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coupe-circuit automatique.
On sait que les moteurs électriques brûlent fréquemment par suite de surchargea ou d'autres causesce qui n'arrive- rait pas si l'on disposait d'un coupe-circuit approprié pour couper automatiquement le courant dans cas casson peut en erre autant des accidents fréquents produits par la rupture des câbles. qui seraient évitas par ce même moyens
La présente invention a pour objet un coupe-circuit auto- matique susceptible de rendre des services dans ces case Cet appareil est décrit ci-dessous avec référence aux dessins annexés, dans lesquels la Fige 1 est un schéma de la dispo- sition générale et la Fig.
2 est une coupe suivant la ligne X-X de la Fige 1. Les chiffres et lettres de référence ont
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la même signification sur ces deux figures et désignent respectivement:
1.- câbles et bornes d'entrée de courant,
2.- levier d'interrupteur, 2', broches qui en venant en contact avec des lames 3 dérivent le courant vars un circuit de lampes-témois.
3. - lames élastiques du circuit des lampes-témoins.
4.- mâchoire de l'interrupteur.
5.- connexion de la mâchoire avec les piliers 6.
6.- piliers ayant une ouverture de passage, et une borne 6' pour le fusible 7.
7. - fusible.
8. - balancier muni d'une borne 8' pour le fusible 7, d'un fil de liaison avec le ressort M tendeur du fusible, et du tirant 1 du levier de déclenchement P.
9.- contact du balancier 8 avec la porto-balais 10.
10.- porte-balai des balais E.
11.- entrée du câble à la bobine.
12.- bobine à noyau métallique N. s.- sortie du courant vers le réas.au , les moteurs,etc..
13.- commutateur rotatif avec contact pour les balais E"de 10 et E' de 14.
14.- bornes de distribution combinées, reliées chacune à un charbon de chacune des deux phases, de la manière suivante : B orne A par a'a' avec A' par a"a" avec A" Borne par b' b' 'avec B' Borne B Borne par b"b"Il avec B" ( par c'c'avec 0' $ orna Borne ( par c"c" avec c" @
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K. pièce de charbon et armature de l'électro-aimant.
H.- manette de l'interrupteur.
E.- axe sur lequel les leviers P sont montés et peuvent. tourner.
E'-manivelle de l'axe E, qui peut être actionnée à la main ou à distances R.- ressort qui effectue la rupture du courant, en repoussant le levier 2, lorsque pour une cause quelconque la liaison D-H est coupée.
Le- circuit des lampes-témoins.
Pour employer ce dispositif, 11 est tout d'abord nées.9- saire de placer les fusibles entre leurs bornes 6' et 8', en leur donnant la tension suffisante pour vaincre la résistance des ressorts M, jusqu'à, ce que les balanciers 8 viennent s'ap- puyer contre les petites butées ménagéss à cet effet aux contacts 9.
On peut alors amener le levier 2 de l'interrupteur en prise avec sa, mâchoire 4 afin de fermer le circuit, et ce levier est maintenu dans cette position par l'enclenchement D-H, qui empêche qu'il soit repoussé par le ressort R. Si pour une cause quelconque, l'un des fusibles y fond, le res- sort M correspondante en tirant sur le balancier 8 par sa par- tie inférieure, fera tourner ce balancier autour de son axe et le tirant ! entraînera le levier P, ce qui ouvrira, l'en- clanchement D-H et permettra au ressort à de relever le le- vier 2, en coupant ainsi le courante
Le circuit étant fermée comme on l'a dit précédemment,le commutateur 13 peut occuper deux positions suivant qu'il éta- blit la contact des/balais ]Eu avec les balais E' ou qu'il n'établit pas ce contacte Dans cette seconde position,
le courant passe de la borne d'entrée 1, par 2,3,4,5,6,7,8,9.
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jusqu'en 10 et delà par le conducteur 11 à la bobine 12 et à la sortie s, par laquelle il va au réseau, aux moteurs,etc..
Ce même courant à son passage par les bobines 12, excite l'électro-aimant constitué par le noyau N, excitation qui attire les armatures des pièces K, qui restent ainsi écartées des charbons C"B" - A'C'- B"A", de sorte qu'il n'y a pas de contact entre eux.
Dans la première position du commutateur 13, ses pièces métalliques établissent le contact des balais Eu.avec les balais E', et un courant dérivé part de 10, arrive aux bor- nes 14 ou A-B-C où il se divise comma suit: la phase de A va aux charbons A' et A", celle de B aux charbons B' et B", celle de C aux charbons C' et Ou$ ce courant étant normale- ment interrompu dans ces charbons.
De cette manière, si pour une cause quelconque, l'excitation de l'un des électro-ai- mants vient à cesser, l'armature correspondante, en se libé- rant, tombe sur les deux charbons placés sous elle et ferme le circuit en produisant un court circuit entre deux phases lequel fond le fusible, cette fusion amenant, comme indiqué plus haut, le déclanchement automatique du levier 2.
