Etriers à plancher d'appui total pour les pieds des cavaliers.
La présente invention concerne un dispositif fournissant à un cavalier des moyens accroissant considérablement son équilibre sur le cheval, notamment en position dite de sustentation. Les étriers existants présentent d'importantes insatisfactions. La longueur d'appui du pied sur les étriers existants est de l'ordre de 3 à 4 centimètres maximum. Le cavalier chausse les étriers au niveau de la partie la plus large de sa chaussure, c'est-à-dire à l'avant de son pied. Comme le centre de gravité de sa masse corporelle passe à la verticale de son talon et que cette masse s'appuie sur l'avant du pied, le cavalier se trouve en recherche permanente d'équilibre lorsqu'il se trouve en position de sustentation, tout son poids se trouvant en appui sur les étriers. Il en résulte que les étriers existants ne permettent pas au cavalier d'avoir une véritable stabilité particulièrement lors de l'apprentissage de l'équilibre à cheval. L'acquisition de la maîtrise de cet équilibre pour un cavalier, en appui sur la seule partie avant des pieds, est très difficile, très longue et reste toujours fragile, du fait que les pieds sont en permanence en bascule sur leur étrier accroché lui-même à l'extrémité d'une étrivière se comportant comme un pendule et que de plus il lui faut suivre verticalement les mouvements du cheval qui perturbent son équilibre. En outre cette recherche permanente d'équilibre est fatigante car elle engendre des contractions musculaires qui provoquent une modification des positions du cavalier préjudiciable à lui-même et au cheval. En cas de chute du cheval, il est fréquent que l'un des pieds reste accroché dans l' étrier correspondant. Il en résulte que le cavalier est traîné sur Ie sol par le cheval poursuivant sa course. Pour pallier ces insatisfactions, les problèmes à résoudre sont les suivants :
- Réduire de façon significative le temps d'acquisition de la maîtrise de l'équilibre dynamique du cavalier en cours d'apprentissage, à toutes les allures, actuellement de l'ordre d'une année, il est nécessaire de lui fournir, au niveau de ses étriers, un appui plus stable que celui des étriers actuels pour lui permettre de maîtriser plus rapidement la composition des trois mouvements suivants: mouvements de basculement et de flexion de la cheville se produisant en permanence pour suivre les mouvements du cheval tout en conservant son équilibre dynamique ; mouvement pendulaire à partir du point d'accrochage de Fétrivière sur son couteau ; mouvement vertical pour suivre les mouvements du cheval.
- Pour éviter au cavalier, après une chute du cheval, d'être traîné par celui-ci par une jambe dont le pied est resté accroché à Fétrier correspondant, le pied du cavalier doit pouvoir se dégager automatiquement de l'étrier sous l'effort engendré par la chute. Les problèmes ainsi posés sont entièrement résolus au moyen des étriers selon l'invention et de la selle correspondante. Ces étriers à plancher d'appui total pour les pieds des cavaliers, leur permettent d'avoir un appui plus stable sur leur cheval. Ils comportent chacun un plancher de toute la longueur de la chaussure du cavalier, soutenu par une étrivière en partie avant et soutenu par une seconde étrivière à l'arrière.
Selon un premier mode de réalisation, l' étrivière avant soutien un arceau articulé sur les côtés avants de l'étrier coopérant avec une double sangle à l'arrière. L'étrivière arrière est constituée par le pendant de l'étrivière avant passant par le couteau solidaire de la selle et soutien une double sangle fixée sur deux attaches latérales solidaires de l'arrière de l'étrier. L'étrivière avant et la double sangle arrière comportent un réglage d'inclinaison du plancher. L'étrivière avant et son pendant sont montés coulissant ou fixe sur le couteau de selle.Le pendant d'étrivière est engagé dans un passant permettant d'élargir la position de soutien de T étrier.
Selon une variante de réalisation, l'étrivière arrière est fixée de façon amovible sur une boucle métallique en U dont les extrémités élargies sont percées d'un trou dans lequel on engage une tige métallique à tête passant dans la boucle de l'étrivière, cette tige étant immobilisée par une petite goupille fendue ou tout autre moyen connu ; la boucle en U est rendue solidaire de la selle par une lanière cousue sur celle-ci.
