BE543242A - - Google Patents

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BE543242A
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    • CCHEMISTRY; METALLURGY
    • C23COATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; CHEMICAL SURFACE TREATMENT; DIFFUSION TREATMENT OF METALLIC MATERIAL; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL; INHIBITING CORROSION OF METALLIC MATERIAL OR INCRUSTATION IN GENERAL
    • C23CCOATING METALLIC MATERIAL; COATING MATERIAL WITH METALLIC MATERIAL; SURFACE TREATMENT OF METALLIC MATERIAL BY DIFFUSION INTO THE SURFACE, BY CHEMICAL CONVERSION OR SUBSTITUTION; COATING BY VACUUM EVAPORATION, BY SPUTTERING, BY ION IMPLANTATION OR BY CHEMICAL VAPOUR DEPOSITION, IN GENERAL
    • C23C2/00Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor
    • C23C2/34Hot-dipping or immersion processes for applying the coating material in the molten state without affecting the shape; Apparatus therefor characterised by the shape of the material to be treated
    • C23C2/36Elongated material
    • C23C2/38Wires; Tubes

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Description


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   La présente invention se rapporte à la fabrication de. matériel de fer en feuillard, enduit de métaux tels que l'étain et l'alliage étain-plomb. Elle fera l'objet d'une description dans une forme de réalisation donnée à titre d'exemple et ayant trait à la production de matériel enduit à l'étain, comme celui qui est très employé dans la fabrication de conserves et   @   

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 récipients similaires pour produits alimentaires et autres denrées emballées.. 



   Une partie importante du matériel de fer en feuillard du commerce à revêtement d'étain se fabriquait autrefois par des procédés d'immersion à chaud avec emploi de fondant, le feuil- lard étant passé à travers un bain d'étain fondu, après avoir été traité avec le fondant, en une longueur de parcours suffi- sante pour assurer le mouillage par l'étain fondu et l'élimina- tion du fondant adhérent, après quoi on faisait passer les feuillards à partir du bain à travers un appareillage de sortie approprié, lequel comporte des cylindres de sortie. Il était de pratique courante de faire nager un bain d'huile à haute tempé- rature sur la surface du bain d'étain, ce bain d'huile entou-   'rant   les cylindres de sortie, et d'enlever les feuillards à travers l'huile.

   Il est possible par ce procédé de préparer des produits étamés, mais l'enduit d'étain à tendance à être rela- tivement épais; d'autrepart, le procédé est relativement lent. 



   Il a déjà été proposé de fabriquer du matériel à enduit d'étain par des procédés continus d'immersion à chaud, en uti- lisant du matériel'en bande laminé à froid, de longueur   illimi-   tée, le procédé étant en général celui qui a donné satisfaction dans la galvanisation continue et dans l'enduction continue de matériel de fer avec de l'aluminium. Les opérations continues d'enduction, du fait de leur débit beaucoup plus grand, sont   en   tant que procédés beaucoup plus économiques que les procédés antérieurs d'enduction de feuillard, mais il s'est avéré impos-   'sible   jusqu'ici de régler l'enduit aux limites prescrites dési- rées pour des vitesses de fonctionnement dépassant environ 12 mètres par minute.

   On rencontre des difficultés non seulement dans le maintien d'une uniformité satisfaisante de l'enduit sur les diverses parties de,la bande continue, mais, ce qui est plus important encore, les enduits ont tendance à être plus 

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 épais que ce qui estactuellement souhaité. 



   Avec le.   progrès   récents dans les procédés d'emballage, le développement a'enduits genre vernis pour matériels étamés et la classification de divers usages d'emballage, la nécessita 
3'enduits d'étain très minces et soigneusement réglés a fait que l'industrie aux Etats- Unis tend à s'écarter des produits   l'immersion   à chaud et à se tourner vers le dépôt électrolyti- que de l'étain. Par les procédés électrolytiques on peut   appli-   quer uniformément des enduits d'une minceur extrême de même que des enduits ayant des épaisseurs approchant celles qui sont obtenues jusqu'ici dans l'immersion à chaud.

   On a installé des chaînes à grand débit et perfectionnées pour la production électrolytique de fer-blanc et, aux Etats-Unis, elles produi- sent actuellement la majeure partie du matériel étamé en usage. 



  L'étain est un métal coûteux et, bien qu'il soit généralement plus onéreux, poids pour poids, d'appliquer l'étain par élec- trolyse que par immersion à chaud, lorsque des enduits très minces-donnent satisfaction, comme c'est le cas pour la majori- té des applications, le premier procédé cité permet de réali- ser des économies substantielles. 



   Un objet fondamental de la présente invention est d'appor- ter un moyen et un procédé suivant lesquels il est possible de fabriquer une bande à enduit d'étain ou d'alliage étain-plomb par un procédé d'immersion en continu à-grande vitesse avec néanmoins un contrôle total de la nature de l'enduit en,ce qui concerne l'uniformité et l'épaisseur, ce qui permet de réalisel des économies substantielles par comparaison avec les procédés électrolytiques et de fabriquer des produits avec des épais- seurs d'enduits comme celles que l'on ne pouvait obtenir jusqu' ici que par galvanisation. 



   Un objet de l'invention est encore d'apporter un moyen et un procédé suivant lesquels on peut fabriquer un produit en- 

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 duit d'étain ou d'alliage étain-plomb avec un fini supérieur et un meilleur-contrôle de la trempe que ce qui était possible jusqu'ici. 



   Ces objets et d'autres objets de l'invention qui seront énoncés   ci-après   ou qui-apparaitront à l'homme de métier à la   lecture'de   contexte sont-réalisés par ce procédé et par l'em- ploi de l'appareillage dont on va maintenant décrire une-forme de réalisation à titre d'exemple. On se rapportera aux dessins d'accompagnement dans lesquels : la figure 1 est une représentation schématique d'un ensem- ble d'appareillages convenant à la mise en oeuvre de l'inven- tion. 



   La figure 2   est une   vue longitudinale en coupe d'un bac d'enduction et de l'appareillage qui l'accompagne. 



