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Appareil constateur pour courses de pigeons et usages analogues.:
Cette invention se rapporte aux appareils oonstateurs pour courses de pigeons et usages analogues, qui comprennent comme éléments essentiels un barillet rotatif dans les al- véoles duquel le concurrent introduit las bagues de ses pi- geons à mesure que ceux-ci rentrant au pigeonnier, un mou- vement d'horlogerie, et un mécanisme imprimeur qui apt ac- tionné en synchronisme avec le barillet pour imprimer sur une bande enregistreuse les indications horaires données par le mouvement d'horlogerie) chaque fois qu'une bague a été in- troduite dans le barillet, afin de constater l'heure d'arrivée des ,différents pigeons.
Elle à pour but de perfectionner les constateurs de ce genre et notamment de rendre possible la vérification
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instantanée des constatations imprimées sur la bande, de supprimer les inconvénients résultant de l'emploi de tam- pons encrés ou de papier carbone, d'empêcher absolument tou- te possibilité de fraude et, d'une manière générale, de simplifier la construction et le maniement de l'appareil tout en obtenant des constatations claires et précises évitant les contestations.
Une première caractéristique de cette invention réside dans l'emploi de cadrans horaires mobiles disposés de ma- nière à servir à la fois pour l'impression des constatations sur la bande enregistreuse et pour la lecture directe de l'heure, ce qui permet de voir d'un ooup d'oeil si*.% le mé- canisme imprimeur a reproduit fidèlement sur la bande l'heu- re indiquée par ces cadrans, suivant une autre caracteristi- que, l'impression des constatations s'obtient par décal-quage des reliefs des cadrans sur la bande, en balayant celle-ci à l'aide de frottoirs en plomb ou autre matière appropriéei, à l'exclusion de toute substance salissants ou grasse,
une troisième caractéristique consiste en ce que tous les or- ganes sur lesquels on pourrait agir pour gausser les ré- sultats enregistrés par l'appareil, sont automatiquement bloqués quand celui-ci commande à fonctionner. D'autres ca- ractéristiques de moindre importance ressortiront de la des- cri@tion ci-après faite avec référence aux dessins annexés qui représentent, à titre d'exemple, une forme de réalisa- tion (le la présente invention. Dans ces dessins:
Fig. 1 est une vue de dessus de l'appareil ouvert, mon- trant l'équipage mobile du mécanisme imprimeur dans la position qu'il occupe au repos, sans la bande enregistreuse
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qui est indiquée seulement en traits mixtes.
- Fig. 2 est une vue semblable à la Fig.1, mais sur la- quelle l'équipage mobile est montré dans la position qu'il occupe après sa course à vide et avant sa course d'impres- sion, la bande enregistreuse atant représentée en plein.
Fig.3 montre un fragment de bande enregistreuse por- tant différentes constatations imprimées. pige 4 est une vue de l'appareil fermé montrant la boîte de celui-ci en coupe verticale par la ligne A-B de la Fig.5 tandis que le mécanisme est vu en élévation dans le sens des flèches.
Fige 5 est une coupe verticale faite approxirnativertrent suivant la ligne C-D de la Fig.4, mais ne montrant pas le mouvement d'horlogerie situé au centre de l'appareil.
Fig. 6 est une coupe transversale par la ligne E-F de la Fig.7, le barillet de l'appareil étant enlevé pour laisser voir son mécanisme de commande.
Fig. 7 est une coupe horizontale par la ligne G-H de la fige 5, montrant le barillet vu en plan dans la position correspondant à l'ouverture de l'appareil,
Le mécanisme de l'appareil représenté sur les dessins est enfermé dans une boite 1 dont le couvercle 2 est percé d'une fenêtre 3 fermée par une lentille grossissante. Le fond de la boite 1 supporte un barillet 4 qui peut tourner sur lui-même pour présenter successivement chacun de ses alvéoles 5 devant l'entonnoir 6 par lequel on introduit dans l'appareil les bagues retirées aux pigeons rentrant de la course.
La partie centrale en forme de tambour 7 du barillet sert de logement au ressort et aux rouages d'un mouvement d'horlogerie (non représenté) qui est suspendu par des ti- ges 8 (Fig.5) sous une plaque 9 supportant l'ensemble du
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mécanisme imprimeur de 2'appareil.
