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Perfectionnements aux traverses de chemins de fer en fonte, à leurs parties et à la fixation des rails à ces traverses.
La présente invention se rapporte aux traverses ou parties de traverses de chemins de fer à voie permanente com- portant des rails à patin plat.
Elle a pour objet une traverse ou des parties de traverses perfectionnées qui peuvent tre en fonte et compren- nent deux plaques, cloches ou pièces de support qui peuvent être assemblées à l'aide d'un tirant pour former une traverse complète. les traverses de chemins de fer métalliques du genre mentionné ci-dessus sont connues, et l'invention a pour objet un type perfectionné de traverse de ce genre
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qui soit particulièrement propre à fournir un support solide et ferme dans le ballest, empêcher les oscillations sous le poids de roues successives et empêcher ainsi les rails de cheminer.
L'invention a aussi pour but principal de combiner . cette caractéristique dlanti-oscillation avec la possibilité de régler la largeur de la voie ou la position des rails sur leurs sièges et de permettre, dans des limites raisonnables, de fixer à ces traverses ou parties de traverses des rails de différents profils comportant des patins de largeurs dif- férentes.
On atteint ces buts en établissait des plaques ou cloches de traverses qui comportent une surface d'appui très étroite pour le rail dans le sens de la longueur de celui-ci mais ont néanmoins une large assise sur le ballast, en combinaison avec des dispositifs dtattache ou de fixation qui permettent de varier dans des limites raisonnables la position du rail sur son siège et de régler la largeur de la voie ou d'employer des rails comportant des patins plus larges ou plus étroits.
L* étroite surface d'appui du rail sur la plaque ou cloche de la traverse diminuele bras de levier du rail quand celui-ci fléchit sous la charge de roues successives et réduit ainsi sa tendance a osciller. Le cheminement des rails est accentué par tous les mouvements des éléments de la voie et la diminution de cette tendance à osciller, qui est due au faible bras de levier par lequel le rail peut agir sur la partie de traverse en comparaison de la large assise de celle-ci sur le ballast, empêche le ballast de s'ébouler et diminue les mouvements de la voie dans leur ensemble.
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Les dispositifs permettant de régler l'écartement des rails sur les traverses et d'employer des rails de diffé- rentes largeurs avec le même modèle de traverse seront exposés en détail ci-après, l'invention a pour objet secondaire, en combinaison avec les perfectionnements ci-dessus, des modifications dans la forme et la construction des plaques ou parties de tra- verses métalliques comprenant des moyens perfectionnés de renforcer ou de raidir à laide de nervures ou drames la par- tie surélevée ou siège du rail, un meilleur ancrage des plaques de traverse dans le ballast au moyen de barbes ou nervures dirigées vers le bas, un meilleur maintien du rail sur son siège,
des dispositifs de fixation mieux condition- nés susceptibles d'être appliqués plus fortement et plus uni- formément sur le rail et les parties de traverses, l'emploi de cales ou d'organes analogues pour régler la position du rail sur son siège, une meilleure conformation des disposi- tifs de fixation destinés à maintenir l'écartement ou la position des rails, et un contact en trois points perfection- né pour ces dispositifs de fixation, L'invention a encore .
pour objet des perfectionnements de détails! aux plaques de, traverses métalliques, grâce auxquels la surface de supports relativement mince reposant sur le ballast est rendue plus rigide par un bord renforcé de manière à pouvoir répartir sur une grande surface de ballast la pression de la charge des roues concentrée sur un étroit siège de rail.
Pour réaliser ces buts et d'autres encore qui ap- paraîtront ci-après, l'invention consiste en une plaque ou cloche de traverse métallique destinée à être reliée, au moyen d'un tirant, à une autre plaque ou cloche semblable en vue de former une traverse pour rails de chemin de fer à
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patins plats, qui comprend une plaque ou plate-forme desti- née à reposer sur le ballast, présentant une partie médiane surélevée ou "cidadelle" venue de fonte detineé supporter le rail, caractérisée en ce quecette citadelle comporte, pour le rail, un siège ou surface de contact qui est étroit par rapport àà la largeur de la plaque ou cloche de traverse dans le sens de la longueur du rail et caractérisée en outre en ce que.les dispositifs destines à fixer les rails à cette partie de traverse sont tels que, si on le désire,
l'écarte- ment des rails ou la position du rail sur son siège puisse être réglée et/ou que Iton puisse y fixer des rails'de pro- fils différents ayant des patins de largeurs différentes.
Une plaque de traverse métallique suivant 1'invn tion peut comprendre une plaque ou base de support relati- vement plate, sur celle-ci une partie médiane surélevée creuse ou citadelle étroite par rapport à la largeur de la plaque, cette partie surélevée étant supportée ou renforcée par des ames ou nervures s'étendant depuis les angles de cet- te partie jusque ou vers les angles. de la base, et cette base ou surface de support destinée à reposer sur le ballast pré- sentant de préférence des barbes ou nervures dirigées vers le bas et de préférence deux de ces nervures se croisant per- pendiculairement et disposées symétriquement suivant le grand et le petit axe de cette base, en vue de renforcer celle-ci de la rendre plus rigide et de faciliter le remblayage et la résistance au cheminement.