Selon un premier mode de réalisation, l'étrier à plancher est constitué en deux parties munies d'une glissière de réglage de longueur en fonction de la taille des pieds du cavalier et de côtés plies vers le haut ainsi que des attaches d'étrivière avant et arrière. Selon un second mode de réalisation l'étrier à plancher d'appui total est constitué d'une seule tôle comportant deux côtés plies vers le haut et des trous de fixation des différentes attaches d'étrivière et de double sangle, ils sont de plusieurs longueurs et largeurs pour couvrir toutes les tailles.
Selon une première version d'équipement dudit étrier, il comporte articulé sur ses côtés avant, un arceau et à l'arrière deux attaches latérales de la double sangle.
Particulièrement pour les cavaliers débutants, l'attache arrière extérieure est munie d'un moyen de libération élastiquement déformable permettant à la double sangle de se dégager du côté extérieur au cheval en cas de chute.
Selon un premier mode de réalisation, le moyen de libération élastiquement déformable est constitué d'un ressort à lame plié en U dont chaque extrémité comporte intérieurement une empreinte en creux dans lesquelles sont engagées les extrémités demi-sphériques d'une tige sur laquelle est passée l' extrémité correspondante de la sangle. Selon un second mode de réalisation, le moyen de libération élastiquement déformable est constitué d'une tige recevant l'extrémité correspondante de la sangle et est engagée dans l'empreinte en creux d'une portion d'équerre solidaire de Fétrier et dans l'empreinte de l'extrémité d'un poussoir coulissant dans un bloc poussé par un ressort de compression lui- même réglable selon le poids du cavalier, au moyen d'une vis agissant sur la rigidité du ressort, le bloc étant fixé par vis sous l'étrier.
Selon un troisième mode de réalisation, le moyen de libération élastiquement déformable est constitué de lames de ressort agissant sur une boucle métallique de sangle pour la maintenir normalement prisonnière et coopérant avec au moins une lame de ressort complémentaire pour ajuster la rigidité du maintien de la boucle en fonction du poids du cavalier. Selon un quatrième mode de réalisation, le moyen de libération élastiquement déformable est constitué d'une tige métallique pliée vers le bas dont une extrémité est soudée sous l'étrier, l'extrémité de la sangle comporte un trou renforcé par un œillet engagé sur la partie pliée de la tige qui peut être légèrement courbée et est maintenu par un ressort à lame fixé sur une portion de cornière solidaire du dessous de l'étrier. Selon un second mode d'équipement dudit étrier, Fétrivière arrière est rendue solidaire d'un arceau articulé sur un moyen à libération élastiquement déformable à poussoir à ressort et coopérant à l'avant dudit étrier avec un autre arceau articulé.
Selon un premier mode de réalisation, les attaches amovibles d'étrivière et sangle sont constituées d'un bloc comportant un logement de passage d'une étrivière ou d'une sangle s'accrochant sur une tige engagée avec un léger jeu dans un trou percé dans les parties du bloc, la tige étant immobilisée sur le bloc après la mise en place de Fétrivière.
Selon un second mode de réalisation, les attaches d'étrivière et sangle avant, arrière ou latérale se fixant sur ledit étrier à plancher se présentent sous forme d'une tôle pliée comportant une ouverture à bords arrondis pour le passage d'une étrivière ou d'une double sangle et de deux trous sur son pli inférieur, de fixation sur le dessous ou le dessus de l'étrier selon son emplacement sur celui-ci.
Selon un troisième mode de réalisation, les attaches d'étrivière et sangle avant et arrière ou latérales sont ménagées directement sur un étrier à plancher par découpe et bords arrondis pour recevoir directement lesdites sangle et étrivière.
La selle est équipée de deux paires de couteaux écartées chacune au maximum par paire pour recevoir les étrivières avant et arrière.
Selon un troisième mode l'équipement dudit étrier comporte une attache amovible à l'avant et à l'arrière. Selon un quatrième mode d'équipement dudit étrier il comporte une attache amovible à l'avant et une seconde attache latérale à l'arrière coopérant avec une attache à libération élastiquement déformable.
