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"Matière à rayonnement infrarouge lointain et ses applications."
La présente invention est relative d'une manière générale à une matière à rayonnement infrarouge lointain ainsi qu'à un médicament et un produit alimentaire provenant de celle-ci. En particulier, la matière à rayonnement infrarouge lointain est une matière qui est remarquablement efficace pour activer les cellules normales, pour inhiber la production de peroxydes lipidiques et pour inhiber la prolifération de cellules leucémiques et cancéreuses transplantées.
Des pierres telles que le granit, le platine, la tourmaline et analogues sont connues pour émettre un rayonnement infrarouge lointain de la longueur d'onde de 4-14 um.
Le rayonnement infrarouge lointain émis de ces pierres dissocie les agrégats aqueux en molécules. C'est ainsi que les impuretés se trouvant à l'intérieur des agrégats aqueux peuvent être enlevées en appliquant le rayonnement, de sorte que l'eau est purifiée. Par exemple, l'eau contaminée par des gaz tels que du gaz d'acide sulfureux, du gaz d'acide chlorhydrique, du gaz d'acide carbonique et analogues, qui se trouvent à l'intérieur des agrégats aqueux, est purifiée en appliquant le rayonnement puisqu'ils clivent les agrégats et que les gaz sont ainsi libérés de ceux-ci. De même pour le cas de la contamination d'eau avec des métaux lourds tels que le mercure, le cadmium et analogues, l'application du rayonnement provoque la dissociation des agrégats qui contiennent les métaux et, par conséquent, ces métaux précipitent.
C'est ainsi qu'en séparant les précipités de l'eau, l'eau est purifiée.
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Le rayonnement infrarouge lointain ayant la longueur d'onde de 4-14 um est appelé le rayon de croissance", qui représente l'énergie nécessaire pour faire croître les animaux et plantes.
Récemment, des recherches effectuées par les inventeurs de la présente invention ont montré que le rayonnement décrit ci-dessus active les cellules animales et végétales tout en inhibant la production de peroxydes lipidiques qui est considérée comme étant l'un des facteurs provoquant des maladies telles que la polyarthrite rhumatoïde, la thrombophlébite, la sclérodermie systémique progressive, la maladie de Buerger, la maladie de Raynaud, le dermatoulcère réfractaire et analogues. On a également montré que l'application de ce rayonnement à un corps humain favorise la circulation du sang et s'avère très intéressant dans la prévention de la paralysie et de l'infarctus du myocarde ainsi que dans la guérison de la dermatite atopique.
De plus, les présents inventeurs ont montré que le rayonnement empêche même l'activité de cellules cancéreuses (voir Igaku to Seibutsugaku, volume 123, pages 113-118, 1991, Ensho, volume 11, pages 135-141, 1991, Ensho, volume 12, pages 63-69, 1992, Int. J. Biometeorol., volume 37, pages 133-138,1993).
Toutefois, le rayonnement infrarouge lointain émis de ces pièces connues, le granite et la tourmaline, ne montre pas l'effet remarquable à tous les niveaux d'activités suivants : l'activation des cellules normales, l'inhibition de la production des peroxydes lipidiques et l'inhibition de la prolifération des cellules leucémiques et cancéreuses transplantées.
Les présents inventeurs ont utilisé une pierre particulière, la SGES (pierre émettant un rayon de supercroissance), telle que décrite ciaprès, pour réaliser des expériences relatives aux effets du rayonnement à infrarouge lointain émis à partir de celle-ci. Le rayonnement de la SGES a été appliqué à des cellules cancéreuses transplantées à une souris, à des globules blancs et des cellules leucémiques humains ainsi qu'à des peroxydes lipidiques. Comparativement aux pierres connues, on a constaté
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que la SGES est remarquablement efficace, la présente invention ayant été réalisée de la sorte.
Un but de la présente invention consiste à utiliser la matière à rayonnement infrarouge comme sable pour un bain de sable obtenu en pulvérisant de la SGES et en amenant la SGES pulvérisée sous la forme de sphères.
Un autre but de la présente invention consiste à utiliser la matière à rayonnement infrarouge comme médicament ou comme produit alimentaire obtenu par pulvérisation de SGES et broyage de la SGES pulvérisée en poutre ultrafine.