   On va décrire ici (1) un mode de préparation du matériel ferreux en bande, c'est-à-dire d'une bande laminée à froid des- tinée à être enduite, (2) un procédé et appareillage d'enduc- tion comprenant un moyen et un procédé pour contrôler l'épais- seur et l'uniformité de l'enduit, et (3) un procédé et appareil lage de finissage. Le procédé et l'appareillage de finissage, la préparation du matériel en vue de l'enduction, et l'enduc- tion proprement dite, le mode et l'appareillage de contrôle de l'épaisseur et.de l'uniformité de l'enduit sont inter-dépen- dants comme on le verra ci-après. 



   Préparation en vue de l'enduction. 



   Dans la mise en application de l'invention, on a trouvé que lorsque de la bande d'acier laminée à froid a ses surfaces adéquatement préparées pour l'enduction dans un bain d'étain ou d'alliage étain-plomb de manière à ne pas devoir utiliser un fondant, le métal étant si aisément mouillable par le bain d'enduction fondu que l'on peut utiliser une courte durée d'immersion, avec comme conséquence un minimum de production 

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 d'alliage d'interface, il devient possible de contrôler l'épaisseur et l'uniformité de l'enduit appliqué par un trai- tement effectué dans un bain d'huile à haute température ou      substance similaire surnageant le bain fondu d'enduction. Ce traitement comporte l'emploi de frotteurs comme cela sera ex- pliqué plus en détail par la suite.

   Le traitement aux frotteurs sera toutefois inefficace si la bande lorsqu'elle émerge du bain fondu d'enduction porte sur ses surfaces une matière étrangère quelconque comme par exemple du fondant, de la   batti'   ture, de l'oxyde ou de la saleté; le contrôle total de   l'épais.   seur de l'enduit ne sera pas possible s'il y a production excessive d'alliage d'interface. 



   Le mode de préparation de la bande pour l'admission dans le bain de métal fondu d'enduction peut être celui qui est exposé dans le brevet américain N  2.110.893 publié le 13 mars 1938, et le brevet américain 2.136.957 publié le 16 novembre 1938, tous deux au nom de Tadeusz Sendzimir comme inventeur. 



  Une forme de réalisation de l'appareillage donnée à titre d'exemple est représentée dans la figure 1, dans laquelle une paire de dispositifs de dévidage 1 et la, pourvus chacun   d'une   cisaille 2 ou 2a, sont utilisés pour fournir une longueur con- tinue de bande ferreuse laminée à froid 3. Un appareillage de soudage au gaz,ou appareillage analogue, représenté   schématique-   ment en 4, est utilisé pour attacher les extrémités respectives des bandes ensemble avant que le matériel alimenté en continu atteigne un disposiftif de parcours en boucles 5. On comprendra que le dispositif de parcours en boucles peut prendre diverses formes ; il aura une capacité suffisante pour tenir compte du cycle de changement de bobine et de soudage. 



   Le nombre 6 indique un agencement à, cylindres de pincement mû par moteur, destiné à enlever la bande du dispositif de par-   cours en boucles ; peut le supposer pourvu de moyens appro-   

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 priés de guidage et de tension. 



   La bande laminée à froid est normalement exempte d'écail- les, mais ses surfaces sont recouvertes de lubrifiant de lami- nage. La bande de fer au début du procédé doit être sans   écail   les,   c'est-à-dire   que ses surfaces doivent être exemptes de tout oxyde d'une épaisseur telle qu'il s'écaillerait au cintra- ge. Un traitement de la bande pour éliminer le lubrifiant de laminage ou autres matières étrangères sur ses surfaces est à recommander avant l'entrée de la bande dans un four de réduc- tion décrit ci-après. On peut effectuer un dégraissage par les solvants, mais un nettoyage chimique, comprenant un mouillage et un séchage, par exemple avec une solution caustique avec ou sans électrolyse est en général moins onéreuse.

   On mentionne également un autre mode, encore moins coûteux, d'élimination du contaminant superficiel organique ou combustible dans les dits brevets de Sendzimir; il comprend le passage de la bande à travers un four d'oxydation indiqué schématiquement en 7. Ici, la bande est chauffée à une température par exemple d'environ 426 C en atmosphère oxydante, si bien que les huiles, graisses et autres matières combustibles sont enlevées de ses surfaces par combustion. 



   Après le prétraitement mentionné plus haut, la bande por- tera sur ses surfaces un enduit mince, uniforme et réglé d'oxy- de ou autre substance réductible. Une manière de désigner le caractère de l'enduit réductible est d'indiquer que   cet,enduit   ne doit pas être plus épais qu'une couleur de trempé oiydée allant du jaune au bleu et passant légèrement au gris. En aucun cas l'enduit ne présentera le caractère d'une écaille,   c'est-à.=   dire d'un enduit suffisamment épais pour se débiter en écailles lors du cintrage. Lorsque l'enduit est mince, uniforme et réglé comme précisé ci-dessus, il sera réduit dans le four de réduc- tion mentionné ci-après, donnant une surface aisément mouillée 

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 par le métal fondu d'enduction et produisant en même temps une adhérence excellente. 



   La bande, après l'un quelconque des prétraitements indi- qués plus haut, va ensuite à un four ou section de four 8 où elle est chauffée en atmosphère réductrice, de préférence une atmosphère contenant de l'hydrogène et une basse teneur en humidité. La bande sera chauffée à des températures de réduc- tion et pourra être davantage chauffée pour un recuit ou détrempe. En général la température à l'intérieur du four 8 sera dans l'intervalle d'environ   398,8 C   à   787,7 C,   ou pourra atteindre et dépasser 954.4 C. suivant l'effet de détrempe recherché. 



   La bande passe tout d'abord à travers une section de refroidissement 9 qui est en communication avec le four de réduction 8 à une extrémité et est reliée à l'autre extrémité par une conduite de décharge 10 avec le bain de métal fondu d'enduction contenu dans un bac ou récipient approprié 11. 



  L'extrémité de la conduite de décharge 10 s'étend en dessous de la surface du métal fondu d'enduction, si bien que le bain constitue un joint pour cette extrémité de la section de refroi.   dissement.   Le gaz contenant de l'hydrogène ou autre gaz réduc- teur, employé dans la section de refroidissement 9 et la sec- tion de réduction 8, est de préférence introduit dans la condui te de décharge au voisinage de l'entrée dans le bain, et, s'écoulant en contre-courant par rapport à la bande, il-sort à l'extrémité d'entrée du four de réduction.

