BE351944A - - Google Patents

Description

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  B R E V E T   D'INVENTION   Perfectionnements apportés aux carburateurs. 



  Ernest Louis Henri   PEPINSTER   &   Fréderic   GENEVE. 



   Les carburatéurs connus jusqu'à ce jour ne permet- tent pas des reprises suffisamment rapides du moteur,   c'est   à dire ne permettent pas au moteur de passer assez vite de la marche au ralenti à la marche normale, à moins d'enrichir d'une façon exagérée la richesse du mélange détonant. Cet inconvénient résulte de la disposition généralement adoptée par l'organe de réglage de l'admission, ainsi que des dispo- sitions prises pour assurer la reprise et le dosage d'essence aux différentes allures. 



   La présente invention a pour but d'éviter les in- convénients précédents et de permettre au moteur de faire des reprises rapides, c'est-à-dire de passer rapidement de la 

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 marche au ralenti à la marche normale, sans qu'il soit néces- saire d'augmenter d'une façon exagérée la richesse du   mélange   détonant. 



   L'invention a pour but aussi d'effectuer d'une fa- çon facile et précise le dosage du   mélange   détonant aux di- verses allures. 



   Un carburateur conforme à l'intention est caracté- risé par un obturateur, tel que soupape, commandant, suivant sa position, l'entrée de l'air et de l'essence, pulvérisée ou non, cet obturateur étant placé à proximité immédiate du point de contact entre l'air et l'essence, ce qui permet au moteur d'effectuer des reprises très rapides. 



   Suivant une variante de l'invention, la soutane se déplace par rapport à une rampe de   .guidage   ménagée dans le corps du carburateur, de telle sorte que la section minima de passage de la veine d'air se dénlace et change de valeur    suivant la position de la soupape par rapport à la rampe, ce   qui détermine des variations correspondantes et   contrôlables   de l'aspiration de l'essence. 



   Un carburateur conforme à l'invention est   représen-   té à titre d'exemple sur le dessin   ci-joint   dans lequel la fig. 1 est une coupe verticale axiale du carburateur : 
La fig.   2   est une coupe verticale faisant un cer- tain angle avec le plan de la fig. 1 et passant par l'axe des conduits d'arrivée d'air primaire. 



   Ce carburateur comporte une soupape 1 en forme de cloche à deux profils intérieurs, l'un 51 de forme va- riable appropriée et l'autre 8 de forme générale conique. 



   Cette soupape 1 coulisse librement dans le corps supérieur tubulaire 25 d.u carburateur, ce corps présentant des brides qui permettent de le raccorder à la canalisation alimentant le moteur à explosion en mélange détonant. 

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   La soupape 1 est munie d'une part de deux détops 72 engagés dans la rampe verticale 74 d'une virole rotative 75 et d'autre part d'une rampe hélicoïdale 73 dans laquelle s'engagent deux tétons solidaires du corps inférieur 77 et non visibles sur la figure, cette disposition permettant ainsi de soulever la soupape 1 en imprimant un mouvement de rotation à la bague 75 au moyen de la   commande   d'accélérateur. 



   Le carburateur   présente   d'autre part un noyau 50 dont les rampes inclinées   2 il   232, combinées aux rampes cor- respondantes 8 et 51 de la soupape 1, règlent d'une part la section de pansage d'air secondaire admis par la tubulure 110 et d'autre part la section de passage du mélange déto- nant. 



   Ce noyau 50 est constitué par un chapeau 502 rap- porté sur une bande 501, et ménageant entre lui et cette base un passage circulaire 92 pour la sortie de l'essence, émulsionnée ou non. 



   Ce mode de réalisation du noyau 50 en deux parties 501 502 permet de règler très facilement la section libre par où débouche le passage 92 de sortie d'essence émulsion- née. Ce mode de réalisation permet aussi une fabrication commode du noyau 50 qui comporte des canaux 921, permet- tant   à   l'essence de passer du canal central 87 dans le passage circulaire 92. 



   Des saignées longitudinales 52 peuvent être ména- gées dans le chapeau 502 du noyau 50 et permettent à de minces filets d'essence émulsionnée et d'air de toujours pas- ser dans le carburateur, même lorsque la soupape 1 est fer- mée, ce qui peut assurer une marche au ralenti. 



   Le noyau 50 présente un canal 66 reliant ce noyau au   réservoir à   niveau constant 78 du carburateur. Il est inu- tile de décrire de façon détaillée ce réservoir à niveau constant, qui est d'un typo bien connu. 



