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ENSEMBLE POUR REALISER UN EFFET TRAITANT CRYOGENIQUE DU REVETEMENT CUTANE
La présente invention se rapporte à un ensemble pour appliquer sur le revêtement cutané au moins une substance active par l'intermédiaire d'un fluide cryogénique, afin de profiter simultanément de l'effet bien connu du froid sur la peau, notamment pour la stimuler.
On connaît déjà différents types d'applicateurs qui sont utilisés en cosmétologie et, d'une façon générale, pour tous traitements de la peau nécessitant un effet cryothérapeutique. On utilise notamment des applicateurs, qui sont constitués par une pochette contenant des matières refroidies ou des mélanges cryogéniques.
On connaît également, par le brevet français nue 2 563 728, un applicateur, à effet cryothérapeutique, permettant d'assurer le massage de la peau par un effet vaso-constricteur suivi d'une vaso-dilatation ; cet applicateur est constitué d'un récipient sphérique, muni d'un méplat permettant de faciliter l'application sur la peau. Ce récipient contient un mélange réfrigérant que l'on maintient à basse température et il est obturé par une tétine souple dotée, à son extrémité, d'un opercule métallique qui favorise l'application ponctuelle sur la peau.
De tels applicateurs de massage à froid ne permettent pas de faire pénétrer, dans la peau, des substances actives, du type produits hydratants, régénérant ou analogues. En effet, au moment de l'application, une paroi se trouve toujours interposée entre le mélange réfrigérant et la peau.
Certes, on connaît, par la demande de brevet européen nue 17 595, des produits cosmétiques se présentant sous la forme de blocs ou pains congelés, directement applicables sur la peau et permettant
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chacun des applications multiples, l'action vasoconstrictrice du froid venant s'ajouter à l'action proprement dite de ces substances cosmétiques ; on assure ainsi une pénétration rapide des produits cosmétiques dans l'épiderme.
On s'aperçoit toutefois, à l'usage, que ce mode d'application présente des inconvénients : en premier lieu, les blocs ou pains cosmétiques doivent être conservés dans un congélateur ; en deuxième lieu, à l'application, il se forme un film de la substance qui est venue au contact avec l'épiderme, qui forme très vite un liquide, ce qui ne donne pas l'assurance que la substance active ait réellement pénétré dans l'épiderme.
La demanderesse propose un procédé tout à fait original pour stimuler l'épiderme, par l'action du froid, tout en faisant pénétrer à l'intérieur de celui-ci une substance active dermophile. La Société déposante a en effet découvert qu'en réalisant l'imprégnation successive ou simultanée d'un élément absorbant par une dose d'au moins une substance active stimulante et par une dose d'au moins un gaz frigorigène liquéfié, délivré à l'état liquide, à la sortie d'un récipient pressurisé, et en appliquant sur la peau cet élément ayant absorbé la combinaison substance (s) active (s)-gaz frigorigène (s) liquéfié (s), on pouvait obtenir les effets recherchés.
Dans le cas de l'imprégnation simultanée, on peut avantageusement prévoir que le récipient pressurisé, renfermant le (ou les) gaz frigorigène (s), contiennent également la (ou les) substance (s) active (s), celle (s)-ci se trouvant sous une forme permettant sa (ou leur) distribution par l'intermédiaire de la valve de sortie du récipient pressurisé.
Alors que la substance liquide sortant du récipient pressurisé ne pourrait pas être directement appliquée sur la peau à la sortie dudit récipient,
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puisqu'elle se trouve, à ce moment, par suite de la détente du gaz, à une température très basse de l'ordre de-42*C, ce qui brûlerait la peau d'une part, et ne procurerait pas un effet de froid durable d'autre part, on observe, lorsqu'il y a transfert sur un élément absorbant-lequel comporte, de préférence, une surface rendue super-absorbante, par exemple par flocage-, que l'application sur la peau devient tout à fait supportable, ne provoquant aucune brûlure de celle-ci, et reste durable, du fait que l'évaporation du gaz liquéfié est beaucoup plus lente, puisqu'il se trouve emprisonné dans l'élément absorbant.
La mise en oeuvre du procédé se déroule donc selon le processus suivant : le gaz liquéfié ayant imprégné l'élément absorbant s'évapore lentement dans l'air et génère ainsi sur la peau, comme on l'a indiqué, un effet cryogénique supportable et durable ; les substances actives restent alors en place et pénètrent dans la peau ainsi stimulée par l'effet cryogénique.
La substance active dissoute dans un milieu hydro-alcoolique ou aqueux peut être solidifiée, congelée sous l'effet du froid, et se liquéfie lors de l'application sur la peau.
