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"Cartouche en plusieurs parties"
L'invention concerne une cartouche en plusieurs parties, comportant une douille combustible à charge propulsive, et qui comprend au moins deux douilles partielles agencées de manière axiale l'une derrière l'autre et qui peuvent être reliées l'une à l'autre.
Une cartouche de ce genre est connue par exemple par le US-A- 5 714 710. L'accouplement des douilles partielles est effectué alors à l'aide d'un élément constitutif en genre d'attache élastique, qui relie l'une à l'autre les deux douilles partielles dans la zone médiane.
Il est entre autre désavantageux, dans le cas de cette cartouche connue, qu'une séparation ultérieure des deux douilles partielles est relativement coûteuse. De plus, les éléments de liaison en genre d'attache élastique empêchent une mise à feu centrale de la seconde douille partielle, qui
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comprend te projectile, à partir de la première douille dans laquelle se trouve la comprend le projectile part prépondérante de la poudre de charge propulsive. Au contraire, une mise à feu du côté du bord de la poudre de la charge propulsive doit être effectuée dans le cas de cette cartouche connue.
La présente invention a pour but de proposer une cartouche en plusieurs parties pour laquelle les douilles partielles peuvent tout aussi bien être reliées l'une à l'autre d'une manière aisée qu'également pouvoir être à nouveau détachées, pour autant que la cartouche correspondante n'a pas été tirée.
Ce problème est résolu suivant l'invention par les particularités de la revendication 1, c'est-à-dire que les douilles partielles sont équipées, sur leurs côtés frontaux tournés l'un vers l'autre, d'éléments de liaison d'un moyen de blocage à baïonnette, de façon à ce qu'elles puissent être raccordées l'une à l'autre par une poussée l'une contre l'autre et une rotation.
D'autres développements particulièrement avantageux de l'invention sont indiqués dans les revendications secondaires.
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L'invention repose essentiellement sur la notion de relier les parties de cartouche à l'aide d'un moyen de blocage à baïonnette, la zone importante pour la mise à feu entre les parties de cartouche, de forme circulaire autour du milieu des deux faces frontales tournées l'une vers l'autre, n'étant pas recouverte par le moyen de blocage à baïonnette.
Pour la réalisation du moyen de blocage à baïonnette, il s'est avéré avantageux de développer le côté antérieur du couvercle de douille de la première douille partielle (douille de charge) de façon à ce que les éléments de liaison du moyen de blocage à baïonnette soient directement intégrés dans le couvercle de la douille. Sur la seconde douille partielle (partie de projectile) qui entoure au moins partiellement en général le projectile de la cartouche, il est par contre monté (par exemple collé), du côté postérieur, une bague d'accouplement qui contient les éléments de liaison, associés à cette douille partielle, du moyen de blocage à baïonnette.
De préférence, les éléments de liaison agencés sur les deux douilles partielles sont constitués également d'une matière combustible de sorte que, après le tir de la cartouche, aucun restant du mécanisme d'accouplement ne subsiste dans l'espace de la charge de l'arme correspondante.
Les dents de baïonnette agencées sur les douilles partielles présentent des surfaces de blocage agencées en oblique, l'angle de la surface de blocage du couvercle de douille devant être plus petit que l'angle de la surface de blocage de la bague d'accouplement, afin de faciliter l'assemblage des éléments.
De plus, il s'est avéré avantageux que, sur les deux douilles partielles, l'espace entre les dents de baïonnette soit équipé de chanfreins d'introduction qui prennent en charge le centrage des deux éléments de cartouche avant le processus d'accouplement.
D'autres détails et particularités de l'invention ressortiront des revendications secondaires et de la description des dessins qui sont annexés au présent mémoire et qui illustrent, à titre d'exemples non limitatifs, une cartouche suivant l'invention-
La figure 1 montre une coupe longitudinale de la zone antérieure
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d'une douille de charge et la coupe longitudinale de la zone, du côté postérieur, d'un élément de projectile comportant une bague d'accouplement d'une cartouche en deux parties, avant la liaison des deux éléments de cartouche l'un avec l'autre.
La figure 2 montre une vue latérale de la zone antérieure de la douille de charge, sans le renforcement indiqué par le chiffre 3 à la figure 1.
La figure 3 montre une vue latérale de la bague d'accouplement.
Dans les différentes figures, les mêmes notations de référence désignent des éléments identiques ou analogues.
