FR2820048A1 - Dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport - Google Patents

Abstract

Dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport (3). Le dispositif comprend une portion de couverture (33), qui comprend elle-même un renfort longitudinal (51) et un coussin d'amortissement (52).Le dispositif est caractérisé par le fait que la dureté du coussin d'amortissement (52) augmente d'une extrémité interne (42) vers une extrémité externe (44) du renfort (51).

Description

Dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport L'invention se

rapporte à un dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport, pour lequel la retenue de la chaussure se fait à l'aide d'au moins une sangle. De tels dispositifs sont utilisés pour la pratique du surf sur neige ou snowboard, du ski sur neige ou sur eau, de la

raquette à neige, du patin à roues, ou autre.

Un dispositif à sangle selon l'art antérieur comprend généralement au moins une sangle qui s'étend transversalement entre une attache interne et une attache externe. La sangle comprend une portion de couverture de la chaussure, la portion de couverture comprenant un renfort longitudinal sensiblement inextensible dans le sens de la longueur de la sangle, et un coussin d'amortissement situé sous le renfort. Le coussin comprend au moins une zone interne et une zone externe qui appuient sur la chaussure quand la sangle est serrée, pour assurer une répartition homogène des efforts de conduite,

sensiblement sur la longueur du renfort.

Un tel dispositif donne à un utilisateur la possibilité d'ajuster le serrage de la sangle. Bien entendu plus le serrage

est fort, mieux la chaussure est maintenue.

Il est apparu que pour certains styles de conduite de l'engin, il est tantôt intéressant que le serrage soit faible,

et tantôt intéressant que le serrage soit fort.

C'est par exemple le cas en snowboard o un serrage faible permet à l'utilisateur d'incliner facilement les jambes pour faire des figures de style, et o un serrage fort permet une

conduite précise de la planche.

Cependant, il n'est pas possible de faire varier le serrage de la sangle en cours de conduite. De ce fait l'utilisateur ne peut pas en même temps avoir la possibilité de faire facilement des figures de style, et avoir la possibilité de conduire la planche avec une grande précision. Il est

nécessaire de trouver un compromis.

L'invention a notamment pour but de donner en même temps à l'utilisateur la possibilité de faire facilement des figures de style, et la possibilité de conduire la planche avec une grande précision. Pour ce faire, l'invention propose un dispositif de retenue d'une chaussure sur un engin de sport, le dispositif comprenant au moins une sangle prévue pour retenir la chaussure sur l'engin, la sangle s'étendant transversalement entre une attache interne et une attache externe du dispositif, la sangle comprenant une portion de couverture de la chaussure, la portion de couverture comprenant un renfort longitudinal sensiblement inextensible dans le sens de la longueur de la sangle, et un coussin d'amortissement situé sous le renfort, le coussin d'amortissement étant présent au niveau d'une extrémité

interne et d'une extrémité externe de la portion de couverture.

Le dispositif de retenue selon l'invention est caractérisé par le fait que la dureté du coussin d'amortissement augmente

de l'attache interne vers l'attache externe.

La dureté du coussin d'amortissement du côté de l'attache interne est faible, ce qui donne une certaine laxité à la chaussure vers l'intérieur du pied. De ce fait l'utilisateur peut facilement incliner latéralement la jambe vers l'intérieur, c'est-à-dire vers l'autre jambe. Cela facilite

l'exécution de figures de style.

La dureté du coussin du côté de l'attache externe est forte, ce qui assure le maintien de la chaussure vers l'extérieur du pied. De ce fait l'utilisateur peut conduire la

planche avec une grande précision.

L'évolution de la dureté de la cale d'amortissement permet

de concilier deux modes d'utilisation de l'engin.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention

seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre,

en regard du dessin annexé illustrant, selon des exemples non limitatifs, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel: - la figure 1 est une vue en perspective d'une planche de snowboard sur laquelle sont retenues deux chaussures, à l'aide de deux dispositifs de retenue, selon un premier exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif de la figure 1, - la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 2, - la figure 4 est une vue de dessous d'une sangle du dispositif de la figure 2, - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4, selon un deuxième exemple de réalisation de l'invention, - la figure 6 est une vue similaire à la figure 3, selon

un troisième exemple de réalisation de l'invention.