Conformément à un premier mode de réalisation de ce procédé, on conditionne, dans le récipient pressurisé qui renferme le (ou les) gaz liquéfié (s), la (ou les) substance (s) active (s), laquelle (ou lesquelles) se trouvent) alors sous une forme permettant sa (ou leur) distribution par la valve de sortie dudit récipient pressurisé.
Conformément à un second mode de réalisation de ce procédé, on conditionne séparément la (ou les) substance (s) active (s) et le (ou les) gaz frigorigène (s) liquéfié (s) et on les transfère simultanément ou successivement, notamment dans
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l'ordre indiqué, sur l'élément absorbant.
Dans les deux cas, on peut prévoir de conditionner, avec le (ou les) gaz frigorigène (s) liquéfié (s), au moins une substance volatile non cryogénique capable de solubiliser la (ou les) substance (s) active (s) (ou au moins un solvant organique cosmétiquement acceptable), ledit (ou lesdits) gaz frigorigène (s) liquéfié (s) formant une phase longue, pour que la composition résultante éjectée hors du récipient pressurisé comporte une quantité importante de gaz à l'état liquide, ladite (ou lesdites) substance (s) volatile (s) non cryogénique (s) s'évaporant lorsque le revêtement cutané reprend sa température normale.
De préférence, on introduit la (ou les) substance (s) non cryogénique (s) dans le récipient pressurisé à raison de 3 à 35 % en poids, notamment de 10 à 3 % en poids, par rapport au poids du (ou des) gaz frigorigène (s) liquifié (s)
On choisit, notamment, le (ou les) gaz frigorigène (s) liquéfié (s) parmi les hydrocarbures aliphatiques halogénés, tels que, par exemple, le trichlorofluorométhane, le dichlorodifluorométhane, le chlorodifluorométhane, le chloro-1 difluor-1, l éthane ou un mélange de ces substances.
On choisit, notamment, comme substance volatile non cryogénique, un silicone volatil, tel que, par exemple, le polydiméthylsiloxane cyclique, cité dans"CTFA COSMETIC INGREDIENT DICTIONARY", 3ème édition, sous le nom de"CYCLOMETHICONE".
On choisit, notamment, comme substance active, une substance dermophile prise dans le groupe formé par les agents hydratants ; régénérant, antirides, anti-acnéiques, anti-cellulitiques, hyperémiants et raffermissants.
La substance active peut se présenter sous
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forme de solution aqueuse ou hydro-alcoolique et la phase contenant la substance active peut se présenter, au moment de l'utilisation, sous forme congelée.
Conformément à un mode de réalisation particulièrement intéressant, on utilise, pour l'application, un élément absorbant, qui est réalisé en un matériau du type mousse plastique ou feutre et dont les capacités d'absorption ont été améliorées par un flocage de sa surface destinée à recevoir la composition traitante cryogénique.
Toutefois, on peut aussi utiliser, pour l'application, un élément absorbant qui est constitué par de la ouate de cellulose ou de coton.
Il est également intéressant que l'élément absorbant soit solidaire d'un applicateur, ledit applicateur étant réalisé en un matériau isolant et constituant avec ledit élément absorbant un dispositif-applicateur.
La présente invention a donc pour objet un ensemble pour la mise en oeuvre du procédé, qui vient d'être défini, cet ensemble étant caractérisé par le fait qu'il comporte : - un récipient pressurisé du type"bombe
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aérosol" renfermant au moins un gaz frigorigène liquéfié ; - au moins un dispositif-applicateur portant un élément absorbant destiné à venir en contact avec le revêtement cutané, une fois imbibé par un jet du liquide sortant dudit récipient pressurisé et par la (ou les) substance (s) active (s) destinée (s) à être appliquée (s) sur le revêtement cutané, laquelle (ou lesquelles) est (ou sont) conditionnée (s) séparément ou bien est (ou sont) contenue (s) dans ledit récipient pressurisé, étant alors sous une forme permettant sa (ou leur) distribution par l'intermédiaire de la valve de sortie dudit récipient pressurisé.
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Le récipient pressurisé selon l'invention peut, dans certaines conditions de mise en oeuvre, renfermer, outre le (ou les) gaz frigorigène (s) liquéfié (s), au moins une substance volatile non cryogénique capable de solubiliser la (ou les) substance (s) active (s) appliquée (s) séparément sur l'élément absorbant, ledit (ou lesdits) gaz frigorigène (s) liquéfiés formant une phase longueur.
Les conditions préférées relatives aux ingrédients préférés, ainsi que, le cas échéant, aux proportions des constituants de la composition introduite dans le récipient pressurisé, ont été indiquées ci-dessus.
