, to a lower arm 119 of a vertical shaft 120 which, above, carries another arm 121.
To this arm is articulated a long rod 122 pivoted on an upright arm 123 wedged on the square shaft 124 receiving its command for pivoting the press of the machine. The inclined plane 116 is normally located under the roller 125 carried at the end of a
<Desc / Clms Page number 15>
crutch 126 pivoting in one direction and guided in a guide fixed to the frame, under the base of the mold.
During the backward movement of the table 96, the square shaft pivots so as to move the slide 117 in the direction of the arrow, which has the effect of raising the stand, and therefore the base of the mold; the latter lifts the channels and, through the upper plate of the mold, comes to apply the design against the frame 23, causes the bolts of this frame to function, which thus imprison the design in the frame, as has been explained.
It should be noted that the stand (or its guide) can pivot only in the direction of the arrow, to allow the return of the inclined plane. As soon as the movement of the table VII begins, the frame 23 is folded over the side of the mold, as already explained, and it will only straighten up after demoulding, by a mechanism to be described.
Once the mold is completely filled, it arrives at the pressure mechanism. This consists of the large press, arranged radially relative to the machine, and in such a way that the free upper end 126 of its piston is located exactly under the base 10 of the mold. As shown in FIG. 26, the piston 126 ends with a head comprising a flat main part bordered by two inclined parts.
In the position of the figure, which is where the piston 126 will rise to compress the tile, the openings of the mold are located exactly under a plug 127 carried by a puller 128 guided along a horizontal fixed ceiling. 129. This drawer carries, at the front, the pivot axis of an angled lever 130, one arm of which is terminated by a roller 131 rolling along the ceiling. 132 is a counterweight tending to return the taro - pon in the direction of the arrow, 135 being a cable. 134 is an adjustable candle, pivoting about a vertical axis under the action of the mold.
<Desc / Clms Page number 16>
When the pressure is over, and the table VII begins to rotate clockwise, the pad, engaged in the mold, moves with it; the base 10 slides on the head of the piston 126 and, arrived on the inclined plane 135, it descends gradually, gradually releasing the buffer 127; the action of the counterweight 132 is however prevented by the chan- delle 134 which, moved by the mold, comes to attack the free end of the lever 130 which it finally causes to pivot (dotted position) at the moment when the base 10 is lowered to its normal position, the mold is lower than the stand.
Immediately, the counterweight acts and returns the buffer and the stand to the initial position, above the next mold which has taken the place of the mold in question.
Demoulding immediately follows the pressure, and the control mechanism is combined with the mechanism which, after demolding, puts the design carried by the oscillating support back into the empty mold.
Under the oscillating table, is mounted, after the press, a rotary horizontal plate 200 (fig. 18 to 20) pivoting around the axis 201 under the action of an eccentric = with connecting rod 203 driven by the rotary shaft 204 This shaft is rotated during the bend of the upper table, by intermediaries not shown, but easy to design. The plate 200 extends both under two molds, and this, under the mold which has just undergone the action of the press, and under the mold which has just been unmolded. It carries two identical inclined planes 205, diametrically opposed, acting simultaneously on two crutches 206 -206 'with rolling roller 207. The crutch 205 acts on the candles of the mold to be released from the mold and the crutch 206' on the candles of the demolded mold.
They are made integral by an upper cross member 208 under which, under certain conditions, a beveled latch 209 can engage, freely supported by a support 210 of the frame. Near its end
<Desc / Clms Page number 17>
beveled, this lock has a slot 211 crossed by an arm 212, with a counterweight 213, pivoting at 214 on a support of the frame. The lock also has a button 215 engaged in the slot 215 'of a rod 216 pivoting at 217. Near the inclined plane attacking the crutch 206, the plate 200 carries a circumferential stop 218 which can abut against the roller 219 of. a double lever 220 pivoting at 221. The other end of the lever is pivoted on the end of a rod 222 which is itself articulated to a pendulum 223 pivoting at 224.
The free end of the balance is connected to a long horizontal board 225, guided parallel to itself and moving on rotating rollers 226. This board is the transport member for the tiles taken out of the mold; it normally ends a little above the top of the mold base. Between its pivot and its articulation to the board, the pendulum carries, pivoting, a small lever 227, the free end of which is joined to a curved bar 228 terminated by a long hook 229 and secured to a part 230, in T-shaped, the head of which is biased by springs 231 in the direction of the arrow.
232 is a horizontal fixed plane on which the T-piece slides.
233-is a return spring acting on the angled lever 220.
When the plate 200 turns and lifts the two props, the candles, with the plate of the mold to be unmolded, are raised by the prop 206, the base remains fixed; the compressed tile rises with the plate, thus leaving, under it, above the base, an empty space in which the board 225 will slide for receiving the tile. This is detached by a fixed buffer (not shown) against which the tile abuts in its lifting movement.