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L'invention peut comprendre en outre une -plaque ou cloche de traverse métallique comme c'est décrit ci-desus, comportant une partie médiane surélevée creuse ou citadelle présentant une partie supérieure ,ou tête fermée ou enclose destinée a former le siège du rail, caractérisée en ce que
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cette ttte présente aussi une fente ou ouverture, tout au moins d'un cote du siège du rail, de manière qu'un boulen une tige ou un organe d'un dispositif de fixation puisse être passé à travers ou y 'être introduit,
en ce que ce bord de cette tête présente une surface surélevée et inclinée et par l'emploi de dispositions grâce auxquelles un crapaud ou or- gane de fixation peut être fixé à l'aide d'une pièce ou d'un organe en prise avec la surface inférieure de cette tête, ce crapaud' ou organe de fixation étant aussi 'en prise avec la surface supérieure du patin du rail et avec la surface surélevée et inclinée mentionnée ci-dessus; ces deux surfa- ces combinées résistant à l'effort exercé vers le bas par le crapaud ou organe de fixation quand on le serre et permet- tant ainsi à ce crapaud de secentrer et de .s'adapter à son voisinage..
Dans ces plaques ou cloches, la disposition peut être, telle quelles soient susceptibles de comporter un cra- paud' ou organe de fixtio destiné à venir en prise avec un bord ou .cote du patin du rail et une oreille ou joue fixe sur- plombante ou en forme de Crocheta venue de fonte avec la pla- que ou cloche et avec la citadelle et destinée à venir en prise 'avec l'autre bord ou côté du rail.
La tête de la plaque ou cloche peut présenter une fente pour le boulon ou dispositif de fixation destiné à fi- xer ce crapaud, une partie de cette fente étant suffisamment large pour que l'on puisse y faire passer la tête du boulon tandis que son autre partie, ou partie 4 engagement effectif, est seulement large assez pour laisser passer la tige du bou- lon et non la tête de celui-ci.
Ces dispositifs permettent de fixer solidement le bord du rail à son siège, du cote opposé à la joue fixe.
Dans les plaques ou cloches de traverses décrites
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ci-dessus., la largeur de la citadelle est à peu près égale à un tiers ou moindre qutun tiers de la largeur de la base ou surface d'appui de la. plaque., dans une direction parallèle à la longueur du rail. Une aussi étroite surface d'appui 'pour le rail diminue la tendance à osciller.
L'invention peut donc comprendre une plaque ou clo che de traverse métallique suivant 1 tune quelconque des va- riantes décrites ci-dessus, comportant une citadelle suréle- vée présentant, d'un côté du siège de rail, une oreille ou joue surplombante ou en forme de crochet et, de ltautre cote du siège derail, des dispositifs pour la fixation du rail qui sont agencés de manière à laisser,,ou à donner d'eux-mêmes, si c'est nécessaire en combinaison avec des cales appropriées ou leur équivalent employées conjointement avec cette joue - fixe ou pièce analogue,, une latitude de réglage telle que l'on puisse varier à volonté l'écartement du rail ou sa Dosition sur la surface d'appui de son siège,
ou employer des rails de profils différents (particulièrement en ce qui concerne la largeur de leurs patins).
Dans la variante mentionnée en dernier lieu ce ré- glage des dispositifs de fixation peut être obtenu en mena* géant dans la citadelle une cavité de grandes dimensions pour le boulon de fixation ou pour la tige du dispositif de fixa- tion,de manière que le bord adjacent du patin du rail puisse être maintenu dans la position voulue, par exemple au moyen dune virole de diamètre convenable enfilée sur la tige du boulon, ou bien en donnant au boulon un diamètre approprié. en changeant la forme du crapaud employé avec le boulon ou en employant un dispositif de fixation comportant une tige de dimensions appropriées*, ou bien encore en employant n'importe quelle variante équivalente.
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Il ntest pas absolument nécessaire d'avoir une joue fixe d'un côté du siège du rail bien que ce soit la forme d'exécution*? préférée La plaque ou cloche de traverse peut être telle que c'est décrit ci-dessus. mais au lieu d'avoir une joue fixe ou son équivalent d'un côté du siège du rail et un'crapaud de lautre côté, on peut employer des crapauds des deux côtés du rail pour fixer celui-ci en place et on peut ménager des surfaces de contact ou de support surélevées de chaque côté de là citadelle en vue de supporter les côtés extérieurs de ces crapauds.
Les crapauds employés dans ces plaques ou cloches de traverse peuvent comporter une surface inférieure ou de contact en forme de coin ou conique.
Les deux faces inclinées de la surface inférieure de ces crapauds sont destinées à venir en contact respective- ment avec la surface supérieure du patin du rail et avec une surface d'appui ménagée sur la citadelle de la traverse et, de-plus, ces crapauds présentent une partie amincie ou collet ou bien une rondelle destinée à venir aussi en contact avec le, bord du patin du rail pour maintenir celui-ci à l'écarte- ment.voulu.
L'invention comprend aussi dans une plaque ou clo- che de traverse comme c'est décrit ci-dessus- un mode de fi- xation du rail qui consiste à employer une dispositif destiné à appuyer ou à prendre contact en trois points respectivement sur sa broche, goupille ou organe de fixation analogue, sur son support sur la plaque ou cloche et sur le rail qu'il main- tient, l'un des points d'appui extérieur ou extrême étant si- tué sur le rail et les deux autres points d'appui étant situés sur le support ou sur les garnitures de celui-ci, caractérisé en ce que ce dispositif 'de fixation est destiné à pivoter ou tourner librementpendant qu'on le fixe,
par exemple sur des
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surfaces de contact arrondies, autour de celui de ses trois points dtappui qui est situé au milieu, afin de prendre ainsi un appui uniforme et ferme sur ses deux autres points d'appui.