Le premier exemple est décrit ci-après à l'aide des

figures 1 à 4.

Comme on le voit sur la figure 1 deux chaussures 1, 2 sont retenues de façon amovible, sur une planche 3, à l'aide de deux

dispositifs de retenue 4, 5.

Pour des raisons de simplification, un seul 4 des

dispositifs est décrit ci-après.

De manière connue comme on le voit sur la figure 2, le dispositif de retenue 4 comprend une embase 6 qui s'étend longitudinalement entre une extrémité arrière 7 et une

extrémité avant 8.

L'embase 6 présente une face supérieure 9 prévue pour être en regard de la semelle de la chaussure 1, et une face

inférieure 10 prévue pour être au-dessus de la planche 3.

L'embase 6 est retenue sur la planche 3 par un moyen représenté sous la forme d'un disque 11, lui-même retenu à la

planche 3 par des vis 12.

Bien entendu, d'autres moyens de retenue de l'embase 6

pourraient être prévus.

L'embase 6 est bordée latéralement par un flasque interne et par un flasque externe 21. Lorsque la chaussure 1 est en place sur le dispositif 4, le flasque interne 20 longe le côté de la chaussure qui accueille le gros orteil. Par corollaire, le flasque externe 21 longe le côté de la chaussure qui

accueille le plus petit orteil.

Les flasques 20, 21 sont reliés par un arceau 22 au niveau

de l'extrémité arrière 7.

De préférence, l'embase 6, les flasques 20, 21 et l'arceau 22 forment une pièce monobloc réalisée par exemple en matière synthétique. Cependant il pourrait être prévu que les flasques ou l'arceau soient des pièces solidarisées à l'embase par tout autre moyen, tel qu'un collage, une soudure, un vissage, un

emboîtement, ou autre.

De façon accessoire, un élément d'appui arrière 23 permet à l'utilisateur de prendre des appuis arrière avec le bas de jambe. L'élément d'appui arrière 23 est solidarisé aux flasques

, 21 par exemple au moyen d'une articulation 24.

Il est également prévu deux sangles pour retenir de façon amovible la chaussure 1 sur l'embase 6, entre les flasques 20, 21. Une première sangle 30 se situe vers l'avant, au niveau du métatarse quand le pied est retenu. Une deuxième sangle 31 se situe vers l'arrière, au niveau du cou- de-pied quand le pied

est retenu.

Bien entendu, il pourrait être prévu un nombre de sangles différent. Pour des raisons de simplification une seule sangle est

décrite en détail ci-après, par exemple la sangle de cou-de-

pied 31.

Comme on le voit bien sur la figure 3, la sangle 31 s'étend transversalement du flasque interne 20 au flasque

externe 21.

La sangle 31 est représentée sous la forme d'une succession de trois portions, qui sont une portion interne 32,

une portion de couverture 33, et une portion externe 34.

La portion interne 32 est reliée au flasque interne 20 par une attache interne. Cette dernière est représentée sous la forme d'une articulation, réalisée par exemple à l'aide d'un

rivet 40.

La portion interne 32 se superpose à la portion de couverture 33 de façon réglable, par exemple à l'aide d'une vis 41. Ainsi l'utilisateur peut faire en sorte qu'une extrémité interne 42 de la portion de couverture 33 soit à proximité du flasque interne 20. Le réglage de position, de la portion de couverture 33 par rapport à la portion interne 32, est rarement modifié. Il est prévu pour tenir compte de l'encombrement de la chaussure. Un moyen est prévu pour relier de façon amovible la portion de couverture 33 à la portion externe 34. Ce moyen comprend par exemple un mécanisme de serrage à cliquet 43 fixé à la portion de couverture 33, au niveau d'une extrémité externe 44 de cette dernière. Le moyen de liaison des portions de couverture 33 et externe 34 comprend également une série de

dents 45 conformées sur la portion externe 34.

En agissant sur un levier 46 du mécanisme 43 il est possible de serrer la sangle 31 en approchant l'extrémité externe 44 du flasque externe 21. En agissant sur un bouton 47 du mécanisme 43, il est possible de desserrer la sangle 31, ou même de l'ouvrir. Dans ce dernier cas, la portion de couverture

33 et la portion externe 34 sont séparées.

