<Desc/Clms Page number 1>
Procède pour effectuer le gaufrage et le découpage de papier ou de carton en grands formats à l'aide de machines à imprimer en blane, à cylindre.
La présente invention a pour objet des dispositifs permettant d'effectuer le gaufrage et le découpage de papiers ou de cartons en grands formats à l'aide de machines à impri- mer en blane, à cylindre.
On obtient, par ce moyen, une production de beaucoup supérieure à celle que l'on obtient avec les procédés usuels, c'est-à-dire avec des machines à platine, où le papier est gaufré ou estampé entre deux surfaces planes dont l'une porte les reliefs et l'autre/ la contre-partie en creux.
Lesdites presses à platine, dont la construction doit être renforcée en vue de cet usas sont alors d'un prix très élevé, et malgré ce renforcement, elles sont rapidement mises hors de service, par suite de l'énorme pression supportée par les articulations., résultant ellesmême de la forte pression répartie simultanément sur toute la surface de la platine.
Aussi, pour cette raison, ces presses ne peuvent pas être construites en grands formats; leur format réduit et leur fonctionnement très lent nécessite un temps très long pour effectuer le travail, dont le pris de revient en est considérablement exagéré.
L'invention remédie à ces inconvénients, et, par des
<Desc/Clms Page number 2>
moyens très simples à la portée de n'importe quel conducteur de machines à Imprimer., permet d'employer même une nielle machine à cylindre hors d'usage. Cette machine redevient, par cet emploi., une machine de grande valeur et d'un rendement considérable pour effectuer, soit le gaufrage seul, soit le découpage seul, soit les deux opérations simultanément.
Conformément à l'invention, pour le découpage de feuilles de grands formats comportant un nombre quelconque ( par exemple
100 ou plus) de petites compositions semblables ou différentes assemblées, on fixe sur le cylindre d'une machine, une plaque cylindrique, de préférence en cuivre, de 8 à 10 millimètres environ d'épaisseur et de môme rayon quelle cylindre. On pourra avantageusement se servir des organes de fixation du blanchet pour maintenir cette plaque et la rendre amovible; elle devra être bien ajustée sur le cylindre, et on devra éviter toute saillie sur sa surface qui pourrait détériorer les filets coupants qui viendront en contact avec elle.
0 on colle ensuite sur la surface de cette plaque une feuille de papier de force moyenne, en ayant soin d'étaler la. colle sure toute la surface de la feuille, pour éviter qu'il se produise des épaisseurs inégales après le séchage.
Pendant que cette fa@ille sèche, on procède à l'impo- sition de la forme dans @n châssis ordinaire, en disposant les lames minces en acier, appelées -filets coupants", suivant la conformation de la surface à découper, et qui seront main- tenus en place avec des garnitures d'espacement, de la même façon qu'une forme ordinaire de caractères d'imprimerie.
On égalise ensuite, à l'aide d'un bloc de bois plat ou d'un taquoir ordinaire, la saillie ides filets coupants, et on sont* l'ensemble avec des coins ou autres prganes de serrage dans le châssis.
On procède alors à une épreuve d'essai sur une des feuilles imprimées du tirage, pour se rendre compte si les
<Desc/Clms Page number 3>
filets coupants donnent bien tous un bon résultat ceux des filets qui ne pénètrent pas suffisamment: sont surélevés en plaçant par dessous des petites bandes de carton ou de préfé- pouce de bristol.
Pour le découpage des petites boites parallélipipédiques en carton mince, les plis sont tracés de la façon usuelle à l'aide d'un filet non coupant} pour obtenir ce résultat, on placera sur la plaque fixée au cylindre de la machine des bandes de bristol collées à l'emplacement correspondant aux filets de pliage e d'une épaisseur appropriée à la force du carton à travailler.
Lorsque le tout est bien réglé, on procède au tirage en plaçant les feuilles comme pour une impression ordinaire.
Pour éviter que les feuilles soient retenues sur la forme des filets coupants, on fixe dans les espaces compris entre ceux-ci, des petits morceaux de liège légèrement plus hauts que les filets, et qui dégagent la feuille. On peut également remplacer oesx blocs de liègo per des poussoirs métalliques à ressorts. Pratiquement, pour éviter cet incon- vénient, on formera des encoches ou crans dans la partie cou- pante de certains filets, ce qui aura pour résultat de laisser des petites liaisons entre la feuille et la partie découpée, ces liaisons étant ensuite facilement rompues par paquets, par un i6ger choc.
