<Desc/Clms Page number 1>
"Système de support sur voie".
La présente invention est relative à un système de support sur voie de type léger, composé d'unités modulaires destinées à former la configuration désirée pour des opérations de manipulation et d'assemblage de matériels. Le système comporte une voie à double rail et un tube d'entraînement rotatif associé, ainsi qu'une série de supports solidaires des rails pour assurer une force constante de contact entre le tube d'entraînement rotatif commandé et une roue d'entraînement soutenue par le support, les commandes assurant le déplacement du support étant simplifiées en raison d'une force d'entraînement uniforme existant entre la roue d'entraînement et le tube d'entraînement, quels que soient le poids du support et la charge se trouvant sur celui-ci. Le support peut porter des charges qui s'étendent au-delà de sa périphérie.
Le système permet une installation dans de nombreuses configurations diverses pour répondre aux exigences d'opérations de manipulation ou d'assemblage flexible de matériels, et il englobe la prévision d'un transfert de supports d'une voie à une autre, notamment par un système à voie supérieure et à voie inférieure, suivant lequel un support peut se déplacer de façon continue vers l'avant le long de voies superposées.
En ce qui concerne la technique antérieure à l'invention, des'systèmes de support sur voie ont été largement utilisés dans l'industrie automobile, ainsi que dans d'autres industries où des matériels doivent être transportés d'un point à un autre. En outre, on utilise des systèmes de support sur voie dans des opérations d'assemblage, où une pièce constitutive supportée par un support mobile le long de la voie peut s'arrêter à un ou plusieurs postes en vue de l'assemblage de pièces sur cette pièce constitutive.
Les fondements d'un système de support sur voie sont illustrés dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 4. 593. 623
<Desc/Clms Page number 2>
de Gutekunst et col., appartenant à la cessionnaire de la présente demande de brevet. Ce brevet montre un support comportant des galets qui supportent ce support de façon mobile sur une paire de rails espacés. Le mouvement du support dérive d'un tube d'entraînement rotatif s'étendant le long de la voie et qui coopère avec une roue d'entraînement pendant depuis le support et qui est montée à ressort en contact avec le tube d'entraînement. Comme on le sait en pratique, le déplacement linéaire du support est déterminé par l'angle de la roue d'entraînement par rapport au tube d'entraînement rotatif.
Lorsque l'axe de rotation de la roue d'entraînement est parallèle à l'axe de rotation du tube d'entraînement, il n'y a pas de mouvement linéaire du support, alors qu'il peut y avoir un déplacement dans le sens avant ou arrière suivant l'inclinaison de la roue d'entraînement par rapport au tube d'entraînement.
Le brevet de Gutekunst et col. illustre un dispositif d'accumulation grâce auquel un support sera amené à s'arrêter si, lors de son mouvement, une tige du dispositif d'accumulation entre en contact avec un support précédent.
Une utilisation particulièrement remarquable des concepts fondamentaux utilisés dans un système de support sur voie, tel que développé dans le brevet de Gutekunst et col., dont il a été question précédemment, est illustrée dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4. 648.325 de Gutekunst et col., appartenant à la cessionnaire de la présente demande. Le dernier brevet mentionné illustre une unité d'entraînement linéaire comportant un chariot avec une série de roues d'entraînement pouvant coopérer avec un tube d'entraînement, le-chariot étant utilisable à titre de système remplaçant un treuil ou à titre d'autre élément de transfert monté sur voie.
Ce brevet illustre l'utilisation de cames d'accélération et de décélération permettant de commander l'inclinaison des roues d'entraînement par rapport au tube d'entraînement, au fur et à mesure que le chariot se déplace entre des conditions à pleine vitesse et des conditions d'arrêt.
Dans le système de support sur voie divulgué dans le premier brevet mentionné de Gutekunst et col., la force du ressort
<Desc/Clms Page number 3>
agissant pour pousser la roue d'entraînement contre le tube d'entraînement est contrecarrée par le support et, de ce fait, le support et la charge supportée par celui-ci doivent présenter un poids suffisant pour maintenir le support sur les rails de la voie à l'encontre de la force du ressort. Ceci impose que le support doit avoir un poids important, si la charge doit être une charge légère, un tel support étant plus volumineux et coûteux en raison de ses dimensions et, par conséquent, augmentant le coût du système qui utilisera un grand nombre de supports.
Il existe également divers mécanismes connus de transfert d'un chariot ou support entre des voies comportant des extrémités écartées adjacentes, des structures de ce genre comportant une table tournante, comme illustré dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4. 059. 053 de Jones ; un chariot de va-et-vient, tel qu'illustré dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4. 132.174 de Ziegenfus et col. ; et un élément pouvant osciller, monté à pivotement, tel qu'illustré dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique n 4.389. 941 de Berk et col.
Tous ces brevets décrivent une certaine forme de tube d'entraînement sur le dispositif de transfert pour faire avancer un chariot ou un support sur le dispositif et pour décharger ce chariot ou ce support depuis ce dispositif, le tube d'entraînement dépendant, en ce qui concerne sa rotation, du tube d'entraînement d'une voie ou d'un moteur monté sur le dispositif de transfert. Une amélioration prévue dans la présente demande de brevet se rapporte à l'utilisation de dispositifs de transfert qui n'exigent pas de forme quelconque de tube d'entraînement sur ce dispositif de transfert et qui se basent sur un contact de la roue d'entraînement du support avec des extensions des tubes d'entraînement en vue du déplacement de ce support sur le dispositif de transfert et pour la décharge du support depuis ce dernier.
En outre, cette caractéristique est utilisée de façon particulière dans un système de transfert supérieur et inférieur, où il existe une paire de voies superposées et un dispositif de transfert pivote autour d'un axe horizontal pour transférer un support depuis la voie supérieure vers la voie inférieure en vue d'un déplacement vers l'avant continu du support pour retourner à un point de départ.
<Desc/Clms Page number 4>
Une caractéristique principale de l'invention consiste à prévoir un système de support sur voie de type léger, comportant des supports solidaires associés à la voie, de sorte qu'il y a une force d'entraînement contrôlée existant entre un tube d'entraînement rotatif et une roue d'entraînement poussée vers le bas par un ressort et soutenue par le support. La force d'entraînement contrôlée est constante quel que soit le poids de la charge soutenue par le support et sans exiger de poids minimum quelconque pour ce support, avec une simplification résultante des commandes destinées à régler le mouvement du support. Il en résulte que le système de support sur voie peut être plus léger et construit à un moindre coût que les systèmes connus antérieurs de support sur voie.
Une autre caractéristique de l'invention se rapporte à la construction modulaire du système de support sur voie, grâce à laquelle des composants standard peuvent être fabriqués et assemblés en unités modulaires, et le nombre nécessaire d'unités modulaires peut être choisi et assemblé pour former un système désiré de support sur voie, avec des économies résultantes dans la fabrication et le contrôle des stocks.
