Machine de traitement thermodynamique de l'air, dispositif de traitement de produits et produits issus du traitement
L'invention concerne une machine de traitement thermodynamique de l'air. Elle concerne aussi un dispositif de traitement de produits, en particulier de produits agricoles, comme ceux conditionnés en balles ou en bottes, le dispositif incorporant au moins une machine de traitement thermodynamique de l'air selon l'invention. Elle concerne enfin les produits issus de tels traitements avec un dispositif de l'invention. Dans des demandes précédentes déposées au nom du même demandeur, et particulièrement dans la demande de brevet français numéro 01 .07088 déposée le 21 mai 2001 au nom du même demandeur, on a décrit une machine de traitement de l'air qui présente plusieurs modes de fonctionnement et une constitution nouveaux. Cette machine est, par exemple, associée à un séchoir ou une grange et permet notamment de sécher et de réfrigérer des récoltes avant leur utilisation en agriculture, pour élaborer des produits alimentaires ou des composants de ceux-ci et tous autres produits. Dans un certain nombre d'applications, on s'est aperçu que la machine de traitement était surdimensionnée pour atteindre des résultats de traitement à cause notamment du fait que les réceptacles dans lesquels sont disposés les produits à traiter par de l'air ou un mélange d'air et de produits de traitement pulvérisés introduisent d'importantes pertes de charge dans le circuit de circulation de l'air.
La machine de l'invention reprend la structure et les modes de fonctionnement des machines précédemment définies, et présente des circuits de circulation d'air qui permettent d'améliorer le rendement énergétique et le rendement de traitement thermodynamique de l'air de sorte que, pour un objectif de traitement d'un produit, comme du fourrage à sécher et/ou refroidir, il soit possible de réduire le dimensionnement de la machine.
A cette fin, la machine de traitement thermodynamique de l'air du type comportant, inclus dans une enveloppe étanche :
- un circuit frigorifique d'un fluide frigorigène avec au moins un compresseur, un détendeur, un évaporateur et un condenseur, en contact thermique avec des batteries d'échange thermique à travers lesquels circule au moins un flux d'air à traiter, l'évaporateur et le condenseur se trouvant dans deux compartiments de l'enveloppe étanche séparés par un registre ;
- au moins un circuit d'air établi entre au moins un accès d'air à traiter et au moins un accès d'air traité après passage sur au moins une batterie d'échange thermique ;
- plusieurs compartiments sur chacun desquels un flux d'air peut être aspiré et/ou soufflé en fonction des pressions relatives au moyen d'un registre doté d'un dispositif de réglage de son débit. La machine de l'invention se caractérise en ce qu'elle coopère avec un automate programmable pour, selon un programme déterminé par avance et en fonction de la simple mesure de la quantité d'eau dans l'air en au moins un accès d'air à traiter, régler:
- le débit du fluide frigorigène dans le circuit frigorifique ; - le sens et/ou le degré d'ouverture des registres et des compartiments pour déterminer un ou plusieurs circuits d'air à traiter ;
- la puissance d'au moins un ventilateur associé à au moins une batterie d'échange thermique entre l'air circulant et le fluide frigorigène ; de sorte que soit déterminés la masse d'eau dans l'air traité, la température et/ou le débit de l'air traité par au moins un des registres ou portes selon un mode de fonctionnement de déshumidification, de chauffage, de réfrigération et/ou de récupération d'énergie ou une combinaison d'au moins deux de ces modes sur des circuits d'air prédéterminés.
Cependant, dans une partie des applications, pour éviter les pertes de charge seront mieux prises en compte en ajoutant un ventilateur principal en plus du ou des ventilateurs de la machine de traitement thermodynamique de l'air. A cette fin, l'invention concerne alors un dispositif de traitement d'un produit qui comporte au moins une canalisation de soufflage d'un flux de traitement comme de l'air dont une partie prédéterminée provient de la sortie de soufflage d'un ventilateur principal et dont une autre partie provient d'au moins une sortie de soufflage de la machine de traitement thermodynamique. Le dispositif de l'invention peut présenter un grand nombre de formes. Particulièrement, la machine de traitement peut être pour certains des flux qui la traversent, être reliée par un caisson de répartition en aspiration , et par un caisson de répartition en soufflage au flux d'air traversant le ventilateur principal. De ce fait, plusieurs dispositions peuvent être prévues, notamment selon que le prélèvement d'air à traiter ou l'éjection d'air traité sur la machine de traitement thermodynamique se fait sur l'aspiration du ventilateur et/ou sur le soufflage du ventilateur principal.