Egalement, comme indiqué ci-dessus, l'élément absorbant peut être solidaire d'un applicateur, l'applicateur comportant sur sa face opposée à celle portant l'élément absorbant, les moyens de préhension du dispositif-applicateur ainsi constitué.
Notamment, on peut prévoir, comme moyens de préhension, des moyens permettant de maintenir la main de l'utilisateur posée à plat sur la face du réceptacle ou support opposée à l'élément absorbant, ces moyens de maintien étant avantageusement réglables. Les moyens de préhension peuvent également consister en un manche permettant de manipuler plus aisément l'applicateur.
Conformément à un mode de réalisation particulier de l'ensemble selon l'invention, le récipient pressurisé est doté d'une valve de distribution sur la sortie de laquelle s'adapte une tête distributrice dont la partie mobile reçoit un embout présentant une paroi d'extrémité poreuse sous forme de grille ou de lamelles, servant de brise-jet, pour permettre une répartition plus aisée du jet liquide sortant du récipient pressurisé sur l'élément absorbant.
Par ailleurs, on peut avantageusement
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prévoir que l'applicateur constitue un moyen de manoeuvre de la valve de sortie du récipient pressurisé.
A cet effet, l'applicateur peut comporter un canal susceptible d'être mis en communication avec la sortie de la valve du récipient pressurisé et dirigeant le jet liquide sortant de ce dernier vers l'élément absorbant, ledit canal débouchant dans un alésage capable de recevoir ladite sortie de valve.
Dans un second mode de réalisation, le canal est pratiqué dans une semelle de l'applicateur, laquelle est destinée à recevoir, ou sur laquelle vient s'appliquer, l'élément absorbant, ce dernier recevant la composition cryogénique traitante par sa surface opposée à celle destinée à venir en contact avec le revêtement cutané.
L'élément absorbant peut se fixer de façon amovible sur l'applicateur, par exemple, par un système du type velours-crochet ou par un système auto-adhésif, ou bien, l'élément absorbant peut se placer dans l'applicateur constitué, d'une part, par une lunette en forme de coupelle sans fond contre laquelle il prend appui en bordure et de laquelle il émerge dans sa partie centrale, et, d'autre part, par un fond doté d'ailettes assurant, lors de sa fixation sur la lunette, le cintrage dudit élément absorbant. On pourra, notamment, prévoir, dans ce cas, que le canal dirigeant le jet liquide sortant du récipient pressurisé soit pratiqué dans le fond de la semelle et se prolonge au-delà de celle-ci par une tubulure sur laquelle s'appuient les ailettes de mise en forme.
Conformément à un autre mode de réalisation intéressant, la semelle comporte un élément creux dotée d'une zone de paroi externe faisant office de bouton-poussoir et d'une extension susceptible de venir coiffer la partie supérieure du récipient
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pressurisé, le bouton-poussoir se situant sensiblement au-dessus de la tige de la valve du récipient pressurisé.
Il peut également être utile de prévoir que le récipient pressurisé soit logé dans un socle faisant office de réserve pour une pluralité d'éléments absorbants et/ou offrant une surface d'accrochage pour le dispositif-applicateur.
Pour mieux faire comprendre l'objet de la présente invention, on va en décrire ci-après, à titre purement illustratif et non limitatif, six modes de réalisation représentés sur le dessin annexé.
Sur ce dessin : - la figure 1 est une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du dispositifapplicateur selon la présente invention, dans la position prête pour l'application ; - la figure 2 est rune vue en perspective éclatée du dispositif-applicateur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue latérale de la plaquette absorbante du dispositif-applicateur de la figure 1 ; la figure 4 montre, en perspective, l'applicateur de la figure 1, dans la position qu'il occupe pour recevoir la composition traitante cryogénique, le récipient pressurisé duquel provient ladite composition étant également représenté sur cette figure 4 ;
- la figure 5 montre le dispositifapplicateur et le récipient pressurisé renfermant la composition traitante cryogénique dans la position respective qu'ils occupent lors de l'imprégnation de la plaquette absorbante par une dose de ladite composition ; - la figure 6 montre un second mode de réalisation d'un dispositif-applicateur selon la
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présente invention, ledit dispositif-applicateur étant représenté en position de repos, posé sur sa face présentant la plaquette absorbante ; - la figure 7 représente une vue latérale du dispositif-applicateur de la figure 6, dans la position qu'il occupe pour le massage ;
- la figure 8 est une vue partiellement en élévation, partiellement en coupe axiale, d'un troisième mode de réalisation de l'ensemble selon la présente invention, son dispositif-applicateur étant représenté, en traits pleins, dans la position qu'il occupe lors de l'imprégnation de la plaquette absorbante par une dose de la composition traitante cryogénique, et, en traits mixtes, dans la position de repos ; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 8, dans sa partie correspondant à la région supérieure du récipient pressurisé et au dispositifapplicateur en position d'imprégnation de la plaquette absorbante, cette figure représentant un quatrième mode de réalisation de l'ensemble selon la présente invention ;
- la figure 10 est une vue partiellement en élévation, partiellement en coupe axiale, d'un dispositif-applicateur conforme à un cinquième mode de réalisation de l'ensemble selon la présente invention, dans la position qu'il occupe pour recevoir une plaquette absorbante ; - la figure 11 est une vue analogue à la figure 9, montrant le dispositif-applicateur de la figure 1 en position d'imprégnation de sa plaquette absorbante ; - la figure 12 est une vue partiellement en élévation, partiellement en coupe axiale d'un ensemble conforme à un sixième mode de réalisation de la présente invention.