La matière à rayonnement infrarouge de la présente invention peut être obtenue en traitant la SGES d'après la méthode suivante.
La SGES comme matière de départ de la présente invention est une pierre ayant absorbé de l'énergie solaire pendant une longue période de temps géologique, qui émet un rayonnement infrarouge d'une longueur d'onde de 4-14 um, la pierre comprenant au moins environ 28 % de Si, environ 10 % de AI, environ 6 % de K et environ 4 % de Fe. En particulier, celle extraite des montagnes de Sobo à Oita, Japon, s'avère particulièrement avantageuse.
Afin d'accroître la dose du rayonnement infrarouge lointain émis de la surface de la pierre, l'aire superficielle à poids constant doit être accrue, c'est-à-dire que la SGES doit être pulvérisée. D'une manière plus spécifique, la SGES est broyée par un broyeur et ensuite est pulvérisée par un pulvérisateur à jet d'air.
La SGES pulvérisée est à présent sous la forme de sphères.
Plus spécifiquement, la SGES pulvérisée est frittée à une température de 1100-1150. C pendant 15-25 heures de manière à l'amener sous la forme de sphères d'un diamètre de 3-5 mm (ces sphères sont appelées ci-après "billes céramiques").
Dans le cas de l'utilisation de la matière à rayonnement infrarouge lointain comme sable d'un bain de sable, la dose du rayonnement
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infrarouge lointain est accrue de plusieurs dizaines de fois par rapport à celle à la température ambiante et c'est ainsi que les billes céramiques de SGES sont chauffées. D'une manière plus spécifique, les billes céramiques de SGES chauffées à 50-70eu sont disposées dans une cuve et ensuite de l'eau chaude à une température légèrement plus élevée que la température corporelle ou à 50-53eu est versée dans la cuve avec les billes céramiques.
Lorsque les billes céramiques chaudes sont refroidies à une température qu'une personne peut supporter ou à 45-46'C, la personne est prête pour prendre un bain de sable pendant 15-20 minutes.
La matière à rayonnement infrarouge lointain de la présente invention peut être utilisée comme médicament. D'une manière plus spécifique, la SGES pulvérisée par la méthode décrite ci-dessus peut être de plus pulvérisée par un pulvérisateur à jet d'air de manière à être amenée sous la forme d'une poudre ultrafine d'un diamène ne dépassant pas 1 pm.
Un médicament comprenant la poutre ultrafine de SGES est appliquée, par exemple, intérieurement de telle sorte qu'une personne pesant environ 60 kg puisse prendre 0, 2-0, 4 g de poudre par jour.
De plus, puisque la poudre ultrafine de SGES est exempte d'effets secondaires, elle peut être prise comme produit alimentaire pour maintenir et favoriser la santé. Par exemple, la poudre ultrafine de SGES peut être ajoutée lors de la cuisson. De même, on peut servir des boissons non alcooliques avec la poudre ultrafine de SGES.
D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront aisément de la description et du dessin suivants.
La figure 1 est un graphique montant la prolifération de cellules tumorales transplantées à des souris auxquelles le rayonnement infrarouge lointain est appliqué.
Les effets de la matière à rayonnement infrarouge lointain de la présente invention seront décrits ci-après en se référant aux exemples.
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Exemple 1
Expérience sur des globules blancs humains
Des globules blancs (neutrophiles et lymphocytes) ont été recueillis du sang périphérique de personnes en bonne santé et ont été placés dans un tube d'essai et ensuite le rayonnement infrarouge lointain émis de SGES ou de pierres connues y a été appliqué. Les effets ont été examinés par rapport à cinq points qui sont pris en considération comme étant des facteurs favorisant l'activation de cellules normales : (1) la concentration en Ca2+ ([Ca2+]i) dans les neutrophiles, (2) la capacité migratoire des neutrophiles, (3) la capacité à englober des neutrophiles, (4) la production d'oxygène actif (02-) par les neutrophiles et (5) la réactivité des lymphocytes à la phytohémagglutinine (PHA) (la blastogénèse).
