ENSEMBLES OBTURATEURS DE RECIPIENTS OU POTS TYPIQUEMENT METALLIQUES
DOMAINE DE L'INVENTION
L'invention concerne le domaine des moyens d'obturation, généralement appelés couvercles, destinés à fermer des récipients, tels que typiquement des pots de peinture, couvercles et récipients étant généralement métalliques.
ETAT DE LA TECHNIQUE
On connaît déjà de nombreux moyens d'obturation ou couvercles de récipients tels que des pots de peinture.
Ainsi, on peut citer les moyens décrits par exemple dans les demandes européennes No 85200594, 90111844, 90811846, 92114915, 92201254, 92201279, 93301905, 95200425, 96200919, 96200944, 97308565, ou encore dans la demande internationale No 97/00844, dans le modèle d'utilité allemand No 9319108, dans la demande du Royaume Uni No 8308328.
PROBLEMES POSES
Les couvercles généralement utilisés sont le plus souvent d'une grande complexité et comprennent notamment de nombreuses étapes de fabrication.
Le plus souvent, ces couvercles posent des problèmes d'ouverture dans la mesure où ils peuvent nécessiter un outil, par exemple des pinces, pour séparer le couvercle. Ils peuvent aussi poser des problèmes de refermeture et de réouvertures successives car ces couvercles sont d'abord conçus pour assurer un stockage du produit conditionné, avant la toute première ouverture.
En outre, dans nombre de cas, ces couvercles posent des problèmes de gerbage. Lorsque des moyens de gerbage sont prévus, ces moyens peuvent ne pas donner satisfaction, notamment parce qu'ils utilisent un contact vertical du type métal sur métal, ce qui augmente les risques de corrosion et de perce desdits récipient.
Par ailleurs, dans d'autres cas, ces couvercles ne comprennent pas de témoins de première ouverture, ni de moyens destinés à faciliter ladite première ouverture, ni le refermeture facile.
L'ensemble obturateur selon l'invention vise à résoudre ces problèmes et notamment le problème du coût et de la complexité de fabrication.
DESCRIPTION DE L'INVENTION
Selon l'invention, l'ensemble obturateur, destiné à une obturation d'un récipient, typiquement un pot de peinture, formant une cavité dotée d'un fond et d'un bord typiquement roulé délimitant une ouverture de ladite cavité, comprend 1) un couvercle, typiquement métallique, comprenant une tête formant un panneau central destiné à une obturation typiquement étanche de ladite ouverture, et une jupe destinée à ceinturer ledit bord et raccordée angulairement audit panneau en formant un épaulement périphérique, et 2) un anneau de cerclage dudit couvercle, et est caractérisé en ce que : a) ledit anneau, typiquement en matière plastique, coopère avec ledit couvercle notamment avant ladite obturation, typiquement avec ladite jupe dudit couvercle, grâce à un moyen de coopération temporaire, de manière à ce que d'une part, ledit ensemble puisse être manipulé comme une seule pièce notamment en vue de ladite obturation, et à ce que, d'autre part, ladite obturation puisse être obtenue par une contrainte verticale exercée sur ledit anneau à sa partie supérieure et transmise audit couvercle et typiquement audit épaulement, ladite contrainte verticale permettant un rapprochement vertical dudit couvercle et de ladite ouverture selon un axe vertical afin d'obturer ladite ouverture,
b) ledit ensemble comprend un moyen d'accrochage vertical audit bord roulé, de manière à empêcher tout déplacement vertical accidentel dudit ensemble par rapport audit récipient après ladite obturation, c) ledit anneau comprend typiquement un moyen de première ouverture, ledit anneau étant choisi de manière à ce qu'une première ouverture dudit récipient nécessite typiquement une rupture totale ou partielle dudit anneau, ladite rupture, typiquement visible, étant nécessaire pour pouvoir séparer ledit couvercle dudit récipient, d) ledit anneau comprend typiquement une projection radiale supérieure formant typiquement un moyen de séparation et/ou de gerbage desdits récipients obturés par lesdits ensembles.
L'ensemble obturateur résout les problèmes posés. En effet, il comprend deux pièces simples à fabriquer en elles-mêmes et à assembler, typiquement par encliquetage axial : un anneau en matière plastique et un couvercle typiquement métallique présentant une jupe apte à ceinturer radialement ledit bord roulé du récipient. Ces deux pièces ont chacune un rôle distinct :
- en ce qui concerne l'anneau :
* il assure seul la séparation et/ou le gerbage des récipients fermés, * il forme seul l'indicateur de première ouverture.
- en ce qui concerne le couvercle, il forme une barrière qui coopère avec l'ouverture du récipient,
Mais ces deux pièces coopèrent pour former ledit ensemble de manière à pouvoir d'une part manipuler, stocker en piles ces ensembles, et ainsi alimenter des machines de conditionnement automatique, et d'autre part à pouvoir obturer lesdits récipients par un seul déplacement vertical relatif dudit ensemble par rapport audit récipient rempli préalablement, ce déplacement formant ladite contrainte verticale exercée sur ledit anneau. Ces deux pièces coopèrent pour former ledit moyen d'accrochage vertical, pour éventuellement assurer une compression radiale de la jupe du couvercle contre le bord
typiquement roulé du récipient, de manière à solidariser le couvercle au récipient, de manière typiquement étanche.
En outre, ledit ensemble selon l'invention permet de faire porter sur ledit anneau une grande partie des contraintes mécaniques qui reposaient sur ledit couvercle métallique de l'état de la technique. De ce fait, ledit couvercle selon la présente invention peut présenter une rigidité bien moindre que celle nécessaire dans le cas des couvercles métalliques de l'état de la technique, de sorte que les opérations d'ouverture ou de refermeture du couvercle selon l'invention sont rendues possibles et faciles sans avoir à utiliser des outils, par exemple des pinces pour abaisser ou relever des languettes métalliques.
Bien que la présente invention ait été illustrée avec des couvercles métalliques, elle peut s'appliquer également au cas où lesdits couvercles sont en matière plastique. En effet, de nombreuses modalités de couvercles peuvent être obtenues avec l'un ou l'autre des deux matériaux.
DESCRIPTION DES FIGURES
Toutes les figures sont relatives à l'invention.
Sauf spécification contraire, toutes les figures sont des coupes partielles passant par un plan vertical contenant l'axe de symétrie (6) dudit ensemble obturateur (1) ou dudit récipient (4) à fermer par ledit ensemble obturateur (1).