Le mouvement d'horlogerie, qui peut être remonté à l'aide d'une clef engagée sur la .portée carrée 10 de son ressort, actionne au moyen de rouas et de pignons dentés appropriés trois cadrans rotatits 11, 12 et 13 qui sont respectivement gradués en jours, heures et minutes, et une aiguille trotteuse 14 qui tourne dans un cadran fixe 15 gradué en secondes. Les graduations et les chiffres de ces divers cadrans sont en relier, de même que les pointes de l'aiguilla 14, l'index fixe 16 devant lequel se déplacent les cadrans 12 et 13 et l'index fixe 17 placé au centre du cadran des jours 11.
Quand l'appareil est en ordre de marche, le cadran des jours 11, celui des secondes 15 et les parties avoisi- nantes des cadrans des heures 12 et des minutes 13 sont recouverts par une bande de papier 18, montrée en plein sur la Fig.2 et en traits mixtes sur la Fig,l, qui se déroule d'une bobine dévideuse 19 et S'enroule sur une bobine envideuse 20 après avoir passé sous la barrette per- forée 21 d'un mécanisme poinçonneur, puis sous le mé- canisme imprimeur dont il sera question ci-après, et enfin sous une tige de guidage 22 qui coopère avec la barrette 21 pour maintenir la bande de papier à ras des cadrans.
Toute- fois, pour que la bande de papier ne gêne pas le mouvement de l'aiguille des secondes 14 en appuyant sur elle, une petite traverse 23 supportée à l'extrémité d'une lame de ressort 24, soulève légèrement la bande en avant de cette aiguille (Fig.l).
Le cadran des jours 11 et celui des secondes 15 sont donc cachés à l'opérateur par la bande de papier 18, mais
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les cadrans des heures 12 et des minutes 13 sont disposes de façon que l'on puisse lire l'heure sur la partie de ces cadrans qui n'estpas recouverte par la bande 18.' A cet effet, ces cadrans 12 et 13 portent chacun deux numéro- tations en regard de leurs graduations, l'une à leur péri- phérie extérieure qui peut âtre lue en regard de l'index
16 quand la bande de papier 18 n'est pas en placé, et l'autre à leur périphérie intérieure qui se lit en tout temps en regard d'un second index fixe 25 diamétralement opposé au premier,, ces deux numérotations sont décalées de 1800 l'une par rapport à l'autre et les chiffres de la numérotation intérieure sont renversés par rapport à ceux de la numérotation extérieure,
de façon à se trouver dans le bons sens pour être lisibles lorsqu'ils se présentent devant l'index 25,tandisque les chiffres extérieurs sont dans le sens voulu pour être lus en regard de l'index 16.
La bande de papier 18 est destinée à recevoir les men- tions imprimées indiquant la date et l'heure précise à laquel- le 'une bague de pigeon a été introduite dans le barillet 4 de l'appareil, suivant l'invention, ces mentions s'obtiennent par décalquage des parties an relief des cadrans, aiguilles et index mentionnés ci-dessus, et elles sont produites en frottant sur le papier situé au-dessus de ces parties en relief, une matière telle que du plomb qui soit susceptible défaire appa- raitre ces reliefs en noir sur le fond blanc du papier.
C'est là la rôle du mécanisme imprimeur qui est supporté par un équi- page mobilca comprenant un levier en forme de coeur 26, lequel peut pivoter de la position représentée sur la Fig.1 à elle, montrée sur la Fig.2, et inversement) autour d'un pivot 27 fixé
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a. la plaqua de support 9.
L'extrémité de ce levier 26 porte un cadra 28 dans, lequel sont montes des frottoirs de plomb ou d'un alliage approprié 29, 30 et 31 (Fig.5) accrochés à une traverse 32 de ce cadre at pressés vers le bas par des lames de res- sort 33'L'ensemble de l'équipage mobile constitué par le le- vier en coeur 26 et le cadre 28 est constamment sollicité vers la droite par deux puissants ressorts 34 agissantesur des.routons 35 du levier et appuyant celui-ci contre un arrêt de face oblique 6 qui le soulève légèrement de façon à maintenir les frottoirs 29, 30 et 31 quelque.. peu au-. dessus de la bande de papier 18 afin de ne pas gêner la fonctionnement des cadrans 11, 12, 13 et de l'aiguille 14.
A l'extrémité du cadre 28 dépasse une tige 37 contre laquel- le porte un levier de commando 38 qui est coudé deux fois de manière à pouvoir pivoter autour de sa partie horizon- tale 38' et qui est renforcé par une lame 39 fixée à ses deux extrémités. Entre cette lame 39 et le levier 38 sont disposés deux guides 40, 41 destinés à coopérer avec un galet de guidage 42 monté à l'extrémité de la tige 37 (Fig.5). En basculant autour de son pivot 38', le levier 38-39 peut repousser de droite à gauche le cadre 28 et le levier en coeur 26 qui tourne sur son pivot 27 pour occuper la (position de gauche montrée sur la Fig.2, puis est ramané de gauche à droite par ses ressorts 34 quand le levier 38-39 est arrivé à bout de course.