L'invention comprend en outre une plaque ou cloche de traverse de la forme décrite ci-dessus, dans laquelle le mode de fixation du rail consiste à ménager, d'un ou des deux côtés du siège du rail., une surface d'appui ou butée et, en- tre ce siège et cette -surface d'appui, un renfoncement.ou espace destiné à recevoir un crapaud à tête en T ou disposi- tif équivalent dont la tête est destinée à venir en contact à la fois avec la surface supérieure du patin du- rail et avec cette surface d'appui et dont la tige ou queue est des- tinée à être attirée vers le bas et fixée à la partie de traverse par un organe approprié, par exemple une goupille conique ou son équivalent chassée dans des ouvertures de la partie de traverse,
autour de laquelle le crapaud à. tête en
T ou dispositif équivalent peut pivoter pendant qu'on le fixe, afin de prendre un appui uniforme et ferme sur le rail et sur la surface d'appui mentionnée ci-dessus...
Dans ces plaques ou cloches de traverse décrites en dernier lieu, on peut disposer un couvercleou-une garde pour la petite extrémité de la goupille qui est em- ployée pour tenir en place le dispositif de fixation, ce couvercle étant destiné- à empêcher d'enlever facilement cette goupille au moyen dtun marteau, dtune pierre ou d'un morceau de .métal.
Avec les plaques ou cloches de traverse décrites ci-dessus, on peut donner au dispositif -de fixation du rail une forme convenable, par exemple une forme en T et ce dispo- sitif peut avoir trois points d'appui, arrondis de préféren- ce, le point d'appui médian étant celui autour duquel le
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dispositif est destiné à tourner ou à pivoter, pendant qu'on le fixe, par exemple autour du bord arrondi d'une goupille conique employée pour le fixer, afin de prendre un appui ferme et uniforme sur les deux autres points d'appui.
Ces crapauds peuvent avoir une queue ou partie mé- diane pendante dans laquelle est pratiqué le trou central à bord arrondi destiné à recevoir la goupille conique, cette queue ou partie analogue présentant un côté plat destiné à venir en contact avec le .bord du rail afin de maintenir celui-ci à !j'écartement voulu, grâce à quoi on peut, en mo- difiant 1'épaisseur de cette queue et en employant si c'est nécessaire des cales ou leur équivalent de ltautre côté du rail en vue de régler l'écartement de celui-ci, régler la po- sition de ce rail sur la plaque de traverse ou employer avec la même plaque de traverse des rails de profils différents ou ayant des patins de largeurs différentes.
Suivant une variante, le dispositif de fixation peut comporter, sur sa queue ou partie médiane dirigée vers le bas, une saillie ou nervure destinée à s'emboîter dans une encoche du bord du patin du rail afin d'empêcher celui-ci de cheminer.
La plaque ou cloche de traverse décrite ci-dessus suivant l'une quelconque des variantes mentionnées, peut être du type dont la base ou'surface de support, qui est destinée à recevoir sous elle un bourrage de ballast répartit la pres- sion à partir d'un siège de rail surélevé relativement étroit, cette base étant renforcée aux bords par un épaississement de ces bords ou de parties de ceux-ci, ces bords ou parties de bords étant épaissis sur leur face supérieure afin de former un rebord saillant vers le haut, ou étant épaissis à llaide de métal à la fois au-dessus et en-dessous dé la base.
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Suivant une variante, ces bords de renforcement sont destinés non seulement % renforcer la-base ou la rendre plus rigide mais aussi à aider retenir le ballast sur la surface supérieure de cette base afin de donner du poids à la traverse.
Les dessins annexes représentent certaines formes d'exécution typiques de plaques de traverse.
Fig. 1 est une vue de côté d'une forme de l'inven- tion appliquée à une plaque de traverse, cette vue étant une coupe faite approximativement suivant la ligne médiane de la traverse;
Fig. 2 en est une vue en plan, sans le rail;
Fig. 3 est une coupe transversale par la ligne
A-A de Fig.1:
Fig. 4 est une coupe analogue à la Fig, 1 mais mon- trant un mode de fixtion comportant un crapaud ou disposi- tif de fixation de chaque coté du' rail au lieu d'une joue fixe d'un côté;
Figs.5 6 et 7 sont'des coupes analogues aux Figs.
1, 2 et 3 mais montrent une variante des* dispositifs de fi xation ;
Fig. 8 représente -en élévation de côté et en plan un tirant employé, dans le cas des trois dernières figures;-
Fig. 9 est une vue de côté, de face et en plan d'un dispositif de fixation représenté sur les Figs, 5, 6 et 7;
Fig. 10 est une vue latérale et un plan d'une va- riante de ce dispositif de fixation;
Fig. 11 montre comment- ce dernier dispositif entre en prise avec le bord d'un rail;
Fig. 12 est une vue de côté, par le bout et 'en plan d'une goupillé conique employée pour fixer- ces dernières - ormes¯de dispositifs de fixation;
et
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Figs. 13 et 14 donnent des vues fragmentaires en coupe de deux formes que le bord de la plaque de base ou surface de support peut affecter, prises respectivement sui- vant les lignes B-B et C-C de Fig 1.
Suivant l'invention* chaque pièce de support de la traverse peut consister en une plaque de base 1 qui peut avoir'une forme rectangulaire ressemblant aux plaques de traverses de types connus ou bien peut consister en une clo- che. Dans chaque cas la plaque ou cloche présente une partie médiane surélevée unique ou citadelle 2, venue de fonte avec la base, qui sert de support au rail 3, Il peut y avoir, d'un côté de la partie médiane' surélevée 2 une joue surplombante fixe 4 destinée à emboîter le patin 5 du rail et, du côté, op- posé, un siège 6 cour le crapaud 7 qui maintient le rail sur la voie. La joue fixe 4 pourrait. suivant une variante, être remplacée par un second crapaud.