As soon as the crutches are raised, the latch 209 which was pressed by the counterweight 213 against the cross member 208 slides under it, and keeps the crutches raised, despite the progressive erasure of the inclined planes 205, and this, in order to enable the. plan-
<Desc / Clms Page number 18>
chette 225 to come and slip under the pane, to receive it. The movement of the board is easily understood: the stop 218 of the plate 200 causes the double lever 220 to oscillate, and, through 222, the pendulum 223. By its oscillation, the balan - cier moves the board 225 parallel to itself in the direction of the arrow.
The hook 229 is driven in the same direction, and as a result of the resistance of the springs 231 combined with the plane 232 on which the part 230 is forced to climb and then slide, the said hook digs down and catches the end of the hook. bar 216; when, under the action of the spring 233 which acts suddenly as soon as the stop 218 has passed the roller 219, the members return to their rest position, the said hook removes the latch 209, thus releasing the cross member 208 and allowing the crutches to descend by pivoting around their axis. The board, carrying the tile or tiles, eventually transmits them to an endless conveyor, not shown.
The crutch 206 ′ lifts the candles of the mold preceding the one on which the crutch 206 has acted; this mold has, as a result of the interruption of the rails 39, its model holder returned to its raised position, so that the mold plate, while rising, abuts against this model holder to receive the model . The latter is detached automatically as follows: (fig. 21) the crutch 206 'carries a stop 234 attacking the end of a double lever 235 pivoting in 235 and the other end of which is articulated to an articulated lever 235' itself at the end of another lever 237 pivoting at 238, and terminated by a hook 239, the lever 237 is joined by a rod 240 to a long lever 241 extending radially above the mold.
The lever 241 pivots at 242, and is joined by link 243 to a double lever 244 similar to 237 and terminated like this by a hook 239 '. 245 is a return counterweight.
Movements are indicated by arrows. The disposition
<Desc / Clms Page number 19>
is such that the hooks are normally found under the organs previously designated as II detents "in the description of the mold; it follows that the movement of the stand 206 'determines the operation of the two detents of the mold considered, thus causing the design to fall into the mold tray, the mold being in the original condition and ready to receive colors again for the manufacture of a new tile.
The molds are cleaned automatically, without consuming energy, by blowers, not shown, actuated by the pivot shaft of the various props during their return movement. The fixed molding pads are additionally provided with foil for this purpose.
The various movements of the machine having been explained, the controls should be explained. These are all linked and are assumed, in the example, to be due to a pressurized fluid (compressed air, water, etc.) but it is obvious that any other source of energy could be used. .
As has been said, the control comprises (fig. 1 and 2) a large press III for pressing the tiles, and a small press I, located exactly in the center of the machine. These two presses are connected to each other by a large balance 252, pivoting at 253. This balance rests on journals carried by the piston of the large press, while it is connected by rods 254, to the small press piston journals 255; the two presses operating in full offset, the pivot axis 253 is therefore between the two presses. The balance carries at one end a journal 256, guided in a vertical slide 257 of the frame; on this journal is mounted a lever 258 pivoted on an arm 259 integral with a sleeve 260 wedged on a horizontal shaft 124 with a square section.
At its two ends, the shaft 124 carries a vertical arm 123 articulated to horizontal levers 122 located substantially in the plane of the
<Desc / Clms Page number 20>
lower table. Each of these levers 122 is fixed by a pivot to a diametral beam 264, freely pivoting around the vertical axis 265 carried by the frame of the small press. This beam is connected by uprights 266 to another parallel beam 267 fixed by its two ends to the upper table. It will be understood that the oscillatory movement of the balance 252 will determine the reciprocating rotary movement of the upper table.
The lower table is provided, at its internal periphery, with notches 270 in number equal to that of the molds, and the beam 264 carries, at each end, the pivot of a corbel 271 whose tail is grounded by the spring. 268 in the direction of engagement of spout 269, with one or the other notch.
When the small press is running, the beams 264 and 267 are driven clockwise, the corbels each attacking a notch in the lower table, so that the two tables turn simultaneously; when the small press is at full stroke, a lock is released, which blocks the lower table; the piston of the small press descending, the two beams 264 -267 divert, the corbels, thanks to the bevel of their beak, leave the notches and slide along the lower table until, at the end of the rotational movement , they automatically engage in a new notch.
During this detouring movement, the lower table remained motionless, the upper table diverting as it was exposed for the color distribution.
One of the horizontal levers 122 has already been described for controlling the removal of the model from the mold after distribution of the colors.
