FR2934255A1 - Dispositif destine a etre suspendu par une courroie a une selle, pour servir d'appui a un pied d'un cavalier, du type etrier d'equitation - Google Patents

Abstract

Dispositif (1) destiné à être suspendu par une courroie (2) à une selle, pour servir d'appui à un pied d'un cavalier, du type étrier d'équitation, comportant : - des moyens d'attache (3) à ladite courroie, - des moyens d'appui transversaux (4) pour un pied dudit cavalier, comportant une ligne antérieure (6) et une ligne postérieure (7) transversales d'appui pour le pied, distinctes l'une de l'autre, et séparées d'une distance non nulle sur la longueur totale desdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, - des moyens de liaison (5) desdits moyens d'appui (4) aux dits moyens d'attache (3).

Description

Dispositif destiné à être suspendu par une courroie à une selle, pour servir d'appui à un pied d'un cavalier, du type étrier d'équitation

La présente invention se rapporte au domaine des équipements de chevaux, mi- chevaux, mulets, ou analogue, plus généralement tout animal destiné à être monté par un cavalier, et plus particulièrement à un dispositif destiné à être suspendu par une courroie à une selle, pour servir d'appui à un pied d'un cavalier, du type étrier d'équitation, comportant : - des moyens d'attache à ladite courroie, - des moyens d'appui transversaux pour un pied dudit cavalier, - des moyens de liaison desdits moyens d'appui aux dits moyens d'attache. L'art antérieur enseigne plusieurs dispositifs de type étrier. On connaît l'étrier classique constitué d'un anneau métallique. Ce type d'étrier est extrêmement traumatisant pour le cavalier, en ce qu'il interrompt ou réduit fortement la circulation sanguine dans la zone d'appui sous la plante de pied. Ce type de traumatisme limite la capacité du cavalier à chevaucher durant un temps important ou rend très inconfortables et blessantes de telles chevauchées, entraînant notamment des crampes musculaires. On connaît également avec le document FR 2 881 127 un dispositif de type étrier qui pallie en partie les inconvénients ci-dessus. Il s'agit d'un dispositif comportant une plaque d'appui pour le pied du cavalier dont la surface en forme de plancher ergonomique épousant la forme du pied permet de répartir la pression sous le pied du cavalier et ainsi d'améliorer la circulation sanguine à l'endroit de contact où s'exerce la pression entre le pied et le dispositif. En outre, ce dispositif comporte des moyens d'amortissement de la plaque d'appui par rapport aux moyens de liaison de cette dernière aux moyens d'attache à la courroie, visant à améliorer le confort du cavalier. Le dispositif selon ce document comporte en outre des moyens de liaison ouverts aux trois quarts facilitant l'évacuation du pied, apportant ainsi une certaine sécurité au cavalier. Cependant, un tel dispositif du type étrier est complexe et onéreux.

La présente invention vise à pallier les inconvénients ci-dessus et apporter d'autres avantages. Plus précisément, elle consiste en un dispositif destiné à être suspendu par une courroie à une selle, pour servir d'appui à un pied d'un cavalier, du type étrier d'équitation, comportant : - des moyens d'attache à ladite courroie, - des moyens d'appui transversaux pour un pied dudit cavalier, - des moyens de liaison desdits moyens d'appui aux dits moyens d'attache, caractérisé en ce que lesdits moyens d'appui transversaux comportent une ligne antérieure et une ligne postérieure transversales d'appui pour le pied, distinctes l'une de l'autre, et séparées d'une distance non nulle sur la longueur totale desdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui. Le dispositif selon l'invention introduit un appui transversal linéaire dédoublé pour le pied, permettant de réduire la pression des forces de réaction exercées par le dispositif sur la plante du pied, et en outre de sélectionner deux zones distinctes de la plante du pied pour servir d'appui, sur la partie avant de la surface inférieure du pied, de préférence de part et d'autre d'une zone longitudinalement convexe de la partie avant de cette surface inférieure du pied. Ainsi, le dispositif de type étrier selon l'invention améliore le confort du cavalier et le retour veineux, tout en maintenant une bonne mobilité de la cheville, en évitant un appui podal du type plaque, afin de proposer un amortissement correct des à-coups induits par l'étrier sur le corps du cavalier. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui sont respectivement rectilignes ou sensiblement rectilignes, et parallèles ou sensiblement parallèles entre elles. Cette caractéristique permet de cibler exactement les zones d'appui double du pied sur le dispositif, par exemple un appui antérieur transversal, pour une première ligne d'appui, dans une zone située sensiblement sous l'articulation métatarso- phalangienne, et un appui postérieur transversal, pour une deuxième ligne d'appui, dans une zone située sensiblement à la jonction du métatarse et du tarse correspondant à une zone médiane du pied. De telles localisations d'appui double, différentes de l'appui conventionnel d'un étrier en forme d'anneau à appui transversal unique, permettront avantageusement d'atténuer les tensions au niveau du système suro-achilléo-plantaire, entraînant une diminution des crampes musculaires. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui sont séparées d'une distance, s'étendant sur la longueur totale desdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, comprise entre 5 et 20 cm. Une telle plage de distance permet de couvrir l'ensemble des possibilités en vue d'obtenir les appuis privilégiés, en fonction des différentes tailles de pied.

Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comporte des moyens pour régler la distance entre les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui. Cette caractéristique permet de proposer un dispositif selon l'invention réglable, du type standard, adaptable à un ensemble d'individus comportant des tailles ou longueurs de pied différentes. Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens de liaison desdits moyens d'appui aux dits moyens d'attache comportent une structure rigide unique courbe en forme de Y, - lesdits moyens d'attache étant liés à l'extrémité libre de la jambe du Y, et - les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui étant liées par une première de leurs extrémités à l'extrémité libre des deux branches divergentes du Y, respectivement, les deuxièmes extrémités des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant respectivement libres. Cette caractéristique offre un dispositif proposant une sécurité accrue, permettant de libérer totalement un côté latéral du dispositif en vue d'une évacuation plus rapide du pied par le côté libre. Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, lesdits moyens pour régler la distance entre les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui comprennent : - au moins une première lumière oblongue disposée à l'extrémité libre d'une première des deux branches divergentes du Y auxquelles sont respectivement liées les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable d'une des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui via ladite première lumière oblongue, suivant une position réglable le long de cette première lumière oblongue. Selon une caractéristique avantageuse de la précédente, lesdits moyens pour régler la distance entre les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui comprennent : - une deuxième lumière oblongue disposée à l'extrémité libre de la deuxième des deux branches divergentes du Y auxquelles sont respectivement liées les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable de la deuxième des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui via ladite deuxième lumière oblongue, suivant une position réglable le long de cette deuxième lumière oblongue. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites première et deuxième lumières oblongues s'étendent dans des directions parallèles.

Selon une caractéristique avantageuse alternative des précédentes, lesdits moyens de liaison desdits moyens d'appui aux dits moyens d'attache comprennent : - une structure rigide en forme de U déformé dont les branches du U s'écartent du plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, pour former entre elles par projection sur un plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, et parallèle aux branches du U non déformé, un angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, - lesdits moyens d'attache étant liés à la base du U, et - lesdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui étant liées par une première de leurs extrémités à l'extrémité libre des deux branches du U, respectivement, les deuxièmes extrémités des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant libres, - ledit angle formé par les deux branches du U définissant, à l'extrémité libre desdites branches du U, ladite distance non nulle séparant les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, par la distance séparant l'extrémité libre des deux branches du U projetées dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé et parallèle aux branches du U non déformé. Cette caractéristique offre un dispositif de type étrier plus fermé, ne permettant pas une évacuation libre latérale du pied, et offrant donc une liaison plus précise du pied au dispositif de type étrier selon l'invention.

Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens pour régler la distance entre les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui comprennent - au moins une liaison pivot agencée entre les deux branches de ladite structure rigide en forme de U déformé, de telle sorte que ledit angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, soit réglable, dotant ainsi ledit dispositif d'une distance réglable entre les lignes antérieure et postérieure transversales d'appui.

Cette caractéristique offre un réglage de la distance entre les deux lignes transversales d'appui, avec une structure moins ouverte du dispositif de type étrier selon l'invention. Selon une caractéristique avantageuse, ladite structure rigide en forme de U déformé comprend : - une première branche rigide dont une première extrémité est liée à la base du U, la deuxième extrémité de la première branche portant la ligne antérieure transversale d'appui, - une deuxième branche rigide dont une première extrémité est liée à la base du U, la deuxième extrémité de la deuxième branche portant la ligne postérieure transversale d'appui, - au moins l'une desdites première ou deuxième branche étant liée à ladite base du U par l'intermédiaire de ladite liaison pivot. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites première et deuxième branches rigides sont chacune liées à ladite base du U par l'intermédiaire d'une liaison pivot.

Selon une caractéristique avantageuse, ladite structure rigide en forme de U déformé comprend : - une première branche rigide dont une première extrémité est liée aux dits moyens d'attache, la deuxième extrémité de la première branche portant la ligne antérieure transversale d'appui, - une deuxième branche rigide dont une première extrémité est liée aux dits moyens d'attache, la deuxième extrémité de la deuxième branche portant la ligne postérieure transversale d'appui, - au moins l'une desdites première ou deuxième branche étant liée aux dits moyens d'attache par l'intermédiaire de ladite liaison pivot.

Selon une caractéristique avantageuse, lesdits moyens d'attache adoptent la forme ou sensiblement la forme d'un anneau. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui adoptent chacune la forme d'une barre à section transversale circulaire ou sensiblement circulaire. Selon une caractéristique avantageuse, lesdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui adoptent chacune la forme d'une barre comportant une partie longitudinale plate ou sensiblement plate. Selon une caractéristique avantageuse, le dispositif selon l'invention comporte une coque amovible de protection reliant : - l'extrémité libre des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, - l'extrémité opposée de l'une au moins des lignes antérieure et postérieure transversales d'appui, et - une zone voisine desdits moyens d'attache. Cette caractéristique offre un dispositif de type étrier selon l'invention comportant un organe du type bouclier agencé comme défini, conférant une meilleure protection du pied, et en outre un style approprié à cet équipement du type étrier d'équitation, en fonction des besoins ou d'un folklore déterminé par exemple. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture qui suit de plusieurs exemples de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention, accompagnée des dessins annexés, exemples donnés à titre illustratif non limitatif.

