FR3073658A1 - Dispositif de vibrato pour instrument de musique a cordes - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de vibrato du type destiné à être monté sur un instrument de musique à cordes, et comportant un socle (1), un bras de vibrato (19) ainsi qu'un cordier (2a) associé à un chevalet (2c) et formant un combiné cordier-chevalet (2). L'invention concerne particulièrement un agencement nouveau visant à réduire voire même à supprimer certains inconvénients et défauts qui, dans l'art antérieur, sont inhérents à la présence même d'un dispositif de vibrato. A cette fin, le dispositif de vibrato de l'invention comporte en outre, en réponse à un actionnement du bras de vibrato (19), des moyens (23, 3a, 3b) pour, déplacer le combiné cordier-chevalet (2) par rapport au socle (1), dans une translation rectiligne suivant un axe de déplacement (95) parallèle à l'axe longitudinal des cordes (20) de l'instrument, la partie cordier (2a) et la partie chevalet (2c) étant chacune, l'une par rapport à l'autre immobiles et dans des positions fixes.

Description

La présente invention concerne un dispositif de vibrato pour instruments de musique à cordes. Elle concerne plus particulièrement des moyens pour réduire voire supprimer certains inconvénients qui dans l'art antérieur, pour certains sont produits lors de l'actionnement du dispositif de vibrato, et qui pour d'autres résultent uniquement de la présence même d'un dispositif de vibrato, du fait de la structure elle-même de ce dispositif de vibrato.

Les dispositifs de vibrato (parfois aussi appelés trémolo) sont bien connus et largement utilisés depuis plusieurs années, avec des instruments de musique à cordes, notamment avec des guitares électriques.

De façon générale, avec un instrument de musique à cordes, le son est obtenu par la mise en vibration d'une ou plusieurs cordes tendues entre deux points le long de l'instrument : à une extrémité, les cordes reposent sur un sillet de tête après avoir été fixées à un système de mécaniques, lequel permet d'ajuster la tension de chaque corde et d'accorder l'instrument ; à l'autre extrémité, les cordes reposent sur un sillet de chevalet, qui lui-même repose sur un chevalet maintenu au corps de l'instrument. Le chevalet est destiné à maintenir les cordes à la bonne élévation, lesquelles sont ensuite fixées à un cordier lui aussi maintenu au corps de l'instrument. Il est fréquent que cordier et chevalet soient combinés en un seul élément assurant alors les deux fonctions., il s'agit alors d'un combiné cordier-chevalet.

Dans le cas des guitares électriques, le sillet de chevalet est généralement remplacé par des pontets individuels autorisant, pour chaque corde, le réglage de la position verticale du point de vibration (action), et de la position longitudinale du point de vibration pour en ajuster finement la longueur vibrante (intonation) ; la longueur vibrante d'une corde correspondant à la longueur de corde formée entre son point d'appui sur le pontet et son point d'appui sur le sillet de tête. Encore dans le cas des guitare électriques, une extrémité des cordes est généralement équipée d'une petite boule de retenue permettant au cordier de maintenir ces cordes en position.

De façon générale, un dispositif de vibrato fournit un moyen pour changer la tension de toutes les cordes de l'instrument à la fois, et ainsi produire un changement de tonalité lors de la vibration des cordes, créant un effet dit de vibrato . Au moins un ressort est utilisé pour rappeler le dispositif à sa position initiale. Lorsque cette action peut s'effectuer dans les deux sens (diminution et augmentation de tension), on parle d'un dispositif flottant. Généralement un dispositif de vibrato est pourvu d'une bras ou barre de vibrato, permettant au musicien d'actionner le dispositif de vibrato tout en jouant de son instrument.

Lorsque le dispositif de vibrato est flottant, une position initiale (correspondant à une tension initiale) est définie comme permettant d'obtenir le bon débattement du dispositif de vibrato dans une direction (ou sens) comme dans l'autre. Il est à noter que, quand le dispositif de vibrato est flottant, la rupture d'au moins une corde de l'instrument entraîne une variation du point d'équilibre du dispositif de vibrato et un désaccordage de l'instrument.

-2II est à noter aussi que lorsque le dispositif de vibrato est flottant, il convient d'effectuer les réglages de l'instrument (action et intonation de chaque corde en fonction de l'instrument et des cordes utilisées) quand le dispositif de vibrato est parfaitement à sa position initiale. C'est pourquoi il est utile qu'un dispositif de vibrato flottant soit muni d'un moyen de blocage à une position initiale prédéfinie.

Différents dispositifs de vibrato pour instruments de musique à cordes autorisant de grands débattements sont bien connus de la technique antérieure, comme en témoignent parmi les plus largement utilisés à ce jours les brevets US 4967631 A Rose, US 20130291705 Al Rose, US 4457201 A Storey,

Cependant, chacune des structures décrites dans ces brevets présente des inconvénients.

Dans le brevet US 4967631 A Rose, par exemple on peut remarquer :

Le bras de vibrato est solidaire d'un combiné cordier-chevalet fixe en translation mais libre en rotation autour d'un axe transversal à l'axe longitudinal des cordes de l'instrument de musique, et situé nettement sous le niveau des cordes. Sous le combiné cordier-chevalet est fixé une bride recevant un ou plusieurs ressorts fixés à leur seconde extrémité à une paroi d'une défonce pratiquée dans le corps de l'instrument. L'action sur le bras de vibrato génère alors un pivotement du combiné cordier-chevalet dans un sens ou dans l'autre, modifiant ainsi la tension des cordes et créant l'effet de vibrato.

Une telle structure du dispositif vibrato présente plusieurs inconvénients :

- L'action du dispositif vibrato est une rotation sur un axe transversal à l'instrument ; il en résulte d'une part que toute action sur le dispositif entraîne donc un changement de l'angle d'incidence des cordes sur leurs points d'appui sur les pontets, générant un effet de cisaillement nuisible aux qualités mécaniques et acoustiques des cordes.

- D'autre part, cet axe de rotation étant situé très bas par rapport aux cordes, toute action en avant entraîne un mouvement des cordes vers l'avant et au moins égal vers le haut, et toute action en arrière entraîne un mouvement des cordes vers l'arrière et au moins égal vers le bas. Ces variations de hauteur des cordes de l'instrument peuvent se révéler gênantes pour le jeu du musicien, en modifiant considérablement ses sensations au toucher le long du manche.

- De plus, les variations de hauteur des cordes vers le bas entraînent un frottement des cordes sur les frettes de l'instrument provoquant des frises désagréables pouvant aller jusqu'à l'étouffement total des vibrations des cordes.

- Il est à noter aussi que les variations de hauteur des cordes de l'instrument ont un effet important sur le fonctionnement des capteurs utilisés sur les guitares électriques, puisqu'en se rapprochant ou s'éloignant des micros, les variations de champs magnétiques sont considérablement amplifiées ou atténuées. Le résultat est une variation du volume sonore de la guitare électrique, éventuellement la saturation du signal électrique généré par le ou les micros.

- En outre, le musicien est souvent amené à faire reposer sa main sur le chevalet de son instrument, pour le confort de son jeu, ou pour étouffer la résonance des cordes avec la paume, par exemple. Mais, la structure ci-dessus ci-décrite a aussi le défaut d'être sensible aux contacts physiques, puisque tout appui de la main génère un mouvement du vibrato vers le bas, désaccordant alors l'instrument pendant la durée de l'appui.

- Enfin, une telle structure nécessite que le corps de l'instrument soit évidé de manière complexe. Une première forme taillée dans la table pour permettre le positionnement du dispositif, une grande cavité traversante pour permettre le passage de la bride, et une cavité profonde et allongée au dos pour permettre l'encastrement des ressorts et le réglage de leur dureté. Ces défonces dans le corps de l’instrument imposent un travail de lutherie complexe et nuisent à la qualité du son produit par l'instrument notamment la durée de résonance (sustain).

