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Description

'PROCEDE ET APPAREIL POUR LE TRAITEMENT THERMIQUE DENTAL EN BANDE."
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z La présente ,nvention concerne le traitement thermique de métal et le placage d'un metal avec un autre.

Plus particulièrement, elle concerne un procédé et un appareil pour le traitement thermique de métal en bande, comme le fer ou l'acier en bande, par exemple, et comprend un procédé perfectionné de placage d'un métal avec un autre.

L'invention vise le traitement du métal sous la forme d'une bande continue. Cette bande passe d'une façon continue à travers le four, la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four étant suspendue sensiblement en forme de chaînette. Suivant l'invention,on peut faire

passer le métal, sous la forme d'une bande continue à travers un four, longitudinalement à celui-ci et avec la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four suspendue entre des supports qui sont de préférence situés près des extrémités du four.

L'invention a en vue d'enduire la bande de métal d'une couche ou pellicule de liquide qui peut servir sim- plement à protéger la bande pendant qu'elle passe dans le four, ou dont la nature peut être telle que la chaleur du four le convertit en une couche de métal de placage sur la surface de la- bande.

Une des formes d'exécution de l'invention, décrite en détail ci-dessous, comprend des moyens pour souder l'ex- trémité d'une bande de métal à l'une des extrémités d'une autre bande, de façon à permettre de faire passer d'une façon continue le métal en bande à travers le four. Cette forme d'exécution de l'invention comprend des moyens pour nettoyer la bande, des moyens pour enduire la bande d'une pellicule de liquide et des moyens pour guider la bande dans le four de manière que, seuls, les bords de cette bande viennent en contact avec les moyens de guidage en évitant ainsi toute détérioration de la pellicule de liquide appli- quée à la dite bande.

Cette forme d'exécution de l'invention comprend aussi une chambre de refroidissement associée avec le four et des moyens pour tirer la bande à travers le four et la chambre de refroidissement, la bande étant supportée sensiblement sous la forme d'une chaînette à. l'intérieur du four. on a également représenté un appareil à décaper pour enlever tous oxydes formés sur la bande pendant son passage dans le four, des moyens pour laver la bande afin de la débarrasser de la solution de décapage, des moyens pour sécher la bande et des moyens pour enrouler la bande en un

rouleau.

C'est la forme d'exécution dont il vient d'être question que représentent les dessins ci-joints, sur lesquels :
Figs 1 à 6 inclusivement, placées bout à bout, constituent une élévation en coupe de l'appareil complet, certaines parties étant brisées pour la commodité de la représentation.

Fig. 6a est une élévation d'une forme d'exécu- tion d'appareil sécheur.

Figs 7 à 12 inclusivement, placées bout à bout, constituent un plan de l'appareil complet représenté aux figs. 1 à 6 inclusivement.

Fig. 13 est une élévation en coupe du mécanisme d'entraînement de la bande.

Fig..14 est une coupe transversale suivant 14-14 fig. 13.

Fig. 15 est une élévation en bout de l'appareil de nettoyage, prise d'une position indiquée par la flèche 15 à le fig. 13.

Figs 16 et 17 sont des coupes transversales suivant 16-16 et 17-17, respectivement, fig. 13.

Fig. 18 est un plan du dispositif de nettoyage représenté à la fig. 15
Fig. 19 est une coupe horizontale suivant 19-19, fig. 15
Fig. 20 est une coupe transversale suivant 20-20 fig. 13
Fig. 21 est une coupe verticale du mécanisme d'application d'enduit représenté à la fige 2
Fig. 22 est un plan d'une partie du mécanisme représenté à la fig. 21.

Fig. 23 est une élévation du système fournissant le liquide enduisant.

Fig. 24 est une élévation d'un dispositif de guidage.

Fig. 25 est une coupe transversale de l'extrémité avant du four, suivant 25-25, fig. 2, représentant le dis- positif de guidage et de support situé dans cette partie du four.

Figs. 26 et 27 sont des coupes transversales suivant 26-26 et 27- ,¯¯IL respectivement, fig. 3.

Fig. 28 est une élévation à grande échelle, partie en coupe, de l'un des rouleaux de support disposés dans la chambre de refroidissement.

Fig. 29 est une élévation longitudinale, très schématique, d'une partie modifiée du système, représentant une façon de régler la tension de la bande à l'intérieur du four.

Fig. 30 est une élévation à grande échelle d'une portion de l'appareil représenté à la fig. 29
Aux figs. 1 et 7, on a représenté un rouleau de métal en bande, A, disposé de telle manière que la bande de métal continue peut être entraînée à travers le four dont l'extrémité d'entrée est représentée à la fig. 2. Le rouleau de métal A est porté par le support cylindrique 1. monté sur un arbre * qui est supporté sur lesbords d'une caisse 3 susceptible de recevoir des rouleaux de différentes largeurs. La bande de métal passe autour de plusieura rou- leaux tendeurs 4, 5, 6 et 7. Les rouleaux 6 et 7 portent chacun plusieurs poids ± dont on peut changer le nombre à volonté pour faire varier la tension dans la bande.