The locking of the lower table is controlled by the mechanism in fig. 22. Between the pivot of the balance 252 and the small press, this balance carries a pivoting arm 272 terminated by a button 273 engaged in a slot 274 of a lever 275 pivoted on the button 276 of a cam part 277. The latter is
<Desc / Clms Page number 21>
wedged on the axis 278 biased by a counterweight 279 and carrying a long lever 280 articulated below a lever 281 guided horizontally and carrying the latch 2, the tip of which is bevelled on an edge. The lower table carries a number of notches 283 equal to that of the molds; these notches are fitted with adjustable jaws. The single bevel point of the lock allows easy entry and immediate stopping of the table.
When, in the blocking position of the drawing, the large press is working, the pendulum 252, while pivoting, slides the button 273 into the slot 274; at the end of the stroke, the arm 272 exerts a horizontal traction on the lever 276¯. which determines the exit of the lock. The retraction takes place under the action of the small press, as soon as the button 273 has slipped into its light and acts on the latch in the direction of the counterweight.
The movement of this lock triggers the admission of the compressed fluid into the large press, or, in other words, controls the distribution. For the presentation of the latter, it should be noted that the compression of the tiles takes place in three phases. compression to 50 kg., pressure drop or blow of air (to let the air trapped in the tiles escape) then compression to 200 kg.
On a rigid or pivoting extension 300 (fig. 23 and following) of the balance 252, beyond the large press, and outside the lower table, is pivoted a vertical lever - cal 301, provided, towards its upper end, a notch 302 in which, as long as the lock is not engaged in the table, is housed the journal 303 terminating a lever 304 which votes in 305.
The end of the lever 301 is joined by a pivot or window or otherwise with a lever 306 pivoted at the upper end of the lever 280 (fig. 17). The lever 304 is joined, by link 307, to a lever 308 wedged on a horizontal shaft 309 and terminated by a counterweight 310. On the shaft 309 (sup -
<Desc / Clms Page number 22>
carried by the fixed uprights 312) is wedged a flywheel 311 and a large gear 313, the members being mounted such that the counterweight 310 tends to rotate the gear 313 in the counterclockwise direction. This gear is engaged with another gear 314, smaller, on the shaft 3.1.5 of which is wedged a cam 316 of special profile as shown in FIG.
19. Against the right part of this cam is normally pressed, as a result of the counterweight 317, an elbow lever 318 wedged on the shaft 319 which is precisely the shaft for starting the distribution. Cams 320, 321 and 322 of different profiles are still wedged on the shaft 315, and mounted as shown in figure 19.
In the plane of the cam 320 is mounted a lever 323, pi - voting in 324 and which, due to the weight of 50 kilogs. hanging there, normally rests on this cam. Lever 323 has a spout 325.
In the plane of the cam 321 is mounted an angled lever 326 wedged on the pivot 327 of another lever 328; the lever 326 has a beak 329 with which the beo of the cam 321 can engage, and also located in the plane of a stop 330 carried by the lever 323. The lever 328 is in the plane of the cam 322; it ends on the one hand with a beo 332, and on the other hand with a counterweight 331.
333 is a pivoting lever in 334 and loaded with a weight of 150 kilogs. normally, it is supported by a stop 335, and is located in the plane of a roller 336 carried by the end of a rod 337 constituting the piston rod of the cylinder 338. The latter is connected to the fluid distributor, and adjusts the pressure of this fluid towards the large press; the rod 337 also carries a stop 339 located in the plane of the lever 323.
When, at the end of the lifting movement of the small press, the latch 282 engages, the bar 306 is pulled in the direction of the arrow (fig; 22) and disengages the journal 303 from
<Desc / Clms Page number 23>
the notch 302. The counterweight 310 can therefore act, and it begins to rotate the gear 313, and the shaft 315. The cam 316 pushes the distribution lever 318 which thus opens the distribution.
The pressure is established under the piston of the large press and increases more and more with the rotation of the shaft 315, the cam 316 of which gradually opens the distribution; after a while, the spout of cam 320 comes to rest on the spout of lever 323, and the spindle 315 remains stationary until, the pressure at the coarse press being 50 kilograms, the rod 337 comes, by its stop 339, lift the lever 323. At this moment, the tile is pressed to 50 kilogs; the counterweight 310 resumes its movement, the shaft 315 rotates.
Cam 316 presents its concentric part to lever 318; the pressure drops (blow of air) and the lever 323 begins to descend at the same time as the rod 337. But at the same time the cam 322 came, by turning, to act on the lever 328, which, by pivoting, lowers the lever 326; the latter has descended lower than the stops 330 of the lever 323 and, when the cam 322 leaves 328, the cam 321 comes, through its beak, to attack the beak of the lever 326. forcing the latter (with the help of the counterweight 331) to rise, raising the lever 323 with it.
