FR2516007A1 - Pince-etau - Google Patents

Abstract

PINCE-ETAU COMPRENANT UNE GLISSIERE 10 QUI PORTE LES DEUX BRANCHES ET SUR LAQUELLE UNE PREMIERE MACHOIRE 16 PEUT PIVOTER SOUS L'ACTION D'UN MECANISME DE SERRAGE ET D'IMMOBILISATION POUR SE RAPPROCHER D'UNE DEUXIEME MACHOIRE 18 QUI EST GUIDEE LE LONG DE LA GLISSIERE ET PEUT ETRE BLOQUEE PAR COINCEMENT. LA DEUXIEME MACHOIRE 18 EST EQUIPEE D'UN ORGANE D'IMMOBILISATION 56 QUI PEUT ETRE SERRE CONTRE LA GLISSIERE 10 POUR ASSURER UN BLOCAGE DANS LA POSITION DESIREE DE LA MACHOIRE.

Description

L'invention concerne une pince-etau comportant deux branches de manoeuvre et deux mâchoires mobiles servant de bras de serrage, ainsi qu'une glissière qui porte les branches, sur laquelle une première mâchoire peut pivoter pour se rapprocher de la deuxième mâchoire et le long de laquelle cette dernière est guidée en coulissement et peut être immobiliser par coincement.

Dans les pinces-taux de ce genre qui sont dejà connues, pour serrer une pièce, on soulève tout d'sabord la mâchoire coulissante, pour ouvrir la bouche de la pince, après quoi on introduit la pièce entre les deux mâchoires et on laisse la mâchoire soulevée retomber sur la pièce. Ensuite, en rapprochant les deux manches on peut serrer, la mâchoire coulissante de la pince se coinçant sur la glissière et étant immobiiisée par ce moyen sur cette dernière Lorsquton relâche la pince-étau, le blocage de la mâchoire coulissante est à nouveau supprimé de sorte qu'auprès le retrait de la pièce, elle retombe sur la mâchoire pivotante. Pour serrer la pièce suivante, on doit donc à nouveau relever la mâchoire coulissante.

L'invention a pour but de simplifier la manipulation de cette pince-étau connue. Etant donne que, dans un atelier, on a fré quemment à saisir successivement plusieurs pièces de mAeme dimensions avec la pince-étau, la manipulation de cette pince-étau peut être simplifiée conformément à l'invention dans de telles opérations si la deuxième mâchoire de la pince, c'est-à-dire la La mâchoire coulis- sante est munie d'un organe d'arrêt qui peut être pressé contre la glissière dans chaque position de la deuxième mâchoire pour coincer et immobiliser cette dernière.La presente invention a donc pour objet une pince-étau du genre cit ci-dessus qui est réalisée de manière que, dans cette pince, le coincement de la mâchoire coulissante soit obtenu dans toutes les positions de cette mâchoire avant le serrage d'une pièce, à savoir au moyen d'un organe d'arrêt prevu sur cette deuxième mâchoire de la pince, qui prend appui sur la glissière et, de cette fanon, assure dès avant le serrage un coincement de la deuxième mâchoire de la pince avec, pour consequence, son immobilisation absolument sûre.Pour pouvoir se suffire de forces relativement petites lors de l'actionnement de de l'organe d'arrêt, il est recom- mandé de disposer l'organe d'arrêt sur le côté de la deuxième mâchoire de la pince qui est à l'opposé de la première mâchoire, h une certaine distance de la ligne qui joint l'un à lTautre les points de coincement de la mâchoire coulissante,
L'organe d'arrêt peut être constitué, par exemple, par un excentrique muni d'un levier d'actionnement et tourillonnant dans la mâchoire coulissante de la pince.Dans une forme préférée de réalisation de l'invention, ltorgane d'arrêt comprend une vis qui est vissée dans un perchage taraudé porté par la deuxième mâchoire de la pince t comporte avantageusement une tête moletée et/ou une tête polygonale pour permettre d'actionner la vis à la main ou à l'aide d'une clé. Une telle vis est recommandée parce que, dans le cas de cette vis, il n'y a pratiquement pas de risque que l'organe d'arrêt se dessere lorsqu'on débloque la pince-étau brusquement au moyen du mécanisme à genouillère déjà connuprévu~sur les branches.