A l'extrémité supérieure de ce levier 38-39 est articulée une crémaillère horizontale 43 qui est maintenue en prise par un ressort 44 avec un rochet
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45 solidaire de la bobine 20 sur laquelle s'enroule la bande de papier 18. Cette crémaillère fait tourner la bobine envi- deuse 20 d'un certain angle chaque fois que le levier 38-39 bascule, et fait donc avancer ainsi la banda de papier 18.
L'appareil constateur dont les principaux éléments viennent d'être déroits ne peut être ouvert que lorsque le barillet 4 occupe la position d'ouverture représentée sur la Fig.7, position pour laquelle aucun des alvéoles 5 du barillet;, ne coïncide avec l'entonnoir 6, servant à l'intro- duction des bagues, qui ast alors obturé par la paroi du barillet. En effet, c'est dans cette position seulement que la verrou 46 qui assure la fermeture du couvercle 2 en s'en- gageant dans un trou 47 d'une patte 48 à l'intérieur de ce couvercle (Fig.5), cesse d'être pressé dans un trou borgne de la paroi antérieure de la boite 1 par le rebord 49 du barillet et peut se dégager de la patte 48 en reculant sous l'action de son ressort 50 dans une encoche 51 du rebord 49.
En service, l'appareil ne peut d'ailleurs être ouvert que par le vérificateur chargé du pointage des résul- tats d'une course et celui-ci le remet au concurrent scellé par un lien plombé passant dans un oeillet 52 de la boite l, avec lequel pienten prise une patte 55 fixée à l'extérieur du couvercle 2.
L'appareil étant ouvert, le.,,vérificateur peut remettre à l'heure exacte son mouvement d'horlogerie en agissant sur les cadrans 12, 13 comme sur les aiguilles d'une montre or- dinaire, au moyen des boutons moletés 54, 55 auxquels on peut accéder par l'ouverture en forme de coeur du levier 26.Pour rendre possible la remise à l'heure à une seconde près, on
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peut arrêter sur zéro l'aiguille des secondes 14, et par suite tout' le mouvement d'horlogerie, au moyen d'un levier d'arrêt 56 dont l'extrémité repliée en crochet 57 peut être amenée dans le chemin d'une goupille 58 portée par cette aiguille, puis relâcher celle-ci au moment voulu pour remettre le mouvement d'horlogerie en marche.
Ce levier 56 est muni d'un bras de manoeuvre 59 sur lequel on agit à la main et son déplacement est limité par une goupille 60 fixée sous sa face inférieure et engagée dans une boutonnière 61 découpée dans la plaque de support 9.
Le vérificateur rabat ensuite le couvercle 2 sur la boite 1 et pour fermer celle-ci, fait avancer d'un cran le barillet 4 dans le sens de la flèche (Fig.7) de manière que le bord incliné de l'encoche 51 repousse le verrou 46 dans le trou 47 de la patte 48. L'avancement du barillet 4 s'obtient an imprimant un quart de tour à une clef non représen- tée qua l'on engage sur l'axe carré 62 d'un levier 63 lequel, en oscillant, entraîne une crémaillère 64 dont la dent 65 accroche l'une des ailettes 66 dont est muni le barillet et fait tourner celui-ci d'une distance correspondant à l'in- tervalla entre deux de ces ailettes.
Lorsqu'on lâche ensuite la clef, un ressort 67 ramène la crémaillère 64 et le levier 63 dans leur position initiale, tandis que le barillet est retenu par des crémaillères 68 venant en prise avec les ailettes 66.
Lorsque le barillet a ainsi avancé d'un cran pour fermer l'appareil, son premier alvéole 5 se présente devant l'entonnoir 6 et l'appareil est prêt à fonctionner.
A l'arrivés du premier pigeon, le concurrent introduit
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sa bague dans ce premier alvéole 5, puis agitsur la clef pour faire de noueau avancer le barillet d'un cran. Ce mouvement de barillet provoque le fonctionnement du mécanis- me imprimeur qui enregistre sur la bande de papier 18 la date et l'heure de la rentrée du pigeon. A cet effet, le barillet porte, au-dessus des ailettes 66, une seconde série d'ailettes 69 destinées à venir successivement en prise avec la partie inférieure du levier 38-39 commandant ce mécanisme imprimeur. La première ailette 69 qui rencontre ce levier 38-39 le fait basculer autour de son pivot 38' pendant que le barillet avance.
