APPAREIL DE GYMNASTIQUE COMPORTANT UN PLATEAU
La présente invention concerne un appareil de gymnastique comportant un plateau.
Elle s'applique notamment mais pas exclusivement à la rééducation des membres inférieurs par la méthode proprioceptive, mais également des membres supérieurs, à la correction de la posture en position assise, et d'une manière générale à la pratique d'exercices permettant de développer la musculature et de travailler les réflexes.
La présente invention propose un plateau pouvant osciller sur un support plan selon une pluralité de points d'appui, sachant que ce plateau est équipé :
- d'une part, des moyens d'appui formant une projection sur ledit support de la face inférieure dudit plateau comportant la susdite pluralité de points d'appui, les distances entre chacun de la susdite pluralité de points d'appui et ledit plateau étant différentes de manière à permettre l'oscillation dudit plateau sur ledit support,
- d'autre part, des moyens d'amortissement, de préférence démontables, venant en appui sur la surface inférieure dudit plateau et comportant au moins une cavité au travers de laquelle passe les susdits moyens d'appui, lesquels moyens d'amortissement, qui sont donc situés entre le plateau et ledit support plan, permettant d'amortir la susdite oscillation dudit plateau.
La conduite d'exercices sportifs et/ou de rééducation faisant intervenir des plateaux oscillants a été abordée de diverses manières.
Une première approche consiste à équiper le plateau oscillant de deux bascules de hauteur différente, situées à chaque extrémité du plateau, de manière à permettre l'oscillation du plateau selon l'axe de symétrie de l'ensemble, constitué par le plateau et les deux bascules, cet axe d'oscillation étant légèrement incliné par rapport au sol, compte tenu de la différence de hauteur de chacune des deux bascules.
Une seconde approche consiste à équiper le plateau oscillant de deux bascules d'une manière identique à celle décrite précédemment ; néanmoins, chacune des deux bascules comprend des extensions latérales destinées à limiter l'angle de basculement du plateau.
Une troisième approche consiste à équiper le plateau oscillant d'un pivot central, ou d'une projection hémisphérique, permettant de faire basculer le plateau selon deux degrés de liberté et non plus autour d'un axe unique.
Ces différentes approches ne sont en aucune manière évolutive, puisque les différentes projections permettant l'appui du plateau sur le sol sont définies intrinsèquement ; d'autre part, elles n'autorisent pas l'exploitation des caractéristiques du plateau oscillant d'une manière progressive en évitant notamment toute appréhension. En d'autres termes, ces différentes approches n'ont pas pris en compte la nécessité, pour certains exercices, d'amortir les oscillations et ce d'une manière réglable.
L'invention a pour but d'éviter une démarche accessible uniquement à des experts, voire dangereuse ; elle propose à cet effet une démarche évolutive, configurable par l'utilisateur, en associant au principe du plateau oscillant des
moyens d'amortissement réglables et des moyens permettant de régler les conditions d'oscillations.
Selon l'invention, cet appareil de gymnastique comportant un plateau pouvant osciller sur un support plan selon une pluralité de points d'appui, comprend :
- des moyens d'appui formant une projection sur ledit support de la face inférieure dudit plateau comportant la susdite pluralité de points d'appui, les distances entre chacun de la susdite pluralité de points d'appui et ledit plateau étant différentes de manière à permettre l'oscillation dudit plateau sur ledit support,
- des moyens d'amortissement, de préférence démontables, venant en appui sur la surface inférieure dudit plateau et comportant au moins une cavité au travers de laquelle passe les susdits moyens d'appui, lesquels moyens d'amortissement, qui sont donc situés entre le plateau et ledit support plan, permettant d'amortir la susdite oscillation dudit plateau.
Avantageusement lesdits moyens formant projection dudit plateau oscillant comporteront au moins une bascule ; ils pourront comporter deux bascules destinées à coopérer avec ledit support plan, sachant qu'au moins une bascule pourra être amovible ; ils pourront également définir au moins une zone d'appui pour le plateau portée par un cône unique, ledit cône étant de révolution, le demi angle au sommet dudit cône étant compris entre 3° et 20°, de préférence compris entre 6° et 10°, de préférence sensiblement égal à 8°.