Une fois mis en place, le crapaud peut ou non faire prise ou coopérer aussi avec le tirant 8 et il est fixé au moyen d'un boulon 9 et d'un écrou 10 qui le bloquent sur son siège afin d'empêcher le rail de se mouvoir.
Dans les formes de réalisation représentées sur les Figs. 1 et 2.. le dispositif de fixation du rail étant in- dépendant du tirant, on peut réduire le nombre de tirants suivant les circonstances. En pratique, il suffira probable- ment de placer un tirant une traverse sur deux dans les lignes droites. L'écartement peut être réglé soit en modi- fiant la' largeur du crampon 11 qui maintient l'extrémité du tirant, soit en modifiant l'épaisseur de la cale 12 dis- posée à cet effet ou encore en employant à la fois la premiè- re façon et la seconde. La cale permet aussi d'employer la même traverse avec des rails à patin plat de n'improte quel profil, dans des limites raisonnables.
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Le montage de la traverse s'opère comme suit en ce qui concerne la forme de réalisation des Figs. 1 à 3.
.Apres avoir posé les plaques 1 1 approximative- ment à leurs places relatives* on introduit le tirant 8 par les fentes horizontales 13 dans les parties médianes suréle- vées de ces deux plaques, on insère les crampons 11 et les cales 13 puis, les plaques étant convenablement mises é- cartement, on bourre leurs extrémités internes de manière que leurs saillies 15 emboîtent le tirant. Le boulon 9 est alors enfoncé dans la; partie large 15 de sa fente verticale puis déplacé vers l'extérieur dans la partie plus étroite 16 de cette fente et le rail 3 est mis en place comme le.montre la
Fig. 1.
On enfile ensuite le crapaud 7 sur le boulon que 1'on a déjà ramené à sa place et on le fixe solidement à 1'adde de l'écrou 10. Le crapaud reposant sur deux supports, en
1'couruence la partie 6 et le dessus du patin du rail. qui sont également inclinés vers leur centre commun, tend à re- pousser le patin extérieur du rail dans la joue 4 et repose ainsi également sur ses deux supports. La tête 17 du boulon peut s'enfoncer dans le dessus du tirant et pénètre à cet effet dans une encoche 18 ou bien elle peut seulement reposer sur le tirant quand le boulon est posé,
Suivant une variante* la tête du boulon peut -pré- senter une encoche transversale 19 dont les parois emboîtent les côtés du tirant.
Cette encoche aiderait ainsi à maintenir ce tirant en place et servirait aussi à empêcher le boulon de tourner quand on visse dessus 1'écrou 10.
Pour régler 1'écartement, on enlève l'écrou 10 et le crapaud 7 puis on déplace légèrement le rail sur son siège, vers le milieu de la voie, pour obtenir l'écartement voulu, on insère une cale 12 entre la joue fixe 4 et le patin 5 du
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rail, on repousse le rail contre cette cale, on enfile une rondelle ou virole 20 sur le boulon, puis on replace le cra- paud et l'écrou que l'on visse à fond. ' la cale peut pénétrer dans un renfoncement 21 de la joue 14 de manière qu'une fois mise en place elle ne puis- se plus se déplacer. On peut aussi procéder au réglage en changeant le crampon 11.
Il est évident que ces réglages per- mettront de maintenir l'écartement avec des rails à patin plat de n'importe quel. type sur la même traverse, dans des limites raisonnables.
Une autre variante du mode de fixation, représentée sur la Fige 4, consiste à remplacer la joue fixe par un crapaud amovible, un boulon et un écrou analogue au point de vue construction et action à ceux représentés sur les Figs. à 3 Le montage de la traverse et son démontage se font de la manière décrite avec référence aux Figs 1 à 3.
L'ouverture 15 de la partie médiane surélevée de la plaque est ménagée et conformée de la manière voulue pour que l'on puisse déplacer le boulon vers l'extérieur dans les deux sens de la façon décrite ci-dessus.
Il est à remarquer, pour ce qui concerne les formes de réalisation décritesci-dessus. que la partie supérieure ou tête 22 de la citadelle 2 est enclose et relativement étroite par rapport à la largeur de la base 1, comme le mon- tre clairement la Fig. 3. En outre, le rail ne doit pas né- cessairement reposer sur toute la largeur de la plate-forme de la citadelle. Comme ,on peut le voir, le rail repose réel- lament sur la partie médiane surélevée 23 de la tête de la citadelle et possède donc une assise dont la largeur, parallè- lemetn à la longueur du rail, est d'environ un tiers ou moins d'un tiers de celle de la base 1 de la plaque dei traverse.
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Ceci présente l'avantage que. le rail.. en fléchissant sous la .charge des roues, n'agit que légèrement pour faire osciller la traverse.
En outre, il est à remarquer que remploi d'une cale 12 disposée contre la joue fixe 4 et d'un crapaud et d'un boulon placés de l'autre cote du rail-la tige de ce bou- lon étant munie d'une virole ou rondelle de dimensions con- venables 20 destinée à portr contre le bord du reil et à le maintenir dans la-position voulue.procure de grandes facili- tés pour a) régler l'écartement, b) régler la position du rail sur son siège et c) ployer différents profils de rails ou changer les rails montés sur la traverse sans devoir modi- fier celle-ci sauf -;en ce qui regarde l'emploi de cales et de rondelles ou viroles de dimensions choisies.
