<Desc/Clms Page number 1>
DISPOSITIF D'EXTINCTION AUTOMATIQUE D'UN CHAUFFAGE
La présente invention concerne un dispositif d'extinction automatique et en particulier un dispositif d'extinction automatique qui peut être utilisé pour commander le chauffage d'une salle en interrompant automatiquement la combustion lorsque la température de la salle atteint une température prédéterminée.
Divers moyens d'extinction d'incendie ont été développés jusqu'à maintenant dans le domaine du chauffage d'une salle, qui peuvent couper les dispositifs de chauffage lorsque la température de la salle atteint un certain niveau.
En tant qu'exemple, la publication de brevet japonais 41/12 269 décrit une commande de chauffage dans laquelle l'écoulement du combustible à travers un dispositif de combustion principale est commandé en actionnant une vanne de commande située dans une ligne de purge, pour ajuster la pression en fonction de la température de la salle. Ce système, cependant, n'est pas adapté à une utilisation pratique du fait qu'il comporte un grand nombre de composants différents tels que des commandes de pression, plusieurs vannes, des dispositifs formant levier ayant des éléments sensibles à la température et des moyens de support pour maintenir les dispositifs formant levier au niveau de la position neutre, que non seulement sa vitesse de réponse est lente mais que sa construction est également très compliquée et coûteuse.
En tant qu'autre type largement utilisé dans de nombreux pays, il existe des extincteurs d'incendie basés sur des bilames dans lesquels un commutateur de courant est actionné sur la base d'une plaque de bilame pour actionner un moteur pour déplacer une charge d'actionnement par l'intermédiaire d'un mouvement rotatif d'une came excentrée, pour interrompre ainsi l'allumage.
Ce type de système présente également des défauts en ce
<Desc/Clms Page number 2>
sens qu'il est nécessaire d'utiliser un circuit électrique comportant un connecteur destiné à actionner un moteur par incurvation d'un bilame par l'intermédiaire d'un chauffage, sur la base de la différence de dilatation thermique des métaux. En outre, un dispositif pour interrompre la combustion et un mécanisme pour déclencher la combustion sont nécessaires, le résultat étant un fonctionnement complexe et un coût de fabrication élevé.
Dans les circonstances établies ci-dessus, les présents inventeurs ont fait un effort intensif pour développer un dispositif d'extinction automatique qui a une construction simple et qui est facile à actionner, pour qu'il soit adapté à un mode de réalisation pratique, et qui peut contribuer à améliorer la santé de l'homme en contrôlant les niveaux de gaz nocifs tels que le monoxyde de carbone et le dioxyde de carbone dans l'air d'une salle où le dispositif de chauffage est installé, ainsi que la température de la salle, à des niveaux acceptables.
En résultat, on a conçu un dispositif d'extinction qui peut atteindre les buts recherchés en dépit d'une construction simple.
Dans cet esprit, l'invention concerne un dispositif d'extinction automatique comportant un boîtier de mèches muni d'un arbre rotatif pour lever ou abaisser une mèche ou des mèches, une roue à rochet influencée par le couple exercé par un ressort de torsion agencé sur l'arbre rotatif, la roue à rochet étant montée sur l'arbre rotatif, un levier pour libérer ou bloquer la roue à rochet, le levier étant agencé de manière pivotante dans un châssis, un bouton de commutation et un poids de sécurité, chacun de ceux-ci étant destiné à actionner le levier pour libérer la roue à rochet dans le but d'effectuer une extinction, caractérisé en ce que le dispositif comporte en outre un étrier fixé sur un
<Desc/Clms Page number 3>
premier côté du châssis, une plaque de blocage montée sur l'étrier, de manière pivotante,
et munie d'une pièce d'actionnement destinée à être en contact avec la surface inférieure du levier, un ressort hélicoïdal destiné à actionner la plaque de blocage en revenant vers sa forme d'origine lorsque la température monte au-delà d'une valeur prédéterminée, pour interrompre la combustion, le ressort hélicoïdal étant relié à la plaque de blocage et à l'étrier par ses extrémités opposées, et un ressort de rappel destiné à agir en tant que ressort de rappel à des moments normaux et à amplifier la force active du ressort hélicoïdal lorsque le ressort hélicoïdal est déclenché pour activer une extinction à une température de salle élevée, le ressort de rappel étant relié aux coins inférieurs de la plaque de blocage et de l'étrier, par ses extrémités opposées.