Une autre caractéristique encore de l'invention consiste à prévoir le transfert d'un support depuis une voie à une autre par une forme extrêmement simple de dispositif de transfert n'exigeant pas de structure quelconque sur ce dispositif pour impartir un déplacement à un support se trouvant sur ce dispositif de transfert, celui-ci étant d'un type permettant soit de transférer un support entre des voies existant sur un même niveau horizontal, soit entre des voies superposées de manière que le support puisse être transféré depuis une voie supérieure vers une voie inférieure, tout en se déplaçant dans le même sens avant le long des deux voies en vue d'un retour à un point de départ.
Ce déplacement unidirectionnel permet l'utilisation d'un dispositif d'accumulation plus simple, puisqu'il est uniquement nécessaire d'avoir un dispositif d'accumulation qui s'étende vers l'extérieur dans un sens depuis le support afin de détecter un support précédent, à l'encontre des supports qui supposaient un parcours dans les deux sens le long d'une voie, cas dans lequel les composantes
<Desc/Clms Page number 5>
d'accumulation doivent s'étendre depuis les deux extrémités du support.
Un but de l'invention est de prévoir un système de support sur voie du type léger, comportant une paire de longs rails parallèles espacés, un tube'd'entraînement rotatif s'étendant dans la direction longitudinale des rails susdits, au moins un support mobile le long de ces rails, au moins une roue d'entraînement prévue sur le support et pouvant coopérer avec le tube d'entraînement rotatif, un dispositif poussant la roue d'entraînement contre le tube d'entraînement et assurant le montage de cette roue d'entraînement en vue de son pivotement pour modifier son angle par rapport au tube d'entraînement, l'amélioration comprenant des moyens rendant le support solidaire des rails de sorte que ce support ne puisse pas se déplacer dans une direction perpendiculaire à la longueur des rails,
la force poussant la roue d'entraînement contre le tube d'entraînement rotatif restant ainsi constante quel que soit le poids d'une charge se trouvant sur le support.
Un autre but encore de l'invention est de prévoir un système de support sur voie, comprenant une première et une seconde voie, dont les extrémités se trouvent en relation espacée adjacente, une paire de tubes d'entraînement rotatifs associés chacun à chacune des voies et se terminant par une extrémité d'allure générale tronconique s'étendant au-delà de l'extrémité de la voie associée, au moins un support mobile le long de cette voie et comportant une roue d'entraînement montée à pivotement et à ressort, en contact avec l'un des tubes d'entraînement rotatifs susdits en vue d'impartir un mouvement linéaire à un support le long de la voie associée, et des moyens-montés à pivotement, pouvant osciller autour d'un axe de pivotement, en vue de recevoir le support depuis une voie et de le transférer vers l'autre voie,
l'axe de pivotement susdit étant orienté par rapport aux voies et aux tubes d'entraînement rotatifs de manière que la roue d'entraînement du support se déplace à l'écart de l'extrémité d'allure générale tronconique d'un tube d'entraînement pour aboutir sur l'extrémité d'allure générale tronconique de l'autre tube d'entraînement au cours du mouvement de transfert du support entre les voies.
<Desc/Clms Page number 6>
Un but supplémentaire de l'invention est de prévoir un système de support sur voie, tel que défini dans le paragraphe précédent, dans lequel les voies sont disposées en superposition et l'axe de pivotement pour le dispositif monté à pivotement est hori- zontal.
Un autre but de l'invention est de prévoir un système de support sur voie de type léger, comprenant une longueur de rails espacés destinés à supporter des supports mobiles le long de ces rails, un tube d'entraînement rotatif s'étendant dans la direction longitu- dinale des rails espacés pour commander le déplacement d'un support le long de ces rails, et une structure de châssis de support, l'amélio- ration comprenant une construction modulaire comportant des unités modulaires comprenant une paire d'éléments de châssis transversaux d'allure générale en forme de U, supportant des sections des rails écartés susdits au voisinage des extrémités de ces sections de rails, et comportant en outre des paliers destinés à supporter une section du tube d'entraînement au voisinage des extrémités opposées de cette section de tube d'entraînement,
de manière que l'on puisse assembler bout à bout un nombre quelconque d'unités modulaires en vue de former une longueur globale désirée pour la totalité ou une partie du système.
Un autre but de l'invention est de prévoir un système de support sur voie de type léger, tel que défini dans le paragraphe précédent, dans lequel un nouvel assemblage d'arrêt et de démarrage amélioré est prévu pour arrêter un support à un endroit désiré, par exemple à un poste de travail ou de transfert, en provoquant la rétrac- tion automatique du dispositif d'accumulation, indépendamment du dispositif d'accumulation entrant en contact avec un support précédent, l'assemblage d'arrêt pouvant être monté de façon simple aux endroits désirés le long du système.
Un autre but de l'invention est de prévoir un système de support sur voie de type léger, comprenant l'assemblage d'arrêt et de démarrage du paragraphe précédent, cet assemblage comprenant en outre un mécanisme de verrouillage dans lequel le support entre en contact avec le mécanisme de verrouillage avant que l'assemblage
<Desc/Clms Page number 7>
d'arrêt n'arrête le déplacement du support vers l'avant, l'assemblage de verrouillage empêchant le support de se déplacer vers l'arrière après que l'assemblage d'arrêt a arrêté le déplacement vers l'avant du support.
La Figure 1 est une vue en perspective partielle du système de support sur voie léger, tel qu'utilisé dans une opération d'assemblage.
La Figure 2 est une vue en coupe verticale partielle, à plus grande échelle, prise d'une façon générale suivant la ligne 2-2 de la Figure 1.
La Figure 3 est une vue en élévation partielle prise en regardant vers le côté de droite de la Figure 2 avec un panneau latéral partiellement brisé.
La Figure 4 est une vue en élévation latérale partielle montrant le dispositif d'arrêt destiné à arrêter un support à un poste.
La Figure 5 est une vue en élévation prise en regardant vers le côté gauche de la Figure 4.
La Figure 6 est une vue en plan partielle d'un système de support sur voie, illustrant un système de transfert supérieur et inférieur.
La Figure 7 est une vue en élévation avant de la structure illustrée par la Figure 6.
La Figure 8 est une vue schématique d'un système de support sur voie, illustrant une seconde forme de réalisation du dispositif de transfert.
La Figure 9 est une vue de dessous d'une variante de réalisation d'un support.
La Figure 10 est une vue en plan d'une variante de réalisation de l'assemblage d'arrêt..
La Figure Il est une vue en élévation frontale de l'assemblage d'arrêt de la Figure 10.
La figure 12 est une vue en élévation du mécanisme de verrouillage.
La Figure 13 est une vue en bout du dispositif de transfert.