EMI5.1
[Méthode expérimentale] (1) Concentration en Ca2+ dans les neutrophiles
Du sang veineux périphérique a été recueilli de telle sorte que les neutrophiles aient été séparés des lymphocytes en utilisant un FicollHypaque. 107 celilules./ml des neutrophiles ont été mis en suspension dans une solution de KPR avec 0,1 mM de Cati2, auquel on a ajouté 0, 1 pm de Fura 2-AM et le mélange a été lentement secoué à 370C pendant 30 minutes. Après avoir lavé deux fois le mélange avec une solution de KPR,
EMI5.2
on y a ajouté 15 pl de fMLP 10-6 M. La concentration en Ca2+ a été mesurée en utilisant un spectrophotofluoromètre F-4000 (dénomination commerciale, Hitachi, Ltd).
(2) Capacité de migration des neutrophiles
On a préparé une plaque à l'agar en ajoutant 2, 5 ml de RPMI contenant 10 % de sérum de veau désactivé à 2, 5 ml d'une solution d'agar à 2, 4 %. Ensuite, on a réalisé trois trous d'un diamètre de 3 mm avec une séparation de 8 mm dans la direction du centre à l'extérieur : dans le trou intérieur, on a placé 10 pl d'une solution de RPMI1640 en suspension avec du 106 cellules/ml de neutrophiles ; dans le trou central, on a placé uniquement 10 pl de solution de RPMI 1640 comme témoin ; et dans le trou
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EMI6.1
extérieur, on a placé 10 pI de fMLP 10 M comme agent de stimulation de la migration. Après avoir laissé la plaque à l'agar au repos à 37.
C pendant 2 heures, la distance des neutrophiles s'étant déplacés du trou intérieur vers le trou extérieur a été mesurée, cette distance représentant la capacité de migration des neutrophiles.
(3) Capacité à englober des neutrophiles
On a ajouté 0, 1 ml d'huile paraffinique opsonisée par du sérum humain à 0, 9 ml de solution de KRP en suspension avec 2 x 107 cellules de neutrophiles et on a laissé le mélange au repos à 37"C pendant 5 minutes. Après avoir ajouté de la solution de KRP refroidie dans de la glace au mélange pour arrêter la réaction, la surface des neutrophiles a été lavée à fond avec de la solution de KRP pour éliminer l'huile paraffinique adhérant à la surface. Les gouttes d'huile paraffinique englobées par les neutrophiles ont été extraites avec un mélange de chloroforme et de méthanol (112) et ont été mesurées par un spectrophotomètre (absorption : 525 nm).
(4) Production d'oxygène actif par les neutrophiles
On a mis en suspension 106 cellules de neutrophiles dans une solution de KRP contenant 5 mM de glucose et 1 mg/ml de gélatine et on a laissé le mélange au repos à 37. C pendant 5 minutes. Après avoir ajouté 0,1 mM de fenicytochrome c et 1 mg/ml de zymozan opsonisé, le mélange a à nouveau été laissé au repos à 37. C pendant 5 minutes. Ensuite, on a recueilli 0,1 ml du surnageant, que l'on a ajouté à 2 ml d'une solution de Kas04100 mM (pH de 7,8) avec 0,1 mM de EDTA. Le degré de réduction de l'oxygène actif qui a réduit la ferricytochrome c a été mesuré par un spectrophotomètre (absorption : 550 nm) avec deux longueurs d'onde pour compter la quantité d'oxygène actif.
(5) Réactivité des lymphocytes à la PHA (la blastogenèse)
On a mis en suspension 3 x 106 cellules de lymphocytes dans une solution de RPMI1640 contenant 20 % de sérum de veau désactivé et
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2 x 105 cellules de monocytes traitées à la mitomycine, après quoi on a ajouté 10 0 g/ml de PHA et on a laissé le mélange au repos à 37. C pendant 3 jours. 24 heures avant l'achèvement de la réaction, on a ajouté au mélange 2 Ci/mM de [3H]. On a mesuré la quantité de [H] captée par les lymphocytes pendant les 24 dernières heures.
[Expérience]
On a préparé des billes céramiques de SGES et de granite, céramique et tourmaline, comme pierres comparatives en pulvérisant ces pierres et en amenant les pierres pulvérisées sous la forme de sphères.
Après avoir chauffé les billes céramiques, on a recouvert au moyen de celles-ci cinq types des systèmes de mesure ci-dessus. On a examiné les effets aux valeurs mesurées.
Les résultats expérimentaux sont indiqués dans le Tableau 1.
