Structure de sécurité
L'invention concerne une structure de �écurité destinée à la prévention des chutes de personne dans la construction.
L'invention s'applique plus particulièrement aux chutes par-dessus un ouvrage en cours, aussi bien dans une construction classique que dans un bâtiment
à ossature en béton et murs de remplissage.
L'usage de garde-corps destiné à prévenir les chutes en hauteur répond à un souci croissant de sécurité dans le domaine de la construction. Il se heurte cependant à une inertie due à l'habitude et
aux pertes de temps liées au montage et aux contraintes imposées par la présence de ces dispositifs.
Ainsi, l'usage de garde-corps placés du côté opposé à un ouvrage en cours est devenu assez courant car cette disposition ne gêne pas un maçon en train d'ériger un mur.
S'il est placé du côté du travail à effectuer, un garde-corps classique, intégré aux tréteaux ou aux échafaudages gênerait par contre le travail, si bien qu'aucune protection n'est prévue, en général, dans
ce cas-là. Le risque de chute n'est cependant pas négligeable,notamment lorsqu'on érige les murs extérieurs d'un bâtiment à partir de tréteaux ou d'un échafaudage placé à l'intérieur du périmètre de ce bâtiment
Il existe dans ce cas des garde-corps indépendants qui sont à placer du côté de l'ouvrage opposé
à la zone de travail, de façon à ne pas gêner les mouvements des ouvriers. Ils sont cependant peu usités car ils ne peuvent être manoeuvrés et ajustés depuis
le poste de travail, ce qui implique une perte de temps importante. Certains atteignent de très grandes dimensions qui réduisent encore leur maniabilité et incitent à les laisser de côté.
Le but de l'invention est de procurer une protection sûre contre les chutes par-dessus un ouvrage en cours.
Un autre but de l'invention est d'obtenir une telle protection sans gêner le travail des divers corps de métiers.
Un autre but de l'invention est d'obtenir cette protection par une structure maniable et aisément ajustable à partir du poste de travail.
Un autre but de l'invention est que la structure de protection puisse être facilement enlevée et démontée depuis le poste de travail pour permettre le parachèvement d'un ouvrage en cours tout en étant protégé par celui-ci.
Un autre but de l'invention est d'assurer
la protection des personnes même lors de la mise en place de la structure.
L'objet de l'invention est une structure
de sécurité destinée à être utilisée dans la construction pour prévenir les chutes de personne par-dessus un ouvrage, la dite structure étant solidarisée à une ossature de tréteaux de maçon ou d'échafaudage montée d'un côté du mur et à proximité de celui-ci; cette structure comporte
- des moyens de support s'étendant depuis la dite ossature par-dessus le mur,
- au moins un garde-corps disposé sensiblement à la verticale de l'autre côté du mur par rapport à la zone de travail, ce garde-corps étant constitué de perches sensiblement verticales et de lisses fixées longitudinalement encre ces perches.
Dans cette structure,
- les moyens de support sont des flèches pourvues de moyens aptes à les fixer de façon rigide et dans une position sensiblement horizontale, à l'os-sature de tréteaux de maçon ou d'échafaudage,
- les perches sont aptes à être suspendues aux flèches par des moyens de solidarisation permettant d'ajuster la hauteu: relative des dites perchée et des dites flèches, et comportent à leur partie inférieure des sabots aptes à prendre appui contre
le mur,
- les extrémités des lisses sont fixées aux perches par des moyens de fixation détachables, ces moyens étant échelonnés le long des perches de façon telle que les lisses puissent être fixées aux perches à des hauteurs choisies, la hauteur de la protection offerte par la structure pouvant ainsi être ajustée.
De façon préférée, les moyens de fixation détachables comprennent des boutonnières ménagées
sur les perches et des tenons à col resserré fixés
à chaque extrémité des lisses, les dits tenons étant aptes à s'engager dans les dites boutonnières.
L'avantage d'un tel système d'attache est qu'il peut se défaire instantanément et sans outil.
De façon avantageuse, les moyens de solidarisation entre les perches et les flèches comportent un manchon fixé verticalement à l'extrémité des flèches, dans lequel les perches peuvent coulisser verticalement; ils comportent également des moyens de blocage permettant d'immobiliser chaque perche à une hauteur déter minée par rapport à ce manchon.