<Desc/Clms Page number 8>
La Figure 14 est une vue en élévation latérale du dispositif de transfert prise en regardant du côté gauche de la Figure 13, les panneaux latéraux étant représentés avec brisures.
La Figure 15 est une vue de dessus correspondant à la Figure 14.
Le système de support sur voie léger est illustré, d'une façon générale, par la Figure 1, comme étant utilisé dans un procédé de fabrication où un certain nombre de supports espacés C sont illustrés comme étant montés en vue de se déplacer le long d'un parcours d'une forme générale de U, une partie supplémentaire du système s'étendant au-delà des branches du parcours en U illustré. Deux supports C sont représentés comme étant arrêtés à des postes de travail, désignés d'une façon général par 10 et 11. A ces postes, les dispositifs de travail peuvent assurer des opérations sur les pièces portées par les supports.
Pour que les supports C se déplacent le long du parcours illustré, une paire de dispositifs de transfert, désignés d'une façon
EMI8.1
générale par 14 et 15, reçoivent un support et font tourner celui-ci de 90 en vue de son déplacement sur l'extension perpendiculaire suivante du parcours de déplacement. Une illustration schématique de cette opération d'un dispositif de transfert est illustrée par la Figure 8.
Chaque section droite de la voie est d'une construction telle qu'illustrée par les Figures 2 et 3. Deux longs rails espacés 20 et 21 sont montés sur un châssis d'une forme générale en U, désigné par 24 et qui comporte une base 25 et une paire d'éléments latéraux verticaux 26 et 27. Les rails 20 et 21 sont fixés aux éléments latéraux 26 et 27 par des éléments filetés appropriés 28 et 29. L'élément de châssis 24 est illustré comme étant soutenu au-dessus d'une surface de support par une colonne 30 comportant un plateau 31.
L'élément de châssis est monté de façon réglable sur le plateau 31 en comportant à cet effet deux éléments filetés 32 et 33 pendant depuis cet élément de châssis et s'étendant à travers des ouvertures prévues dans le plateau 31, des écrous réglables, montés sur les éléments filetés, étant disposés au-dessus et en dessous du plateau 31 de manière que, d'une manière connue, ces écrous 34 puissent être réglés dans la
<Desc/Clms Page number 9>
direction longitudinale des éléments filetés à la fois en ce qui concerne le réglage en hauteur et le réglage d'inclinaison de l'élément de châssis pour assurer que les rails 20 et 21 se trouvent à la hauteur appropriée et soient de niveau. Si on se reporte à nouveau à la Figure 1, on notera que les colonnes 30 sont espacées le long des sections du parcours de déplacement.
Un plateau 31 est associé à chaque colonne et ce plateau comporte quatre ouvertures localisées de façon précise pour permettre un assemblage précis d'unités modulaires, que l'on décrira par la suite.
Un tube d'entraînement rotatif 35 s'étend dans la direction longitudinale des sections de voie et, de façon connue en pratique, il est entraîné par moteur pour former un moyen destiné à impartir un déplacement linéaire au support C. Le tube d'entraînement 35 est réalisé de façon traditionnelle en longueurs prédéterminées de section de tube d'entraînement, que l'on peut joindre de la façon illustrée en 35a sur la Figure 3.
Le déplacement linéaire du support dérive d'une roue d'entraînement qui est d'une construction et d'un montage tels qu'illustrés dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 4. 593. 623 de Gutekunst et col., mentionné précédemment, et dont la description est incorporée ici à titre de référence. La roue d'entraînement 36 est soutenue à pivotement par un bras 37 monté à pivotement en 38 sur un support de montage 39 qui est lui-même monté à pivotement sur le côté inférieur du support, en 40. Lorsque la roue d'entraînement 36 a son axe de rotation parallèle à l'axe de rotation du tube d'entraînement rotatif 35, aucun déplacement linéaire n'est imparti au support C.
Lorsque la roue d'entraînement 36 est déplacée vers une position en oblique par pivotement autour du montage pivotant 40 de manière que l'axe de rotation de cette roue d'entraînement se situe suivant un angle par rapport à l'axe de rotation du tube d'entraînement, il existe alors une composante de mouvement linéaire qui est impartie au support C.
Un ressort 42 emprisonné entre la console de montage 39 et le bras pivotant 37 pousse ce dernier vers le bas et il pousse la roue d'entraînement 36 contre le tube d'entraînement rotatif 35
<Desc/Clms Page number 10>
de manière que cette roue d'entraînement soit poussée contre ce tube d'entraînement rotatif avec une force suffisante pour assurer une relation rotative sans glissement entre ces pièces constitutives.
Pour assurer une force d'entraînement réglée constante entre la roue d'entraînement et le tube d'entraînement rotatif, indépendamment du poids du support et du poids de la charge soutenue par celui-ci, le support C est rendu solidaire des rails afin d'empêcher tout déplacement quelconque perpendiculaire à la longueur des rails 20 et 21 et en particulier pour empêcher tout mouvement quelconque du support C vers le haut lorsqu'on regarde la Figure 2, et de la sorte éviter toute réduction quelconque de la force appliquée par le ressort 42. Cette solidarisation du support C est obtenue grâce à des bras pendants prévus d'une façon générale aux quatre coins du support, chacun de ces bras comportant une paire de galets coopérant avec les surfaces supérieure et inférieure des rails.
De façon plus particulière, comme illustré par la Figure 2, deux bras pendants 44 et 45 prévus à deux coins du support comportent chacun une paire de galets, le bras 44 comportant un galet 46 coopérant avec la surface supérieure du rail 20 et un galet 47 coopérant avec la surface inférieure de ce rail 20. Le bras 45 comporte un galet supérieur 48 coopérant avec la surface supérieure du rail 21 et un galet inférieur 49 coopérant avec la surface inférieure de ce rail 21. Il y a deux bras supplémentaires aux autres coins du support, ces bras comportant des galets similaires, et ce comme illustré par la Figure 7. Ceci exclut tout mouvement quelconque du support C perpendiculairement à la longueur des rails 20 et 21.
Lors de l'assemblage initial, les supports C peuvent être déplacés dans la direction longitudinale des rails en vue de la mise en place des galets en association avec les rails et, si le système forme une boucle continue, les supports peuvent être placés en association avec les rails avant que la section finale de voie soit mise en place pour fermer la boucle.
En outre, un guidage latéral du support est assuré par la paire de bras pendants prévus d'un côté du support, par exemple le bras 44 comportant une paire de galets 50 et 51 pouvant tourner autour d'axes verticaux et disposés de manière à coopérer avec les
<Desc/Clms Page number 11>
côtés opposés du rail 20.