Devant l'important travail de découpe qu'il est nécessaire d'effectuer dans le corps de l'instrument pour l'implantation d'une telle structure, différentes tentatives ont été proposées.

Par exemple, un dispositif vibrato décrit dans le brevet US 20130291705 Al Rose ne nécessite aucune défonce, en reposant uniquement sur la table de l'instrument. Quoique fonctionnel, un tel dispositif vibrato présente le défaut d'être trop volumineux tout en conservant les défauts préalablement cités. Le confort du musicien et l'esthétique de l'instrument en sont fortement dégradés.

Le brevet US 4457201A Storey présente un dispositif vibrato compact, avec un ensemble cordier et chevalet utilisant une came rotative autour d'un axe transversal à l'axe longitudinal des cordes. Un élément de cordier, auquel les cordes sont attachées de manière excentrées par rapport à cet axe de rotation, peut pivoter pour faire varier la tension des cordes, de manière à produire un effet de vibrato. Les cordes reposent en leur point de vibration sur des pontets équipés de roulements.

Une telle structure comporte plusieurs inconvénients :

- Comme déjà mentionné, une corde pour guitare électrique est généralement pourvue à son extrémité côté cordier, d'une boule de retenue munie d'un embout circulaire. La corde est serrée sur cet embout et enroulée en force pour le maintenir en place, formant ainsi une torsade à proximité de l'embout. La position de la corde sur ce type de cordier impose à celle-ci d'épouser une forme arrondie dont le point de force se situe sur la partie enroulée, ce qui peut provoquer au minimum un risque de désaccordage, et souvent un arrachage de l'embout ou une rupture de la corde. Pour palier ce défaut, certains utilisateurs sont amenés à souder chaque torsade avant d'installer les cordes.

- A noter aussi que selon ce principe, l'action sur le vibrato agit sur les cordes au niveau du cordier, tandis que le chevalet et les pontets sont immobiles. Les cordes se déplacent donc sur les pontets à chaque mouvement du dispositif.

- En utilisant des pontets sur roulements, le risque d'abîmer les cordes se trouve fortement diminué, mais à l'usage on peut constater un mauvais retour au point d'équilibre du dispositif lorsqu'il est relâché.

- D'autre part, lorsque le musicien tire une ou plusieurs cordes au niveau du manche de l'instrument pour en modifier le ton (effet appelé bend ou bending), on peut constater lorsqu'il relâche la ou les cordes un désaccordage des cordes concernées. Le musicien doit alors actionner le dispositif pour leur permettre de revenir à leur position d'équilibre.

La présente invention a pour objet un dispositif de vibrato à grand débattement pour instruments de musique à cordes, exempt des défauts et inconvénients de l'art antérieur, ci-dessus cités.

Un autre objet de l'invention est de lui intégrer des réglages précis des cordes sur le chevalet, ainsi qu'un moyen de blocage à une position initiale prédéfinie, une action douce et progressive et de très grande amplitude dans les deux sens de fonctionnement de l'effet de vibrato.

A cette fin, le dispositif de vibrato de l'invention utilise un agencement nouveau, dans lequel un combiné cordier-chevalet effectue, lors de l'actionnement du dispositif de vibrato, un déplacement suivant une translation rectiligne et selon un axe parallèle à un axe longitudinal des cordes de l'instrument de musique, afin de modifier par ce déplacement la tension des cordes et engendrer l'effet de vibrato souhaité par le musicien.

Avec ce principe de fonctionnement, sous l'actionnement du dispositif de vibrato : d'une part, les cordes de l'instrument ne sont pas sollicitées vers le haut ou le bas suivant le sens de l'action ; d'autre part, les cordes et particulièrement leur extrémité située côté cordier et munie d'un embout, ne subissent plus d'autres efforts que celui nécessaire à produire l'effet de vibrato lui-même, effort qui reste alors de même nature que celui qu'elles fournissent lors de l'accordage de l'instrument de musique et du jeu du musicien. Il est à remarquer en outre, que ce principe de fonctionnement est favorable à créer des grands débattements dans la production de l'effet vibrato.

L'invention concerne donc un dispositif de vibrato destiné à être monté sur un instrument de musique à cordes, comportant un cordier et un chevalet agencés pour former un combiné cordier-chevalet, un bras de vibrato, un socle destiné à être fixé à l'instrument de musique, est caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet par rapport au socle, dans une translation rectiligne suivant un axe de déplacement parallèle à l'axe longitudinal des cordes, la partie cordier et la partie chevalet étant chacune l'une part rapport à l'autre immobiles et dans des positions fixes, ce déplacement du combiné cordier-chevalet s'effectuant en réponse à un actionnement du bras de vibrato, soit vers

-5l'avant de l'instrument de musique dans un sens correspondant à une diminution de la tension des cordes, soit vers l'arrière de l'instrument de musique et donc dans un sens contraire correspondant à une augmentation de cette tension.

Selon des modes de réalisation de l'invention :

- Les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet comportent un levier de commande solidarisé au bras de vibrato avec lequel il est mobile autour d'un axe de rotation perpendiculaire à l'axe de déplacement, et en ce que le levier de commande comporte au moins deux éléments presseurs par l'intermédiaire desquels il applique au combiné une pression variable en fonction de l'actionnement du bras de vibrato.

- Le combiné cordier-chevalet comporte une cavité dont une paroi arrière est en contact permanent avec les éléments presseurs qui lui appliquent une pression variable en fonction des positions longitudinales occupées parallèlement à l'axe de déplacement par les éléments presseurs dans une rotation initiée par le bras de vibrato.

- L'axe de rotation du levier de commande et du bras de vibrato est situé sous le combiné cordier-chevalet.

- La cavité est formée dans le combiné cordier-chevalet entre la partie cordier et la partie (chevalet, et que les niveaux auxquels les éléments presseurs appliquent sur la paroi arrière les pressions utiles à la pousser ver l'arrière s'exercent à des niveaux voisins de celui de l'axe longitudinal des cordes .

- Les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet comportent en outre, au moins un ressort coopérant avec le levier de commande et fournissant une force antagoniste à celle créée par la tension des cordes pour ramener et maintenir le combiné cordier-chevalet à une position initiale prédéfinie, après l'actionnement du bras de vibrato.

- Les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet comportent en outre un système de réglage de tension de ressort, muni d'une vis de réglage accessible par le dessus du dispositif de vibrato et dont le réglage agit, par l'intermédiaire d'un levier de réglage, sur une extrémité du ressort pour en ajuster la force.

- Un moyen de blocage permet de bloquer le combiné cordier-chevalet à une position prédéfinie.

- Le moyen de blocage comporte d’une part un premier trou et un second trou de blocages réalisés respectivement dans le combiné cordier-chevalet et dans le levier de commande, et d'autre part un élément de blocage susceptible d'être enfoncé pour une partie dans l'un et une autre partie dans l'autre de ces deux trous de blocage quand leurs positions coïncident.

- Les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet comportent en outre un système de guidage, dans lequel des rails, solidaires du combiné cordier-chevalet sur chacun de ses cotés parallèles à l'axe de déplacement, circulent entre des guides solidaires du socle.

- Le système de guidage est du type utilisant des billes pour la circulation des rails à l'intérieur des guides.

- Des extrémités intérieures des guides, sur lesquels sont susceptibles de venir en butée des extrémités des rails, constituent des butées de déplacement maximum du combiné cordier-chevalet.