Les rouleaux 6 et 1. peuvent être disposés de manière à pouvoir se déplacer verticalement dans une fosse telle que celle représentée en 9. pour que le métal puisse être entraîné à travers

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/de La bandmétal A est tirée en avant par un y mécanisme d'entraînement ci-après décrit. Après avoir passé autour des rouleaux A, 5, 1 et 2 la bande passe à travers un dispositif de nettoyage 14, représenté en détail aux figs. 13, 15, 18, et 19, qui sert à essuyer la bande à mesure qu'elle avance vers le four afin d'enlever de ses surfaces l'huile ou toute autre matière étrangère.

Cette caractéristique pourrait, bien entendu, être omise si on le désirait ; si la bande doit être enduite d'une pellicule de liquide, il est plus facile d'obtenir des résultats satisfaisants lorsque l'on emploie le dispositif de nettoyage.

Le dispositif de nettoyage représenté aux figs.

13, 15, 18 et 19 comprend un support 15 portant une paire de manchons 16 et 17. Un boulon 18 passe à travers le manchon 16 et un boulon semblable 19 passe à travers le manchon il Une traverse horizontale 20 est fixe par rap- port au manchon 16, la disposition étant telle que cette l'appareil en une bande ininterrompue, il est préférable de prévoir un moyen d'assujettir l'extrémité de la bande en cours d'entraînement dans le four à l'extrémité d'un autre rouleau du métal.

En 10. on a représenté un support portant un dispositif de serrage 11 propre à pincer une partie de la bande en cours d'entraînement dans l'appareil, de manière à tenir fermement l'extrémité de cette bande en @ place sur une plaque la* On peut alors placer l'extrémité libre de la seconde bande de métal,.' A', de manière qu'elle recouvre l'extrémité de la bande tenue par le crampon 11.

On peut ensuite fadre usage d'un dispositif de soudage par points, 13, dans le but de souder ensemble les extré- mités des deux bandes. Les extrémités des bandes pourraient, bien entendu, être fixées l'une à l'autre d'autres façons; mais la façon de faire que l'on Trient de décrire donne entière satisfaction.

traverse pivote autour du boulon 18. Une seconde traverse
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2I, porte un patin garni d'une couche ae feutre, drap ou autre matière analogue, 23. La traverse 21 est portée
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par des tiges filetées 24 et 25 qui travaillent dans la traverse 20 et que l'on peut faire tourner de manière à faire varier la position du patin 22. Des roues de chaîne
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26 et 22 et une chaîne 28 permettent un réglage simultané des deux tiges et 25.

Le traverse 21 est libre de glisser verticalement sur les manchons 16 et 17 et la traverse 20 est pourvue d'une encoche 2± pour recevoir l'extrémité
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supérieure du boulon 9. L'écrou 3g serre la traverse 20 contre l'extrémité supérieure du manchon 17. Lorsque cet écrou est desserré, on peut faire osciller les traverses
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ge et 2 et les tiges de réglage 2 et , dans leur ensemble autour du boulon 18. La bande de métal A passe entre le
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patin a et le patin correspondant 2 ZLy porté par le support 15 et recouvert d'une couche de feutre 231., Il est dési- rable de faire osciller de côté les traverses 2± et comme cela r été décrit ci-dessus, lorsqu'on enfile une bande à travers l'appareil.

Après que la bande de métal A a passé entre les
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feutres 23 et 3'¯ du dispositif de nettoyage li, elle passe à travers un dispositif de guidage 31 dont les détails sont représentés aux figs. 13 et 17. Ce dispositif comprend un
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c.8is ayant un membre horizontal sup crieur et un membre inférieur 33, ce dernier portant une plaque de sup- port 34 sur laquelle passe la bande de métal A. Le membre de support 33 porte aussi des guides latéraux 35 et 36, serrée
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contre le support 33. par une traverse mobile 37 avec laquelle sont en prise les tiges de réglage filetées 3µet 39. Une plaque guide supérieure 40 est disposée de telle sorte que la bande de métal passe entre les plaquesguides 34 et 40,

le mouvement latéral de la bande étant restreint par les guides latéraux 35 et 36.

La bande de métal A est tirée en avant, du rou- leau situé sur le support 2, par un double jeu de rouleaux
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d'entraînement, 41, 4S. 43. et 44. qui sont montés dans des paliers z portés par un bâti z supporté sur un socle, 4.Z. Le bâti J2. présente un prolongement .4i8 qui porte le 'support 15 du dispositif de nettoyage 14 ainsi que le châssis du dispositif de guidage 31. Les rouleaux d'en-
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traînement 41, 4a. 43 et Il sont actionnés par un moteur électrique 49 qui peut être assujetti au socle 47 d'une manière convenable quelconque, par exemple : au moyen des
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boulons 50..

Une roue dentée 51* montée sur l'arbre du moteur, engrène avec une roue dentée 52 montée sur un arbre de transmission 53 sur lequel est montée une roue dentée 54 engrenant avec une roue dentée 55 solidaire de l'une des extrémités du rouleau d'entraînement 43. Une roue dentée 56 relie l'autre bout de ce roule.au à une roue den-
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tée J5? assujettie au rouleau 44. Les rouleaux z et 43 sont reliés entre eux de la même façon par des roues dentées 58 et 59 auxquelles le mouvement est imprimé par une roue
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intermédiaire 60 engrenant avec les roues dentées z6 et 58.