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TABLEAU 1
EMI8.1
<tb>
<tb> neutrophile <SEP> lymphocyte
<tb> Echantillon <SEP> [Ca2+] <SEP> i <SEP> (nM) <SEP> Capacité <SEP> de <SEP> Capacité <SEP> à <SEP> O2- <SEP> prod. <SEP> Blastogégèse
<tb> d'essai <SEP> restante <SEP> fMLP <SEP> migration <SEP> englober <SEP> (nM/106 <SEP> cellules <SEP> (PHA, <SEP> cpm)
<tb> (mm) <SEP> (OD)/min)
<tb> granite <SEP> 79, <SEP> 6 <SEP> ¯ <SEP> 8.
<SEP> 9* <SEP> 674 <SEP> ¯ <SEP> 78* <SEP> 21, <SEP> 2 <SEP> ¯ <SEP> 1,8* <SEP> 0, <SEP> 039 <SEP> ¯ <SEP> 0, <SEP> 004* <SEP> 1, <SEP> 78 <SEP> ¯0,19* <SEP> 44587 <SEP> ¯ <SEP> 4904#
<tb> céramique <SEP> 74, <SEP> 8 <SEP> 9, <SEP> 2* <SEP> 661 <SEP> 84* <SEP> 21, <SEP> 4 <SEP> 1, <SEP> 9* <SEP> 0,038 <SEP> ¯ <SEP> 0, <SEP> 004* <SEP> 1, <SEP> 75 <SEP> 0, <SEP> 21* <SEP> 4521¯4068#!
<tb> tourmaline <SEP> 88, <SEP> 6¯9,2#! <SEP> 726¯88#! <SEP> 22, <SEP> 3 <SEP> ¯2,1* <SEP> 0 <SEP> 042 <SEP> 0, <SEP> 006* <SEP> 2,01#0,18# <SEP> 47681#5721$
<tb> SGES <SEP> 96, <SEP> 5¯10,5#! <SEP> 875¯95#! <SEP> 24, <SEP> 2 <SEP> ¯3, <SEP> 1* <SEP> 0, <SEP> 044 <SEP> #0,004# <SEP> 1,90#0,19# <SEP> 46994#6109$
<tb> témoin <SEP> (a) <SEP> 62, <SEP> ¯7, <SEP> 5 <SEP> 511 <SEP> 73 <SEP> 17. <SEP> 9 <SEP> ¯0, <SEP> 9 <SEP> 0, <SEP> 0319 <SEP> 0.
<SEP> 005 <SEP> 1, <SEP> 48 <SEP> fui <SEP> 0, <SEP> 24 <SEP> 32671 <SEP> 3593
<tb>
* 0,01 < p < 0,05 par rapport au témoin, #p < 0,01,*p < 0,001,$p < 0,0001.
(') Témoin : la valeur pour un système sans rayonnement infrarouge lointain.
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Comme on peut le voir clairement d'après le Tableau 1, le rayonnement infrarouge lointain émis de toutes les billes céramiques a activé les cellules normales. En particulier, les billes céramiques de SGES, la matière à rayonnement infrarouge lointain de la présente invention, se sont avérées les plus efficaces pour activer les cellules normales par rapport aux autres billes céramiques.
Exemple 2
Expérience sur la production de peroxydes lipidiques
Dans un système de réaction à l'acide thiobarbiturique (TBA), un acide gras insaturé huileux, l'acide docosahexaénoïque, réagit avec l'oxygène actif qui émet un rayonnement ultraviolet pour produire des peroxydes lipidiques. A ce système, on a appliqué le rayonnement infrarouge lointain émis de SGES ou de pierres connues. On a mesuré le degré de réduction des peroxydes lipidiques qui sont considérés comme étant l'un des facteurs provoquant diverses maladies.
[Méthode expérimentale]
On a préparé 0,1 ml d'acide docosahexaénoïque dilué 200 fois afin de mesurer les peroxydes lipidiques produits par la réaction au TBA.
Dans la réaction au TBA, on a mélangé 0, 2 ml de dodécylsulfate de sodium à 5 %, 2 ml de HCI 0,1 N et 0,3 ml d'acide phosphotungstique, après quoi on a ajouté 1 ml d'un réactif contenant 0,67 % de TBA et d'acide acétique (1/1) et on a effectué la mesure au moyen d'un spectrophotofluoromètre (excitation : 515 nm et émission : 553 nm).