Avantageusement ledit plateau pourra être sensiblement plan ; la hauteur dudit cône de révolution étant parallèle au plan du plateau.
Par ailleurs, ledit plateau pourra être recouvert au moins partiellement de mousse antidérapante.
Avantageusement ledit plateau présentera, dans son plan, une partie rétrécie dirigée vers celui desdits points d'appui dont la distance par rapport audit plateau est la plus petite ; ledit plateau aura une forme de champignon.
Par ailleurs, le plateau pourra comporter des moyens pour fixer au moins un élastique de musculation des bras.
Le plateau pourra être formé d'une seule pièce, en matière plastique injectée ou moulée.
Avantageusement, lesdits moyens pour amortir les oscillations dudit plateau comporteront un socle en mousse présentant une première surface sensiblement plane, une deuxième surface sensiblement plane opposée à ladite première surface, la susdite cavité étant prévue sur ladite deuxième surface.
Lesdites première et deuxième surface pourront former, dans un plan perpendiculaire à ladite première surface, un angle compris entre 3° et 20°, de préférence compris entre 6° et 10°, de préférence sensiblement égal à 8°.
Ladite au moins une cavité pourra être borgne, la surface de ladite cavité au voisinage de ladite première surface étant sensiblement plane ; elle pourra déboucher au niveau de ladite première surface.
Avantageusement, lesdits moyens pour amortir les oscillations pourront comprendre trois cavités, la première étant en correspondance de forme avec la susdite première bascule, la seconde étant en correspondance de forme avec la susdite deuxième bascule, la troisième, située entre les première et deuxième cavités, sera en correspondance de forme avec la susdite seconde bascule.
Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre non limitatif, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels :
- la figure 1 représente l'appareil selon l'invention en perspective de dessous, - la figure 2 représente l'appareil selon l'invention en perspective de côté,
- la figure 3 représente schématiquement l'appareil selon l'invention en perspective de côté,
- la figure 4 présente un socle en mousse apte à coopérer avec l'appareil selon l'invention en perspective de dessus,
- la figure 5 représente schématiquement l'appareil selon l'invention coopérant avec un socle en mousse en perspective de côté,
- la figure 6 représente un deuxième mode de réalisation du plateau,
- la figure 7 représente un deuxième mode de réalisation du socle en mousse,
- la figure 8 représente un premier mode d'utilisation de l'appareil selon l'invention,
- la figure 9 représente un deuxième mode d'utilisation de l'appareil selon l'invention, - la figure 10 représente un troisième mode d'utilisation de l'appareil selon l'invention, et
- la figure 11 représente un quatrième mode d'utilisation de l'appareil selon l'invention.
Dans l'exemple représenté sur la figure 1, l'appareil de gymnastique selon l'invention 10 comporte un plateau 12 rigide, par exemple en bois ou en matière plastique, recouvert de mousse 14. Le plateau a une forme de trapèze présentant un appendice 16, 18 sur chacun de ses côtés, ces appendices se trouvant proches de la grande base du trapèze. La forme du plateau 12 rappelle ainsi celle d'un champignon. Le plateau présente donc un axe de symétrie x- x'
Le plateau 12 peut également prendre d'autres formes, comme, par exemple, la forme d'un « T ». Par ailleurs, il peut être recouvert que partiellement de mousse ou éventuellement d'adhésifs antidérapants, le but étant d'éviter les glissades de l'utilisateur en cours d'utilisation. La mousse peut ne pas être collée, mais simplement fixée à l'aide de pinces, de manière à permettre son démontage pour certaines utilisations, notamment en posture debout. Par ailleurs, le plateau peut ne pas être plat ; il peut notamment avoir une forme ergonomique épousant la forme du dos.
