BE1012932A3 - Arme a feu a au moins deux canons a geometrie reglable et procede et dispositif de reglage de cette geometrie. - Google Patents

Abstract

Arme à feu à au moins deux canons reliés entre eux par une bande sauf sur une longueur à partir de la bouche des canons, les parties avant des canons étant convergentes si elles ne sont pas écartées sous contrainte, caractérisée en ce que la bande (3) est fixée à un des canons (1) pratiquement jusqu'à sa bouche mais est dégagée du deuxième canon (2) sur une distance à partir de cette bouche, ce deuxième canon (2) étant entouré à l'avant par une bague (5) l'écartement par déformation élastique de la bande (3) et une muselière (7) étant montée d'une manière amovible sur le deuxième canon (2) à l'extrémité avant de l'arme, une partie (8) de cette muselière (7) étant située le long de la bande (3) et coopérant directement ou par l'intermédiaire d'une entretoise (14) avec cette bande (3).

Description

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  Arme à feu à au moins deux canons à géométrie réglable et procédé et dispositif de réglage de cette géométrie. 



  L'invention concerne une arme à feu à au moins deux canons superposés ou juxtaposés à géométrie réglable, qui sont reliés entre eux par au moins une bande. 



  Avec ces armes, l'écart entre le point d'impact d'une balle tirée par un des canons et le point d'impact d'une balle tirée par l'autre canon doit être limité. 



  Les normes d'acceptation sont telles qu'à une distance déterminée, par exemple 60 m, cet écart doit être pratiquement inexistant. 



  Ceci requiert donc un réglage minutieux de la géométrie des canons en usine ou au banc d'épreuve. 



  Dans des armes connues une/des bande (s) est/sont brasée (s), aux canons jusqu'à la bouche des canons et le réglage se fait par des cycles successifs de tir, débrasage de la/des bande (s), réglage à l'aide d'une cale et à nouveau brasage de la/des bande (s). 



  Le réglage de la convergence et de la précision des canons était donc une opération manuelle poursuivie en tunnel de tir et il est évident qu'une telle opération est très laborieuse et chère. En plus les débrasages et brasages successifs peuvent influencer les caractéristiques de tir des canons. 



  Dans d'autres armes, la/les bande (s) s'arrête (nt) à une distance de la bouche des canons et un dispositif 

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 de calage, réglé par vis, est monté entre les parties avant des canons. 



  Les canons sont brasés à la/aux bande (s) de telle manière qu'à l'avant, là où cette/ces bande (s) est/sont absente (s), les canons convergent trop s'ils ne sont pas écartés sous contrainte plus particulièrement par le dispositif de calage. 



  Dans certains cas, la/les bande (s) est/sont remplacée (s) par une ou plusieurs entretoises. 



  Ces dispositifs de calage sont assez compliqués. 



  Normalement ils ne permettent de régler que la distance entre les canons et non leur position relative transversalement à la bande, bien que certains systèmes, généralement complexes, permettent des réglages en hauteur et transversalement. 



  L'invention a pour but d'éviter les inconvénients susdits et de procurer une arme à au moins deux canons qui permet un réglage relativement facile et rapide de la géométrie des canons sans que sa construction en soit fortement compliquée. 



  Ce but est atteint selon l'invention par une arme à feu à au moins deux canons reliés entre eux par au moins une bande sauf sur une longueur à partir de la bouche des canons, les parties avant des canons étant convergentes si elles ne sont pas écartées sous contrainte, cette arme étant caractérisée en ce que la bande est fixée à un des canons pratiquement jusqu'à sa bouche mais est dégagée du deuxième canon sur une distance à partir de cette bouche, ce 

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 deuxième canon étant entouré à l'avant par une bague l'écartant par déformation élastique de la bande et donc du premier canon, et une muselière étant montée d'une manière amovible sur le deuxième canon à l'extrémité avant de   l'arme,

     une partie de cette muselière étant située le long de la bande et coopérant directement ou par l'intermédiaire d'une entretoise avec cette bande. 



