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" Procédé de fabrication d'un gaz "
La présente invention porte sur la production d'un gaz à grand pouvoir chauffant bien qu'à faible densité.
L'on sait que l'on peut réduire l'ensemble d'une molécule d'acide carbonique pour deux molécules d'oxyde de carbone, en présence de houille, par exposition à une température d'in- version 1000 degrés ou au delà de ce point, jusqu'à ce qu'un certain équilibre s'établisse entre l'acide carbonique et l'oxy- de de carbone.
Selon cette invention , en remplacement d'un gaz pour l'é- clairage ou pour des destinations industrielles, obtenu en partant du coke à gaz ordinaire ou bien de la houille brute, on effectue la réduction de l'acide carbonique ou bien d'un gaz contenant de l'acide carbonique en oxyde de carbone,en présence de demi-coke que l'on récupère de la distillation à basse température des produits à teneur de carbone .
L'emploi du demi-coke permet d'effectuer le processus de réduction à des températures beaucoup plus basses que ce n'avait été le cas @
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jusqu'ici , ,-vu la grande activité manifestée par ce demi-coke.'
Le processus réducteur peut être pratiqué par introduction d'acide carbonique ou d'un gaz renfermant de l'acide carbonique, soit dans une cornue, soit dans un four en fourneau à cheminée ou dans un gazogène de ce genre renfermant la quantité de carbone nécessaire sous forme de demi-coke.
en employant,comme agent réducteur, du demi-coke obtenu des lignites, on arrive , en opérant à des températures inférieures à $00 degrés @ à réduire en oxyde de carbone un gaz renfermant
25 à 30 pour cent d'acide carbonique , en sorte qu'il ne reste plus dans le gaz que 2 à 3 pour cent d'acide carbonique. Il s'ensuit qu'on obtient une augmentation de gaz en volume qui correspond pratiquement au résultat de la transformation quanti- tative d'acide carbonique en oxyde de carbone.
La fabrication d'un gaz convenable en partant des lignites qui ,après la condensation chimique, accusent encore 20 L 40 pour cent d'acide carbonique , ainsi que la réduction, en oxyde de carbone, de l'acide carbonique mentionné, peuvent avec avan- tage s'accomplir en même temps que 1'échauffèrent de l'oxyde de carbone pour atteindre les températures de distillation correspondantes.
Un accumulateur de chaleur doublé d'un revête- ment réfractaire peut, par exemple,être chauffé aux températu- res voulues par des gaz ayant servi à la combustion; l'on met alors le demi-coke dans cet accumulateur de chaleur et l'on y fait passer un courant de gaz contenant de l'acide carbonique. le gaz s'échauffe ,par contact direct avec la doublure de re- vêtement, jusqu'à la température de réaction nécessaire puis peut subir la réduction en présence du demi-coke, aux températures adéquates.
Il va sans dire que la dimension du revêtement et, en conséquence,l'action calorifique de ce dernier peuvent se cal- culer en sorte qu'il reste un excès de chaleur sensible après accomplissement des réactions endothermiques à la réduction de l'acide carbonique , en sorte que le gaz réduit (l'oxyde de car- bone) quitte la chambre de réduction à une température encore
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suffisamment élevée pour pouv-oir s'employer en cornue, eu la distillation du produit à teneur en carbone .
Après qu'on a fait usage de la chaleur sensible du gaz réduit pour la distillation, on peut faire passer l'oxyde de carbone qui est mélangé avec les gaz de la cornue,soit par exemple , des vapeurs oléifères ou goudronneuses, au travers d'une installation montée pour la condensation et l'épuration, et les débarrasser de ces vapeurs, le gaz restant étant envoyé à nouveau à travers une chambre chauffante appropriée afin de réduire en oxyde de carbone les autres constituants à acide car- bonique qui se sont produits au processus distillatoire. Le gaz peut au surplus, si on le juge désirable , et après une chauffe préliminaire être affecté à une autre circulation ou bien encore,être débité soit totalement,soit partiellement, comme gaz de ville ou gaz pour applications industrielles.
Si l'on veut accroître le pouvoir calorifique d'un gaz ainsi obtenu on fera passer,.totalement ou partiellement , les vapeurs d'huile ou de goudron charriées avec le gaz chauffant au sortie de la cornue au travers d'un broyeur d'huile lequel peut constituer une partie de l'accumulateur de chaleur sus- mentionné .
Grâce au présent procédé , il devient possible d'obtenir, en partant d'une matière première ayant peu de valeur et procurant à la distillation, un gaz a forte teneur en acide carbonique, un volume gazeux plus grand à raison d'une teneur en acide car- bonique beaucoup moindre et, en correspondance,avec un plus grand pouvoir chauffant ainsi qu'une plus petite densité . Un gaz de cette espèce peut encore être enrichi en procédant à un broyage ou. craquage total ou partiel des vapeurs d'huile qui se produisent lors d'un processus distillatoire quelconque, la chaleur sensible du gaz étant affectée L cette opération.
Le dessin ci-annexé fait voir deux modes d'exécution de dispositifs au moyen desquels on peut mettre le nouveau procédé en exécution,savoir:
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Figure 1 , vue verticale d'un dispositif stationnaire
Figure 2 , vue d'un dispositif à rotation
Selon la figure 1 le demi-coke est versé dans un gueulard a ( ou dans plusieurs de ceux-ci) et il quitte le four par le cendrier b Autour des gueulards a l'on a disposé un accumula- teur de chaleur ou un surchauffeur c dans lequel de la vapeur peut être introduite par le conduit d . En dessous de l'accumu- lateur de chaleur on a prévu une chambre de combustion e avec. un brûleur e' la vapeur surchauffée afflue par le canal c' pour se rendre aux cheminées a.
La chambre c est aménagée d'une issue c' à travers laquelle la chaleur peut être conduite à une chaudière ou L un séchoir de charbon. la sortie des gaz des cheminées a s'effectue par la décharge a'.
Pour le dispositif conforme à la figure 2 on a prévu un tambour rotatoire h dans lequel on fait entrer la houille ou le coke par l'entonnoir i pour l'y faire passer au moyen de la vis transporteuse i' l'on a adapté à un bout du tambour h , un tuyau d'admission h' qui pénètre dans une cornue située au centre dans le dit tambour h .
A l'autre extrémité de ce tambour h on a un brûleur n qui est logé dans un tube o. @e dernier tube communique avec des canaux ou des chambres annulaires r formées entre la cornue m et la paroi interne du tambour h , grâce à l'interposition d'un
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e'¯; n ¯-re s. !t- VE,6-:'-.r vx-tr par le tube o et elle est surchauf- fée dans la chambre r . 1-e gas sort par le tube h ' . les gaz de la combustion venant du brûleur n traversent également la chambre r et ils sortent par le tube o,
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