- Le chevalet comporte des pontets.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages qu'elle procure apparaîtrons à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif, et à l'aide des 26 figures annexées, parmi lesquelles :

- La figure 1 représente schématiquement et à titre d'exemple non limitatif une guitare de type guitare électrique ;

- La figure 2 représente vu de dessus et en perspective un socle et des éléments de guidage du dispositif de vibrato de l'invention ;

- La figure 3 représente vu de dessous et en perspective un socle et des éléments de guidage du dispositif de vibrato de l'invention ;

- La figure 4 représente vu de dessus et en perspective le dispositif de vibrato de l'invention complet ;

- La figure 5a représente un schéma en coupe transversale d'un système de guidage à billes choisi pour notre exemple. Un seul des deux côtés est représenté, le côté opposé étant son symétrique ;

- La figure 5b représente un schéma en coupe longitudinale d'un système de guidage à billes préféré ;

- La figure 6 est un schéma en coupe longitudinale présentant le cheminement des cordes de l'instrument à travers le dispositif de vibrato de l'invention ;

- La figure 7a représente en perspective l'éclaté d'un modèle préféré de pontet ;

- La figure 7b représente en perspective un pontet une fois assemblé ;

- La figure 8 représente vu de dessus et en perspective un combiné cordier-chevalet et quelques éléments qui lui sont directement liés ;

- La figure 9 représente en perspective vu de dessous un combiné cordier-chevalet ;

- La figure 10 présente, en perspective vu de dessus un éclaté d'un levier de commande et ses composants ;

- La figure 11 est un schéma en coupe longitudinale et représente un levier de commande en place sur le dispositif de vibrato de l'invention ;

- La figure 12 représente en perspective et vu de dessus, le positionnement et l'assemblage d'un levier de commande sur le dispositif de vibrato de l'invention ;

- La figure 13 représente le dispositif de vibrato de l'invention complet, en perspective vu de dessous ;

- La figure 14 représente en éclaté, en perspective vu de dessus un levier de commande, et les moyens choisis pour y accoupler certains éléments du dispositif de vibrato de l'invention ;

- Les figures 15a et 15b présentent en éclatés, en perspective vu de dessous, un moyen choisi pour fixer et régler des ressorts au dispositif de vibrato de l'invention ;

- Les figures 16a et 16b représentent des schémas en coupes longitudinales d'un système de réglage de tension des ressorts dans deux positions différentes ;

- La figure 17 est un schéma en coupe longitudinale du dispositif de vibrato de l'invention, les moyens de guidages du chariot ne sont pas représentés pour facilité la compréhension des mécanismes ;

- Les figures 18a et 18b présentent deux schémas en coupes longitudinales d'un moyen de blocage préféré pour le dispositif de vibrato de l'invention ;

- Les figures 19a, 19b et 19c sont des schémas en coupes longitudinales illustrant le fonctionnement du dispositif de vibrato de l'invention, respectivement en position initiale d'accordage, en position extrême vers l'avant et en position extrême vers l'arrière.

La figure 1 représente schématiquement et à titre d'exemple non limitatif, un instrument de musique à cordes 94, équipé d'un dispositif de vibrato 92 conforme à l'invention. Sur la figure 1, l'instrument de musique 94 est placé à plat, à l'horizontal et sera considéré comme tel durant toute la description. L'exemple représenté à la figure 1, montre que cet instrument de musique 94 est une guitare électrique, mais il doit bien être entendu que cet exemple n'est pas limitatif et que le dispositif vibrato 92 de l'invention peut s'appliquer à d'autre types d'instruments de musique à cordes.

La guitare électrique 94 comporte un corps 57, auquel est fixé un manche 89 dont l'extrémité opposée au corps 57 constitue la tête 86. Sur la tête 86, sont fixés un sillet de tête 88 et un système de mécaniques 87. Le manche 89 est souvent muni de ffettes métalliques 90, qui déterminent par leurs emplacements la position de chaque note. Le dispositif de vibrato de l'invention 92 comporte un socle 1 par l'intermédiaire duquel il est fixé sur une face 93 appelée table du corps 57. La fixation du socle 1 sera décrite plus loin en référence notamment aux figures 2 et 3 qui suivront.

-8Des cordes 20 s'étendent le long du manche 89, depuis le système de mécaniques 87 auquel elles sont fixées par une extrémité, puis passent par le sillet de tête 88 jusqu'au dispositif de vibrato de l'invention 92 : dans ce dernier, successivement, elles reposent sur un système de pontets 33 porté par un chevalet 2c, puis sont fixées par leur autre extrémité à un cordier 2a.

Le dispositif de vibrato de l'invention 92 comporte en outre, notamment, un bras de vibrato 19 dont l'actionnement doit engendrer la production d'un effet de vibrato. Le cordier 2a et le chevalet 2c sont intégrés à un support rigide et constituent un combiné cordier-chevalet 2, dans lequel, suivant une caractéristique de l'invention, la partie cordier 2a et la partie chevalet 2c sont chacune immobiles et à des positions fixes l'une par rapport à l'autre. Dans la suite de la description, le combiné cordier-chevalet 2 sera souvent appelé combiné 2. Entre le cordier 2a et le chevalet 2c, une partie centrale 2b et ses spécificités sera explicité ultérieurement dans une suite de la description.

Selon une caractéristique de l’invention, le dispositif de vibrato 92 comporte en outre des moyens pour déplacer par rapport au socle 1, le combiné cordier-chevalet 2 ou combiné 2, dans une translation rectiligne suivant un axe de déplacement 95 parallèle à l'axe longitudinal des cordes 20. Ce déplacement du combiné 2 s'effectue en réponse à un actionnement du bras de vibrato 19, soit vers l'avant de l'instrument 94 c'est à dire en direction du manche 89, soit dans la direction contraire vers l'arrière de l'instrument 94, c'est à dire vers l'extrémité du corps 57 située à l'opposé du manche 89.

Les moyens pour déplacer le combiné 2 ci-dessus cités, seront montrés et décrits dans une suite de la description faite à partir des figures 4 et 5. Pour ne pas nuire à la clarté de la figure 1, l'axe de déplacement 95 est montré sur une partie arrière de la guitare 94, à l'arrière du dispositif de vibrato de l'invention 92 et dans le prolongement du manche 89. Cet axe de déplacement 95 est parallèle à l'axe longitudinal suivant lequel s'étendent les cordes 20. L'axe de déplacement 95 est destiné à servir de référence pour l'orientation d'éléments de guidage non représenté sur la figure 1, et dont la description débutera en référence aux figures 4 et 5.

Sur la figure 1, le dispositif de vibrato de l'invention est présenté au repos, c'est à dire qu'aucune action n'est effectuée sur le bras de vibrato 19. Dans cet état, et selon cet exemple non limitatif, la partie inférieure du bras de vibrato 19, c'est à dire la partie émergeant du combiné 2, est perpendiculaire à l'axe de déplacement 95, et parallèle à un axe vertical 100, définissant ainsi une position initiale du combiné 2. Dans la suite de la description, et en référence à l'axe de déplacement 95, l'avant sera toujours considéré comme étant orienté du corps 57 de l'instrument de musique, vers la tête 86 de l'instrument de musique, et l'arrière sera la direction opposée. Sur toutes les figures, l'axe de déplacement 95 sera accompagné d'une flèche parallèle à celui-ci pointant vers l'avant.

-9Les figures 2 et 3 sont des vues en perspective, respectivement de dessus et de dessous qui représentent de façon détaillée et à titre d'exemple non limitatif, d'une part ; une structure préférée du socle 1 du dispositif de vibrato de l'invention 92 ; et d'autre part une manière de le fixer au corps 57 (de l'instrument de musique 94 montré à la figure 1). En outre, la figure 2 représente partiellement le corps 57 de l'instrument de musique 94. Le corps 57 comporte une défonce 58, pratiquée à partir de la face 93, et située à la position que doit occuper le dispositif de vibrato de l'invention 92.