Lorsque le support est ainsi maintenu, il y a une force d'entraînement contrôlée entre le tube d'entraînement 35 et la roue d'entraînement 36, et cette force d'entraînement est constante, quel que soit le poids du support C, et aussi qu'il y ait une charge ou non sur ce support et quel que soit le poids de cette charge. Ceci apporte un avantage considérable dans le contrôle du déplacement du support C, comme illustré par la suite en liaison avec les Figures 4 et 5. De plus, la stabilité impartie au support C par le fait qu'il est ainsi solidarisé permet le soutien de charges de formes irrégulières qui peuvent même comporter des parties s'étendant extérieurement aux côtés du support et extérieurement aux plans verticaux des rails 20 et 21.
Le système de support sur voie léger décrit est d'une construction modulaire, de sorte qu'un système à installer peut être composé d'unités modulaires permettant d'obtenir les contours et les longueurs désirés du parcours de déplacement et, en raison de ce caractère modulaire, la fabrication des parties constitutives est simplifiée et les exigences de stockage sont réduites. Cette construction modulaire est illustrée par les Figures 1 à 3.
Une unité modulaire comporte une paire d'éléments de châssis 24 disposés à une distance l'un de l'autre qui est, par exemple, d'environ 180 cm, puisque ceci peut être une longueur typique pour une section du tube d'entraînement 35 et, comme mentionné précédemment, les sections adjacentes de tube d'entraînement peuvent être réunies en 35a. Les deux éléments de châssis d'unités modulaires adjacentes seront fixés à un plateau 31 d'une colonne 30, de la façon illustrée par la Figure 3. En outre, les rails de la voie sont prévus en sections de longueur modulaire, approximativement égale à la longueur des sections de tube d'entraînement, et, comme illustré par la Figure 3, deux sections de rail sont en contact bout à bout et sont supportées par les éléments de châssis au voisinage de leurs extrémités.
Les unités modulaires sont assemblées avec précision en relation bout à bout par une orientation contrôlée des pièces constitutives dérivant de la fixation des sections de rails aux éléments de châssis et du montage des éléments filetés
<Desc/Clms Page number 12>
33 s'étendant depuis les éléments de châssis à travers les ouvertures prévues dans le plateau 31. En outre, chaque élément de châssis comporte un palier-support 52 destiné à soutenir à rotation une section de tube d'entraînemetn au voisinage d'une extrémité de celle-ci.
Une unité modulaire comporte également une paire de panneaux latéraux d'enveloppement 53 et 54 qui entourent pratiquement totalement la structure et s'étendent depuis le niveau du support C jusqu'au côté inférieur de l'élément de châssis 25. Ces panneaux latéraux sont supportés par des éléments latéraux 26 et 27 d'un élément de châssis et espacés de ceux-ci par des éléments d'espacement 55 et 56 en y étant attachés par des éléments 57 et 58. Chaque unité modulaire comporte également une longueur 59 de conduit (Figure 2) destinée à simplifier l'installation du câblage de commande lors de l'assemblage du système. A titre de variante ou en plus, ce conduit peut agir comme collecteur d'air.
Une amélioration dans la commande du support solidaire C est illustrée par les Figures 4 et 5, où un dispositif d'arrêt est prévu pour arrêter un support C à un poste de travail, tel que les postes de travail 10 et Il de la Figure 1.
La commande est obtenue par une structure associée à un dispositif traditionnel d'accumulation pour un support.
Le dispositif d'accumulation est, d'une façon générale, du type illustré dans le brevet des Etats-Unis d'Amérique nO 4. 593. 623 de Gutekunst et col., et dont la description est incorporée ici à titre de référence. Le dispositif d'accumulation comprend une tige d'accumulation 60 qui s'étend vers l'extérieur et vers l'avant du support C qui se déplace vers la droite lorsqu'on regarde la Figure 4. Le dispositif d'accumulation agit pour amener la roue d'entraînement 36 à la position illustrée par, la Figure 2 de manière qu'aucun mouvement linéaire ne soit imparti au support. L'utilisation normale du dispositif d'accumulation est d'amener un support mobile à l'arrêt lorsque la tige d'accumulation 60 est déplacée vers la gauche, lorsqu'on regarde la Figure 4, par son entrée en contact avec un support précédent.
Le dispositif d'arrêt se trouvant à un poste de travail opère pour déplacer la tige d'accumulation 60 d'une manière semblable
<Desc/Clms Page number 13>
à l'action qui se produit lorsque la tige d'accumulation est déplacée par contact avec un support précédent. Le système est conçu pour le déplacement du support C dans le sens avant seulement et, par conséquent, la tige d'accumulation 60 doit seulement s'étendre vers l'extérieur et vers l'avant du support, par opposition à un dispositif d'accumulation où le support peur se déplacer dans le sens avant et dans le sens arrière et qui exige une extension de la tige d'accumulation à la fois vers l'avant et vers l'arrière du support, et ce comme illustré dans le brevet de Gutekunst et col., mentionné ci-dessus.
Le dispositif d'arrêt comprend un plateau vertical 62 supporté par un élément de châssis 24 et qui reçoit à pivotement un levier coudé 63 dont un bras est monté à pivotement en 64 sur l'extrémité d'une tige de piston 65 d'un cylindre 66. Le fonctionnement contrôlé du cylindre 66 peut amener un galet d'arrêt 67 monté à l'extrémité de l'autre bras du levier coudé 67 à. se trouver dans la position en trait plein illustrée ou dans la position en trait interrompu abaissée. Dans la position en trait plein, le galet 67 est disposé de manière à entrer en contact avec une butée 68 supportée par un plateau 69 qui est relié à une extrémité de la tige d'accumulation 60.
L'entrée en contact initiale entre la butée et le galet est illustrée par la Figure 4 et, lorsque le support C se déplace encore vers la droite, la tige d'accumulation 60 sera rétractée depuis la position représentée, et ce mouvement amènera la roue d'entraînement 36 à se déplacer vers une position neutre de non-entraînement. La tige d'accumulation 60 est reliée par une tringlerie à la console de montage 39 de la roue d'entraînement, une partie de cette tringlerie étant illustrée en 70. Le cylindre pneumatique 66 est connecté dans un circuit de commande pour assurer une élévation et un abaissement contrôlés du galet 67, avec abaissement de ce galet 67 à la fin d'un travail à un poste de travail et également pour la commande sélective d'un support passant par le poste ou s'arrêtant à celui-ci.
A titre de variante à l'utilisation d'un cylindre pneumatique, le levier coudé 63 pourrait être monté à rotation à l'intervention d'un solénoïde.
La tige d'accumulation 60 est normalement poussée vers sa position d'extension, telle qu'illustrée par la Figure 4, et
<Desc/Clms Page number 14>
cette poussée peut être assurée par un ressort ou, de préférence, par un dispositif amortisseur, tel qu'illustré en 71, qui est supporté sur le côté inférieur du support par une paire de consoles 72 et 73 fixées à ce support. Le dispositif amortisseur assure le déplacement contrôlé de la tige d'accumulation en vue d'une accélération et d'une décélération contrôlées d'un support et, par conséquent, des cames ne doivent pas être utilisées à cet effet.