   Avec un appareil à étanchéité satisfaisante et avec un gaz réducteur approprié, il est ainsi possible non seulement de réduire la couche mince, réductible de manière contrôlée, sur les surfaces de la bande lorsqu'elle entre dans le four de réduction, mais également de protéger les surfaces de la bande jusqu'à ce qu'elle soie submergée dans le bain de métal fondu d'enduction. Dans la sec- 

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 tion de refroidissement et la conduite de décharge, la tempéra- ture de la bande est abaissée à une valeur proche de la tempé- rature du bain de métal fondu.

   Pour ces raisons, la bande qui entre dans le bain est dans un état qui lui permet d'être instantanément mouillée par le métal fondu d'enduction, si bien qu'un fondant n'est pas nécessaire et que le trajet de la bande à travers le métal fondu d'enduction peut être réduit à un minimum, empêchant ainsi la formation de l'alliage interfacial. 



   Contrôle de l'épaisseur d'enduit. 



   On représente dans la figure 2 à une échelle un peu plus grande le bac d'enduction 11 et l'appareillage attenant. Les dimensions du bac sont établies de préférence à la valeur mini- mum pratique lui permettant de loger l'extrémité de la conduite de décharge 10, le cylindre de bac 12 et la boite à huile 13, avec suffisamment de place pour l'addition de métal au bain 14 lorsque cela est nécessaire, et pour écumer le bain. On appli- quera de la chaleur au bac 11, de préférencemais nonnécessaire- ment par un moyen électrique (non représenté). Etant donné que la bande 3 entre dans le bac à une température voisine de celle du bain (plus ou moins 27,7 C), la quantité de chaleur addi- tionnelle, lorsqu'il en faut, n'est pas importante. 



   La bande 3 quitte le bain à travers la boîte à huile 13 qui, comme on peut le voir, est supportée de manière à ce que son extrémité inférieure plonge en dessous de la surface du bain. Cette boite contient une colonne d'huile 15 ou son équi- valent qui, étant plus légère que le métal 14, flotte donc au- dessus de sa surface à l'intérieur de la boite, abaissant la surface du bain jusqu'à un certain niveau comme on peut le voir en 16. 



   L'huile 15 dans la boite 13 est de préférence maintenue à une température voisine de celle du métal dans le bain 14, et en tout cas dans un tel rapport avec le point de fusion du 

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 métal d'enduit de la vitesse de passage de la bande que   l'en-   duit formé sur la bande 3 ne se solidifie pas au cours de son passage à travers cette portion de l'huile, tout au moins, où le traitement que l'on va décrire ci-après est effectué. On peut utiliser en ce qui concerne la boite 13 un moyen (non figuré) permettant le   maintien   d'une température ou gradient de température voulu. 



   On comprendra facilement que la substance utilisée dans la boité 13 est ordinairement une huile de palme cuite ; cepen- dant, d'autres substances qui sont liquides aux températures considérées et qui sont non miscibles avec le métal fondu d'enduction peuvent s'employer. Ces autres substances non seu- lement comprennent des matières oléagineuses capables de sup- porter les températures requises sans décomposition, mais   auss   les matières de caractère non oléagineux capables de satisfaire aux exigences formulées, par exemple du soufre fondu. Tour l'application d'un enduit d'étain, les températures requises seront de l'ordre d'au moins 204,4 à 260 C environ.

   L'étain a un point de fusion de   231,6*C;   dans la pratique à l'échelle technique, le bain est   ordinairement   maintenu entre 273,8 et 
310 C, la température préférée étant voisine de   285 C.   L'étain étant à la température préférée, on a utilisé avec entière satisfaction une température moyenne de bain d'huile de 251,6 C 
L'huile dans la boite 13 doit être suffisamment chaude, compté tenu de la vitesse de trajet de la bande enduite,   pour.garder   à l'état fondu l'enduit métallique sur la surface de la bande      alors que cette dernière est traitée dans le bain d'huile   comme   on va le décrire ci-après. D'un autre côté, l'huile dans la boite ne peut pas atteindre une température égale ou supé- rieure à son point d'éclair.

   Pour la commodité, le terme huile sera employé par la suite pour désigner la substance liquide à travers laquelle passe la bande enduite lorsqu'elle émerge 

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 du bac. 



   On a trouvé qu'il est possible de traiter la bande endui- te, tandis que l'enduit qui est dessus est fondu, de manière à contrôler l'épaisseur de l'enduit et de manière à produire des enduits résiduels très minces, au moyen de frotteurs, pourvu que certaines conditions soient remplies. 



   Les frotteurs efficaces à cet effet doivent être immergés dans le corps d'huile pour produire un enduit exempt de striu- res et d'érafflures. Ils doivent être quinconce et en position interdigitale de manière à produire une déflection de la bande en vue d'obtenir un enduit d'épaisseur uniforme. Lorsque la bande est déviée, elle est élastiquement aplanie en dépit de l'ondulation naturelle, de la cambrure ou manque d'égalité du matériau.   En   outre, une grande quantité du matériau laminé à froid n'est pas de calibre uniforme sur toute sa largeur, par exemple il peut être laminé avec un léger bombement au centre. 



  On peut prendre des mesures pour que les frotteurs en position interdigitale, qui dévient la bande tandis que cette dernière est portée au delà de ceux-ci sous tension, entrent en contact avec la bande de manière égale et uniforme sur toute sa lar- geur, malgré ces défauts. 



   Les frotteurs doivent être construits de manière à avoir une ligne de contact étroite avec la bande. Dans la pratique technique, les corps des frotteurs ont une épaisseur répondant aux exigences de robustesse et de rigidité, mais ils.diminuent coniquement en direction de l'arête de contact et ils sont fabriqués de manière à avoir un rayon de 1,58 mm au nez lorsqu' ils sont neufs. Cette dimension précise peut varier, mais les frotteurs doivent être construits de manière à ce qu'ils pré- sentent une surface de portée relativement étroite. Vu que le nez est formé avec un rayon, il est évident qu'initialement les frotteurs auront substantiellement un contact linéaire avec 

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 la bande.