Le socle 1 est une pièce constituée de 2 parties superposées et solidaires l'une de l'autre ; une première partie la et une seconde partie lb, comme mieux montrées à la figure 3. La première partie la constitue la partie du socle 1 visible à la figure 1 ; c'est un cadre qui déborde autour des bords extérieurs de la défonce 58 qu'il est destiné à recouvrir, afin de rendre cette dernière invisible quand le dispositif de vibrato de l'invention 92 est assemblé au corps 57, et afin également d'assurer la fixation du dispositif de vibrato de l'invention 92 sur la face 93 du corps 57. La seconde partie lb du socle 1 est destinée à être encastrée dans la défonce 58, et, à cet effet, ses dimensions extérieures sont juste inférieures à celles de la défonce 58. Les bords intérieurs du cadre qui forme la première partie la débordent vers l'intérieur de la défonce 58, de manière à constituer une surface commune aux deux parties la et 1 b, et suffisante à les solidariser l'une à l'autre de manière sûre et rigide, de façon qu'elles constituent une pièce unique.

Il est à remarquer que, la seconde partie lb constitue une plaque, dont une face supérieure 29, placée immédiatement sous le cadre de la première partie la, se trouve située sensiblement à un même niveau que celui de la face 93 de l'instrument de musique 94. Cette disposition permet de mettre en place le combiné 2 (présenté à la figure 1) en une position suffisamment basse pour l'adapter aux modèles de guitares électriques les plus courants. La seconde partie lb comporte une ouverture 52 destinée au passage des mécanismes mentionnés plus haut, et qui doivent être logés dans la défonce 58. Il est à noter que dans la suite de la description, les parties la et 1 b seront associées comme étant le socle 1.

Le socle 1 est vu de dessus, disposé au dessus de la défonce 58 (figure 2), et sa fixation sur le corps 57 est prévue au moyen de deux vis à tête plate 25a et de deux vis à tête fraisée 25b. Les vis à tête plate 25a passent au préalable dans des trous 60 d'éléments appelés guides 3a et 3b, puis dans des trous 53a du socle 1 et enfin sont vissées dans des avant-trous 59 réalisés dans la face 93 du corps 57. Des vis à tête fraisée 25b passent dans des trous 53b puis sont vissées dans des avant-trous 59 du corps 57. Les deux guides 3a et 3b sont fixés au socle ï, chacun par 3 vis à tête fraisée 30 passant dans des trous 54 du socle 1, puis sont vissées dans des trous filetés 61 des guides 3a et 3b. Il est à noter que les 2 guides 3a, 3b dont la fixation à été ci-dessus décrite, étant des pièces destinées à être placées de chaque côté d'un même élément, elles sont symétriques l'une de l'autre, avec une forme de cavité.

- 10Les figures 4, 5a et 5b illustrent un système de guidage utilisé dans la présente invention, pour réaliser le déplacement du combiné 2.

La figure 4 montre donc le combiné 2, intégrant trois parties solidaires 2a, 2b et 2c. A l'arrière du combiné 2, le cordier 2a est pourvu d'une série de trous 31 retenant les extrémités des cordes équipées de boules de retenue 21, et dont la description sera détaillée ultérieurement à propos de la figure 6. La partie centrale 2b d'où émerge par un trou 27 le bras de vibrato 19 est pourvue d'un élément 22 qui sera décrit à propos des figures 18a et 18b. La partie chevalet 2c reçoit une série de pontets 33 sur lesquels viennent prendre appui les cordes 20.

Le combiné 2 est disposé sur le socle 1 par rapport auquel il est susceptible d'être déplacé, suite à un actionnement du bras de vibrato 19. Ce déplacement du combiné 2 est prévu suivant un axe de déplacement 95, représenté sur la figure 4 de part et d'autre du combiné 2. L'axe de déplacement 95 est défini comme étant un axe parallèle à un axe longitudinal des cordes de l'instrument de musique auquel s'applique le dispositif de vibrato de la présente invention, c'est à dire dans l'exemple présent, à un axe longitudinal des cordes 20 de l'instrument de musique 94 de la figure 1. Sur la figure 4, un guide 3 a est déplacé de manière à montrer des éléments normalement cachés du système de guidage.

Dans l'exemple non limitatif décrit, le système de guidage utilisé est du type à billes. Le combiné 2 est pourvu sur chacun de ses deux côtés opposés et parallèles à l'axe de déplacement 95, d'un rail de guidage 63, dont la forme est adaptée à coopérer avec des billes 23 et disposant à chaque extrémité de butées d'arrêt 64. La partie inférieure de chaque rail 63 est munie d'un renfort 65 dont l'utilité sera décrite ultérieurement en référence à la figure 8. Les deux rails de guidages 63 sont symétriques l'un part rapport à l'autre. Les guides 3a et 3b (déjà montrés et décrits aux figures 2 et 3) sont assemblés au socle 1, de manière chacun à enfermer les billes 23 dans une cavité 62 dont les extrémités 62a constituent les limites de déplacement possible du combiné 2.

La figure 5a montre très partiellement : le corps 57 de l'instrument de musique 94 et la défonce 58, sur lesquels sont disposés le socle 1 et ses parties la et lb : un guide du type à cavité tel que le guide 3a est fixé sur le socle 1. Le guide 3a montre une cavité 62 dans laquelle est inséré un rail 63 maintenu entre deux billes 23, le rail 63 étant solidaire du combiné 2. Les billes 23 maintiennent parfaitement et avec le minimum de jeu mécanique vertical et latéral le combiné 2 sur son chemin de translation.

La figure 5b est un schéma en coupe longitudinale du système de guidage à billes qui permet de représenter assez complètement le guidage réalisé avec le dispositif de vibrato de l'invention ; ce schéma peut s'appliquer autant à l'un qu'à l'autre des deux cotés du système de guidage, les deux côtés étant symétriques. Les billes sont limitées dans leurs mouvements par les parois 64a des butées d'arrêt 64. Le combiné 2 est limité dans ses mouvements par les parois extérieures 64b des butées 64 et par les extrémités des cavités 62a.

- 11 La longueur utile des rails 63 est définie par le nombre et le diamètre des billes 23 et par l'amplitude maximale du déplacement du combiné 2 dans les deux sens. La longueur des cavités 62 des guides 3a et 3b est définie par la longueur des rails 63 à laquelle s'ajoute l'amplitude maximale des mouvements du combiné 2 dans les deux sens. Dans le cas de l'exemple décrit, le déplacement maximal du combiné 2 (par rapport à la position initiale prédéfinie) vers l'avant est limité au moment ou les cordes de l'instrument sont suffisamment détendues pour être en contact avec le manche 89 de l'instrument et vers l'arrière le mouvement est limité avant le point de rupture supposé des cordes.

La figure 6 illustre de manière schématique et en coupe longitudinale le montage et le cheminement des cordes 20 de l'instrument à travers le combiné 2, depuis le cordier 2a jusqu'à leur point de repos 44 (point de vibration) sur les pontets 33. Les pontets 33 seront décrits de manière détaillée à propos des figures 7a et 7b. Les vues d'ensemble et en perspective des figures 4 et 8 permettront quant-à-elles de mieux visualiser le positionnement et la répartition des cordes de l'instrument sur le combiné cordier-chevalet 2.

La figure 6 montre très partiellement le corps 57 de l'instrument de musique et la défonce 58, sur lesquels est disposé le socle 1. La partie cordier 2a du combiné 2 comporte un trou borgne 31 par corde 20 de l'instrument. Chaque trou 31 est destiné à recevoir l'extrémité d'une corde équipée d'une boules de retenue 21 (les trous 31 et les boules d'extrémité des cordes 21 sont visibles sur la figure 4 précédente). Chaque trou 31 est lui-même prolongé par un trou 32a de section suffisante pour l'enfilage facile de chaque corde 20 de l'instrument à travers le cordier 2a. Positionnée au dessus de l'ouverture 52 du socle 1, la partie centrale 2b du combiné 2 comporte une cavité 51 destinée à recevoir des mécanismes en appui sur une paroi arrière 71 de la cavité 51, et qui seront décrits ultérieurement à propos de la figure 11.