Lorsque l'ossature du tréteau de maçon ou d'échafaudage comporte des montants, les flèches
sont avantageusement pourvues de moyens aptes à assurer la fixation des dites flèches aux dits montants.
Suivant une forme d'exécution particulière, les flèches sont fixées à des manchons verticaux pourvus de moyens aptes à assurer la fixation des dites flèches à la dite ossature.
De façon préférée, les moyens aptes à fixer les flèches à l'ossature permettent de faire varier l'inclinaison des flèches.
Cette forme d'exécution permet de faire varier la force d'appui sur les murs et de compenser les inévitables manques de parallélisme entre les différents éléments durant la construction.
Dans une forme de réalisation, l'ossature
de tréteaux de maçon ou d'échafaudage comporte des montants forcés d'éléments emboîtables les uns audessus des autres; les moyens aptes à fixer les-flèches à la dite ossature consistent en des éléments qui
sont analogues aux dits éléments emboîtables, fixés
à angle droit contre les flèches, qui peuvent être insérés dans ces montants et faire partie intégrante de l'ossature.
Suivant une forme de réalisation préférée, chaque flèche comporte deux profilés aptes à coulisser l'un par rapport à l'autre, permettant ainsi le réglage de la longueur de la flèche, et des moyens pour bloquer ces deux profilés l'un par rapport à l'autre dans une position choisie.
Un avantage de la structure selon l'invention est sa facilité d'utilisation, qui permet d'atteindre un haut niveau de sécurité aussi bien lors de la mise en place que lors du déroulement des travaux et lors du démontage au prix d'un minimum de temps et d'énergie physique.
Un autre avantage de l'invention est que parla même, son usage est peu contraignant et entraîne une motivation certaine à son emploi.
Un autre avantage réside dans la stabilité du dispositif.
Un autre avantage du dispositif selon l'invention est qu'il peut être solidarisé à une partie mobile d'un tréteau ou d'un échafaudage, avec laquelle il peut être rehaussé...
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vention ressortiront d'une forme d'exécution particu- lière décrite ci-après, référence étant faite aux dessins annexés dans lesquels:
la Fig. 1 est une vue en perspective d'un tréteau à maçon équipé de garde-corps classiques;
la Fig. 2 est une vue schématique en coupe d'un dispositif contre les chutes par-dessus un ouvrage en cours;
la Fig. 3 est une vue partiellement éclatée avec arrachement d'une structure de sécurité selon l'invention montée sur l'ossature d'un tréteau à maçon;
la Fig. 4 est une vue détaillée de l'ensemble d'une lisse et d'une perche verticale:
la Fig. 5 est une vue complète d'un double garde-corps monté sur un tréteau;
les Fig. 6 et 7 sont des vues de côté schématiques illustrant l'emploi de la structure de sécurité avec un tréteau à maçon;
la Fig. 8 est une vue en perspective de la structure de sécurité montée à l'angle d'un bâtiment;
la Fig. 9 est une vue d'un détail de la Fig. 8;
la Fig. 10 est une vue en perspective avec arrachement de la structure de sécurité selon l'invention montée sur un échafaudage;
la Fig. 11 est une vue d'un détail de montage de la Fig. 10;
La Fig. 1 est une vue en perspective d'un tréteau à maçon équipé, sur les côtés et à l'arrière, de garde-corps classiques.
Le tréteau à maçon 1 est constitué d'un plancher 2 reposant sur une ossature 3. L'ossature 3 du tréteau à maçon 1 est composée de deux pieds fixés 4 et d'une partie télescopique 5 qui peut être rehaussée à mesure. de. l'avance de l'ouvrage 6 et verrouillée
par des broches 7.
Les garde-corps classiques 8 sont constitués de lisses 9 fixées à des montants 10. Ces montants 10 sont glissés dans des butées verticales 11.
Il n'est toutefois pas possible de travailler avec des lisses 9 disposées du côté de l'ouvrage 6 car cela gênerait le maçon. La Fig. 2 illustre une autre
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(ici, un filet) de l'autre côté de l'ouvrage en cours 6. De cette façon, la gravité d'une chute de personne est fortement limitée. La protection 12 doit cependant être régulièrement mise à hauteur en défaisant son attache 13, d'où perte de temps non négligeable puisque ce système est totalement indépendant des tréteaux 1.
