Afficheur et dispositif de commande associé
La présente invention concerne un afficheur pour afficher un chiffre ainsi qu'un dispositif de commande d'un tel afficheur.
De façon classique, pour afficher la valeur d'un chiffre, il existe deux types d'afficheurs, à savoir les afficheurs à sept segments, sous forme de deux carrés superposés à côté commun, avec éventuellement en plus des segments obliques, et les afficheurs en matrice de trente cinq points, en sept lignes de cinq points, dont la fine granularité permet de définir des courbes plus élaborées et ainsi d'afficher aussi des lettres.
La présente invention vise à proposer un autre type d'afficheur.
À cet effet, l'invention concerne tout d'abord un afficheur pour une valeur d'une plage d'une première pluralité de valeurs possibles d'un chiffre, comportant une deuxième pluralité d'éléments de base d'affichage mutuellement indépendants pour afficher l'une quelconque des dites valeurs par commande d'une dite première pluralité de groupes d'éléments de base à positions respectives formant ensemble un motif spécifique à la valeur considérée, caractérisé par le fait que les dites positions respectives de toute la deuxième pluralité sont disposées selon un motif de base de forme représentant sensiblement un caractère alphanumérique.
Ainsi, l'afficheur comporte un fond d'affichage constitué par les divers éléments de base, c'est-à-dire des points ou blocs de points, l'ensemble présentant donc la forme prédéterminée d'un caractère alphanumérique, cette forme étant définie par le fait que les diverses positions,
même si elles sont mutuellement disjointes, présentent une certaine continuité de pointillé suggérant une courbe dont le tracé représente le caractère alphanumérique considéré, qui est donc immuable. Ce tracé correspond donc à une certaine corrélation entre les positions. Mais ces positions présentent aussi d'autres corrélations de position relative car elles permettent d'afficher successivement les diverses valeurs du chiffre, c'est-à- dire que, dans la deuxième pluralité de positions, on peut définir un nombre suffisant de groupes différents d'éléments de base, permettant ainsi d'afficher, sous forme de motifs spécifiques formés par certains éléments de base commandés, la première pluralité de valeurs du chiffre.
On notera que, comme l'invention n'est pas limitée à une base de calcul particulière, une valeur affichée peut correspondre à un chiffre exprimé dans une base déterminée tout aussi bien qu'à un nombre, c'est-à-dire à au moins deux chiffres, exprimé dans une base inférieure à l'autre.
L'une des positions d'élément de base peut être située, dans le motif de base, à un niveau spécifique à l'élément de base considéré.
L'élément de base considéré peut par exemple indiquer les valeurs impaires, pour ainsi mieux discerner la différence entre deux motifs de formes assez semblables. Cet élément de base considéré peut en particulier occuper un niveau soit extrême soit à mi-hauteur dans le motif de base, et, par ailleurs, il peut présenter un état d'affichage différent par rapport à des états d'affichage des autres éléments de base, par exemple une couleur, une intensité, un clignotement, ou une fréquence de clignotement spécifiques.
Le motif de base peut en particulier représenter sensiblement une lettre, par exemple l'une des lettres du groupe constitué par les lettres d, E, I, L, 0, V.
Au moins l'un des éléments de base peut toutefois présenter une forme allongée et au moins un autre des éléments de base peut présenter une forme sensiblement circulaire, c'est-à-dire de rapport longueur / largeur ne dépassant pas 2.
De préférence, le motif de base est bidimensionnel, en particulier de préférence pour les chiffres dépassant "2", ce qui offre une grande variété de motifs spécifiques bidimensionnels et permet ainsi de mieux les différencier.
Le motif de base est de préférence visible au repos.
L'invention concerne aussi un ensemble d'afficheurs comportant plusieurs afficheurs selon l'invention, pour afficher un nombre.
L'ensemble peut ainsi comporter au moins deux afficheurs agencés pour chacun afficher une valeur parmi respectivement au moins deux valeurs et au moins onze valeurs .
On peut ainsi afficher un nombre d'heures ou de minutes, éventuellement par multiplexage temporel entre ces deux nombres, le chiffre zéro étant alors indiqué par défaut d'affichage, sinon les deux afficheurs sont agencés pour chacun afficher une valeur parmi respectivement trois valeurs et douze valeurs.
L'ensemble d'afficheurs peut comporter quatre afficheurs de lettres, comme indiqué plus haut, à motifs de base représentant respectivement les lettres L, 0, V, E. En pareil cas, pour afficher l'heure ou ses sous- divisions, les quatre afficheurs présentent avantageusement des deuxièmes pluralités de respectivement 2, 9, 5 et 9
éléments de base d'affichage, pour l'heure et les minutes, avec éventuellement multiplexage temporel pour les secondes et aussi pour la date.
L'invention concerne encore un dispositif de commande d'un afficheur selon l'invention, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de transcodage agencés pour, après réception de données représentant le dit chiffre, fournir un jeu spécifique correspondant de commandes individuelles pour les divers éléments de base d'affichage, le jeu fourni appartenant a un ensemble d'une dite première pluralité de jeux disponibles pour respectivement la première pluralité de valeurs possibles du chiffre.
Les moyens de transcodage peuvent comporter une table de transcodage en mémoire morte, ou bien un compteur binaire comportant une troisième pluralité d'étages binaires comportant chacun une entrée série, de comptage, et une sortie les reliant en série, un premier dit étage étant prévu pour recevoir, par l'entrée série de comptage, un flux continu d'impulsions de période déterminée, la pluralité de sorties étant en outre reliée à des entrées d'un circuit de logique combinatoire de transcodage comportant des sorties pour fournir des commandes de réaction agencées pour commander une dite troisième pluralité d'entrées parallèles de commande de mémorisation prioritaire, dans respectivement les étages, de bits respectifs représentant un nombre transcodé.
Le compteur, qui progresserait selon la suite classique de valeurs binaires croissantes s ' il était autonome, progresse ici par sauts. En effet, étant dans un état correspondant à une valeur N fournissant directement les commandes voulues pour un.nombre courant à afficher, en général binaires, pour les éléments de base d'affichage, le
compteur est incrémenté d'une unité par une impulsion de comptage. La valeur N+l apparaissant en sortie commande alors le circuit de logique combinatoire, qui, en réponse, force en parallèle les étages du comp'teur pour le faire passer instantanément à un état prédéterminé N+k qui correspond à un nouveau jeu de commandes, correspondant au motif du chiffre suivant à afficher. Le nouveau nombre mémorisé dans le compteur peut ainsi être choisi indépendamment du précédent, l'incrément k, qui n'apparaît pas directement et n'est ici cité que pour la compréhension, pouvant être positif ou négatif.
Les moyens de transcodage sont avantageusement agencés pour que deux jeux voisins quelconques, dans une suite ordonnée de huit premiers dits jeux de commandes individuelles, pour respectivement les valeurs 1 à 8, présentent chacun au moins deux commandes différentes par rapport au jeu voisin.