[Expérience]
On a préparé des billes céramiques de SGES et de granit, céramique et tourmaline, comme pierres comparatives, en pulvérisant ces pierres et en amenant les pierres pulvérisées sous la forme de sphères. Après avoir chauffé les billes céramiques, on a recouvert au moyen de celles-ci le système de mesure ci-dessus. On a examiné les effets aux valeurs mesurées.
Les résultats expérimentaux sont indiqués dans le Tableau 2.
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TABLEAU 2
EMI10.1
<tb>
<tb> Echantillon <SEP> d'essai <SEP> Solvant <SEP> Moyenne <SEP> (6 <SEP> minutes)
<tb> Témoin <SEP> 1 <SEP> (UV-) <SEP> éthanol <SEP> 6, <SEP> 5 <SEP> ¯0, <SEP> 9
<tb> Témoin <SEP> 2 <SEP> (UV <SEP> +) <SEP> éthanol <SEP> 462 <SEP> 61
<tb> granite <SEP> éthanol <SEP> 385 <SEP> 48*
<tb> céramique <SEP> éthanol <SEP> 368 <SEP> 41*
<tb> tourmaline <SEP> éthanol <SEP> 245 <SEP> 29#
<tb> SGES <SEP> éthanol <SEP> 84 <SEP> 13
<tb>
Acide docosahexaénoïque dilué (200 fois) + lumière solaire (UV) pendant 6 heures.
*0, 01 < p < 0, 05 par rapport au témoin, # p < 0,01, \C p < 0,001.
Comme il ressort clairement du Tableau 2, pour tous les échantillons d'essai, l'acide docosahexaénoïque avec le rayonnement ultraviolet a fortement été empêché de produire des peroxydes lipidiques (matières réactives au TBA). En particulier, le rayonnement infrarouge lointain émis des billes céramiques de SGES de la présente invention a inhibé le plus efficacement la production de peroxydes lipidiques par rapport aux autres billes céramiques.
Exemple 3
Expérience sur des cellules leucémiques
On a obtenu trois types de cellules leucémiques sur le marché, HL-60, ML-1 et K-562, chacune d'entre elles ayant ensuite été mise en suspension dans une solution de RPMI. A ce système, on a appliqué le rayonnement infrarouge lointain émis de SGES ou d'autres pierres connues. La concentration en Ca ( [Ca] i) dans les cellules leucémiques a été mesurée afin d'examiner le degré d'inhibition de la fonction de cellules cancéreuses.
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[Expérience]
On a préparé des billes céramiques de SGES et de granit, céramique et tourmaline, comme pierres comparatives, en pulvérisant ces pierres et en amenant les pierres pulvérisées sous la forme de sphères.
Après avoir chauffé les billes céramiques, on a recouvert au moyen de celles-ci trois types des systèmes de mesure ci-dessus (pour HL-60, ML-1 et K-562). On a examiné les effets aux valeurs mesurées.
Les résultats expérimentaux sont indiqués dans le Tableau 3.
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TABLEAU 3
EMI12.1
<tb>
<tb> Cellule <SEP> leucémique
<tb> Echantillon <SEP> HL-60 <SEP> ML-1 <SEP> K-562
<tb> d'essai <SEP> [CA2+]i <SEP> (nM)
<tb> Restante <SEP> fMLP <SEP> Restante <SEP> fMLP <SEP> Restante <SEP> fMLP
<tb> Granit <SEP> 60,2 <SEP> ¯6,7* <SEP> 148 <SEP> ¯16* <SEP> 33,6 <SEP> ¯3, <SEP> 6 <SEP> 82, <SEP> 7¯11, <SEP> 4 <SEP> 21, <SEP> 2 <SEP> ¯2,0* <SEP> 58, <SEP> 3 <SEP> ¯5, <SEP> 3*
<tb> Céramique <SEP> 61, <SEP> 3 <SEP> 3, <SEP> 3* <SEP> 145 <SEP> ¯17* <SEP> 35,2¯4, <SEP> 2 <SEP> 84, <SEP> 9¯13, <SEP> 3 <SEP> 20, <SEP> 9 <SEP> ¯1, <SEP> 7* <SEP> 62, <SEP> 1 <SEP> 5.