  La convergence des canons n'est pas complètement éliminée et les berceaux,   c'est-à-dire   les zones de contact de la bande avec les canons, font un angle de manière à donner une convergence des canons suffisante vers la bouche devant donner un croisement des impacts respectifs. 



  De préférence, la surface extérieure de la bague est concentrique à sa surface intérieure. 



  Dans ce cas la géométrie des canons dépend du choix de la bague et de la muselière ou de l'entretoise excluant une perturbation de cette géométrie par l'utilisateur. Après un démontage éventuel du dispositif, il suffit de remettre en place la bague et la muselière et le cas échéant l'entretoise pour obtenir à nouveau la géométrie correcte des canons et un réglage n'est plus nécessaire. Avec une cale, la vis de réglage peut être tournée ce qui peut dérégler le dispositif de réglage et après un démontage éventuel du dispositif de réglage, la cale doit être réglée à nouveau. 



  La partie susdite de la muselière peut être fixée à la bande, par exemple à l'aide d'une vis vissée dans 

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 cette dernière à travers une ouverture dans la muselière, ouverture qui est dimensionnée pour permettre le passage de la vis pour différentes distances entre les canons. 



  La bague est de préférence localisée sur le canon entre la muselière et une épaule formée par une partie de la bande. 



  L'invention comprend également un procédé pour régler la géométrie des canons à l'avant d'une arme à deux canons reliés par au moins une bande qui, à l'avant est dégagée d'un des canons. 



  Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend : successivement glisser sur le canon dégagé une bague différente d'une série de plusieurs bagues avec des diamètres extérieurs différents en fonction de l'écart en hauteur si les canons sont superposés ou en direction latérale si ces canons sont juxtaposés, des impacts de coups tirés avec les deux canons jusqu'à ce que l'écart soit acceptable ;

   et - soit glisser une muselière avec une partie le long de la bande sur l'extrémité avant du canon susdit, en intercalant entre cette partie et la bande successivement des entretoises différentes d'une série d'entretoises d'épaisseurs différentes, en fonction des écarts, en direction latérale si les canons sont superposés ou en hauteur si les canons sont juxtaposés, des impacts de coups tirés par les deux canons, jusqu'à ce que l'écart soit acceptable, soit glisser sur l'extrémité avant du canon susdit successivement des muselières différentes d'une série de muselières ayant leurs parties susdites décalées 

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 sur des distances différentes de leurs axes géométriques, en fonction des écarts susdits et jusqu'à ce que l'écart soit acceptable. 



  De préférence, la partie susdite est fixée d'une manière amovible à la bande soit directement soit en intercalant une entretoise. 



  L'invention concerne également le dispositif de réglage utilisé dans ce procédé. 



  Ce dipositif de réglage comprend selon l'invention une série de bagues avec des diamètres extérieurs différents, et soit une muselière adaptable sur le canon susdit avec une série d'entretoises pour être intercalées entre cette bande et la partie susdite de cette muselière, soit une série de muselières ayant leurs parties susdites décalées sur des distances différentes de leurs axes géométriques. 



  Pour plus de clarté, quelques exemples de réalisation d'une arme à feu à au moins deux canons à géométrie réglable et d'un procédé et d'un dispositif de réglage de cette géométrie, selon l'invention sont décrits ci-après à titre illustratif et non restrictif, référence étant faite aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue latérale schématique d'une arme selon l'invention ; la figure 2 représente à échelle agrandie la partie indiquée par F2 à la figure 1 ; la figure 3 est une coupe selon la ligne III-III de la figure 2, à plus grande échelle ; 

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 la figure 4 est une coupe selon la ligne IV-IV de la figure 2, à la même échelle que la figure
3 ; la figure 5 est une coupe semblable à celle de la figure 3, mais avec une bague différente ;

   la figure 6 est une coupe semblable à celle de la figure 4, mais avec la bague de la figure 5 ; la figure 7 est une coupe semblable à celle des figures 3 et 5, avec la bague des figures 5 et
6, mais avec une entretoise différente ; la figure 8 est une coupe selon la ligne
VIII-VIII de la figure 2 ; la figure 9 représente à une échelle agrandie la partie indiquée par F9 à la figure 2 ; les figures 10, 11 et 12 représentent une coupe semblable à celle de la figure 3 mais se rapportant à une autre forme de réalisation de l'invention et avec respectivement trois muselières différentes. 