Les formes de réalisation représentées sur les
Figs. 5 à 12 ont pour but de procurer un mode perfectionné de fixation des rails de chemin de fer ou rails analogues à leurs supports qui soit susceptible de maintenir le rail d'uen manière efficace et un dispositif de -fixation qui prenne-automatiquement un appui ferme-, uniforme sur le rail et aussi sur une partie du support en vue de maintenir le rail abaissé et de conserver son écartement.
Elles ont aussi pour but de fournir un dispositif de fixation qui puisse être,fixé en place en introduisant - une seul$ goupille conique en vue de maintenir le rail solidement.
Elles ont encore pour but de disposer le disposi- tif de fixation de telle -façon que non seulement il maintie n- ne le rail sur son siège mais qu'il empêche aussi positive- ment ce rail de cheminer sur son siège.
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Elles ont enfin pour but de procurer un couvercle ou garde qui soit efficace pour empêcher l'enlèvement faci- le de la goupille ou pièce analogue qui maintient le dispo- sitif de fixation en place et éviter ainsi l'enlèvement et le vol de cette goupille.
' Sur les Figs 5, 6 et 7 le rail 3 repose sur le siège 23 qui, dans la forme de réalisation représentée, est formé sur la citadelle surélevée 2 laquelle est supportée par la base 1 reposant sur le ballast. Une teille ou butée en forme de crochet 4 est destinée à emboiter un bord du rail.
De l'autre côté du siège du rail est formée une butée 6 comportant (dans la forme représentée) des parois surélevées 24 encadrant le cote de la tête 25 du duspositif de fixation 26 et formant une surface d'appui 27 destinée a supporter le cote extérieur de ce dispositif de fixation.
1 Celui-ci comporte une partie 28 qui pénètre dans une cavité 29 de la citadelle 2. Une goupille conique 30 introduite dans les ouvertures 31, 31 des parois de la cita- delle sert à attirer vers le bas le dispositif 1 de fixation et à le maintenir en place.
Le dispositif de fixation 26 lui-même (dans la for- me représentée) est en forme de T et comporte une tête en T,
25, dont les deux extrémités saillantes 32 et 33. constituent des surfaces d'appui destinées à venir en contact avec le patin du rail 3 et la surface 27. la goupille conique 30 traverse couverture 34 de la queue du dispositif de fixation.
Le cote inférieur de cette ouverture est arrondi comme cest indiqué en 35, de manière que quand on attire ce dispositif vers le bas et qu'ton le fixe à l'aide de la goupille 30, il puisse pivoter ou tournerlégèrement sur cette surface arrondie et sur une
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surface arrondie correspondante 36 de la goupille, de fagon que les surfaces d'appui 32 et 33 prennent un appui ferme et uniforme sur le patin du rail et sur la surface 27 ménagée sur le support de celui-ci..
Pour leur permettre de prendre plus facilement un meilleur appui, les surfaces 32 et 33 peuvent être légère- ment incurvées ou arrondies, comme c'est montré en 37 sur la Fig. 10.
Cette Fig. 10 représente une variante du dispositif de fixation dans laquelle la surface 38 est aplatie pour ve- nir en prise avec le bord du rail. Cette surface présente une nervure ou saillie 39 qui est destinée à pénétrer dans une encoche 40 du bord du rail et à coopérer avec cette encoche pour maintenir le rail en placé. Cette disposition empêche com- plètement le rail de cheminer par rapport à son siège. Quand on ne désire pas employer ce dispositif d'anti-chemijnemetn à cause de l'inopportunité qu'il peut y avoir à entailler le bord du rail, on petit tourner le dispositif de fixation de
1800 et la nervure 39 est alors logée dans une rainure ou fente ménagée à cet effet dans le cote de la cavité 29.
La paroi 24 de la partie 6 peut entourer partielle- ment la tête 25 du dispositif de. fixation afin de 'la renfor- cer et de mieux la supporter,
Sur de nombreuses voies de chemin de fer on éprouve de grandes difficultés en raison du vol des goupilles de la voie. Une goupille introduite de la façon ordinaire peut être facilement enlevée en employant un léger marteau ou même une grosse pierre. Suivant la présente invention, la petite ex- trémité 41 de la goupille, au lieu de faire saillie à 1'ex ieur de la traverse est protégée par un couvercle ou garde
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42 qui empêche de la chasser de son logement à coups de mar- teau.
Pour l'enlever, il faut employer une longue barre munie à ,son extrémité d'un pied-de-biche pour saisir la tête
43 de la goupille.
L'extrémité inférieure 44 du dispositif de fixation peut pénétrer dans une encoche 45 du tirant 8.
Celui-ci peut lui-même être attaché d'une manière connue, par exemple au moyen d'un crampon 11 traversant la fente 46 du tirant. Il peut aussi stengager dans une enco- che 47 pratiquée dans le bord intérieur de la plaque de tra- verse et on peut .'.voir que l'extrémité inférieure 44 du dispositif de fixation peut ainsi servir à fixer le tirant en place.
Comme on l'a dit ci-dessus l'une des caractéristi- ques des traverses suivant l'invention consiste à renforcer les bords à l'aide d'une eurépaisseur ou d'un.bourrelet avec ou sans rebord supplémentaire,
L'ivnention comprend une traverse ou partie de traverse en fonte des types décrits plus complètemetn ci-des sus, comportant un bord épaissi, un bourrelet ou un rebord ou bien toute combinaison appropriée de ceux-ci.
Il est connu, en c,e qui concerne les traverses en acier estampe qui sont estampées dans des tôles d'acier ou des tôles d'acier laminées, de rendre leurs bords plus rigides en leur donnant un léger rebord. La présente invention ne revendique pas le renforcement d'une traverse d'acier obtenu en munissant simplement ses bords d'un rebord.