Dans l'exemple représenté sur la figure 2, deux bascules 20, 22 sont montées sensiblement perpendiculaires à l'axe de symétrie x-x' du plateau 12. Ces deux bascules sont de hauteurs différentes telles que : h2 = h., + dχ tan(α), où :
- hi représente la hauteur de la bascule 20 ; - h2 la hauteur de la bascule 22 ;
- α l'angle dudit axe de symétrie dudit plateau 12 avec l'horizontale lorsque ledit appareil 10 est porté en équilibre sur le sol 24 par les deux bascules 20, 22 ;
- d la distance entre les deux bascules 20, 22.
Dans l'exemple représenté sur la figure 3, la surface des ces deux bascules 20, 22 apte à être mise en contact avec le sol s'étend selon un cône fictif de révolution, de demi angle au sommet α=8°. La petite bascule 20 est montée du côté de la petite base du plateau. La grande bascule 22 est montée du côté de la grande base du plateau.
L'appareil peut également présenter une unique bascule de taille plus importante afin de garantir la stabilité en tangage de l'appareil. Cette bascule pourrait avoir une forme moins régulière. Notamment, elle pourrait s'étendre selon un cône quelconque. Le tangage est le mouvement de rotation de
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l'appareil selon un axe sensiblement de même direction que y-y', l'axe y-y' étant contenu dans le plan du plateau et perpendiculaire à l'axe x-x'.
Par cône, on entend la surface engendrée par une droite s'appuyant sur une courbe fixe quelconque, appelée directrice, et passant par un point fixe, appelé sommet du cône. Cette directrice n'est pas forcément un cercle comme c'est le cas dans l'exemple présenté ici.
Les bascules peuvent être de forme telle que cette directrice soit une ellipse ou toute autre courbe, de préférence convexe.
L'appareil selon l'invention 10, ses deux bascules 20, 22 posées sur le sol 24, est stable en tangage. Le plateau 12 fait dans ce cas un angle α=8° avec le sol
24. Le plateau 12 est apte à réaliser des rotations selon la hauteur du cône fictif portant les surfaces d'appui. Durant ces oscillations, le contact avec le sol est linéique, c'est-à-dire qu'il est réalisé selon une ligne. Dans le cas présent, cette ligne correspond à une génératrice du cône fictif, base des surfaces tronconiques des deux bascules.
L'appareil selon l'invention peut être complété d'au moins un bloc de mousse permettant d'amortir les oscillations de l'appareil 10. Ainsi, les utilisateurs mal à l'aise sur l'appareil oscillant peuvent travailler sans appréhension.
Dans l'exemple représenté sur la figure 4, un socle 26, par exemple en mousse, présente sur une de ses faces planes 28, des cavités 30, 32, destinées à coopérer avec les bascules 20, 22 du plateau 12 afin d'amortir les oscillations du plateau 12 et/ou de diminuer l'amplitude de ces oscillations. La section de la cavité 30 est en correspondance de forme avec la section de la bascule 20 ; la section de la cavité 32 est en correspondance de forme avec la section de la bascule 22. Les cavités 30, 32 sont borgnes et leur fond est plan et parallèle à la surface de base plane 34 (représentée sur la figure 5), du socle 26.
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Dans l'exemple représenté sur la figure 5, les deux cavités 30, 32 débouchent à la fois au niveau de la surface 28 et au niveau de la surface 34 du socle 26, l'appareil de gymnastique 10 prenant alors appui sur le sol 24.
Les deux faces 28, 34 forment, dans le plan de la face latérale 36, perpendiculaire à la surface 34, un angle sensiblement égal à l'angle α. Suivant le matériau utilisé pour la réalisation de ce socle 26, les oscillations peuvent être plus ou moins amorties, une mousse très dense, par exemple en polyéthylène ou en polyuréthane, pouvant même permettre de caler l'appareil de gymnastique 10.
Bien entendu, le socle 26 ici présenté est décrit à titre d'exemple non limitatif, celui-ci pouvant, par exemple, être de forme différente.