La Fig. 3 montre, en vue partiellement éclatée, un tréteau 1 supportant un des côtés du gardecorps suivant l'invention. Le tréteau 1 comporte deux pieds tubulaires 4 dont la stabilité est assurée par des pattes 14 latérales. Ces pieds 4 sont reliés par deux poutres fixes comportant des taquets sur lesquels peut reposer un plancher. L'ouvrage 6 n'étant pas encore très haut, seule une moitié du plancher est figurée, le tréteau 1 servant ainsi d'établi facilitant la tâche du maçon.
Sur la partie télescopique 5 de l'ossature 3 est fixée une flèche 15. Celle-ci est fixée à l'ossature 3 par deux manchons 16 qui s'emboîtent dans les parties correspondantes de l'ossature. Si les manchons 16 n'ont pas la forme ou le calibre adapté pour s'emboîter dans les tubes de l'ossature 6, des jeux d'embouts interchangeables (non représentés) sont prévus pour s'adapter entre ces manchons 16 et des profilés de forme quelconque. La flèche 15 comporte une partie télescopique 17 qui s'étend par- dessus l'ouvrage en cours 6. A l'extrémité de -la flèche 15 est fixé rigidement un manchon vertical 18. Dans ce manchon 18 peut coulisser une perche 19. Cette perche 19 est garnie sur toute sa longueur de boutonnières 20, comme on le voit mieux à la Fig. 4. Les boutonnières 20 permettent l'insertion de tenons 21 disposés aux extrémités des lisses 22.
On a repré- senté ici deux lisses 22 identiques, mais il est plus courant d'en mettre trois, qui assurent le rôle-d'une lisse, contre-lisse et d'une plinthe, éventuellement même de formes différentes.
A sa base, la perche 19 est coudée et porte
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est fixée une planchette de répartition.
Suivant l'épaisseur de l'ouvrage 6, l'extension de la flèche 17 peut être ajustée, sa position relative pouvant être bloquée à l'aide d'une goupille
24.
Si nécessaire, d'autres parties Je l'ossature, telles qu'un montant 25 peuvent être ajoutées au-dessus de la structure de protection dans son ensemble.
La Fig. 5 montre la structure suivant l'in- vention montée sur un simple tréteau, la flèche 15 étant intégrée à la partie mobile 5 d'un pied fixe 4. La partie télescopique 17 de la flèche 15 se prolonge au-delà de l'ouvrage 6 (ici constitué d'un mur en
deux parties). La perche 19 est percée de boutonnières 20 de part et d'autre (comme cela est montré à la Fig.4) si bien que la même perche 19 peut servie de support
à deux jeux de lisses 22, lesquels ne sont pas forcément situés à la même hauteur et ne progressent pas forcément à la même vitesse. En effet, il suffit à l'ouvrier concerné de détacher la lisse 22 la plus basse (ce qui se fait sans effort) et de la replacer plus haut lorsque son ouvrage 6 a progressé d'une hauteur suffisante. Autre façon d'opérer, la hauteur
de la perche 19 peut être ajustée ou encore, la
partie mobile 5 des tréteaux 1 peut être remontée.
Les Fig. 6 et 7 montrent comment opérer à partir de tréteaux à maçon 1 pour bénéficier sans problème de la protection conférée par la structure selon l'invention.
A la Fig. 6, les tréteaux 1 sont en position basse, l'ouvrage 6 (un mur double) est montré à l'état initial en pointillés à la hauteur future. Un demi- plancher est installé de façon à ce que le maçon puisse s'en servir comme d'un établi où il peut déposer en l'occurrence une cuvelle.
La flèche 15 est mise en extension de façon telle que les lisses 22 soient distantes de + 20 cm du mur 6, comme le prévoient les normes de sécurité.
Sans être gêné par la présence du garde-corps
17,19,22 le maçon peut élever son mur double jusqu'à la hauteur qu'il estimera confortable (zone pointillée). Lorsque cette zone est dépassée (Fig. 7), les tréteaux de maçon 1 sont rehaussés en agissant sur la partie télescopique 5 des pieds 4 de sorte que la hauteur du garde-corps est rehaussée simultanément avec le poste de travail. Un plancher complet 2 est posé pour la suite du travail (montée du mur jusqu'à la partie pointillée).