On a généralement représenté une portion dudit récipient sous la forme d'un corps de jupe (43) terminé par un bord roulé (40) délimitant ladite ouverture (44).
Les figures la à 2 sont relatives à une modalité d'anneau (3) et de couvercle (2) dans laquelle la jupe (20) dudit couvercle (2) est en totalité comprise dans une bague de solidarisation temporaire (34) dudit anneau (3), l'anneau (3) comprenant de bas en haut : une bague de solidarisation temporaire (34), une bandelette de première ouverture (352)
entre deux lignes d'affaiblissement (350), une ceinture de compression radiale (30), et une projection radiale supérieure de gerbage (32).
La figure la représente un ensemble (1) en regard et au-dessus dudit bord roulé (40). La figure 1b représente ledit ensemble au contact dudit bord roulé (40) avant que ne soit appliquée ladite contrainte verticale (7) sur ledit anneau.
La figure le représente ledit ensemble (1) après application de ladite contrainte verticale (7) et encliquetage subséquent dudit ensemble sur ledit bord roulé. La figure Id illustre la structure dudit anneau (3) avec une partie supérieure (36) et une partie inférieure (37) séparées par une bandelette de première ouverture (352) horizontale.
La figure 2a illustre le gerbage de deux ensembles obturateurs (1) des figures la à le. La figure 2b illustre le gerbage de récipients (4) dont le rebord (42) du fond (41) coopère avec la projection supérieure radiale (32) de l'anneau, l'anneau étant le même que celui des figures 3a à 3c.
Les figures 3a à 3d, analogues aux figures la à ld, correspondent à une modalité d'ensemble (1) dans laquelle ladite bague de solidarisation temporaire (34) de l'anneau (3) comprend une partie de la jupe (20) dudit couvercle (2) et dans laquelle la projection radiale supérieure de gerbage (32) dudit anneau (3) comprend une projection verticale (320).
Les figures 4a à 4c sont analogues aux figures 3a à 3c et représentent des variantes de l'anneau et du couvercle représentés sur ces figures, ledit anneau (3) comprenant un évidement intérieur (321).
Les figures 5a à 5e sont relatives à une autre modalité d'ensemble (1) dans laquelle ladite bague de solidarisation temporaire (34) forme également une bague inférieure
(38) à laquelle est fixée une anse de préhension (380), grâce à deux œillets (381) diamétralement opposés, la bague inférieure (38) comprenant des languettes (382) qui
empêchent la bague de tomber et qui viennent en butée contre le bord roulé (40) quand l'anse est saisie manuellement. La figure 5a est analogue à la figure 4 b. La figure 5b est analogue à la figure 4c. La figure 5c correspond à la figure 5b après déchirement de la bandelette de première ouverture et séparation de la partie supérieure (36) de l'anneau.
Les figures 5d et 5e sont des vues de dessus d'anneaux (3) pour récipients de section ronde sur la figure 5d ou carrée sur la figure 5e.
Les figures 6a à 6d sont relatives à une modalité d'anneau (3) voisin de celui des figures la à ld. Dans cette modalité, la projection radiale supérieure comprend un évidement extérieur (322), l'anneau comprend une ligne d'affaiblissement horizontale et la bague de solidarisation temporaire (34). La figure 6a est une vue de l'anneau (3) analogue à celle de la figure ld. La figure 6b est une vue de l'anneau (3), en coupe verticale passant par l'axe vertical (10), axe de symétrie dudit anneau (3) et ensemble (1).
La figure 6c est une vue de côté de l'anneau (3) avec une bague (34) comprenant un relief axial, nervures ou rainures (340), destinées à faciliter la préhension manuelle de la bague (34). La figure 6d est un agrandissement de la partie de la bague de solidarisation temporaire (34) servant d'amorce, grâce à la présence d'une fente verticale (354), en vue du déchirement de la bague (34) pour séparer ladite partie inférieure (37), et libérer ainsi ladite partie supérieure (36).
Les figures 7a à 7c sont relatives à une autre modalité d'anneau (3) et à une autre modalité de couvercle (2), la jupe (20) dudit couvercle (2) étant formée d'une pluralité de crans ou languettes (25), ledit couvercle (2) étant un couvercle bi-stable (2') pouvant prendre deux positions stables, soit avec une tête ou panneau central (21) concave, la jupe (20) étant alors écartée, soit avec une tête ou panneau central (21) convexe, la jupe (20) étant alors resserrée radialement.
Dans la figure 7a, analogue à la figure 6a, la bague de solidarisation temporaire (34) comprend une pluralité de languettes de rétention (341) servant aussi de moyen de blocage radial (300).
Les figures 7b et 7c sont des vues de côté d'un demi-ensemble (1) obtenu par une coupe axiale dudit ensemble (1). Sur ces figures 7b et 7c, ni ledit anneau (3) ni ledit couvercle n'ont été hachurés afin de rendre les figures plus claires.
La figure 7c représente ledit ensemble (1), de manière analogue aux figures la ou 3a, avant obturation du récipient (4) et de son bord roulé (40), ladite jupe (20) étant en position écartée de manière à pouvoir entourer ledit bord roulé (40). La figure 7b représente ledit ensemble (1) après que, ledit ensemble (1) de la figure 7b ayant été placé sur ledit bord roulé (40), ladite contrainte verticale (7) se soit exercée sur ledit anneau (3) et qu'ainsi ledit anneau (3) se soit abaissé entraînant la jupe dudit couvercle dans ladite ceinture de compression radiale (30) de manière à la rétreindre. Sur ces figures, l'anneau comprend une seule ligne d'affaiblissement (350) et une fente verticale (354) de manière à pouvoir rompre axialement ladite bague de solidarisation temporaire (34).
Dans les figures 8a à 8e, ledit couvercle (2') est celui des figures 7b et 7c à deux positions, et l'anneau est un anneau (3) voisin de celui de la figure 3d. Les figures 8a et 8b illustrent schématiquement les deux positions du couvercle bi-stable
(2'), avec un effet de bascule : la compression de ladite jupe (20) fait passer le panneau central (21) en position haute ou convexe, et inversement la compression axiale du panneau central convexe entraîne un écartement ou une ouverture de ladite jupe (20), le panneau devenant alors concave. La figure 8c représente une portion de ladite jupe (20) formée de crans ou languettes
(25), avec entre elles une partie évidée (250) sur typiquement toute la hauteur de ladite jupe.