Dans l'état de la technique, on sait depuis très longtemps conditionner des récoltes de produits agricoles sous forme de balles particulièrement de forme extérieure cylindrique, de section circulaire ou rectangle. Les balles peuvent être constituées avec de l'herbe ou plus généralement des fourrages. On sait aussi constituer des bottes des parties aériennes des plantes légumineuses ou des racines comme des radis. Que les produits agricoles soient conditionnés en bottes ou en balles, ils présentent une humidité très importante ou bien parce que les plantes sont elles-mêmes humides ou mouillées ou bien parce que de la condensation atmosphérique se dépose sur les produits. Or, une telle humidité permet le développement de microorganismes, d'insectes et accélère le pourrissement des produits agricoles conditionnés. De plus, le transport de ces produits humides
est plus coûteux que si les produits conditionnés sont secs et leur stockage à l'état humide conduit à une perte de parties importantes des produits agricoles par pourrissement.
Pour remédier à cet inconvénient, on utilise déjà le séchage naturel, les balles étant alors entreposées dans des granges ou séchoirs dans lesquels un courant d'air chaud circule lors de la saison d'été de sorte que chaque balle soit séchée de l'extérieur.
Plus récemment, pour améliorer les rendements de traitement, on a utilisé des séchoirs à air chaud puisé dans lesquels les balles sont disposées et un motoventilateur aspire de l'air passant sur une chaudière pour y être chauffé. Cependant, le séchage avec de l'air chaud forcé est coûteux puisqu'il exige une chaudière et un motoventilateur et il ne permet pas de conserver les qualités du fourrage ainsi séché. Le séchage en granges partage avec la technique du séchage forcé à air chaud de faire sécher les balles de l'extérieur. Il en résulte immanquablement que si le cœur de la balle est sec, le bord est beaucoup trop sec, ce qui est inefficace.
Pour résoudre ces problèmes de l'état de la technique et d'autres encore, l'invention concerne un dispositif de traitement de produits agricoles du genre comportant :
• un séchoir contenant les produits agricoles à traiter ; " un motoventilateur principal connecté au séchoir par un circuit de soufflage d'air.
Le dispositif se caractérise en ce qu'il comporte une machine de traitement de l'air composée de la combinaison du motoventilateur principal et d'une machine thermodynamique de séchage de l'air disposée sur une partie prédéterminée du circuit de soufflage d'air.
D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention seront mieux compris à l'aide de la description et des figures annexées qui sont :
- la figure 1 : un schéma en perspective d'un mode de réalisation du dispositif de traitement de la présente invention appliqué au traitement de balles rondes ;
- la figure 2 : un schéma-bloc d'un détail du dispositif de traitement de la figure 1 ;
- la figure 3 : un schéma en coupe d'une partie du dispositif de traitement de la figure 2 ;
- la figure 4 : une vue de dessus d'une partie du dispositif de traitement de la figure 1 lors du fonctionnement de celui-ci ; - la figure 5 : un schéma d'un autre mode de réalisation du dispositif de traitement selon l'invention ;
- la figure 6 : un schéma-bloc d'un mode préféré de réalisation d'une machine de traitement thermodynamique incorporée au dispositif de traitement des figures 1 , 2 ou 5 ; - la figure 7 : un schéma-bloc expliquant le contrôle d'un premier mode de fonctionnement du dispositif de traitement selon l'invention ;
- la figure 8 : un schéma-bloc expliquant le contrôle d'un second mode de fonctionnement du dispositif de traitement selon l'invention ;
- la figure 9 : le schéma en perspective en vue partielle d'un autre mode de réalisation du dispositif de traitement ;
- la figure 10 : annulée ;
- les figures 1 1 et 12 : deux schémas de principe de dispositifs de traitement selon l'invention ;
- les figures 13 et 14 : deux schémas décrivant deux modes de fonctionnement d'un dispositif de traitement selon l'invention ;
- les figures 15 et 16 : deux schémas expliquant un mode de réalisation d'un dispositif de traitement selon l'invention ; - la figure 17 : un schéma d'un dispositif de traitement de produits en vrac ; et
- la figure 18 : un schéma d'un dispositif de traitement de produits par étages successifs.
