BE343239A - - Google Patents

Description

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  Sourdine expressive automatique pour violon. 
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Le présent brevet de perfectionnement a pour but de préciser et de compléter l'objet de l'invention décrit dans le brevet principal du 23 juin 1926,accordé sous le N  335.141 et du brevet de perfectionnement déposé le 7 mai 1927, l'invention a comme objet un procédé de mise en place d'une sourdine pour instrument de musique à cordes* suivant lequel la sourdine est appliquée contre le   cheva-   let, par l'intermédiaire d'une liaison mécanique disposée 
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 pour pouvoir être commandée éventuellement pendant 4q,ue l'on joue de l'instrument et que les deux mains sont occupées. 



     L'application   de la sourdine contre le chevalet peut *être effectuée suivant l'invention avec une force réglable. 



   L'invention a également prévu divers dispositifs 

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 pour la réalisation de ce procédé. Ces dispositifs diffè- rent principalement entre eux par le mode d'attaque de l'organe de commande de la liaison mécanique susdite. 



   Enfin, l'invention est également relative à, une sourdine destinée à être appliquée contre le chevalet et composée   d'un   bloc porté par on support et appuyant sur le chevalet en un point. Ce bloc peut être avantageusement constitué en métal et être divisé en plusieurs ailes réu- nies du côté qui peut !être amena en contact avec le che- valet.   @   
D'autres détails et particularités de l'invention apparaîtront au cours de la description, des   dessins  joints au présent mémoire qui représentent à titre d'exemple quel- ques formes de réalisation de l'invention. 



   Figures 1 et 2 sont des vues en perspective de for- mes de réalisation   d'un   dispositif de déplacement de la sourdine, disposé respectivement en dessous et an dessus du cordier d'un violon. ces vues montrant en outre une   sourdi   ne suivant l'invention. 



   Figures 3 et 4 représentent partiellement des   va-   riantes de ce dispositif, 
Figures 5 représente une variante de l'organe de commande d'un dispositif applicable à   on   violoncelle. par exemple. De même les figures 6, 7 et 8 représentent   diffé-   rentes variantes du système. 



   Pans ces différents dispositifs.. les mêmes éléments de référence désignent les éléments analogues. 



   La sourdine 2 suivant l'invention   (figsl   et 2) peut être amenée $en contact $avec la face $latérale du che- valet de l'instrument pendant que le musicien joue, en agissant sur un bouton 3 fixé à une tige 4 articulée en un point d'une pièce triangulaire 5 qui peut pivoter   au*   tour   d'un   pivot 5a et qui est reliée à une tige 6 qui se 

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 déplace dans un sens sensiblement perpendiculaire à celui du déplacement de la tige 4, La tige 6 porte un écrou 6a dans lequel est vissé également une autre tige 7 autour de laquelle est disposée un ressort en boudin 8 qui est guidé dans un tube 9 et qui bute d'une part contre l'écrou 6a et d'autre part contre le fond 9a du tube 9 qui est tra- versé par la tige 7.

   Celle-ci est réunie par l'intermédiai- re d'un ressort 10 à une troisième tige 11 à laquelle est fixée le support 2a de la sourdine   2,   
A la figure 1,comme le dispositif est placé en des- sous du cordier   12,   la tige 11 est recourbée vers le haut de façon que le sourdine 2 vienne buter oontre le chevalet à une hauteur convenable. La fixation du support 2a sur la tige Il est effectuée à un endroit dépendant des dimensions de l'instrument sur lequel le dispositif doit être monté au moyen d'une vis 13 servant le support 2a dans un petit bloc 11a de la tige 11, En outre  le guidage du support 2a est réalisé en faisant passer ce support dans deux guides 14a ménagés dans une pièce fixe 14 de façon que le poids de la sourdine ne se reporte pas sur le ressort 8 dont il a été question plus haut. 



     A   la figure 2, le dispositif étant placé au dessus du cordier 12, le support 2a de la sourdine 2 est plié pour que la sourdine vienne toucher le chevalet à la hau- teur désirée. 



   Par ces dispositifs. la sourdine peut être appli- quée contre le chevalet avec une force réglable par suite de l'existence du ressort 10 entre la sourdine 2 et l'or- gane de commande 3, En appuyant plus ou moins sur cet or- gane de commande. on peut obtenir toute une gamme d'assour- dissements de l'instrument. 

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   Si l'on veut obtenir l'assourdissement maximum pos- sible avec le dispositif, on pousse sur'le bouton 3 jusqu'à ce que l'entaille 4a de la tige 4 soit arrivée en dessous du bord 15a de l'ouverture 15b ménagée dans la partie   au    périeure de la la botte 15. Pour retirer la sourdine du chevalet, il suffit de pousser légèrement le bouton 3 dans le sens de la flèche   X,   pour que le ressort 8 ramené tout le dispositif* dans la position représentée aux figures. 