Les figures 8d et 8e sont analogues aux figures la et le, le joint utilisé est un joint mince qui n'a pas été représenté en tant que tel.
Les figures 9a à 9f illustrent une variante de l'invention, en ce qui concerne le joint (5) du couvercle, dans le cas où la jupe (20) du couvercle (2, 2') comprend une pluralité de crans ou languettes (25) comme illustré sur les figures 7b, 7c et Oc, le couvercle étant typiquement comme celui représenté sur les figures 8a et 8b. Que le joint (5) soit mince, comme représenté sur la figure 9a, analogue à la figure 8a, ou qu'il soit plus épais et typiquement en forme de jonc torique, comme représenté sur la figure 9c, analogue à la figure 9a, dans tous les cas, ce joint obture la partie supérieure de la partie évidée (250), comme illustré sur les figures 9b et 9d analogues à la figure 8c, la figure 9b correspondant à la figure 9a et la figure 9d correspondant à la figure 9c. Lorsque l'ensemble (1) est retourné, comme illustré sur les figures 9f et 9e correspondant respectivement aux figures 9b et 9a, le joint forme une cuvette de rétention (51) destinée à recueillir tout écoulement, par exemple de peinture.
Les figures 10a à 10e illustrent diverses modalités de moyens de première ouverture (35) permettant la séparation de ladite partie inférieure (37).
La figure 10a représente schématiquement, en vue de côté, deux lignes d'affaiblissement parallèles (350) formant entre elles une bandelette de première ouverture (352). Sur la partie gauche de la figure, une ligne d'affaiblissement a été représentée par deux traits parallèles proches, alors que les ponts (351), ainsi que la partie ajourée (355) permettant la préhension de la bandelette (352) par son amorce (356), ont été représentés sur la partie droite de la figure.
Les figures 10b et 10c, analogues à la partie gauche de la figure 10a, représentent deux modalités de lignes d'affaiblissement à motif périodique (353). Les figures lOd et 10e sont relatives à une autre modalité de libération du couvercle (2) par rupture axiale de l'anneau (3), la figure lOd est une vue en coupe horizontale de l'anneau (3) montrant les deux extrémités de l'anneau accrochées en coopérant selon une ligne crénelée de manière à résister à ladite compression radiale, alors que la figure 10e est une vue de côté montrant l'amorce (356) permettant la rupture des ponts (351) et le décrochage des extrémités de l'anneau (3).
Les figures 1 la à 1 li illustrent d'autres modalités d'ensemble (1) selon l'invention dans lesquelles la jupe (20) dudit couvercle est immobilisée dans la ceinture de compression radiale (30) dudit anneau (3).
Sur les figures 1 la à l ie, ladite jupe (20) s'étend en direction axiale sur la totalité de la hauteur de la ceinture de compression radiale (30), y compris sur le bourrelet formant le moyen de blocage radial (300). L'anneau (3) comprend un moyen d'ouverture du type représenté sur les figures lOd et 10e.
Sur les figures 1 ld à 1 If, ladite jupe ne s'étend pas sur le bourrelet (300). L'anneau (3) comprend une ligne d'affaiblissement (350), la bandelette de première ouverture (352) comprenant une fente axiale analogue à la fente (354) de la figure 7c, de manière à amorcer la déchirure de ladite bandelette.
Sur les figures 1 lg à 1 li, analogues aux figures 1 ld à 1 le, l'anneau comprend à sa partie inférieure, une bague inférieure (38) reliée par une ligne d'affaiblissement (350) à la bandelette de première ouverture (352), ladite bague (38) comprenant une anse (380) solidarisée à ladite bague par des œillets (381), et une pluralité de languettes (382), comme sur les figures 5a à 5c.
Les figures l ia, 1 ld et 11g sont analogues à la figure la, ledit ensemble (1) étant en regard dudit bord roulé (40).
Les figures 11b, lie et llh sont analogues à la figure le, ledit ensemble (1) obturant ledit récipient (4).
Les figures l ie, 1 lf et 1 li sont analogues à la figure 5c, ledit anneau (3) ayant été enlevé, à l'exception de ladite bague inférieure (38) pour la figure 1 li.
Les figures 12a à 12c sont relatives à un ensemble (1) comprenant un couvercle bi- stable (2') solidarisé à un anneau (3) qui ne comprend pas de bague de solidarisation temporaire (34), une partie de la jupe (20) étant extérieure audit anneau, comme dans le cas de la figure 3 a.
La figure 12a est analogue à la figure l ia.
La figure 12b est analogue à la figure 11b. La figure 12c est analogue à la figure 1 le.
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Les figures 13a à 13c sont analogues aux figures 1 la à 1 le. Elles en diffèrent en ce que, d'une part, la projection radiale supérieure (32) dudit anneau (3) comprend un rebord d'accrochage (323) délimitant un volume disponible pour incorporer et solidariser un objet complémentaire (9) typiquement plat tel qu'un moyen d'application, un manuel d'utilisation, un additif sous forme de sachet, etc...
Sur les figures 13a et 13b a été indiqué le diamètre intérieur D4 du récipient (4) cylindrique.
Les figures 14a à 14d illustrent une autre modalité d'ensemble (1) formée par un élément annulaire haut (39) solidarisé à un élément correspondant bas (39') par une languette flexible (390) servant de charnière.
La figure 14a représente est une vue partielle ledit ensemble (1, l'") après obturation du récipient (4). Pour cela, ledit récipient est glissé dans l'élément bas (39') de manière à ce que cet élément bas (39') vienne en butée contre ledit bord (40), puis ledit élément haut (39) est encliqueté à la suite de ladite contrainte verticale (7). Les figures 14b et 14c sont des vues partielles correspondant à la partie droite de la figure 14a, respectivement après avoir enlevé ladite languette de première ouverture (393), et après avoir enlevé ledit élément haut (39) portant lesdites dents d'encliquetage (391) qui coopéraient avec des cavités d'encliquetage (392) formées dans ledit élément bas (39').
DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION
Selon l'invention, ledit anneau (3) peut former une butée (324) pour ledit couvercle, et typiquement pour ledit épaulement (22), ladite butée (324) étant typiquement formée par ladite projection radiale supérieure (32), de manière à ce que ledit couvercle (2, 2') et typiquement son épaulement périphérique (22), soit apte à venir en butée contre ledit anneau (3) durant ladite compression verticale. Cette butée (324) est typiquement formée par la surface inférieure de ladite projection radiale supérieure (32), comme illustré sur la figure la.