On obtient ainsi un découpage uniforme à grande produc- tion, apte à se détacher en paquets, des feuilles de grands 'formats et prêtes au collage, dans le cas de boites pliées.
Pour effectuer le gaufrage, on opène avec la même simplicité. A cet effet, le cylindre de la machine est revêtu @ d'une simple feuille de papier vélin de force moyenne, collé sur toute l'étendue de sa surface.
Après avoir réglé, par des moyens usuels, la hauteur des blocs-clichés do gaufrage, de façon qu'Ils soient tous identiques et bien d'aplomb. on les place dans un châssis
<Desc/Clms Page number 4>
ordinaire de cara@dres d'imprimerie, et on les dipode par exemple par cent blocs ou plus, suivant: la grandeur du cliché ou lettre à gauler et colle du format de papier employé.
Ensuite, à l'aide d'un rouleau à main, ou de préférence avec le rouleau encreur de la machine, on encre les blocs- clichés et on en tire une épreuve, soit sur papier fort,soit en doublant une feuille blanche du tirage. Cette épreuve montrera ainsi les défauts de niveau ou d'aplomb de la frappe de chaque bloc.
Après avoir corrigé et obtenu un niveau parfai- tement plan pour l'ensemble des blocs, par exemple en collant par dessous une ou plusieurs épaisseurs de papier, on tire une épreuve de la même façon que précédemment, mais sur une feuille imprimée du tirage à gaufrer : on se rendra compte par telle opération, si 1* emplacement occupé parc chacun, des divers blocs coïncide exactement avec l'emplacement du tirage imprimé, c'est. à-dire pour voir s'il n'y a pas de défaut de repérage. S'il existe des variations, on]. les corrigera de la même façon que pour les travaux usuels d'impression en plusieurs couleurs.
Une fois la mise en place bien effectuée, conformément à l'invention, et contrairement à ce qui se passe avec l'emploi des machines à platine, on doit compenser les variations @@ ou jeu du papier provoquées parole gaufrage} en d'autres termes, l'estampage des reliefs diminue la longueur et la largeur des fouiiles en détruisant ainsi le repérage des blocs placés aux extrémités. Pour y remédier, on rectifie en diminuant l'écar- tement des dits blocs en tenant compte de la longueur totale du papier, de sa qualité, de son épaisseur et du nombre des clichés à gaufrer.
A titre d'exemple, si l'on suppose une forme comportant six rangées de blocs dans le sens de la hauteur de la feuille, on devra diminuer leur écartement : entre le premier et le deuxième bloc, de l'épaisseur dtune lame d'inter- ligne mince; entre le deuxième et le troisième, de deux lames; entre le troisième et le quatrième, de trois lames, etc.
Il sera bon de prendre pour ces calculs, une unité typographique
<Desc/Clms Page number 5>
telle que le "point". @
On procède ensuite de la même façon pour 1 t écartement des blocs dans le sens de la largeur.
Après avoir encré de nouveau les blocs-clichés, on fait faire un tour au cylinire de la machine; on obtient ainsi une impression sur la feuille que l'on avait préalablement collée sur ledit cylindre.* les parties blanches correspondant naturellement aux creux des bloos-clichés; sur ces parties blanches de l'impression, on dépose, à l'aide d'une spatule, une certaine épaisseur de pâte composée par exemple, d'un mélange de talc et de gomme arabique.
Le cylindre ainsi garni de pâte de talc aux emplacements voulus, est recouvert d'une feuille de papier mince de bonne qualité, enduite de colle sur toute sa surface.
Après avoir enlevé les rouleaux encreurs de la machine, on graisse avec de l'huile, la surface des blocs pour empêcher leur adhérence lors de la pression que l'on va effectuer.
Cette pression est destinée à conformer la pâte déposée sur le cylindre, de façon à obtenir la contre-partie exacte en relief, des parties gravées en creux sur les blocs-clichés.
A cet effet, on prend une feuille du tirage, doublée XX d'une feuille grasse, par exemple enduite de pétrole ou d'huile.
On fait faire un tour au cylindre, en passant ensemble les deux feuilles ci-dessus. On laisse ensuite sécher l'empreinte ainsi obtenue sur le cylindre; celle-ci devient alors très dure et capable de produire l'emboutissage ou gaufrage des feuilles de papier.