Selon un cinquième mode d'équipement modulaire et évolutif dudit étrier il comporte des perçages multiples permettant de fixer divers types d'attaches d' étrivières avant et arrière amovibles et à libération élastique et de fixer l'attache avant d'étrivière tenant compte de la taille évolutive du cavalier. Les avantages apportés par l'ensemble étrier-selle selon l'invention sont les suivants :
- Les étriers à appui avant et arrière du pied offrent une excellente stabilité au cavalier à toutes les allures lorsque la totalité de son poids repose sur les étriers en position de sustentation ; il en résulte que, pour les débutants, le temps d'apprentissage de la maîtrise de l'équilibre en sustentation, d'environ une année, se trouve réduit à quelques heures seulement ; il ne reste plus alors au cavalier qu'à apprendre à « pomper » autour d'une position moyenne pour suivre les mouvement de son cheval avec une fatigue très réduite puisqu'il n'a plus à assurer simultanément son équilibre. - En cas de chute, le pied du cavalier se trouve libéré de Pétrier et il ne risque plus d'être traîné par son cheval.
- Pour les handicapés, ils offrent confort et sécurité.
- Dans les disciplines de l'endurance, du saut d'obstacles, du cross, des courses de trot, ils permettent d'optimiser les performances. - Pour le tourisme équestre ils améliorent considérablement le confort et la sécurité tout en réduisant la fatigue.
- Ils permettent une meilleure répartition du poids du cavalier sur le dos du cheval, d'où il résulte une meilleure locomotion de celui-ci.
L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, faite en regard des figures présentées à titre non limitatif de l'invention, dans lesquelles : les figures 1, 2 et 3 montrent, en élévation et en vue de dessus et en vue en bout, un premier mode de réalisation d' étrier à plancher et son accrochage à la selle selon l'invention, à taille réglable en longueur ;
la figure 4 montre un second mode de réalisation d'un étrier à plancher en une seule partie ; la figure 5 montre un second mode d'accrochage de l'étrier à plancher sur une selle ; la figure 6 montre schématiquement le décrochage latéral de la sangle extérieur de l'étrier à plancher au cours d'une chute pour libérer le pied du cavalier ; les figures 7 et 8 montrent, vues en bout et de dessus, un étrier à plancher équipé d'une attache à ressort libérant le pied du cavalier en cas de chute ; les figures 9, 10 et 11 montrent, vues de côté, de dessus et en bout, un étrier à plancher équipé d'une attache à ressort libérant le pied du cavalier en cas de chute ; - les figures 12 et 13 montrent, vues en coupe et en bout, un moyen de libération élastique du pied d'un cavalier monté sur le côté d'un étrier à plancher ; les figures 14 et 15 montrent, vues en coupe, un moyen de libération élastique d'un arceau arrière maintenant l'arrière du pied d'un cavalier équipé d'un étrier à plancher ;
- les figures 16 à 18 montrent, vues en coupe et en bout, un moyen de fixation d'une étrivière amovible sur un étrier à plancher ; les figures 19 et 20 montrent, vues de côté et de dessus, un troisième mode d' étrier à plancher comportant une attache avant et une attache arrière amovibles; la figure 21 montre en vue de dessus un quatrième mode de réalisation d'étrier à plancher comportant une attache avant d' étrivière, une attache arrière gauche et une attache arrière droite à libération élastique ;
- les figures 22 et 23 montrent, vues de côté et de dessus, un cinquième mode d'étrier à plancher de type évolutif et modulaire, comportant des perçages multiples permettant de fixer divers types d'attaches d'étrivières avant et arrière amovibles et à libération élastique et de fixer l'attache avant en fonction de la taille du cavalier ; - les figures 24 et 25 montrent une variante d'attache avant, arrière ou latérale se fixant sur un étrier à plancher ; les figures 26 et 27 montrent une variante d'attache avant, arrière ou latérale ménagées directement sur un étrier à plancher ;
- les figures 28 et 29 montrent une cinquième variante d'attache de boucle d' étrivière à libération élastique en cas de chute, se montant sur le côté arrière d'un étrier à plancher ; la figure 30 montre une sixième variante d'attache de boucle d'étrivière à libération élastique en cas de chute, se montant sur le côté arrière d'un étrier à plancher.