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En effet, il est commode en pratique que la contrainte verticale (7) exercée sur l'anneau
(3) soit automatiquement transmise audit couvercle à la fin de ladite obturation, grâce à ladite butée (324).
Pour la clarté des figures, ladite projection radiale supérieure (32) n'a pas été représentée au contact dudit épaulement (22) ou dudit couvercle (2, 2'), cependant, hormis le jeu normal, l'anneau (3) après ladite obturation ne présente pas de jeu axial par rapport audit couvercle. Ledit épaulement (22) a été repéré sur la figure 1b.
Par ailleurs, comme illustré sur la figure 8e, ledit couvercle (2) peut venir en butée par son panneau (21). De plus, ladite projection radiale supérieure (32) qui a été représentée sur les figures comme horizontale, peut éventuellement être inclinée pour épouser la forme du couvercle, de même, sa jonction avec ladite paroi latérale (30, 30', 30") peut aussi épouser la courbure dudit épaulement (22).
Comme illustré sur la plupart des figures, ledit anneau (3) peut comprendre ladite projection radiale supérieure (32) formant ledit moyen de gerbage, ladite projection radiale supérieure (32) présentant un profil dit vertical adapté au profil du fond (41) dudit récipient (4) ou d'un rebord (42) dudit fond (41), comme illustré sur la figure 2b à titre d'exemple, de manière à assurer, en cas de gerbage, un blocage radial desdits récipients (4) obturés par lesdits ensembles (1).
Ainsi, ladite projection radiale supérieure (32) ou ledit anneau peut comprendre un évidement périphérique (321, 322) ou une projection verticale (320), destiné à coopérer avec un rebord inférieur (42) dudit fond (41), de manière à former ledit moyen de gerbage et ainsi à assurer ledit blocage radial.
On trouve un évidement périphérique extérieur (322) dans le cas de l'anneau (3) représenté sur les figures 6a et 7a. On trouve un évidemment périphérique intérieur (321) dans le cas de l'anneau (3= des figures 4a à 4c.
On trouve une projection verticale (320) dans le cas de l'anneau des figures 3a à 3c.
Selon l'invention, ledit anneau (3) peut comprendre ou former une paroi latérale (30, 30', 30") apte à coopérer radialement avec ladite jupe (20). En effet, ledit anneau (3) sert d'abord à assurer un compression axiale ou verticale dudit couvercle, typiquement doté
d'un joint (5) compressible contre le bord roulé (40) du récipient à obturer. Mais dans de nombreuses modalités pratiques, cet anneau (3) peut en outre coopérer radialement avec ladite jupe (20) du couvercle (2), notamment au sens où ledit anneau (3) peut empêcher tout écartement radial de ladite jupe (20), comme illustré sur la plupart des figures.
Selon une modalité de l'invention illustrée sur les figures lia à l li, 13a à 13c et 14a à 14 c, ledit anneau (3) peut être un anneau (3') dit fixe par rapport audit couvercle (2), ledit épaulement (22) dudit couvercle (2) venant typiquement en butée contre ladite projection radiale supérieure (32) dudit anneau (3) notamment avant ladite obturation, ladite jupe (20) étant typiquement plaquée contre ladite paroi latérale (30') dudit anneau fixe (3'), ladite paroi latérale (30') formant éventuellement une ceinture de compression radiale pour ladite jupe (20), ledit anneau (3') coopérant avec ledit couvercle en formant ledit moyen de coopération temporaire (11), ledit anneau (3') et/ou ledit couvercle (2) comprenant ledit moyen d'accrochage vertical (26, 33). Dans ce cas, ledit anneau (3') et ledit couvercle (2) sont assemblés de manière lors de la fabrication dudit ensemble (1) et leur position relative est la même avant ou après ladite obturation.
Selon une autre modalité de l'invention, ledit anneau (3) peut être un anneau (3") dit mobile verticalement ou axialement par rapport audit couvercle (2), ledit anneau (3") coopérant d'abord avec ladite jupe (20) du couvercle en position H dite "haute" grâce audit moyen de coopération temporaire (11), ledit anneau (3") étant apte à passer de ladite position haute à une position B dite "basse" par rapport audit couvercle durant ladite contrainte verticale (7) relative à ladite obturation, ledit épaulement (22) ou ledit panneau (21) venant alors typiquement en butée contre ladite projection radiale supérieure (32) et ladite paroi latérale (30) formant alors typiquement une ceinture de compression (30") exerçant sur ladite jupe (20) une compression radiale (8), ledit anneau (3") et/ou ledit couvercle (2) comprenant ledit moyen d'accrochage vertical (26,
33).Cette modalité a été illustrée sur les figures la à 8e et 12a à 12c. Ledit anneau (3") a été représenté en position haute H sur les figures la, lb, 2a, 3a, 3b,
4a, 4b, 5a, 7c, 8d et 12a.
Ledit anneau (3") a été représenté en position basse B, ledit ensemble (1) obturant ledit récipient (4) sur les figures le, 2b, 3c, 4c, 5b, 7a, 8e et 12b.
Selon l'invention, ladite jupe (20) du couvercle peut être une jupe (20') comprenant un moyen d'écartement radial, de manière à permettre notamment ledit rapprochement vertical dudit couvercle (2) et de ladite ouverture (44), et qu'ainsi ledit panneau (21) puisse obturer ladite ouverture (44).
Selon une première variante de couvercle, et de manière à former ledit moyen d'écartement radial, ladite jupe (20'), typiquement en l'absence de ladite contrainte radiale, peut présenter une position O dite "ouverte" apte à permettre ledit rapprochement, ladite jupe (20*) étant apte à passer à une position F dite "fermée" lors de ladite compression verticale, ledit anneau (3, 3") passant alors de la position H haute à la position B basse par rapport audit couvercle (2) durant ladite compression verticale, de manière à pouvoir obturer ledit récipient (4) en plaçant d'abord ledit ensemble obturateur (1) sur ladite ouverture (44), puis en exerçant ladite contrainte verticale (7) sur ledit anneau (3) de manière à entraîner ladite compression radiale (8), et ainsi à pouvoir bloquer radialement ladite jupe (20, 20") contre ledit bord roulé (40), et typiquement bloquer son rebord inférieur (200) sous ledit bord roulé (40). C'est ainsi que dans les ensembles (1) représentés sur les figures la, lb, 3a, 3b, 4a, 4b, 5a et 5b et correspondant à cette première variante de couvercle, les couvercles avant obturation présentent une jupe écartée, donc en position O ou "ouverte", de manière à pouvoir emboîter ledit bord roulé (40), éventuellement moyennant un certain effet d'encliquetage. Généralement, le passage de ladite jupe (20') de la position O à la position F correspond à une déformation du métal de la jupe, typiquement sous forme de languettes, déformation qui subsiste après enlèvement dudit anneau, comme illustré par exemple sur la figure 5c.