Un agencement particulier du système de support sur voie léger est illustré par les Figures 6 et 7, où des supports C-3 et C-4 se sont déplacés de la droite vers la gauche sur la voie supérieure d'un système à voies supérieure et inférieure superposées.
Un troisième support C-5 est illustré comme se déplaçant vers la droite le long de la voie inférieure pour retourner à un poste de départ.
Avec un tel agencement, les supports sont toujours en déplacement dans un sens avant de sorte que la tige d'accumulation 60 dont il a été question précédemment ne doit s'étendre que vers l'avant de chaque support.
Chacune des voies supérieure et inférieure est de la même construction fondamentale que celle illustrée par les Figures 2 et 3, chaque section de voie comportant les rails 20 et 21 et un tube d'entraînement rotatif 35 destiné à recevoir le contact des roues d'entraînement 36 des supports. Chaque voie comporte des panneaux latéraux ou bien, à titre de variante, des panneaux latéraux 80 et 81, montés de façon similaire sur les panneaux latéraux 53 et 54 illustrés sur la Figures 2 peuvent avoir une hauteur plus grande pour enfermer pratiquement totalement à la fois la voie supérieure et la voie inférieure.
Comme on peut le voir sur la vue en élévation de la Figure 7, les supports C-3 et C-4, qui se sont déplacés de la droite vers la gauche, ont leur roue d'entraînement 36 en contact avec le tube d'entraînement rotatif supérieur 35U le long d'une surface supérieure de celui-ci, tandis que, comme illustré pour le support C-5 retournant sur la voie inférieure, la roue d'entraînement 36 entre en contact avec la surface inférieure du tube d'entraînement rotatif inférieur 35L. Les tubes d'entraînement supérieur et inférieur 35 tournent en sens opposés.
<Desc/Clms Page number 15>
Le déplacement du support C-4 de la voie supérieure à la voie inférieure est obtenu par un dispositif de transfert pivotant supérieur et inférieur, désigné d'une façon générale par 85, ce dispositif comportant des bras 86 montés à pivotement pour osciller autour d'un axe horizontal. Les bras 86 du dispositif de transfert pivotent autour d'un axe 87 tel que défini par un arbre de montage prévu dans des paliers 88 et 89 supportés par le châssis de part et d'autre du dispositif de transfert. Les paliers 88 et 89 sont supportés, de façon appropriée, depuis le sol par des montants 88a et 89a. Les bras 86 comportent des rails 86a et 86b qui s'alignent sur les rails 20 et 21 des voies supérieure et inférieure.
Les supports sont amenés à se déplacer depuis la section de voie supérieure sur le dispositif de transfert et depuis ce dispositif de transfert sur la section de voie inférieure grâce à un déplacement linéaire dérivant des tubes d'entraînement rotatifs supérieur et inférieur 35U et 35L. Le dispositif de transfert ne doit pas comporter de structure quelconque de tube d'entraînement, montée pour coopérer avec la roue d'entraînement 36 du support.
L'action de transfert est obtenue en prévoyant que chacun des tubes d'entraînement est pourvu d'une extrémité d'allure générale tronconique 90 et 91, de sorte que, lorsque le support C-4 atteint un poste d'arrêt sur le dispositif de transfert représenté en trait plein sur la Figure 7, la roue d'entraînement est dans une position neutre de non-entraînement et, comme le dispositif de transfert pivote dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre autour de l'axe de pivotement 87 pour déplacer le support C-4 vers la position inférieure en trait interrompu, la roue d'entraînement est amenée à quitter l'extrémité d'allure générale tronconique 90 du tube d'entraînement supérieur 35U et à se déplacer sur l'extrémité tronconique 91 du tube d'entraînement inférieur 35L. Ce dernier déplacement est suffisant de sorte que,
lorsque la roue d'entraînement 36 est amenée en oblique par rapport à sa position neutre de non-entraînement, un déplacement linéaire du support commencera. Comme on le sait en pratique, il est important d'assurer que le support C-4 soit maintenu en place sur le dispositif de transfert durant son déplacement, comme cela
<Desc/Clms Page number 16>
se produisait dans le cas des tables tournantes du passé, et, par conséquent, un mécanisme, désigné d'une façon générale par 94, est monté sur le dispositif de transfert et comprend un élément de verrouillage mécanique et un assemblage d'arrêt comportant des pièces constitutives mécaniques sous un contrôle électrique approprié pour verrouiller de façon positive le support en place durant le transfert et pour la libération de ce support dès que celui-ci se trouve dans sa position inférieure,
prêt à commencer un déplacement sur la voie inférieure. Ce mécanisme agit également pour contrôler l'angle de la roue d'entraînement 36 en vue de l'arrêt et du démarrage du mouvement linéaire du support sur le dispositif de transfert et il peut s'agir d'une barre courbe mobile destinée à amener la roue d'entraînement à la position neutre et qui est commandée pour permettre au mouvement de la roue d'entraînement de revenir à une position d'entraînement linéaire. Ces commandes comprennent la détection de la position d'un support et du dispositif de transfert. Un dispositif, désigné par 94a, opère de façon connue en pratique pour arrêter un chariot sur une voie supérieure lorsque le dispositif. de transfert n'est pas disposé pour le recevoir.
Une variante du dispositif de transfert utilisant le même principe pour arriver à un déplacement du chariot sur ce dispositif et à l'écart de celui-ci est illustré par la Figure 8 où le dispositif de transfert comporte des rails espacés latéralement 95 et 96 supportés par une structure de bras 97 montée à pivotement en 98 grâce à un arbre de pivotement relié à un mécanisme d'entraînement réversible approprié, de manière que les rails puissent se déplacer depuis une position recevant un support se déplaçant de la droite vers la gauche sur la Figure et transférer ce support à une position où il s'aligne avec les rails 20 et 21 d'une section de voie s'étendant perpendiculairement à la première section de voie mentionnée. Ce dispositif de transfert peut être amené à osciller par un cylindre pneumatique qui lui est relié.
Un support C est maintenu en place sur le dispositif de transfert par le mécanisme de verrouillage désigné par 94, et la roue d'entraînement de ce support se déplace depuis un tube d'entraî-
<Desc/Clms Page number 17>
nement sur l'autre d'une manière semblable à ce qui a été décrit pour la forme de réalisation des Figures 6 et 7. Dans ces deux formes de réalisation de dispositif de transfert, un support est reçu depuis l'extrémité d'une section de voie'et déplacé vers et sur les rails d'une section de voie adjacente, ces sections de voie ayant leurs extrémités écartées. Un dispositif de transfert 85, un assemblage d'arrêt 94a et un dispositif de verrouillage 94 seront mis plus complè- tement en évidence par la suite.