En basculant, le levier 38-39 entraîne le cadre 28 et le levier en coeur 26 qu'il fait pivoter de oroite à gauche (sauf sur la Fig.4, où c'est de gauche à droite puisque le mécanisme y est vu de derrière) comme on l'a dit ci-dessus. Mais en même temps, le levier 38-39 soulève légèrement la tige 37 et par celle-ci le cadre 28 et le levier 26, de façon à engager le galet de guidage 42 au-dessus du guide 40 qui maintient l'ensemble soulevé pen- dant toute la course du levier, de sorte que les frottoirs 29, 30 et 31 ne touchent/Pas le papier 18, lequel pendant ce temps avance également en s'enroulant sur la bobine envideuse 20 sous l'action de la crémaillère 43.
Arrivé à l'extrémité du guide 40, le galet 42 rencontre l'extrémité recour@és vers le bas du guide supérieur 41 et passe en-dessous du guide 40 (Fig.5) en abaissant l'ensemble du mécanisme imprimeur dont les frottoirs viennent en contact aveo le papier 18.
A ce moment, la levier de commande 38-39 arrivé à bout de course est abandonné par l'ailette 69 du barillet, de sorte que le mécanisme imprimeur, sollicité par les ressorts 34 revient
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brusquaient da gauche à droite, mais cette fois les frot- toirs 29, 30:et 31 sont appuyas par le guide 40 sur la bande de papier 18, et en passant sur les cadrans 11,12 13, l'aiguille 14 et la cadran 15, ils décalquent sur le papier les indications données par. ceux-ci.'Pour que la bande da papier ne soit pas entraînée par les frottoirs,des cliquets à ressort 70 Immobilisant la bobine 20 en venant en prise avec un rochet 71 solidaire de cette bobi@e.
Comme le cadre 28, en reprenant sa position normale de droite, passe au delà. des inscriptions décalquées par les frottoirs sur le papier, ces inscriptions sont immédia- tement visibles, et l'on peut verifier sur le champ leur exactitude en les confrontant avec les indications données par las cadrans 12, 15 en regard de l'index 25.
Le mouvement du barillet qui déclanche ce premier fonc- tionnement du mécanisme imprimeur produit encore un autre résultat en verrouillant le levier d'arrêt 56 du mouvement d'horlogerie dans sa position d'ouverture, afin d'empêcher que, en déplaçant ce levier par des secousses imprimées à l'appareil ou par tout autre moyen, un fraudeur puisse arrê- ter le mouvement d'horlogerie après l'enregistrement de la première constatation. Dans ce but, le rebord supérieur du tambour 7 qui forme. la partie centrale du barrllet 4 est entaillé en 72 et une lamelle 73 est disposée obliquement dans cette entaille de façon à faire saillie à l'extérieur du tambour (Fig.7).
Quand cette lamelle rencontre la goupille 60 du levier d'arrêt 56 à l'extérieur du tambour 7, elle agit comme une came pcar faire passer cette goupille tra- vers l'entaille 72 à l'interieur du tambour où elle est
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maintenue, en immobilisant le levier 56, jusqu'à ce que le barillet ait accompli une révolution complète.
La came 73 peut servir non seulement à verrouiller le levier 56 dans sa position d'ouverture comme on vient de la dire, mats aussi à faire passer ce levier de sa position de fermeture à sa position d'ouverture pour mettre en marche le mouvement d'horlogerie au moment de l'impression de la première constatation sur la bande de papier;,.,lorsque ce levier 56 n'a pas été manoeuvré à la main pour libérer le mécanisme d'hoilogerie avant la première constatation. Il en est ainsi lorsque las résultats de la course cont comptés non suivant l'heure réelle de l'arrivée des pigeons, mais suivant les laps de temps écoulés à partir de l'arrivée du premier pigeon.
Dans l'un et l'autre cas, la suite du fonctionnement de l'appareil est la même, le concurrent Introduisant successi- vement des baguas dans le second alvéole 5, puis dans le troisième et ainsi de suite, en faisant chaque fois avancer le barillet d'un cran pour provoquer le fonctionnement du mécanisme imprimeur et imprimer ainsi sur la bande de pa- pier 18 l'heure d'arrivée de chaque pigeon, comme c'est montré sur la Fig.3. Lorsque les onze alvéoles du barillet ont requ chacun une bague et que les onze constatations cor- respondantes ont été imprimées sur la bande 18, la barillet a avancé de douze crans depuis le moment de la fermeture de l'appareil.