L'invention concerne également un dispositif d'extinction automatique comportant un boîtier de mèches muni d'un arbre rotatif pour lever ou abaisser une mèche ou des mèches, une roue à rochet influencée par le couple exercé par un ressort de torsion agencé sur l'arbre rotatif, la roue à rochet étant montée sur l'arbre rotatif, un levier pour libérer ou bloquer la roue à rochet, le levier étant agencé de manière pivotante dans un châssis, un bouton de commutation et un poids de sécurité, chacun de ceux-ci étant destiné à actionner le levier pour libérer la roue à rochet dans le but d'effectuer une extinction, caractérisé en ce que le dispositif comporte en outre un étrier fixé sur un premier côté du châssis, une plaque de blocage montée de manière pivotante sur l'étrier,
et munie d'une pièce d'actionnement destinée à être en contact avec la surface inférieure du levier, un câble de fer relié à la partie supérieure de la plaque de blocage par une première extrémité, un tube recevant le câble de fer et fixé à
<Desc/Clms Page number 4>
l'étrier par une première extrémité, un boîtier pour ressort destiné à maintenir l'autre extrémité du tube et munie de trous de mise à l'air libre, un ressort hélicoïdal destiné à actionner la plaque de blocage en tirant le câble de fer pour le ramener à sa forme d'origine avec la montée de la température au-delà de la valeur prédéterminée pour interrompre la combustion, le ressort hélicoïdal étant reçu dans le boîtier pour ressort,
et un ressort de rappel pour amplifier la force active du ressort hélicoïdal lorsque le ressort hélicoïdal est déclenché pour activer une extinction à une température de salle élevée, le ressort de rappel étant relié à la plaque de blocage et à l'étrier, par ses extrémités opposés.
La présente invention prend avantage d'une propriété d'un alliage à mémoire de forme qui reprend sa forme d'origine au niveau de la température intrinsèque critique du matériau de l'alliage, quelle que soit sa capacité à se déformer librement en dessous de cette température, pour actionner les moyens de commutation du dispositif d'extinction en réponse à une certaine température élevée. La relation approchée entre l'accumulation de gaz intérieur nocif et la température de la salle est aussi utilisée.
Ainsi, le but de la présente invention consiste à fournir un dispositif d'extinction automatique qui est fiable au niveau fonctionnement pour empêcher une surchauffe ou un incendie et pour préserver la santé des êtres humains et qui est simple à construire, en utilisant un alliage à mémoire de forme, est fabriqué à un coût faible, principalement du fait de l'élimination d'une alimentation électrique et d'un moteur, et qui peut être actionné indépendamment d'une panne de courant électrique.
On va maintenant décrire la présente invention, à titre d'exemple uniquement, en référence aux dessins
<Desc/Clms Page number 5>
annexés, sur lesquels les figures 1 à 5b représentent un premier mode de réalisation de la présente invention et les figures 6 à lOb représentent un second mode de réalisation de la présente invention :
- la figure 1 représente le premier mode de réalisation de la présente invention dans l'état installé, - la figure 2 est une vue en perspective de ce dernier, - la figure 3 est une vue en perspective éclatée d'une partie principale de celui-ci, - les figures 4a et 4b représentent les états de fonctionnement du premier mode de réalisation de la présente invention, et - les figures 5a et 5b représentent les états de fonctionnement du levier du premier mode de réalisation, - la figure 6 représente le second mode de réalisation dans l'état installé, - la figure 7 est une vue en perspective de celui-ci, - la figure 8 est une vue en perspective éclatée d'une partie principale du second mode de réalisation de la présente invention, - les figures 9a et 9b représentent les états de fonctionnement du second mode de réalisation,
et - les figures 10a et lOb représentent les états de fonctionnement du levier du second mode de réalisation.
On va maintenant décrire la présente invention en se reportant aux dessins annexés.
Tout d'abord, un dispositif d'extinction automatique selon le premier mode de réalisation est décrit en référence aux figures 1 à 5b.
Un arbre rotatif 1 est fermement solidaire d'une poignée la, qui peut être tournée dans le sens des aiguilles d'une montre pour lever une mèche ou des mèches
<Desc/Clms Page number 6>
situées dans un boîtier de mèches 2, l'arbre rotatif 1 étant empêché de tourner dans le sens inverse du fait d'une roue à rochet 4 associée à un levier 6, comme on le voit mieux sur la figure 5a.