Selon une seconde variante de couvercle, ladite jupe (20, 20") dudit couvercle (2) peut présenter deux positions radiales, l'une écartée dite "ouverte" et l'autre rétreinte dite
"fermée", ladite jupe (20, 20") et ledit panneau (21) étant raccordées en formant ledit
épaulement (22), ledit épaulement (22) formant une charnière (23) apte à assurer un basculement typiquement concomitant dudit panneau (21) et de ladite jupe (20, 20") d'une position à une autre, ladite jupe (20, 20") étant en position O ouverte lorsque ledit panneau (21) est en position concave, ladite jupe (20, 20") étant en position F fermée lorsque ledit panneau (21) est en position convexe, ladite jupe (20, 20") étant apte à passer de ladite position F rétreinte à ladite position O écartée par un effort vertical (7') exercé sur ledit panneau (21) alors concave, ladite jupe (20, 20") étant apte à passer de ladite position écartée O à ladite position rétreinte F notamment par ladite compression radiale (8) exercée par ledit anneau (3, 3") ou ladite ceinture de compression (30") sur ladite jupe (20, 20") notamment durant ladite contrainte verticale (7).
Cette seconde variante a été illustrée sur les figures 7a à 7c, 8a à 8e, et 12a à 12c. Le fonctionnement de la charnière (23) est clairement illustré sur les figures 8a et 8b. Sur la figure 8a, la jupe (20') du couvercle (2') est écartée en position dite ouverte, ledit panneau (21) étant alors concave. La flèche (8) symbolise ladite compression radiale qui va faire passer le couvercle dans l'état de la figure 8b.
De même, et réciproquement, sur la figure 8b, la jupe (20') du couvercle (2') est rétreinte en position fermée, le panneau (21) étant alors en position convexe. La flèche (7') symbolise un effort vertical, qui peut être exercé manuellement, pour ouvrir le couvercle et le faire passer le couvercle dans l'état de la figure 8a.
Quelle que soit la variante de couvercle, ledit moyen d'écartement radial peut être apte à être actionné manuellement, notamment après ladite première ouverture, de manière à pouvoir refermer et rouvrir ladite ouverture postérieurement à ladite première ouverture, et cela autant de fois que nécessaire. Dans le cas de la première variante, et comme on peut le voir sur la figure 5c, le couvercle (2) peut être enlevé moyennant un effort minime de désencliquetage, ce qui permet ensuite de refermer et de rouvrir le récipient autant de fois que souhaité.
Dans ces deux variantes de couvercles, ladite jupe (20, 20', 20") peut être une jupe flexible en direction radiale, ladite jupe (20, 20', 20") étant typiquement formée par une pluralité de crans ou languettes (25) raccordées au panneau (21) ; dans ce cas, soit ladite
pluralité de languettes présente une élasticité radiale, soit ladite pluralité de languettes est apte à prendre une position dite "ouverte" écartée radialement et une position rétreinte radialement dite fermé", typiquement sous ladite compression radiale, de manière à former ledit moyen d'écartement radial. Une telle pluralité de languettes a été représentée sur les figures 7b, 7c, quelques languettes ayant été représenté sur les figures 8c, 9b et 9d.
Cependant, comme illustré sur les figures l ia à l li, ladite jupe (20, 20', 20") peut présenter une section dans un plan horizontal perpendiculaire audit axe vertical (10) typiquement adaptée à celle formée par ledit bord (40), de manière à ce que ledit couvercle (2) soit typiquement apte à emboîter ledit bord (40).
Dans ce cas, l'obturation dudit récipient (4) se fait à force par une contrainte verticale (7) suffisante pour forcer le passage par élasticité des matériaux formant à la fois ledit ensemble, notamment ledit anneau, et éventuellement ledit bord roulé (40). Cette obturation est en pratique nécessairement à force afin que ledit ensemble soit parfaitement solidarisé audit récipient et qu'il ne puisse pas être séparé dudit récipient, sauf volontairement lors de ladite première ouverture.
Selon l'invention, ledit anneau (3, 3', 3") peut comprendre ou former une ceinture de compression (30") pour ladite jupe (20, 20', 20") d'élasticité et de caractéristiques mécaniques choisies de manière à exercer une compression radiale (8) sur ladite jupe (20) du couvercle (2), notamment une fois que ledit panneau (21) obture ladite ouverture (44), et que ladite jupe (20) ceinture ledit bord (40), empêchant ainsi toute séparation accidentelle dudit ensemble (1) dudit récipient (4) ou toute séparation dudit anneau (3, 3', 3") et dudit couvercle (2, 2', 2").
Dans de nombreux cas en effet, c'est bien ladite ceinture de compression (30") qui maintient ladite jupe plaquée contre ledit rebord roulé (40) et ainsi à la fois assure une liaison étanche entre le couvercle (2) et le bord roulé (40) et en bloquant par exemple le rebord inférieur (200) de la jupe (2) sous le bord roulé (40), empêche également tout déplacement axial ou vertical du couvercle par rapport au bord roulé (40). Voir par exemple la figure 2b.
Comme illustré sur les figures la à 5c, ladite contrainte verticale (7) entraînant le passage dudit anneau (3, 3") de ladite position H haute à ladite position B basse par rapport audit couvercle (2, 2') peut entraîner simultanément ladite compression radiale (8) typiquement par un rapprochement radial de ladite ceinture de compression (30"). En pratique, ledit anneau, par sa géométrie propre, et notamment par la présence de projections intérieures (31) ou de surfaces intérieures en pente qui coopèrent avec la jupe (20) du couvercle (2), permet donc de transformer une contrainte verticale (7) exercée sur ledit anneau en compression radiale (8) exercée sur ladite jupe dudit couvercle.
Comme illustré sur les figures l ia, 11b, l ld, l ie, 11g et 1 lh déjà mentionnées, ladite ceinture de compression (30") peut être typiquement fixe par rapport à ladite jupe (20), ladite jupe (20) étant typiquement plaquée contre ladite ceinture de compression (30), de manière à permettre ladite obturation par un encliquetage axial dudit ensemble (1) sur ledit bord (40), ladite jupe (20) et ladite ceinture de compression (30") étant aptes à s'écarter radialement et élastiquement sous ladite contrainte verticale (7) au passage dudit bord (40).