La partie du barillet qui se présente alors devant l'entonnoir 6 est dépourvue d'alvéoles, de sorte qu'on ne peut plus y introduire de bagues, mais pour pou- voir ouvrir l'appareil, il faut encore faire avancer le ba-
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rillet de deux crans. Au treizième cran, une cama 74 fixée sur le barillet'4 (Fig.7) soulève le peigne 75 au mécanisme poinçonneur 21 et les dents de ce peigne perforent la bande de papier 18 pour indiquer que les constatations sont ter- minées. Au quatorzième cran, le barillet se retrouve dans la position de départ, son encoche 51 coïncide de nouveau avec le verrou 46 et celui-ci se dégage de la patte 48 pour permettre au vérificateur de soulever le couvercle 2 après avoir descellé l'appareil.
Une fois l'appareil ouvert, le vérificateur détache la bande de papier 18 à l'endroit qui a été perforé par le. peigne 75 et après l'avoir déroulée de la bobine 20, il a sous les yeux toutes les constatations imprimées les unes à la suite des autres et il peut vérifier la date et, à une seconde près, l'heure de l'arrivée de chaque pigeon (Fig.3) il ne reste plus alors qu'à vérifier si chaque alvéole con- tient bien une bague et à extraira les bagues de l'appareil.
Pour ce faire, on incline celui-ci du côté de l'entonntoir 6 et on fait avancer la barillet cran par cran au moyen de la clef, le levier 63 et de la crémaillère 64 pour amener suc- cessivement chaque alvéole devant l'entonnoir. Toutefois,com- me il est Inutile que la mécanisme imprimeur fonctionne à vi- de à chaque mouvement du' barfllet, on bloque ce mécanisme avant de commencer à vider les alvéoles.
A cet effet, il existe à coté du levier de commande 38-39 un levier de blocage 76 également supporté par la plaque 9 et muni d'un crochet 77 derrière lequel on peut engager l'ex- trémité supérieure du levier 38-3 après avoir incliné celui-ci- au-delà de sa position normale dans laquelle il repose contre ce crochet qui lui sert de butée (Fig.4). L'extrémité infé-
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rieure du levier 38-39 est ainsi amenée en dehors de la trajectoire des ailettes 69 du barillet et celui-ci peut tourner librement sans déclencher la mécanisme imprimeur.
Le levier de blocage 76 ne peut être manoeuvré que lorsque l'appareil est ouvert, car autrement, quelle que soit la position du barillet 4, son extrémité inférieure est en contact avec la surface supérieure de ce barillet, ce qui empêche de la relever soit pour engager la levier 38-39 derrière le crochet 77, soit pour l'en dégager. Mais quand le barillet 4 occupe la position correspondant à l'ouverture de l'appareil, unà encoche 78 de sa surface supérieure (Fig.
7) se place sous le levier 76 qui peut alors jouer dans cette encoche. Un petit levier 79 permet de relever le levier de commande 38-39 pour le dégager du crochet 77 et le ramener dans la trajectoire des ailettes 69. on peut se rendre compte par la description ci-dessus que toutes les précautions sont prises pour éviter toute possibilité de fraude de la part de con@@ments peu scrupu- leux, en assurant le verrouillage automatique des organes susceptibles de provoquer l'arrêt du mouvement d'horlogerie quand l'appareil est fermé. Pour empêcher an outre que l'on na puisse agir sur certains organes en introduisant une lame de couteau, par exemple, entre le couvercle 2 et la boîte i, celle-ci est munie sur tout son pourtour d'une feuillure intérieure 80 qui rend toute tentative de ce genre impossible.
D'autre part, l'emploi de cadrans mobiles et d'index fixes permet de donner de grandes dimensions à ces cadrans dont une petite partie seulement, celle qui se trouve devant l'index, doit" figurer sur la bande enregistreuse, de sorte que les constatations imprimées sur cette bande sont très
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claires et ,facilement lisibles et qua l'on évite ainsi les contestations,. -
L'invention n'est évidemment pas limitée aux formes ni aux dispositions particulières d'organes qui ont été décrites et représentées à titre d'exemple et l'on pourrait, sans sortir de son cadre, apporter à ces détails d'exécution des modifications plus ou rmoins importantes.
REVENDICATIONS, -------------------
1.- Appareil constateur du genre indiqué caractérise en ce que les indications horaires sont reportées sur la bande enregistreuse par des cadrans mobiles qui tournent en regara d'index fixas et sont disposes de façon à n'être que partiellement caches par la bande enregistreuse pour que l'on puisse lire l'heure sur leur partie découverte.