S'il existe encore quelques petites variations entre le gaufrage et le dessin imprimé, on peut également les corriger avec des petites bandes de papier que l'on colle sur l'emprein- te du cylindre , dans lesxespaces qui correspondent aux blancs du tirage . La aurépairssour ainsi produite ne peut marquer aucune empreinte sur les feuilles, puisqu'elles ne rencontrent que des espaces vides, entre les blocs; mais elles déplacent XX
<Desc/Clms Page number 6>
très légèrement la feuille en la soulevant de cette surépais- seur, et cela d'une façon suffisante pour régler le repérage avec une très grande précision.
Pour obtenir le découpage et le gaufrage simultanés, on ntaura qu'à combiner les deux procédés ci-dessus décrits ces opérations ne nécessitant pas l'intervention d'aucun ouvrier spécialiste et permettant d'effectuer rapidement de très grands tirages; il en résulte une très grande économie de temps et de matériel, et l'utilisation de machines hors d'usage pour tout autre travail.
REVENDICATIONS 000000000
I.- Procédé pour effectuer le gaufrage et le découpage de papier ou de carton en grands formats à l'aide de machines à imprimer en blanc, à cylindre, caractérisé : a/ pour le découpage, par un revêtement sur le cylindre d'une plaque en métal relativement tendre pour l'application des filets coupants en acier, disposés dans un châssis plat. b/ pour le gaufrage ou estampage, d'une empreinte ou 2 contre-partie en relief des creux des blocs-clichés, obtenue directement par le procéda décrit.
**ATTENTION** fin du champ DESC peut contenir debut de CLMS **.
<Desc / Clms Page number 1>
Process for embossing and cutting paper or cardboard in large formats using white, cylinder printing machines.
The present invention relates to devices making it possible to carry out the embossing and cutting of paper or cardboard in large formats using blank printing machines, cylinder.
One obtains, by this means, a production much higher than that which one obtains with the usual processes, that is to say with platen machines, where the paper is embossed or embossed between two flat surfaces of which the 'one carries the reliefs and the other / the hollow counterpart.
Said platen presses, the construction of which must be reinforced in view of this usas, are then of a very high price, and despite this reinforcement, they are quickly put out of service, owing to the enormous pressure supported by the joints. , resulting themselves from the strong pressure distributed simultaneously over the entire surface of the plate.
Also, for this reason, these presses cannot be built in large formats; their small size and very slow operation require a very long time to perform the work, the cost of which is considerably exaggerated.
The invention overcomes these drawbacks, and, by
<Desc / Clms Page number 2>
very simple means within the reach of any printing machine operator., allows the use of even a nielle cylinder machine out of service. This machine becomes again, by this use., A machine of great value and of considerable efficiency for carrying out either the embossing alone, or the cutting alone, or both operations simultaneously.
According to the invention, for cutting large format sheets comprising any number (for example
100 or more) of small similar or different compositions assembled, is fixed on the cylinder of a machine, a cylindrical plate, preferably copper, about 8 to 10 millimeters thick and of the same radius which cylinder. We can advantageously use the blanket fixing members to hold this plate and make it removable; it must be well adjusted on the cylinder, and we must avoid any protrusion on its surface which could damage the cutting threads which will come into contact with it.
0 is then glued on the surface of this plate a sheet of medium strength paper, taking care to spread it. glue on the entire surface of the sheet, to prevent uneven thicknesses occurring after drying.
While this line dries, one proceeds to the imposition of the form in @an ordinary frame, by arranging the thin steel blades, called "cutting threads", according to the conformation of the surface to be cut, and which will be held in place with spacers, much like a regular print type.
Then, using a block of flat wood or an ordinary cleat, the protrusion of the cutting threads is leveled, and the whole is fitted with wedges or other clamping devices in the frame.
A trial proof is then carried out on one of the printed sheets of the run, to ascertain whether the
<Desc / Clms Page number 3>
Sharp nets all give a good result, those of the nets which do not penetrate sufficiently: are raised by placing under them small strips of cardboard or pre-inch of bristol board.
For cutting the small parallelepipedic boxes out of thin cardboard, the folds are traced in the usual way using a non-cutting net} to obtain this result, we will place on the plate fixed to the cylinder of the machine bristol strips glued at the location corresponding to the folding nets e of a thickness appropriate to the strength of the cardboard to be worked.
When everything is well adjusted, we proceed to the printing by placing the sheets as for an ordinary printing.
To prevent the leaves from being retained on the shape of the cutting threads, small pieces of cork which are slightly higher than the threads and which release the leaf are fixed in the spaces between them. It is also possible to replace oesx cork blocks with metal spring pushers. In practice, to avoid this disadvantage, notches or notches will be formed in the cutting part of certain threads, which will result in leaving small bonds between the sheet and the cut part, these bonds then being easily broken by packages, by a slight shock.