Un bouton de commutation 7 et un poids de sécurité 8 sont agencés sur un châssis 5, à côté du levier 6. Le levier 6 est muni d'une barre de blocage 6b positionnée sur sa partie d'extrémité avant, laquelle barre sert à empêcher une rotation inverse de la roue à rochet 4 lorsqu'elle est en prise avec cette roue sous la force élastique d'un ressort à lame 6a. Le levier 6 est monté sur un arbre de levier 6c pouvant pivoter dans le châssis 5, lequel arbre de levier est muni d'un ressort de torsion 6d. L'arbre de levier 6c s'étend entre les parois opposées du châssis 5.
Le levier 6 est disposé de manière pivotante et élastique par l'intermédiaire du ressort de torsion 6d agencé autour de l'arbre de levier 6c, comme on le voit aussi clairement sur les figures 5a ou 5b. Lorsque le levier 6 est levé sur le côté gauche des dessins, la barre de blocage 6b qui bloquait la roue à rochet 4 est abaissée pour libérer la roue à rochet 4. Ensuite, l'arbre de rotation 1 qui a été tourné dans le sens des aiguilles d'une montre est maintenant tourné dans le sens contraire des aiguilles d'une montre du fait du couple d'un ressort de torsion 3 monté sur l'arbre 1 pour revenir vers son état d'origine, de sorte que la mèche 2 est abaissée pour arrêter la combustion.
Le bouton de commutation 7 qui peut être utilisé pour interrompre la combustion comme voulu est agencé de manière élastique sur le côté avant du châssis 5. Lorsque le bouton 7 est appuyé vers le bas, le levier 6 est levé pour libérer la roue à rochet 4 par l'intermédiaire de la barre de blocage 6b pour effectuer ainsi une extinction, comme décrit ci-dessus.
<Desc/Clms Page number 7>
Un poids de sécurité 8 qui est une mesure de sécurité prévue pour empêcher un incendie dans un cas possible où le dispositif de chauffage est basculé ou déplacé, est agencé sur la partie supérieure du châssis 5, de sorte que ce poids peut basculer dans toute direction et s'étendre vers le bas à travers le levier 6 au niveau d'une position située sur le côté extérieur de l'arbre de levier 6c. Ainsi, toute inclinaison considérable du poids de sécurité 8 avec l'inclinaison du dispositif de chauffage va actionner le levier 6 pour qu'il monte de sorte qu'une extinction automatique peut être effectuée comme décrit ci-dessus.
Un étrier 10 est incurvé pour former des liaisons pour ressort 11 et 12 sur son coin supérieur et est également incurvé pour former une pièce de fixation 13 sur l'autre coin supérieur de l'étrier, laquelle pièce de fixation est fixée sur le châssis 5 par l'intermédiaire d'une vis SI. L'étrier est également muni au niveau d'une partie centrale d'un trou 14 destiné à recevoir une broche P1, comme on peut le voir sur les figures 2 et 3.
Une plaque de blocage 20 munie, sur les parties supérieure et médiane de son premier côté, de liaisons pour ressort 22 et 23, est munie, sur la partie inférieure de son autre côté, d'une pièce d'actionnement 21 destinée à être en contact avec la surface inférieure du levier 6. Elle est, en outre, munie, au niveau d'une position centrale, d'un trou 24 destiné à recevoir la broche P1. Par conséquent, la plaque de blocage 20 peut être montée sur l'étrier 10, de manière pivotante, par l'intermédiaire de la broche P1, la plaque de blocage 20 pouvant être limitée dans son mouvement de pivotement par une saillie 15 formée sur l'étrier 10, dans l'état assemblé. La liaison pour ressort 23 de la plaque de
<Desc/Clms Page number 8>
blocage 20 vient en contact avec la saillie 15 également, dans l'état assemblé.
Un ressort hélicoïdal 30, dont les deux extrémités sont respectivement reliées à la liaison pour ressort 11 de l'étrier 10 et à la liaison pour ressort 22 de la plaque de blocage 20, est constitué d'un alliage à mémoire de forme tel qu'il subit un changement de sa forme à une température ambiante comprise entre 20 C et 32 C, laquelle température correspond à un niveau de concentration en C02 de 0,01 % et de concentration en CO2 d'environ 1 %, sur la base du cas d'un chauffage de salle ordinaire, de sorte qu'une extinction a lieu bien avant d'atteindre un niveau dangereux de tels gaz nocifs. Un fonctionnement détaillé concernant ceci est décrit ci- après.