   Le canal 66 débouche par un canal 85 dans le 

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 gicleur principal 86 qui est maintenu en place dans l'axe du noyau 50 par un dispositif de vis et d'écrou 82. Le gi- cleur principal débouche dans un canal axial 87 qui lui-même débouche dans 1.' espace libre annulaire 92 par le moyen des canaux 921 
Le gicleur de ralenti 98, alimenté en essence par un prolongement 661 du conduit 66, est monté dans la tu- bulure 110 d'admission d'air et maintenu en place par un dispositif à vis et écrou 82 analogue à. celui du gicleur principal. Ce gicleur de ralenti   98   débouche dans un ca- nal 101, débouchant lui-même dans le corps supérieur tubu- laire 25 du carburateur et contrôlé par une vis pointeau 140. 



   L'air du gicleur principal 86, ainsi que   l'air   du gicleur de ralenti 98, sont prélevés sur la même veine d'air 110, ce qui présente un intérêt évident si l'appareil com- porte soit'un épurateur, soit un surcompresseur. 



   On remarque en effet, sur la fig. 2, que l'air primaire nécessaire à l'entraînement et à l'émulsion de l'es-   @ence   débitée par le gicleur principal   86  dansle canal 87 est   pris   dans l'intérieur du corps   du   carburateur, alimenté par la tubulure 110. Cet air emprunte   les   canaux 131 132 1313pour parvenir au gicleur 86. 



   Dans ce cas, il peut y avoir intérêt faire com-   muniquer   la veine d'air 110 par un canal 120 avec la par- tie supérieure du réservoir à niveau constant 78, au-dessus du niveau d'essence de ce réservoir. On réalise ainsi une égalisation des pressions dans le carburateur. 



   L'action de la soupape 1 dans le carburateur est la suivante . D'abord, en soulevant la soupape, on   règle   volonté la section laissée libre à l'air secondaire entre les rampes 232 et 51 ménagées respectivement sur le noyau 50 et la soupape. En même temps, on modifie la section laissée libre au mélange détonant entre les rampes 231 et 8 du noyau 

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 50 et de la soupape 1. un réalise ainsi entre la section annulaire 232-51 et la section annulaire   231-8   une chambre 111 où la dépres- sion à chaque instant dépend du rapport à cet instant de ces deux sections. Le tracé de la rampe 232 détermine la loi suivant laquelle ce rapport varie avec la levée de la soupape. 



  Un est donc ainsi maître des variations de la dépression dans la   chambre   111, et par   conséquent   des variations du débit du passage 92,   c'est-à-dire,   en définitive, de la vitesse du mélange à chaque instant. 



   Lorsque la soupape 1 vient reposer sur le noyau 50, sa rampe 8   s'applique   sur la rampe 231 qui forme aussi le siège de la soupape ; le carburateur ne fonctionne plus qu'au ralenti. La n.arche au ralenti est assurée par deux moyens: d'abord par le gicleur de ralenti 98, ainsi   qu'il   a été ex- pliqué précédemment et ensuite par les saignées ou fentes 52, qui permettent à une certaine quantité d'air et d'essence, émulsionnée ou non   d'être   entraînée dans le corps supérieur 25 du carburateur, ce qui assure l'alimentation du moteur au ralenti. 



   On peut   évidemment   supprimer l'un ou l'autre des deux moyens 98-52 permettant le fonctionnement au ralenti. 



   Pour assurer la reprise du moteur, c'est-à-dire son passage de la marche au ralenti à la marche normale, il suffit de soulever à nouveau la soupape 1,   comme   il a été expliqué   ci-dessus :   les deux sections variables 232-51 et 231-8 étant à proximité immédiate des orifices 92, c'est à dire du point de contact entre l'essence émulsionnée et l'air 1,la, oh obtient une reprise très rapide du. moteur ; l'aspiration de ce moteur se fait en effet sentir très bruta- lement sur la section étroite 231-8 et par suite sur le débou- ché du passage 92 qui se trouve dans une partie à ce moment très étroite de la chambre 111 : il y a donc formation d'un mélange détonant très riche fort utile pour le démarrage du 

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 moteur.

   Puis la soupape 1 continuant à se lever, la sec- tion 231-8 s'élargit, la dépression dans la chambre 111 continue bien à augmenter, mais le débouché du passage 92 cessant de se trouver dans une partie rétrécie où la vites- se des gaz est accélérée, le mélange détonant formé devient moins riche, ce qui est logique, puisque le démarrage du moteur est terminé. 
 EMI6.1 
 



  REVENDICATION S:-

Claims (1)

1 Carburateur caractérisé par un obturateur,tel que soupape (1) commandant, suivant sa position, l'entrée de l'air (110) et de l'essence pulvérisée (92), cet obturateur étant placé à proximité immédiate du point de contact entre l'air et l'essence, de telle façon qu'au début de l'ouvertu- re, c'est-à-dire au moment de la reprise, la vitesse en face de l'arrivée d'essence, émulsionnée ou non, soit considérable, ceci ayant pour effet d'assurer des reprises très rapides.