En regard de chaque trou 32a, la partie centrale 2b du combiné est percée d'un trou oblong dans le sens vertical 32b et débouchant dans la partie chevalet 2c à l'aplomb d'un pontet 33. La largeur des trous 32b est suffisante pour un enfilage aisé de chaque corde 20 de l'instrument à travers le combiné 2, ce qui garantie une pose facile des cordes lors de leur remplacement. La dimension verticale des trous oblongs 32b est suffisamment grande pour que les cordes 20 ne soient jamais en contact avec les parois des trous 32b, quels que soient les réglages des pontets 33. Les cordes 20 sont ainsi parfaitement retenues et ne subissent pas d'autres contraintes mécaniques que la tension qui leur est appliquée par l'accordage de l'instrument et le jeu du musicien.

Les figures 7a et 7b sont des vues en perspective, respectivement en vue éclatée, et une fois assemblé, qui représentent de façon détaillée et à titre d'exemple non limitatif, un pontet 33 adapté au dispositif de vibrato de l'invention. Le dispositif de vibrato de l'invention complet dispose d'un pontet 33 par corde. L'assemblage sur le combiné 2 des pontets 33 sera mieux compris dans la suite de la description à propos de la figure 8 suivante.

- 12Toujours en référence principalement aux figures 7a et 7b, un bloc 33a est destiné à recevoir l'appui d'une corde 20 constituant à son contact le point de vibration 44 de la corde. Dans ce but, la partie supérieure du bloc 33a est munie d'une encoche en V et légèrement arrondie, parallèle à l'axe des cordes 20 de l'instrument de manière à en assurer le maintien latéral et un contact optimal pour la vibration de la corde. De part et d'autre du point d'appui 44 de la corde, le bloc 33a est percé verticalement de deux trous filetés 45 dans lesquels sont vissées deux vis sans tête 46. Le bloc 33a est prolongé d'une partie profilée 42a s’emboîtant et coulissant sur une section rectangulaire 42b d'une base 33b. Le profil 42a du bloc 33a est percé d'un trou oblong 43 dans lequel passe une vis 41 vissée dans un trou fileté 66 de la base 33b, solidarisant ainsi les deux pièces 33a et 33b.

De cette manière, la longueur de chaque pontet 33, et donc la longueur vibrante de la corde correspondante, peut-être ajustée de manière précise. La partie arrière 42c de la base 33b est épaissie et arrondie à son extrémité, et est percée horizontalement et perpendiculairement à l'axe de déplacement 95 d'un trou 39, destiné à l'assemblage du pontet 33 sur la partie chevalet 2c du combiné 2 (cet assemblage sera décrit à propos de la figure 8).

La figure 8 est une vue en perspective du dessus et de l'avant du combiné cordierchevalet 2, permettant de mieux comprendre la manière dont les pontets 33 sont assemblés au chevalet 2c. Seulement deux pontets 33 sont représentés pour faciliter la lecture de la figure.

La partie chevalet 2c du combiné 2 est évidée selon une forme rectangulaire 96 dont le fond 97 supporte l'ensemble des pontets 33. Le chevalet 2c comprend une série d'ailettes 36 disposées de part et d'autre des trous 32b de manière à ce que les pontets s'y emboîtent et soient ainsi parfaitement maintenus latéralement. L'ailette centrale 36a est plus courte pour ne pas gêner l'accès à une vis sans tête 12, appelée vis de réglage (dont l'utilité sera décrite plus loin dans la description en référence aux figures 15b, 16a et 16b). Le fond 97 du chevalet 2c est percé verticalement et parallèlement à l'axe de déplacement 95, d'un trou oblong 40 pour permettre le passage de la vis de réglage 12. Les dimensions du trou 40 sont telles que la vis de réglage 12 traverse le combiné 2 sans aucun contact avec le combiné 2 quelle que soit la position du combiné 2 lors de son déplacement.

Le combiné 2 est percé horizontalement et selon un axe perpendiculaire à l'axe de déplacement 95, dans les renforts 65 (déjà mentionnés à propos de la figure 5b), et à travers les ailettes 36 et 36a, formant une série de trous 37 ; le dernier trou 38 de la série est fileté. Un axe 34 fileté à son extrémité 35 est inséré dans le combiné 2 à travers la série de trous 37 et les trous 39 des pontets 33, et serré dans le filetage du trou 38 du combiné 2. De cette manière, les pontets 33 sont maintenus en translation mais libres en rotation autour de l'axe 34. Pour chaque pontet 33, les 2 vis 46 en appui sur le fond 97 du chevalet 2c permettent d'en régler précisément l'inclinaison et par conséquent la hauteur de la corde correspondante.

- 13 La partie centrale 2b du combiné 2 est percé d'un trou 27 de forme oblongue destiné au passage du bras de vibrato 19 (non représenté sur la figure 8). Les dimensions du trou 27 sont telles que le bras de vibrato 19 traverse le combiné 2 sans aucun contact avec ce dernier ; et ceci quelles que soient les positions du combiné 2 et du bras de vibrato 19 lors de l'actionnement du dispositif de vibrato de l'invention. La partie centrale 2b du combiné 2 comporte un trou 22, vertical et centré sur l'axe de déplacement 95, fileté de manière à y visser une vis 18, dont la description sera faite à propos des figures 18a et 18b.

La figure 9 complète la figure 8 en présentant une perspective, vu de dessous, le combiné cordier-chevalet 2, et illustre notamment la manière dont les cordes 20 de l'instrument de musique traversent la cavité 51 (déjà montrée à la figure 6) de la partie centrale 2b. En outre, la figure 9 présente une paroi arrière 71 (face représentée hachurée sur la figure 9) de la cavité 51 dont l'utilité sera détaillée à propos de la figure 11.

Les figures 10, 11 et 12 sont regroupées sur une même page et peuvent donc aisément se lire conjointement. Elles présentent des moyens utilisés pour transmettre au combiné cordierchevalet 2, les actions du musicien sur le bras de vibrato 19, et à le rappeler à sa position initiale lorsque ces actions sont interrompues.

La figure 10 présente en perspective et vue de l'arrière sous forme d'un éclaté, un levier de commande 5 destiné à remplir cette fonction. Pour ne pas nuire à la lisibilité de la figure 9, le socle 1 n'est représenté que très partiellement. Sur la figure 10, un corps 5a du levier de commande 5 comporte dans sa partie inférieure deux encoches 70 parallèles à l'axe de déplacement 95 et une série de trous 72a et 72b qui seront décrits plus loin à propos de la figure

14.

La figure 11 illustre schématiquement et en coupe longitudinale, l'arrière étant situé à gauche, les éléments présentés à la figure 10. La figure 11 détaille également un moyen de fixer le bras de vibrato 19 au corps 5a du levier de commande 5. Sur la figure 11, le socle 1, le combiné 2, le levier de commande 5 et le bras de vibrato 19 ne sont dessinés que partiellement.

La figure 12 est une vue en perspective de dessus et de l'arrière, et complète les figures 10 et 11 en illustrant le positionnement du levier de commande 5 par rapport au socle 1, ainsi que les moyens utilisés pour l'assembler au dispositif de vibrato de l'invention.

En référence à nouveau à la figure 10, le corps 5 a du levier de commande 5 est maintenu fixe en translation mais libre en rotation autour d'un axe de rotation 98 horizontal et perpendiculaire à l'axe de déplacement 95, au moyen de deux roulements à billes 6. Les deux roulements à billes 6 sont encastrés dans des logements 8 percés de part et d'autre du corps 5 a du levier de commande 5. En raison de la perspective de la figure 10, seul un roulement à billes 6 et un logement 8 sont représentés. Deux demi-axes 7 (dont un seul est représenté en raison de la perspective), filetés en bout, sont vissés dans des trous filetés 9 de deux paliers 4a et 4b, identiques mais symétriques par rapport à l'axe de déplacement 95. Ces paliers 4a et 4b sont

- 14disposés contre chacun des deux côtés opposés et parallèles à l'axe de déplacement 95 du levier de commande 5, de telle sorte que la partie lisse de chaque demi-axe 7 s'insère dans le roulement à billes 6 correspondant. Chaque palier 4a et 4b est percé verticalement de deux trous filetés 69 destinés à sa fixation sous le socle 1 au moyen de 2 vis à tête fraisée 47, et passant dans des trous 48 du socle 1.