<SEP> 7'
<tb> Tourmaline <SEP> 63, <SEP> 5 <SEP> ¯8, <SEP> 0* <SEP> 159 <SEP> ¯14* <SEP> 31, <SEP> 5 <SEP> ¯4, <SEP> 0* <SEP> 79, <SEP> 3 <SEP> ¯12,1* <SEP> 18,0¯2,1#! <SEP> 47,7¯6,2#!
<tb> SGES <SEP> 63, <SEP> 3 <SEP> 9, <SEP> 5* <SEP> 168¯18* <SEP> 28,8 <SEP> ¯3,1* <SEP> 75, <SEP> 8 <SEP> ¯10, <SEP> 3* <SEP> 15, <SEP> 2¯1,9#! <SEP> 40,8¯5,7#!
<tb> Témoin <SEP> 47, <SEP> 47, <SEP> 5, <SEP> 6 <SEP> 128¯16 <SEP> 38, <SEP> 2 <SEP> fui <SEP> 4, <SEP> 1 <SEP> 105, <SEP> 6 <SEP> ¯14, <SEP> 0 <SEP> 30, <SEP> 2 <SEP> ¯4, <SEP> 4 <SEP> 87, <SEP> 5 <SEP> ¯9, <SEP> 8
<tb>
* 0, 01 < p < 0,05 par rapport au témoin, #! p < 0,01, ¯p < 0, 001, $ p < 0, 0001.
(a) Témoin : la valeur pour un système sans rayonnement infrarouge lointain.
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On peut voir clairement d'après le Tableau 3 que, à l'exception des cellules HL-60, le rayonnement infrarouge lointain émis de toutes les billes céramiques a inhibé la fonction des cellules cancéreuses. En particulier, les billes céramiques de SGES de la présente invention ont désactivé de façon importante les cellules cancéreuses par rapport aux autres billes céramiques.
Si l'on combine les résultats des Exemples 1 et 3, la matière à rayonnement infrarouge lointain de SGES suivant la présente invention a activé puissamment les cellules normales tandis que la même matière a désactivé de façon significative les cellules cancéreuses dont la fonction devait être inhibée.
Exemple 4
Expérience sur des cellules tumorales transplantées à des souris
Deux types de cellules tumorales obtenues de souris cancéreuses, le sarcome 180 et le mélanome B-16, ont été transplantées sur le dos de souris noires ddY ou C57 normales. Au système, on a appliqué le rayonnement infrarouge lointain émis de SGES ou de pierres connues.
Les effets vis-à-vis de la prolifération de cellules tumorales ont été examinés pour obtenir le degré d'inhibition de la prolifération de cellules cancéreuses transplantées.
[Expérience]
On a préparé des toiles de tissu qui comprenaient des billes céramiques de SGES ainsi que de tourmaline et céramique, comme pierres comparatives, obtenues en pulvérisant ces pierres et en amenant les pierres pulvérisées sous la forme de sphères et on les a appliquées sur le dos de deux types de souris porteuses respectivement du sarcome 180 et du mélanome B-16. La taille de la tumeur traitée au rayonnement infrarouge lointain a été mesurée tous les cinq jours et a été comparée à celle sans rayonnement infrarouge lointain.
Les résultats expérimentaux sont indiqués à la figure 1.
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Comme il ressort clairement de la figure 1, le rayonnement infrarouge lointain émis de toutes les billes céramiques a inhibé la prolifération des cellules tumorales et la prolifération contrôlée des cellules cancéreuses transplantées. En particulier, les billes céramiques de SGES de la présente invention ont montré des effets remarquables par rapport aux autres billes céramiques.
Exemple 5
Expérience sur des rats atteints de dyshépatle
On a obtenu des rats Wistar dyshépatiques (femelles âgées de 24 semaines) par un empoisonnement au mercrure en leur donnant 5 mgikg de mercure (HgCI2). Ensuite, on a administré aux rats une poudre ultrafine de SGES suivant la présente invention. Les effets vis-à-vis de la quantité de transaminase glutamique-oxaloacétique (GOT) et de transaminase glutamique-pyruvique (GPT) dans le sang ont été examinés pour obtenir le degré de guérissement de la dyshépatie. expérience
On a préparé une poudre ultrafine de SGES en pulvérisant de la SGES et en broyant la SGES pulvérisée.