   La sourdine 2 se compose-d'un bloc de forme générale platte destiné   à   être appliquée de champ  euivant   sa face 
2h, contre le chevalet. Ce bloc est avantageusement   consti-   tué en métal et a un poids en rapport avec l'assourdissement que l'on veut obtenir. En outre, pour assurer une meilleure pencordance entre les vibrations de la sourdine 2 et celles du chevalet contre lequel elle est appliquée, cette sourdi- ne est divisée en deux ailes 2b qui sont réunies du côté de la face 2h appliquée contre le chevalet. 



   L'inclinaison de cette face peut être réglée en fai- sant pivoter la sourdine   autour 'd'un   pivot 2d porté par le support 2a et en la calant dans la position désirée par ser- rage des deux ailes 2b sur le support 2a au moyen d'une vis 2f. 



   Pour permettre une meilleure vibration des ailes, l'invention a également prévu de découper celles-ci suivant la rainure 2g pour rendre la partie inférieure de ces ailes indépendante de la partie dans laquelle passe la vis 2f. 



   L'invention prévoit aussi que la sourdine doit être fixée sur le support 2a, de façon que son centre de gravi- té soit situé sensiblement en dessous de ce support. 



   La figure 3 montre une autre forme de réalisation du dispositif de déplacement de la sourdine suivant lequel le bouton 3 est déplacé dans-le même sens que la sourdine, 

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 ce bouton 3 étant calé sur la tige 6 et étant guidé dans une rainure   15b   présentant une partie élargie 15d dans   la-   quelle cm peut rabattre la tige 4 pour la caler à fond de course. Cette figure montre en outre que le réglage de la distance de la sourdine au chevalet pourrait également être obtenue en donnant à la tige 11 une forme en U, de façon que la distance entre les deux coudes llb puisse être réglée   au.   moyen d'une pince par   exemple* lors   du montage du dispositif. 



   La tige 4 agissant directement-sur la tige 6, comme dans le cas de la figure 3, pourrait également être guidée dans une rainure ayant la forme de celle représentée à la figure 4. 



   Dans les dispositifs décrits ci-dessus* qui sont ap- plicables à des violons, on agit sur le bouton 3 à l'aide du menton, 
Pour appliquer.une sourdine à un violoncelle, l'in- vention a prévu   (fig.à)   par exemple l'emploi d'un cable   Bowden   16, qui pourrait être commandé par le genou, 
L'effort nécessaire pour actionner la liaison méca- nique pourrait également être produit par un dispositif pneumatique ou   électro-magnétique   mis en action en dépla- çant l'organe de commande dans les-mêmes conditions que celles signalées. 



   Il est évident que l'invention n'est pas exclusive- ment limitée 'aux formes de réalisation représentées et que bien des modifications pourraient être apportées dans   laorme   et la disposition des éléments intervenant dans la réalisation des dispositifs. sans sortir de la portée de la présente intention. 



   Ainsi, la sourdine peut consister en une simple bar- re métallique d'un poids déterminé (fig.6). 



    (fig.7)   
Ainsi encore pour le violoncelle/le câble commandé par le genou peut agir en tirant les ressorts de la sour- 

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 dîne au lieu, de les pousser. Dans ce cas la tête du cable 16 traverse deux ressorts,   L'un   faible. c'est le ressort de rappel   8,   l'antre fort 10, est loge dans une batte 10a soli- claire de la barre qui sert de sourdine. En tirant donc. le cable   entraine   d'abord boîte et sourdine et comprime le res- sort de rappela puis il tend la sourdine en comprimant le ressort fort logé dans la botte. 



   Ainsi encore quand la sourdine est une barre métalli- que on peut en régler la mise en place en longueur par un. sim- ple pas de via 17 et en hauteur par les vis 18. 



   Ainsi encore le ressort de rappel 8 peut être attaché derrière le bouton de commande et agir par extension (fig.8) 
Ainsi encore le ressort de compression 10 qui relie les tiges 7 et 11 peut être remplacé par un ressort libre logé   @   de force dans un renflement 11b de la tige   ll(fig.8)   
Il se comprimerait alors sous la poussée de la tige 7 terminée par un buttoir 7a. Les bords du renflement se re- fermeraient en bague lld derrière le buttoir de la tige 7. 
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   1. Procédé de mise en place d'une sourdine pour instru- ment de musique à cordes, caractérisé en ce que la sourdine est appliquée contre le chevalet de l'instrument par l'inter- médiaire d'une liaison mécanique disposée pour pouvoir être commandée éventuellement pendant que le.   musicien   joue de l'instrument et à les deux mains occupées.