Comme moyen d'arrêt supplémentaire, il peut être recommandé de munir organe d'arrêt d'une arête qui peut être pressée contre la glissière.

D'autres caractéristiques, avantages et détails de l'invention apparaltront au cours de la description qui va suivre, d'un mode de réalisation préféré, représenté aux dessins annexés et donne uniquement à titre drexemple. Sur ces dessins
La Fig. 1 est une vue de côté de la pince-étau;
La Fig. 2 est une vue en partie en coupe de la machoire coulissante de la pince;
La Fig. 3 est une vue de dos de la mâchoire coulissante suivant la ligne 3-3 de la Fig. 2; et
La Fig. 4 est une vue partiellement en coupe et partiellement en perspective de la glissière, suivant la ligne 4-4 de la
Fig. 1.

La pince-étau représentée sur la Fig. 1 comprend une glissière 10 sur laquelle est montée une branche fixe 12. Une première mâchoire de pince 16 est articulée en 14 sur cette branche et/ ou sur la glissière 10 tandis qu'une deuxième mâchoire 18 est guidée en translation longitudinale sur la glissière 10 au moyen d'un coulisseau 20. Cette mâchoire peut être immobi7isée par coincement sur la glissière 10 dans chaque position en hauteur désirée, d'une façon qui sera décrite plus bas. Comme le montre la Fig. 4, les petits côtés de la glissière 10 peuvent présenter une striure, pour bloquer la mâchoire coincée 18 de façon encore plus sûre.

Sur la première mâchoire 16 est articulée en 24 une branche pivotante 26 qui est reliée par une articulation 28 à une biellette de genouillère 30, laquelle est engagée de bas en haut dans la branche fixe 12, qui a une section en forme de U renversé, et prend appui dans cette branche sur une butée 32 que l'on peut déplacer et immobiliser dans sa direction longitudinale au moyen d'une vis 34 de réglage. Enfin, sur la branche 26 est articulé en 36 un levier de déblocage 38 qui exerce une pression contre la biellette de genouillère 30 lorsqu'on le relève dans le sens de la flèche A, et débloque ainsi le mécanisme à genouillère formé par les éléments 26 et 30.Un ressort de rappel 40, qui attaque, d'une part, la branche fixe 12 et, d'autre part, la mâchoire pivotante 16, sert à attirer la mâchoire 16 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pour l'amener dans sa position de départ.

Comme on peut le voir sur la Fig. 2, le coulisseau de guidage 20 comporte une ouverture 50, qui est traversée par la glissière 10 et est constituée de telle manière que la mâchoire 18 se coince aux points 52 et 54 lorsqu'elle bascule dans le sens de la flèche C, par rapport à la glissière 10, au moment où l'on serre une pièce entre les mâchoires 16 et 18.

Suivant l'invention, ce coincement et cette immobilisa- tion de la mâchoire coulissante sur la glissière 10, qui ne se produit dans les pinces-étaux traditionnelles qu'au moment du serrage d'une pièce, peut être obtenue dans toutes les positions de la mâchoire coulissante pour le pré-réglage de la largeur d'ouverture des mâchoires, par le serrage d'une vis d'arrêt 56. Dans une forme de réalisation avantageuse, on forme sur la mâchoire 18 un bras 58 en porte-à-faux, qui p-eut etre~~également~constitué par une pièce séparée soudée. Ce bras comporte un perçage fileté 60 destiné à recevoir la vis d'arrêt 56 et un évidement de guidage 62 destiné à recevoir et à guider un patin 64 qui peut être poussé vers la glissière 10 par la vis d'arrêt 56 et pressé contre cette glissière.