On a administré 0,006 g/kg, 0,06 glkg et 0,3 glkg par jour pendant une semaine de la poudre ultrafine SGES à trois des rats dyshépatiques susmentionnés. Après une semaine, on a recueilli le sang des rats et on a examiné les effets aux valeurs mesurées.
Les résultats expérimentaux sont indiqués dans le Tableau 4.
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TABLEAU 4
EMI15.1
<tb>
<tb> Groupe <SEP> de <SEP> rats <SEP> GOT <SEP> (KU) <SEP> GPT <SEP> (KU)
<tb> Témoin <SEP> 80. <SEP> 3 <SEP> 3. <SEP> 6 <SEP> 43 <SEP> ¯ <SEP> 0. <SEP> 9
<tb> HgCI2 <SEP> (6 <SEP> mgikg) <SEP> seulement <SEP> 132, <SEP> 7 <SEP> ¯5, <SEP> 9 <SEP> 90 <SEP> 5, <SEP> 5
<tb> SGES <SEP> (0,006 <SEP> gikg) <SEP> + <SEP> HgCl2(6 <SEP> mg/kg) <SEP> 101, <SEP> 0 <SEP> 4, <SEP> 2 <SEP> 49 <SEP> :
<SEP> 7, <SEP> 2
<tb> SGES <SEP> (0, <SEP> 06 <SEP> g/kg) <SEP> + <SEP> HgCI2 <SEP> (6 <SEP> mg/kg) <SEP> 94, <SEP> 8 <SEP> 2, <SEP> 4 <SEP> 50 <SEP> 2, <SEP> 2
<tb> SGES <SEP> (0, <SEP> 3 <SEP> glkg) <SEP> + <SEP> HgCl2(6 <SEP> mg/kg) <SEP> 90, <SEP> 1 <SEP> 5, <SEP> 4 <SEP> 46 <SEP> 4, <SEP> 9
<tb> SGES <SEP> (0, <SEP> 006 <SEP> g/kg) <SEP> 78, <SEP> 8 <SEP> 0, <SEP> 5 <SEP> 38 <SEP> ¯ <SEP> 1, <SEP> 9
<tb>
On peut voir clairement d'après le Tableau 4 que la poudre ultrafine de SGES de la présente invention a réduit sensiblement la quantité de GOT et GPT dans le sang des rats dyshépatiques et que la dyshépatie a ainsi été guérie.
Exemple 6
Essai clinique sur des patients atteints de rhumatisme
On a administré à 85 cas de patients atteints de rhumatisme, 0, 4 g par jour de la poudre ultrafine de SGES de la présente invention et ensuite les patients atteints de rhumatisme ont été recouverts des billes céramiques de SGES chauffées à 45-46 C pendant 15-20 minutes pour prendre un bain de sable. Après 3 mois, les effets ont été jugés, les résultats indiqués dans le Tableau 5 ayant été obtenus.
Dans le Tableau 5, "3 points", "2 points", "1 point", "0 point" et "?" désignent respectivement "remarquablement efficace", "efficace", légèrement efficace", "pas de changement" et "sans jugement". Les abréviations CRP et E. S. R. montrent également le degré d'inflammation du rhumatisme.
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TABLEAU 5
EMI16.1
<tb>
<tb> Symptôme <SEP> 3 <SEP> pts <SEP> 2 <SEP> pts <SEP> 1 <SEP> pt <SEP> 0 <SEP> pt <SEP> ? <SEP> total <SEP> des <SEP> pts
<tb> Raideur <SEP> matinale <SEP> 20 <SEP> 21 <SEP> 19 <SEP> 22 <SEP> 3 <SEP> 121 <SEP> pts
<tb> Arthralgie <SEP> 8 <SEP> 19 <SEP> 18 <SEP> 36 <SEP> 4 <SEP> 80 <SEP> pts
<tb> Gonflement <SEP> 10 <SEP> 17 <SEP> 20 <SEP> 33 <SEP> 5 <SEP> 84 <SEP> pts
<tb> Dysfonctionnement <SEP> 2 <SEP> 7 <SEP> 0 <SEP> 73 <SEP> 3 <SEP> 20 <SEP> pts
<tb> CRP <SEP> 7 <SEP> 20 <SEP> 18 <SEP> 35 <SEP> 5 <SEP> 79 <SEP> pts
<tb> E. <SEP> S. <SEP> R.