Une variante préférée de réalisation du support
C est illustrée par la Figure 9. Pour la clarté, ce support est représenté à l'état renversé. Il comporte une paire de galets de guidage 100 et 102 fixés à un élément 103 par des éléments de fixation filetés
104, ainsi qu'une paire opposée de galets de guidage 106 et 108 qui correspondent aux galets de guidage 50 et 51 de la Figure 2, et sont fixés à un élément 109 par des dispositifs de fixation 110. Les galets de guidage 100,102, 106 et 108 sont tous localisés du même côté du support et se déplacent sur les côtés latéraux des rails 20 et 21, en empêchant un déplacement latéral du support C par rapport à ces rails 20 et 21.
Des galets de guidage supplémentaires 111 et
112 sont fixés à des éléments pendants 113 et 114 par des éléments de fixation 115 et 116, le galet de guidage 112 correspondant au galet de guidage 47 de la Figure 2. Le support comporte également des galets de guidage (non illustrés) se situant en dessous des galets de guidage 111 et 112, le galet de guidage se trouvant en dessous de 112 correspondant au galet de guidage 46 de la Figure 2. Du côté opposé du support, un galet de guidage 117 est fixé à un élément pendant 118-par un dispositif de fixation approprié 119, et un second galet de guidage est disposé directement en dessous du galet 117 et, par conséquent, n'est pas visible.
Les galets de guidage 111, 112 et 117 se déplacent sur la surface inférieure des rails 20 et 21, et les galets de guidage se situant directement en dessous des galets
111, 112 et 117 (mais non représentés sur la figure) se déplacent sur la surface supérieure des rails et collectivement ces galets em- pêchent le support de se déplacer vers le haut ou vers le bas par rapport aux rails 20 et 21. Les éléments pendants 113,114 et 118
<Desc/Clms Page number 18>
sont fixés à la face inférieure du plateau de support 122 par des boulons 124.
La roue d'entraînement 126 est montée à rotation autour d'un élément de montage 127 et elle est disposée dans une fente 128 d'un élément de plateau 130 avec des éléments de fixation 132 pour l'élément de montage 127. L'élément de plateau 130 se situe au-dessus d'un plateau 134 et est fixé à celui-ci, ce plateau 134 étant lui-même fixé à un plateau 136 qui se situe au-dessus d'un plateau 138 monté sur ce plateau 136. Le plateau 138 comporte une fente 140 destinée à recevoir un galet 142 qui est fixé à une console 144 elle-même rigidement attachée à une tige d'accumulation 146.
La tige d'accumulation 146, en fonctionnement, se situe dans un plan parallèle au plateau 122 du support, en dessous de celui-ci, et elle comporte des voies 147a et 147b qui lui sont rigidement fixées. Les voies 147a et 147b sont supportées à glissement par des manchons 148a et 148b qui sont fixés au plateau 122 du support par des dispositifs de fixation appropriés. Des butées 149a et 149b sont fixées au plateau 122 du support par des éléments de fixation 150. Les voies 147a et 147b entrent en contact avec les butées 149a et 149b respectivement, lors de la rétraction et de l'extension de la tige d'accumulation 146, et ce comme on l'expliquera de façon plus détaillée.
Un ressort 156 comporte des parties extrêmes 159a et 159b, la partie extrême 159a étant fixée à une console 158 par un dispositif de retenue 161, tandis que la partie extrême 159b est fixée au plateau 138 par un dispositif de retenue 162. La console 158 est fixée au plateau 122 du support par un dispositif de fixation fileté approprié 165.
Un galet 160 est fixé au plateau 136 par un dispositif de fixation 137 et agit, comme on le décrira par la suite, pour amener la roue d'entraînement 126 et les plateau-130, 134,136 et 138 à pivoter autour d'un point P (dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 9) à l'encontre de la force du ressort 156. Un élément d'arrêt 162 pend depuis un élément pendant 164 qui est fixé au plateau 122 du support par des dispositifs de fixation appropriés 124. Des fentes 166 sont prévues le long du périmètre du plateau du support et peuvent être utilisées pour monter une pièce à traiter. L'interaction des éléments cités sera décrite ci-après de
<Desc/Clms Page number 19>
façon plus détaillée.
Une forme de réalisation particulièrement préférée de l'assemblage d'arrêt désigné par 94a sur les Figures 6-8 est illustrée par les Figures 10 et 11. Cette structure est utilisée au lieu de celle illustrée par les Figures 6-8 et exige la structure de commande de roue d'entraînement, illustrée par la Figure 9. Comme il en a été question précédemment, l'assemblage d'arrêt 94a est utilisé pour arrêter le support durant le transfert. Toutefois, l'assemblage d'arrêt peut être utilisé pour arrêter le support à n'importe quel endroit, par exemple à un poste de travail 10 ou 11. Un plateau de base 178 supporte un élément pivotant 180 comportant un premier bras 182 et un second bras 184, une butée d'arrêt 186 étant fixée au-dessus du second bras 184 par un dispositif de fixation fileté 188.
L'élément pivotant 180 est fixé à un élément cylindrique 185 tournant sur une tige 187. Un élément formant aile 190, fixé à l'élément rotatif 185, a des limites de déplacement déterminées par des arrêts d'un élément de plateau encoché 196 qui est fixé au plateau de base 178 par des dispositifs de fixation filetés 196. Un ressort 198 est relié entre une console fixe 199 et une console 199a reliée à l'élément pivotant 180, et ce ressort solicite l'élément pivotant vers une première position où la butée d'arrêt 186 se trouve dans sa position représentée en traits pleins. Une barre de décélération 200 est fixée au plateau de base 178 par un dispositif de fixation 202 et se termine à un endroit se situant en-dessous de l'élément pivotant 180.
Une barre d'accélération 204 est soudée ou rigidement fixée d'une autre manièe à l'extrémité de la barre de décélération 200 et elle s'étend depuis celle-ci, en étant fixée au plateau de base 178 par un élément de fixation 206. Un cylindre à double effet 208, comportant une tige de piston extensible 209 est fixé à pivotement, par une extrémité, au plateau de base 178 par un dispositif de fixation 210, et, à son autre extrémité, à l'élément formant aile 190 par une connexion 211.
Le cylindre 208 et la tige de piston 209 sont commandés de manière que cette tige de piston 209 s'étende vers la gauche sur la Figure 10 afin de faire tourner l'élément formant aile 190, le cylindre 185 et, à son tour, l'élément rotatif 180 vers une seconde position, autour du point R (Figure 10), et ce dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une
<Desc/Clms Page number 20>
montre à l'encontre de la force du ressort 198, de sorte que la butée d'arrêt 186 se déplace vers la position illustrée en trait interrompu sur la Figure 10. Lors de la rétraction de la tige de piston 209, le ressort 198 assure que l'élément pivotant 180 repivote dans le sens des aiguilles d'une montre vers la première position, où la butée d'arrêt 186 est illustrée en traits pleins.