En tant qu'alliage à mémoire de forme adapté pour le ressort hélicoïdal 30, différents alliages comprenant un alliage Ti-Ni et des alliages d'aluminium peuvent être cités. De préférence, la température critique intrinsèque peut être établie à une température environnante comprise entre 20 C et 32 C, et en particulier entre 23 C et 28 C, comme suggéré ci-dessus.
En se reportant encore aux figures 2 et 3, un ressort de rappel 40 est relié, à ses deux extrémités, à l'étrier 10 au niveau de la liaison pour ressort 12 et à la plaque de blocage 20 au niveau de la liaison pour ressort 23. Le ressort de rappel 40, qui peut être formé d'un ressort de torsion ou d'un ressort à lame, agit comme un simple ressort de rappel tout en aidant à maintenir le comportement hystérétique du ressort hélicoïdal 30 en dessous de la température spécifique au-dessous de laquelle le ressort hélicoïdal 30 n'agit pas automatiquement pour éteindre un incendie mais amplifie la force active du ressort hélicoïdal 30 en se déformant de manière à exercer une force dans la même
<Desc/Clms Page number 9>
direction que la force du ressort hélicoïdal 30 au-dessus de la température mentionnée ci-dessus.
En d'autres termes, dans le cas où le couple (M x Ll) exercé par le ressort hélicoïdal 30 est plus petit que le couple (K x L) exercé par le ressort de rappel 40, ou M x Ll < K x L, la plaque de blocage 20 ne fait aucun mouvement, alors que, si le ressort hélicoïdal 30 a une force plus grande lorsque la température monte du fait de sa capacité à recouvrer sa forme, ou K x L > M x Ll, la plaque de blocage 20 entre en action, comme représenté sur la figure 4b.
A ce moment, lorsque la position du ressort de rappel 40 ou du point de liaison 23 du ressort 40 avec la plaque de blocage 20 traverse l'axe (01-02) reliant le point d'articulation 12 de l'étrier 10 et le point d'articulation 24 de la plaque de blocage 20, la direction de la force du ressort de rappel 40 est inversée pour être dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, de sorte que le couple combiné important constitué de M x Ll pour le ressort hélicoïdal 30 et de K x L pour le ressort de rappel 40 peut agir sur le levier 6 pour effectuer une extinction précipitée automatique. De plus, la propriété d'hystérésis et de constante physique précise du ressort hélicoïdal 30 peut être maintenue avant son activation en fonction de la température, du fait que le ressort de rappel 40 peut être maintenu dans un mouvement minimum.
Dans l'état représenté sur les figures 4a et 5a, dans lequel la température de la salle, à des moments habituels ou dans un état de sous-chauffage de la salle, est située en dessous de la température prédéterminée pour le ressort hélicoïdal 30, la barre de blocage 6b est en prise avec la roue à rochet 4 sous la force élastique du ressort en lame 6a pour empêcher une rotation inverse de l'arbre de rotation 1. A ce moment, le levier 6 est dans la position abaissée au niveau de sa pointe
<Desc/Clms Page number 10>
d'extrémité extérieure, abaissant la pièce d'actionnement 21 de la plaque de blocage 20, et le ressort hélicoïdal 30 est dans un état tendu, sa longueur étant agrandie à partir de la forme d'origine représentée sur la figure 4b.
Comme décrit ci-dessus, dans le dispositif d'extinction automatique selon le premier mode de réalisation de la présente invention, tel que représenté sur les figures 1 à 5b, un allumage est provoqué dans l'état où la mèche est levée dans le boîtier de mèches 2 en tournant l'arbre de rotation 1 dans le sens des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire d'une poignée la, pour chauffer une salle, et donc la température de la salle augmente lorsque la combustion se poursuit jusqu'à ce que la température préétablie pour le ressort hélicoïdal 30 soit atteinte, le ressort hélicoïdal 30 étant alors contracté vers son état d'origine comme représenté sur la figure 4b, de sorte que la plaque de blocage 20 est tournée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre pour lever le levier 6 par l'intermédiaire de la pièce d'actionnement 21.
A ce moment, la force d'actionnement du ressort hélicoïdal 30 est renforcée au maximum, du fait que le ressort de rappel 40 change sa direction d'action pour s'ajouter au ressort hélicoïdal 30, comme mentionné ci-dessus. Ainsi, le blocage entre la barre de blocage 6b du levier 6 et la roue à rochet 4 est libéré pour laisser tourner l'arbre de rotation 1 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, de manière élastique, du fait de la force de rappel en torsion induite par le ressort de torsion 3 monté sur la roue à rochet 4, de sorte que la mèche située dans le boîtier de mèches 2 est abaissée pratiquement instantanément pour effectuer une extinction.