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Si l'on se réfère maintenant aux figures 1 à 5, on voit que l'on a désigné par 1, dans son ensemble, un dispositif permettant l'application sur le revêtement cutané, d'un fluide cryogénique destiné à procurer un effet"cryothérapeutique"lors de l'application, avec dépôt simultané d'une substance active hydratante sur ledit revêtement cutané.
Ce dispositif-applicateur 1 comprend un applicateur 2 qui est susceptible de recevoir une plaquette 3, dont une face 4 est rendue absorbante en vue de recevoir une dose de la compositon. La face 4 de la plaquette 3, qui est dirigée vers l'extérieur en position de montage de ladite plaquette 3 dans l'applicateur 2, constitue, par conséquent, une semelle par laquelle ledit dispositif-applicateur 1 sera appliqué sur le revêtement cutané pour en effectuer, par suite du massage, le traitement par le froid et l'application de l'hydratant.
L'applicateur 2 est réalisé en une matière plastique souple, qui est également isolante, car ledit applicateur 2, contenant la plaquette 3 alors qu'elle a reçu la composition, doit pouvoir être saisi par la main de l'utilisateur, par son côté opposé à ladite plaquette 3, sans que l'utilisateur ne ressente l'effet de froid. Cette matière peut être, entre autres, du chlorure de polyvinyle plastifié.
L'applicateur 2 comprend un cadre rectangulaire 5 arrondi aux angles. La section droite de chacune des branches, aussi bien longitudinales 6 que transversales 7 du cadre 5, présente une surface sensiblement en forme de quart de cercle, de sorte qu'il est constitué une paroi latérale externe 8 arrondie, une paroi supérieure 9 plane (le cadre 5 étant considéré dans la position qu'il occupe sur les figures 1 et 2), et une paroi latérale interne 1, perpendiculaire à ladite paroi 9.
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Le cadre 5 comporte un rebord interne 11, formé tout le long de l'arête délimitée par la jonction des parois latérales externe 8 et interne 10, ce rebord 11 se situant dans un plan parallèle à la paroi supérieure 9.
Par ailleurs, cette dernière se prolonge extérieurement, par deux pattes flexibles 12,13, en forme de rectangle allongé, se raccordant chacune sensiblement perpendiculairement et centralement, par l'un de ses petits cotés, à une branche longitudinale 6 du cadre 5.
L'une 12 des pattes flexibles comporte, dans sa région d'extrémité et sur sa face opposée à la paroi 9, la partie "crochet" 14 d'un système de fixation réglable du type"velours-crochet", dont la partie "velours" 14b est portée par la zone d'extrémité de la patte opposée 13, sur sa face située du côté de la paroi 9.
Le cadre 5 est complété par un volet 15 de forme rectangulaire, articulé sur ledit cadre 5, le long de l'arête supérieure interne de l'une de ses branches longitudinales 6, par une charnière-film 16 venue de moulage. Les dimensions du volet 15 sont telles que, lorsque ledit volet 15 est en position rabattue, par exemple comme représenté sur la figure 1, il occupe sensiblement tout l'espace délimité par l'arête supérieure interne du cadre 5, en se situant dans un plan sensiblement confondu avec celui de la paroi supérieure 9 dudit cadre 5.
La plaquette 3 présente également une forme rectangulaire ; elle est réalisée en une mousse plastique ou en un feutre, dont la face 4 a été rendue très absorbante, par exemple par un procédé de flocage. Par ailleurs, la plaquette 3 est rigidifiée par un cadre plat périphérique 3a réalisé en une matière plastique. Dans le cas où la plaquette 3 est en mousse
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plastique, le cadre 3a peut être formé par surinjection.
La composition, qui est destinée à être appliquée sur la face absorbante 4 de la plaquette 3, est contenue dans un récipient pressurisé 17, schématisé sur la figure 4 ainsi que sur la figure 5, sur laquelle il est présenté en position d'utilisation.