Lors de l'utilisation, la roue d'entraînement 126 du support fait un angle par rapport au tube d'entraînement 35, ce support se déplaçant vers l'avant le long des rails 20 et 21, comme il en a été question précédemment. Lorsque le support C se rapproche de l'assemblage d'arrêt 94a représenté par la Figure 10, le galet 160 prévu sur le support entre en contact avec le bord 200a de la barre de décélération 200. Lorsque le support continue son déplacement vers l'avant, la barre de décélération 200 exerce une action de came sur le galet 160 pour amener les plateaux 138,136, 134 et 130 et la roue d'entraînement 126 à pivoter autour du point P (dans le-sens inverse de celui des aiguilles d'une montre en considérant la. Figure 9).
Ceci amène l'angle existant entre la roue d'entraînement 126 et le tube d'entraînement 35 à diminuer de façon continue, ce qui, de ce fait, diminue la vitesse du support. En outre, le plateau 138 avec la fente 140 tourne (dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 9), ce qui amène le galet 142 à se déplacer vers le droite en considérant la Figure 9, avec pour résultat la rétraction automatique de la tige d'accumulation 146 dont la voie 147a entrera en contact avec la butée 149a.
Lorsque le support continue à se déplacer vers la droite en considérant la Figure 10, le galet 160 quitte la barre de décélération 200 et se déplace contre la partie inclinée et ensuite contre la partie horizontale du premier bras 182 de l'élément pivotant 180. A ce stade, l'angle entre le tube d'entraînement 35 et la roue d'entraînement 126 a été diminué jusqu'à environ 3 et l'élément d'arrêt 162 existant sur le support C entre en contact avec la butée d'arrêt 186 prévue sur l'élément pivotant 180. Bien que le chariot C subisse une légère poussée vers l'avant (puisque l'angle compris entre la roue d'entraînement 126 et le tube d'entraînement 35 est supérieur
<Desc/Clms Page number 21>
à 0 ), la butée d'arrêt 186 empêche le support C de se déplacer vers l'avant.
Lorsqu'on désire déplacer le support C vers l'avant, c'est-à-dire à la fin d'un travail'réalisé à un poste de travail, le cylindre 208 met la tige de piston 209 en extension et l'élément pivotant 180 est amené à tourner dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre vers une seconde position (illustrée en trait d'axe sur la Figure 10), dans laquelle la butée d'arrêt 186 est dégagée de l'élément d'arrêt 162 existant sur le support.
Le galet 160 est libre de se déplacer vers l'intérieur et est poussé sur la barre d'accélération 204, les divers plateaux 130,134 et 136 et la roue d'entraînement 126 étant amenés à tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (Figure 9) pour augmenter l'angle entre la roue d'entraînement 126 et le tube d'entraînement 35, ce qui accroît ainsi la vitesse du support au fur et à mesure qu'il se déplace vers l'avant sur les rails 20 et 21. La tige de piston 209 est automatiquement rétractée pour ramener l'élément pivotant 180 à la première position, et l'assemblage d'arrêt 94a se trouve en place pour arrêter le support suivant. Le cylindre 208 fait partie d'un circuit de fluide comportant des commandes appropriées, de la façon connue en pratique, pour assurer l'extension et la rétraction de la tige de piston 209.
Le plateau de base 178 est fixé à une structure de montage, d'une façon générale une paire de profilés en U 179 (Figures 2,3 et 13), des éléments de fixation convenables (non illustrés) faisant saillie à travers les profilés en U et les fentes 216 prévues dans le plateau de base 178 de l'assemblage d'arrêt. Les profilés en U 179 pour une unité modulaire sont fixés à la base 25 du châssis de support 24 et sont fabriqués en longueur propre à s'étendre entre les parties centrales des bases 23 de châssis de support adjacents 25 (Figures 2 et 3). La fixation des profilés en U aux châssis de support adjacents assure une longueur continue de sections en U dans la totalité du système.
En détachant simplement le plateau de base 178 des profilés en U 179, l'assemblage d'arrêt 94a peut être dégagé et remonté en n'importe quel endroit désiré le long de la voie. Ceci permet une flexibilité pour ce qui concerne les endroits d'arrêt du support.
<Desc/Clms Page number 22>
Aux endroits de transfert, on utilise un mécanisme de verrouillage L pour empêcher un mouvement de rétrogradation du support (voir Figure 12). Le mécanisme de verrouillage, ainsi que l'assemblage d'arrêt dont il a été question précédemment, constituent le mécanisme de blocage désigné par 94 sur les Figures 6-8. Le mécanisme de verrouillage L comprend un plateau central 218. Ce plateau central 218 comporte un plateau extrême 222 d'un côté et un plateau extrême (non illustré) de l'autre côté, une cavité étant formée entre ces deux plateaux extrêmes et le plateau central 218. Ces trois plateaux sont fixés les uns aux autres par des dispositifs de fixation filetés appropriés 225. Un élément pivotant 220 est disposé dans la cavité et est fixé aux plateaux extrêmes en pivotant autour d'un point S.
Le plateau extrême 222 s'étend au-dessus du plateau central 218 et est fixé au rail 86a (dont il sera question plus complètement par la suite) par des dispositifs de fixation filetés 226. Un ressort 227 est fixé, par une extrémité 227a, au plateau extrême 222 et, à son autre extrémité 227b, à l'élément pivotant 220. Un second ressort similaire (non illustré) est fixé au plateau extrême non représenté et à l'élément pivotant 220. Une butée 228 est disposée dans la cavité existant entre les plateaux extrêmes et le plateau central 228 et elle y est fixée par un dispositif de fixation 230.
Lors de l'utilisation, le support se déplace le long du système vers la droite en considérant la Figure 12. Le galet de guidage 117 (voir Figure 9) se déplace le long de la base du rail 86a et entre en contact avec l'élément pivotant 220 avant que l'élément d'arrêt 162 du support n'entre en contact avec la butée d'arrêt 186.
L'élément pivotant pivote dans le sens des aiguilles d'une montre à l'intérieur de la cavité existant entre les plateaux extrêmes et le plateau central 218, et ce à l'encontre de la force du ressort 227.
Le support continue à se déplacer vers l'avant (vers la droite dans le cas de la Figure 12), et le galet de guidage 117 se déplace au-delà de l'élément pivotant 220 et le ressort 227 sollicite l'élément pivotant 220 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre pour le ramener à la position initiale, en empêchant de la sorte le galet de guidage 117 et, ainsi, le support de se déplacer dans le sens inverse
<Desc/Clms Page number 23>
(vers la gauche en considérant la Figure 12). La butée 228 empêche l'élément pivotant 220 de tourner au-delà de la position initiale. Immédiatement après, l'élément d'arrêt 162 se trouvant sur le support entre en contact avec la butée d'arrêt 186 prévue sur l'assemblage d'arrêt et le support ne peut plus se déplacer en direction avant.