En termes de théorie de l'information, la différence entre deux tels jeux d'information codée s'appelle distance de Hamming, c'est-à-dire le nombre minimal de bits qui devraient changer d'état si l'on voulait passer d'un motif spécifique à un autre. Les motifs spécifiques sont donc d'autant mieux discernables entre eux qu'est élevée la distance de Hamming. Dans une forme de réalisation, les moyens de transcodage sont agencés pour que, dans certains des jeux de commande, les commandes d'affichage des valeurs respectives correspondent à des positions d'éléments de base disposées selon un dit motif spécifique représentant sensiblement une forme classique d'écriture de la valeur considérée.
Le chiffre, par exemple, peut ainsi, si le motif de base le permet, être affiché par un certain nombre d'éléments de base d'affichage de positions relatives évoquant la forme du 7. En plus ou à la 'place, il peut être prévu que les positions considérées soient au nombre de sept.
Pour afficher un chiffre en base décimale, avec un affichage de la valeur zéro par défaut, les moyens de transcodage peuvent être agencés pour fournir, au choix, l'un parmi une dite première pluralité de neuf jeux de commandes individuelles, pour respectivement des valeurs dans une dite plage allant de 1 à 9, chaque jeu de commandes comportant un nombre de commandes égal à la valeur à afficher. Les moyens de transcodage sont avantageusement agencés pour commander un ensemble de circuits de commande de l'afficheur agencés pour inverser des polarités d'excitation d'une dite deuxième pluralité de dipôles, constituant les éléments de base d'affichage et offrant chacun un choix de deux couleurs possibles selon le sens de la polarité, et en outre agencés pour inhiber sur commande les dipôles.
L'invention concerne en outre un ensemble de dispositifs de commande selon l'invention, comportant un ensemble de dits moyens de transcodage pour respectivement les afficheurs d'un ensemble d'afficheurs selon 1 ' invention.
Afin que deux dits chiffres de même valeur soient représentés par deux motifs sensiblement semblables de deux des afficheurs, les moyens de transcodage sont avantageusement agencés pour que les deux jeux respectifs de commandes individuelles soient mutuellement harmonisés
de sorte que les deux dits groupes respectifs soient formés d'éléments de base occupant des positions définissant deux motifs de formes sensiblement identiques.
Des premiers et deuxièmes desdits moyens de transcodage peuvent être mutuellement couplés pour que les premiers moyens de transcodage commandent une incrémentation des deuxièmes moyens de transcodage lorsque les premiers moyens de transcodage atteignent une valeur représentant une base de numérotation. Dans ce cas, les premiers moyens de transcodage peuvent être agencés pour fournir, au choix, l'un parmi une dite première pluralité d'au moins neuf jeux de commandes individuelles, pour respectivement des valeurs dans une dite plage allant de 1 à 9, chaque jeu de commandes comportant un nombre de commandes égal à la valeur à afficher.
Dans le cas d'un afficheur mécanique, il peut être prévu un moteur pas à pas agencé pour, sous la commande des moyens de transcodage, entraîner une piste mobile d'afficheur sur laquelle sont répartis les dits motifs d'éléments de base d'affichage, associée à un pointeur de motif.
L'invention concerne enfin un système d'affichage comportant un afficheur ou un ensemble d'afficheurs selon l'invention, système caractérisé par le fait qu'il comporte une régie contenant des moyens de gestion de régie agencés pour commander, à la survenance d'événements de type prédéterminé, des moyens de commande d'affichage prévus pour commander un dit afficheur comportant des dits éléments de base d'affichage.
Les événements sont par exemple des changements, de minute courante fournis par une base de temps, ou tout
autre événement détecté par un capteur approprié, par exemple l'arrivée de données d'image à afficher.
En effet, selon une forme de réalisation intéressante, chaque élément de base d'affichage est constitué d'un bloc de pixels et les moyens de commande d'affichage sont agencés pour afficher une image spécifique à chaque bloc de pixels .
Les moyens de- gestion de régie sont par exemple agencés pour sélectionner une image dans une bibliothèque et pour l'adresser à un bloc de pixels spécifique via les moyens de commande d'affichage.
La bibliothèque est de préférence prévue pour offrir des données d'images animées et les moyens de gestion de régie sont agencés pour transmettre, aux moyens de commande d'affichage, des paquets de données contenant une suite de dites images.
Si les données d'images animées sont associées, en bibliothèque, à des données de service spécifiant un type d'image parmi plusieurs possibles, les moyens de gestion de régie peuvent être agencés découper virtuellement l'afficheur en plusieurs régions et, pour chaque région, sélectionner des images d'un type spécifique à la région considérée.
Pour animer l'affichage, ou pour mieux montrer une image, les moyens de gestion de régie peuvent être agencés pour, périodiquement, calculer des données d'image dilatée représentant une image sous un format apte à un affichage sur plusieurs dits blocs de pixels, et pour transmettre des données d'image dilatée aux blocs de pixels considérés. La bibliothèque est avantageusement reliée à un réseau de transmission de données, en entrée et/ou en sortie, pour recevoir diverses images de terminaux comme par exemple des
téléphones portables, ou encore des chaînes de télévision, et pour les offrir pour un affichage.
Les moyens de commande d'affichage et l'afficheur, et éventuellement la régie, peuvent être prévus intégrés dans un terminal portable, par exemple un poste téléphonique portable ou une montre, dans laquelle les images voulues ont été stockées dans la bibliothèque, ou bien sont reçues par une liaison radio.
L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante d'une forme de réalisation d'un ensemble de tels dispositifs de commande et d'afficheurs associés selon l'invention, et d'un système de transmission de données pour gérer un tel ensemble, en référence au dessin annexé, sur lequel : la figure 1, formée des figures IA et IB, est un schéma par blocs fonctionnels représentant un montage électronique de commande d'un afficheur de montre, la figure IB représentant un détail d'un circuit de commande de l'afficheur, la figure 2 illustre un exemple particulier d'un ensemble de trois afficheurs de montre et d'une variante du dernier, permettant d'afficher, avec un afficheur de tête non représenté, l'heure et les minutes sur un motif de base représentant le mot anglais LOVE, la figure 3 représente une variante mécanique d'afficheur selon l'invention, la figure 4, formée des figures 4A, 4B et AC1 est un schéma par blocs fonctionnels représentant un système de transmission de données comportant un système de gestion d'un afficheur selon l'invention, comportant une mosaïque de moniteurs, et
les figures 5A et 5B, constituant la figure 5, représentent respectivement une variante du système des figures 4B et 4C, pour un affichage dans un poste téléphonique portable. La figure 1 représente un oscillateur 1 commandant un montage de transcodage constitué par un compteur binaire 2 associé à un circuit de logique combinatoire 3 commandant lui-même un afficheur 10.
Le compteur 2 comporte une pluralité d'une série d'ici neuf étages binaires identiques montés en cascade, non tous représentés, un étage le plus en amont étant référencé 21 et un étage le plus en aval étant référencé 29. Le premier étage 21 comporte une entrée série, ou amont, de comptage 2IC et une sortie aval correspondante 2IS, et, en plus, une entrée latérale 2ID de réception d'une donnée binaire à mémoriser sous la commande d'un signal d'horloge appliqué à une entrée de commande de mémorisation 21M. L'entrée latérale 2ID est prioritaire sur l'entrée de comptage 2IC, c'est-à-dire que l'arrivée d'une transition de front actif sur l'entrée de commande de mémorisation 21M provoque la mémorisation du bit de l'entrée latérale 21D. Le bit antérieurement contenu dans l'étage 21, provenant d'un comptage des impulsions série amont ou bien d'une précédente mémorisation par accès latéral, est donc effacé s'il différait du nouveau bit mémorisé.