Ce récipient comporte un corps 18 présentant une paroi latérale cylindrique, sur la bordure d'extrémité supérieure de laquelle est fixée, au moyen d'un sertissage, une coupelle porte-valve. Dans la zone centrale de la coupelle porte-valve, est disposée une valve dotée d'un tube de sortie émergeant. La coupelle porte-valve, la valve et son tube de sortie n'apparaissent pas sur le dessin : ils sont de structure tout à fait classique. Si l'on enfonce le tube de sortie de la valve, on provoque la mise à l'air libre du contenu du récipient, lequel, dans le cas de la présente invention, est projeté hors de ce dernier sous la forme d'un jet de liquide, l'imprégnation de la plaquette 3 se faisant avec le récipient pressurisé tête en bas, comme on peut le voir sur la figure 5.
Sur le corps 18, vient s'adapter une tête distributrice 19 constituée par une partie fixe 2 et par une partie mobile 21, cette dernière recevant un embout 22.
Une tête distributrice de ce type est décrite plus complètement dans la demande de brevet français n8 85-19133, c'est pourquoi la description détaillée de cette tête distributrice ne sera pas reprise ici. On indiquera cependant que la paroi d'extrémité 23 est constituée par une grille et que le dispositif déflecteur disposé en amont de cette grille qui est spécifiquement décrit dans la demande de brevet précitée, pourrait être omis. Dans le cas de la
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présente invention, la tête distributrice du type représenté sur le dessin présente l'avantage de permettre, vu son extrémité libre évasée, d'imbiber plus rapidement une plus grande surface de plaquette 3.
La composition contenue dans le récipient pressurisé 17 peut être constituée par un mélange 50/50 des deux agents frigorigènes suivants : trichlorofluorométhane et dichlorodifluorométhane, auquel on a ajouté un silicone volatil, à savoir le produit connu sous la dénomination"cyclométhicone" défini ci-dessus, dans une proportion de 15 % en poids par rapport au poids dudit mélange ; on constitue ainsi une phase de gaz liquéfié très longue. On incorpore dans ce mélange une substance active à effet hydratant, en une quantité de 1 % en poids par rapport au poids du"cyclométhicone"qui en assure la solubilisation.
La composition contenue dans le récipient pressurisé 17 peut être constituée également par un mélange 60/40 des deux agents frigorigènes suivants : chloro-1 difluoro-1, 1 éthane et chlorodifluorométhane vendu par la société"Dupont de Nemours"sous la dénomination"DYMEL", auquel on ajoute un solvant organique dans une proportion de 1 % en poids par rapport au poids dudit mélange, susceptible de solubiliser au moins une substance active à effet traitant.
Sur les figures 6 et 7, on a représenté un autre mode de réalisation du dispositif-applicateur selon l'invention. Ce dispositif-applicateur 101 comprend, d'une part une plaquette rectangulaire 13, analogue à la plaquette 3 du premier mode de réalisation, et, d'autre part, un applicateur 102 constitué par une plaquette rectangulaire dont les angles sont arrondis, qui présente une surface d'ensemble supérieure à celle de la plaquette 13 et qui peut être réalisée en une matière identique à celle de
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l'applicateur 2.
Ladite plaquette 103 est fixée, par exemple par collage, par sa face opposée à sa face très absorbante 104, à la région centrale 115 de l'applicateur 12, lequel constitue ainsi une protection vis-à-vis du froid de la paume de la main de l'utilisateur, au moment de l'application.
La zone de bordure restante 105, qui présente la forme d'un cadre plat, porte, du côté opposé à la plaquette 103, deux anses 112,113 en forme de U, disposées de façon symétrique par rapport à l'axe transversal de l'applicateur 102. Chaque anse 112,113 est fixée, de façon articulée du type charnière-film, dans la région médiane des branches longitudinales 106 dudit applicateur 12 par les bordures d'extrémité, respectivement 112c, 113c, de ses bras 112a, 113a, les bordures 112c, 113c étant disposées sensiblement parallèlement à l'axe transversal de symétrie de l'applicateur 102.
Ainsi, les bras 112a,'113a des anses respectivement 112,113 se trouvent dans le prolongement l'un de l'autre, les ames respectivement 112b, 113b étant disposées à l'opposé l'une de l'autre.
Lorsque l'utilisateur désire effectuer un massage à l'aide du dispositif selon le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, il introduit une plaquette 3 dans l'applicateur 2, le volet 15 de ce dernier étant ouvert, comme représenté sur la figure 2.