Pour éviter un basculement intempestif des tréteaux 1 trop peu chargés, il est possible d'assurer la base d'un pied en plaçant un serre-joint inséré entre deux hourdis.
Un avantage important de la présente structure par rapport à d'autres dispositifs sera décrit er. se référant plus particulièrement à la Fig. 6. De par
sa conception, la sécurité des travailleurs est en effet assurée lors même de sa mise en place. En .effet, il suffit de tirer les tréteaux 1 en arrière du mur 6 pour pouvoir placer les flèches 15 en toute sécurité. On y fixe les perches 19, remontées suffisamment haut pour pouvoir passer sans encombre au-dessus de l'amorce de mur 6. Les lisses 22 étant assujetties sur les perches 19 à hauteur du corps, le tréteau 1 est poussé en place, le garde-corps assurant déjà son office.
Les perches 19 peuvent alors être descendues pour assurer un bon appui contre la maçonnerie, cependant que les lisses 22 sont remontées à la hauteur adéquate. A l'inverse, lorsque le mur 6 est érigé à la hauteur voulue {voir Fig. 7) les travailleurs n'ont aucune difficulté à démonter la structure, tout en étant protégés contre les chutes par le mur 6 lui-même.
La Fig. 8 montre que la protection offerte par la structure selon l'invention peut même s'étendre sans difficulté à des cas autrement insolubles, ici
la protection des angles d'un bâtiment;deux tréteaux 1 sont disposés de façon classique, perpendiculairement au mur. Un troisième tréteau 26 est placé sensiblement
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une perche 27 particulière, où les boutonnières 20 sont percées suivant deux axes décalés de 90*. Cette perche
27 se termine non pas par un sabot 23, mais par une pièce d'angle 28 qui assure son alignement sur l'arête du mur.
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ture selon l'invention à un échafaudage 29. Celui-ci permet l'érection en un seul tenant de murs de dimensions supérieures à ce qui est possible avec des tréteaux à maçon (soit 2,5 à 3 m).
L'échafaudage sert ici à remplir l'espace réservé entre les éléments d'une ossature 30 en béton. Le mur de remplissage 6 est partiellement arraché pour montrer les éléments de la structure de sécurité.-
Le principe d'utilisation de la structure est identique. Toutefois, au lieu de faire corps avec l'ossature 30, elle estsimplement fixée rigidement dessus, comme on peut le voir à la Fig. 11. La partie fixe 15 de la flèche est solidarisée avec les montants
31 de l'échafaudage par des noix 32.
Cet assemblage peut être réalisé au sol. sur le cadre d'échafaudage avant que celui-ci ne soit mis en place à la hauteur voulue.par la simple pose des lisses, la sécurité du maçon est assurée
de façon efficace au prix d'un minimum de temps et d'énergie physique.
Cette disposition permet de faire varier légèrement l'angle de la flèche 15, donc de faire porter plus ou moins de poids sur le sabot 23 et donc améliorer la stabilité de la structure.
REVENDICATIONS
1 - Structure de sécurité destinée à être utilisée dans la construction pour prévenir les chutes de personne par-dessus un ouvrage, la dite structure étant solidarisée à une ossature (3,30) de tréteaux de maçon (1) ou d'échafaudage (29) montée d'un côté de l'ouvrage (6) et à proximité de celui-ci et comportant
- des moyens de support s'étendant depuis la dite ossature (3,30) par-dessus l'ouvrage (6).-
- au moins un garde-corps disposé sensiblement à la verticale de l'autre côté de l'ouvrage (6) par rapport à la zone de travail, ce garde-corps étant constitué de perches (19) sensiblement verticales et de lisses
(22) fixées horizontalement entre ces perches (19), caractérisée en ce que
- les moyens de support sont des flèches
(15) pourvues de moyens (16,32) aptes à les fixer
de façon rigide et dans une position sensiblement horizontale à l'ossature (3,30) de tréteaux (1) de maçon ou d'échafaudage (29),
- les perches (19) sont aptes à être suspen- <EMI ID=6.1>
(18) permettant d'ajuster la hauteur relative des dites perches (19) et des dites flèches (15), et comportent à leur partie inférieure des sabots (23) aptes à prendre appui contre 1 'ouvrage (6),
- les extrémités des lisses (22) sont fixées aux perches (19) par des moyens de fixation détachables <EMI ID=7.1>
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sent être fixées aux perches (19) à des hauteurs choisies, la hauteur de la protection offerte par la structure pouvant ainsi être ajustée.