   Il se produit une usure lorsque la bande est tiré. à l'arrière du nez du frotteur, si bien qu'après un certain temps de fonctionnement, la ligne de contact pourra s'élargir   par exemple à 0,79-1,58 mm, voire un peu plus ; une lar-   geur de surface de portée dépassant par exemple 2,38 mm ne donne pas les résultats désirés. En pratique, les frotteurs satisfaisants ont été fabriqués en de l'acier contenant environ   0,70%   de carbone, ces frotteurs ayant une durée à l'usure qui rend leur emploi satisfaisant au point de vue économique. On ne s'écarte pas de l'esprit de l'invention lorsqu'on fabrique les frotteurs en un métal plus dur pour réduire l'usure ou lorsqu' on forme les nez des frotteurs en un alliage dur tel que le carboloy. 



   De même, plutôt qu'une lame à corps relativement épais avec un nez cônique et arrondi, il est possible d'employer une lame frotteuse qui a une épaisseur de l'ordre de 0,79 à 1,58 mm., supportée par des organes arrières plus épais pour conférer la rigidité nécessaire. On peut rendre ajustable une telle lame mince dans ses organes arrières pour tenir compte de l'usure et, initialement, on peut à volonté l'arrondir ou non à son nez de contact. 



   Pour des raisons qui ne sont pas entièrement élucidées, les frotteurs doivent être placés de manière à s'incliner vers le bas, lorsqu'on s'éloigne de la bande, en supposant que la bande quitte le bac dans une direction substantiellement   verti,   cale. On obtient les meilleurs résultats lorsque les trotteurs penchent vers le bas d'environ 10 à 15  par rapport à une lign$ normale menée à la surface de la bande. Les frotteurs enlèvent de fait une partie du métal fondu d'enduction de la surface de la bande, métal d'enduction fondu qui s'écoule de nouveau dans le bain.

   D'une certaine manière, l'inclinaison vers le bas das frotteurs assiste l'enlèvement du métal fondu d'enduction, 

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 bien qu'il soit douteux que le métal ait tendance à couler le long des   surfaces   des frotteurs étant donné que seuls les nez des frotteurs ont tendance à s'étamer. 



   Néanmoins, on a trouvé qu'il convient d'utiliser des frotteurs métalliques qui sont mouillables par le métal fondu d'enduction. On peut employer des frotteurs non mouillables comme ceux qui sont fabriqués en stéatite ou autres substances non métalliques et relativement dures, spécialement dans les opérations à grande vitesse ;

   on a trouvé qu'elles présentent une tendance plus grande à laisser des striures sur la surface du produit enduit aux vitesses plus faibles.   ,   
Lorsqu'on utilise l'appareillage comme celui qui est représenté dans la figure 2, on ne se sert pas de cylindres à la surface du bain, et la surface du bain en dessous de l'huile est laissée libre pour recevoir le métal fondu d'en- duit enlevé des surfaces de la bande par les frotteurs ou lames 
Comme indiqué plus haut, les frotteurs contrôlant efficacement l'épaisseur de l'enduit sont ceux qui se trouvent placés dans l'huile.

   Ceci n'exclut pas à priori l'emploi de frotteurs sup- plémentaires situés en-dessous de la surface du métal d'enduit fondu si on juge ceux ci intéressants soit pour assurer l'en- lèvement de l'oxyde ou de la matière étrangère des surfaces de la bande, ou dans le but de dévier la bande en coopération avec un ou des frotteurs se trouvant dans l'huile. 



   Rien ne peut toucher les   surfàces   de la bande alors que la bande passe à travers le bain d'huile, à l'exception'des frotteurs. Par exemple, on doit éviter l'emploi de cylindres      dans le bain d'huile. Un frotteur unique d'un côté de la bande, opposé à deux frotteurs écartés sur le côté opposé, avec au moins deux des frotteurs dans l'huile, assure un bon contrôle de l'enduit. On a trouvé qu'il est possible de produire des enduits plus minces par l'emploi de deux frotteurs d'un côté 

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 opposés à trois frotteurs de l'autre côté. On n'a pas constaté qu'un plus grand nombre de frotteurs exerce un effet plus grand.

   Les frotteurs effectifs doivent être situés suffisamment loin vers le haut dans l'huile pour permettre un drainage libre 
Bien que la condition fondue de l'enduit tende probablement à l'élimination des striures lorsque les surfaces de la bande enduite sont propres au moment où elles atteignent les frot- teurs, on a trouvé que la lame sommitale ne doit pas être cou- verte avec plus que la quantité d'huile suffisante à la proté- ger de l'oxydation et des oxydes flottants, de l'huile carboni- sée et de la crasse qui sans cela produiraient des striures. 



   Comme indiqué, les frotteurs doivent être placés de   maniè-   re à dévier la bande en vue d'assurer l'applanissement et le contact uniforme. La position interdigitale des lames trotteuses   est variable ; ladéflection doit cependant ne pas être grande   ou aiguë au point de causer un striage de la bande. Les lames seront espacées entre elles de manière à donner une déflection appropriée sans produire des cintrages aigus suivant un angle trop grand.

   A titre d'exemple, on a trouvé que des lames écar- tées d'environ 10 cm dans la direction de déplacement de la bande donnent entière satisfaction avec l'application   d'envi-        ron 70   kg/cm2   de tension à la bande lorsqu'on tire cette der- nière au dela des lames, la variation dans la position inter- digitale allant de 0,79 à 1,58 mm ou au delà. 



   Le réglage du poids de l'enduit dépend de la pression des nez de lames frotteuses contre la bande, du   tranchant.des   nez de lame, de l'inclinaison des lames et de la caractéristique du matériau de lame en ce qui regarde la mouillabilité ou la non-mouillabilité par le métal fondu d'enduction. La pression des lames frotteuses contre la bande dépend à son tour de la tension de la bande lorsqu'elle est tirée au delà des nez de lame, et du degré de déflection de la bande, déterminé par la 

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 position interdigitale des nez de lame. 



   On peut obtenir une variation considérable dans le poids de l'enduit résiduel par le réglage de ces facteurs. En prati- que, on a produit des enduits réussis avec de l'étain dans les- quels le poids d'enduit varie substantiellement depuis environ une demi-livre (227 g) jusqu'à sub   mtiellement   2 livres (908 g) par base box (40,46 m2) de feuillards. 



