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"Dispositif de suspension pour motocyclettes et bicyclettes par leviers-ressorts à point d'appui réglable ." Priorité du brevet
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français n 633.062 du 22 avril 1927'.
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Jusqu'à ce jour, aucun des systèmes de suspension employés dans les motocyclettes et bicyclettes, pour amortir les trépida- tions et secousses provoquées par les aspérités de la route et, le cas échéant; les vibrations du moteur,n'a donné entière satis- faction. Ces trépidations et secousses sont bien atténuées dans une certaine mesure, mais elles sont loin d'être supprimées ou, tout au moins, réduites auminimum possible.
Les fabricants de systèmes de suspension de cette nature, même en employant le meilleur acier pour leurs ressorts et en disposant ces derniers de la manière la plus ingénieuse possible, n'ont en effet, réalisé jusqu'à présent, qu'un dispositif moyen
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convenant assez bien pour un mddèle de motocyclette ou de bicyclet te déterminé, mais ne tenant aucun compte du facteur important que représente le poids propre du voyageur, c'est-à-dire la char- ge qui repose sur la selle. De ce fait, la flexibilité maximum des ressorts constituant le système de suspension ne se trouve pas . réalisée.
En outre, dans les suspensions actuelles, la selle est toujours solidaire de l'arrière de la machine, partie la plus sou- mise aux secousses provenant des aspérités de la route.
La présente invention supprime ces inconvénients grâce à un dispositif de levier-ressort isolé de l'arrière de la motocyclette ou de la bicyclette et prenant appui sur le tube supérieur du cadre de l'engin par ltintermédiaire d'un point d'appui à position ré- glable.
La figure 1 représente, en coupe, un modèle de dispositif de ce genre, le levier ressort pouvant être à un seul ou à deux grou- pes de lames, les lames étant, dans ce dernier cas, disposées de chaque côté du tube supérieur du cadre.
Le levier-ressort a est fixé à ltaide d'un collier dattache b ou de tout autre dispositif analogue, au tube supérieur ± du ca- dre de la motocyclette ou de la bicyclette, le plus près possible du tube de direction d. Ce ressort ainsi fixé à sa partie avant se dirige vers l'arrière, par dessus le tube supérieur du cadre ou le long de ce cadre, sa partie arrière étant renforcée de ma- nière à pouvoir supporter directement la selle qui lui est fixée aux points e et f.
Une pièce de bois dur ou le cas échéant une ferrure à cheval sur le tube supérieur du cadre (pièce de bois dur g de la figure 1) supporte la pression du ou des ressorts lorsque la selle est en charge.
La pièce de bois dur ou la ferrure ou. encore tout autre dispositif pouvant remplir le même office peuvent être déplacés le long du tube c, de manière, en modifiant le bras de levier à
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obtenir la flexibilité maximum du ou des ressorts pour chaque poids particulier reposant sur la selle. La fixation de la partie avant du levier-ressort, le plus près possible du tube de direction a, en outre, pour effet de ne soumettre oe levier-ressort qu'aux vi- brations provenant de l'avant de la machine. Ces vibrations étant déjà sensiblement amorties par les fourches élastiques avant, le point d'appui n'en transmet dons que très peu à l'ensemble de la suspension qui peut facilement les absorber par suite de sa flexi- bilité maximum.
La partie arrière du ou des ressorts sur laquelle la selle se trouve directement fixée est reliée par un moyen approprié à une tige de support h remplissant le rôle de tige de sécurité. Cette tige peut osciller librement de haut en bas et de bas en haut sans participer aux vibrations de la partie arrière du cadre, à travers une douille! solidaire de ce dernier. Un ressert à boudin ; du modèle usuel, entraîné par la partie inférieure k de la tige de sé- curité limite et amortit, le cas échéant, les déplacements trop accentués de cette dernière vers le haut ou vers le bas.