La bande métal A passe entre les rouleaux d'entraîneaient 41 et 42. puis entre les rouleaux 43 et 44. On peut rap- procher et écarter les rouleaux 42 et Il des rouleaux 41 et 43 au moyen des dispositifs à vis sans fin et à roue
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hélicoïdale représentés en 61 et 62. Les ressorts 63 et 64, font appuyer élastiquement L'es rouleaux 2¯ et 44 contre la bande A.

En plus du dispositif de nettoyage représenté en 14, on peut prévoir des dispositifs de nettoyage auxiliaires tels que ceux représentés en 65 et 66 à la fig. 13. Ces

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A ") y dispositifs auxiliaires servent à enlevEMÎ"q' i2e de métal toutes substances étrangères qui n'auraient pas été enlevées par le dispositif 14. On peut également prévoir un dispositif de nettoyage supplémentaire tel que celai qui est représenté en 67 aux figs. 1 et 13 et dont les détails sont le mieux représentés à la fig. 20. Comme on le voit sur cette fig., ce dispositif comprend un support inférieur .Emportant un patin 69 recouvert de feutre 70, ou d'une autre matière molle convenable.

Le support 68 est supporté sur une console 72 montée sur le bâti 46 des rouleaux d'entraînement. Un patin supérieur 73, portant un feu-cre 74 est relié à charnière au patin inférieur comme cela est représenté en 75. Un fermoir 16 tient les deux patins en place pendant le fonctionnement normal. Il va sans dire que, quand ce fermoir est ouvert, on peut relever le patin supé- rieur par rapport au patin inférieur.

Après qu'elle a quitté les rouleaux d'entraînement que l'on vient de décrire, la bande de métal peut passer à travers.un mécanisme d'application d'enduit, dans le but d'appliquer une pellicule de liquide à l'une des surfaces de la bande, ou aux deux. Ce mécanisme peut être employé dans le but d'appliquer à la bande soit une couche d'un mélange de placage ou d'un liquide, tel qu'une huile hydro- carbonée à. base asphaltique, qui sert simplement à protéger la bande pendant son passage dans le four et à distribuer uniformément la chaleur dans toute la bande.

Comme cela est représenté aux figs. 2, 8, 21, 22 et 23, le mécanisme d'application d'enduit comprend une paire de rouleaux 76 et 77 que l'on peut rapprocher l'un de l'autre en antagonisme à la tension d'un ressort 78 au moyen de volants de réglage 79. Ces rouleaux reçoivent le liquide enduisant de rouleaux 80 et 81. Un tuyau

d'arrosage 82 laisse tomber une pluie de liquide sur le rouleau 81, le liquide en excès étant recueilli dans un récipient 83 et ramené à la source d'approvisionnement de liquide par un tuyau 84. Un rouleau intermédiaire 85 sert à transférer une pellicule de liquide du rouleau 81 au rouleau 77.

Le liquide enduisant est fourni, de la même manière, au rouleau ±2. par le tuyau d'arrosage 86, situé au-dessus de ce dernier, le liquide en excès étant recueilli dans un récipient 87 et déchargé par un tuyau 88. Un rouleau intermédiaire 89 transporte une pellicule de liquide du rouleau 80 au rouleau d'application d'enduit 76.

Afin que la ou les pellicules de liquide appliquées à la bande de métal A puissent être bien complètement dis- tribuées sur la bande, il est préférable d'employer une paire de rouleaux distributeurs, 90 et 91, qui peuvent être sem- blables aux rouleaux d'application 76 et 77 et être pourvus de moyens de réglage similaires. Ces rouleaux sont en prise avec la bande de métal A et servent à distribuer uniformément la pellicule sur les surfaces de la bande. Des rouleaux auxiliaires 92 et 93 sont en prise avec les rouleaux 90 et 91 respectivement, et servent à distribuer uniformément sur ceux-ci la pellicule de liquide qui se rassemble sur eux.

Ces rouleaux auxiliaires peuvent être obligés à aller et venir le long des rouleaux 90 et 91. Ceci peut se faire en prévoyant un moyen élastique, tel que le ressort 94 (fig.22) à l'un des bouts de chacun des rouleaux auxiliaires et une came ou rampe 95 ainsi qu'un galet 96 à l'autre bout de chacun de ces derniers. Lorsque les rouleaux auxiliaires sont mis en rotation par suite de leur contact avec les rouleaux dis- tributeurs 90 et 91, les cames ou rampes 95, en coopérant avec les galets 96, font aller et venir ces rouleaux en an- tagonisme à la tension des ressorts 94. Des moyens de réglage

97 et 98 sont prévus pour modifier la position des rou- leaux auxiliaires par rapport aux rouleaux .90. et 91.

Le mouvement est transmis au mécanisme d'appli- cation d'enduit au moyen d'une chaîne 99 (fig. 8 et 14) reliée à l'arbre 53 du mécanisme des rouleaux d'entraîne- ment. La chaîne 99 peut transmettre le mouvement à l'arore 100 du mécanisme d'application d'enduit. Une roue dentée 101. montée sur l'arbre 100, engrène avec la roue dentée 102 reliée au rouleau d'application 76. Le mouvement est transais de ce dernier au roulecu distributeur .90 au moyen d'une roue dentée intermédiaire 103 engrènent avec des roues dentées portées par les arbres des rouleaux 76 et 90.