Comme illustré par les figures 11 et 12, le levier de commande 5 traverse le socle 1 par l'ouverture 52 (déjà mentionnée à propos des figures 2 et 3) et pénètre dans la cavité 51 (déjà vue à propos des figures 6 et 9) de la partie centrale 2b du combiné 2.

Toujours en référence aux figures 10, 11 et 12, pour que le levier de commande 5 n'interfère pas avec les cordes 20 de l'instrument de musique, le corps 5a du levier de commande 5 comporte dans sa partie supérieure, pour chaque corde 20 une encoche 49, parallèle à l'axe de déplacement 95. Ces encoches 49 sont profilées de manière à ce que le levier de commande 5 ne soit jamais en contact avec aucune corde 20, et ce, quel que soit les positions du levier de commande et du combiné 2 l'un par rapport à l'autre.

Le corps 5a du levier de commande 5 comporte dans sa partie supérieure, et en alternance avec les encoches 49 une série d'évidements 50 destinés à y loger une série d'éléments presseurs 5b. Ces éléments presseurs 5b sont, dans l'exemple non limitatif décrit, des roulements à billes. Les éléments presseurs 5b sont destinés à assurer un contact permanent entre le levier de commande 5 et une paroi arrière 71 de la cavité 51 du combiné 2 (la paroi 71 est mise en évidence sur la figure 9). Pour maintenir les éléments presseurs 5b fixes en translation mais libres en rotation, une série de trous 67, horizontaux et perpendiculaires à l'axe de déplacement 95 est pratiquée dans le corps 5a du levier de commande 5. Chaque élément presseur 5b, est monté sur un axe 5c, lui-même enfilé dans une paire de trou 67. En raison du peu d'efforts latéraux auxquels sont soumis les axes 5c, un joint d'adhésif 68, placé à une extrémité de chaque axe 5c suffit à les bloquer en position.

Dans la suite de la description, le levier de commande 5 sera considéré comme regroupant le corps 5a, les éléments presseurs 5b et leurs axes 5c.

Comme montré à la figure 11, lorsque le levier de commande subit une rotation dans le sens anti-horaire autour de l'axe de rotation 98, ce mouvement est transmis vers l'arrière, via les éléments presseurs 5b contre la paroi 71, au combiné cordier-chevalet 2 avec un minimum de frottements. Toujours selon la figure 11, lorsque le levier de commande subit une rotation dans le sens horaire autour de l'axe de rotation 98, le combiné cordier-chevalet 2 peut se déplacer vers l'avant.

Les figures 11 et 12 présentent également et à titre d'exemple non limitatif un moyen de solidariser le bras de vibrato 19 au levier de commande 5 (la figure 14, en perspective et sous un angle différent permettra de mieux visualiser cet assemblage). Le bras de vibrato 19 est fileté à son extrémité inférieure 82 de manière à être visser de plusieurs tours, sans y être serré, dans un

-15trou 83 vertical et taraudé du corps 5a du levier de commande 5. L'emplacement de ce trou 83 est positionné de telle sorte que le bras de vibrato 19 passe exactement entre deux cordes 20. Le bras de vibrato 19 peut être ainsi facilement retiré pour le transport de l'instrument. Une fois en place, le bras de vibrato 19 est libre en rotation sur son axe vertical 100 et peut être facilement manipulé tout en assurant une bonne transmission de l'action du vibrato effectuée par le musicien.

La figure 13 est une vue en perspective de dessous qui représente le dispositif de vibrato de l'invention, et notamment les éléments situés sous le socle 1 et logés dans la défonce 58 du corps de l'instrument de musique.

La figure 13 illustre à titre d'exemple non limitatif, d'une part ; un système préféré de rappel, permettant le maintien, ainsi que le retour du combiné 2 en position initiale lorsque le bras de vibrato n'est plus sollicité par le musicien ; elle montre d'autre part le moyen de régler précisément la force de ce système de rappel. Les figures 14, 15a et 15b complètent la figure 13 en présentant ces éléments de manières détaillées.

La figure 14 est une vue en perspective vue de dessus illustrant de manière détaillée un montage préféré pour accoupler des ressorts 17 au levier de commande 5. En outre, la figure 14 permet de mieux visualiser l'assemblage du bras de vibrato 19 au levier de commande 5. Une vis 18 et le trou 84 seront détaillée ultérieurement dans la description, à propos des figures 18a et 18b.

En référence aux figures 13 et 14, sous le socle 1 sont fixés les deux paliers 4a et 4b supportant le levier de commande 5 par l'intermédiaire des deux demi-axes 7. La partie inférieure du corps 5a du levier de commande 5 comporte deux encoches 70 (figure 14, déjà montrées figure 10) parallèles à l'axe de déplacement 95 et suffisamment larges pour y loger dans chacune une boucle d'extrémité 17a d'un ressort à extension 17. Le corps 5a du levier de commande 5 est percé selon un axe de rotation 99, horizontal et perpendiculaire à l'axe de déplacement 95, d'une suite de trous 72a et 72b, le trou 72b étant fileté. L'axe de rotation 99 correspond au centre des boucles d'extrémité 17a lorsque les ressorts 17 sont en place. Une bague 16 est enfilée dans la boucle d'extrémité 17a de chaque ressort 17. Un axe 15 est enfilé successivement dans un trou 72a, une bague 16 équipée d'un ressort 17, un trou 72a, une bague 16 équipée d'un ressort 17, et vissé par son extrémité filetée 73 dans le trou 72b du corps 5a du levier de commande 5. De cette manière, les boucles 17a des ressorts 17 sont fixes en translation mais libres en rotation autour de l'axe 99 du levier de commande 5.

Les figures 15a et 15b sont des vues en perspective de dessous et complètent la figure 13 en présentant de manière détaillée un montage préféré pour accoupler les ressorts 17 à un système de réglage de tension de ressorts fixé sous le socle 1.

En référence aux figures 13 et 15a, les ressorts 17 sont positionnés de part et d'autre d'un levier 11. Le levier 11 comporte deux trous 74a et 74b, horizontaux et perpendiculaires à l'axe de déplacement 95. Un axe 14 est inséré successivement dans une boucle d'extrémité 17b

- 16d'un ressort 17, dans le trou 74a du levier 11 et dans la boucle d'extrémité 17b du second ressort 17. Le levier 11 est percé d'un trou fileté 81 débouchant au centre du trou 74a du levier 11. Une vis de serrage 24 est vissée dans le trou 81 et serrée sur l'axe 14 pour le bloquer en position. Le levier 11 est positionné entre deux flancs 10a et 10b d'un berceau 10. Le berceau 10 est percé, horizontalement et perpendiculairement à l'axe de déplacement 95, dans le flanc 10a d'un trou 76 prolongé dans le flanc 10b d'un trou fileté 77. Un axe 13, fileté à son extrémité 80, est inséré dans le berceau 10, passant successivement dans le trou 76 du flanc 10a, le trou 74b du levier 11, et le trou 77 du flanc 10b dans lequel il est vissé et serré. Le levier 11 est ainsi maintenu fixe en translation et libre en rotation autour de l'axe 13.

La figure 15b complète les figures 13 et 15a en illustrant les moyens utilisés pour fixer le berceau 10 sous le socle 1, au moyen de 4 vis à tête fraisée 75 passant chacune dans un trou 55 du socle 1 et vissée dans un trou fileté 78 du berceau 10. Le socle 1 est percé d'un trou fileté vertical 56, parfaitement aligné avec un trou fileté 79 du berceau 10, lorsque celui est fixé sous le socle 1. La vis de réglage 12, déjà mentionnée à propos de la figure 8, est vissée dans les trous 56 et 79 par le dessus du dispositif de vibrato de l'invention.