A la figure 1, on a désigné par 1 le couvercle de douille d'une douille de charge qui est remplie de manière prépondérante avec de la poudre de charge propulsive et qui est constituée d'une matière combustible, et par 2 l'élément de projectile d'une cartouche en deux parties correspondante. Le couvercle de douille 1 présente du côté interne un anneau de renforcement 3 ainsi qu'une feuille de recouvrement 4 qui doit empêcher que la poudre de la charge propulsive tombe hors de la douille de charge lors du transport, etc.
Le côté antérieur du couvercle de douille 1 est développé de façon à ce que soient produites trois dents externes 5, d'un moyen de blocage à baïonnette (figure 2), qui sont agencées de manière régulièrement répartie sur le pourtour et qui présentent des surfaces de blocage 6 (figure 1) qui s'étendent en oblique du côté postérieur. Entre des dents de baïonnette 5 voisines, l'espace est équipé de chanfreins d'introduction 7.
L'élément de projectile 2 comprend une douille 8 qui est constituée d'une matière combustible et qui entoure un corps de projectile non représenté pour des raisons de clarté. Le bord 9, du côté postérieur, de la douille 8 est réalisé sous la forme d'un bourrelet de centrage afin de faciliter un alignement coaxial des deux éléments de cartouche 1,2. Sur le fond 10 de l'élément de projectile 2, il est collé une bague d'accouplement 11 en une matière combustible et qui présente (figure 1) trois dents intérieures 12 (figure 3) du moyen de blocage à baïonnette, comportant également des surfaces de blocage 13 agencées en oblique. Les angles des surface de blocage 13, sur la bague d'accouplement 11, sont quelque peu supérieurs aux angles des
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surfaces de blocage 6 du couvercle de douille 1.
L'espace entre des dents internes 12 voisines est également équipé de chanfreins d'introduction 14. Le bourrelet de centrage formé par le bord 9 réalise simultanément également une protection de la bague d'accouplement 11 à l'encontre d'endommagements lors du transport, etc..., de cet élément de cartouche.
Les dents de baïonnette 12, sur la bague d'accouplement 11, sont équipées, d'un côté, avec des butées 15 afin d'assurer le positionnement précis des éléments de cartouche 1,2 lors de l'accouplement.
Afin de raccorder l'un à l'autre les deux éléments de cartouche 1, 2, ils sont posés l'un derrière l'autre dans une coque de chargement d'une arme correspondante. Un des deux éléments est alors par exemple retenu à la main et le second élément est pressé, en direction axiale, contre le premier élément et est alors tourné autour de son axe longitudinal. Dès que les dents de baïonnette sont opposées aux ouvertures de l'autre élément respectif, les deux éléments de cartouche 1,2 peuvent être poussés l'un contre l'autre, de l'épaisseur de la bague d'accouplement 11, et le processus de blocage du moyen de blocage à baïonnette commence. Les éléments de cartouche 1,2 peuvent alors être chargés ensemble et également être à nouveau déchargés en cas de besoin.
La zone circulaire importante pour la mise à feu entre les éléments de cartouche n'est pas recouverte par le moyen de blocage à baïonnette autour du milieu des deux faces frontales tournées l'une vers l'autre.
Il doit être entendu que l'invention n'est nullement limitée aux formes de réalisation décrites et que bien des modifications peuvent être apportées à ces dernières sans sortir du cadre des revendications.
L'invention n'est naturellement pas limitée à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus et représenté aux figures 1 à 3. Afin de pouvoir automatiser par exemple le processus d'accouplement, il s'est avéré approprié d'agencer sur la périphérie de la cartouche des entailles de repérage qui sont positionnées par rapport aux dents de baïonnette, de façon à ce que la position des dents de baïonnette l'une par rapport à l'autre puisse être perçue de l'extérieur.
Il est en outre approprié que les dents de baïonnette soient
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réalisées non pas en pointe mais de manière arrondie aux arêtes afin de réduire le risque de blessure lors de la manipulation de la cartouche.
Par élément de cartouche, il devrait y avoir au moins deux dents de baïonnette.
Au lieu de surfaces de blocage obliques, les dents de baïonnette peuvent également comporter des dents de blocage qui présentent chaque fois une surface munie d'un palier.
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Liste des références 1 couvercle de douille, élément de cartouche, douille partielle 2 élément de projectile, élément de cartouche 3 anneau de renforcement 4 feuille de recouvrement 5 dent externe, dent de baïonnette, élément de liaison 6 surface de blocage 7 chanfrein d'introduction 8 douille, élément de cartouche, douille partielle 9 bord 10 fond 11 bague d'accouplement 12 dent interne, dent de baïonnette, élément de liaison 13 surface de blocage 14 chanfrein d'introduction 15 butée