La roue 103 engrène avec une seconde roue dentée intermé- diaire 104 qui, à son tour, transmet le mouvement au rou- leau d'application 77 et au rouleau 91 au moyen de roues dentées reliées avec ces rouleaux.

A la fig. 23, on a représenté schématiquement un système convenable pour fournir le liquide enduisant aux rouleaux 80.et 81 du mécanisme d'application d'enduit.

Ce système comprend un réservoir mélangeur 105 pourvu d'agitateurs 106 portés par un arbre vertical 107 dérivant sa commande d'un arbre horizontal 108 au moyen de roues d'angle 109. Une pompe 110, mise en mouvement par l'arbre 108 au moyen de roues dentées 111, transporte le liquide du réservoir 105 aux tuyaux d'arrosage 82 et 86. Une valve régulatrice de pression 112 est située dans la conduite et est reliée par un tuyau de dérivation 113 avec le réservoir 105. Le liquide en excès tombant des rouleaux 80 et 81 est recueilli dans les récipients 83 et 87 et est conduit à un récipient 114 par les tuyaux 84 et 88.

En quittant le mécanisme d'application de l'en- duit et les rouleaux distributeurs 90 et 91, la bande de

métal A passe sur un support guide construit de manière à ne venir en prise avec la bande qu'aux bords de celle-ci.

Comme cela est représenté en détail à la fig. 24, ce guide comprend une paire de montants, 115 et 116, portant des tiges verticalement ajustables 117 et 118, respectivement.

Ces tiges supportent un guide proprement dit, 119, ayant des parties inclinées sous un certain angle par rapport à l'horizontale et disposées pour venir en prise avec les /119 bords de la bande de métal A, qui avancer Le guide/peut présenter un grand nombre de formes, l'important étant qu'il ait des surfaces inclinées par rapport au plan de la. bande avançante, de façon que celle-ci ne vienne en prise que par ses bords avec le support guide. Cela empêche la détérioration de la pellicule de liquide précédemment appliquée aux surfaces de la bande. Le dispositif de guidage que l'on vient de décrire est de préférence disposé à proximité immédiate des rouleaux distributeurs 90 et 91.

Il est capable de manipuler des bandes de différentes largeurs.

En quittant le dispositif de guidage en question, la bande A pénètre dans le four représenté en détail aux figs. 2,3, 8 et 9. Près de l'extrémité antérieure du four, il est prévu un second dispositif de guidage et de support, représenté en détail à la fig. 25 et comprenant une tige de support coudée ou vilebrequin, 120, reliée à une mani- /de velle 121. La bande/métal A est supportée sur une pièce qui peut avoir la même configuration que celle repré- sentée en 119 à la fig. 24. Cette pièce 122 est portée par des supports horizontaux, comme c'est représente en 122' à la fig. 2, et ceux-ci, à leur tour sont portés par des tiges verticales 123 et 124 qui sont montées sur la tige de support 120.

Celle-ci et la manivelle 121 sont construites de telle sorte qu'en faisant tourner la manivelle d'à peu

près 180 on peut abaisser la pièce guide 122 de manière à offrir un libre accès à l'extrémité antérieure du four.

Ceci est désirable lorsqu'on veut enfiler une bande de métal à travers le four afin de mettre le système en action.

Le four comprend une construction rectangulaire ayant une sole et des parois 125 en matière réfractaire.

A centrée du four, on a prévu un tuyau d'amenée de pétrole ou de gaz 126 et un tuyau d'amenée d'air 127. Le combus- tible et l'air sont admis au four par une ouverture 128 au- dessous d'un autel ou voûte en matière réfractaire 129.

Les gaz chauds du four s'élèvent autour d'une cloison cen- trale représentée en 129' à la fig. 27 et viennent en contact avec la bande A qui avance. A l'extrémité antérieure du four, il est prévu une paire d'indicateurs à levier, 130 et 131 (fig. 8), reliés aux valves situées dans les tuyaux à air et à combustible, respectivement. On peut ajuster ces leviers dans le but de régler l'arrivée de combustible et d'air au four. Un pyromètre, indiqué schématiquement en 134 à la fig. 3, est relié à un indicateur convenable, 135, représenté à la fig. 2. Une cheminée 136 est située près de l'extrémité antérieure du four pour emmener une partie des produits de combustion, un registre 137 étant prévu dans le but de régler le passage des gaz de combustion à travers la cheminée.

A l'extrémité de sortie du four, il est prévu une longue chambre de refroidissant, 138, à travers laquelle la bande de métal passe immédiatement après avoir été sou- mise à la chaleur du four. Près de l'extrémité antérieure de cette chambre de refroidissement, il est prévu un rou- leau 139 disposé pour supporter la bande de métal A en ce point. Cette bande est, en conséquence, suspendue sensible- ment en forme de chamelle, entre le rouleau 139 et le sup- port guide disposé à l'extrémité antérieure du four.

On a

trouvé que la bande peut être tirée pendant qu'elle est suspendue de cette manière et ,par conséquent, il est inutile de prévoir, à l'intérieur du four, un mécanisme transporteur d'un genre quelconque pour supporter la bande en tous les points de son parcours.