Security structure
The invention relates to a safety structure intended for the prevention of falls of persons in construction.
The invention applies more particularly to falls over a work in progress, both in a conventional construction than in a building
with concrete frame and infill walls.
The use of railings intended to prevent falls from a height meets a growing concern for safety in the construction field. However, it comes up against inertia due to habit and
the loss of time linked to assembly and the constraints imposed by the presence of these devices.
Thus, the use of railings placed on the opposite side to a work in progress has become quite common because this provision does not interfere with a mason erecting a wall.
If it is placed on the side of the work to be performed, a conventional railing, integrated into the trestles or scaffolding would hamper the work, so that no protection is generally provided in
this case. The risk of falling is not negligible, however, especially when erecting the exterior walls of a building from trestles or scaffolding placed inside the perimeter of this building.
In this case there are independent guardrails which are to be placed on the side of the opposite structure
to the work area, so as not to hinder the movements of workers. They are however little used because they cannot be operated and adjusted from
the work station, which involves a significant loss of time. Some reach very large dimensions which further reduce their maneuverability and encourage them to be left out.
The object of the invention is to provide safe protection against falling over a work in progress.
Another object of the invention is to obtain such protection without hampering the work of the various trades.
Another object of the invention is to obtain this protection by a handy and easily adjustable structure from the work station.
Another object of the invention is that the protective structure can be easily removed and disassembled from the work station to allow the completion of a work in progress while being protected by it.
Another object of the invention is to ensure
protection of people even when setting up the structure.
The object of the invention is a structure
safety device intended to be used in construction to prevent people from falling over a structure, the said structure being secured to a frame of mason's trestles or scaffolding mounted on one side of the wall and close to it this; this structure includes
support means extending from said frame over the wall,
- At least one railing arranged substantially vertically on the other side of the wall with respect to the working area, this railing consisting of substantially vertical poles and beams fixed longitudinally in ink these poles.
In this structure,
the support means are arrows provided with means able to fix them rigidly and in a substantially horizontal position, to the bone structure of mason's or scaffolding trestles,
- The poles are able to be suspended from the arrows by securing means making it possible to adjust the height: relative of the said perched and the said arrows, and have at their lower part shoes which are able to bear against
the wall,
- The ends of the beams are fixed to the poles by detachable fixing means, these means being staggered along the poles so that the beams can be fixed to the poles at selected heights, the height of the protection offered by the structure being able to thus be adjusted.
Preferably, the detachable fixing means comprise buttonholes provided
on poles and studs with tightened necks attached
at each end of the heddles, said pins being able to engage in said buttonholes.
The advantage of such a fastening system is that it can be removed instantly and without tools.
Advantageously, the fastening means between the poles and the arrows comprise a sleeve fixed vertically at the end of the arrows, in which the poles can slide vertically; they also include blocking means making it possible to immobilize each pole at a determined height relative to this sleeve.
When the frame of the mason's or scaffolding trestle has uprights, the arrows
are advantageously provided with means capable of securing said arrows to said uprights.
According to a particular embodiment, the arrows are fixed to vertical sleeves provided with means capable of ensuring the fixing of said arrows to said frame.
Preferably, the means capable of fixing the arrows to the frame make it possible to vary the inclination of the arrows.
This embodiment makes it possible to vary the bearing force on the walls and to compensate for the inevitable lack of parallelism between the different elements during construction.
In one embodiment, the framework
masonry or scaffolding trestles comprises forced uprights of nestable elements one above the other; the means capable of fixing the arrows to said frame consist of elements which
are analogous to said nestable elements, fixed
at right angles to the arrows, which can be inserted into these uprights and be an integral part of the frame.
According to a preferred embodiment, each arrow has two profiles capable of sliding relative to one another, thus allowing the length of the arrow to be adjusted, and means for locking these two profiles one with respect to the other in a chosen position.
An advantage of the structure according to the invention is its ease of use, which makes it possible to achieve a high level of security both during installation and during the course of work and during disassembly at the cost of a minimum. of time and physical energy.