Il introduit alors une plaquette 3 en la présentant de la façon représentée sur la figure 2, jusqu'à ce que le cadre périphérique 3a de ladite plaquette vienne se poser sur le rebord 11 dudit applicateur 2. Ensuite, il rabat le volet 15, il pose une main sur ledit volet 15 et il vient fixer l'une à l'autre les pattes flexibles 12 et 13 en assurant leur fixation, avec le serrage voulu, par la coopération des parties
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respectivement"crochet"14a. et"velours"14b. sur le plat de la main.
En retournant la main, l'utilisateur présente la face super-absorbante 4 de la plaquette 3. laquelle peut recevoir une dose de la composition, délivrée à l'état liquide par le récipient pressurisé 17, placé dans la position représentée sur la figure 5, du fait que le jet de sortie est liquide. En appuyant sur la partie mobile 21 qui constitue un bouton-poussoir, de la tête distributrice 19, dans le sens de la flèche F (figure 5), la dose de liquide éjectée (M) imbibe rapidement toute la surface 4 de la plaquette 3.
Le gaz liquéfié constitué par le mélange des hydrocarbures aliphatiques halogénés est éjecté du récipient pressurisé 17 à une température de l'ordre de-42*C. La face 4 étant imbibée, l'utilisateur applique le dispositif 1 sur la peau, le gaz liquéfié retenu par la face super-absorbante 4 s'évaporant alors tout doucement au-dessus de cette face, en provoquant un effet de froid de l'ordre d'une minute.
Quant au silicone et aux solvants volatils, qui contiennent la (les) substances (s) active (s), ils permettent de déposer un film liquide sur la peau, film qui disparaîtra lorsque la peau aura repris sa température normale. L'utilisateur retrouve donc une peau hydratée, stimulée et douce après un contact prolongé au froid, l'agent hydratant ayant pu pénétrer dans la peau.
Lorsque l'utilisateur désire effectuer un massage à l'aide du dispositif selon le deuxième mode de réalisation décrit ci-dessus, il glisse une main suivant la direction de l'axe longitudinal de l'applicateur 102, entre la plaque qui porte la plaquette absorbante 103 et les anses 112 et 113 ; celles-ci se soulèvent pour occuper la position représentée sur la figure 7. En retournant la main,
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l'utilisateur présente la face super-absorbante de la plaquette 103 et il peut alors procéder comme indiqué précédemment.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 8, on voit que l'on a désigné par 21, dans son ensemble, un dispositif-applicateur conforme à un troisième mode de réalisation de l'invention.
Ce dispositif 21 comprend un applicateur 202 qui comporte un manche allongé 224, légèrement cintré, qui se prolonge par une semelle 225, dont la surface extérieure plane 226 est susceptible de recevoir une plaquette 203 en un matériau absorbant, comme de la ouate de cellulose, ladite plaquette 23 se fixant de façon amovible sur ladite surface 226, par exemple par un système de fixation du type "velours-crochet" ou du type auto-adhésif. Cece permet de changer la plaquette 23 après usage.
La composition, qui est destinée à être appliquée sur la plaquette 203, est contenue dans un récipient pressurisé 217, que l'on a représenté en position d'utilisation sur la figure 8.
Ce récipient 217 comporte un corps 218 présentant une paroi latérale qui comprend une zone cylindrique 227 par laquelle elle se raccorde au fond plat 228 dudit récipient 217 et une zone supérieure tronconique 229, sur la bordure d'extrémité supérieure de laquelle est fixée, au moyen d'un sertissage 230, une coupelle porte-valve. Dans la zone centrale de la coupelle porte-valve, est disposée une valve dotée d'un tube de sortie émergeant 231. Si l'on enfonce le tube 231, on provoque la mise à l'air libre du contenu du récipient 217, lequel est projeté hors de ce dernier sous la forme d'un jet de liquide pour imprégner la plaquette 203 comme on le décrira ci-après.
Le récipient 217 est introduit, axialement par sa partie inférieure cylindrique 232 d'un socle
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233 qui comporte un prolongement 234 servant de support à l'applicateur 22 en position de nonutilisation. A cet effet, la paroi supérieure 235 dudit prolongement 234 présente une zone de paroi complémentaire de celle de l'applicateur 22 posé à plat, sa surface 226 étant disposée horizontalement et tournée en direction dudit prolongement 234, autrement dit, une zone de paroi comportant une région légèrement convexe 236 correspondant au manche 224 et une région plate 237 correspondant à ladite surface 226.
Le prolongement 234 du socle 233 fait également office de réserve pour une pluralité de plaquettes 23. A cet effet, il comporte un évidement parallélépipédique 238 débouchant dans l'une de ses parois latérales, qui permet, dans l'exemple représenté, l'introduction de trois rangées de trois plaquettes 23 en vue de leur stockage.