  Dans la figure 1 est représenté une carabine à deux canons superposés 1 et 2 qui sont reliés par une bande centrale 3 et qui sont brasés dans une frette non représentée à la figure 1. 



  La bande 3 est brasée, par exemple à l'argent, sur toute sa longueur au canon supérieur 1, pratiquement jusqu'à la bouche de ce canon 1, par exemple jusqu'à environ 8 millimètres de cette bouche. 



  Cette bande n'est, par contre, brasée que sur une partie de sa longueur au canon inférieur 2, et est dégagée sur une distance, par exemple environ un tiers de sa longueur, à partir de la bouche du canon 

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 inférieur 2, par un dégagement 4 comme représenté à la figure 2. 



  Les canons 1 et 2 sont, là où ils sont reliés par la bande 3, légèrement convergents et les berceaux ou   zônes   de contact de la bande 3 avec les canons 1 et 2 forment un petit angle A entre eux, par exemple de   0014'.   



    A l'extrémité avant   de   l'arme,   c'est-à-dire à proximité de la bouche des canons 1 et 2, ces derniers sont légèrement écartés par une bague 5 glissée sur le canon inférieur 2 et prenant appui sur une épaule 6 formée par un agrandissement abrupte du dégagement 4. 



  Les surfaces extérieures et intérieures de la bague 5 sont concentriques et le diamètre intérieur de la bague 5 correspond au diamètre extérieur du canon inférieur 2. L'extérieur de la bague 5 est en contact avec la face inférieure plane de la bande 3 à l'endroit du dégagement 4 agrandi, comme représenté en détail à la figure 4. 



  Cette bague 5 fait partie d'une série de bagues ayant des diamètres extérieurs différents. La bague 5 représentée aux figures 1 à 4 est la bague la plus petite de la série. 



  La figure 6 est une coupe semblable à celle de la figure 4, mais avec la bague 5 ayant le diamètre extérieur le plus grand. 

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 La bague 5 est positionnée sur le canon 2 entre l'épaule 6 et une muselière 7. 



  Cette muselière 7, c'est-à-dire une pièce d'ajustement entourant au moins partiellement le canon inférieur 2 et possédant une partie 8 s'étendant le long de la bande 3, est fixée d'une manière amovible, en particulier par une vis 9, à cette bande 3. 



  Dans l'exemple décrit, cette partie 8 est une des deux ailes 10 verticales en saillie sur une partie 11 en forme de bague entourant le canon 2. Ces ailes 10 sont reliées entre elles à l'avant de l'arme par une paroi transversale 12 dont le bord supérieur est découpé selon une courbe avec un rayon plus grand que celui du canon 2. 



  La partie 11 en forme de bague est aplatie entre les ailes 10 et y possède une épaisseur telle qu'elle ne dépasse pas la bague 5 vers le haut et n'influence donc pas l'écart entre les canons 1 et 2. 



  La vis 9 susdite est vissée dans la bande 3 et traverse librement une boutonnière 13, c'est-à-dire une ouverture oblongue verticale en raison du fait que la position en hauteur de l'aile 10 est variable en fonction de la bague 5. 



  La vis 9 traverse également une entretoise 14 intercallée entre la partie 8 de la muselière 7 et la bande 3, l'épaisseur de cette entretoise 14 déterminant la position relative des canons en direction latérale. 

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 La vis 9 empêche la muselière 7 de glisser du canon inférieur 2, mais empêche également cette dernière de tourner autour du canon 2, la partie 8 étant rendue solidaire de la bande 3 dans le sens latéral. 



  Cette entretoise 14 fait partie d'une série d'entretoises d'épaisseurs différentes. 