2 Carburateur conforme à la. revendication 1 et caractérisé par ce que la soupape (1) se déplace par rap- port à une rampe de guidage (23) du carburateur, de telle, sorte que la section minima (231-8) de passage de la veine d'air et d'essence se déplace suivant la levée de la soupape (1), ce qui détermine des variations correspondantes de l'aspiration de l'essence.

3 Carburateur conforme à la revendication 2 et caractérisé par ce que, pendant la levée de la soupape (1), la section minima de passage de la veine d'air et d'essence émulsionnée (231-8) s'établit d'abord à proximité de l'arri- vée d'essence (92), puis s'en écarte peu à peu et change de valeur à la volonté du constructeur.

4 Carburateur conforme à la revendication 1 et caractérisé par ce que la soupape (1) montée de façon mobile dans le corps du carburateur (25-50), forme avec ce corps <Desc/Clms Page number 7> une section (232-51) d'admission d'air et une section (231-8) de sortie du mélange détonant, ces deux sections ménageant ainsi entre elles une chambre (111) à dépression variable et contrôlable, dans laquelle débouche l'arrivée d'essence (92).

5 Carburateur conforme à la revendication 4 et caractérisé par une soupape (1) à rampes de réglage (8,51) montée dans le corps du carburateur (25,50), les rampes (8,51) de la soupape (1) formant avec des rampes (231, 232), du corps de carburateur (25, 50) une section (232, 51) d'ad- mission d'air et une section (231, 8) de sortie du mélange détonant, ces deux sections ménageant ainsi entre elles une chambre (111) à dépressions variables et contrôlables, dans laquelle débouche l'arrivée d'essence (92).

6 Carburateur conforme aux revendications 4 et 5 et caractérisé par ce que la soupape (1) affecte la forme d'une cloche coiffant un noyau (50) disposé à l'intérieur du corps du carburateur et portant le¯siège (231) de la sou- pape (1), cette soupape commandant le conduit (110) d'admis- sion d'air et reposant dans sa position de fermeture sur le siège (231) du noyau (50) à proximité de l'arrivée d'essence (92), tandis que cette soupape (I), en se déplacent par rap- port au corps (25) du carburateur et à ce noyau (50), s'écar- te du siège(231) du noyau (50) et ménage une section libre (231-8) à proximité immédiate de l'arrivée d'essence (92) et sur laquelle agit l'aspiration du moteur, ce qui permet d'obtenir un mélange détonant riche et une reprise facile du moteur.

7 Carburateur conforme à la revendication 6 et caractérisé par ce que le gicleur principal (86) est monté dans le noyau central (50), l'essence, pulvérisée par ce gi- cleur, sortant par le passage (92) du noyau.

8 Carburateur conforme à l'une des revendications de 5 à 7 et caractérisé par ce que le noyau (50) dans <Desc/Clms Page number 8> lequel sont ménagés les canaux d'admission d'air (58) et d'essence (66) est constitué en deux parties (501, 502) mé- nageant entre elles le passage (92) de sortie de l'essence émulsionnée, ce qui facilite beaucoup la fabrication.

9 Carburateur conforme à la revendication 8 et caractérisé par ce que les deux parties (501, 502) chapeau et base du noyau, sont montées de façon réglable, l'une par rapport à l'autre, ce qui permet de faire varier à volonté la section libre (92) de sortie d'essence émulsionnée, sor- tie ménagée entre ce chapeau (501) et cette base (502).

10 Carburateur conforme à l'une des revendications de 1 à 9 et caractérisé par ce que le corps du carburateur (25, 50) présente un siège de soupape (231) dans lequel sont ménagés des canaux tels que saignées (52), ces saignées (52) n'étant pas complètement fermées par la eoupape (1) lorsqu'el- le est appliquée sur son siège (231) d.e telle sorte que ces saignées laissent encore passer une quantité d'air et d'es- sence émulsionnée suffisant au ralenti.

Il Carburateur conforme à l'une des revendica- tions de 1 à 9 et caractérisé par ce que l'air du gicleur principal (86), ai.nsi que l'air du gicleur de ralenti (98), sont prélevés sur la même veine d'air (110) par les canaux (1311; 1312, 1 il' ) , ce qui pré sente un intérêt évident si l'appareil comporte soit un épurateur d'air, soit un surcom- presseur.

12 Carburateur conforme à la revendication (11 ) et caractérisé par ce que la veine d'air (110) est mise elle même en communication (en 120) avec la partie supérieure du vase à niveau constant (78).