La partie du récipient 217 émergeant du socle 233 reçoit une coiffe 239 constituée de deux jupes cylindriques coaxiales-à savoir une jupe intérieure 24 et une jupe extérieure 241-plus longue que la précédente-, raccordées à un fond annulaire plat 242. La jupe intérieure 24 comporte, à son extrémité libre, une gorge annulaire extérieure 243, par laquelle la coiffe 239 vient s'accrocher sur le sertissage 23. Quant à la jupe extérieure 241, elle vient en position de fixation de la coiffe 239, reposer sur un décrochement annulaire 244 pratiqué dans la paroi cylindrique bordant le logement 232, au voisinage de sa bordure libre supérieure.
Sur le tube de sortie 231, vient reposer une coupelle 245 qui fait office de pièce de commande de l'actionnement de la valve de sortie du récipient pressurisé 217, le dispositif-applicateur 21 faisant, quant à lui, office de bouton-poussoir comme cela sera
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décrit ci-après.
La coupelle 245 comporte un plateau 246 légèrement concave, dont la concavité est tournée vers l'extérieur en position de montage de ladite coupelle 245, celle-ci comportant, à partir de sa paroi convexe, d'une part, une jupe cylindrique 250 disposée au voisinage de la périphérie de celle-ci et apte à coulisser dans l'espace délimité par la jupe 240 de la coiffe 239 en étant guidée le long de ladite jupe 240, et d'autre part, une extension centrale 247 traversée par un canal axial 248, délimitée par une paroi cylindrique comportant, sensiblement à mi-hauteur, un épaulement annulaire 249, servant de butée pour la bordure libre de la tige 231 lorsque la coupelle 245 vient coiffer ladite tige 231.
La composition contenue dans le récipient pressurisé 217 peut être identique à celle qui a été décrite précédemment.
Lorsque l'utilisateur désire effectuer un massage à l'aide de ce dispositif, il place l'applicateur 202 sur la coupelle 245 comme représenté sur la figure 8 et il appuie dans le sens de la flèche f, pour ouvrir la valve du récipient pressurisé 217.
La dose de liquide éjectée imbibe rapidement toute la plaquette 203. Le gaz liquéfié constitué par le mélange des hydrocarbures aliphatiques halogénés est éjecté du récipient pressurisé 217 à une température de l'ordre de -428C.
L'utilisateur applique alors ladite plaquette 203 sur la peau, le gaz liquéfié s'évaporant alors tout doucement au-dessus de cette surface, en provoquant un effet de froid de l'ordre d'une minute, la substance active se déposant sur la peau et y pénétrant après évaporation de la substance volatile non cryogénique.
Si l'on se réfère maintenant à la figure 9,
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on voit que l'on a désigné par 301, un ensemble conforme à un quatrième mode de réalisation de l'invention, dont les éléments identiques à ceux du troisième mode de réalisation ont été repérés sur cette figure par des chiffres de référence supérieurs de 100. On ne décrira ici que les différences entre ces deux modes de réalisation.
Le décrochement 344 pratiqué dans la paroi délimitant le logement 332 sert d'appui à un capuchon amovible 35 qui est représenté en traits mixtes sur la figure 9 et dont la jupe 351 comporte, le long de sa bordure libre, un bourrelet extérieur 352 destiné à être reçu par encliquetage dans une gorge annulaire périphérique 353, pratiquée au-dessus du décrochement 344.
Dans ce mode de réalisation, la coupelle 245 du premier mode de réalisation est supprimée, le canal 348 étant directement pratiqué dans la semelle 325, perpendiculairement au plan de la paroi 326, l'épaulement 349, pour l'appui de la bordure libre de la tige 331, étant parallèle à ladite paroi 326. On remarque également sur la figure 9 que le canal 348 débouche dans la paroi 326 par une zone évasée.
Le fonctionnement de ce dispositif 301 est identique à celui du dispositif 21, à ceci près que, pour l'imprégnation de la plaquette 33, on présente l'applicateur 32 comme montré sur la figure 9. Cette imprégnation s'effectue par la face arrière de la plaquette 33 ; on évite ainsi les risques de salissures de la coupelle 245, salissures qui se redéposeraient sur la face de la plaquette 33 en contact avec le revêtement cutané.
Sur les figures 1 et 11, on a représenté un dispositif 401 conforme à un cinquième mode de réalisation, les éléments se retrouvant à l'identique entre ce mode de réalisation et le précédent portant
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des chiffres de référence supérieurs de 100.
L'applicateur 42 se distingue de l'applicateur 32 par le fait que la semelle 425 est réalisée en deux parties, à savoir un fond 457 et une lunette 454 ayant la forme d'une coupelle sans fond, à la bordure supérieure de laquelle se raccorde le manche 424 lequel se situe sensiblement dans le plan supérieur de ladite lunette 454 en se recourbant légèrement à son extrémité libre vers l'opposé de celle-ci. Par ailleurs, le manche 424 comporte, dans sa zone de jonction avec la lunette 454, une ouverture 455 qui le traverse, d'axe sensiblement perpendiculaire à la ligne moyenne dudit manche 424.