L'entrée de comptage 21C du premier étage 21 reçoit un flux continu d'impulsions H de période déterminée issues de l'oscillateur 1 et change ainsi d'état à chaque front actif du signal d'horloge H, c'est-à-dire fonctionne classiquement en diviseur de fréquence par deux, la sortie 21S commandant une entrée de comptage 21C d'un étage suivant 22. Les étages en cascade suivants effectuent de
même chacun une division de fréquence par deux. La pluralité des neuf sorties correspondantes, du genre de la sortie 21S, commandent chacune, dans l'afficheur 10, un élément de base d'affichage spécifique a chacune. La pluralité de sorties ci-dessus, que l'on désignera globalement par la référence (21) de la première, entre parenthèses, est en outre reliée à des entrées du circuit de logique combinatoire 3 , qui effectue un transcodage d'une valeur binaire représentée par les neufs bits respectifs des sorties (21) du compteur 2, en une autre valeur binaire prédéterminée. Le circuit de logique combinatoire 3 peut être constitué par un circuit du type FPLA (en anglais : Field Programmable Logic Array pour Circuit de Réseau Logique Programmable) ou analogue, contenant un certain nombre de portes logiques ET, OU, OU exclusif, des mémoires et éventuellement des compteurs. Ces circuits peuvent être reliés à travers un réseau établi dans une ou. plusieurs matrices de lignes et de colonnes initialement mutuellement isolées, c'est-à-dire dont les points de croisement sont initialement ouverts mais comportent un point mémoire morte sous forme d'un fusible local ou d'un micro-condensateur commandant un micro¬ commutateur. Des commandes de mémorisation adressées aux points de croisement voulus permettent alors d'établir tous les chemins voulus pour relier comme on le souhaite les divers circuits logiques, qui peuvent ainsi réaliser une fonction voulue, c'est-à-dire ici un transcodage. En variante, il peut être prévu une table de transcodage en mémoire morte classique contenant les valeurs de transcodage voulues .
Le circuit de logique combinatoire 3 comporte neuf sorties qui sont reliées aux entrées de mémorisation
respectives des divers étages, comme l'entrée de mémorisation 2IM. Ceci constitue donc un rebouclage de rétroaction qui remplace, dans le compteur 2, la valeur binaire courante par la valeur transcodée correspondante. La mémorisation de la valeur transcodée est commandée en parallèle sur l'entrée de mémorisation 2IM et sur les huit autres entrées homologues par un front actif d'horloge déphasé par rapport à celui du signal d'horloge H. En pratique ici, l'entrée de comptage 2IC est prévue pour des fronts actifs montants et l'entrée de mémorisation 21M pour des fronts actifs descendants. De ce fait, le signal d'horloge H est appliqué à l'entrée de comptage 21C du premier étage 21 ainsi qu'aux neuf entrées de mémorisation 21M et homologues. L'afficheur 10 étant ici directement commandé par la pluralité des sorties (21) , le signal d'horloge H présente une facteur de forme relativement faible, tel que son deuxième front actif, descendant pour la mémorisation, suive de près le premier front actif, montant pour l'avance par comptage, afin que l'afficheur 10 ne présente pas un état transitoire visible.
Comme expliqué plus loin, et en référence à la figure IB, dans cet exemple chaque élément de base d'affichage est un dipôle constitué par deux diodes LED Dl, D2 de couleurs différentes encapsulées en commun et mutuellement reliées tête-bêche avec éventuellement en commun une résistance série de limitation de courant, c'est-à-dire que le sens du courant d'excitation détermine de choix de la LED qui s'allume. Chaque liaison de commande d'une telle LED provenant, dans ce cas, directement du circuit de logique combinatoire 3, comporte donc deux fils, à savoir un fil classique à commande binaire d'inhibition/excitation E de la LED et un fil de transmission d'une commande K de choix
de couleur, servant de commande de commutation pour inverser à volonté le sens du courant . Le signal d'excitation E est appliqué en parallèle à deux entrées respectives de deux portes logiques ' identiques à deux entrées, c'est-à-dire des portes logiques OU comme représenté, éventuellement inverseuses, ou, en variante, des portes logiques ET, éventuellement inverseuses. Dans le cas présent, un signal d'excitation E en 1 (en variante 0) passe prioritairement en sortie des deux portes 31, 32, indépendamment de l'état de l'autre entrée. Les deux autres entrées des deux portes 31, 32 reçoivent respectivement le signal K de choix de couleur et ce même signal inversé par une porte logique inverseuse 30. Le signal E étant en 0 pour déverrouiller, un signal K en 0 amène un 0 en sortie de la porte 31 et un 1 en sortie de la porte 32, ce qui alimente ainsi le dipôle de diodes LED et fait conduire, d'après le dessin, la LED D2, alors qu'un état 1 du signal K inverse le sens de la polarisation du dipôle et fait alors conduire la diode Dl. Les portes 30 à 32 peuvent être intégrées dans le circuit de logique combinatoire 3, qui est donc, comme indiqué ci-dessus, prévu pour commander directement l'afficheur 10, sans passer par le compteur 2, en variante de la figure 1.
Il peut être prévu de monter en cascade deux tels premier et deuxième montages de transcodage, mutuellement couplés pour que le premier montage de transcodage commande une incrémentation du deuxième montage de transcodage lorsque le premier montage de transcodage atteint une valeur représentant une base de numérotation. En pareil cas, par exemple en affichage a base décimale, lorsque le compteur 2 du premier montage est dans l'état correspondant à l'affichage de l'unité "9", la réception d'une impulsion
d'horloge H fait progresser le compteur 2 comme expliqué plus haut, et le nouvel état correspondant est décodé pour fournir un signal de retenue qui équivaut à une impulsion d'horloge H pour le compteur 2 du deuxième montage, situé en aval . Le circuit de logique combinatoire 3 peut servir de décodeur de la valeur correspondant à la base moins une unité, ici "9", pour faire avancer le compteur 2 aval lorsque le compteur 2 amont quitte l'état "9", indiquant donc qu'une impulsion d'horloge H vient d'être reçue. Le premier montage de transcodage peut ainsi être agencé pour fournir, au choix, l'un parmi une première pluralité d'au moins neuf, voire dix, jeux de commandes individuelles, pour respectivement des valeurs dans une dite plage allant de 1 à 9, voire de 0 à 9. Chaque jeu de commandes peut comporter, par exemple, un nombre de commandes égal à la valeur à afficher.
La figure 2 est un tableau de huit blocs horizontaux superposés, formés chacun de cinq lignes numérotées en marge de 1 à 5 pour le premier bloc, chaque bloc représentant quatre tels afficheurs 100, 300, 500, 700 mais chacun de type particulier, c'est-à-dire ayant chacun un motif de base particulier, évoquant respectivement les lettres O, V, E et encore E, le quatrième afficheur 700 étant une variante du troisième afficheur 500. Les afficheurs ci-dessus sont en fait représentés ici par le motif de base 100M, 300M, 500M, 700M qu'ils présentent. Les quatre afficheurs ci-dessus permettent d'afficher respectivement des chiffres allant de 1 à respectivement 9, 5, 9, 9, c'est-à-dire des unités d'heure, des dizaines de minutes et des unités de minutes . Les huit blocs de lignes illustrent respectivement les représentations des chiffres allant de 1 à 8.