Le dispositif pourra notamment comporter des cales conformées pour obturer au moins partiellement les cavités 30, 32 du socle en mousse 26 afin de permettre des oscillations d'amplitudes réduites du plateau 12. L'appareil de gymnastique 10, dont les bascules 20, 22 sont montées à l'intérieur des cavités 30, 32 et prennent appui sur le sol 24, est ainsi apte à osciller ; cependant, l'amplitude de ces oscillations est limitée par la présence desdites cales.
Dans l'exemple représenté sur la figure 6, l'appareil de gymnastique 10 comprend un plateau 12 et des moyens formant projection constitués de deux bascules 20, 22 ; dans ce deuxième mode de réalisation, ladite bascule 20 est amovible ; à titre d'exemple, la bascule 20 comporte deux surfaces, disposées orthogonalement, aptes à être mise en contact avec le sol selon un cône fictif de révolution ; avantageusement les hauteurs par rapport aux deux surfaces d'appui orthogonales de la dite bascule 20 sur le plateau 12 seront différentes, de manière à obtenir deux demi angles au sommet différents.
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Le positionnement de la bascule 20 est assuré par deux liaisons goujons/trous borgnes disposées selon un axe ΔO, perpendiculaire à l'axe de symétrie x-x\ et distant de la bascule 22 d'une distance d. Dans le cas présent, deux goujons gi, g2, forment deux projections dont les axes, respectivement Δl5 Δ2, sont orthogonaux au plan défini par le plateau 12 et distants symétriquement de part et d'autre de l'axe x-x'. La bascule 20 comprend au voisinage de chacune de ses faces d'appui, deux trous borgnes, en correspondance de forme avec lesdits goujons gl5 g2, selon des axes, respectivement Δ'i, Δ'2, et Δ"i, Δ"2, lesquels axes sont orthogonaux aux dites surfaces d'appui.
Le maintien de la bascule 20 avec le plateau 12 est assuré, dans le cas présent par deux aimants al5 a2, logés dans l'épaisseur du plateau 12, symétriquement par rapport à l'axe x-x', et venant affleurer la surface du plateau 12. Deux paires de parties ferromagnétiques, de préférence circulaires, sont disposées au voisinage des deux faces d'appui de la bascule 20, en correspondance de position par rapport aux susdits aimants ai, a2. Ainsi, les moyens de positionnement et de maintien de la bascule 20 sur le plateau 12, décrits précédemment, permettent de rendre ladite bascule 20 amovible et d'obtenir deux hauteurs différentes.
Dans l'exemple représenté sur la figure 7, le socle 26, par exemple en mousse, présente sur une de ses faces planes 28, trois cavités 30, 31, 32 ; comme il a été indiqué précédemment, les dites cavités 30, 32, sont destinées à coopérer avec respectivement les bascules 20, 22, du plateau 12 ; la section de la cavité 30 est en correspondance de forme avec la section de la bascule 20 ; la section de la cavité 32 est en correspondance de forme avec la section de la bascule 22.
La troisième cavité 31 est située entre lesdites cavités 30, 32, approximativement à égales distances de celles-ci ; la section de la cavité 31 est en correspondance de forme avec la section de la bascule 20.
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Ainsi, le socle 26, selon ce deuxième mode de réalisation, peut être positionné par rapport au plateau 12, uniquement par l'intermédiaire de la bascule 20, laquelle se loge dans ladite cavité 31 ; à ce titre, il est donc envisageable de positionner le socle 26 selon deux directions opposées, la susdite bascule 22 n'étant plus en contact avec le socle 26.
En d'autres termes, seule la zone du plateau 12, proche de la bascule 20, sera en contact avec le socle 26 ; ceci aura pour effet de limiter l'effet d'amortissement du socle 26 et de permettre ainsi un amortissement réglable en fonction des exercices de gymnastique pratiqués.