D'autre part, après qu'une auto-extinction ait été effectuée du fait du fonctionnement du ressort à lame 6a, le levier levé 6 est ramené vers l'état d'origine
<Desc/Clms Page number 11>
sous la force de restauration du ressort à lame 6a, comme représenté sur la figure 5a, la plaque de blocage 20, le ressort hélicoïdal 30 et le ressort de rappel 40 étant ramenés vers leur état normal, comme représenté sur la figure 4a.
Le dispositif d'extinction automatique selon le second mode de réalisation de la présente invention est représenté sur les figures 6 à lOb.
Les pièces qui sont représentées sur les figures 6 à lOb mais qui sont les mêmes ou qui ont une construction ou une fonction similaire à des pièces du premier mode de réalisation représenté sur les figures 1 à 5b ont des références numériques identiques et leur description ne sera pas faite.
En se reportant plus particulièrement aux figures 7 et 8, un étrier 50 muni, au niveau de la zone supérieure et inférieure située sur un premier côté, d'une partie de fixation de tube 51 et d'une liaison pour ressort 52, est muni, au niveau d'une zone supérieure située sur son autre côté, d'une pièce 53 de fixation par une vis S2 destinée à le relier au châssis 5. L'étrier 50 est muni, au niveau d'une position centrale, d'un trou 54 destiné à recevoir une broche P2 et, au niveau d'une zone centrale supérieure, d'une ouverture active 55.
Une plaque de blocage 60 munie, au niveau de la zone supérieure et inférieure située sur son premier côté, d'une partie de fixation de câble de fer 62 et d'une liaison pour ressort 63, est munie, sur son autre côté, d'une pièce d'actionnement 61 destinée à venir en contact avec la face inférieure du levier 6. La plaque 60 est munie, au niveau d'une position centrale, d'un trou pour arbre 64 destiné à être positionné vers l'intérieur du trou 54 décrit ci-dessus de la paroi de l'étrier 50 et utilisé pour recevoir la broche P2 dans l'état assemblé.
Ainsi, la plaque de blocage 60 est assemblée sur l'étrier
<Desc/Clms Page number 12>
50, de manière pivotante, par l'intermédiaire d'une broche P2, la plaque de blocage 60 étant insérée dans l'ouverture active 55 de l'étrier 50, sa partie de fixation de câble 62 faisant saillie à partir de l'ouverture.
Le câble de fer 70 est muni au niveau de sa première extrémité de moyens de fixation 71 destinés à être agencés de manière serrée dans la partie de fixation de câble 62 de la plaque de blocage 60 et, au niveau de son extrémité opposée, d'un connecteur pour ressort 72.
Un tube 80 est agencé dans des capuchons de tube 81 et 82, à ses extrémités opposées, le premier capuchon de tube 81 étant placé dans la partie de fixation de tube 51 formée dans l'étrier 50 et étant fixé à l'aide d'une vis S3.
Un boîtier pour ressort 90 est constitué d'un corps supérieur 90a et d'un corps inférieur 90b, séparables, par l'intermédiaire de crochets 92 et de fentes pour crochet 93. Le corps inférieur 90b est muni sur un premier côté d'une gorge de fixation de tube 94 destinée à recevoir l'autre capuchon de tube 82 du tube 80 et à le fixer à l'aide d'une vis S4. Le corps 90b est muni d'une liaison pour ressort 95 au niveau de la partie supérieure d'une paroi latérale sur l'autre côté. Le corps supérieur 90a est muni de trous de mise à l'air libre 91 sur sa paroi supérieure.
Un ressort hélicoïdal 100, dans l'état reçu dans le boîtier pour ressort, est relié à la liaison pour ressort 95 du boîtier pour ressort 90 et au connecteur pour ressort 72 du câble de fer 70, à ses extrémités opposées, la construction et le fonctionnement d'un tel ressort selon ce second mode de réalisation étant les mêmes que ceux du ressort hélicoïdal 30 du premier mode de réalisation.
<Desc/Clms Page number 13>
Un ressort de rappel 110 est relié à la liaison pour ressort 52 de l'étrier 50 et à la liaison pour ressort 63 de la plaque de blocage 60, la construction et le fonctionnement d'un tel ressort selon le second mode de réalisation étant également les mêmes que ceux du ressort de rappel 40 du premier mode de réalisation.