La chambre de refroidissement 138 est de préfé- rence construite en fer forgé ou, tout au moins, celles des parties de cette chambre qui sont voisines du four doivent être construites en quelque matière de ce genre, capable de supporter les hautes températures. En 140 et 141, aux figs.

4 et 10, on a représenté, à l'intérieur de la chambre de refroidissement, des rouleaux de support supplémentaires situés près de son extrémité de sortie. Le mouvement est transmis à tous les rouleaux situés dans.la chambre de refroidissement par des chaînes reliant entre elles des roues de chaîne qui sont montées aux extrémités des rouleaux et convenablement commandées. Il est à propros de mettre en mouvement les rouleaux de la chambre de refroidissement en reliant le rouleau 139 à un arbre de transmission 41' faisant partie du mécanisme des rouleaux d'entraînement /et représenté aux figso 1, 7, 13,/16.L'arbre 41' est relié par une roue de chaîne et une chaîne à un arbre,. 142 qui peut être relié, par une chaîne ou autre transmission, à un autre arbre 143 situé près de l'arrière du four.

L'arbre 143 peut être relié au rouleau 139.

Il est préférable de construire le rouleau 139 de manière à pouvoir le refroidir à l'eau. Ce rouleau est situé si près du. four que, à moins que quelque moyen soit prévu pour le refroidir artificiellement, sa durée serait plutôt courte. A la fig. 28, on a représenté des détails d'un rouleau, refroidi à l'eau, convenable 139@ Dans ce rouleau est formé, pour..l'eau, un passage 144 s'étendant sur

une partie de sa longueur ou sur presque toute celle-ci.

Un tuyau d'amenée d'eau 145 s'étend dans ce passage et l'eau est déchargée par un second tuyau 146. Ces tuyaux peuvent être montés de façon à être aixés et un joint étancne 147 peut être prévu entre le rouleau 139' et la tête 148 qui supporte les tuyaux 145 et 146.

A l'extrémité de sortie de la chembre de refroidissement, il est prévu une cheminée 149 pour emmener les produits de combustion et il est préférable de faire fonctionner le four de manière que les gaz de combustion soient sous une pression suffisante pour qu'une partie de ces gaz passe à travers le chambre de refroidissement et s'en aille par la cheminée 149. De cette façon, on peut empêcner l'entrée de l'air dans le four. La chambre de refroidissement est ae préférence d'une longueur telle et la vitesse de déplacement à travers le four est telle que,au moment où la bande sort de cette chambre, sa température est inférieure à la température d'oxydation du létal.

Il est désircble de régler très soigneusement la tension de la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four. On chauffe la bande à des températures voisines de 870 à 1200 C. et, si la tension dans la bande, devenait excessive, elle se déformerait et, même, se romprait dans la four. On peut maintenir la tension de la bande à une valeur convenablement constante en prévoyant, pour tirer cette bande à travers le four, un moyen d'un genre tel que la dite bande soit toujours soumise à une traction constante, aux figs. 4 et 10, on a représenté un dispositif de tirage, 150, qui peut être pratiquement identique, comme construction, auxrouleaux d'entraînement décrits ci-dessus et représentés aux figs. I, 7, 13, 14.

Toutefois, le aispositif de tirage 150 n'est pas monté à poste fixe, mais est monté sur un truck 151 roulant sur la voie 152. Un poids réglable, 153, est relié à l'extrémité avant du truck 151

par un câble 154 passant sur une poulie 155. Ce poids sert à contrebalancer la tension de la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four. Si le dispositif de tirage à tendance à augmenter la tension de la bande au-delà de la valeur désirables l'état d'équilibre est alors détruit et la bande tire le mécanisme de tirage en arrière sur la voie 152.

D'autre part, s'il y a beaucoup trop de mou dans la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four, le poids 153 tire le mécanisme de tirage en avant, en l'éloignant davantage de l'extrémité de sortie de la chambre de refroidissement, en réglant ainsi, automatiquement, la tension de la bande. pour que le poids 153 ne puisse pas tirer le truck 151 trop loin le long de la voie 152, il est pré- férable d'employer un contrepoids 156 relié à l'extrémité arrière du truck 151 par un câble 157 passant sur une pou- lie 158. La longueur de ce câble est telle que, qu'and le poids 153 tire le truck jusque près de l'extrémité de la voie 152, le contrepoids 156 est soulevé et retarde le mouvement du truck.

On peut également prévoir un arrêt positif,159; disposé pour que l'extrémité du truck vienne en prise avec lui pour arrêter complètement ce truck à l'extrémité de la voie.

Aux figs. 29 et 30, on a représenté un autre moyen de régler la tension de la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four. A la fig. 29, on a représenté un four 160, une chambrede refroidissement 161, un indicateur de tension 162 et un dispositif de tirage 163. L'indi- cateur de tension et le dispositif de tirage sont repré- sentés plus en détail à la fig. 30. Suivant ce système on règle la tension de la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four en réglant l'affaissement de la partie de la bande située entre l'extrémité de sortie de la chambre

de refroidissement et le mécanisme de tirage.