Selon l'invention, ladite jupe (20, 20', 20") dudit couvercle (2, 2') peut former une cavité intérieure (202), comme illustré par exemple sur la figure 13a, ou comprendre une partie inférieure formant un rebord inférieur (200, 201) permettant un accrochage dudit couvercle (2) audit bord (40) en vue de ladite obturation, de manière à former ledit moyen d'accrochage vertical (26). Le rebord inférieur (200) peut être un bord inférieur roulé (260), comme illustré par exemple sur la figure 3c. Ledit rebord inférieur (201) peut former un rebord inférieur évasé formant un relief intérieur (262), comme sur la figure 13 a. Le rebord inférieur (200) peut aussi former un bord incliné intérieurement (261), la jupe formant alors une cavité intérieure (202) comme illustré sur la figure 7a.
Cependant, comme illustré sur les figures l ld à l li, ledit anneau (3, 3', 3") peut comprendre un moyen d'accrochage vertical (33) audit bord roulé (40), de manière à
maintenir ledit anneau (3, 3', 3") solidaire dudit bord (40) du récipient (4), et ainsi à éviter toute remontée accidentelle dudit anneau (3, 3', 3") par rapport audit récipient (4). Sur ces figures, ledit moyen d'accrochage vertical (33) forme aussi un moyen de première ouverture (35). Ainsi, c'est l'anneau qui, dans cette modalité, assure le blocage axial ou vertical dudit ensemble par rapport audit récipient.
Selon une autre variante, ledit anneau (3, 3', 3") ou ladite ceinture de compression (30") peut comprendre au moins une projection radiale inférieure (31) apte à former un moyen de blocage vertical dudit anneau (3, 3', 3") par coopération avec ladite jupe (20, 20', 20") ou son rebord inférieur (200), de manière à maintenir ledit anneau (3, 3', 3") solidaire dudit couvercle (2), et ainsi à éviter toute remontée accidentelle dudit anneau (2, 2') par rapport audit couvercle (2).
Les anneaux (2, 2') illustrés sur les figures la à 6b comprennent une telle projection inférieure qui bloque axialement l'anneau par rapport au couvercle. Cependant, comme illustré sur les figures 7a à 7c, ledit anneau (3, 3', 3") ou ladite ceinture de compression (30") peut comprendre une pluralité de projections (341), typiquement flexibles, aptes à former ledit moyen de blocage vertical par coopération avec ledit rebord inférieur (200) de ladite jupe. Ledit moyen de blocage ou d'accrochage vertical peut aussi être formé par une coopération à force de ladite paroi latérale (30) ou de ladite ceinture de compression (30") avec ladite jupe (20, 20'), par un emmanchement vertical coaxial. En effet, il serait possible d'avoir un anneau (3) tel que, par exemple, celui représenté sur les figures 3a à 3d, dépourvu de ladite projection radiale inférieure (31), la ceinture de compression radiale (30") exerçant une compression radiale suffisante pour solidariser ledit anneau (3) audit couvercle (2).
Dans le cas d'un anneau (3") dit mobile verticalement ou axialement par rapport audit couvercle, ledit anneau mobile (3") peut coopérer avec ledit couvercle (2, 2') lorsque ledit anneau est en position haute par rapport audit couvercle, par un moyen d'encliquetage réversible formé par coopération d'éléments en relief et en creux, les uns
appartenant audit anneau mobile, les autres appartenant à ladite jupe, de manière à former ledit moyen de coopération temporaire (11).
A cette fin, et comme illustré sur les figures la à 8e, ledit anneau mobile (3") peut comprendre, typiquement à la partie inférieure de ladite ceinture de compression (30"), une bague (34) de solidarisation temporaire dudit couvercle (2, 2') audit anneau (3") en position dite haute, de manière à former ledit moyen de coopération temporaire (11).
Avantageusement, ledit anneau (3, 3', 3") peut comprendre ledit moyen de première ouverture (35), ledit moyen de première ouverture (35) formant un moyen pour détecter visuellement une première ouverture dudit récipient (4) et comprenant une altération visible dudit anneau (3, 3', 3") et typiquement une rupture totale ou partielle dudit anneau (3, 3', 3") ou de ladite paroi latérale (30) dudit anneau (3, 3', 3") lors d'une première ouverture dudit récipient (4). Ledit moyen de première ouverture (35) peut comprendre au moins une ligne d'affaiblissement (350) formée sur ou à la base de ladite paroi latérale (30) avec des ponts (351), une rupture des ponts (351) de ladite ligne (350) permettant ou entraînant typiquement une rupture manuelle de ladite paroi latérale en totalité ou en partie, de manière à donner accès audit couvercle (2). On peut avoir une seule ligne d'affaiblissement (350), comme illustré sur les figures 3a à 3d, ou encore sur les figures 6a à 6d. Dans ce cas, comme illustré sur la figure 6d, la bague de solidarisation temporaire (34) peut comprendre une fente verticale (354) afin de faciliter l'amorçage de la rupture des ponts de matière (351) qui rattachent ladite bande (34) au reste de l'anneau (3). Comme illustré par exemple sur les figures la à 2b, ledit moyen de première ouverture peut comprendre deux lignes d'affaiblissement (350), typiquement parallèles, formant entre elles une bandelette de première ouverture (352). De manière connue, cette bandelette est interrompue sur sa périphérie et comprend donc une extrémité sur laquelle tirer afin de rompre lesdits ponts et de détacher ladite bandelette (352), et ainsi libérer ladite partie haute (36) située au-dessus de ladite bandelette (352), comme illustré sur la figure ld.