Another advantage of the invention is that even spoke, its use is not very restrictive and leads to a certain motivation for its use.
Another advantage lies in the stability of the device.
Another advantage of the device according to the invention is that it can be secured to a movable part of a trestle or scaffolding, with which it can be raised ...
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vention will emerge from a particular embodiment described below, reference being made to the appended drawings in which:
Fig. 1 is a perspective view of a mason's trestle fitted with conventional railings;
Fig. 2 is a schematic sectional view of a device against falling over a work in progress;
Fig. 3 is a partially exploded view with cutaway of a safety structure according to the invention mounted on the frame of a mason's trestle;
Fig. 4 is a detailed view of the assembly of a stringer and a vertical pole:
Fig. 5 is a complete view of a double railing mounted on a trestle;
Figs. 6 and 7 are schematic side views illustrating the use of the safety structure with a mason's trestle;
Fig. 8 is a perspective view of the security structure mounted at the corner of a building;
Fig. 9 is a view of a detail of FIG. 8;
Fig. 10 is a cutaway perspective view of the safety structure according to the invention mounted on a scaffold;
Fig. 11 is a view of an assembly detail of FIG. 10;
Fig. 1 is a perspective view of a mason's trestle fitted, on the sides and at the rear, with conventional railings.
The mason's trestle 1 consists of a floor 2 resting on a frame 3. The frame 3 of the mason's trestle 1 is composed of two fixed feet 4 and of a telescopic part 5 which can be raised as required. of. advance of book 6 and locked
by pins 7.
The conventional railings 8 consist of heddles 9 fixed to uprights 10. These uprights 10 are slid into vertical stops 11.
However, it is not possible to work with beams 9 arranged on the side of the structure 6 because this would hamper the mason. Fig. 2 illustrates another
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(here, a net) on the other side of the work in progress 6. In this way, the severity of a fall is very limited. The protection 12 must however be regularly brought up to height by undoing its attachment 13, hence a considerable loss of time since this system is completely independent of the trestles 1.
Fig. 3 shows, in partially exploded view, a trestle 1 supporting one of the sides of the railing according to the invention. The trestle 1 comprises two tubular legs 4, the stability of which is ensured by lateral tabs 14. These feet 4 are connected by two fixed beams comprising cleats on which a floor can rest. The work 6 is not yet very high, only half of the floor is figured, the trestle 1 thus serving as a workbench facilitating the task of the mason.
On the telescopic part 5 of the frame 3 is fixed an arrow 15. This is fixed to the frame 3 by two sleeves 16 which fit into the corresponding parts of the frame. If the sleeves 16 do not have the shape or the size adapted to fit into the tubes of the frame 6, sets of interchangeable tips (not shown) are provided to fit between these sleeves 16 and profiles of any shape. The arrow 15 comprises a telescopic part 17 which extends over the work in progress 6. At the end of the arrow 15 is rigidly fixed a vertical sleeve 18. In this sleeve 18 can slide a pole 19. This pole 19 is trimmed over its entire length of buttonholes 20, as best seen in FIG. 4. The buttonholes 20 allow the insertion of tenons 21 arranged at the ends of the heddles 22.
Two identical healds 22 have been shown here, but it is more common to put three, which perform the role of a heald, counter-heald and a plinth, possibly even of different shapes.
At its base, the pole 19 is bent and carries
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a distribution board is fixed.
Depending on the thickness of the structure 6, the extension of the arrow 17 can be adjusted, its relative position being able to be locked using a pin
24.
If necessary, other parts of the framework, such as a 25 pillar, can be added above the entire protective structure.
Fig. 5 shows the structure according to the invention mounted on a simple trestle, the arrow 15 being integrated into the movable part 5 of a fixed foot 4. The telescopic part 17 of the arrow 15 extends beyond the structure 6 (here consisting of a wall in
two parts). The pole 19 is pierced with buttonholes 20 on either side (as shown in FIG. 4) so that the same pole 19 can serve as a support
to two sets of heddles 22, which are not necessarily located at the same height and do not necessarily progress at the same speed. Indeed, it suffices for the worker concerned to detach the lowest stringer 22 (which is done without effort) and to replace it higher when his work 6 has progressed by a sufficient height. Another way to operate, the height
pole 19 can be adjusted or the
movable part 5 of the trestles 1 can be reassembled.