Claims (1)

1. 2. Procédé suivant la revendication précédente, ca- ractérisé en ce que l'application de la sourdine contre le chevalet peut être effectuée avec une force réglable.

   3. Dispositif pour la réalisation du procédé suivant la revendication précédente. caractérisé en ce que dans la liaison mécanique susdite est disposé un organe élastique. <Desc/Clms Page number 7>

   4. Dispositif suivant la revendication précédente . caractérisé, en ce que le moyen élastique susdit est consti- tué par un ressort en boudin.

   5. Dispositif suivant l'une on l'autre des revendi- cations précédentescaractérisé en ce que l'organe de commande peut être calé. dans la position à fond de course de son déplacement 6 Dispositif suivant la revendication précédente caractérisé en ce que le calage de l'organe de commande est réalisé par un dispositif à cran d'arrêt que l'on peut li- bérer par une petite poussée exercée,dans un sens convena- 4)le sur l'organe de commande, 7. Dispositif suivant l'une ou l'autre des revendica- tions 3 à 6, caractérise en ce que la liaison mécanique est constamment sollicitéevers sa position pour laquelle la sourdine n'est pas appliquée contre le chevalet.

   8. Dispositif suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que la sollicitation susdite est réali- sée par un ressort réuni d'une part à une partie fixe et d'autre part à la liaison mécanique.

   9. Dispositif suivant les revendications précédentes caractérisé en ce que il comprend une sourdine rendue soli- mis daire d'une tige réunie à un ressort qui est/sous tension par le déplacement d'une autre tige effectué dans le sens convenable par un mécanisme attaqué par l'organe de comman- de.

   10. Dispositif suivant la revendication précédente, caractérisé en ce que le mécanisme susdit comprend une piè ce mobile autour d'un pivot fixe et présentant deux autres pivots disposés de façon que l'orsque l'organe de commande agit dans un sens sur l'un des pivots, l'autre pivot est déplacé dans un sens sensiblement perpendiculaire.

   11. Dispositif suivant la revendication 9, caracté- <Desc/Clms Page number 8> risé en ce que la tige qui met sous tension le ressort de la liaison mécanique est attaquée directement par l'organe de com- mande.

   12. 'Dispositif suivant la revendication 9, caractérisé en ce que la tige qui met sous tension le ressort de la liaison mécanique est attaquée par un cable Bowden.

   13. Dispositif suivant la revendication 9, caractérisé en ce que la distance entre la sourdine et la tige reliée au ressort susdit est réglable.

   14, Dispositif suivant la revendication %, caractérisé en ce que le support de la sourdine est guidé en deux points.

   15. Sourdine pour instrument de musique à cordes, carac- térisée en ce qu'elle se compose d'un bloc porté par un sup- port et dont les parties destinées à âtre appliquées contre le chevalet sont conditionnées de façon que leur contact avec le chevalet soit pratiquement réduit à un point.

   16. Sourdine suivant la revendication précédente, carac- térisée en ce que le bloc susdit a une forme générale platte et est appliqué de champ contre le ohevaletQ 17. Sourdine suivant les revendications 15 et 16, carao* térisée en ce que le bloc susdit est métallique.

   18. Sourdine suivant la revendication précédente, carac- térisée en ce que le bloc susdit comprend plusieurs ailes réa- nies du coté qui peut être amené en contact avec le chevalet.

   19. Sourdine suivant les revendications 16, 17 et 18, caractérisée en ce que l'angle formé par la face qui peut être amenée contre le chevalet et par ce chevalet peut être varié.

   20. Sourdine suivant l'une ou' l'autre des revendication 15 à 19, caractérisée en ce qu'elle peut pivoter autour d'un pivot solidaire du support qui la porte et tre fixée dans n'importe quelle position désirée, 21. Sourdine suivant la revendication précédente, dans le cas où les deux ailes sont serrées sur le support, came. <Desc/Clms Page number 9> térisée en ce que les deux ailes sont découpées partiellement en dessous des moyens de serrage de la sourdine sur sonhsup-, port.

   22, Sourdine suivant l'une ou l'autre des revendioa- tions 15 à 21, caractérisée en ce que le centre de gravité du bloc susdit est situé en dessous du plan horizontal pas- sant par le support.

   23. Sourdine pour instrument de musique à corde, ca- ractérisée en ce qu'elle se compose d'une simble barre métal- lique de poids déterminé.