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"APPAREIL ET DISPOSITIF POUR PROJECTIONS CINEMATOGRAPHIQUES avec pellicules à cycle fermé"
Cette invention consiste dans un appareil pour projections cinématographiques avec pellicules à cycle fermé, c'est-à-dire une pellicule continuelle soudée en elle-même et d'une lon- gueur indéterminée* Cette pellicule appuie sur un plat hori- zontal circulaire bien poli, de façon que le développement de la pellicule advienne du côté intérieur de la bobine, et la quantité qui se développe soit réeneloppée du côté extérieur de la bobine, même sans aucune interruption et relation avec la longueur du film.
Afin que le fonctionnement de la pellicule soit régulier, on doit observer les conditions cynématiques suivantes:
1 ) que la pellicule totale appuyée sur le plat soit en tout moment d'un diamètre constant, parce que si le diamètre variait pendant le fonctionnement, on aurait, dans l'hypothèse qu'il augmentait, l'interruption du fonctionnement, car le dia- mètre de la masse de la pellicule susdite deviendrait supérieur à celui de la bobine ; etdans le cas contraire on aurait le resserrement des spires extérieures sur celle intérieure, avec conséquent forcément du film.
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2 ) que le film, soit en montant, pour former la spire ex- térieure (la plus grande) de la bobine, soit en descendant de la spire intérieure pour son développement, n'ait à subir aucune traction qui puisse même, d'une façon minime, tourmenter la perforation du film même; c'est-à-dire que le film n'ait pas à se trouver dans une condition désavantageuse relativement à celle dans laquelle il se trouve dans les appareils ordinaires.
3 ) que les glissements d'une spire sur la spire irnmédia- tement à côté soient d'une mesure et d'une intensité telle qu'ils n'aient pas à créer dans aucun sens une condition dé- savantageuse pour le film dans cet appareil, vis-à-vis des autres appareils qui ont un but similaire.
La construction de l'appareil de projection est semblable à celle des appareils communs, dans lesquels l'axe moteur unifie le mouvement'du cylindre de traction, les mouvements des cylindres pour le développement de la bobine par le moyen d'un groupe d'engrenages* Le disque-bobine horizontal consiste: - d'un anneau à flange (a) qui doit avoir une lar- geur telle à pouvoir supporter commodément toute la masse des spires (A), de la pellicule à projecter- Dans la partie infé- rieure de la flange il y a une rainure (b) qui, s'appuyant sur les billes, empêche à l'anneau à flange de perdre son centre dans le mouvement de rotation* Dans la partie interne de l'an- neau vient fraisé l'engrenage (c) pour qu'il puisse recevoir le mouvement de rotation qui lui est i@primé par l'axe verti- cal (d) par le moyen d'un engrenage (e) fixé sur l'axe même.
Cet engrenage doit avoir le diamètre primitif dans la mesure même des rouleaux de traction (f) et tracteurs (gl g2 = g3).
D'une couronne (h) fixée sur le support et précisément sous la flange, ayant elle-même une rainure (i) identique à celle percée au-dessous de la flange, où appuient les billes.
D'une couronne (k) mobile unie aux billes (1) située entre la couronne fixe et l'anneau à flange mobile, qui permet à l'anneau à flange, un mouvement de rotation régulier et sensi- ble.
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Et enfin d'un autre anneau (m) fixe, d'un diamètre un peu plus petit de l'anneauàflange qui doit être ubiqué dans l'in- térieur de ce dernier, de façon que son plan supérieur soit au même niveau du plan de la flange et d'une épaisseur telle qu'il n'ait pas à couvrir l'engrenage de l'anneau' Sur cet an- neau est fixé le rouleau tracteur (gl) et un nombre x de rouleaux de conduite (n) en rapport à la majeure ou mineure grandeur de l'anneau-
Sur le support de l'appareil sont encore fixés les deux rouleaux transporteurs (g2 - g3) qui servent à conduire et à redresser le film-
La figure 3 montre le schéma du fonctionnement du film - qui, comme on a dit, aopuie sur un plat horizontal perforé au centre,
de façon que chaque spire du film appuie verticalement sur le plat par son propre poids et ne reste donc pas alourdie par le poids des autres, comme ça serait inévitablement dans le cas du plat vertical, o@@@par le poids partiel des autres spires si la position du plat fut inclinée*
Ce plat poli est mis en rotation de façon que sa circonfé- rence correspondante à celle de la spire mineure de la bobine, marche avec la vitesse même du film à sa sortie de la bobine, ou avec une vitesse légèrement plus forte.
, On doit observer que les meilleures conditions sont don- nées par l'égalité des deux vitesses, mais une augmentation de la vitesse du plat n'est pas un inconvénient appréciable puisqu'il ne produit qu'une augmentation de résistence entre le film et le plat, qui est fonction du coefficient d'attrition entre le plat et le poids du*film même.
Dans la figure schématique dont on parle sont signés les traits M N du film sortant et A @ du film montant.
Par ce qu'on a dit, la circonférence du diamètre B M du disque d'appui, égale à la spire plus petite, a la vitesse du rouleau transporteur du film ; doncévidemment la spire se détachera du disque sans besoin que le rouleau exerce sur elle aucun effort de traction.
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D'une considération de caractère cynématique, on peut af- firmer que la vitesse du plat à son point A est -plus forte que celle du point B, car ces vitesses angulaires sont proportion- nelles aux rayons de rotation r1 et r. Et puisque le film sort dans une quantité égale à celle qui s'enroule, dansl'uni- té de temps, il résulte d'une façon évidente que la vitesse relative du film dans le point H sera sensiblement plus petite que celle du disque sur lequel il s'appuie et cette différence augmentera proportionnellement avec l'augmentation du diamètre de la bobine.
Cette différence de vitesse produit un glissement en sens inverse du film sur le disque et la force d'attrition est pré- cisément celle qui tend à serrer le film vers le centre de la bobine, parce que le rouleau denté G2 qui guide le film fonc- tionne comme frein, empêchant au film de prendre la vitesse du disque sur le point de contact.
On explique de cette façon la raison par laquelle les spi- res se succèdent sans se resserrer excessivement, en conservant la,masse du film le diamètre constant originaire.
Les considérations qu'on a faites sur une spire du film en formation en rapport à son adhérence sur celles immédiatement suivantes, on peut les répéter pour toutes les spires, d'où il résulte que la pression qui est exercée par un côté du film sur la correspondante de la spire précédente ou suivante, est fonction de la résistance d'attrit.io'n entre la surface d'appui du film et celle du plat : comme celle-ci est très petite, il en résulte que la pression en question est minime.
REVENDICATIONS.
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