   Dans la figure 2 on représente un agencement de frotteurs et d'éléments structuraux de support. Une console 17 est atta- chée à la portion sommitale de la boite d'huile par exemple par boulonnage; on comprendra qu'une autre console similaire se trouve en face de.la précédente, ces deux consoles formant une paire se trouvant sur un côté de la voie de cheminement de la bande 3. Entre les deux consoles, des supports transversaux en métal relativement épais,',représentés en coupe en 18, sont fixés par exemple par soudage. Les lames frotteuses 19 sont fixées à ces sùpports de toute manière appropriée. Comme repré- senté dans le dessin, on peut les maintenir en place au moyen. de boulons passant à travers les supports, les lames frotteuses et des organes assurant la rigidité 20. 



   Sur le côté opposé de la voie de cheminement de la bande, il se trouve une autre paire opposée de consoles, dont une est représentée en.21. Les consoles de cette seconde paire sont toutefois pourvues d'un moyen 22 tourillonnant celles-ci de manière coulissante sur des voies 23 se trouvant sur le sommet de la boîte à huile. On peut déterminer et   modifier     les-   posi- tions des consoles 21 au moyen d'une vis 24 engagée par un filet avec le moyen 22 et tourillonnée comme en 25 dans une console fixée à la boite à huile. Une poignée 26 ou un autre moyen approprié peut servir pour faire tourner l'arbre 24 en vue d'un réglage. Les consoles 21 comprendront des organes de support 27 s'étendant entre elles et portant les lames frot- 

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 teuses 28 comme décrit précédemment. 



   Dans l'agencement particulier représenté, trois lames frotteuses sont situées d'un côté de la bande et deux de l'au- tre côté. La position interdigitale des lames frotteuses et les pressions effectives de leurs nez sur la bande sont   contrô-   lées, chose évidente, par variation des positions des consoles mobiles 21. D'autres agencements sont possibles, y compris le montage des consoles sur un chassis que l'on peut lever hors de la boite à huile lorsqu'il devient nécessaire de changer les lames frotteuses. Deux ou plusieurs lames frotteuses peuvent être placées sur un arbre et les arbres être montés en groupes de manière à ce qu'une lame fraiche puisse être mise en con- tact avec la bande en mettant au point chaque arbre à une nou- velle position.

   On notera que toutes les lames frotteuses re- présentées sont situées dans le corps d'huile dans la boite 13. 



   Après que la bande quitte le bain d'huile, le métal fondu d'enduction se trouvant sur ses surfaces se solidifie rapide- ment et cette solidification peut au besoin être assistée par des injections d'air ou autres moyens de refroidissement. Il est également possible de prolonger le bain d'huile et d'appli- quer des serpentins de refroidissement à l'extrémité supérieure de celui-ci en vue de solidifier l'enduit; cependant, les frot- teurs doivent éngager les surfaces de la bande dans une portion de l'huile où l'enduit demeure à l'état fondu. 



   Finissage. 



   Se référant de nouveau à la figure 1, on trouvera généra- lement qu'il convient d'appliquer un système frotteur à la ban- de pour enlever l'excès d'huile de sa surface et renvoyer 1' huile à la boîte à huile. On peut employer des frotteurs 29 sur la branche verticale de la bande lorsqu'elle quitte le bac; on a trouvé qu'à cet effet des tampons en caoutchouc de silico- ne donnent satisfaction. 

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   On représente la bande passant tout d'abord à un   disposi ti   de parcours en boucles   30   comportant une circulation forcée d'air pour refroidir la bande à une température peu supérieure à la température ordinaire, par exemple 65,5 C. A la   sujte   on représente schématiquement une unité de dégraissage par solvant 31. On peut utiliser conjointement avec celle-ci un appareilla- ge de distillation du solvant. On peut également faire appel à un nettoyage avec un alcali en vue du dégraissage. 



   Le stade suivant consiste à soumettre la bande enduite à une opération de laminage en vue de la trempe et de la produc- tion d'un fini brillant. A cet effet on représente schématique- ment en 32 un laminoir avec des dispositifs tendeurs de bande 33 et 34 de part et d'autre de celui-ci. Lorsque la bande a été dégraissée comme en 31, il peut être avantageux de l'huiler à nouveau avec un lubrifiant adéquat de laminage avant le stade de laminage de trempe. Ceci peut se faire au moyen de trotteurs ou d'un autre moyen approprié représenté schématiquement en 35. 



  L'enlèvement de l'huile emportée par la bande hors de la boite 13 se fait lorsqu'on désire soit faire un laminage de trempe à sec ou effectuer un laminage avec un lubrifiant différent. Bien qu'il soit préférable de dégraisser la bande soigneusement et d'appliquer ensuite un lubrifiant frais, comme indiqué, il est absolument possible avec un appareillage approprié de faire un laminage trempe de la bande sans enlever l'huile entrainée de la boite 13. 



   On comprendra que l'on peut employer divers types de la- minoirs pour le laminage de trempe. On   donné la   préférence au laminoir à froid appelé   Senzimir,   du.type "beam-backed", non seulement en raison des caractéristiques de laminage plat d'un tel laminoir, mais aussi parce que les cylindres peuvent y être   échangés   très rapidement, dans la plupart des cas en moins d'une demi-minute, si bien   qu'un   délai quelconque causé par des 

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 changements de cylindres est parfaitement compris dans la capa- cité des dispositifs de parcours en boucles dans la chaîne d' enduction, et ne requièrt pas un arrêt de l'opération d'enduc- tion.

   On peut évidemment utiliser un autre type quelconque de laminoir présentant de bonnes caractéristiques de laminage et dans lequel un changement de cylindre peut se faire d'une manière expéditive. 



   Dans les procédés antérieurs de production de fer blanc ou de matériel analogue enduit, il était en usage de soumettre le produit à un laminage de trempe préalablement à l'application du métal d'enduit, que l'application du métal d'enduit se fasse par enduction à chaud ou par galvanisation. Mais une trempe ainsi produite subit un certain revenu soit par la chaleur in- tervenant dans la plongée du produit dans le métal fondu d'en- duction ou, dans le cas'd'un enduit déposé par électrolyse, par le chauffage intervenant dans la "refusion" du dépôt élec- trolytique. En conséquence, il est difficile d'exercer un con- trôle précis de la trempe du produit fini, et pour diverses applications, il était d'usage de chercher à obtenir le produit à diverses trempes, dont les normes sont classées et reconnues. 



  Les variations par rapport aux normes de trempes désirées étaient chose commune. 