A l'aide de la figure 6, on va d'abord d'écrire les constituants essentiels de la machine de traitement thermodynamique de l'invention, selon l'enseignement de la demande de brevet français numéro 01 07 088 déposé le 21 mai 2001 au nom du même demandeur.
La machine de traitement thermodynamique 60 comporte essentiellement une armoire étanche à l'intérieur de laquelle sont constitué quatre compartiments séparés par trois cloisons non référencées au dessin mais représentées par des traits verticaux.
Une première porte 61 et une seconde porte 67 sont disposées sur un circuit de circulation de l'air de traitement. Ces portes 61 et 67 constituent des accès qui par des moyens d'ouverture et de fermeture contrôlables et commandables à distance à l'aide de moyens convenables, permettent que l'accès soit placé dans l'un des trois états suivants : "ouvert en aspiration", "ouvert en _ soufflage" ou "fermé", les deux premiers états pouvant dans un mode de réalisation être commandé selon une gamme de degrés de façon à régler le débit d'air à travers l'accès 61 ou 67.
Deux motoventilateurs 63 et 66 sont respectivement disposés dans les premier et quatrième compartiments de la machine de traitement 60. Chaque motoventilateur comporte un circuit de contrôle et de commande qui permet de le mettre en marche et de régler sa puissance de soufflage ou d'aspiration par exemple selon la vitesse de rotation du ventilateur.
Chacun des second et troisième compartiments est occupé par un évapocondenseur 64 ou 65 couplé à une batterie d'échange thermique avec les flux d'air qui traversent la machine thermodynamique 60. Chaque évapocondenseur 64 ou 65 est connecté à un circuit de circulation d'un fluide frigorigène équipé d'un détendeur 68, d'un compresseur 69 et d'une vanne d'inversion VI. La vanne
d'inversion VI et le compresseur 69 sont électriquement connectés à des circuits de contrôle et de commande de leur état.
La vanne d'inversion VI permet que, selon un premier sens de circulation du fluide frigorigène, l'évapocondenseur 64 travaille en évaporateur, tandis que l'évapocondenseur 65 travaille alors en condenseur ou que, selon un second sens de circulation du fluide frigorigène, l'évapocondenseur 65 travaille en évaporateur, tandis que l'évapocondenseur 64 travaille alors en condenseur. Il en résulte que, pour un flux d'air à traiter entrant par la porte 61 et sortant par la porte 67, la machine thermodynamique 60 peut fonctionner ou bien en mode de rafraîchissement ou en mode de pompe à chaleur selon le signal de commande appliqué à la vanne d'inversion 68.
La machine thermodynamique de traitement de l'air 60 comporte cinq registres A à E, chacun composé de volets dont le degré d'ouverture est contrôlé au moyen d'un actionneur électromécanique commandé par un signal électrique contrôlé lui-même par une sortie convenable d'un circuit de contrôle et de commande. Chaque registre A à E est équipé d'une canalisation qui peut être connectée ou bien à une partie du circuit de circulation de l'air ou bien à de l'air extérieur, ou encore à une source d'un produit de traitement à combiner avec l'air de traitement que l'on souhaite injecter dans l'un des compartiments de la machine thermodynamique de traitement de l'air 60.
Les divers circuits de contrôle et de commande des organes décrits ci-dessus sont eux-mêmes commandés à l'aide d'un automate programmable qui est par ailleurs connecté à au moins un capteur de masse d'eau dans l'air et, le cas échéant, de température. L'automate comporte une mémoire de programmes prédéfinis que l'utilisateur exécute et qui s'exécutent selon des lois définies par programmation à l'aide des informations qui suivent. L'automate programmable, sa constitution et son mode de programmation sont à la portée de l'homme de métier à la lecture de la présente demande.