Il est à recommander de munir le patin à sa partie avant de saillies 66 présentant la forme d'arêtes.

Pour permettre de serrer la vis d'arrêt 56 aussi bien di- rectement à la main qurà l'aide d'une clé de serrage, dans la forme préférée de réalisation, cette vis comporte une tête moletée 70 et un six pans 72, ces deux éléments pouvant être fixés rigidement à la tige de la vis. Enfin, la Fig. 2 montre clairement que la vis d'arrêt 56 et le patin 64 se trouvent à une distance importante de la diagonale de coincement 74, qui joint les points de coincement 52, 54.

Si, maintenant on a à serrer successivement plusieurs pièces de même épaisseur à l'aide de la pince-étau suivant l'invention, on ouvre tout d'abord cette pince à l'aide du levier de déblo- cage 38; ensuite, on règle à l'avance la largeur de bouche entre les mâchoires (distance entre les surfaces de serrage des mâchoires 14 et 18), en soulevant la mâchoire 18, et on fixe cette largeur par le serrage de la vis d'arrêt 56, ctest-à-dire qu'on provoque un coincement durable de la mâchoire 18 sur la glissière 10. Ensuite, on place la première pièce entre les mâchoires et on la serre par rapprochements des branches 12, 26. Contrairement à ce qui se produit dans les pinces-étaux déjà connues, la mâchoire 18 ne retombe pas sur la machoire 16 lorsqu'on ouvre brusquement la pince-étau en relevant le levier de déblocage 38 et qu'on retire ensuite la pièce entre les mâchoires.

Claims (8)

REVENDICATIONS

1. Pince-étau comprenant deux branches et deux mâchoires mobiles servant de bras de serrage, ainsi qu'une glissière qui porte

l'une des branches sur laquelle une première mâchoire est montée

de façon à pivoter vers la deuxième mâchoire et le long de laquelle cette dernière est guidée à coulissement et peut être immobilisée par coincement, caractérisée en ce que la deuxième mâchoire (18) comporte un organe d'arrêt (56, 64) qui peut être pressé contre la glissière

(30) dans chaque position de la deuxième mâchoire, pour coincer et immobiliser cette dernière,

2.Pince-étau suivant la revendication 1, caractérisée en ce que l'organe d'arrêt (56, 64) est monté sur le côté de la deuxième mâchoire (18) qui est éloigné de la première mâchoire (16), à une certaine distance de la ligne (74) qui joint les points de coincement (52, 54) l'un à lfautreo

3. Pince-étau suivant l'une des revendications 1 et 2, caractérisée en ce que l'organe d'arrêt comprend une vis (56) qui est vissée dans un perçage fileté (60) de la deuxième mâchoire (18)

4. Pince-étau suivant la revendication 3, caractérisée en ce que la vis (56) comporte une tête moletée (70) et/ou une tête polygonale (72).

5. Pince-étau suivant l'une des revendications 1 à 4, caractérisée en ce que organe d'arrêt comporte une arête (66) qui peut être passée contre la glissière

6. Pince-etau suivant l'une des revendications 3 et 5, caractérisée en ce que l'arête (66) est formée sur un patin (64) pouvant être poussé par la vis.

7. Pince-étau suivant l'une des revendications précédentes, caractérisée en ce que la-deuxième mâchoire (18) comporte sur son côté qui. est -!^'né de son extrémité libre ainsi que de la première mâchoire (16), un bras en porte-à-faux (53) qui s'étend le long de la glissière (10) et sur lequel organe d'arret (56, 64)

est maintenu.

8. Pince-étau suivant l'une des revendications 6 et 7,

caractérisée en ce que le bras (58) en porte-à-faux comporte sur

son côté tourné vers la glissière (10), un évidement (72) qui est destiné au guidage du patin (64) et dans lequel débouche un perçage fileté (60) de réception de la vis.