- les figures 31 et 32 montrent un exemple de butées de limitation d'inclinaison de l'étrier en cours de saut d'obstacle.
Les figures 1, 2 et 3 montrent, en élévation, en vue de dessus et en vue en bout, un premier mode de réalisation d'étrier à plancher 1 à taille réglable en longueur et son accrochage au couteau 2 de la selle 3 par une étrivière 4 réglable accrochée à une extrémité sur le haut d'un arceau 5 articulé en 6 sur les côtés avant 7 du plancher 1. L'arceau 5 est plié en arrière en 8 de façon à ce que l' étrivière se trouve à la verticale du couteau 2. Le pendant 9 de l'étrivière 4 est relié à une double sangle 10 fixée sur deux attaches latérales 11 et 12 à l'arrière du plancher. Le plancher 1 est réalisé en deux parties en tôle 13 et 14 comportant chacune deux bords plies vers le haut 7a et 7b maintenant la chaussure du cavalier. Les deux parties 13 et 14 sont rendues solidaires entre elles, par exemple au moyen d'une plaque 15 pouvant être renforcée par des plis latéraux et comportant dans l'axe longitudinal XX' du plancher, une série de trous 16 de fixation réglable sur les parties 13, 14 comportant des trous correspondants, ces trous pouvant être remplacés par des lumières rendant continu le réglage de taille. La figure 3 montre un exemple de plancher vu en bout, comportant un double pli central décalé par rapport à la surface d'appui du pied, permettant l'utilisation de vis à tête pour le réglage de taille sans gêner l'appui du pied. Avec ce type d'étrier à plancher, le pied du cavalier se trouve soutenu à l'avant comme à l' arrière. Ce premier mode de suspension de l'étrier à plancher ne change pas le mouvement pendulaire de l'étrier par rapport au couteau 2. Les figures 4 et 5 montrent, en vue de dessus et en élévation, un second mode de suspension d'un étrier à plancher en une seule partie 20 réalisée par exemple en 4 tailles différentes (en longueur et en largeur) et comportant les mêmes attaches que sur la figure 2. On a rajouté une butée avant 22 constituée par un pli vers le haut et une butée identique 23 à l'arrière pour les cavaliers n'utilisant pas d'éperons. Le plancher est soutenu à l'avant par un arceau plan 21 articulé comme sur la figure 1. La suspension arrière de l'étrier à plancher est effectuée en engageant le pendant d' étrivière 9 dans un passant 25 existant sur la plupart des selles, ce qui a pour effet d'élargir l'assise de la suspension de l'étrier à plancher en réduisant l'effet pendulaire se produisant sur la suspension de la figure 1. Cet effet pendulaire peut encore être réduit en élargissant davantage l'assise de la suspension au niveau de la selle en écartant les points d'attache 25 et 2. Dans ce cas, le passant 25 est remplacé par une boucle en U 27 dont les extrémités élargies 28 sont percées d'un trou dans lequel on engage une tige métallique à tête 29 passant dans la boucle d'une seconde étrivière 26, cette tige étant immobilisée par une petite goupille fendue ou tout autre moyen connu. Le couteau peut être remplacé par ce même type de boucle ouverte fixée par une lanière 30 cousue sur la selle.
Cette assise plus large de la suspension de l'étrier améliore l'équilibre des débutants.
La figure 6 montre schématiquement le décrochage latéral de la sangle extérieure 31 de l'étrier à plancher au cours d'une chute pour libérer le pied du cavalier.
Les figures 7 et 8 montrent, vues en bout et de dessus, un étrier à plancher 20 équipé d'une attache à ressort 35 libérant le pied du cavalier en cas de chute. Cette première version d'attache 35 est constituée d'une bande d'acier à ressort plié en U dont chaque extrémité comporte intérieurement une empreinte en creux 36 dans lesquelles sont engagées les extrémité demi-sphérique d'une tige 37 sur laquelle est passée P extrémité correspondante de la sangle 10. L'attache fixe 38 est par exemple constituée par une boucle ouverte soudée sous l'étrier.