Selon un mode de fonctionnement de la machine de l'invention, quand de l'air humide, aspiré dans le circuit de circulation d'air à traiter et d'air traité, rencontre la source froide constituée par un batterie d'échange thermique en contact avec l'évaporateur du circuit frigorifique, il cède de la chaleur à celui-ci et se décharge de son humidité qui se condense sur la surface froide. Dans un mode de fonctionnement en déshumidificateur, l'air traité est alors soufflé à travers l'autre accès et sert d'air sec de traitement de séchage. La machine de traitement thermodynamique 60 comporte aussi un moyen de collation de l'eau liquide (non représenté) sur chacune des batteries d'échange. Par ailleurs, si l'air séché sur la batterie froide traverse ensuite la source chaude constituée par la batterie d'échange thermique en contact avec le condenseur du circuit frigorifique, il s'échauffe et peut être utilisé alors comme un air sec chauffé pour à son tour chauffer et sécher un produit disposé en aval par soufflage de la machine.
Ainsi, pour une position de la vanne d'inversion VI établissant l'évapocondenseur 65 comme condenseur, l'air peut accéder à la machine de traitement thermodynamique de l'invention par la porte 61 , être aspirée par le motoventilateur 66 qui l'éjecte sur la batterie froide de l'évapocondenseur 64 travaillant en évaporateur pour y être séché. Selon l'invention, il est aussi possible de faire entrer de l'air humide par le registre A et encore par le registre B. Ces diverses solutions d'entrée ou d'aspiration d'air peut être combiné sur un unique circuit d'aspiration d'air à traiter, ou sur une pluralité de secteurs d'airs d'humidités différentes, et particulièrement de l'air ambiant. Il est aussi possible de laisser s'échapper de l'air traité par l'un des registres pour réduire la pression interne. Il est possible de faire sortir l'air séché par le registre C pour qu'il traverse la source chaude de l'évaporateur 64 du circuit frigorifique et, selon les circonstances à la discrétion de l'utilisateur, le faire souffler ou mettre à l'atmosphère ou sur une autre machine thermodynamique à travers les registres D ou E
ou à travers le motoventilateur de soufflage 66 par la porte 67. Ces différentes possibilités permettent de résoudre les problèmes posés par les pertes de charge imposées par l'application de la machine de traitement thermodynamique de l'invention. Ces mêmes dispositions permettant de sélectionner un ou plusieurs registres et/ou l'un des accès 61 ou 67 à la machine sont aussi appliquées aux autres modes de fonctionnement possibles qui sont décrits à titre d'exemple dans ce qui suit.
Selon un autre mode de fonctionnement de la machine de l'invention, quand de l'air humide rencontre la source chaude constituée par le condenseur du circuit frigorifique, il se charge de l'énergie calorifique sur la batterie chaude associée au condenseur du circuit frigorifique et se réchauffe. Dans un mode de fonctionnement en réchauffeur, l'air traité est alors soufflé à travers l'autre accès et sert d'air sec de traitement de chauffage.
Dans un autre mode de fonctionnement, le registre C entre les deux évapocondenseurs 64, 65 est fermé, et deux circuits d'air sont traités en accès respectivement d'aspiration sur les registres B et D et en soufflage sur les portes 61 et 67. On note que les deux motoventilateurs 63 et 66 travaillent en soufflage. Dans un exemple d'exploitation, de l'air extérieur sec est aspiré par le registre B traverse la batterie chaude de l'évapocondenseur 64 travaillant en évaporateur. La chaleur contenue dans cet air sec par exemple de l'air atmosphérique prélevé aux heures chaudes de la journée est cédée au fluide frigorigène dans l'évaporateur 64. et l'air qui l'a traversé est soufflé par la porte 61 . La chaleur ainsi récupérée peut être restituée par un circuit d'air établi entre le registre D et la porte 67 à travers la batterie chaude de l'évapocondenseur 65 travaillant en condenseur et le motoventilateur 66 travaillant en soufflage. On dispose ainsi d'un mode de récupération d'énergie.