Selon une modalité de l'invention, chaque ligne d'affaiblissement (350) peut être typiquement située dans un plan typiquement horizontal, chaque ligne d'affaiblissement (350) étant typiquement formée sur ou à la base de ladite ceinture de compression (30") et située juste au-dessous du rebord inférieur (200) dudit couvercle, de manière à former une partition dudit anneau (3, 3', 3") en une partie supérieure (36) et une partie inférieure (37), et de manière à ce que ladite rupture des ponts (351) permette une séparation manuelle de ladite partie supérieure (37) et donne ainsi accès audit couvercle (2, 2'). Cependant, les figures lOd et 10e illustrent une autre modalité de moyen de première ouverture (35) dans laquelle ledit anneau (3) peut être ouvert à la manière d'une ceinture, chaque extrémité de ladite ceinture formant des crochets (357) qui coopèrent de manière à résister aux contraintes mécaniques auxquelles ledit anneau est soumis, une extrémité pouvant être décrochée de l'autre par traction sur une amorce de préhension (356) conduisant à la rupture des ponts (351). Quelle que soit la modalité de ligne d'affaiblissement (350), il peut être avantageux, comme illustré sur les figures 10b et 10c, que ladite ligne d'affaiblissement (350) soit une ligne d'affaiblissement (353) à motif périodique, typiquement crénelée, de manière à ce que ladite contrainte verticale (7) exercée sur ledit anneau (3, 3', 3") ne puisse pas entraîner une rupture accidentelle desdits ponts (351).
Comme illustré par exemple sur les figures 11g à lli, ledit anneau (3, 3', 3") peut comprendre une bague inférieure (38) solidarisée temporairement à ladite paroi latérale (30, 30') ou à ladite ceinture de compression (30"), typiquement par une ligne d'affaiblissement (350) ou par encliquetage réversible, ladite bague inférieure (38) étant typiquement destinée à rester solidarisée audit récipient (4) et sous ledit bord roulé (40) après ladite première ouverture, ladite bague inférieure (38) formant typiquement ladite partie inférieure (37).
Selon une modalité illustrée sur les figures 14a à 14d, ladite bague inférieure (38) et le reste dudit anneau, qui peut former ladite partie supérieure (36), constituent deux éléments annulaires "haut" (39) et "bas" (39') reliés par une charnière (390). Dans ce cas, il faut introduire d'abord ledit récipient dans ledit élément annulaire bas (39') et le faire glisser jusqu'à ce qu'il vienne en butée contre ledit bord roulé (40), puis
rabattre ledit élément haut (39) sur ladite ouverture à la manière d'un couvercle doté d'une charnière, et exercer ensuite ladite contrainte verticale (7).
Ledit élément annulaire haut (39) peut comprendre typiquement des dents d'encliquetage (391) coopérant avec des cavités d'encliquetage (392) portées par ledit élément annulaire bas (39'), lesdites cavités (392) dudit élément annulaire bas (39') comprenant typiquement une languette de première ouverture (393) et une ligne d'affaiblissement (394) permettant la libération desdites dents (391) en vue de ladite première ouverture, comme illustré sur les figures 14a à 14c.
Selon l'invention, ledit moyen de coopération temporaire (11), ou ladite bague inférieure (38), ou ladite bague de solidarisation temporaire (34), ou ladite partie inférieure (37), peuvent comprendre une anse de préhension (380) permettant la préhension manuelle dudit récipient (4), ladite anse (380) étant fixée typiquement par deux œillets (381). Les figures 5c à 5e illustrent le cas où ladite bague de solidarisation temporaire (34), qui forme également ladite partie inférieure (37), comprend une anse de préhension (380). Les figures 1 lg à 1 li illustrent le cas où ladite bague inférieure (38), qui forme tout ou partie de ladite partie inférieure (37), comprend également une anse de préhension (380). De plus, ledit moyen de coopération temporaire (11), ou ladite bague inférieure (38), ou ladite bague de solidarisation temporaire (34), ou ladite partie inférieure (37), peut comprendre un moyen de solidarisation au corps ou à la jupe (43) dudit récipient (4), ledit moyen étant typiquement formé par une pluralité de languettes flexibles (382). Comme illustré sur les figures 11g à l li, ces languettes flexibles (382) permettent l'obturation de ladite ouverture, mais sont orientées et ont une résistance mécanique telles qu'elles permettent le blocage de ladite bague inférieure (38) contre ledit bord roulé (40), de manière à pouvoir manipuler ledit récipient obturé par ledit ensemble par préhension manuelle de ladite anse, sans risquer de voir ledit bord roulé (40) passer au travers de ladite bague inférieure (38).
Typiquement, ledit couvercle (2, 2') peut comprendre un joint (5) assurant la fermeture étanche dudit récipient (4).
Ce joint ledit joint (5) peut être un joint coulé ou un joint rapporté (50) solidarisé audit couvercle (2).
Avantageusement, et comme illustré sur les figures 9a à 9e, ledit joint (5) typiquement rapporté (50) déborde sur lesdits crans ou languettes (25) dudit couvercle (2, 2'), de manière à former une cuvette de rétention (51) quand ledit couvercle (2, 2') est posé retourné à l'envers, après ouverture dudit récipient (4), et ainsi à éviter typiquement toute coulure de peinture hors dudit couvercle (2, 2').
Selon l'invention, ledit anneau (3, 3', 3") peut former une pièce rigide, typiquement une pièce moulée en matière plastique, destinée à coopérer avec ledit bord roulé (40), typiquement métallique et rigide, ledit anneau (3, 3', 3") recouvrant typiquement ladite jupe (20) et tout ou partie dudit panneau (21) dudit couvercle (2, 2'), de manière à ce que ledit anneau (3, 3', 3") forme une protection pour ledit couvercle (2, 2'), et de manière à pouvoir éventuellement utiliser pour la fabrication dudit couvercle (2, 2') une bande métallique de faible épaisseur relative.
Par pièce "rigide" on entend une pièce apte à résister aux contraintes mécaniques liées à son usage tel qu'exposé précédemment, tout en conservant une capacité d'allongement suffisant pour permettre l'obturation dudit récipient sans rupture dudit anneau (3), ladite matière plastique étant de préférence un matière thermoplastique, par exemple une polyoléfine (PP, PE) à caractéristiques mécaniques élevées.
Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication d'un ensemble (1) selon l'invention, qui comprend une étape dans laquelle on introduit dans un moule ledit couvercle (2, 2') et dans laquelle on surmoule ledit anneau (3, 3', 3") sur ledit couvercle (2, 2'), ledit anneau (3, 3', 3") étant typiquement en une matière plastique n'adhérant pas audit couvercle (2, 2'), en effet, il importe le plus souvent de pouvoir séparer au moins ladite partie supérieure (36) dudit anneau pour accéder au couvercle lui-même (2, 2'), ou également de pouvoir séparer ledit anneau (3, 3', 3") dudit couvercle (2, 2') en vue de la récupération des matériaux lorsque ledit couvercle est métallique, ledit anneau étant en matière plastique. Dans ce procédé :
a) on approvisionne lesdits récipients ou pots (4), typiquement remplis de produits liquides tel qu'une peinture, et lesdits ensembles, b) on place en regard desdites ouvertures (44), au moyen éventuellement d'un encliquetage vertical, tout ou partie desdits ensembles (1), typiquement la partie dudit ensemble (1) comprenant ladite ceinture de compression et ledit couvercle, c) on exerce ladite contrainte verticale (7) sur ledit anneau (3, 3', 3") dudit ensemble (1) ou sur ladite partie dudit ensemble, ledit récipient (4) étant présumé fixe en direction verticale, de manière à abaisser suffisamment ledit anneau ou ladite partie dudit ensemble, et typiquement ladite ceinture de compression dudit anneau, pour former ledit moyen d'accrochage vertical (26, 33) et typiquement pour comprimer radialement ladite jupe (20, 20', 20") dudit couvercle (2, 2') contre ou sous ledit bord (40) dudit récipient (4), typiquement de manière étanche, ledit couvercle (2, 2') comprenant typiquement un joint d'étanchéité (5, 50, 51).
Un autre objet de l'invention est constitué par les récipients ou pots obturés par ledit ensemble (1) selon l'invention.
EXEMPLES DE REALISATION
Toutes les figures sont des exemples de réalisation.
Sur l'exemple des figures 6a à 6d, les dimensions ont été indiquées.
AVANTAGES DE L'INVENTION
L'invention présente de nombreux avantages.
En effet, d'une part, elle permet d'abord d'améliorer radicalement l'ouverture et la refermeture des récipients, typiquement des pots de peinture, en divulguant un moyen d'obturation par un ensemble (1) composite constitué de deux pièces, ledit anneau et ledit couvercle, aux fonctions distinctes.
Ainsi, il n'est plus nécessaire de faire appel à des outils pour ouvrir et/ou refermer les récipients (4) avec les ensembles obturateurs (1) selon l'invention.
D'autre part, le gerbage des pots ou récipients est facilité avec l'invention. Il est à noter également que, dans le cas où ledit récipient (4) et ledit couvercle (2) sont métalliques et typiquement en fer, ledit anneau en matière plastique forme alors une barrière à toute extension d'une éventuelle corrosion desdits récipients ou couvercles métalliques, corrosion qui pourrait se former dans des conditions de stockage "difficiles", et s'étendre en passant d'un récipient à un autre dans une pile de récipients.
En outre, avec la présente invention, il peut être facile d'observer s'il y a eu ou non une tentative préalable de première ouverture, ce qui permet de sécuriser tout achat.
De plus, la présente invention est applicable à toute forme de couvercle, comme illustré sur les figures 5d et 5e.
De plus, la présente invention, en faisant typiquement appel à deux techniques de production complémentaires, notamment dans le cas où ledit anneau est formé par moulage d'une matière thermoplastique et où ledit couvercle est formé par déformation de métal en bande ou en format, il est possible de répartir les contraintes mécaniques entre ledit anneau et ledit couvercle de manière à optimiser le coût de production. En effet, l'invention permet d'obtenir un ensemble obturateur (1) à partir de deux pièces relativement économiques à fabriquer.
Enfin, l'invention permet un renouvellement complet des moyens d'obturation, à la fois en ce qui concerne les fonctions nouvelles apportées par ledit ensemble (1) selon l'invention, par exemple, outre les facilités de première ouverture et de refermeture, la possibilité d'éviter les coulures de peinture sur un couvercle retourné, et en ce qui concerne l'aspect propre de ces moyens d'obturation, ce qui présente un grand intérêt pratique dans le domaine de grande consommation qu'est celui notamment des peintures.
LISTE DES REPERES
Ensemble obturateur (= 2+3) 1
Ensemble 1 en regard de 4, 40 l'
Ensemble 1 encliqueté avant ladite obturation de 4, 40. 1"
Ensemble 1 après obturation de 4, 40 1
Ensemble après une première ouverture 1 mi Axe vertical - axe de symétrie 10
Moyen de coopération temporaire 2+3 11
Couvercle 2
Couvercle bi-stable à deux positions 2'
Jupe 20 Jupe à écartement radial variable 20'
Jupe à écartement radial fixe 20"
Rebord inférieur de 20 200
Rebord inférieur évasé 201
Cavité intérieure de 20 (avec 40) 202 Tête ou panneau central 21
Epaulement de 2 formé par 20 et 21 22
Charnière 23
Gorge - moyen de solidarisation de 3 pour former 11.. 24
Crans-languettes de 20" 25 Partie évidée entre crans 25 250
Moyen d'accrochage vertical de 20 et de 40 26
Bord roulé intérieurement 260
Bord incliné intérieurement 261
Courbure ou Relief intérieur 262 Gorge pour le joint 5 27
Anneau de cerclage 3
Anneau fixe par rapport à 2 3'
Anneau mobile par rapport à 2 3"
Paroi latérale 30
Paroi latérale de 3' 30'
Paroi latérale de 3" - ceinture de compression radiale 30"
Projection radiale inférieure 31
Projection radiale supérieure (gerbage & butée) 32 Proj ection verticale (gerbage) 320
Evidement intérieur (gerbage) 321
Evidement extérieur (gerbage) 322
Rebord d'accrochage 323
Butée 324 Moyen d'accrochage vertical de 3 à 40 33
Bague de solidarisation temporaire 34
Rainures-nervures verticales 340
Languettes de rétention 341
Bourrelet inférieur 342 Moyen de première ouverture 35
Ligne d'affaiblissement 350
Ponts de matière 351
Bandelette de première ouverture 352
Ligne d'affaiblissement à motif périodique.. 353 Fente verticale 354
Partie ajourée 355
Amorce de préhension (de 352) 356
Crochets 357
Partie supérieure 36 Partie inférieure 37
Bague inférieure 38
Anse de préhension 380
Œillet 381
Moyen de solidarisation de 38 à 4 -languette ... 382
Elément annulaire "haut" 39
Elément annulaire "bas" 39' Charnière 390
Dents d'encliquetage de 39 391
Cavités d'encliquetage de 39' 392
Languette de première ouverture 393
Ligne d'affaiblissement 394 Récipient 4
Bord roulé 40
Fond 41
Rebord du fond 41 42
Corps ou jupe 43 Ouverture 44
Joint 5
Joint rapporté 50
Cuvette de rétention 51
Axe de symétrie 6 Contrainte verticale 7
Effort vertical 7'
Compression radiale 8
Objet complémentaire 9