Dans chaque bloc, les afficheurs 100, 300, 500 sont représentés éventuellement une deuxième fois, avec donc le même motif de base, sous les références respectives 200, 400, 600, pour illustrer une variante du motif de LED allumées, spécifique au chiffre considéré. La référence 700 désigne une variante du troisième afficheur 500, 600, en ce qui concerne les positions relatives des LED.
Des étoiles * indiquent les diverses positions des éléments de base d'affichage au repos, et des croix X indiquent des positions d'éléments de base d'affichage excités, l'ensemble constituant le motif de base.
Dans cet exemple, il s'agit de diodes électroluminescentes, ou LED, qui pourraient être remplacées par des zones d'affichage à cristaux liquides, LCD. Pour ce dernier cas, on rappellera que la différence d'aspect des zones est obtenue par un changement du coefficient de transmission optique, c'est-à-dire que l'on peut dire que les zones sont excitées mais pas qu'elles sont allumées, la source lumineuse nécessaire étant externe et disposée à proximité. On notera qu'il peut aussi être prévu que les positions correspondantes des LED soient représentées sur un écran classique d'ordinateur ou tout autre panneau d'affichage, éventuellement aussi apte à des affichages d'un type sortant du cadre de la présente invention.
Dans la description suivante, pour la commodité de l'exposé, les diverses LED sont identifiées par une référence comportant un chiffre de centaine correspondant à celle de l'afficheur 100, 300 ou 500 "de base" pour le type considéré, un chiffre de dizaines correspondant au rang de ligne 1 à 5, en partant du haut du bloc comme représenté sur le motif 100M pour le chiffre 1, de la ligne sur
laquelle se trouve la LED, et un chiffre d'unités, allant de 1 à 3 ou 4 ou 5, indiquant la position de la LED dans la ligne en partant de la gauche du motif de base considéré, comme représenté. Ces références restent les mêmes dans les huit blocs de lignes représentés. On notera toutefois qu'il peut être prévu d'accroître la largeur et/ou la hauteur des motifs de base en insérant respectivement des colonnes ou des lignes vides, auquel cas les références de position de certaines LED seraient alors à incrémenter de façon correspondante, en ce qui concerne respectivement l'unité et/ou la dizaine.
Les positions des LED de l'afficheur 100, 200 comportent un point central dans la représentation globale de la lettre O. En descendant ligne par ligne, il y a ainsi une succession de 2, 2, 1, 2, 2 LED de positions de référence 112, 114 (ou 113 en variante) , 121, 124, 132, 141, 144, 152, 153.
Les positions des LED de l'afficheur 300, 400 représentant globalement la lettre V présentent, en descendant ligne par ligne, une succession de 2 , 2, 0, 1, 0 LED de positions de référence 311, 315, 322, 324, 343 (333 en variante) . En variante, un V de taille maximale peut être défini par des positions de référence 311, 315, 332, 334, 353. Les positions des LED de l'afficheur 500, 600 représentant globalement la lettre E présentent, en descendant ligne par ligne, une succession de 3 , 1, 1, 1, 3 LED de positions de référence 511, 512, 513, 521, 532, 541, 551, 552, 553. Les positions des LED de l'afficheur 700 représentant globalement la lettre E présentent, en descendant ligne par ligne, une succession de 2 , 2, 1, 2, 2 LED de positions de référence 711, 713, 721, 723, 732, 741,
743, 751, 753. L'afficheur 700 se différencie donc de l'afficheur 500, 600 par le fait que les LED 512 et 552 de milieu des deux barres horizontales, respectivement haute et basse du E, sont remplacées par les' LED 723 et 743 qui constituent une forme en croc refermant les extrémités libres de ces barres horizontales. L'afficheur 700 présente ainsi une superposition de deux rectangles, formés par respectivement les LED des deux premières et des deux dernières lignes, séparés par la LED à mi-hauteur 732 et en position de colonne centrale, c'est-à-dire à dizaine 2. Une telle forme est relativement semblable à celle de l'afficheur 100, 200, qui présente un motif de base comportant, en haut, un trapèze rectangle, ou schématique en variante (113) , et, en bas, un même trapèze symétrique mais retourné, séparés par la LED à mi-niveau 132 occupant une position de colonne quasi-centrale.
Les positions de référence 132, 532, 732 se trouvent à mi-hauteur des motifs de base respectifs, tandis que la position de référence 343 se trouve en extrémité basse du V formant le motif de base, avec possibilité d'alignement en ligne avec les positions de référence ci-dessus (variante 333) ou encore possibilité de descendre en position d'extrémité basse 353) . Chacune des positions de référence ci-dessus est la seule sur la ligne considérée dans le motif de base considéré et elle peut être signalée par une LED de couleur différente des autres du motif de base, par exemple une LED rouge parmi des LED de couleur verte ou orange, ou par une LED à commande d'allumage spécifique, par exemple à intensité plus ou moins forte en permanence ou bien clignotante à une fréquence particulière.
Comme indiqué plus haut, il est ici prévu que les LED soient de type bicolore, c'est-à-dire chacune constituée
par deux diodes de couleurs différentes mutuellement assemblées tête-bêche pour allumer au choix l'une des deux couleurs. On peut ainsi par exemple choisir initialement d'utiliser des LED à deux couleurs parmi le groupe du rouge, du vert et de 1 'orangé.
De la sorte, on peut par exemple choisir d'afficher les chiffres pairs selon une certaine couleur, par exemple le vert, et les chiffres impairs selon une autre couleur, par exemple le rouge. Pour afficher le chiffre "1" sur chacun des quatre afficheurs, les LED respectives 132, 343, 532, 732 sont allumées. Bien évidemment, chaque afficheur est commandé indépendamment des trois autres et il peut donc afficher un chiffre quelconque par rapport aux chiffres des autres. Le présent affichage d'un même chiffre sur chacun des quatre afficheurs n'a ici que pour but de faciliter l'exposé.
Le chiffre "0" pouvant être indiqué par mise au repos de tous les éléments de base d'affichage au repos, son illustration sur la figure 2 est donc superflue. Le chiffre "0" pourrait toutefois être affiché par une position de référence située sur une ligne éloignée de celle affichant le chiffre "1", ou bien encore par changement de couleur ou variation telle qu'un clignotement, en conservant alors éventuellement la position de référence du chiffre "1" ou bien encore en position basse, en ligne de rang 5.