   Dans la pratique du présent-procédé, on évite cette incer- titude. Il n'y a pas de traitement thermique à la suite du   lami   nage de trempe, pouvant avoir un effet de revenu, et le pour- centage de réduction effectué dans le laminage de trompe peut être modifié et réglé'avec précision pour donner des produits répondant uniformément aux normes de trempe désirées. Le métal est un produit à grains fins combinant une raideur relative à un degré élevé d'aptitude au revenu, et on réduit grandement le nombre de trempes différentes que l'on doit produire pour répondre aux exigences des diverses applications.

   On verra éga- 

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 lement que dans le procédé actuel on peut assurer le même degré      de trempe avec une réduction moindre de l'épaisseur de la bande dans l'opération de laminage de trempe. 



   L'homme de métier comprendra que la réduction subie dans le laminoir 32 sera d'ordinaire approximativement de 1% à 15%. 



     Le laminage   de trempe du produit après enduction a un au-' tre avantage importante en ce sens qu'il améliore le fini. On obtient un produit ayant un fini supérieur parce que les cylin- dres du laminoir de trempe impriment une nouvelle surface sur la matière enduite d'étain, laquelle est exempte de variations superficielles sporadiques et, avec des cylindres présentant des surfaces miroitantes, peut avoir la surface d'un miroir. 



  La surface d'un enduit d'étain produit par tension superficiel- le comme dans le trempage à chaud ou par le procédé de "refu- sion" dans lequel une couche d'étain déposée par électrolyse est fondue sur la surface de la bande, ne peut jamais être complètement lisse. Le laminage de trempe du produit enduit de la présente invention réalise par contre un enduit parfait et une brillance de surface qui n'a jamais été obtenue jusqu'ici, du moins d'après ce qu'on   oonnait.   



   Le laminage de trempe   réussi,   tel qu'il est mentionné ici, dépend toutefois de l'uniformité substantielle de l'enduit au moment ou se fait le laminage de trempe. S'il existe des inéga- lités dans l'enduit, il se   produira évidemment   un allongement   différencia   dans le laminoir, lequel détruira la planarité du produit.

   Le traitement en-seingé ici permet d'obtenir une bande d'immersion à chaud,   enduite   à des vitesses élevées avec un enduit montrant une   uniformité   telle qu'il devient possible pour la première fuie d'effectuer un laminage de trempe réussi après   induction,   
Après le laminage de trempe,au cas où on a utilisé un lubrifiant et où le lubrifiant n'est pas d'un type acceptable 

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 par les usagers de fer-blanc, on peut faire passer la bande dans un autre appareillage de dégraissage 36 qui, comme précé- demment, peut être un moyen de nettoyage par un alcali ou de dégraissage au moyen d'un solvant. Ceci en vue d'enlever le lubrifiant de laminage de trempe.

   Bien que le matériel enduit d'étain soit fréquemment fourni et vendu à l'état huilé, le marché réclame ordinairement que le lubrifiant de surface soit une huile différant d'un lubrifiant de laminage. D'ordinaire c'est un produit à base d'huile de palme ou d'huile de graines de coton. 



   Par conséquent on peut faire tout d'abord passer la bande dans une unité d'essuyage et un dispositif de rehuilage indi- qués schématiquement en 37 et comportant des brosses, des cy- lindres à peaux de mouton et des applicateurs appropriés pour l'huile finale désirée. Lorsque le laminage de trempe s'est fait en présence d'huile de palme ou autres huiles végétales, il est possible d'omettre les stades ultérieurs de dégraissage et de rehuilage et de régler la quantité d'huile,'demeurant sur la surface de la bande après passage à travers les cylin- dres, à l'unité d'essuyage. 



   Un système de parcours en boucles 38, d'absorption ou variable, est utilisé en tête d'un système cisailleur et de mise en tas. Les capacités des systèmes de parcours en boucles 31 et 38 doivent être à même de s'adapter aux délais normale- ment prévus dans les opérations de laminage de trempe, bobinage changement de bobines ou découpage et empilement des'feuillards 
Si on le désire on peut enrouler la bande enduite mais, il est plus courant de la cisailler en feuillards. A cet effet une cisaille appropriée 39 du type à aile ou d'un autre type quelconque propre a séparer le matériel alors qu'il se déplace à grandes vitesses, sera combinée à une empileuse ou appareil de mise en tas 40 du type pour fer-blanc.

   On peut introduire 

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 d'autres mécanismes dans la chaîne, par exemple des niveleurs à cylindres, des ébarbeurs d'arêtes, des tables d'inspection et de triage, etc. On peut prévoir un ébarbeur d'arêtes juste à l'avant du laminoir de trempe ou en tête de l'unité 7. Les ébarbages prélevés avant l'opération d'étamage peuvent être renvoyés au four à sole, tandis que les ébarbages portant un enduit d'étamage ne peuvent plus être ainsi recyclés sans subir une opération relativement onéreuse de désétamage. 



   Dans une opération typique, l'appareillage est conçu pour traiter la bande à des vitesses approximatives de 90 à 165 m/ minute. Celles-ci illustrent des opérations à grandes vitesses, mais elles n'ont pas un caractère limitatif. La bande traitée aura ordinairement un calibre substantiellement dans l'inter- valle de 0,1778 à 0,381 mm, correspondant à un poids par base box (40,46 m2) de 31,78 kg à 61,29 kg, ceci de nouveau à titre illustratif et non limitatif. En général, la vitesse dans les gammes pour lesquelles une installation particulière est prévue variera inversement au calibre. Ceci parce qu'un matériel plus lourd requiert une durée plus longue pour être porté à tempéra- ture dans un four de capacité fixe. 



   On peut employer le procédé décrit ici dans des opérations d'étamage sur bande d'une largeur appropriée quelconque ;    avantages deviennent particulièrement apparents lorsqu'on étame   une bande ayant une largeur de   76,2   cm ou plus. 



   Dans l'exemple typique décrit ici de la présente invention la bande se déplace plus ou moins en continu à travers la com- binaison entière de phases opératoires. Cependant, il est en- tendu que ceci est une question de commodité; il est permis de mettre en oeuvre les' phases opératoires suivant un mode discon- tinu en bobinant et débobinant la bande en des endroits supplé- mentaires dans le procédé. Par exemple, on peut enrouler la bande après enduction, et l'entreposer ou la déplacer à un 

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 nuire endroit avant de la dérouler et de la faire entrer dans des stades ultérieurs comprenant un laminage de trempe. 