Bien entendu, d'autres moyens pourraient être prévus pour

relier les portions de couverture 33 et externe 34.

La portion externe 34 est quant à elle reliée au flasque externe 21 par une attache externe. Cette dernière est représentée sous la forme d'une articulation, réalisée par

exemple à l'aide d'un rivet 50.

Les deux articulations se font sensiblement selon un axe transversal du dispositif, ce qui permet à la sangle 31 de

couvrir uniformément la chaussure.

Bien entendu, les articulations pourraient être réalisées

par d'autres moyens tels que des vis, des tourillons ou autre.

De même les attaches de la sangle 31 aux flasques 20, 21 pourraient être faites par d'autres moyens, tel qu'un

enroulement autour d'un passant, ou autre.

La sangle 31 est sensiblement inextensible dans le sens de la longueur, c'est-à-dire d'un flasque 20, 21 à l'autre. Les

matériaux qui la constituent sont choisis à cet effet.

Notamment les portions interne 32 et externe 34 sont réalisées de préférence sous la forme d'une bande faite à partir d'une matière synthétique, telle qu'un polyamide ou un polyuréthanne armé ou non. La portion de couverture 33 comprend quant à elle un renfort 51 à la fois relativement souple en flexion et

sensiblement inextensible longitudinalement.

Pour prendre appui sur la chaussure, il est prévu un

coussin d'amortissement 52 situé sous le renfort 51.

Il doit être compris que le coussin 52 est une bande continue ou discontinue, dont l'épaisseur peut être constante ou variable. Cependant dans tous les cas, le coussin 52 est présent au niveau de l'extrémité interne 42 et au niveau de

l'extrémité externe 44 de la portion de couverture 33.

Sur la figure 3, le coussin d'amortissement 52 est représenté sous la forme d'une bande d'épaisseur constante. Il s'étend de l'extrémité interne 42 à l'extrémité externe 44 de

la portion de couverture 33.

Selon l'invention, la dureté du coussin d'amortissement 52

augmente de l'attache interne vers l'attache externe.

L'augmentation de dureté est obtenue de préférence par juxtaposition de deux parties, une partie interne 53 et une partie externe 54. Bien entendu, la partie externe 54 présente

une dureté supérieure à celle de la partie interne 53.

La différence de dureté résulte des différences dans les propriétés mécaniques des matériaux, telles que la densité, le module d'élasticité, ou autre, ou encore de leur composition chimique. De préférence, les parties interne 53 et externe 54 sont réalisées à partir de matières synthétiques, telles que du

caoutchouc, du silicone, du polyuréthanne, ou autre.

Par exemple la partie interne 53 peut être faite avec une mousse de polyuréthanne, et la partie externe avec du

caoutchouc plein.

La souplesse relative de la partie interne 53 donne une certaine laxité à la chaussure du côté intérieur du pied. Cela permet à l'utilisateur d'incliner la jambe vers l'intérieur pour faire des figures de style. La rigidité relative de la partie externe 54 assure un maintien de la chaussure vers l'extérieur du pied. Cela permet une transmission directe des efforts de conduite. La planche peut être conduite avec plus de précision. Bien entendu, il pourrait être prévu un nombre supérieur de parties pour constituer le coussin d'amortissement 52. Les duretés de chaque partie seraient choisies pour assurer une augmentation progressive de la dureté de l'extrémité interne 42

vers l'extrémité externe 44 de la portion de couverture 33.

Dans tous les cas les parties constitutives du coussin 52 sont solidarisées au renfort 51 par tout moyen tel qu'un

collage, une soudure, une couture, ou autre.

Bien entendu, d'autres couches pourraient être ajoutées à

la portion de couverture 33.

Par exemple il peut être prévu une couche d'habillage sous le coussin 52, pour protéger cette dernière. La couche d'habillage est de préférence réalisée en tissu, pour ne pas

perturber le comportement de la cale.

Comme on le voit sur la figure 4 la limite de séparation , entre les parties interne 53 et externe 54, est représentée sous la forme d'une droite orientée transversalement par rapport à la sangle 31. Cette limite 55 pourrait présenter

d'autres formes, ou être inclinée.