La longueur de cette portée peut être égale ou proportionnelle à la longueur de la portée à l'intérieur du four et, en situant l'indicateur de tension ¯1¯61 près du milieu de la première des portées en question et en règlant l'affaissement de cette portées il est possible de regler la tension de la portée à l'intérieur du four. On peut régler l'affaisse- ment de la portée adjacente au mécanisme de tirage en entant celui-ci sur roues de la même façon que cela a été décrit à propros de fig. 4, ou en réglant la vitesse de ce mécanisme de tirage. Ce dernier peut être actionné par un moteur électrique 164 commandé par un contrôleur 165.

La bande A, après avoir été tirée à travers le four et la chambre de refroidissement, passe à travers un bain de décapage représenté aux figs. 5 et 11. L'appareil de décapage comprend un récipient 166 pour la solution de décapage. Une hotte 167 est disposée par dessus le récipient 166 pour emmener les vapeurs acides qui s'en vont par une cheminée 168. Des rouleaux 169 et 170 sont prévus aux extrémités arrière et.avant, respectivement, du récipient pour supporter la bande de métal A pendant son passage dans le bain. En 171 et 172 on a représenté une paire de rouleaux guides qui servent à guider le bande à mesure qu'elle passe dans le bain acide.

Le bain de décapage peut être chauffé ou non, selon qu'on peut le désirer, et il va sans dire que l'on peut modifier la construction du récipient pour la solution de décapage, ainsi que des diverses parties y associées, sans que cela doive être consiré comme une dérogation au principe de l'invention.

Il est préférable de diposer l'appareil de décapage à une distance telle de la chambre de refroidissement que la température de la bande au moment où elle pénètre dans

la solution de décapage soit inférieure à celle à laquelle sa. ductilité'. serait diminuée d'une façon appréciable par le changement de température subi par elle en passant de sa propre température à celle de la solution de décapage.

Aux figs. 5 et 11, on a également représenté un appareil pour laver la bande après qu'elle a quitté l'appa- reil de décepage. Cet appareil laveur comprend une paire de tuyaux, ou clarinettes, d'arrosage173 disposés au- dessus de la bande avançante et une paire de tuyaux simi- laires, 174, disposés au-dessous d'elle. Il est prévu une brosse rotative 175 juste au-delà du premier des tuyaux d'arrosage supérieurs et une brosse semblable, 176, juste au-delà du second de ces tuyaux. Ces brosses servent à gratter la bande et à enlever l'acide et toutes particules étrangères adhérant à la surface supérieure de celle-ci.

Des brosses semblables, 177 et 178, agissent sur la surface inférieure de la bande avançante pour la nettoyer. Les tuyaux d'arrosage et brosses sus-décrits peuvent être montés sur un bâti 179 qui peut porter également un méca- nisme de commande pour les brosses. En 180, on a représenté un moteur électrique relié, par une courroie 181, à une poulie 182 montée sur un arbre 183 qui porte une poulie 184 reliée à son tour, par une courroie 185, à une poulie 186 qui est montée sur un arbre 187 transmettant lemouvement aux brosses 177 et 178 au moyen de la courroie 188.

L'arbre 183 actionne de la même manière, au moyen des poulies 190, 191 et d'une courroie 192, un arbre supé- rieur 189 qui transmet le mouvement aux brosses 175 et 176 au moyen de la courroie 193.

Des rouleaux de support et de guidage, 194, con- duisent la bande avançante dans l'appareil laveur et une paire de rouleaux semblables, 195, guident la bande à sa sortie de cet appareil.

Après avoir quitté l'appareil laveur, la bande A qui avance passe entre les rouleaux 196 et 197 portés par un support convenable 198. Des volants de réglage 199, coopérant avec des ressorts 200, servent à faire varier la pression du rouleau supérieur 197 sur la bande passant entre les rouleaux 196 et ill. qui servent à enlever de la bande avançante l'excès d'eau de lavage. La bande est, cela va de soi, humide en quittant les rouleaux 196 et 197 et il est préférable de prévoir un moyen pour sécher entière- ment la bande avant de l'enrouler, prête pour l'expédition.

Aux figs. 6 et 12, on a représenté une disposi- tion d'appareil de séchage qui convient bien pour sécher la bande avançante après qu'elle a quitté l'appareil de lavage.

Ce séchoir comprend une base rectangulaire, 201, portant plusieurs brûleurs à gaz, 202,disposés en une rangée au- dessous de la bande A qui avance. Ces brûleurs à gaz peuvent être réglés de manière à fournir suffisamment de chaleur pour évaporer toute l'humidité de la bande sans chauffer celle-ci à une température assez élevée pour nuire en aucune façon à ses propriétés physiques.

@ la fig. 6a, on a représenté un autre appareil pour sécher la bande avançante après qu'elle a quitté l'appareil de lavage. Ce séchoir comprend un tuyau 203 dis- posé au-dessous de la bande avançante et présentant, dans sa partie supérieure, une fente à travers laquelle de l'air chaud peut être déchargé contre le dessous de la bande. Un tuyau semblable, 204, peut être disposé au-dessus de la bande si on le désire, mais on peut obtenir des résultats tout à fait satisfaisants en ne faisant usage que d'un tuyau, tel que celui représenté en 203, disposé sous la bande
Après que la bande avançante a été complètement

séchée, on peut la rouler sur un tambour comme ceux repré- sentés en 205 et 206 aux figs. 6 et 12.