   REVENDICATIONS. 



   ------------------------------ 
1.- Procédé de fabrication d'une bande de fer enduite d'étain ou d'alliage étain-plomb par immersion à chaud avec réglage de l'épaisseur et de l'uniformité de l'enduit,   caract''   risé en ce qu'il comprend les phases opératoires consistant à préparer la surface d'une bande de fer de manière qu'elle soit aisément mouillée par le métal d'enduit fondu et à conduire cette bande, en l'absence d'un fondant et tandis   u'elle   est protégée de l'oxydation, dans un bain de métal fondu d'enduc- tion et hors de ce métal fondu d'enduction à travers un corps d'un liquide qui est non-miscible avec le métal d'enduit et où l'induit demeure fondu, et, au sein de ce liquide, à soumettre les surfaces de la bande enduite à l'action de frotteurs à nez étroits,

   espacés dans la direction de cheminement de la bande et situés de manière à ce que leurs nez adoptent une position inter'ligitale au point de dévier et aplanir la bande, les trotteurs en l'occurence exerçant des pressions substantielle- ment égales sur la bande transversalement.

Claims (1)

  1. 2. - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la bande est conduite hors du métal fondu d'enduction à travers un corps d'huile à température élevée.
    3.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que les frotteurs sont inclinés à partir des surfaces .,de la bande, en direction opposée à son avancement, et font des an- gles, par rapport aux plans normaux aux surfaces de la bande, approximativement de 10 à 15 .
    4. - Procédé suivant la revendication 3, caractérisé en ce que les nez des frotteurs sont formés à un rayon d'environ 1,5875 mm (1/16"). <Desc/Clms Page number 22>
    5. - Procédé suivant la revendication 4, caractérisé en ce qu'on règle l'épaisseur de l'enduit sur la bande en faisant varier les pressions des nez de frotteurs contre elle, la bande étant tirée à l'arrière des nez sous tension et la pression étant modifiée en faisant varier la position interdigitale de ces nez.
    6. - Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les frotteurs sont fabriqués en un métal mouillable par le métal fondu d'enduction.
    7. - Procédé suivant la revendication 5, caractérisé en ce que les frotteurs sont en un matériau non mouillable par le métal fondu d'enduction.
    8.- Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce qu'on l'applique à l'enduction d'une bande ayant une largeur d'au moins 75 cm (30").
    9. - Procédé suivant la revendication 1, caractérisé en ce que la bande de fer est une bande laminée à froid et en ce que le pré-traitement de ses surfaces pour les rendre aisément mouillables par le métal fondu d'enduction consiste à laisser ces surfaces enduites d'une couche mince et contrôlée d'oxyde, puis à soumettre la bande à des conditions réductrices à haute température et à refroidir la bande à une température avoisi- nant celle du bain de métal fondu d'enduction tandis que ses surfaces sont protégées par une atmosphère non oxydante.
    10. - Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce que la phase opératoire de prétraitement des surfaces de la bande comprend le chauffage de la bande dans une atmosphère oxydante.
    Il.- Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce que le prétraitement comprend la phase opératoire consistant à enlever le lubrifiant de laminage des surfaces de la bande.
    12. - Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce <Desc/Clms Page number 23> qu'on réalise l'enlèvement du lubrifiant des surfaces de la bande par un nettoyage chimique comprenant un mouillage et un séchage.
    13.- Procédé suivant la revendication 11, caractérisé en ce qu'on réalise l'enlèvement du lubrifiant des surfaces de la bande en chauffant la bande dans une atmosphère oxydante.
    14. - Procédé suivant la revendication 9, caractérisé en ce qu'il comprend les phases opératoires consistant à refroidir la bande enduite, à la dégraisser et à la soumettre à une opé- ration de laminage de trempe.
    15. - Procédé d'étamage d'une bande métallique comprenant le passage de la bande à travers un bain d'étain fondu, carac- térisé par les phases opératoires consistant à faire sortir ' cette bande du bain sous tension à travers un bain d'huile maintenu à une température telle qu'il provoque la fusion de l'enduit et, dans ce bain d'huile, à soumettre les surfaces de la bande enduite à l'action de frotteurs en position interdigi- tale ayant des nez étroits entrant transversalement en contact avec la bande, nez en position interdigitale telle qu'ils dé- vient la bande sous tension et exercent des pressions substan- tiellement uniformes sur toute sa largeur, les frotteurs étant inclinés vers l'arrière par rapport à la direction de mouvement de la bande et servant continuellement à enlever une portion de l'enduit de ses surfaces,
    les frotteurs étant entièrement submergés dans l'huile.
    16.- En combinaison, dans le but décrit, un bac pour con- tenir de l'étain ou un alliage étain-plomb fondu, 'un moyen pour conduire une bande ferreuse traitée dans ce bain et autour d'un cylindre renverser qui s'y trouve, de manière à ce que la bande sorte vers le haut de ce bac, une boite pour un liqui- de immiscible avec l'étain ou l'alliage étain-plomb fondu en- tourant l'aire de sortie de la bande du bain, cette boite <Desc/Clms Page number 24> liquide étant agencée de manière à contenir un bain de liquide flottant sur le bain de métal fondu d'enduction à une tempéra- ture telle que l'enduit sur la bande reste fondu dans ce liqui- de,
    et un certain nombre de frotteurs à nez étroits situés entièrement au sein de ce bain de liquide et disposés de maniè- re à ce qu'un frotteur sur un côté de la bande soit en quin- conce par rapport à un frotteur sur le côté opposé de la bande, les nez de ces frotteurs étant en position interdigitale au point de produire une déflection dans la bande, et un moyen de mise sous tension pour tirer la bande au delà de ces frot- teurs, ces derniers contrôlant ainsi l'épaisseur et l'uniformi- té de l'enduit sur la bande.
    17. - Construction suivant la revendication 16, caractérisée en ce que les frotteurs sont inclinés vers l'arrière par rap- port à la direction de mouvement de la bande, et en ce que les frotteurs sur les côtés opposés de la bande sont montés sur des moyens relativement mobiles, ce qui permet de faire varier l'étendue de la position interdigitale.