  Aux figures 1 à 4 et 8 et 9, une entretoise 14 avec une épaisseur intermédiaire est représentée et l'axe du canon supérieur 1 est situé sur le même plan vertical que l'axe du canon inférieur 2. 



  Aux figures 5 et 6, l'entretoise 14 avec d'épaisseur minimale est représentée. De ce fait, l'axe du canon inférieur 2 est décalé latéralement d'une distance Dl par rapport au plan vertical à travers l'axe du canon supérieur 1. 



  La figure 7 représente la même coupe que la figure 5, mais avec l'entretoise 14 la plus épaisse. L'axe du canon inférieur 2 est décalé latéralement en sens contraire au décalage susdit et d'une distance D2 par rapport au plan vertical à travers l'axe du canon supérieur 1. 



  Les ailes 10 et la paroi transversale 12 ont une hauteur telle qu'elles ne touchent pas le canon supérieur 1 et n'empêchent pas un mouvement latéral relatif du canon inférieur 2 par rapport au canon supérieur 1. 



  Le réglage de la géométrie de l'arme susdite est réalisé comme suit : 

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 Au stand de tir, une des bagues 5, normalement la plus petite, est glissée sur le canon inférieur 2 jusque contre l'épaule 6, écartant ainsi la bande 3 et donc aussi le canon supérieur 1 du canon inférieur 2. 



  Des coups sont tirés par les deux canons 1 et 2 sur une cible à une distance déterminée. L'écart entre les impacts est mesuré et si celui-ci n'est pas acceptable, la bague 5 susdite est remplacée par une autre, des coups sont à nouveau tirés et l'écart des impacts est mesuré. Ceci est répété jusqu'à ce que l'écartement idéal à la bouche entre les canons 1 en 2 est obtenu. 



  Pour le réglage latéral, la muselière 7 est mise en place avec intercalation d'une des entretoises 14, normalement d'abord la plus mince. La vis 9 est vissée dans la bande 3 en poussant la partie 8 contre l'entretoise 14 et cette dernière contre la bande 3. 



  Des coups sont tirés par les deux canons 1 et 2 et l'écart entre les impacts est mesuré. 



  Si l'écart n'est pas acceptable, le cycle susdit est répété avec une autre entretoise et ainsi de suite jusqu'à ce que l'écartement idéal est obtenu. 



  L'utilisateur de la carabine ne peut pas dérégler la géométrie des canons 1 et 2. Le réglage n'est pas perturbé par un démontage de la carabine. Si la muselière 7, l'entretoise 14 et la bague 5 sont enlevées, leur remise en place assure automatiquement le réglage parfait. Le réglage en hauteur dépend en 

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 effet uniquement du diamètre extérieur de la bague 5 tandis que le réglage latéral dépend uniquement de l'épaisseur de l'entretoise 14. 



  Si pour une raison quelconque un autre réglage est souhaité, il suffit de remplacer la bague 5 et/ou l'entretoise 14 par une autre. 



  Au lieu d'utiliser une seule muselière 7 avec un set d'entretoises 14 différentes, le réglage en direction latérale peut dans une autre forme de réalistion être réalisé avec un set de muselières 7 différentes sans entretoises 14. 



  Les figures 10 à 12 ont trait à une telle forme de réalisation. 



  Ces figures représentent une coupe d'une arme avec un dispositif de réglage semblable à celui décrit ci-devant mais avec dans chaque cas une muselière 7 différente, plus particulièrement une muselière 7 dans laquelle l'aile 10 formant la partie 8 se trouve à une distance différente du plan vertical à travers l'axe géométrique du canon inférieur 2, c'est-à-dire du plan de localisation de la muselière 7 sur le canon inférieur 1, les axes   géometriques   du canon 2 et de la muselière 7 coïncidant. 



  Dans les exemples représentés aux figures 10 à 12, ceci est obtenu en décalant ou non la rainure 15 qui est formée entre les deux ailes   10,   cette rainure 15 possédant par exemple une largeur légèrement supérieure à l'épaisseur de la bande 3. 

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 Il n'est cependant pas exclu que la bande 3 est montée sans jeu dans la rainure 10, cette variante tombant aussi dans le cadre de la demande de brevet. 