Pour afficher le chiffre "2", deux LED de même ligne sont allumées, ce qui offre quatre possibilités pour l'afficheur 100, 200, avec ici par exemple, en ligne 2, les LED 121, 124, ou bien 112, 114 ou encore 141, 144, ou bien encore, en variante (200) représentée, 152 et 153. Dans l'afficheur 300, 400, les LED représentées 321 et 323, ou bien 311 et 315 de la variante, sont allumées. Dans
l'afficheur 500, 600, deux LED quelconques d'une barre horizontale sont allumées, comme par exemple ici en position de référence 551, 553. L'afficheur 700 offre quatre possibilités, par exemple 751, 753. Pour afficher le chiffre "3", trois LED sont allumées dans chaque afficheur pour former sensiblement V, respectivement la paire 112, 114 (ou 121, 124 de la variante) avec 132 (ou 152 ou 153) , de même que la paire 311, 314 (ou 322, 324 de la variante) avec 343 (ou 333 ou 353, non représentées) , de même que la paire 511, 513 avec 541 (ou 532 de la variante ou 551 ou 552), de même que la paire 711, 713 (ou 721, 723) avec 732. Il peut ainsi y avoir allumage des diodes 132, 343, 541 et 732 qui sont chacune à un niveau spécifique dans le motif de base considéré, c'est-à-dire que chacune est unique sur sa ligne dans son motif de base.
Pour afficher le chiffre "4", quatre LED sont allumées dans chaque afficheur pour former un rectangle ou un trapèze symétrique, respectivement deux des paires 121, 124, ou 112, 114 ou 141, 144 ou 152, 153, de même que les paires 311, 314 et 322, 324, de même que les paires 511, 513 et 551, 553, de même que deux des paires 711, 713 ou 721, 723 ou 741, 743 ou 751, 753.
Pour afficher le chiffre "5", cinq LED sont allumées dans chaque afficheur pour former un V, respectivement la paire 121, 124 (ou 112, 114) avec 152 (ou 153 ou 131) , de même que la paire 322, 324 (ou 322, 324) avec 343 (ou 333 ou 353) , de même que la paire 511, 513 avec 541 (ou 532) , de même que la paire 721, 723 (ou 711 et 713) avec 732. Pour afficher le chiffre "6", six LED sont allumées dans chaque afficheur 100, 500, 700 selon un motif évoquant la forme du chiffre "6", avant respectivement deux LED
formant une queue au-dessus de quatre autres LED en trapèze ou rectangle ou forme voisine, évoquant une boucle fermée du chiffre "6". A cet effet sont concernées les positions de référence 112 et 121 (ou 124 et 132) 'avec 141, 144, 152, 153, ainsi que 512, 521 avec 532, 541, 551, 553, ainsi que 713, 721 (ou 723, 732) avec 741, 743, 751, 753.
Pour afficher le chiffre "7", sept LED sont allumées dans chaque afficheur 100, 500, 700 selon un motif évoquant quelque peu la forme du chiffre "7". A cet effet, sont concernées les positions de référence 112, 114, 121, 124, 132, 141, 152, ainsi que 511, 512, 513, 521, 532, 541, 551, ainsi que 711, 713, 721, 723, 732, 741, 751. Les deux variantes dessinées 121, 124, 132, 141 ainsi que 511, 513, 532, 551 illustrent un affichage du même type mais par uniquement quatre LED.
Pour afficher le chiffre "8", huit LED sont allumées dans les afficheurs 100, 500, 700, c'est-à-dire toutes hormis celle à chaque fois unique en ligne 3, c'est-à-dire les positions de référence 132, 532, 732, dont l'allumage en complément permet par exemple d'afficher le chiffre "9", qu'il a donc été jugé inutile d'illustrer sur la figure 2.
On comprendra que le présent exemple n'illustre que des cas particuliers en ce qui concerne tout aussi bien les motifs de base que les divers choix de motifs spécifiques pour les chiffres respectifs. En particulier, l'égalité présentée, dans la plupart des exemples ci-dessus, entre le nombre de positions de référence et le nombre à représenter est fondé sur un principe, de codage en représentation, qui est certes intéressant, puisqu'il y a alors corrélation entre le motif spécifique que doit reconnaître un observateur et le nombre d'éléments de base excités, mais qui toutefois pas obligatoire. En d'autres termes, la
représentation de chaque chiffre est ici effectuée, d'une part, sous forme non codée, par excitation d'un nombre de LED égal au chiffre considéré, donc sans nécessité d'une initiation pour l'utilisateur, et, d'autre part, sous forme d'un codage de position, dont chaque motif spécifique facilite une lecture globale, c'est-à-dire immédiate, sans nécessité de compter les LED.
Toutefois, dans d'autres exemples, le nombre de positions de référence dans chaque motif de base pourrait être inférieur au nombre à représenter puisque sa représentation est codée. En effet, dans le présent exemple décimal, quatre éléments de base d'affichage suffiraient pour le codage, mais le motif de base ne pourrait représenter qu'un nombre limité de lettres et en outre les divers codages seraient mutuellement peu discernables, c'est-à-dire avec une distance de Hamming de 1.
A titre d'exemple pour un affichage de chiffres à base "12", et non plus décimale, l'afficheur 100 permet d'afficher le chiffre "10" (dix unités) en allumant la position de référence en haut à droite 114, et en isolant localement un tel état allumé par un maintien à l'état éteint des deux positions de référence qui lui sont voisines à côté 112 et en dessous 124, les autres positions de référence pouvant être quelconques. Le chiffre "11" (onze) peut de même être affiché par allumage de la position de référence du coin supérieur gauche 112, selon le même principe, les deux positions de référence qui lui sont voisines 114 et 121 étant maintenues éteintes et les autres positions de référence étant quelconques. Les coins de position de référence 152 et 153 pourraient aussi servir pour un codage selon ce principe.
Dans le cas présent, l'examen des motifs spécifiques des afficheurs 100 et 700 montre que les codes des chiffres de "1" à "4" sont totalement disjoints, c'est-à-dire qu'aucune position de LED allumée n'est commune à deux motifs voisins. Les codes pour le chiffre "5" et le chiffre "6" n'ont que 2 positions allumées communes avec le code précédent respectif pour le chiffre "4" ou le chiffre "5". Le code pour le chiffre "7" a 4 positions communes avec le code pour le chiffre "6", et le code pour le chiffre "8" a 6 positions communes avec le code pour le chiffre "7". Les N-I premiers codes (N = 0 à 5) de l'afficheur 300 sont tous disjoints, hormis le code pour le chiffre 4, qui a 2 positions communes avec le code pour le chiffre "3". Les divers motifs spécifiques présentent donc un excellent pouvoir de séparation visuelle.
En outre, l'exemple ci-dessus porte sur un comptage en base décimale, qui ne doit pas constituer une limite pour l'invention, puisqu'on peut prévoir des motifs spécifiques supplémentaires . De même, les éléments de base d'affichage peuvent être choisis de forme quelque peu allongée pour mieux illustrer le motif de base et/ou certains des motifs spécifiques aux chiffres. On peut en particulier alors constituer un motif de base à uniquement deux éléments de base d'affichage allongés pour former chacun une branche de L. La branche horizontale est par exemple excitée pour afficher un chiffre "1", et la branche est excitée pour afficher un chiffre "2", la branche horizontale étant excitée simultanément ou laissée au repos pour, dans ce dernier cas, disposer d'un troisième motif spécifique, d'excitation simultanée, pour afficher un chiffre "3", ou encore pour afficher les chiffres de "0" à "2". On peut ainsi, avec les
afficheurs ci-dessus, afficher le mot LOVE ainsi que, en base décimale dans cet exemple, les dizaines et unités d'heure et de minute.