La figure 1 représente une vue en perspective de dessus et de l'intérieur d'un premier exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention, pour côté gauche. La figure 2 représente une vue du côté extérieur de l'exemple de la figure 1. La figure 3 représente une vue arrière de l'exemple de la figure 1 en position attachée à une courroie sur le côté gauche de la selle. La figure 4 représente une vue en perspective d'un deuxième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention. La figure 5 représente une vue en perspective d'un troisième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention.

La figure 6 représente une vue en perspective d'un quatrième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention. La figure 7 représente une vue en perspective d'un cinquième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention. La figure 8 représente une vue en perspective d'un sixième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention. La figure 9 représente une vue en perspective d'un septième exemple de mode de réalisation d'un dispositif de type étrier d'équitation selon l'invention. Le dispositif 1 représenté sur les figures 1 à 3 est destiné à être suspendu par une courroie 2 à une selle (non représenté), pour servir d'appui à un pied d'un cavalier (non représentés), du type étrier d'équitation, et comporte : - des moyens d'attache 3 à la courroie 2, - des moyens d'appui transversaux 4 pour un pied du cavalier, comportant une ligne antérieure 6 et une ligne postérieure 7 transversales d'appui pour le pied, distinctes l'une de l'autre, et séparées d'une distance d non nulle sur la longueur totale des lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, comme plus particulièrement représenté sur les figures 2 et 1, - des moyens de liaison 5 des moyens d'appui 4 aux moyens d'attache 3. Dans l'exemple des figures 1 à 3, le dispositif du type étrier représenté est un dispositif gauche pour être attaché à gauche de la selle et pour servir d'appui au pied gauche du cavalier, comme cela sera expliqué plus loin. Les moyens d'attache 3 à la courroie sont de tout type connu, par exemple adoptant la forme d'un anneau, appelé oeil de l'étrier, dans lequel la courroie est passée pour attacher l'étrier à la selle de toute manière connue. Dans l'exemple des figures l à 3, l'anneau est intégré à la structure 22 en Y (voir plus loin pour la description détaillée de cette structure en Y), et disposé dans un plan longitudinal destiné à se trouver en position plus ou moins parallèle au plan de symétrie longitudinal de la bête, par opposition à une disposition possible de l'anneau dans un plan transversal au plan de symétrie longitudinal de la bête, l'anneau étant destiné dans ce cas à se trouver en position plus ou moins perpendiculaire à ce plan de symétrie longitudinal de la bête. De manière avantageuse, les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui sont respectivement rectilignes ou sensiblement rectilignes, et parallèles ou sensiblement parallèles entre elles, comme représenté sur les figures 1 à 3. De manière avantageuse, les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui sont séparées d'une distance d, s'étendant sur la longueur totale desdites lignes, comprise entre 5 et 20 cm. Les lignes étant de préférence parallèles, la distance d est constante sur la longueur des lignes. À l'effet de permettre un réglage de cette distance d, par exemple en fonction de la morphologie du cavalier, plus particulièrement de la taille du pied de celui-ci, ou de ses préférences, le dispositif 1 comporte avantageusement des moyens 8 pour régler la distance d entre les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, comme cela sera expliqué plus loin. Dans l'exemple des figures 1 à 3, les moyens de liaison 5 des moyens d'appui 4 aux moyens d'attache 3 comportent une structure rigide 22 unique courbe en forme de Y, - les moyens d'attache 3 étant liés à l'extrémité libre 9 de la jambe 10 du Y, ou plus précisément formés à l'extrémité libre 9 de la jambe 10 du Y, et - les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui étant liées par une première 16, 17 de leurs extrémités à l'extrémité libre 11 des deux branches 12, 13 divergentes du Y, respectivement, les deuxièmes extrémités 14, 15 des lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant respectivement libres. Sur les figures 1 à 3, qui représentent le dispositif 1 de type étrier en position monté sur une bête (la bête n'étant pas représentée), la forme de Y est en fait un Y renversé, le dispositif 1 étant attaché à la courroie 2 par la jambe du Y en partie supérieure de celui-ci, et les deux lignes 6, 7 transversales d'appui, étant respectivement fixées aux deux extrémités 11 des deux branches 12, 13 du Y en partie inférieure du dispositif. Sur la figure 2, qui est une vue du côté gauche du dispositif 1 monté, la structure 22 en Y est avantageusement légèrement dissymétrique, afin de permettre de dégager la jambe du cavalier en flexion avant. On appelle ligne antérieure 6 d'appui transversal, la ligne d'appui pour la partie avant du pied du cavalier, et ligne postérieure 7 d'appui transversal, la ligne d'appui pour la partie médiane du pied du cavalier en arrière de la partie avant. La dissymétrie évoquée ci-dessus de la structure 22 en Y consiste à décaler, dans un plan longitudinal, la ligne d'appui 7 postérieure par rapport à l'anneau 3 d'une distance (3 supérieure à la distance a correspondant au décalage de la ligne d'appui antérieure 6 par rapport à l'anneau 3, comme représenté sur la figure 2. La somme des distance de décalage a plus 13 étant égale à la distance d séparant les deux lignes 6, 7 d'appui transversal. C'est cette dissymétrie qui implique qu'un dispositif 1, et plus particulièrement une structure en Y, est prévu pour un côté spécifique de monte. La structure en Y pour le côté droit est obtenue par symétrie de la structure 22 en Y gauche représentée, par rapport à un plan longitudinal parallèle au plan longitudinal de symétrie de la bête. La structure 22 en Y représenté sur la figure 3, qui est une vue arrière du dispositif 1 monté, montre une courbure de la structure en Y, sensiblement en forme de S dans un plan transversal parallèle aux lignes transversales d'appui 6 et 7, qui a pour but de créer un espace dégagé pour le pied au-dessus des lignes d'appui 6 et 7, la structure 22 en Y présentant au-dessus desdites lignes 6 et 7 une courbure concave, puis la courbure de la structure se redressant pour former une courbure convexe, vue à partir des lignes d'appui 6 et 7, en partie supérieure de la structure en Y où se trouve l'anneau 3 d'attache de la courroie 2 ; dans l'exemple des figures 1 à 3, cet anneau d'attache est directement formé dans la structure en Y par un trou oblong traversant la structure et destiné à être lui-même traversé par la courroie 2, comme représenté sur la figure 3. La structure 22 en Y peut être réalisée en tout matériau rigide, par exemple métallique, notamment alliage léger, plastique, matériau composite, moulé ou formé, et adoptera avantageusement la forme d'une plaque courbe comme expliqué ci-après, d'épaisseur sensiblement constante, et éventuellement nervurée pour augmenter sa résistance mécanique, comme représenté sur la figure 1. Les deux lignes d'appui 6 et 7 sont fixées aux extrémités 11 des deux branches 12, 13 de la structure 22 respectivement, qui forment une plaque sensiblement plane dans cette zone, les lignes étant fixées perpendiculairement à partie plane ou sensiblement plane constitutive de l'extrémité 11 des branches 12, 13 de la structure 22 en Y. Ainsi les lignes sont montées en porte-à-faux sur la structure 22 permettant d'offrir un dispositif 1 de type étrier, ouvert sur le côté extérieure gauche dégagé de la bête, en vue d'une sécurité accrue du cavalier, permettant à ce dernier de dégager facilement son pied du dispositif 1 par un mouvement du pied latéral vers l'extérieur.