Pour économiser la matière, les traverses métalli- ques doivent être aussi minces que possible. Toutefois si elles sont faites en une matière très mince -leurs bords sont inca- pables de résister aux dures conditions du service. On a con-
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staté -.suivant l'invention qu'une très bonne solution, parti- culièrement pour les plaques-traverses plates en fonte, con- siste à épaissir les bords de la plaque base.
Sur les dessins. la plaque-traverse comporte une base ou surface d'appui 1 destinée à être pressée sur le ballast, et une citadelle médiane 2:
Les bords de cette base sont renforcés par un re- bord ou bourrelet saillant vers le haut 48 qui non'seulement renforce le bord et le rem plus rigide mais en outre sert à retenir le ballast dont on recouvre ou garnit la plaque mi- se en place.
En certains points de la périphérie, le bord est encore renforcé par une surépaisseur ou enflure 49 ménagée en-dessous de la surface inférieure de la base. Cette suré- paisseur inférieure peut être-plus profonde et plus considé- rable en certains points. Dans la plaque représentée, elle atteint son maximum aux extrémités 50 50 de la plaque et est réduite à rien aux points 51. Ceci ressort clairement des Fige. 3 et 7 sur lesquelles cette surépaisseur ntexiste pas et des Figs. 13 et 14 où 1'on peut voir que cette surépais- seur inférieur 49 est beaucoupmofndr à l'endroit de la ligne de coupe B-B (Fig.13) quà celui de la ligne de coupe C-C (Fig.414)
Pour empêcher l'eau de stagner sur la surface su- périeure de la base 1 on peut ménager un certain nombre de trous de drainage 52 52.
Ce drainage évite 11'amolisant du ballast supporta par la plaque qui se produirait, si ce ballast restait toujours humide.
La citadelle 2 de la plaque représentée sur les dessins est reliée à. la base 1 par des nervures ou âmes 53..
Ces nervures rendent plus rigide et renforcent la plaque et
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en les faisant aboutir aux bprds renforcés 48 48 aux points 54 54 on obtient non seulement une meilleure liaison à leurs extrémités extérieures mais encore un renforcement plus con- sidérable de ces bords. Ces nervures 53 et ces bords renfor- ces 48, 49 peuvent ainsi coopérer pour procurer une construc- tion bien équilibrée, légère et rigide.
En outre, dans la forme de réalisation représentée.. une encoche 55 est ménagée pour le tirant. Comme cette enco- che affaiblit le bord celui-ci peut être épaissi à l'endroit de l'encoche comme c'est montré en 56. pour compenser le mé- talmanquait.
On peut voir que le bord renforce se termine par une courbure douce 57 qui 1* empêche d'être endommagé par les outils employés pour bourrer le ballast.
1 La surépaisseur 49 aussi est raccordée à la base 1 par une courbe douce 58, Cette surépaissieur 49 non seulement renforce encore le bord mais aide aussi à empêcher le ballast bourré sous la base de s'échapper.
Dans le cas d'une plaque-traverse plate, l'ancrage de celle-ci dans le ballast peut être beaucoup amélioré en établissant en-dessous de la plaque de base 1 des nervures ou saillies dirigées vers le bas. Il y aura de préférence une nervure longitudinale 59 et une nervure transversale 60 qui se croisent perpendiculairement, étant dirigées appro- ximativement suivant le grand et le petit axe de la plaque de base. 1 . L'invention a été décrite ci-dessus en se référant à une traverse en forme de plaque;, mais il est évident qu'elle peut s'appliquer entièrement ou dans ses parties es- sentielles à d'autres genres de traverses.
Par exemple, au lieu de deux plaques-traverses reliées ensemble par un ti- rant il est possible d'employer deux cloches ou pièces bom-
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bées comportant chacune une citadelle munie d'un étroit siège de rail et d'organes Remettant de régler 1'écartent ou la position du rail ou de poser des rails de différents profils sur le siège du rail.
Bien qu'on ait représenté un dispositif de fixation qui peut, si on le désire, être employé pour verrouiller le tirant en place, il est évident que cela ne constitue pas une caractéristique essentielle car les organes de fixation du rail pourraient, dans certains cas avec avantage, être tout-a-fait séparés et indépendants du tirant.
Il n'est pas nécespire d'avoirdes tirants dans tous les cas. Par exemple$ dasn les lignes tangentes ou droites, on peut munir de tirants seulement une traverse sur deux, en réalisant ainsi une économie considérable. Il n'est pas indispensable que le support de traverse comporte de tirant du tout.
L'invention englobe non seulen les plaques, clo- ches ou supports de traverses mais aussi les dispositifs de fixation essentiels employés avec ces organes pour leur per- mettre de remplir convenablement leur office. Elle comprend aussi le mode de fixation du rail aces pièces de support et la traverse complète formée par ces pièces reliées ensemble par un tirant ou une autre pièce de liaison convenable.
Il est évidemment connu'depuis de nombreuses années d'employer des plaques métalliques ou Aies cloches métalliques reliées ensemble par des tirants pour constituer des traver- ses et ces constructions ne feront pas l'objet d'une renendi- cation générale. Il est aussi courant déployer, dans ces plaques ou cloches bien connues, des butées surélevées ou des saillies destinées à surplomber et à emboiter un bord du rail et les inventeurs ne revendiquent pas d'une fagon exclusive
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une telle disposition mais seulement la combinaison de cette caractéristique et dautres encore avec les constructions particulières décrites ci-dessus et revendiquées.