<SEP> 8 <SEP> 15 <SEP> 14 <SEP> 42 <SEP> 6 <SEP> 68 <SEP> pts
<tb>
Le degré de réduction des peroxydes lipidiques dans le sang des patients rhumatismaux des 85 cas susmentionnés a également été examiné, les résultats après trois mois étant indiqués dans le Tableau 6.
TABLEAU 6
EMI16.2
<tb>
<tb> pas <SEP> de <SEP> changement <SEP> 8 <SEP> cas
<tb> 0-20 <SEP> % <SEP> de <SEP> réduction <SEP> 6 <SEP> cas
<tb> 21-40 <SEP> % <SEP> de <SEP> réduction <SEP> 24 <SEP> cas
<tb> 41-60 <SEP> % <SEP> de <SEP> réduction <SEP> 43 <SEP> cas
<tb> 61-80 <SEP> % <SEP> de <SEP> réduction <SEP> 4 <SEP> cas
<tb> 81-90 <SEP> % <SEP> de <SEP> réduction <SEP> 0 <SEP> cas
<tb> total <SEP> 85 <SEP> cas
<tb>
Comme il ressort clairement du Tableau 5, le traitement combiné d'administration de la poudre ultrafine de SGES et de prise du bain de sable de SGES de la présente invention s'est révélé efficace vis-à-vis des patients rhumatismaux et, plus particulièrement, vis-à-vis du symptôme de raideur matinale et également de l'arthralgie. Le CRP a également été amélioré par ce traitement combiné.
De plus, d'après le Tableau 6, la plupart des patients rhumatismaux ont montré une réduction des peroxydes lipidiques dans le sang tandis que seulement 8 parmi les 85 cas, c'est-à-dire moins de 10 %, des patients rhumatismaux n'en montraient pas. Les résultats susmen-
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tiennes montraient tous deux la remarquable efficacité du traitement combiné d'administration de la poutre ultrafine de SGES et de prise du bain de sable de SGES de la présente invention vis-à-vis des patients rhumasmaux.
Bien que des exemples illustratifs de la présente invention aient été donnés et décrits, une certaine latitude de modification, changement et substitution est envisagée dans la description précédente et, dans certains cas, certaines caractéristiques de la présente invention seront utilisées sans une utilisation correspondante d'autres caractéristiques. Par conséquent, il convient que les revendications annexées soient structurées d'une manière large et d'une manière conforme au cadre de la présente invention.
Ce qui suit constitue les effets obtenus par la présente invention.
D'après les résultats de l'Exemple 1, le rayonnement infrarouge lointain émis des billes céramiques de SGES suivant la présente invention active les cellules normales d'une manière plus efficace que toutes les autres billes céramiques connues.
D'après les résultats des Exemples 2, 3 et 4, le rayonnement infrarouge lointain des billes céramiques de SGES suivant la présente invention inhibe de façon significative les facteurs qui provoquent diverses maladies comme la production de peroxydes lipidiques et la prolifération de cellules leucémiques et cancéreuses par rapport aux autres billes céramiques connues.
De plus, d'après les résultats des Exemples 5 et 6, la poudre ultrafine de SGES suivant la présente invention guérit la dyshépatie et la combinaison d'administration de la poudre ultrafine de SGES et de prise du bain de sable à base de SGES s'avère efficace pour le rhumatisme et, plus spécifiquement, pour des symptômes rhumatismaux tels que la raideur matinale, l'arthralgie, le gonflement et analogues.
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Puisque la combinaison d'administration de la poudre ultrafine de SGES et de prise du bain de sable de SGES réduit également les peroxydes lipidiques dans le sang, elle peut être utilisée comme médicament pour guérir les maladies qui sont considérées comme étant provoquées par les peroxydes lipidiques telles que la polyarthrite rhumatoïde. la thrombophlébite, la sclérodermie systémique progressive, la maladie de Buerger, la maladie de Raynaud, le dermatoulcère réfractaire et analogues.
La poudre ultrafine de SGES est exempte d'effets secondaires et, par conséquent, elle peut être prise comme aliment de cure pour maintenir et promouvoir la santé des personnes.