D'autre part la limite 55 est de préférence décalée vers l'extrémité externe 44, par rapport au milieu des extrémités 42, 44. Cela confère à la partie interne 53 une surface plus grande que celle de la partie externe 54. Ainsi la portion de

couverture 33 est plus rigide vers l'extérieur du dispositif.

Les autres exemples de réalisation de l'invention sont présentés brièvement ci-après. Etant donné qu'ils comprennent de nombreux points communs avec le premier exemple, seules les

différences sont mises en évidence.

Pour le deuxième exemple comme on le voit sur la figure 5, une portion de couverture 70 reçoit un coussin 71 qui comprend une partie interne 72 souple et une partie externe 73 plus dure. La limite de séparation 74 des parties 72, 73 est incurvée, les parties s'emboîtant l'une dans l'autre longitudinalement. Il est ainsi possible de faire varier la raideur du coussin 71, et de la portion de couverture 70 par

voie de conséquence, de façon plus progressive.

Pour le troisième exemple comme on le voit sur la figure 6, une portion de couverture 90 reçoit un coussin 91 formé par deux parties séparées, une partie interne 92 souple et une partie externe 93 plus dure. La zone libre 94 formée entre les parties du coussin 91 permet de réduire localement la pression exercée sur le pied à travers la botte, par exemple au niveau

du tendon du gros orteil.

Dans tous les cas, l'invention est réalisée à partir des matériaux et selon des techniques de mise en oeuvre connus de

l'homme du métier.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples ci-avant décrits, et comprend tous les équivalents techniques

pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont

suivre. En particulier chaque sangle d'un dispositif peut être

structurée comme la sangle décrite.

Chaque sangle pourrait comprendre un nombre différent de portions, par exemple deux, une portion interne et une portion

de couverture attachée directement aux flasques.

D'autre part l'embase et les flasques ne sont pas nécessaires, les attaches des sangles pouvant être réalisées

directement sur l'engin.

D'autre part encore, même si les exemples décrits concernent le domaine du snowboard, l'invention peut

s'appliquer à d'autres domaines techniques.

Claims (7)

REVENDICATIONS

1- Dispositif de retenue d'une chaussure (1, 2) sur un engin de sport (3), le dispositif comprenant au moins une sangle (30, 31) prévue pour retenir la chaussure (1, 2) sur l'engin, la sangle (30, 31) s'étendant transversalement entre une attache interne et une attache externe du dispositif, la sangle (30, 31) comprenant une portion de couverture (33, 70, ) de la chaussure (1, 2), la portion de couverture (33, 70, 90) comprenant un renfort longitudinal (51) sensiblement inextensible dans le sens de la longueur de la sangle (30, 31), et un coussin d'amortissement (52, 71, 91) situé sous le renfort (51), le coussin d'amortissement (52, 71, 91) étant présent au niveau d'une extrémité interne (42) et d'une extrémité externe (44) de la portion de couverture (33, 70, ), caractérisé par le fait que la dureté du coussin d'amortissement (52, 71, 91) augmente de l'extrémité interne

(42) vers l'extrémité externe (44).

2- Dispositif de retenue selon la revendication 1, caractérisé par le fait que le coussin d'amortissement (52, 71, 91) comprend deux parties, une partie interne (53, 72, 92) relativement souple et une partie externe (54, 73, 93)

relativement dure.

3- Dispositif de retenue selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les deux parties interne (53, 72)

et externe (54, 73) sont juxtaposées.

4- Dispositif de retenue selon l'une des revendications 1

à 3, caractérisé par le fait qu'une couche supplémentaire est

ajoutée à la portion de couverture (33, 70, 90).

5- Dispositif de retenue selon la revendication 4, caractérisé par le fait que la couche supplémentaire est

réalisée en tissu et disposée sous le coussin (52, 71, 91).

6- Dispositif de retenue selon l'une des revendications 1

à 5, caractérisé par le fait que la sangle (30, 31) comprend trois portions, qui sont une portion interne (32), une portion

de couverture (33, 70, 90), et une portion externe (34).

7- Dispositif de retenue selon la revendication 6, caractérisé par le fait que l'attache interne est réalisée par articulation de la portion interne (32) sur un flasque interne (20), que l'attache externe est réalisée par articulation de la portion externe (34) sur un flasque externe (21), et que les flasques (20, 21) bordent transversalement une embase (6) du dispositif.