Les figures 9, 10 et 11 montrent, vues de côté, de dessus et en bout, un étrier à plancher équipé d'une seconde version d'attache à ressort libérant le pied du cavalier en cas de chute. Cette attache 40 est constituée d'une tige métallique pliée vers le bas 41 dont une extrémité 42 est soudée sous l'étrier. L'extrémité de la sangle comporte un trou renforcé par un œillet engagé sur la partie pliée 43 de la tige qui peut être légèrement courbée. Pour éviter que la sangle se dégage intempestivement, par exemple au cours d'un saut d'obstacle, on a ajouté un ressort à lame 44 fixé sur une portion de cornière solidaire du dessous de l'étrier. La sangle est maintenue latéralement dans une échancrure 45 de l'arrière de l'étrier.
Les figures 12 et 13 montrent, vues en coupe et en bout, une troisième version de moyen de libération élastique du pied d'un cavalier monté sur le côté d'un étrier à plancher. Ce moyen est constitué d'une tige 37 recevant l'extrémité correspondante de la sangle 10 ; la tige 37 est engagée dans l'empreinte en creux d'une portion d'équerre 48 solidaire de l'étrier et dans l'empreinte de l'extrémité d'un poussoir 49 coulissant dans un bloc 50 poussé par un ressort de compression 51 lui-même réglable selon le poids du cavalier, au moyen d'une vis 52 agissant sur la rigidité du ressort. Le bloc 50 comporte un prolongement 53 se fixant sous l'étrier au moyen de vis 54. Au cours d'une chute, l'effort brutal s'exerçant sur la tige 37 fait sortir ses extrémités des empreintes en comprimant le ressort 51 ce qui libère le pied. La rigidité du ressort 51 est réglée au moyen d'un dynamomètre de traction sur la sangle en fonction du poids du cavalier. Une plaque 55 fixée sous le bloc 50 rend la libération élastique de Ia sangle arrière uniquement latérale, ce qui est très important en fin de saut d'obstacle pour éviter la libération de la sangle vers le bas.
La figure 14 montre, vue en coupe, un exemple d'articulation des arceaux des figures 2, 4 et 5 dont la partie en arc est constituée comme celle des étriers classiques.
Les moyeux sont percés d'un trou de passage d'un axe 56 comportant une tête, engagé dans un trou correspondant des plis 7a, 7b de l'étrier à plancher 20, les axes 56 étant immobilisé par un clip.
La figure 15 montre, vue en coupe, un moyen de libération élastique d'un arceau arrière maintenant l'arrière du pied d'un cavalier équipé d'un étrier à plancher.
Le moyen de libération de l'arceau est constitué par deux ensembles du genre de celui de la figure 12, mais dont le poussoir 57 s'appui soit sur une empreinte comme sur la figure 12, soit sur un siège formé par un chanfrein effectué sur un trou 58 percé dans les deux moyeux de l'arceau 59. Les figures 16 à 18 montrent, vues en coupe et en bout, un moyen de fixation ou attache d'une étrivière amovible, formant une boucle cousue, sur un étrier à plancher 20, constitué d'un bloc 62 comportant un logement 63 de passage d'une étrivière 64 ou d'une sangle s'accrochant sur une tige 65 engagée avec un léger jeu dans un trou percé dans les parties 66 et 67 du bloc 62, la tige étant immobilisée après la mise en place de l'étrivière au moyen d'une vis 68 serrant sur la tige. Cette attache peut être fixée en divers endroits, avant et arrière, de l'étrier comme il sera montré sur les figures 19 à 22, ou sur le côté du pli 7a, 7b comme sur la figure 18.
Les figures 19 et 20 montrent, vues de côté et de dessus, un troisième mode d'équipement d'étrier 75 à plancher comportant une attache avant 62a et une attache arrière 62b amovibles supportées par les étrivières arrière 64a et avant 64b fixées sur le dessus de l'étrier par deux vis 69 à tête fraisée ou autre, ces deux blocs 64 formant butée arrière et butée avant à la chaussure du cavalier, botte ou autre.