  Il est clair que la position de cette rainure 15 détermine la position de la face de la partie 8 susdite dirigée vers la bande 3, et par conséquent la position du canon 2 par rapport au canon 1 en direction latérale. 



  La muselière 7 représentée à la figure 10 possède une rainure 15 symétrique par rapport à son plan vertical de symétrie et donc symétrique par rapport au plan vertical à travers l'axe géométrique du canon inférieur 2 lorsqu'elle est montée sur ce canon 2, si on ne tient pas compte du jeu. 



  Ce dernier axe est donc situé sur le même plan vertical que l'axe géométrique du canon supérieur 1. 



  Dans les muselières représentées aux figures 11 et 12, la rainure 15 est décalée latéralement dans un sens ou dans l'autre. Avec la muselière 7 représentée à la figure   11,   l'axe géométrique du canon inférieur 2 est décalé latéralement d'une distance   03   par rapport à l'axe géométrique du canon supérieur 1, tandis qu'avec la muselière 7 représentée à la figure 12, le décalage susdit est dans le sens opposé et sur une distance de D4. 



  Le réglage de la géométrie des canons 1 et 2 dans cette forme de réalisation est effectué de la manière décrite ci-avant à cette différence près que pour le réglage latéral, au lieu d'utiliser une même 

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 muselière et de remplacer une entretoise, la muselière 7 est remplacée par un autre set ayant la partie 8 à des positions différentes. 



  La bague 5 et la muselière 7 ne doivent pas nécessairement être montées sur le canon inférieur 2. 



  Elles peuvent être montées sur le canon supérieur 1, la bande 3 étant alors dégagée de ce dernier canon 1. 



  De même, il n'est pas nécessaire que les canons 1 et 2 soient superposés. Ils peuvent être juxtaposés. 



  Dans ce dernier cas, dans la description susdite, la direction verticale doit être remplacée par la direction latérale et vice-versa. 



  L'invention n'est pas limitée à des carabines, mais est aussi applicable à d'autres armes à deux ou même plus de deux canons. 



  Il est évident que l'invention n'est nullement limitée aux exemples décrits ci-avant mais que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'arme, au procédé et au dispositif décrits ci-avant sans sortir du cadre de l'invention telle que définie dans les revendications suivantes.

Claims (1)

1. Revendications. 1. - Arme à feu à au moins deux canons reliés entre eux par une bande sauf sur une longueur à partir de la bouche des canons, les parties avant des canons étant convergentes si elles ne sont pas écartées sous contrainte, caractérisée en ce que la bande (3) est fixée à un des canons (1) pratiquement jusqu'à sa bouche mais est dégagée du deuxième canon (2) sur une distance à partir de cette bouche, ce deuxième canon (2) étant entouré à l'avant par une bague (5) l'écartant par déformation élastique de la bande (3) et donc du premier canon (2), et une muselière (7) étant montée d'une manière amovible sur le deuxième canon (2) à l'extrémité avant de l'arme, une partie (8) de cette muselière (7) étant située le long de la bande (3) et coopérant directement ou par l'intermédiaire d'une entretoise (14)

   avec cette bande (3).

   2.-Arme selon la revendication 1, caractérisée en ce que les berceaux, c'est-à-dire les zônes de contact de la bande (3) avec les canons (1,2), font un angle de manière à donner une convergeance des canons (1, 2) suffisante vers la bouche devant donner un croisement des impacts respectifs.

   3.-Arme selon la revendication 1 ou 2, caractérisée en ce que la surface extérieure de la bague (5) est concentrique à sa surface intérieure. <Desc/Clms Page number 15> 4.-Arme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la partie (8) susdite de la muselière (7) est fixée à la bande (3).

   5.-Arme selon la revendication 4, caractérisée en ce que la partie (8) susdite de la muselière (7) est fixée à la bande (3) à l'aide d'une vis (9) vissée dans la bande (3) à travers une ouverture (13) dans la partie susdite, ouverture qui est dimensionnée pour permettre le passage de la vis (9) pour différentes distances entre les canons.