Le type de forme de réalisation exposé ci-dessus, à motifs de base bidimensionnels, peut être ramené des motifs de base linéaires. Par exemple, pour chaque motif de base ci-dessus décrit, on peut prendre la colonne la plus à gauche comme référence de tête des cinq segments de ligne constituant le motif de base et, ayant accru l'espacement interlignes, on rabat chaque segment de ligne entre la position de référence de la ligne considérée et la position de référence de la ligne de dessous. La colonne de référence portant alors toutes les LED ainsi rangées peut rester une droite, pour former la lettre I, ou être déformée en toute courbe voulue. On notera que la première colonne des afficheurs 500, 700, avec éventuellement la deuxième colonne, illustre un codage possible pour la lettre I. On peut ainsi, à titre d'exemple, former les lettres S, ou O, ce qui ramène à des formes respectivement linéaire et rebouclée. Au moins les N-I premiers affichages successifs (N = 5 ou 9 dans les exemples) de la suite des nombres affichés sur le motif de base selon la courbe voulue ne suivent donc pas une progression ordonnée continue d'allumage d'une LED supplémentaire à chaque fois, mais ils "sautent" puisque les divers motifs de spécifiques sont prédéterminés de façon quasiment mutuellement indépendante. Les divers motifs spécifiques peuvent en effet être choisis de façon quasi aléatoire, dans la mesure où ils sont tous différents. Le cas particulier, exposé en détails, de choix d'un nombre de LED allumées égal au chiffre à représenter, laisse encore suffisamment de degrés de liberté dans des motifs spécifiques pour que ceux-ci
soient très nettement disjoints, comme indiqué par les distances de Hamming gui sont toujours au moins égales à 2, et souvent bien supérieures à 2.
Pour afficher par exemple un instant courant, on peut en particulier prévoir un ensemble d'afficheurs sensiblement du genre de ceux décrits ci-dessus, présentant la séquence de lettres 0, d, i, 1, E. Les afficheurs pour les lettres "O" et "E" ont été décrits en détails. L'afficheur pour la lettre "0" est par exemple commandé pour afficher le jour de la semaine, par un chiffre de 0 à 6 ou de 1 à 7. L'afficheur pour la lettre "E" peut être commandé pour afficher les secondes. Comme exposé, les neuf LED concernées permettent d'afficher au moins dix valeurs différentes, et au maximum 512 valeurs différentes. On peut par exemple prévoir, en entrée de l'afficheur 700, un commutateur oscillant à rythme prédéterminé pour se relier alternativement au premier circuit de logique combinatoire 3 ou au deuxième circuit de logique combinatoire 3 pour les dizaines de secondes, en aval du premier. L'affichage les dizaines et les unités des secondes peut s'effectuer en alternance, avec à chaque fois une couleur spécifique pour chacun des deux affichages ou bien une durée d'affichage spécifique.
Les motifs des lettres intermédiaires "d", "i", "1" permettent d'afficher quatre valeurs, à savoir les dizaines et les unités des heures par la lettre "d", et les dizaines et les unités des minutes par respectivement les lettres "i" et "1". La lettre "i" correspond sensiblement à la barre verticale du E de l'afficheur 700, la LED de niveau intermédiaire étant alors alignée dans la colonne de gauche. La lettre "1" correspond à une extrapolation du "i" ci-dessus jusqu'à neuf ou dix LED alignées. La lettre "d"
est formée par une barre verticale d'affichage jusqu'à 9, tout comme la lettre "1", complétée à gauche par deux ou trois LED sensiblement alignées verticalement pour évoquer la boucle du "d", permettant l'affichage jusqu'à 2. La figure 3 illustre schématiquement un mécanisme de variante pour une montre électro-mécanique. Un moteur pas à pas 981 entraîne, sous la commande de circuits de transcodage 980, du type des circuits 2, 3, une piste mobile d'afficheur 982 sur laquelle sont répartis de dits motifs d'éléments de base d'affichage 990, associée à un pointeur de motif 983. La piste d'afficheur 982 est ici un disque ou roue rotatif comportant en pourtour, externe ou en bord d'une face principale, une piste circulaire portant un chapelet de divers motifs d'éléments de base d'affichage 990, associée à une fenêtre d'affichage 983 ménagée dans un boîtier de la montre, non dessiné. Il est prévu quatre tels mécanismes, pour afficher les heures et les minutes. En variante, la piste ci-dessus est plane et portée par une crémaillère mobile en va et vient, en prise avec un engrenage commandé par le moteur 981, la crémaillère coulissant ainsi pour présenter le motif voulu à l'endroit associé au pointeur, c'est-à-dire la fenêtre d'affichage 983 ou un index. De façon duale, ce peut être l'index qui se déplace. La figure 4, formée des figures 4A, 4B et 4C, représente un exemple de système de gestion d'un afficheur selon l'invention, système qui, étant plus complexe que le montage électronique de commande d'un afficheur de montre représenté sur la figure IA, permet en particulier une gestion dynamique.
Le système comporte ici un réseau de transmission de données 760, ici le réseau Internet, accessible en entrée à
des terminaux ou équipements 761 d'émission de données représentant des images fixes ou animées, par exemple des terminaux informatiques, des stations d'émission de chaînes de télévision ou des récepteurs de télévision associés à un dispositif ré-émetteur, ou encore des téléphones portables, comme l'évoque le dessin.
Une régie 780 est reliée en entrée au réseau Internet 760 pour recevoir les images et les distribuer vers un afficheur 810, à travers ici un réseau de transmission de données 770, ici local, et une unité locale 850 gérant localement l'afficheur 810, c'est-à-dire traduisant, au niveau physique, des ordres logiques issus de la régie 780.
L'afficheur 810 est en fait ici constitué par une mosaïque de moniteurs de télévision, chacun référencé de façon générique 801, disposés en quatre empilages successifs de 2, 9, 5 et 9 étages, pour respectivement représenter, par leur état d'affichage, les dizaines d'heures, unités d'heures, dizaines de minutes et unités de minutes. Pour la commodité du présent exposé, les moniteurs 801 peuvent aussi être individuellement repérés par la centaine "8", associée à une dizaine allant de "1" à "4" pour leur colonne, numérotée dans l'ordre d'annonce ci- dessus de décroissance de poids des valeurs, et à une unité allant de "1" à respectivement "2", "9", "5" et "9", en partant du bas de l'empilage considéré.
Chaque moniteur 801 correspond, d'un point de vue gestion de son excitation, à un pixel, ou LED, de l'exemple précédent, mais le moniteur 801 affiche, à l'état "excité", une image et non plus un simple point ou pixel comme pour une LED. De ce fait, hormis l'information binaire voulue, visible par le fait qu'il est "allumé", le moniteur 801 permet de transmettre des informations supplémentaires,
comme des photos, un film ou encore du texte évolutif. L'état "éteint", opposé à l'état "allumé", peut correspondre à une absence d'affichage d' image ou encore à l'affichage d'une image ayant une caractéristique prédéterminée permettant aux observateurs de la classer comme représentant un état "éteint", c'est-à-dire ne devant pas être pris en compte pour le comptage des chiffres. Il peut par exemple s'agir d'une image représentant un objet prédéterminé, c'est-à-dire reconnaissable par des contours, ou encore d'une image de couleur prédéterminée, quel que soit l'objet représenté.