Dans le dispositif d'extinction automatique selon le second mode de réalisation de la présente invention, tel que représenté sur les figures 6 à lOb, un allumage est déclenché dans l'état où la mèche est levée dans un boîtier de mèches 2 en tournant l'arbre de rotation 1 dans le sens des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire d'une poignée la, pour chauffer une salle, et donc la température de la salle monte lorsque la combustion se poursuit jusqu'à ce que la température prédéterminée pour le ressort hélicoïdal 30 soit atteinte, le ressort hélicoïdal 100 étant contracté vers son état d'origine, en tirant le câble de fer 70 reçu dans le tube 80,
de sorte que la plaque de blocage 60 est tournée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre par l'intermédiaire des moyens de fixation 71 pour lever ainsi le levier 6 par l'intermédiaire de la pièce d'actionnement 61, comme le déplacement est représenté sur les figures 9a et 9b. Ainsi, comme dans le cas du premier mode de réalisation, la prise existant entre la barre de blocage 6b du levier 6 et la roue à rochet 4 est libérée pour faire tourner l'arbre de rotation 1 dans le sens contraire des aiguilles d'une montre de manière élastique du fait de la force de rappel provenant du ressort de torsion 3 monté sur la roue à rochet 4, de sorte que la mèche située dans le boîtier de mèches 2 est abaissée pratiquement instantanément pour effectuer une extinction, comme on peut le voir sur les figures 10a et lOb.
<Desc/Clms Page number 14>
Une caractéristique importante du dispositif d'extinction automatique selon le second mode de réalisation de la présente invention est que le ressort hélicoïdal 100 est relié à la plaque de blocage 60 par l'intermédiaire d'un câble de fer 70, de sorte que la force d'actionnement du ressort hélicoïdal 100 peut être transmise facilement et de manière souple à la plaque de blocage 60 par l'intermédiaire du câble de fer 70 même dans le cas d'une construction compliquée dans laquelle la position requise pour détecter la température de la salle et la position adaptée pour installer l'extincteur sont différentes. Dans ce cas, le câble de fer 70 et les tubes 80 peuvent de préférence avoir une souplesse adaptée pour être incurvés comme requis pour adapter le ressort hélicoïdal 100 qui peut être positionné à tout emplacement correct.
La présente invention qui prend avantage d'un métal à mémoire de forme en tant qu'une de ses caractéristiques principales, comme décrit ci-dessus, peut avoir les avantages qui suivent.
Tout d'abord, la pollution de l'air intérieur est empêchée et les corps humains sont protégés vis-à-vis des gaz toxiques, du fait que les gaz dangereux comme CO et CO2 peuvent être maintenus au niveau d'une concentration située dans les limites de sécurité par extinction de manière automatique et rapide de la combustion du foyer.
Deuxièmement, la présente invention est très économique, en ce sens que la présente invention a une construction simple, basée principalement sur un métal à mémoire de forme, par comparaison à des dispositifs habituels coûteux utilisant divers composants différents y compris par exemple un capteur de température, un microrupteur, un moteur, une électrovanne, et analogue.
<Desc/Clms Page number 15>
Troisièmement, la présente invention a un fonctionnement sûr et fiable du fait qu'elle est actionnée d'une manière mécanique franche, indépendamment d'un courant électrique, au contraire des types de dispositifs habituels basés sur un circuit électrique, qui ne fonctionne pas lorsque le courant est coupé ou est à un faible niveau.
Quatrièmement, le ressort de rappel utilisé dans la présente invention agit pour maintenir le comportement hystérétique du ressort hélicoïdal en dessous de sa température d'activation et, en particulier, il exerce la force dans la même direction que le ressort hélicoïdal constitué d'un métal à mémoire de forme dans une opération d'extinction, à une température élevée.
Dans un autre cas, le transfert de force peut être effectué facilement même lorsque l'emplacement de la détection d'une température correcte et l'emplacement du dispositif d'extinction ne correspondent pas.
Il doit être compris, bien que la présente invention ait été décrite principalement en ce qui concerne deux modes spécifiques de réalisation, que la présente invention n'est pas limitée à ces modes de réalisation et que diverses modifications et altérations peuvent être réalisées par l'homme du métier en se reportant à la description et aux dessins annexés et en restant dans l'esprit de la présente invention, ces modifications et altérations tombant donc dans la portée de la présente invention, qui n'est limitée que par les revendications annexées.