Dans l'exemple représenté sur la figure 8, concernant cette première utilisation, l'utilisateur s'assoit tout d'abord devant l'appareil 10, posé sur le sol 24, en lui tournant le dos. L'utilisateur saisit alors les appendices 16, 18, du plateau 12 en tendant les bras vers l'arrière. En prenant appuis sur les bras, il s'assoit sur l'appareil 10, puis, ayant relâché les poignées, il s'allonge de telle sorte que son dos, posé bien à plat, soit en contact avec la mousse 14 recouvrant le plateau 12, ses pieds étant toujours en contact avec le sol 24. L'utilisateur relève alors la tête, et, levant une jambe de telle sorte qu'il ne prenne plus appui sur le sol 24 que par un pied, créé un déséquilibre. Dans un premier temps, l'exercice consiste uniquement à ce que les bords du plateau 12, qui oscille de part et d'autre de sa position au repos, ne touchent pas le sol 24. L'utilisateur sollicite ainsi ses muscles abdominaux latéraux alors qu'il a continuellement le dos en contact avec le plateau 12. Ainsi, il est sûr de conserver son dos droit et d'éviter les problèmes de mal de dos. De plus, son ventre reste plat, il peut donc respirer normalement. L'utilisateur peut, dans un second temps, faire des mouvements de bras pour compliquer l'exercice et faire travailler les muscles des bras.
Selon d'autres variantes de cet exercice, l'utilisateur peut avoir les jambes étendues ou bien encore relevées contre un mur. On peut également placer un élastique que l'utilisateur tire avec les bras pour faire travailler les muscles de ses bras.
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Dans l'exemple représenté sur la figure 9 concernant un deuxième exercice, l'utilisateur doit s'agenouiller devant l'appareil selon l'invention 10, la partie relevée du plateau 12 lui faisant face. L'utilisateur saisit alors le plateau au niveau de sa partie la moins large, ses avant-bras prenant appui sur la partie plus large du plateau 12 et ses coudes reposant sur les appendices 16, 18, du plateau. L'utilisateur s'allonge alors, son corps et ses jambes étant alignés avec l'appareil selon l'invention 10. Une première variante de l'exercice consiste à tenir la position, faisant ainsi travailler les muscles du buste et des bras. Une deuxième variante consiste à fléchir alternativement les jambes. Une troisième variante de l'exercice consiste, jambes serrées, à fléchir les deux genoux et à tirer sur les bras de façon à déplacer le buste en avant puis à revenir à la position de départ. Enfin, une autre variante de l'exercice consiste à faire passer alternativement les jambes derrière le dos et à revenir à la position de départ, cet exercice faisant notamment travailler les muscles fessiers.
Dans l'exemple représenté sur la figure 10 concernant un troisième exemple d'utilisation, l'appareil selon l'invention 10 est placé sur une chaise, sa partie basse vers le dossier de la chaise. L'utilisateur s'assoit alors sur la chaise, de façon à ce que ses genoux soient légèrement relevés. L'exercice consiste en un travail de posture du dos, du bassin et en étirements de la colonne vertébrale. Le dos bien droit, l'utilisateur peut travailler l'équilibre et le déséquilibre avec des mouvements de bras.
Dans l'exemple représenté sur la figure 11, un quatrième exemple d'utilisation, consiste à poser un pied, voire les deux, sur le plateau 12 et à garder son équilibre. Cet exercice permet un travail de renforcement des chevilles et des jambes.
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Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation et d'utilisations décrits, fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs.
L'appareil de gymnastique comportant un plateau oscillant selon l'invention, autorise une démarche évolutive, puisque les différentes projections permettant l'appui du plateau sur le sol sont réglables; d'autre part, elle autorise l'exploitation des caractéristiques du plateau oscillant d'une manière progressive en évitant notamment toute appréhension, puisqu'elle prend en compte la nécessité, pour certains exercices, d'amortir les oscillations et ce d'une manière réglable.
L'invention permet ainsi une démarche accessible à toute personne débutante ou experte; elle propose à cet effet une démarche évolutive, configurable par l'utilisateur, en associant au principe du plateau oscillant des moyens d'amortissement réglables et des moyens permettant de régler les conditions d'oscillations.