Le détail du système est exposé ci-dessous. La régie 780 est reliée en entrée au réseau Internet 760 à travers un circuit récepteur 781 recevant les images émises et les transmettant à une mémoire bibliothèque 782. On notera que le réseau Internet 760 en entrée et les terminaux 761 ne sont qu'optionnels, car la bibliothèque 782 peut être prévue pour être chargée à partir de supports informatiques portables, comme par exemple des cassettes, disquettes, CD ROM ou autres, ou par liaison filaire ou radio depuis un terminal pouvant être local . Le réseau Internet 760 a en fait ici pour but d'ouvrir le système aux terminaux 761 du public.
La régie 780 comporte une unité centrale 791, pilotée par une base de temps 790, gérant la bibliothèque 782 sous la commande d'une mémoire de programme 792, à programme gestionnaire 792P. Le programme gestionnaire 792P assure l'alimentation propre en images de chacun des moniteurs 801, c'est-à-dire sélectionne, dans la bibliothèque 782, une image et commande son transfert vers un moniteur 801 cible déterminé. La mise à jour de chaque moniteur 801 par une nouvelle image s'effectue selon une période
prédéterminée ou variable, alors que son excitation / extinction est remis en cause chaque minute, par des signaux de la base de temps 790, constituant des événements "déclencheurs". Dans la base de temps 790 ou l'unité centrale 791, des circuits d'horloge selon la figure IA, ou des sous-programmes de même fonction, assurent la fourniture des commandes voulues pour afficher le nombre voulu d'heures et minutes, c'est-à-dire exciter le nombre voulu de moniteurs 801. Dans le cas de transmission d'images animées, c'est un séquenceur 793, sous forme de sous-programme ou de séquenceur matériel spécifique, qui assure, en tâche de fond périodique temps réel, la transmission de chaque nouvelle image de la séquence d'images. Le séquenceur 793 a préalablement reçu, de l'unité centrale 791 commandée par le programme gestionnaire 792P, des adresses spécifiant, par exemple par une adresse de début et une adresse de fin, une zone 783 d'adresses en bibliothèque 782 dans laquelle se trouve la séquence de données d'images animées à afficher. Le séquenceur 793 a de même reçu une adresse réseau de celui des afficheurs 801 qu'il alimente, c'est-à- dire une adresse réseau de l'unité locale 850, complétée par une adresse locale dans l'afficheur 810, fournie par une table de correspondance à partir de la position visée (ligne et colonne) dans l'afficheur 810.
Le séquenceur 793 peut ainsi, sous la commande de la base de temps 790, lire cycliquement, par exemple selon un rythme de rafraîchissement de 50 Hertz, des positions successives de la zone 783 considérée, représentant chacune une image. Ainsi, partant de l'adresse de début de zone 783, le séquenceur 793 incrémente, à chaque lecture, un compteur servant de pointeur de lecture. Si la séquence
animée à afficher présente une taille supérieure à la taille mémoire disponible dans la zone 783 considérée, il n'est d'abord écrit successivement que les données d'image d'un tronçon de début de la séquence, au moyen d'un pointeur d'écriture balayant la zone 783. Le pointeur de lecture, qui va ensuite synchroniser une lecture en défilant derrière le pointeur d'écriture, va donc autoriser un écrasement des données d'image lues, dans une plage de début (allant en s 'élargissant) de la zone 783, par de nouvelles données d'image provenant du réseau Internet 760 et représentant un tronçon suivant. En d'autres termes, la zone 783 est exploitée à la façon d'un. anneau parcouru par le pointeur d'écriture et par le pointeur de lecture, déphasé d'une certaine quantité en arrière de celui-ci. La liaison de la bibliothèque 782 au réseau de transmission de données 770 s'effectue à travers un circuit d'aiguillage en lecture 784, c'est-à-dire un multiplexeur, commandé par l'unité centrale 791 ou directement par le séquenceur 793, aiguillant les données d'image lues vers un circuit 785 d'interface avec le réseau de transmission de données 770. Chaque image est ici émise dans un paquet de données contenant en outre l'adresse réseau de l'unité locale 850 et une adresse logique 9vw spécifiant celui des afficheurs 801 qui est destinataire. La régie 780 peut ainsi gérer plusieurs unités locales 850, avec des afficheurs 801 associés, situées mutuellement à distance.
Les données d'image ainsi émises sont reçues par une unité centrale 861, à base de temps 860, de l'unité locale 850, qui, au moyen d'une table de transcodage 862, transforme l'adresse logique 9vw en une adresse physique 9xy du moniteur 801 visé.
Dans cet exemple, les divers moniteurs 801 sont reliés à l'unité locale 850, précisément à des circuits d'interface réseau 865 de l'unité locale 850, par un réseau local 870, ici de type Ethernet. Les circuits d'interface réseau 865 émettent ainsi les données d'image dans un message au format Ethernet, avec en particulier l'adresse physique 9xy du moniteur 801 destinataire. Chaque moniteur 801 est relié au réseau local 870 à travers un circuit d'interface réseau 872 assurant les fonctions de niveau 1 et 2 dans la classification OSI, c'est-à-dire offrant le niveau physique d'interface voulu et apte à traiter le format des données.
Chaque moniteur 801 et le circuit d'interface réseau associé 872 constituent une unité de moniteur 909, et l'ensemble des unités de moniteur 909 avec le réseau local 870 constitue l'afficheur 810.
Par comparaison avec l'adresse physique du moniteur 801 considéré, stockée localement, le circuit d'interface 872, servant de frontal, détermine si le message, mémorisé dans une mémoire tampon 873, est destiné au moniteur 801 associé, en aval. Dans la négative, le message est effacé ou sera écrasé par un suivant, et, dans l'affirmative, les données d'image en sont extraites et transmises au moniteur 801 associé, avec au besoin une mise en forme appropriée à l'affichage. Le moniteur 801 comporte ici, en tête, une mémoire tampon 802 pour stocker les données d'image, mémoire tampon 802 pouvant ainsi être ensuite lue cycliquement par un séquenceur local 803 de rafraîchissement de l'image, fixe ou animée, avec par exemple un rafraîchissement à 100 Hz d'un écran 805 du moniteur 801.
II peut être prévu une certaine corrélation entre les contenus des diverses images affichées, c'est-à-dire que, dans la mesure où les données d'image en bibliothèque 782 auront été mémorisées en association avec des données de service, tel qu'un mot de code, spécifiant un type de sujet d'image parmi plusieurs possibles, le programme gestionnaire 792P peut être prévu pour regrouper un même type d'images affichées dans une même région de l'afficheur 810, par exemple une même colonne, ou un même niveau d'étage. En pareil cas, lors de la sélection en bibliothèque 782 parmi les images éligibles pour l'affichage, le programme gestionnaire 792P choisit un type d'image spécifique à chaque colonne et, pour chaque moniteur 801 de la colonne considérée, il limite sa recherche aux images du type, représenté par le mot de code, considéré. Le type choisi peut ensuite être remplacé par un autre au bout d'une certaine durée.