A l'opposé de ladite ouverture 455, la lunette 454 est reliée, par l'intermédiare d'une charnière 456, à un fond 457 sensiblement plat, de forme circulaire, portant dans la région diamétralement opposée à la charnière 456, un crochet 458 destiné, lorsqu'on rabat ledit fond 457, à pénétrer dans l'ouverture 455 et à venir bloquer le fond 457 sur la lunette 454.
Par ailleurs, le canal 448 se prolonge par une tubulure 448a du côté tourné vers l'intérieur de la lunette 454 : celle-ci porte, de ce même côté, des ailettes radiales 459, régulièrement réparties à la périphérie de la tubulure 448a en se raccordant à cette dernière, ainsi qu'au fond 457. De plus, la surface-enveloppe des bordures libres des ailettes 459 est de forme semi-sphérique.
A l'utilisation, on vient disposer une plaquette 43 dans la lunette 454, comme montré sur la figure 10, ladite plaquette 43 étant retenue par la bordure intérieure de ladite lunette 454. Ensuite on rabat le fond 457 comme symbolisé par la flèche F sur la figure 10 : les ailettes 459 assurent une mise en forme de la plaquette 403, qui constitue alors un
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secteur sphérique faisant saillie hors de la lunette 454 en se trouvant sensiblement dans la continuité de la surface externe de celle-ci.
L'imprégnation de la plaquette 43 s'effectue alors comme indiqué en référence avec la figure 9.
La figure 12 représente un sixième mode de réalisation de l'ensemble selon l'invention suivant lequel on retrouve sensiblement la même semelle 525 que la semelle 425 du mode de réalisation précédent, à ceci près que, pour l'encliquetage du fond 557 et de la lunette 554, cette dernière comporte un évidement 56 destiné à recevoir un téton 561 dudit fond 557.
L'originalité de ce mode de réalisation est que le fond 557 se prolonge, à l'opposé des ailettes 559, par un élément creux coudé 562 se raccordant, par une partie sensiblement tronconique 563 à une extrémité, à la bordure extérieure dudit fond 557, et formant à l'autre extrémité, une partie cylindrique 564 venant coiffer le récipient pressurisé 517. La région 565 de la partie 563 se trouvant dans cette position, au-dessus de la tige 531 de la valve du récipient pressurisé 517, constitue l'équivalent d'un bouton-poussoir commandant l'éjection d'une dose de la composition traitante (flèche F sur la figure 12).
La partie cylindrique 564 vient en effet, en position de montage du dispositif-applicateur 51, coiffer la partie supérieure du récipient pressurisé 517, la tubulure 548ä se prolongeant, dans l'élément coudé 562 par une tubulure coudée en équerre 548b, dont l'extrémité opposée à la tubulure 548a constitue le canal 548, avec l'épaulement 549 qui coopère avec la bordure libre de la tige 531.
Le récipient 517 est introduit, par sa base, dans un réceptacle en forme de godet 566, qui s'embotte partiellement dans la partie 564, lorsque le
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dispositif-applicateur 501 est en place, prêt à l'emploi, afin de permetre le coulissement de ladite partie 564 lors de la manoeuvre du bouton-poussoir 565.
L'avantage de ce mode de réalisation est de permettre une application directe de la composition cryogénique sur le revêtement cutané, notamment sur le visage. De plus, le dispositif-applicateur 51 est rechargeable par remplacement du récipient aérosol 517 lorsque celui-ci est vide.
Dans tous les modes de réalisation qui viennent d'être décrits, on peut imaginer que le récipient aérosol ne contienne que du gaz frigorigène liquéfié et qu'on utilise des plaquettes absorbantes qui sont imprégnées par une substance active provenant d'un récipient séparé (par exemple, un récipient équipé d'une pompe de distribution), ou bien qui sont déjà pré-imprégnées par ladite substance active.
Il est bien entendu que les modes de réalisation ci-dessus décrits ne sont aucunement limitatifs et pourront donner lieu à toutes modifications désirables, sans sortir pour cela du cadre de l'invention ; c'est ainsi notamment que, dans le cas du premier mode de réalisation ci-dessus décrit, le volet 15 pourrait être indépendant du cadre 5 ou encore pourrait présenter des moyens d'encliquetage complémentaires des moyens portés par ledit cadre 5 ; ou que les anses 112,113 du support 12 conforme au second mode de réalisation pourraient être fixées au cadre 15 par collage dans ledit cadre 15.