   6.-Arme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la muselière (7) comprend une partie (11) entourant au moins partiellement le canon (2) et au moins une aile (10) faisant saillie par rapport à cette partie et formant la partie (8) s'étendant le long de la bande (3).

   7.-Arme selon la revendication 6, caractérisée en ce que la muselière comprend deux ailes (10) formant une rainure (15) entre elles, cette rainure (15) recevant la bande (3), une des ailes (10) formant la partie (8) susdite qui est donc en contact direct avec la bande (3).

   8.-Arme selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que la bague (5) est localisée sur le canon (2) entre la muselière (7) et une épaule (6) formée par une partie de la bande (3).

   9.-Procédé pour régler la géométrie des canons à l'avant d'une arme à deux canons (1,2) reliés par une <Desc/Clms Page number 16> bande (3) qui, à l'avant de l'arme est dégagée d'un des canons (2), caractérisé en ce qu'il comprend : - successivement glisser sur le canon dégagé (2) une des bagues (5) d'une série de plusieurs bagues avec des diamètres extérieurs différents en fonction de l'écart en hauteur si les canons (1,2) sont superposés ou en direction latérale si ces canons (1,2) sont juxtaposés, des impacts de coups tirés avec les deux canons jusqu'à ce que l'écart soit acceptable ;

   et - glisser une muselière (7) avec une partie (8) le long de la bande (3) sur l'extrémité avant du canon (2) susdit en intercalant successivement des entretoises (14) différentes d'une série d'entretoises (14) d'épaisseurs différentes, en fonction des écarts, en direction latérale si les canons sont superposés ou en hauteur si les canons (1,2) sont juxtaposés, des impacts de coups tirés par les deux canons (1,2), jusqu'à ce que l'écart soit acceptable.

   10.-Procédé pour régler la géométrie des canons à l'avant d'une arme à deux canons (1,2) reliés par une bande (3) qui, à l'avant de l'arme est dégagée d'un des canons (2), caractérisé en ce qu'il comprend : - successivement glisser sur le canon dégagé (2) une des bagues (5) d'une série de plusieurs bagues avec des diamètres extérieurs différents en fonction de l'écart, en hauteur si les canons (1, 2) sont superposés ou en direction latérale si ces canons (1,2) sont juxtaposés, des impacts de coups tirés avec les deux canons jusqu'à ce que l'écart soit acceptable ;

   et <Desc/Clms Page number 17> - glisser sur l'extrémité avant du canon (2) susdit successivement des muselières (7) différentes d'une série de muselières en fonction des écarts, en direction latérale si les canons sont superposés ou en hauteur si les canons (1,2) sont juxtaposés, des impacts de coups tirés par les deux canons (1,2), jusqu'à ce que l'écart soit acceptable, ces différentes muselières (7) ayant leurs parties susdites (8) décalées de distances différentes par rapport à leurs axes géométriques.

   11.-Procédé selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que la partie (8) susdite d'une muselière (7) est fixée d'une manière amovible à la bande (3) soit directement soit en intercalant une entretoise (14).

   12.-Dispositif de réglage de la géométrie des canons à l'avant d'une arme à deux canons (1,2) reliés par une bande (3) qui, à l'avant de l'arme est dégagée d'un des canons (2), caractérisé en ce qu'il comprend une série de bagues (5) avec des diamètres extérieurs différents, et une muselière (7) adaptable sur le canon (2) susdit avec une série d'entretoises (14) pour être intercalées entre cette bande (3) et la partie (8) susdite de cette muselière (7).

   13.-Dispositif de réglage de la géométrie des canons à l'avant d'une arme à deux canons (1,2) reliés par une bande (3) qui, à l'avant de l'arme est dégagée d'un des canons (2), caractérisé en ce qu'il comprend une série de bagues (5) avec des diamètres extérieurs différents, et une série de muselières (7) ayant <Desc/Clms Page number 18> leurs parties susdites décalées sur des distances différentes de leurs axes géométriques.