La courbure en S dans le plan transversal de la structure 22 en Y sera réalisée de telle sorte que, comme représenté sur la figure 3, lorsque le dispositif 1 est suspendu à la courroie 2 et pend dans le vide, ce dispositif 1 s'équilibre de telle sorte que les lignes d'appui 6 et 7 soient inclinées, avec leurs extrémités libres 14, 15 situées légèrement au-dessus de leurs extrémités opposées 16, 17 liées à la structure 22 en Y. Une telle disposition des lignes d'appui 6 et 7 est plus ergonomique pour le cavalier dont les voûtes plantaires ne sont pas disposées à plat, du fait de sa position à cheval.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 3, les moyens 8 pour régler la distance d entre les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui comprennent avantageusement : - une première lumière oblongue 18 disposée à l'extrémité libre de la branche antérieure 12 divergente de la structure 22 en Y à laquelle est liée la ligne antérieure 6 transversale d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable 20 de cette ligne antérieure 6 transversale d'appui via la première lumière oblongue 18, suivant une position réglable le long de cette première lumière oblongue 18, - une deuxième lumière oblongue 19 disposée à l'extrémité libre de la branche 13 divergente de la structure en Y à laquelle est liée la ligne postérieure 7 transversale d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable 21 de cette ligne postérieure 7 transversale d'appui via la deuxième lumière oblongue 19, suivant une position réglable le long de cette deuxième lumière oblongue 19.