REVENDICATIONS
1 Plaque ou.cloche de traverse métallique desti- née à être reliée à une autre plaque ou cloche semblable au moyen d'un tirant pour former une traverse pour rails de che- min de fer à patins plats, consistant en une plaque ou pla- te forme, destinée à reposer sur le ballast, avec laquelle fait corps une partie médiane surélevée ou citadelle desti- née à. supporter le rail.
caractérisée en ce que cette citadel- le présente un siège de rail, ou une surface de contact pour le rail, qui est étroit par rapport à la largeur de la pla- que de traverse dans le sens de la longueur,du rail, et carac- térisée en outre en ce que les organes servant à fixer les rails à cette partie de traverse sont agencés de manière que, si on le désire, on puisse régler l'écartement des rails ou la position du rail sur son siège et/ou fixer à cette partie de traverse des rails de différents profils ayant des patins de largeurs différents, i
2.- Plaque de traverse métallique suivant la reven- dication 1, comprenant une plaque de support ou base relati- vement plate;
sur cette base une partie médiane surélevée creuse ou citadelle de faible largeur par rapport à la largeur de la plaque, cette partie surélevée étant supportée ou ren- forcée par des nervures ou âmes s'étendant depuis ses angles jusqu'à ou vers les angles extérieurs de la base et cette base ou surface de support destinée à reposer sur le ballast com- portant de préférence des nervures ou barbes.dirigées vers
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le bas de préférence deux nervures de ce genre se croisant perpendiculairement et disposées symétriquement suivant le grand et le petit axe de la base en vue de renforcer cette base et de la rendre plus rigide, de facilitsr le tassement et d'augmenter la résistance au cheminement.
3.- Flaque ou cloche de traverse métallique suivant la revendication 1, coloriant une partie médiane surélevée creuse ou citadelle dont la partie supérieure ou tête fermée ou enclose est destinée à former le sièges du rail, caractéri- sée en ce que cette tête présente aussi des fentes ou ouver- tures, tout au moins d'un c8té ud siège de rail, de manière qu'on puisse y faire passer ou y introduire un boulon, une tige ou une;
-partie d'un organe de fixation et en ce que ce bord de la tête présente une surface surélevée inclinée et caractérisée en outre par des dispositifs grâce auxquels un crapaud ou organe de fixation peut être fixe par une pièce ou un organe en prise avec la surface inférieure ou le dessous de cette tête, ce crapaud ou organe de fixation étant aussi en prise avec la surface Supérieure du patin du rail et avec la surface surélevée et inclinée mentionnée ci-dessus, ces deux surfaces combinées résistant à l'effort exercé vers le bas par le crapaud ou organe de [fixation quand on le serre à fond et permettant ainsi à ce crapaud ou organe de fixation de se centrer et de s'adapter de lui-même aux parties qui l'entourent.
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4.- Plaque ou cloche de traverse métallique suivant l'une quelconque des revendications précédentes, destinée être munie d'un crapaud ou organe de fixation destiné à agripper l'un des bords ou c8tés du patin du rail, et compor- tant une oreille ou joue fixe surplombante ou en forme de crochet qui fait corps avec la plaque ou cloche et la citadel- le et est destnés à emboiter 1'autre bord.ou côté du rail.
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5.- Dans une plaque ou cloche de traverse suivant la revendication 3 ou 4 une fente pour le boulon ou organe de fixation destiné à fixer le crapaud, une partie de cette fente étant suffisamment large pour laisser passer la tête de ce boulon tandis que son autre partie ou partie a enga- gement effectif est seulement large assez pour laisser passer la tige de ce boulon mais non sa tête.
6.- Plaque ou cloche de traverse suivant la reven- dication 1 ou 2, dans laquelle la largeur de la citadelle estiapproximativement égale au tiers ou moins du tiers de celle de la base ou plate-forme de support de la plaque.
7.- Plaque ou cloche de traverse métallique sui-' vaut l'une quelconque des revendications précédentes, com- portant une citadelle surélevée munie, d'un côté du siège du rail, d'une oreille ou joue surplombante ou en forme de cro- chet, et, de l'autre côté du siège du rail, de dispositifs de fixation, ces derniers étant agencés de manière à permettre ou à procurer d'exu-mêmes si c'est nécessaire en combinai- son avec des cales appropriées ou leur équivalent employées conjointement avec cette joue fixe ou partie analogue, une latitude de réglage telle que l'on puisse varier à volonté l'écartement du rail ou sa position sur la surface d'appui de son siège, ou employer des rails de profils différents (.particulièrement en ce qui concerne la largeur de leurs pa- tins)
8.- Plaque ou cloche de traversesuivant la revendi- cation 7, dans laquelle le réglage des dispositifs de fixation s'obtient en ménageant dans la citadelle'une cavité de gran- des dimensions pour le boulon de fixation bu pour la tige du dispositif de fixation, de manière que le bord adjacent du pation du rail puisse être maintenu dans la position voulue,
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par exemple au moyen d'une virole de diamètre convenable en - filée sur la tige du boulon, ou bien en donnant au boulon un diamètre approprié., en changeant la forme du crapaud em- ployé avec ce boulon ou en employant un dispositif de fixation comportant une tige de dimensions appropriasse ou bien encore en employant n'impore quelle variante équivalente.
9 Plaque ou cloche de traverse suivant l'une quelconque des revendications précédentes mais dans laquelle, au lieu devoir une joue fixe ou partie équivalente d'un cô- té du siège du rail et un crapaud de l'autre côté, on emploie des crapauds des deux cotes du rail pour' maintenir celui-ci en place et dans laquelle des surfaces de prise ou dtappui surélevées sont ménagées de chaque côté de la citadelle en vue de supporter les côtes extérieurs de ces crapauds.