Il se peut qu'il faille adapter la définition d'image entre l'image électronique en bibliothèque 782 et le format d'image des moniteurs 801. Par exemple, un téléphone portable peut fournir des images d'environ 4 M pixels, alors qu'un moniteur 801 ne comporte que par exemple 0,3 M pixels, c'est-à-dire environ 16 fois moins. Le séquenceur 793 effectue alors un calcul de moyenne de valeur de pixels par blocs de 4 x 4, pour définir à chaque fois une valeur de pixel à transmettre au moniteur 801. Il peut toutefois simplement être prévu un échantillonnage selon un pas de valeur 4, en lignes et colonnes de pixels.
Il est aussi prévu d'effectuer cycliquement un effet de loupe, c'est-à-dire qu'une image affichée va se dilater d'un facteur N en surface et venir écraser les images affichées sur les moniteurs 801 voisins. A cet effet, le
programme gestionnaire 792P relit les données de l'image considérée en bibliothèque 782 et fragmente l'image en, par exemple, une mosaïque de 4 x 4 images, chaque fragment étant destiné à être affiché sur tout un moniteur 801. Pour cela, les données élémentaires d'image, supposées représenter chacune un pixel physique de moniteur 801, sont dupliquées pour apparaître en un bloc ayant ici N = 16 fois la surface d'un pixel. Au besoin, si les données d'image sont sous forme comprimée, c'est-à-dire si, d'une façon générale, le type de codage exploite un certain niveau de corrélation entre pixels voisins, il convient alors de décoder 1 ' image pour la fragmenter et traiter les fragments, pour ensuite les re-coder individuellement.
Le programme gestionnaire 792P peut prévoir un traitement de lissage entre de tels blocs de pixels, pour limiter l'effet de quantification, si les spectateurs sont susceptibles de se trouver trop près des moniteurs 801.
Les N = 16 images ainsi créées sont ensuite transmises aux moniteurs 801 considérés. Ce peuvent être par exemple les moniteurs 801 situés aux quatre étages inférieurs des quatre colonnes, avec l'ajout de deux moniteurs supplémentaires dans la première colonne de moniteurs 811 et 812, de dizaines d'heures, si l'un ne veut pas tronquer quelque peu l'image dilatée. Les anciennes images affichées, "écrasées", peuvent être retransmises depuis la régie 780 après une certaine temporisation, pour revenir à l'état d'origine. Il peut aussi être prévu que les images dilatées soient associées à des données de service signalant leur nature et empêchant l'écrasement de la mémoire tampon 902 des moniteurs 801 par l'image agrandie stockée dans le circuit d'interface 872. Il sera alors prévu, pour ces derniers, un autre accès au
moniteur 801, contournant la mémoire tampon 902 et aboutissant à un multiplexeur 904 à deux voies du séquenceur 903. Après achèvement d'une temporisation, le séquenceur 903 reviendra alors lire sa' mémoire tampon 902 par commutation du multiplexeur 904.
Dans l'exemple particulier de définition d'image indiqué plus haut, on note que, si l'on effectue une dilatation d'image selon le facteur N = 16, il n'y a en fait aucun traitement spécifique d'adaptation de définition d'image à effectuer, puisque les données d'image en bibliothèque 782 disposent exactement de la réserve voulue de finesse de définition d'image. La seule différence est alors d'omettre l'opération ci-dessus de calcul de moyenne ou d'échantillonnage. On notera que les fonctions de transmission de données d'images peuvent être prévues dans un cadre d'application plus large que celui de l'affichage d'une valeur, c'est-à- dire indépendamment de toute contrainte d'affichage d'un certain nombre d'éléments de base d'affichage. Il s'agira alors d'un système d'affichage dynamique d'images, pouvant exciter à chaque instant tout nombre voulu d'éléments de base d'affichage, ce nombre pouvant être constant, c'est-à- dire représenter le nombre des éléments de base d1 affichage. Les figures 5A et 5B sont des schémas fonctionnels d'une variante de réalisation de l'unité locale 850 avec l'afficheur 810 des figures 4B et 4C, les éléments fonctionnellement homologues de ceux de ces figures en portant la même référence, hormis le fait que la centaine est "9".
La pluralité de moniteurs 801 constituant l'afficheur 810 est ici remplacée par un unique afficheur 910, à écran
905, associé à, et même ici intégré dans, un terminal de traitement de données. Le terminal ci-dessus peut par exemple être un PC portable ou équivalent, et de préférence apte à la transmission de données, de type WiFi ou autres, ou encore un poste téléphonique, filaire ou, comme dans cet exemple, un poste téléphonique portable 900.
Les fonctions essentielles de l'afficheur 810 décrites ci-dessus sont inchangées. Toutefois, du fait de la taille maintenant restreinte de l'afficheur 910, le réseau local 870 est remplacé par une simple liaison point à point 970 entre un circuit d'interface 965 et l'unité locale 950 et un unique circuit d'interface 972, à mémoire tampon 973, gérant un ensemble de blocs de pixels physiques de l'écran 905 à travers une mémoire tampon 902 et un séquenceur 903 à multiplexeur 904. Chaque bloc de pixels d'écran peut ainsi présenter une image qui lui est spécifique, les blocs de pixels d'écran par exemple 911, 912 correspondant aux moniteurs 811, 812. La taille des blocs de pixels étant toutefois limitée, l'effet de loupe exposé ci-dessus permet cycliquement de mieux voir chacune des images. Il peut en particulier être prévu que l'utilisateur puisse, par un clavier du portable, sélectionner lui-même une image à dilater temporairement.
Un tel téléphone portable 900 peut, en variante, constituer lui-même le système selon la figure 4, hormis évidemment le réseau 770, c'est-à-dire avec la régie 780, pour, en particulier, recevoir des données d'image provenant d'un équipement émetteur comme par exemple le terminal 761, c'est-à-dire pouvant être un téléphone portable. Un réseau radiotéléphonique, cellulaire ou satellitaire, des postes portables émetteurs 761 peut en
particulier être utilisé à la place du réseau Internet pour la transmission des données d'image.
Le téléphone portable récepteur 900 comporte alors une unité locale 950 comprenant une unité centrale téléphonique multitâche 961, à base de temps 960 et à table de transcodage 962, assurant à la fois, en temps partagé, les fonctions classiques de transmission bidirectionnelle des données vocales voulues, mais aussi l'exploitation des données d'image, transmises dans un canal de données informatiques, c'est-à-dire les fonctions de la régie 780 et de l'unité locale 850. De la sorte, outre les niveaux OSI 1 à 3, permettant l'échange de messages de service pour l'établissement et la rupture des communications, l'unité centrale téléphonique 961 assure aussi les niveaux OSI supérieurs, et en particulier les niveaux 6 et 7 liés à la présente application de présentation des informations d' image.
Compte tenu du fait que la fonction téléphonique peut être assurée en même temps que la fonction d'affichage d'images, cette dernière est traitée en tâche de fond par l'unité centrale téléphonique 961, c'est-à-dire que les données d'image reçues dans un canal de transmission .de données sont temporairement stockées, pour être traitées lorsque l'unité centrale téléphonique 961 est disponible. La tâche de traitement des données d'image est ainsi associée à un niveau de priorité inférieur à un niveau de priorité du traitement des données téléphoniques .
En variante, les circuits indiqués du téléphone portable ci-dessus peuvent appartenir à une montre, c'est- à-dire que les circuits de phonie sont alors omis. La montre peut toutefois conserver des circuits, filaires ou radio, de réception de données d'image.