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-d # EQ?Atf A SERRAGE PAR PEDALE ' Priorité d'un brevet déposé en France le 9 Juin 192' N 617.339 et 11 d'un brevet déposé en France le 11 Mars 1927.
La présente invention est relative à un étau qui est @ caractérisé par le fait que le rapprochement des branches articulées! de l'étau est obtenu par la pression exercée de haut en bas sur une pédale dont l'abaissement entraîne la rotation, autour de l'axe d'ar- tioulation des deux branches de l'étau, d'une pièce auxiliaire en forme de levier dont la partie supérieure entraîne dans son mouve- ment la branche mobile par l'intermédiaire d'une vis traversant la partie supérieure de la pièce auxiliaire, la rotation de cette vis permettant en outre de régler la pression des deux branches de l'é- tau.
L'étau peut, dans une autre forme d'exécution, comporter' une' deuxième pédale qui, déplacée de haut en bas, permet de déblo- quer la première pédale en vue de produire l'ouverture des branches , de l'étau sous l'action d'un ressort.
Ce ressort peut être placé entre les deux branches de l'étau à la .façon habituelle, mais cela présente l'inconvénient de limiter l'espace disponible entre les branches pour l'introduction de pièce de grandes dimensions. Cet inconvénient est évité en
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plaçant le ressort en dehors de l'espace compris entre les deux branches.
L'étau suivant la présente invention est représenté, à titre d'exemple, au dessin annexé dans lequel :
La fig. 1 est une vue de côté de l'étau dont les mâchoires aont représentées fermées.
La fig. 2 est une vue de face du même étau.
La fig. 3 est une coupe par 3-3 de la fig. 1 montrant la disposition de la deuxième pédale.
La fig. 4 est une vue de côté de l'étau dont les mâchoires sont ouvertes.
La fig. 5 est une coupe par 5-5 de la fig. 1 montrant la disposition de la double articulation de la branche mobile et de la pièce auxiliaire sur la branche fixe.
La fig. 6 est une vue de côté d'une mâchoire de l'étau comportant un dispositif de détail applicable aux travaux exécutés sur le pourtour des plats.
L'étau représenté aux fig. 1, 2 et 4 comporte une branche fixe b et une branche mobile.± , articulées en k et terminées par des mâchoires i et 2.'Une pièce auxiliaire f en forme de levier articulée en ± est traversée, vers son extrémité supérieure, par une vis r dont l'extrémité r 1 s'.applique sur la branche mobile c en un point convenablement choisi.
A la partie inférieure b 1 de la branche fixe est articu- lée en! une pédale a constituée, comme l'indique la fig. 3, par deux branches situées de part et d'autre de la branche fixe b 1 et du levier.!! . Entre ces deux branches est disposé un galet 1 .
Une deuxième pédale d, de forme indiquée aux fig. 1, 3, 4, peut pivoter autour d'un axe ± placé à la partie inférieure de la pièce auxiliaire f . Dans l'espace compris entre f et le prolon- gement b1 de la branche fixe b de l'étau, la pédale! vient appuyer sous la pédale a . L'autre partie de la pédale d, située au-delà de l'axe e se relève pour que son niveau supérieur soit légèrement au- dessous du niveau supérieur de la pédale a dans sa position basse,
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et épouse extérieurement la forme arrondie de cette pédale a .
La branche mobile c de l'étau comporte un prolongement c1 à sa partie inférieure au-dessous de l'articulation de cette branche avec la branche fixe b . Un ressort h, fixé à l'une de ses extrémités par une vis i sur le prolongement b1 de la branche fixe de l'étau, et travaillant par compression, prend appui, par son extrémité oppo- sé, sur le prolongement c1a, son action tendant ainsi à écarter la branche mobile c de la branche fixe b.
Le fonctionnement de l'appareil est le suivant :
L'étau ayant ses branches écartées comme l'indique la fig. 4, il suffit, pour obtenir le rapprochement de ces branches, comme dans la position indiquée à la fig. 1, d'exercer sur l'extrémi- té de la pédale a une pression de haut en bas jusqu'à ce que le galet 1 vienne se placer dans l'encoche qui lui est réservée dans la branche inférieure f1 du levier f . On achève le serrage des branche de l'étau en agissant sur la vis r .
Pour écarter les branches'de l'étau, il suffit d'exercer sur l'extrémité de la pédale une pression de haut en bas, la pédale d pivote alors autour de l'axe e, soulève la pédale a , et lorsque celle-ci est débloquée, la branche mobile c s'écarte de la branche fixe b sous l'action du ressort h.
Lorsqu'on travaille une série de pièces identiques, il n'est nécessaire d'agir sur la vis r que pour le'serrage de la première de ces pièces entre les mâchoires de l'étau; pour dégager cette pièce et la remplacer par une nouvelle, il suffit dagir suc- cessivement sur les pédales! et a . La manoeuvre de l'étau.est de ce fait plus rapide que celle des étaux ou le serrage se fait au moyen d'une vis.
Le réglage de la double articulation sur la branche fixe! de l'étau de la branche mobile (3 et du levier f s'effectue de la façon suivante : Un boulon k sert d'axe à deux coquilles l1 et l2 à embase, ajustées à frottement doux dans les flasques f2 et f3 du levier f .
Ces coquilles 1 1 et l2 comportent des parties cylin-
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driques qui s'emboîtent dans les flasques f2 et f3 et qui ont une longueur légèrement supérieure à l'épaisseur de ces flasques, de sorte qu'en serrant le boulon!, les deux coquilles l1 et ¯1 se rapprochent l'une de l'autre et exercent la pression désirée sur les flasques b2 et b3 de la branche fixe h de l'étau sans que cette pression s'exerce sur les flasques et f3 de la pièce auxiliaire.
Un dispositif de fixation sur un mur, une potence, un établi, de la branche fixe de l'étau est prévu. Il consiste dans un patin m soudé sur la branche fixe à une hauteur convenablement choisie, ce patin étant muni de trous pour le passage de boulons 'ou de tirefonds de fixation dont les éorous, pour les boulons, nu les têtes, pour les tirefonds, laissent libre l'espace compris entre les deux branches de l'étau.
A la fig. 6 est représenté un dispositif de détail applicable par exemple au travail des pourtours-des plats en orfè- : vrerie et permettant, sans desserrer l'étau, de faire tourner la pièce à travailler. Ce dispositif est constitué par deux plauues de mordache! qui sont placées sur les mâchoires de l'étau et qui comportent chacune un tenon u. Deux pièces v, de préférence en ' bois, présentent un logement où vient s'engager le tenon u, la pièce à travailler étant serrée entre les pièces v . En serrant convenablement l'étau, il est possible de faire tourner l'ensem- ble des pièces v et de la pièce à travailler-sans manoeuvrer l'étau, et de travailler tout le pourtour-d'un plat ou d'une piè- ce analogue.
Il est bien évident que l'invention n'est pas limitée aux formes indiquées ci-dessus et qu'elle peut être réalisée de tout autre manière conforme aux mêmes principes.
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