    18. - Appareillage servant au but décrit, caractérisé par un bac pour du métal fondu d'enduction, une boite pour suppor- ter une colonne de liquide, non-miscible.avec le métal fondu d'enduit, sur le métal fondu d'enduction, des paires de conso- les montées de manière à s'étendre à l'intérieur de la boite, ces paires de consoles'pouvant être déplacées de manière régla- ble relativement entre elles, un moyen pour porter une bande à enduire dans le bain de métal fondu d'enduction et de ce bain à travers la boite et la colonne de liquide selon un parcours situé essentiellement entre les paires de consoles, et des frotteurs supportés à l'écart les uns des autres sur les paires de consoles, ces frotteurs comportant des nez destinés à en- trer en contact avec la bande selon un rapport interdigital, déviant ainsi la bande,
    les frotteurs étant placés entièrement <Desc/Clms Page number 25> à l'intérieur de la colonne de liquide, et un moyen pour main- tenir la colonne à une température telle que le métal d'enduc- tion demeure fondu sur la bande au cours de son passage à tra- vers la colonne.
    19. - Construction suivant la revendication 18, caractérisée en ce que les frotteurs présentent des nez formés à un rayon d'environ 1,7875 mm (1/16") et en ce que les frotteurs sont inclinés vers l'arrière par rapport à la direction d'avancement de la bande.
    20. - Construction suivant la revendication 18, caractérisée en ce que les frotteurs ont des nez formés à un rayon d'environ 1,7875 mm, et en ce que les frotteurs sont inclinés vers l'ar- rière par rapport à la direction de cheminement de la bande, les frotteurs étant en un matériau métallique mouillable par le métal fondu d'enduction.
    21. - Appareillage dans le but décrit, comprenant en combi- naison un moyen pour enlever le lubrifiant de laminage des surfaces de la bande laminée à froid, un four de réduction pour recevoir la bande, un moyen pour refroidir la bande à la suite du four de réduction et contenant une atmosphère non oxydante servant à protéger les surfaces de la bande jusqu'à ce que celle-ci soit conduite en dessous de la surface d'un bain de métal fondu d'enduction,.un bac pour contenir le métal fondu d'enduction, une boite à huile en relation avec le bac et conçue pour supporter une colonne d'huile sur la surface du bain de métal fondu d'enduction, un moyen pour faire,.-sortir la bande du bac à travers la colonne d'huile et sous tension, un moyen pour maintenir la colonne d'huile à une température telle qu'un enduit formé sur la bande reste fondu,
    et un moyen à frotteurs à nez étroit, en quinconce et opposés, supporté entièrement à l'intérieur de l'huile avec les nez en contact avec la bande dans un rapport interdigital, déviant ainsi la <Desc/Clms Page number 26> bande et exerçant une pression sur celle-ci.
    22. - Construction suivant la revendication 21, caractéri- sée en ce que les frotteurs sont inclinés vers l'arrière par rapport à la direction d'avancement de la bande, et en ce que des moyens sont prévus pour régler les positions des frotteurs en vue de modifier le degré de position interdigitale.
    23.- Procédé de fabrication d'une bande de fer enduite d'étain ou d'alliage étain-plomb par immersion à chaud, carac- térisé en ce qu'on enduit continuellement une bande de fer avec le métal fondu d'enduction en la submergeant dans un bain, en ce qu'on conduit la bande enduite hors du métal fondu d'enduc- tion à travers un corps d'huile à haute température à l'inté- rieur duquel l'enduit demeure fondu, en ce qu'on soumet les surfaces de la bande enduite à des frotteurs en position inter- digitale au sein de l'huile, pour éliminer ainsi la totalité du métal fondu d'enduction à l'exception d'un enduit mince, et en ce qu'on refroidit la bande enduite en la soumettant, alors qu'elle est à l'état enduit, à un laminage de trempe.
    24.- Procédé suivant la revendication 23, caractérisé en ce que le laminage de trempe se fait alors que les surfaces endui- tes de la bande sont encore recouvertes avec de l'huile prove- nant de l'opération de frottage.
    25. - Procédé suivant la revendication 23, caractérisé en ce que la bande, préalablement au laminage de trempe,.est dégrais- sée et rehuilée avec un lubrifiant de laminage.
    26. - Procédé suivant la-revendication 23, caractérisé en ce que préalablement à l'enduction on ébarbe les arêtes de la bande.
    27. - Procédé suivant la revendication 23, caractérisé en ce qu'on nettoie tout d'abord la bande de fer, puis on la fait passer à travers un four de réduction avant qu'elle soit sub- mergée dans le bain de métal fondu d'enduction, et en ce qu'on <Desc/Clms Page number 27> proportionne l'étendue de réduction dans le laminage de trempe à la souplesse de la bande enduite pour conférer une trempe finale désirée, le laminage de trempe agissant pour lisser la surface de l'enduit sur la bande.
    28. - Bande de fer enduite d'étain ou d'alliage étain-plomb par immersion à chaud avec contrôle de l'épaisseur et de l'uni- formité de l'enduit dans un procédé qui comprend les phases opératoires consistant à préparer la surface d'une bande de fer de manière à ce qu'elle soit aisément mouillée par le mé- tal d'enduit fondu, et à conduire la bande, sans l'intervention d'un fondant et alors qu'elle est protégée de l'oxydation, dans un bain de métal fondu d'enduction et hors du métal fondu d'enduction à travers une zone d'égalisation de l'enduit à haute température dans laquelle l'enduit demeure fondu et, pen- dant qu'elle est à l'intérieur de cette zone,
    à soumettre les surfaces de la bande enduite à l'action de frotteurs à nez étroit espacés dans la direction de cheminement de la bande et situés de manière à ce que leurs nez soient en position inter- digitale au point de dévier et d'aplanir la bande, les frot- teurs exercant ainsi des pressions substantiellement égales sur la bande transversalement.
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Cited By (1)

* Cited by examiner, † Cited by third party
Publication number Priority date Publication date Assignee Title
DE1248417B (de) * 1956-05-09 1967-08-24 Armco Steel Corp Verfahren und Vorrichtung zum Aufbringen eines metallischen UEberzugs auf metallisches Bandmaterial in einem Metallschmelzbad

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* Cited by examiner, † Cited by third party
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DE1248417B (de) * 1956-05-09 1967-08-24 Armco Steel Corp Verfahren und Vorrichtung zum Aufbringen eines metallischen UEberzugs auf metallisches Bandmaterial in einem Metallschmelzbad

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