La figure 21 montre en vue de dessus un quatrième mode d'équipement d'étrier à plancher pour les cavaliers portant des éperons, comportant une attache avant 62b d'étrivière 64b comme sur la figure 20, cependant que l'attache arrière 62a est montée sur le pli 7a ou 7b selon le côté droit ou gauche et une attache arrière à libération élastique, par exemple 76 (fig. 12, 13)- montée sur le pli arrière opposé à celui de la sangle fixe.
Les figures 22 et 23 montrent, vues de dessus et de côté, un cinquième mode d'équipement d'étrier à plancher de type évolutif et modulaire, comportant des perçages multiples permettant de fixer les divers types d'attaches d'étrivières avant et arrière amovibles et à libération élastique et de fixer l'attache avant à une position tenant compte de la taille évolutive du cavalier. Ainsi on peut assembler sur l'étrier à plancher modulaire de base 80 une attache avant 62 b selon la taille de son pied, soit à l'extrémité, soit à l'une ou l'autre des positions figurées par les axes de perçage des trous de fixation. Les perçages arrière permettent de fixer soit une
attache 62a comme sur la figure 20, soit comme sur la figure 21, soit une attache 77 comme sur les figures 24, 25, soit une attache à libération élastique 76, soit pour les cavaliers expérimentés une seconde attache 77 ou 62a.
Les figures 24 et 25 montrent une variante d'attache 77 avant, arrière ou latérale se fixant sur un étrier à plancher. Elle se présente sous forme d'une tôle pliée comportant une ouverture à bords arrondis 81 pour le passage d'une étrivière ou d'une double sangle et de deux trous sur son pli inférieur 82, de fixation sur le dessous ou le dessus de l'étrier selon son emplacement.
Les figures 26 et 27 montrent une variante d'attache 85 avant, arrière ou latérale 86 ménagées directement sur un étrier à plancher 87 par découpe et bords arrondis pour recevoir directement les sangle et étrivière.
Les figures 28 et 29 montrent une cinquième variante d'attache de boucle d' étrivière à libération élastique en cas de chute, se montant sur le côté arrière d'un étrier à plancher. Elle comporte un anneau 90 de sangle 91 rendu prisonnier contre un petit bord arrondi 92 de retenue en partie supérieure d'une plaque 93 fixée sur le côté arrière 7a, 7b de l'étrier par deux vis 99. Ce bord 92 présente un arrondi contre lequel bute l'anneau 90 maintenu en appui par l'extrémité préformée 94 d'une lame de ressort 95 et d'une seconde lame de ressort 96 de réglage de rigidité, selon son épaisseur, en fonction du poids du cavalier. Ces deux lames de ressort sont fixées sur la plaque 93 par deux boulons 97 après interposition de deux rondelles entretoise 98, formant ainsi un ensemble fixé lui-même sur le côté de l'étrier par deux vis 99. L'anneau 90 est mis en place en poussant contre le rebord légèrement plié 100 de la lame 95.
La figure 30 montre une sixième variante d'attache de boucle d' étrivière à libération élastique latérale en cas de chute, se montant sur le côté arrière des étriers à plancher. Elle comporte une rainure 105 dans laquelle est engagé l'anneau 90 de sangle 91. Cette attache est fixée par deux vis 106 sur le côté 7a, 7b de l'étrier. Le maintien latéral de l'anneau 90 dans sa rainure est assuré par une lame 107 de ressort fixée sous l'étrier par deux boulons 108.
Les figures 31 et 32 montrent un exemple de butées de limitation d'inclinaison, en cours de saut d'obstacle, des étriers à plancher comportant un arceau 109 articulé à l'avant sur un axe 56 engagé dans le côté 7a, 7b de l'étrier. Le moyeu 110 comporte en dessous, symétriquement à son axe vertical, deux butées 111, 112 coopérant avec une troisième butée 113 solidaire d'une plaque 114 fixée par vis 115 sous l'étrier 20.