Ainsi, pour un réglage optimum du dispositif 1, les distances a et (3 définies plus haut des axes respectifs des deux lignes d'appui 6 et 7 par rapport à l'anneau 3, sont réglables afin d'adapter au mieux le dispositif 1 à un cavalier ou un groupe de cavaliers. Il est précisé que le réglage par une ou plusieurs lumières oblongues n'est qu'un exemple de réalisation, et que tout moyen équivalent peut être ici envisagé, par exemple une succession de trous, alignés ou pas, pour une ou deux lignes d'appui, chacun des trous correspondant à une position de la ligne d'appui en prise sur le trou, et la pluralité de trous permettant de régler la distance d selon les besoins. Les première 18 et deuxième 19 lumières oblongues s'étendent de préférence dans des directions parallèles et dans un plan définissant sensiblement un plan d'appui du pied du cavalier. Dans l'exemple représenté, les lumières oblongues 18 et 19 sont sensiblement alignées et parallèles au trou oblong d'attache de la courroie 2. Comme représenté sur les figures 1 à 3, les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui adoptent chacune la forme d'une barre, de préférence droite, dont l'âme est rigide, à section transversale ou droite circulaire ou sensiblement circulaire. L'âme rigide de la barre peut être entourée d'une gaine comportant un matériau élastique destiné à l'amortissement des efforts transmis au cavalier, par exemple une gaine en caoutchouc ou analogue. Les moyens de liaison rigide démontable 20 et 21 de la ligne antérieure 6 transversale d'appui via la première lumière oblongue 18, et de la ligne postérieure 7 transversale d'appui via la deuxième lumière oblongue 19, suivant des positions réglables le long de ces lumières oblongues, peuvent par exemple être constitués de deux vis qui se vissent respectivement dans l'axe des deux âmes des barres d'appui 6, 7, comme représenté plus particulièrement sur les figures 1 et 3, conférant entre les lignes 6 et 7 et la structure 22 en Y des liaisons complètes rigides démontables et réglables. Des repères de positionnement ou d'indexation 29 des lignes 6 et 7 peuvent être avantageusement formés le long des lumières oblongues 18 et 19 afin de retrouver facilement un réglage déterminé de la distance d et des distances a et P. Comme représenté sur les figures 1 à 3, du fait de la structure 22 ouverte, le dispositif 1 peut comporter des butées 25, 26 respectivement disposées aux extrémités libres 14, 15 des lignes d'appui 6 et 7, afin d'éviter une sortie latérale intempestive du pied du cavalier hors du dispositif 1. À cet effet, les deux butées 25 et 26 pourront être, par exemple, constituées de deux plaques remontant chacune vers l'extrémité libre de la jambe supérieure 10 de la structure 22 en Y, afin de refermer légèrement l'ouverture 27 de dégagement du pied laissée par la courbure en S de la structure 22 en Y comme représenté sur la figure 3. Les exemples de dispositif 1 représentés sur les figures 4 à 8 diffèrent essentiellement de l'exemple représenté sur les figures 1 à 3 par les moyens de liaison 5 des moyens d'appui 4 aux moyens d'attache 3. Dans ces exemples des figures 4 à 8, les mêmes références numériques que celles de l'exemple des figures 1 à 3 ont été utilisées pour les mêmes éléments assumant les mêmes fonctions. On pourra donc se référer, pour les exemples des figures 4 à 8, à ce qui a été dit pour ces éléments tout au long de la description ci-dessus faite à l'aide des figures 1 à 3. L'effet essentiel différent, obtenu avec les moyens de liaison 5 des moyens d'appui 4 aux moyens d'attache 3 représentés sur les exemples des figures 4 à 8, réside dans une fermeture latérale du dispositif 1 qui assure un maintien du pied dans l'étrier plus conventionnel et proche de celui conféré par un étrier en forme d'anneau. À cet effet, sur les exemples de dispositif 1 des figures 4 à 8, on constate que les extrémités libres 14, 15 des deux lignes d'appui transversal antérieur 6 et postérieur 7, sont opposées, c'est-à-dire que l'extrémité libre d'une ligne d'appui se trouve du côté de l'extrémité de l'autre ligne, qui est attachée aux moyens de liaison 5, et vice-versa, ceci afin d'obtenir un dispositif d'étrier fermé entourant une section transversale du pied du cavalier. Dans l'exemple du dispositif 1 de type étrier d'équitation représenté sur les figures 5 à 8, les moyens de liaison 5 des moyens d'appui 4 aux moyens d'attache 3 comprennent : - une structure rigide 50 en forme de U déformé dont les branches 51 et 52 du U s'écartent du plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, pour former entre elles, par projection sur un plan perpendiculaire à ce plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, et parallèle aux deux branches du U non déformé, un angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, - les moyens d'attache 3 étant liés à la base 53 du U, et - les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui étant liées par une première 16, 17 de leurs extrémités à l'extrémité libre 54 des deux branches 51, 52 du U, respectivement, les deuxièmes extrémités 14, 15 des lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant libres, - ledit angle formé par les deux branches 51 et 52 du U définissant, à l'extrémité libre 54 de ces branches, la distance non nulle séparant les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, par la distance séparant l'extrémité libre 54 des deux branches 51 et 52 du U, projetées dans ledit plan perpendiculaire au plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, et parallèle aux branches du U non déformé. Comme représenté sur les figures 5 à 8, le dispositif 1 comporte avantageusement des moyens 8 pour régler la distance entre les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, telle que définie ci-dessus, qui comprennent : - au moins une liaison pivot agencée entre les deux branches 51, 52 de la structure rigide 50 en forme de U déformé, de telle sorte que ledit angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, soit réglable, dotant ainsi le dispositif 1 d'une distance réglable entre les lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui. Comme représenté sur les exemples des figures 5, 6, et 7, la structure rigide 50 5 en forme de U déformé comprend avantageusement : - une première 51 branche rigide dont une première extrémité est liée à la base 53 du U, la deuxième extrémité 54 de la première 51 branche portant la ligne antérieure 6 transversale d'appui, - une deuxième 52 branche rigide dont une première extrémité est liée à la base 53 du 10 U, la deuxième extrémité 54 de la deuxième 52 branche portant la ligne postérieure 7 transversale d'appui, - les première 51 et deuxième 52 branches rigides étant avantageusement liées à la base 53 du U par l'intermédiaire de deux liaisons pivot, respectivement. Sur les exemples des figures 5 et 6, les branches 51 et 52 de la forme en U 15 adoptent par exemple la forme de tiges à section transversale circulaire, renforcées chacune par une nervure latérale. A l'extrémité des barres du côté de la base du U, les branches sont articulées par des liaisons à pivot que l'on peut avantageusement bloquer dans une position déterminée par exemple au moyen d'une vis, d'un écrou ou analogue, par serrage. La liaison à vis peut être montée dans l'axe du pivot. Le débattement des 20 branches en rotation sera prévu pour obtenir une distance entre lignes d'appui selon les besoins. Le réglage de l'écartement des branches 51, 52 se fait par desserrage des liaisons à vis. Une dissymétrie entre les écartements des branches 51 et 52, pour obtenir un dégagement de la jambe du cavalier comme expliqué plus haut avec l'exemple des figures 1 à 3, peut être obtenue grâce à des écarts angulaires différents pour chaque 25 branche par rapport à l'anneau d'attache à la courroie. Sur les exemples des figures 5 et 6, les branches 51 et 52 de la forme en U adoptent chacune une forme en L dont le pied du L passe sous la ligne d'appui 6 ou 7, ces dernières adoptant dans ces exemples chacune la forme d'une barre comportant une partie longitudinale plate ou sensiblement plate. Les pieds des deux L sont montés 30 parallèles, et les jambes des deux L forment entre elles dans un plan longitudinal projeté, un angle définissant la distance entre les deux lignes d'appui comme expliqué plus haut. Les deux lignes d'appui 6 et 7 sont formées respectivement par deux plaques allongées fixées chacune sur le dessus du pied du L de la branche correspondante du U, comme représenté. L'assise de chaque plaque constituant la ligne d'appui 6 ou 7, peut par exemple être réglée, afin que ces plaques soient alignées dans un même plan d'appui, au moyen d'une liaison à vis de la plaque allongée sur le pied du L dont la section transversale est circulaire. La rotation de la plaque autour de l'axe longitudinal du pied du L permet ainsi de compenser l'angle formé par les plaques 6, 7 entre elles en raison de l'ouverture des branches. L'extrémité libre des plaques 6, 7 peut être légèrement relevée, comme représenté, afin d'offrir un meilleur calage du pied du cavalier. En outre, ces plaques peuvent être perforées pour améliorer l'adhérence de la chaussure du cavalier. Les branches 51 et 52 du U peuvent être munies de moyens d'indexation 29 afin de repérer l'angle d'ouverture de ces branches. On notera que sur l'exemple de la figure 5, l'anneau d'attache 3 est placé dans un plan longitudinal perpendiculaire aux axes longitudinaux des lignes d'appui 6 et 7, qui est parallèle ou sensiblement parallèle au plan de symétrie de l'animal monté. Sur l'exemple de la figure 6, l'anneau d'attache 3 est placé dans un plan transversal parallèle ou sensiblement parallèle aux axes longitudinaux des lignes d'appui 6 et 7, qui est perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire au plan de symétrie de l'animal monté. Sur l'exemple de la figure 5, les axes de rotation des branches du U sont alignés, et sur l'exemple de la figure 6, les axes de rotation des branches du U sont décalés, celui de la branche 51 portant la ligne antérieure 6 d'appui, étant placé en avant de celui de la branche 52 portant la ligne postérieure 7 d'appui, et l'anneau 3 étant placé en position avant au niveau de l'axe de rotation de la branche 51 portant la ligne 6 d'appui antérieure. Le même dispositif 1 selon l'exemple de la figure 5 peut convenir à un usage en position d'étrier droite ou gauche en démontant les branches 51 et 52 et en les faisant tourner autour de leurs axes respectifs pour les intervertir de position l'une par rapport à l'autre. Les exemples représentés sur les figures 7 et 8 diffèrent de ceux des figures 5 et 6 en ce que les lignes d'appui 6, 7 sont des barres à section circulaire à l'instar de l'exemple des figures 1 à 3, ne demandant pas de réglage d'assiette par rapport à la branche du U qui la porte. Sur les figures 7 et 8, les lignes 6 et 7 d'appui transversal sont définies par le pied de la branche en L du U qui est avantageusement entouré d'une gaine de type caoutchouc.