There is thus obtained a uniform cutting at large production, capable of detaching in bundles, from the sheets of large formats and ready for gluing, in the case of folded boxes.
To carry out the embossing, one openates with the same simplicity. For this purpose, the cylinder of the machine is covered with a simple sheet of medium-strength vellum paper, glued over the entire extent of its surface.
After having adjusted, by usual means, the height of the embossing clichés blocks, so that they are all identical and plumb. we place them in a frame
<Desc / Clms Page number 4>
ordinary printing charac @ dres, and they are divided for example by one hundred blocks or more, depending on: the size of the cliché or letter to be gelled and glued to the paper size used.
Then, using a hand roller, or preferably with the ink roller of the machine, the cliché blocks are inked and a proof is taken, either on heavy paper or by lining a white sheet of the print. . This test will thus show the defects of level or plumb of the strike of each block.
After having corrected and obtained a perfectly flat level for all the blocks, for example by gluing one or more layers of paper from below, a proof is taken in the same way as before, but on a printed sheet of the print run. embossing: we will realize by such an operation, if 1 * location occupied by each of the various blocks coincides exactly with the location of the printed print, that is. that is to say to see if there is no registration error. If there are variations, we]. will correct them in the same way as for normal multi-color printing jobs.
Once the positioning has been carried out properly, in accordance with the invention, and unlike what happens with the use of platen machines, the variations @@ or play of the paper caused by embossing} in other words must be compensated for. In other words, the embossing of the reliefs reduces the length and the width of the excavations, thus destroying the identification of the blocks placed at the ends. To remedy this, it is rectified by reducing the spacing of said blocks, taking into account the total length of the paper, its quality, its thickness and the number of clichés to be embossed.
By way of example, if we assume a shape comprising six rows of blocks in the direction of the height of the sheet, their spacing must be reduced: between the first and the second block, by the thickness of a blade of thin line inter- line; between the second and the third, two blades; between the third and the fourth, three blades, & c.
It will be good to take for these calculations, a typographical unit
<Desc / Clms Page number 5>
such as the "point". @
The procedure is then the same for 1 t spacing of the blocks in the direction of the width.
After having inked the cliché blocks again, the cylinder of the machine is made to turn; an impression is thus obtained on the sheet which had previously been glued to said cylinder. * the white parts naturally corresponding to the hollows of the bloos-clichés; on these white parts of the print is deposited, using a spatula, a certain thickness of paste composed for example of a mixture of talc and gum arabic.
The cylinder thus lined with talc paste at the desired locations is covered with a sheet of good quality thin paper, coated with glue over its entire surface.
After removing the ink rollers from the machine, the surface of the blocks is greased with oil to prevent their adhesion during the pressure that is going to be applied.
This pressure is intended to conform the paste deposited on the cylinder, so as to obtain the exact counterpart in relief, of the intaglio engraved parts on the cliché blocks.
For this purpose, we take a sheet of the print, lined XX with a fatty sheet, for example coated with petroleum or oil.
We turn the cylinder, passing the two sheets above together. The impression thus obtained is then allowed to dry on the cylinder; this then becomes very hard and capable of producing the stamping or embossing of the sheets of paper.
If there are still some small variations between the embossing and the printed design, they can also be corrected with small strips of paper that are glued on the impression of the cylinder, in the spaces corresponding to the blanks of the print. The aurépairssour thus produced cannot mark any imprint on the sheets, since they only encounter empty spaces between the blocks; but they move XX
<Desc / Clms Page number 6>
very lightly lifting the sheet by this extra thickness, and this in a sufficient way to adjust the registration with very great precision.
To obtain simultaneous cutting and embossing, it will only be necessary to combine the two methods described above, these operations not requiring the intervention of any specialist worker and allowing very large prints to be carried out quickly; this results in a very great saving of time and material, and the use of out-of-service machinery for any other work.
000000000 CLAIMS
I.- Process for embossing and cutting paper or cardboard in large formats using blank printing machines, cylinder, characterized: a / for cutting, by coating on the cylinder of a relatively soft metal plate for the application of steel cutting threads, arranged in a flat frame. b / for embossing or stamping, an impression or 2 counterpart in relief of the hollows of the block-plates, obtained directly by the described process.
** ATTENTION ** end of DESC field can contain start of CLMS **.