En même temps, les lampes-témoins qui avaient été allu- iaées, lors de l'enclanchement du levier 2, par le contact de la broche 2' avec les lames 3, s'éteignent en donnant ainsi le signal correspondant.
INTERRUPTION DE TOUTES LES PHASES DANS LA LIGNE.- Dans ce cas les noyaux N se désaimantent et les armatures K tombent sur les charbons correspondants en formant des courts-circuits, lesquels lors de la reprise du passage du courait, produisent la fusion de l'un des fusibles 7, avec toutes les conséquences indiquées précédemment.
INTERRUPTION DE L'UNE DES PHASES.- Le cas précédent peut se
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présenter pour une seule des phases en produisant alors un court circuit antre les deux autres phases, dont la conséquence sera la fusion de l'un de leurs fusibles.
COURTS-CIRCUITS.-Dans tous les cas de courts-circuits, le courant est interrompu automatiquement, soit par la fusion directe de l'un des fusibles, soit par faction indirecte des courts-circuits établis dans les charbons au moyen des armatures.
SURCHARGES DES APPAREILS.-Ces surchargea si elles sont prolongées, amènent la fusion de l'un des fusibles, ce résultat étant favorisé par la tension communiqués à ces fusibles par les ressorts .les sur- charges comme celle de la mise en marche et d'autres analogues pouvant être supportées momentanément.
Il convient de remarquer pour ce cas de surcharges, que la tension donnée au fusibles par les ressorts M, favorise l'obtention du résultat désiré, car la dilatation des fusibles, produite par l'augmentation de température @ devient en quelque sorte plus permanente à cause de cette tension, et la résistance électrique du fusible en étant augmentée, contri- bue à élever encore davantage la, température des fusibles, circons- tance qui facilite leur fusion.
CHUTE DE TENSION.-L'interrupteur suivant la, présente invention peut servir, dans ce cas, comme appareil de déclanchement à minimum, puisque si les électro-aimants se désexcitent, ils libèrent leurs armatures, comme cla à été déjè expliqué pour les cas précédents et le même résultat est obtenu.
Pour tous les cas spécifiés, lorsqu'un fusible vient à fondre, 19 action du ressort tendeur M qui lui correspond fait tourner son balancier 8, lequel fait tourner le levier P., par l'intermédiaire du tirant T; le déclanchement D libère la manette H du levier 2, lequel, par suite de l'action du ressort R, coupe brusquement le courant dans toutes les phases; les lampes-témoins s'éteignent par suite de la rupture du contact 2'-3 et signalent ainsi l'acci- @
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dent survenu.
On peut aussi interrompre à volonté le courant à la main ou mécaniquement, en agissant directement sur la ma- nivelle E' de l'axe E des leviers . Dans ce cas, il y a lieu de se rappeler que pour remettre en marche les appareils, il faut placer le commutateur 13 dans sa première position, faute de quoi l'interruption automatique aurait lieu par man- que de courant dans les trois phases.
Dans certains cas, et spécialement pour les installations de moteurs à grande puissance, on peut simplifier l'appareil en supprimant toute la partie décrite à partir du commutateur 13 inclusivement et en le terminant aux bornes 10,, qui sont alors les bornes de sortie du courant,
Cette simplification ne doit être employée que pour les moteurs qui sont surveillés directement par la personne qui peut elle même interrompre le courant dans le cas où cela serait nécessaire, car l'appareil ne fonctionne alors plus comme appareil de déclanchement à minimum; il s'emploie alors seulement comme fusible coupe circuit, et il peut, en ce cas, être utilisé pour la basse tension que pour la haute tension.
Dans ce cas de la haute tension, le présent appareil peut servir d'appareil de sûreté contre les accidents produits par le courant, lors d'une rupture de l'un des conducteurs; on a vu en effet, que dans ce cas, le courant est interrompu dans toute la ligne. Il y a lieu de remarquer que pour obtenir ce résultat, l'appareil doit être installé à la centrale généra- trice, pour le protection jusqu'au premier récepteur, et on doit en installer un autre au départ de chaque dérivation, pour la protection particulière de celle-ci, et qui signale l'ac- cident à l'employé qui en a la charge, à celle-ci par l'extinc- tion des lampes-témoins/le son appareil.
Pour la basse tension, dans les centrales distributrices,
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l'appareil serten même temps que d'appareil de sûreté, à indiquer les défauts (tels que manque de courant,court-circuit etc.) dans chacun des secteurs dans lesquels oet appareil est installé,
L'appareil sert à la protection des moteurscomme appareil de déclanchement à maximum ou à minimum, ou comme appareil de sûreté contre les courts-circuits et le fonction- nement monophasique, et dans tous les cas, en général, d'avaries causées par le courant, qui se ramènent tous aux cas indiqués si-dessus.
REVENDICATIONS.
1.- Coupe-circuit automatique caractérisé par la dispo- sition de fusibles qui sont placés sous une tension détermi- née, laquelle leur est communiquée par des ressorts dont une extrémité est fixe et dont l'autre extrémité est reliée à un balancier, auquel ces fusibles dont fixés par une extrémité.