L'exemple de la figure 8 est particulier en ce que la structure rigide 50 en forme de U déformé comprend : - une première 61 branche rigide dont une première extrémité est liée aux moyens d'attache 3, la deuxième extrémité de la première 61 branche portant la ligne antérieure 6 transversale d'appui, - une deuxième 62 branche rigide dont une première extrémité est liée aux moyens d'attache 3, la deuxième extrémité de la deuxième 62 branche portant la ligne postérieure 7 transversale d'appui, - au moins l'une desdites première 61 ou deuxième 62 branche étant liée aux moyens d'attache 3 par l'intermédiaire de la liaison pivot. Par exemple, selon la figure 8, les moyens d'attache 3 constitués d'un anneau sont rigidement fixés à l'une des branches, dans l'exemple la branche 61, et la branche 62 est articulée directement sur l'anneau, ce dernier adoptant la forme d'une plaque comportant un trou oblong, disposée dans un plan perpendiculaire aux axes des lignes d'appui 6 et 7. Dans cet exemple, la base du U est formée par les extrémités supérieures courbées des deux branches 61 et 62, comme représenté sur la figure 8, qui se rejoignent à l'anneau 3 où est située l'articulation. Les branches du U selon l'exemple de la figure 8 sont formées par exemple, comme pour les exemples des figures 5 à 7, de tiges pleines à section transversale circulaire éventuellement renforcées par une ou plusieurs nervures. Le dispositif selon l'exemple représenté sur la figure 4 se différencie du dispositif selon les exemples des figures 5 à 8, en ce qu'il ne comporte pas de moyens de réglage de la distance entre les deux lignes transversales d'appui antérieure 6 et postérieure 7. Dans cet exemple selon la figure 4, le dispositif 1 comporte deux bandes 71, 72 continues et courbées, à section transversale rectangulaire constante ou sensiblement constante, fixées rigidement entre elles à une de leurs extrémités, l'extrémité supérieure, qui comportent un trou oblong faisant office de moyens d'attache 3. Les deux bandes 71 et 72 s'écartent ensuite l'une de l'autre selon la direction transversale, en descendant vers les extrémités inférieures, tout en s'écartant également l'une de l'autre selon la direction longitudinale, de telle sorte que les extrémités inférieures des bandes 71 et 72 puissent être repliées parallèlement l'une à l'autre dans la direction transversale, l'une vers l'extérieur, l'autre vers l'intérieur, tout en étant séparées axialement l'une de l'autre de la distance d expliqué plus haut, pour constituer les lignes d'appui transversales antérieure 6 et postérieure 7. Dans les exemples des figures 4 à 8, les moyens de liaison 5 seront adaptés ou réglés pour obtenir une inclinaison des lignes d'appui 6, 7 comme indiqué sur la figure 2, ainsi que pour obtenir un dégagement de la jambe du cavalier en flexion avant, comme montré sur la figure 2. Le dispositif 1 représenté sur la figure 9 est très similaire au dispositif représenté sur les figures 1 à 3, et il sera fait référence à la description de ces figures pour les détails non décrits de la figure 9. Le dispositif 1 représenté sur la figure 9 se différencie de celui des figures 1 à 3 en ce que la structure 22 en Y comporte une barre 28 de liaison des extrémités 11 libres des branches 12, 13 du Y, afin de rigidifier le dispositif 1 selon les besoins et les matériaux utilisés pour la fabrication de la structure en Y. Il est à noter que l'évidement 31 de la structure 22, formé entre la barre 28 de liaison et les branches 12 et 13 du Y, peut être supprimé si nécessaire. La barre de liaison 28 offre avantageusement une plus grande possibilité de réglage de la distance d et notamment des distances a et 13 définies sur la figure 2, par extension des lumières oblongues 18, 19 de réglage ou des trous successifs (non représenté) alternatifs le long de cette barre 28. En outre, le dispositif 1 représenté sur la figure 9 se différencie de celui des figures 1 à 3 en ce que les lignes d'appui 6 et 7 sont des barres à section transversale carrée, avantageusement recouvertes de mousse, de caoutchouc ou d'une matière analogue (non représenté) ; le dispositif 1 peut être muni de tout moyen pour empêcher les barres 6 et 7 de tourner autour de leurs axes longitudinaux respectifs, par exemple une forme complémentaire de la lumière oblongue 18 ou 19, qui prolongerait la barre dans la lumière. En outre, le dispositif 1 représenté sur la figure 9 se différencie de celui des figures 1 à 3 en ce que les moyens de fixation 20, 21 des lignes d'appui 6 et 7 sont encastrés, au moins en partie, dans la structure 22 à l'extrémité des branches 12 et 13 du Y, afin d'éviter la formation de parties proéminentes du dispositif 1 à cet endroit. Comme pour l'exemple des figures 1 à 3, le dispositif 1 comporte des moyens d'indexation 29 de la position des lignes 6 et 7 d'appui transversal. Sur la figure 9, les moyens d'indexation 29 de la position d'une ligne 6 ou 7 sont constitués d'une plaque, servant de bride et d'index, liée à la ligne d'appui via les moyens de fixation 20 ou 21, et comportant un index destiné à venir en correspondance, pour une position donnée, d'un index parmi une pluralité d'index formée sur la structure en U, comme représenté. De manière optionnelle, un dispositif 1 tel que représenté sur les figures 1 à 9 peut, selon les besoins, comporter une coque amovible de protection (non représentée) reliant par exemple : - l'extrémité libre des lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, - l'extrémité opposée de l'une au moins des lignes antérieure 6 et postérieure 7 transversales d'appui, et - une zone voisine des moyens d'attache 3. La coque amovible de protection peut être réalisée par exemple en cuir et 10 conformée selon toute forme appropriée suivant les besoins de protection ou d'esthétique. 15