10. - Dansou pour une plaque ou cloche de traverse suivant 3.tune quelconque des revendications précédentes, un crapaud comportant une surface inférieure ou surface de con- tact en forme de double coin ou de cône
11.- Dans ou pour une plaque ou cloche de traverse suivant1'une quelconque des revendications précédentes, un crapaud comportai une surface inférieure en forme de double coin ou de cône dont les deux faces inclinées sont destinées venir en contact respectivement avec la surface supérieure du patin du rail et avec une surface d'appui ménagée sur la citadelle de la traverse, et comportant .. .en outre une partie amincie, uns bague ou une rondelle destinée à venir aussi en contact avec le bord du:
patin du rail pour maintenir celui-ci à 1'écargemet voule
12 Dans une plaque ou cloche de traverse suivant 'tune quelconque des revendications 1 à 8 un mode de fixa- tion du rail consistant à employer un dispositif qui est.des- tiné à appuyer ou à prender ointact en trois pojts respecti
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vement sur sa broche, goupille ou attache analogue, sur son support sur la plaque ou cloche et sur le rail qu'il main- tient, l'un des points d'appui extérieur ou extrême étant situé sur le rail et les deux autres points d'appui étant situés sur le support ou sur les garnitures de celui-ci, ca ractérisé en ce que ce dispositif de fixation est destiné à pivoter ou tourner librement, pendant qu'on le fixe par exemple sur des surfaces de contact arrondies,
autour de celui-de ses trois points d'appui qui est situé au milieu afin de prendre ainsi un appui ferme et uniforme sur ses deux autres points de contact.
13.- Plaque ou cloche de support suivant l'une quelconque des revendications 1 à 8, dans laquelle le mode de fixation, du rail consista à ménager, d'un ou des deux cotes du siège du rail, une surface d'appui ou butée et, entre ce ,siège et cette surface d'appui, un,renfoncement ou espace destiné à recevoir un crapaud à tête en T ou dis- positif équivalent dont ,la tête est destinée' à venir en con- tact ,à la fois avec la surface supérieure du patin du rail et avec cette surface d'appui et dont la tige ou queue est destinée à être attirée vers le bas et fixée à la partie de traverse par un organe approprié, par exemple une goupille conique ou son équivalent introduite dans des ouvertures de la partie de traverse, autour duquel le crapaud à tête en T ou dispositif équivalent,peut pivoter pendant qu'on le fixe,
afin.de prendre un appui uniforme et ferme sur le rail et sur la surface d'appui mentionnée plus haut.
14.- Plaque ou cloche de traverse de chemin de fer suivant la revendication 13, comportant un couvercle ou garde pour la petite extrémité de la goupille conique qui est em- ployée pour maintenir le dispositif de sécurité en place, ce couvercle ou garde étant destiné à empêcher l'enlèvement fa- cile de cette goupille à 1'aide d'un marteau, dtune pierre,
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d'un morceau de métal ou leur équivalent.
15.- Dans ou pour une plaque ou cloche de traverse suivant ltune quelconque des revendications précédentes qui lui soit applicable, un dispositif de fixation du rail con- formé de fagon appropriée, par exemple à tête en forme de T, comportant trois points d'appui arrondis de préférence, le point d'appui médian étant celui autour duquel ce dispositif, pendant qu'on le fixe en place, peut tourner ou pivoter, par exemple autour du bord arrondi d'une goupille conique ser- vant à le fixer, afin de prendre un appui famé et uniforme sur les deux autres points d'appui,
16 Dispositif de fixation de rail suivant la re- vendication 15 comportant une queue ou partie médiane pen- dante percée d'un trou central à bord arrondi pour la goupille conique,
cette queue ou son équivalent possédant un cote plat destiné à venir en contact avec le bord du rail en vue de main- tenir celui-ci à l'écartement voulu, grâce à quoi on peut, én modifiant 1 épaisseur de cette queue, régler l'écartement du rail et sa position sur la plaque de traverse ou employer avec la même plaque de traverse des rails de profils différents et ayant des patins de largeurs différentes.
17 Dispositif de fixation de rail suivant la re- vendication 15 ou 16, comportant une saillie ou nervure située sur sa queue ou partie médiane dirigée vers le bas, destinée à pénétrer dans une encoche du bord du patin du rail afin d'empêcher celui-ci de cheminer.
18,- Plaque ou cloche de traverse suivant l'une quelconque des revendications précédentes, dans laquelle la base ou plate forme de support qui est destinée à recevoir un bourrage de ballast par en dessous, répartit la pression d'un siège de rail surélevé relativement étroit'et est ren- forcée à l'tendrait de ses bords 'en épaissisant ceux-ci ou des
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parties de ceux-ci, ces bords ou parties de bord;s étant épais- sis a la face supérieure pour former un rebord dirigé vers le haut ou étant épaissis au moyen de métal a la fois au dessus et en dessous de la base.
19.- Plaque ou cloche de traverse suivant la reven- dication 16, dans laquelle les bords de renforcement sont destines non seulement renforcer la base ou à la rendre plus rigide mais encore aider à retenir le ballast sur la surface supérieure de cette partie en vue d'augmenter le poids de la traverse.
20.- Plaque ou cloche de traverse ou éléments ou attaches essentiels de celle-ci, disposés ou destinés à fonctionner en substance comme c'est décrit ci-dessus et/ou comme c'est représenté. 1
21 Traverse de chemin de fer comprenant deux plaques ou cloches de traverse suivant l'une quelconque des revendications précédentes reliées ensemble par un tirant pour former la traverse complète.