Les figures 16a et 16b sont deux schémas en coupe longitudinale, selon l'axe de déplacement 95, décrivant en détail le fonctionnement d'éléments présentés dans les précédentes figures 13 à 15a et 15b, et servant à régler précisément la tension appliquée aux deux ressorts à extension 17.

Sur les figures 16a et 16b, seule la partie chevalet 2c du combiné 2 est dessinée, le socle 1 n'est représenté que partiellement. Le levier de commande 5 n'est pas représenté. Les ressorts 17 sont maintenus chacun par une de leur boucle d'extrémité 17a, une bague 16 et l'axe 15 au levier de commande 5 comme décrit à la précédente figure 14, et par leur seconde boucle d'extrémité 17b et l'axe 14 au levier 11 comme décrit à la précédente figure 15 a.

Le levier 11 est libre en rotation et maintenu par l'axe 13 fixé au berceau 10. Les ressorts 17 ainsi tendus entre l'axe 15 et l'axe 14 exercent sur le levier 11 une force dont la résultante est une rotation dans le sens horaire du levier 11. La vis de réglage 12 est vissée dans les deux trous alignés 56 du socle 1 et 79 du berceau 10, de telle sorte que son extrémité inférieure 12a au contact d'une face supérieure 85 du levier 11 (représentée en trait gras sur les figures 16a et 16b) bloque la rotation du levier 11.

Comme décrit à la figure 8, le fond 97 du chevalet 2c est percé verticalement et parallèlement à l'axe de déplacement 95 du trou oblong 40 pour permettre le passage de la vis de réglage 12. Les dimensions du trou 40 sont telles que la vis de réglage 12 traverse le combiné 2 sans aucun contact avec le combiné 2 quelle que soit la position du combiné 2 lors de l'actionnement du dispositif de vibrato de l'invention. En outre, les pontets 33 ne gênent jamais l'accès à la vis de réglage 12 par le dessus du dispositif de vibrato de l'invention, et ce, quels que soient les réglages qui leur sont appliqués. Sur la figure 16a, la vis de réglage 12 est juste assez

- 17vissée pour que son extrémité supérieure 12b affleure la face 97 du combiné 2. Pour ne pas se trouver en contact avec un ou plusieurs pontets 33 au cours des mouvements du dispositif de vibrato de l'invention, la vis de réglage 12 ne doit pas être dévissée davantage. Dans la configuration présentée à la figure 16a, les ressorts 17 sont alors légèrement en extension et exercent une force minimum sur l'axe 15. La figure 16b illustre le même dispositif lorsque la vis de réglage 12 est vissée de plusieurs tours. La descente de l'extrémité inférieure 12a de la vis de réglage 12 repousse la face supérieure 85 du levier 11, dont la rotation résultante entraîne l'extension des ressorts 17 qui exercent alors une force plus importante sur l'axe 15.

La figure 17 est un schéma en coupe longitudinale du dispositif de vibrato de l'invention sur l'instrument de musique, et est destiné à visualiser les moyens utiliser pour transformer les actions du musicien sur le bras de vibrato 19 en déplacements du combiné 2, et à le rappeler à sa position initiale lorsque ces actions sont interrompues. Le bras de vibrato 19 n'est montré que partiellement.

En référence au schéma de la figure 17, chaque corde 20 de l'instrument est retenue par sa boule 21 dans un logement 31 de la partie cordier 2a du combiné 2. Chaque corde 20 traverse le combiné 2 dans les trous 32a et 32b et repose au point de vibration 44 du pontet 33 correspondant. L'instrument de musique étant accordé, les cordes 20 tendues exercent sur le combiné 2 une force transmise au levier de commande 5 par la paroi d'appui 71 sur les éléments presseurs 5b du levier de commande 5 avec lesquelles elle est en contact permanent. Le levier de commande 5 est fixe en translation et mobile en rotation autour de l'axe de rotation 98 au moyen des roulements à billes 6. Les ressorts d'extension à boucles 17 sont maintenus chacun par une de leur boucle d'extrémité 17a et l'axe 15 au levier de commande 5, et par leur seconde boucle d'extrémité 17b et l'axe 14 au levier 11, exerçant sur le levier de commande 5 une force transmise au combiné 2 par les éléments presseurs 5b sur la paroi 71 du combiné 2 avec laquelle ils sont en contact permanent. Les deux forces étant antagonistes, le combiné 2 reste statique en position de repos et revient à cette exacte position lorsque le dispositif de vibrato de l'invention est actionné dans un sens ou dans l'autre puis relâché par le musicien.

Dans le cas de l'exemple décrit, le déplacement maximal du combiné 2 vers l'avant est prédéfini comme étant limité au moment ou les cordes de l'instrument sont suffisamment détendues pour être en contact avec le manche 89 de l'instrument et vers l'arrière le mouvement est prédéfini comme étant limité avant le point de rupture supposé des cordes. Pour que ces amplitudes de mouvement soient respectées, il convient que le combiné 2 soit en position de repos exactement à la position initiale, le levier de commande 5 et la partie inférieure du bras de vibrato 19 étant alors parallèles à l'axe vertical 100 (position évoquée au début de la description à propos de la figure 1). En vissant plus ou moins la vis de réglage 12, la tension des ressorts peut-être ajustée pour positionner le combiné 2 exactement à cette position prédéfinie.

- 18Les figures 18a et 18b sont deux schémas en coupe longitudinale destinés à illustrer à titre d'exemple non limitatif des moyens pour assurer le positionnement du combiné 2 à la position initiale prédéfinie, et le verrouiller à cette exacte position. La partie centrale 2b du combiné 2 comporte un trou de blocage 22, vertical et centré latéralement sur l'axe de déplacement 95 (déjà remarqué précédemment sur la figure 8). Le corps 5a du levier de commande 5 comporte un trou de blocage 84, vertical et centré sur l'axe de déplacement 95, comme vu précédemment sur la figure 14. Lorsque le combiné 2 est exactement positionné à la position initiale, les trous de blocage 22 du combiné 2 et 84 du levier de commande 5 sont parfaitement alignés sur le même axe vertical parallèle à l'axe vertical 100, de sorte qu'une vis sans tête 18, appelée élément de blocage 18 (déjà vue à propos des figures 8 et 14) peut être vissée par le dessus du dispositif de vibrato de l'invention, successivement dans le trou de blocage 22, puis le trou de blocage 84.

Sur la figure 18a, l'élément de blocage 18 est entièrement vissé dans le trou de blocage 84 du levier de commande 5 de telle sorte qu'il s'y intègre totalement. Dans cette configuration, l'élément de blocage 18 n'a aucune action sur les mouvements du combiné 2, et le dispositif de vibrato de l'invention est fonctionnel. En agissant sur le bras de vibrato 19 dans l'un ou l'autre sens pour trouver la position initiale, et tout en dévissant l'élément de blocage 18, l'élément de blocage 18 remonte et pénètre dans le trou de blocage 22 du combiné 2, solidarisant ainsi le combiné 2 et le levier de commande 5. Pour faciliter l'introduction de l'élément de blocage 18 dans le trou de blocage 22 du combiné 2, la partie supérieure 18a de l'élément de blocage 18 est biseautée. Le combiné 2 se trouve bloqué en translation et le levier de commande 5 bloqué en rotation. Il est alors impossible d'actionner le dispositif de vibrato de l'invention qui se trouve ainsi verrouillé à sa position initiale.

Dans la pratique, les réglages et l'accordage de l'instrument de musique peuvent alors être effectués. Une fois l'élément de blocage 18 revissé totalement dans le trou de blocage 84 du levier de commande 5, le dispositif de vibrato de l'invention est libéré. Le réglage de la tension des ressorts 17 au moyen de la vis de réglage 12 tel que décrit précédemment à propos des figures 16a et 16b, permet de repositionner le combiné 2 à sa position initiale et d'accordage.