Figs. 6 and 7 show how to operate from masonry trestles 1 to benefit without problem from the protection conferred by the structure according to the invention.
In Fig. 6, the trestles 1 are in the low position, the structure 6 (a double wall) is shown in the initial state in dotted lines at the future height. A half-floor is installed so that the mason can use it as a workbench where he can deposit in this case a bowl.
The arrow 15 is extended so that the beams 22 are spaced + 20 cm from the wall 6, as provided for in safety standards.
Without being bothered by the presence of the railing
17,19,22 the mason can raise his double wall to the height he deems comfortable (dotted area). When this area is exceeded (Fig. 7), the mason's trestles 1 are raised by acting on the telescopic part 5 of the legs 4 so that the height of the railing is raised simultaneously with the work station. A complete floor 2 is laid for the rest of the work (mounting the wall to the dotted part).
To avoid untimely tilting of the trestles 1 which are too lightly loaded, it is possible to secure the base of a leg by placing a clamp inserted between two slabs.
An important advantage of the present structure compared to other devices will be described. referring more particularly to FIG. 6. From by
its design, worker safety is indeed ensured even when it is put in place. In fact, it suffices to pull the trestles 1 behind the wall 6 to be able to place the arrows 15 safely. The poles 19 are fixed there, raised sufficiently high to be able to pass safely over the wall primer 6. The beams 22 being secured to the poles 19 at body level, the trestle 1 is pushed into place, the guard -body already ensuring its office.
The poles 19 can then be lowered to ensure good support against the masonry, while the beams 22 are raised to the appropriate height. Conversely, when the wall 6 is erected at the desired height {see Fig. 7) workers have no difficulty in dismantling the structure, while being protected against falls by the wall 6 itself.
Fig. 8 shows that the protection offered by the structure according to the invention can even extend without difficulty to otherwise insoluble cases, here
protecting the corners of a building; two trestles 1 are arranged in a conventional manner, perpendicular to the wall. A third trestle 26 is placed substantially
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a particular pole 27, where the buttonholes 20 are drilled along two axes offset by 90 *. This pole
27 ends not with a shoe 23, but with a corner piece 28 which ensures its alignment with the edge of the wall.
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ture according to the invention to a scaffold 29. This allows the erection in one piece of walls of dimensions greater than what is possible with masonry trestles (or 2.5 to 3 m).
The scaffolding is used here to fill the space reserved between the elements of a concrete frame 30. The filling wall 6 is partially torn off to show the elements of the safety structure.
The principle of use of the structure is identical. However, instead of being integral with the framework 30, it is simply rigidly fixed thereon, as can be seen in FIG. 11. The fixed part 15 of the boom is secured to the uprights
31 of the scaffolding by nuts 32.
This assembly can be carried out on the ground. on the scaffolding frame before it is set up at the desired height. by the simple installation of the beams, the mason's safety is ensured
efficiently at the cost of a minimum of time and physical energy.
This arrangement makes it possible to vary the angle of the arrow 15 slightly, therefore to make more or less weight bear on the shoe 23 and therefore improve the stability of the structure.
CLAIMS
1 - Safety structure intended to be used in construction to prevent people from falling over a structure, said structure being secured to a frame (3.30) of mason's trestles (1) or scaffolding (29 ) mounted on one side of the structure (6) and close to it and comprising
- support means extending from said frame (3.30) over the structure (6).
- At least one railing arranged substantially vertically on the other side of the structure (6) relative to the working area, this railing consisting of poles (19) substantially vertical and smooth
(22) fixed horizontally between these poles (19), characterized in that
- the support means are arrows
(15) provided with means (16,32) able to fix them
rigidly and in a position substantially horizontal to the frame (3.30) of trestles (1) of mason or scaffolding (29),
- the poles (19) are suitable for hanging <EMI ID = 6.1>
(18) allowing the relative height of said poles (19) and said arrows (15) to be adjusted, and have at their lower part shoes (23) capable of bearing against the structure (6),
- the ends of the heddles (22) are fixed to the poles (19) by detachable fixing means <EMI ID = 7.1>
<EMI ID = 8.1>
feels attached to the poles (19) at selected heights, the height of the protection offered by the structure can thus be adjusted.