At this time, the rod 337 is no longer subjected to the action of the lever 323; the shaft 315 continuing to rotate, the cam 316 presents to the lever 318 its part of great eccentricity, the distribution is opened to the maximum, and the rod 337 is raised, dragging with it, abruptly, the two levers 323 and 333, which corresponds to a compression of 200 kilogs.
As soon as the shaft 315 has made exactly one revolution (determined by the ratio of the gears 313 and 314, and the initial position of the lever 308; the various cams and levers have returned to their place; the lever 301, gradually raised by the heavy press, has come to present its notch again to the journal 303; the lock is withdrawn, which, by the movement of the bar 306, re-engages the journal 303 in
<Desc / Clms Page number 24>
its notch; during the descent of the large piston, the counterweight 310 is raised, which arms the mechanism for further compression. Obviously, a clutch must be provided (not shown) allowing the counterweight 310 to be raised without influencing the various cams of the timing.
From the foregoing, it is understood that it is important that the movement of the lower table always takes place exactly following the same amplitude and that, during the action of the large press, this table is kept perfectly fixed. The invention provides, as an additional security to the large internal lock of FIG. 22, another lock 350 (fig.27) capable of engaging in one or the other notch 351 formed in the outer face of the lower table. This lock is integral with a lever 352 pivoting at 355 and terminated by a roller 353 driven by a cam or sector 354.
This cam is wedged on the shaft 315 and it has a shape such that, for almost the entire duration of a rotation of the shaft 315, the latch engages its notch into which it enters from above.
On the other hand, this lock constitutes a safety device blocking the large press (that is to say the distribution control) in the event that the pressure buffer holder (fig. 26) has not returned. , for the pressure, exactly in its position. To this end, there is mounted (fig. 28) to the right of the buffer holder 127 (that is to say in the path that this buffer holder travels during the return by the counterweight 132) a horizontal lever 356 ,, pivoting around 357 and the outer end of which engages the stop 358 of a lever 359 pivoting 360 and armed with a counterweight 361. The free end of the lever 359 can move opposite the notch 351 of the table VII.
When, after the pressure, the buffer holder 127 returns in the direction of arrow A under the action of its counterweight 132, it abuts against the tail of lever 356 which, by pivoting along B, acts on the stop 358 and brings lever 359 to the dotted position
<Desc / Clms Page number 25>
as soon as the buffer holder is in the desired position. If the movement of the pad holder is insufficient, the notch 351 is closed by the lever 359, which prevents the entry of the outer latch 350 and therefore the movement of the shaft 315.
The big press cannot act.
Finally, fig. 29 gives the diagram of a safety acting on the lever 318 fixed on the timing shaft. The purpose of this safety is to prevent the table from rotating until the colored distributor hoppers have finished their function and the hoppers, with their covers, have not started their ascent movement, in order to to avoid the breakage of parts in the event that, the tiles being pressed, the cam 316 having returned to the admission of the small press, the table would start to move.
In this figure 29, we have indicated by I, II, III, IV the four positions that the lever 318 can occupy, position I corresponding to the admission to the small press (rotation of the table and desoente of the large press) , position II at the air flow, III at the compression of 50 kilogs and IV at that of 200 kilogs with the heavy press. As explained above, a wheel of the cam 316 determines the following four successive positions. position I, admission to the small press for the rotation of the table; stop the. table; position III, pressure of 50 kg on the tiles; position II, air blow, then position IV, pressure of 200 kg on the tiles.
When returning the position of lever 318 from IV to I, if the colored distribution hoppers have not completed their movement, the lever 318 must be temporarily prevented from returning to position I; to do this, it is blocked, the required time, in position II (blow of air); this lever is hooked when it passes from position II to I by the nose of a lever 370 pivoting at 371 and connected to a connecting rod 372. The latter is articulated to a small angled lever 373 pivoting,
<Desc / Clms Page number 26>
the free end of which is engaged by the stop 374 of the upper table, approximately at the end of the detour movement of this table.
This stop 374 rotates the hook by 370 in the direction shown, which releases the lever 318 and allows the lever 318 to give the sudden opening of the distribution necessary to turn the table (return to position 1 ).
The hooking mechanism of FIG. 29 can also act when changing from position I to positions III and IV, but only if the table or the buffers are not in their place.
It is understood that, in the various mechanisms described, backlash adjustments are made possible, and that lubrication systems are provided in dangerous places.
The invention is not limited to the only embodiments sketched, which are only explanatory; construction variants can be made without departing from the spirit of the invention as emerges from the claims below.
CLAIMS.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.