Claims (17)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif (1) destiné à être suspendu par une courroie (2) à une selle, pour servir d'appui à un pied d'un cavalier, du type étrier d'équitation, comportant : - des moyens d'attache (3) à ladite courroie, - des moyens d'appui transversaux (4) pour un pied dudit cavalier, - des moyens de liaison (5) desdits moyens d'appui (4) aux dits moyens d'attache (3), caractérisé en ce que lesdits moyens d'appui transversaux (4) comportent une ligne antérieure (6) et une ligne postérieure (7) transversales d'appui pour le pied, distinctes l'une de l'autre, et séparées d'une distance (d) non nulle sur la longueur totale desdites lignes antérieure et postérieure transversales d'appui.
2. 2. Dispositif (1) suivant la revendication 1, caractérisé en ce que lesdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui sont respectivement rectilignes ou sensiblement rectilignes, et parallèles ou sensiblement parallèles entre elles.
3. 3. Dispositif (1) suivant la revendication 2, caractérisé en ce que lesdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui sont séparées d'une distance (d), s'étendant sur la longueur totale desdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, comprise entre 5 et 20 cm.
4. 4. Dispositif (1) suivant l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) pour régler la distance entre les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui.
5. 5. Dispositif (1) suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison (5) desdits moyens d'appui (4) aux dits moyens d'attache (3) comportent une structure rigide (22) unique courbe en forme de Y, - lesdits moyens d'attache (3) étant liés à l'extrémité libre (9) de la jambe (10) du Y, et - les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui étant liées par une première (16, 17) de leurs extrémités à l'extrémité libre (11) des deux branches (12, 13)divergentes du Y, respectivement, les deuxièmes extrémités (14, 15) des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant respectivement libres.
6. 6. Dispositif (1) suivant les revendications 4 et 5, caractérisé en ce que lesdits moyens (8) pour régler la distance (d) entre les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui comprennent : - au moins une première lumière oblongue (18) disposée à l'extrémité libre d'une première des deux branches (12, 13) divergentes du Y auxquelles sont respectivement 10 liées les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable (20) d'une des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui via ladite première lumière oblongue (18), suivant une position réglable le long de cette première lumière oblongue. 15
7. 7. Dispositif (1) suivant la revendication 6, caractérisé en ce que lesdits moyens (8) pour régler la distance (d) entre les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui comprennent : - une deuxième lumière oblongue (19) disposée à l'extrémité libre de la deuxième des deux branches (12, 13) divergentes du Y auxquelles sont respectivement liées les lignes 20 antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, - des moyens de liaison rigide démontable (21) de la deuxième des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui via ladite deuxième lumière oblongue (19), suivant une position réglable le long de cette deuxième lumière oblongue. 25
8. 8. Dispositif (1) suivant la revendication 7, caractérisé en ce que lesdites première (18) et deuxième (19) lumières oblongues s'étendent dans des directions parallèles.
9. 9. Dispositif (1) suivant l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé 30 en ce que lesdits moyens de liaison (5) desdits moyens d'appui (4) aux dits moyens d'attache (3) comprennent : - une structure rigide (50) en forme de U déformé dont les branches (51, 52) du Us'écartent du plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, pour former entre elles par projection sur un plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, et parallèle aux branches du U non déformé, un angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, - lesdits moyens d'attache (3) étant liés à la base (53) du U, et - lesdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui étant liées par une première de leurs extrémités à l'extrémité libre (54) des deux branches (51, 52) du U, respectivement, les deuxièmes extrémités (14, 15) des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui opposées aux premières extrémités étant libres, - ledit angle formé par les deux branches (51, 52) du U définissant, à l'extrémité libre desdites branches du U, ladite distance non nulle séparant les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, par la distance séparant l'extrémité libre des deux branches du U projetées dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, et parallèle aux branches du U non déformé.
10. 10. Dispositif (1) suivant la revendication 9 lorsqu'elle prise en combinaison avec la revendication 4, caractérisé en ce que lesdits moyens (8) pour régler la distance entre les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui comprennent : - au moins une liaison pivot agencée entre les deux branches (51, 52) de ladite structure rigide (50) en forme de U déformé, de telle sorte que ledit angle non nul mesuré dans ledit plan perpendiculaire au dit plan virtuel dans lequel s'inscrirait le U non déformé, soit réglable, dotant ainsi ledit dispositif d'une distance réglable entre les lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui.
11. 11. Dispositif (1) suivant la revendication 10, caractérisé en ce que ladite structure rigide (50) en forme de U déformé comprend : - une première (51) branche rigide dont une première extrémité est liée à la base (53) du U, la deuxième extrémité de la première (51) branche portant la ligne antérieure (6) 30 transversale d'appui, - une deuxième (52) branche rigide dont une première extrémité est liée à la base (53) du U, la deuxième extrémité de la deuxième (52) branche portant la ligne postérieure(7) transversale d'appui, - au moins l'une desdites première (51) ou deuxième (52) branche étant liée à ladite base du U par l'intermédiaire de ladite liaison pivot.
12. 12. Dispositif (1) suivant la revendication 11, caractérisé en ce que lesdites première (51) et deuxième (52) branches sont chacune liées respectivement à ladite base (53) du U par l'intermédiaire de deux liaisons pivots.
13. 13. Dispositif (1) suivant la revendication 10, caractérisé en ce que ladite structure rigide (50) en forme de U déformé comprend : - une première (61) branche rigide dont une première extrémité est liée aux dits moyens d'attache (3), la deuxième extrémité de la première (61) branche portant la ligne antérieure (6) transversale d'appui, - une deuxième (62) branche rigide dont une première extrémité est liée aux dits moyens d'attache (3), la deuxième extrémité de la deuxième (62) branche portant la ligne postérieure (7) transversale d'appui, - au moins l'une desdites première (61) ou deuxième (62) branche étant liée aux dits moyens d'attache (3) par l'intermédiaire de ladite liaison pivot.
14. 14. Dispositif (1) suivant l'une quelconque des revendications 1 à 13, caractérisé en ce que lesdits moyens d'attache (3) adoptent la forme ou sensiblement la forme d'un anneau.
15. 15. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que lesdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui adoptent chacune la forme d'une barre à section transversale circulaire ou sensiblement circulaire.
16. 16. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 14, caractérisé en ce que lesdites lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui adoptent chacune la forme d'une barre comportant une partie longitudinale plate ou sensiblement plate.
17. 17. Dispositif suivant l'une quelconque des revendications 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte une coque amovible de protection reliant : - l'extrémité libre des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, 5 - l'extrémité opposée de l'une au moins des lignes antérieure (6) et postérieure (7) transversales d'appui, et - une zone voisine desdits moyens d'attache (3). 10