L'un ou l'autre de ces tambours peut recevoir un mouvemen t de rotation dans le but de tirer la bande et de l'enrouler sur le tambour.

Avant d'être enroulée, la bande peut passer entre deux rouleaux guides 207, 208,montés sur un support 209. Le rouleau supérieur 208 est pourvu de volants de réglage 210 et le rouleau inférieur peut plonger dans un bac d'huile et appliquer ainsi une mince couche d'huile à la ;bande avançante. Si l'on ne désire pas faire passer la bande entre les rouleaux 207. 208, on peut la faire passer simplement sur l'unique rouleau guide auxiliaire représenté en 211.

Les tambours 205 et 206, sur l'un ou l'autre desquels on peut enrouler la bande de métal, peuvent être mis en mouvement au moyen d'un moteur électrique 212, monté sur un bâti 213 qui peut porter également les tambours et le mécanisme de commande, ou de transmission, interposé entre ceux-ci et le moteur 212. Ce dernier commande, au moyen d'une courroie 215, un arbre-214 relié par engrenage à un arbre 216 qui, à son tour, transmet, au moyen de roues dentées 219 et 218, le mouvement à un manchon 217 que l'on peut, au moyen d'un embrayage 221 pourvu d'un levier de manoeuvre 222, embrayer à un arbre 220 portant le tambour 205.

Un manchon 223,identique à tous égards au manchon 217, reçoit son mouvement de ce dernier au moyen de la courroie 224. Ce manchon 223 peut être embrayé, au moyen de l'embrayage 226 pourvu d'un levier de manoeuvre 227, à l'arbre 225 portant le tambour 206. Il va sans dire que les manchons 217 et 223 tournent constamment et ne font tourner les tambours 205 et 206, respectivement, que lors- que les embrayages 221 et 226, respectivement, sont en

prise. On peut enrouler la bande A sur le tambour 205 en amenant le levier à la position représentée à la fig. 12, pour embrayer le manchon 217 à l'arbre 220.

Une fois ce tambour plein, on peut couper.la bande, dégager l'embrayage 221 et assujettir l'extrémité libre de la bande avançante au tambour puis mettre en prise l'embrayage 226. Le tambour 206 commence alors à tourner et à enrouler la bande sur lui. Cette disposition rend possible de relier l'extré- mité coupée de la bande avançante à un second tambour envi- deur sans avoir à enlever d'abord le premier tambour.

Comme cela a été dit ci-dessus, l'invention est de valeur non seulement'dans le but de soumettre des bandes de metal à un traitement thermique, mais aussi dans le but de plaquer le métal avec une couche d'un autre métal. Dans le cas où l'on veut simplement soumettre le métal à un trai- tement thermique et où l'on ne désire pas appliquer unifor- mément au métal une pellicule ou couche protectrice de liqui- de tel qu'une huile hydrocarbonée à base asphaltique, on peut supprimer entièrement le mécanisme d'application d'en- duit.

Quand on : fait usage de ce dernier pour appliquer à la bande de métal une pellicule de liquide qui, en se trou- vant soumise à la chaleur du four, forme sur cette banue une couche de métal de placage, on peut fournir au dit mécanisme un liquide constitué par un mélange intime d'un composé réductible du métal de placage et d'un véhicule réducteur, tel qu'une huile hydrocarbonée à base asphaltique.

La matière de placage finement divisée, propre à l'application de l'enduit initial à la bande, peut être obtenue par précipitation en partant d'un sel du métal de placage ou par réduction de cette matière à une forme pulvérulente en partant d'un composé réductible approprié.

En fait, la matière de placage peut être un composé réduc-

tible, comme l'oxyde de cuivre, ou un mélange de métal finement divisé et d'un composé réductible du métal, ou seulement un métal finement divisé.

Le véhicule employé dans le but d'étaler unifor- mément sur la bande la matière finement divisée peut être un liquide convenable quelconque, de préférence d'une nature réductible. De l'huiler ayant une base asphaltique, con- vient particulièrement et l'on a trouvé que du pétrole brut du Mexique ou d' Oklahoma, ayant une densité d'environ 0,898 à 0,928, donne des résultats très satisfaisants. Cette huile brute possède la propriété de se laisser étaler convenablement ; elle est capable de tenir en suspension la matière finement divisée et sa viscosité, ses caractéris- tiques réductrices et son bas prix la renaent particulière- ment précieuse pour cet usage.

Dans la cas où l'on emploie un véhicule non réducteur, il est préférable d'incorporer un agent réducteur, tel que du charbon finement divisé , que l'on mélange intimement avec le liquide et la matière de placage. Même lorsqu'on emploie un véhicule réducteur, il est souvent désirable d'ajouter une petite quantité d'un agent réducteur pour supplémenter l'action réductrice du véhicule. Un mélange présentant les proportions de 63 grammes de charbon pour 1 kilo de mélange de pic cage fine- ment divisé et 1 kilo de pétrole mexicain donne de bo'ns résultats.

L'auteur de l'invention a trouvé que, dans la production de pellicules de placage d'une épaisseur de 25 microns et moins, la contraction de la pellicule de placage due à la tension superficielle d tendance à réduire la cohésion entre les molécules du métal de placage suffisamment pour détruire la continuité de la pellicule ae placage, ce qui rend ainsi le produit peu propre à certains usages.