L'assemblage de verrouillage présente des avantages particuliers lorsque le support est transféré vers la voie inférieure, comme il en sera question plus complètement par la suite.
Une forme de réalisation particulièrement préférée du dispositif de. transfert, désigné par le numéro de référence 85 sur la Figure 7, est illustrée par les Figures 13-15. Les pièces qui sont les mêmes que celles des Figures 6 et 7 ont reçu les mêmes numéros de référence. Le dispositif de transfert comprend un arbre 240 monté à rotation dans des paliers 88 et 88a et cet arbre est relié en vue de son entraînement à un moteur 243 à une extrémité axiale, ce moteur faisant tourner l'arbre tubulaire 240 autour de l'axe de symétrie 87.
L'assemblage de démarrage et d'arrêt 94, dont il a été question plus complètement précédemment, est fixé au dispositif de transfert par montage sur des profilés en U 179 prévus sur une colonne 250 qui est fixée rigidement à un plateau horizontal 252 qui, à son tour, est fixé à des plateaux verticaux 254 qui sont fixés à l'arbre 240. Les paliers 88,88a et le moteur 243 sont supportés par des entretoises latérales 89 s'étendant entre les montants de coin qui sont illustrés en 90a, 90b et 91a, 91b. Les montants de coin sont fixés aux bases 258 par des dispositifs de fixation réglables appropriés 260. Ces bases sont, à leur tour, fixées au sol 261.
Le dispositif de transfert comprend des rails 86a et 86b qui, avec les rails 20 et 21 illustrés par les Figures 1-8, forment un parcours continu. Toutefois, les rails 86a et 86b sont séparés des rails 20 et 21 et peuvent être déplacés par rapport à ceux-ci. Les rails 86a et 86b sont fixés à des bras pendants 86 qui sont attachés aux plateaux horizontaux et verticaux 252 et 254.
Au départ, le dispositif de transfert se trouve dans la position supérieure (Figure 13) et le support se déplace le long du tube d'entraînement supérieur 35U (vers la droite en considérant
<Desc/Clms Page number 24>
la Figure 14). Le support se déplace sur le dispositif de transfert 85 et est reçu par les rails 86a et 86b, les galets de guidage du support se déplaçant le long des surfaces supérieure et inférieure et des côtés latéraux des rails 86a et 86b, en empêchant ainsi un déplacement du support perpendiculairement à ces rails. Le galet de guidage 117 rencontre le mécanisme de verrouillage L, dont il a été question plus complètement précédemment (voir la Figure 12), le mécanisme de verrouillage empêchant le support de se déplacer en sens inverse.
Immédiatement après, l'élément d'arrêt 162 existant sur le support entre en contact. avec la butée d'arrêt 186 de l'assemblage d'arrêt, ce qui empêche ainsi le support de se déplacer dans le sens avant (voir la Figure 10). A ce stade, le support est bloqué sur le dispositif de transfert et ne peut pas se déplacer dans une direction quelconque (voir le numéro de référence 94, Figures 6-8). Le moteur 283 est alors mis en fonctionnement, ce qui amène l'arbre 240 à tourner (dans le sens des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 14) et à faire tourner l'ensemble du dispositif de transfert et du support qui y est bloqué, de 180 vers la voie inférieure, les rails 86a et 86b étant alignés avec les rails 20 et 21 de la voie inférieure, la roue d'entraînement 126 étant en contact avec la surface inférieure du tube d'entraînement 35L.
Le cylindre 208 de l'assemblage d'arrêt est alors activé, de la façon décrite précédemment, et le support est libéré et poussé vers l'avant. A ce stade, le support se déplace sur la voie inférieure et le dispositif de transfert et tourné de 180 dans le sens inverse de celui des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 14, pour revenir à la voie supérieure, les rails 86a et 86b'étant alignés avec les rails 20 et 21 et prêts à recevoir le support suivant.
En outre, on a illustré des contrepoids 270 qui sont fixés à l'arbre 240 pour contrecarrer le poids du support durant la rotation. La Figure 13 montre les contrepoids 270 lorsque le dispositif de transfert n'a pas encore fait tourner le support jusqu'au niveau inférieur. Lorsque le dispositif tourne (dans le sens des aiguilles d'une montre dans le cas de la Figure 14) et que le support est amené à tourner vers le bas, les contrepoids 270 tournent vers le haut et vers
<Desc/Clms Page number 25>
la gauche en considérant la Figure 14. En outre, des tampons d'arrêt 272 et 274 sont fixés aux bras 86 du dispositif de transfert et dans les coins opposés, c'est-à-dire le coin gauche supérieur et le coin droit supérieur sur la Figure 13 en étant orientés dans les sens opposés.
Des absorbeurs de chocs 275 et 276 sont attachés aux entretoises latérales, ces absorbeurs étant localisés également dans les coins opposés, c'est-à-dire le coin inférieur gauche et le coin supérieur droit de la Figure 13, de sorte que, lorsque le dispositif tourne vers le bas (dans le sens des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 14), le tampon. 272 entrera en contact avec l'absorbeur de chocs 275, en empêchant ainsi tout mouvement descendant complémentaire.
Lorsque le dispositif de transfert est mis en rotation vers sa position d'origine (dans le sens inverse des aiguilles d'une montre en considérant la Figure 14), le tampon d'arrêt 274 se déplacera vers le haut et entrera en contact avec l'absorbeur de chocs 276, comme on peut le voir sur la Figure 13, en empêchant ainsi tout mouvement complémentaire quelconque vers le haut.
Bien que les systèmes de support sur voie de type léger décrits soient représentés comme étant montés sur le sol, il sera évident que, avec un changement approprié dans la structure de support, le système pourrait être suspendu au plafond ou monté sur un support latéral, de manière que les supports puissent s'étendre dans un plan vertical durant leur déplacement le long des voies.
Le système est extrêmement compact et modulaire et il peut être construit en matériaux légers, le support étant formé d'une matière légère, par exemple en aluminium, puisqu'il n'y a aucune exigence de poids pour maintenir la relation d'entraînement entre la roue d'entraînement et le tube d'entraînement. Bien que chaque support soit illustré comme ne comprenant qu'une seule roue d'entraînement, il sera évident pour les spécialistes en ce domaine que l'on peut associer deux roues d'entraînement ou plus à un support et que ces roues opéreront simultanément entre une position d'entraînement et une position neutre de non-entraînement.
Du fait de la force d'entraînement contrôlée obtenue entre la roue d'entraînement et le tube d'entraînement rotatif, il n'est pas nécessaire de prévoir les cames
<Desc/Clms Page number 26>
EMI26.1
traditionnelles d'accélération et de décélération, ni une tige d'accumulation extrêmement longue, d'une façon connue en pratique, et le dispositif amortisseur 71 est approprié pour contrôler l'accélération d'un support lorsqu'il quitte un poste de travail.