Les figures 19a, 19b et 19c sont des schémas simplifiés en coupes longitudinales représentant le dispositif de vibrato de l'invention en trois positions différentes.

Sur la figure 19a, le dispositif de vibrato de l'invention est en position de repos, le combiné 2 est à sa position initiale. La partie inférieure du bras de vibrato 19 et le levier de commande 5 sont parallèles à l'axe vertical 100.

La figure 19b présente le dispositif de vibrato de l'invention lorsque le musicien pousse le bras de vibrato 19. Le levier de commande 5 subit une rotation dans le sens horaire autour de l'axe de rotation 98, entraînant une variation de la position longitudinale des éléments presseurs 5b vers l'avant, tout en générant une extension des ressorts 17. Le combiné 2, soumis à

- 19la force de traction des cordes 20, se déplace vers l'avant (vers la droite sur la figure), en translation rectiligne, parallèlement à l'axe de déplacement 95. La tension de toutes les cordes 20 de l'instrument est réduite, créant un changement de tonalité descendant (vers le grave) pour toutes les cordes 20.

Lorsque le musicien relâche la barre de vibrato 19, le levier de commande 5, soumis à la force de traction des ressorts 17 subit une rotation dans le sens anti-horaire autour de l'axe de rotation 98, entraînant une variation de la position longitudinale des éléments presseurs 5b vers l'arrière (vers la gauche sur la figure) et la détente des ressorts 17. Le combiné 2 est poussé vers l'arrière en translation rectiligne, parallèlement à l'axe de déplacement 95, par les éléments presseurs 5b jusqu'au retour du combiné 2 et du levier de commande 5 à leurs positions initiales.

La figure 19c présente le dispositif de vibrato de l'invention lorsque le musicien tire le bras de vibrato 19. Le levier de commande 5 est soumis à une rotation dans le sens anti-horaire autour de l'axe de rotation 98, entraînant une variation de la position longitudinale des éléments presseurs 5b vers l'arrière (vers la gauche sur la figure) et la détente des ressorts 17. Le combiné 2 est poussé vers l'arrière en translation rectiligne, parallèlement à l'axe déplacement 95, par les éléments presseurs 5b. La tension de toutes les cordes 20 de l'instrument est augmentée, créant un changement de tonalité ascendant (vers l'aigu) de toutes les cordes 20.

Lorsque le musicien relâche le bras de vibrato 19, le combiné 2, soumis à la force de traction des cordes 20, se déplace vers l'avant (vers la droite sur la figure) en translation rectiligne parallèlement à l'axe de déplacement 95. La poussée du combiné 2 sur les éléments presseurs 5b entraîne le levier de commande 5 en rotation horaire autour de l'axe de rotation 98, provoquant l'extension des ressorts 17, jusqu'au retour du combiné 2 et du levier de commande 5 à leurs positions initiales.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS

   1 - Dispositif de vibrato destiné à être monté sur un instrument de musique à cordes, comportant un cordier (2a) et un chevalet (2c) agencés pour former un combiné cordierchevalet (2), un bras de vibrato (19), un socle (1) destiné à être fixé à l'instrument de musique (94), caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens (5, 71, 51, 3a, 3b) pour déplacer le combiné cordier-chevalet (2) par rapport au socle (1), dans une translation rectiligne suivant un axe de déplacement (95) parallèle à l'axe longitudinal des cordes (20), la partie cordier (2a) et la partie chevalet (2c) étant chacune l'une part rapport à l'autre immobiles et dans des positions fixes, ce déplacement du combiné cordier-chevalet (2) s'effectuant, en réponse à un actionnement du bras de vibrato (19), soit vers l'avant de l'instrument de musique (94) dans un sens correspondant à une diminution de la tension des cordes (20), soit vers l'arrière de l'instrument de musique (94) et donc dans un sens contraire correspondant à une augmentation de cette tension.
2. 2 - Dispositif de vibrato selon la revendication 1, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet (2) comportent un levier de commande (5) solidarisé au bras de vibrato (19) avec lequel il est mobile autour d'un axe de rotation (98) perpendiculaire à l'axe de déplacement (95), et en ce que le levier de commande (5) comporte au moins deux éléments presseurs (5b) par l'intermédiaire desquels il applique au combiné (2) une pression variable en fonction de l'actionnement du bras de vibrato (19).
3. 3 - Dispositif de vibrato selon la revendication 2, caractérisé en ce que le combiné cordier-chevalet (2) comporte une cavité (51) dont une paroi arrière (71) est en contact permanent avec les éléments presseurs (5b) qui lui appliquent une pression variable en fonction des positions longitudinales occupées parallèlement à l'axe de déplacement (95) par les éléments presseurs (5b) dans une rotation initiée par le bras de vibrato (19).
4. 4 - Dispositif de vibrato selon l'une ou l'autre des revendications 2 ou 3, caractérisé en ce que l'axe de rotation (98) du levier de commande (5) et du bras de vibrato (19) est situé sous le combiné cordier-chevalet (2).
5. 5 - Dispositif de vibrato selon l'une quelconque des revendications 2 à 4 caractérisé, en ce que la cavité (51) est formée dans le combiné cordier-chevalet (2) entre la partie cordier (2a) et la partie chevalet (2c), et que les niveaux auxquels les éléments presseurs (5b) appliquent sur la paroi arrière (71) les pressions utiles à la pousser ver l'arrière s'exercent à des niveaux voisins de celui de l'axe longitudinal des cordes (20).
6. 6 - Dispositif de vibrato selon l'une quelconque des revendication 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet (2) comportent en outre, au moins un ressort (17) coopérant avec le levier de commande (5) et fournissant une force antagoniste à celle créée par la tension des cordes (20) pour ramener et maintenir le combiné cordier-chevalet (2) à une position initiale prédéfinie, après l'actionnement du bras de vibrato (19).
7. 7 - Dispositif de vibrato selon la revendication 6, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet (2) comportent en outre un système de réglage de tension de ressort (17b, 11, 12), muni d'une vis de réglage (12) accessible par le dessus du dispositif de vibrato et dont le réglage agit, par l'intermédiaire d'un levier de réglage (11), sur une extrémité (17b) du ressort (17) pour en ajuster la force.
8. 8 - Dispositif de vibrato selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de blocage (18, 22, 84) permettant de bloquer le combiné cordier-chevalet (2) à une position prédéfinie.
9. 9 - Dispositif de vibrato selon la revendication 8, caractérisé en ce que le moyen de blocage (18, 22, 84) comporte d’une part un premier trou (22) et un second trou (84) de blocages réalisés respectivement dans le combiné cordier- chevalet (2) et dans le levier de commande (5), et d'autre part un élément de blocage ( 18) susceptible d'être enfoncé pour une partie dans l'un et une autre partie dans l'autre de ces deux trous de blocage (22, 84) quand leurs positions coïncident.
10. 10 - Dispositif de vibrato selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour déplacer le combiné cordier-chevalet (2) comportent en outre un système de guidage (63, 3a, 3b, 23), dans lequel des rails (63), solidaires du combiné cordier-chevalet (2) sur chacun de ses cotés parallèles à l'axe de déplacement (95), circulent entre des guides (3a, 3b) solidaires du socle (1).
11. 11 - Dispositif de vibrato selon la revendication 10, caractérisé en ce que le système de guidage (63, 23, 3a, 3b) est du type utilisant des billes (23) pour la circulation des rails (63) à l'intérieur des guides (3a, 3b).
12. 12- Dispositif de vibrato selon l'une ou l’autre des revendications 10 ou 11, caractérisé en ce que des extrémités intérieures (62a) des guides (3a, 3b), sur lesquels sont susceptibles de venir en butée des extrémités (64b) des rails (63), constituent des butées de déplacement maximum du combiné cordier-chevalet (2).
13. 13 - Dispositif de vibrato selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le chevalet (2c) comporte des pontets (33).