Il a découvert que. si la chaleur appliquée n'est que celle

qui est suffisante pour amener le métal de placage à sa phase de frittage, ou d'agglutination, et qui est notable- ment inférieur à la chaleur nécessaire pour amener ce métal à l'état liquide fondu, les molécules du métal de placage possèderont encore assez de liberté et de mobilité pour leur permettre de s'unir ou de se souder. Le phénomène préjudiciable sus-décrit n'existe pas lorsqu'on emploie la température plus basse.

Lorsqu'on plaque du métal ferreux avec du cuivre, par exemple, on peut amener la matière de placage à la phase de frittage en chauffant les bandes enduites à une température voisine de 980 C., cette tempé- rature étant simplement suffisante pour fritter le métal de placage et former un revêtement continu de celui-ci sur le métal ferreux qui se trouve en dessous.

La description qui précède expose en détail cer- taines réalisations de l'invention qui comprend la caracté- ristique de revêtir un métal d'un autre métal en chauffant le -et* à une température simplement suffisante pour fritter le métal de placage et la caractéristique de faire passer le métal sous la forme d'une bande continue à travers un four avec la partie de la bande qui se trouve à l'intérieur du four suspendue sensiblement sous le forme d'une chaînette.

On n'a pas essayé de définir toutes les modifications per- mises dans l'appareil et le procédé dans leur ensemble, ni dans les détail, des différentes parties de l'appareil.

Il va néanmoins sans dire que l'on pourrait apporter bien des ciments à l'appareil et diversifier le procède en en modifiant, ou même dans certains cas en en supprima certaines phases sans déroger à l'esprit, ni sacrifier pour cela les avantages, de l' invention.

E@ RESUME; 1'invention comprend :
1 - Un procédé, pour le traitement thermique de métal en bande, consistant essentiellement à faire passer, en l'entraînant d'une façon continue, la bande de métal

dans un four où la partie de cette bande qui se trouve à l'intérieur de celui-ci est suspendue en forme de chai- nette, entre des supports situés de préférence près des extrémités- du four, et à chauffer cette bande, dans le four, à la température voulue: une température de recuisson par exemple, le dit procédé pouvant d'ailleurs être caracté- risé, en outre, par un ou plusieurs des points suivants:

a) à sa sortie du four, on refroidit progressive- ment la bande, de préférence dans une atmosphère réductrice, ou hors du contact de l'air. b) avant son entrée dans le four, on applique à la bande un enduit ou pellicule de liquide tel qu'une huile hydrocarbonée à base asphaltique. c) préalablement à l'application de l'enduit, la bande est nettoyée progressivement. d) l'enduit peut consister en un mélange d'un oxyde métallique finement divisé et d'une huile hydrocar- bonée à base asphaltique et, dans ce cas, l'intensité ainsi que la durée de la chaleur à laquelle la bande et son enduit sont soumis peuvent être réglées de manière à être simple- ment suffisantes pour fritter le métal de l'enduit et lui permettre de se former en une couche adnérant au métal de la bande et plaquant celui-ci.

e) après refroidissement, on fait passer la bande dans un bain de décapage, puis on la lave et on la sèche. f) les gaz chauds ayant cnauffé la bande dans le four passent ensuite, en contact avec cette bande, à travers la chambre de refroidissement en étant toujours maintenus à une pression suffisante pour empêcher l'entrée de l'air aussi bien à la cambre de chauffage qu'à la chambre de refroidissement.

2 - Un appareil, pour la mise en pratique de tout ou partie du procédé suivant 1 ., comprenant essentiellement

un four, des moyens pour suspendre la bande de métal, de préférence sous la forme de chaînette, à l'intérieur de
EMI24.1
/est ce four, longitudinalement auquel elle/continuellement /// entraînée, et des dispositifs pour fournir des gaz de chauffage à cette bande, le dit appareil pouvant d'ailleurs être caractérisé, en outre, par un ou plusieurs points suivants:

a) à la sortie du four, est disposée une chambre de refroidissement et il est prévu des moyens pour tirer le bande du four à travers cette chambre, ainsi que pour faire passer à travers celle-ci une partie des gaz chauds, et des moyens, voisins de l'extrémité de sortie de la dite chambre, pour emmener les gaz passant à travers cette dernière. b) des dispositifs sont prévus pour nettoyer progressivement la bande continue et pour y appliquer un enduit ou pellicule de liquide et distribuer uniformément cet enduit sur la 'bande avant son entrée dans le four.

c) un support-guide, adjacent à l'entrée du four, est disposé pour ne venir en prise avec 1. bande qu'aux bords de celle-ci., d) à la sortie de la chambre de refroidissement, sont disposés un bain de décapage et des moyens pour tirer la bande à travers ce bain ainsi que pour laver cette bande, afin de la débarrasser de la solution de décapage, et pour sécher la dite bande. e) un dispositif de tirage, situé au-delà du four, maintient un affaissement prédéterminé dans la bande et un indicateur peut être prévu pour mesurer le degré de cet affaissement.

f) le dispositif de tirage peut être monté sur un chariot mobile, à l'une des extrémités duquel est relié

un poids qui exerce sur le chariot une traction en sens inverse de celle exercée par la bande tandis qu'à son autre extrémité est relié un contrepoids.