On note que le sens de fonctionnement de la machine de traitement est inversible tant au niveau des différents flux d'air à
traiter ou traité, que du fluide frigorigène et, de ce fait le circuit frigorifique de l'invention est préférentiellement équipé d'échangeurs réversibles qui sont ou bien évaporateur ou bien condenseur selon le sens de circulation du fluide frigorigène imposé par la vanne d'inversion VI .
Les modes de fonctionnement peuvent donc être sélectionnés à l'aide de l'automate programmable selon essentiellement un mode : de déshumidification, de chauffage, de réfrigération et/ou de récupération d'énergie et/ou un combinaison déterminée des modes précités. En pratique, selon les besoins et pertes de charge rencontrées sur les différents flux d'air à traiter ou de traitement, en aspiration ou en soufflage d'air, il est alors possible de réaliser une commutation de mode de fonctionnement de la machine de traitement thermodynamique d'air en agissant à l'aide de l'automate programmable sur les circuits de contrôle et de commande :
- de la vanne d'inversion VI agissant sur le sens de circulation et/ou le débit du fluide frigorigène dans le circuit frigorifique ;
- du sens et/ou le degré d'ouverture des registres A - E et des portes 61 , 67 des compartiments ;
- de la puissance d'au moins un ventilateur associé à au moins une batterie d'échange thermique entre l'air circulant et le fluide frigorigène.
L'automate programmable de la machine 60 de traitement thermodynamique de l'air est connecté à au moins un capteur de masse d'eau dans l'air à traiter sur au moins un accès d'air à traiter. Un seul tel capteur est suffisant dans la plupart des cas. Pour un contrôle étendu, la température en différents poins des flux d'air est aussi prise en compte ainsi que des masses d'eau en cas de séchage d'air et des capteurs de température et/ou de masse d'eau dans l'air
sont disposés en différents points d'accès de la machine selon les connaissances de l'homme de métier et les caractéristiques de traitement rencontrés dans le fonctionnement de la machine de traitement thermodynamique de l'invention. On notera que l'air traité par la machine de traitement thermodynamique de l'invention est destiné à être soufflé sur ou à travers un produit à traiter par de l'air traité par séchage, refroidissement et/ou chauffage ainsi qu'il sera expliqué plus loin quand la machine de l'invention est connectée à un dispositif de traitement.
On notera aussi que les paramètres d'utilisation et notamment le degré de séchage, de chauffage et/ou de refroidissement, la quantité d'énergie et ou le rendement du traitement thermodynamique sont directement saisis à l'aide d'une interface disponible à l'utilisateur directement par une console connectée à l'automate de la machine et/ou à distance depuis un central de télésurveillance par l'intermédiaire d'un réseau de communications comme Internet.
Dans un mode de réalisation, le dispositif de traitement de produits qui comporte la machine de traitement de l'invention comporte une simple canalisation de soufflage d'air de traitement issue de la machine de traitement thermodynamique.
Dans un autre mode de réalisation, en plus de la canalisation de soufflage d'air traité, au moins une partie de l'air à traiter est aspiré autour de et/ou à l'intérieur des produits à sécher. Il se forme alors une circulation au moins partielle de sorte que l'air traité soufflé par la machine de traitement thermodynamique cède ou reprend de la chaleur au produit baigné et/ou traversé et permet de prélever ou de rajouter, en fonction des taux d'humidité relative de l'air soufflé par la machine et du produit traité, une certaine quantité d'humidité. Dans un autre mode de réalisation, le produit à traiter est placé dans un réceptacle et au moins une partie du flux d'air qui le baigne est produit et/ou traité par la machine thermodynamique de l'invention.
Dans un autre mode de réalisation, le dispositif de traitement de l'invention comporte aussi un ventilateur principal qui permet de résoudre les pertes de charge à travers et/ou autour des produits à traiter. Une partie d'un tel dispositif de traitement de produit est représenté aux figures 1 1 et 12. Le dispositif comporte un ventilateur principal 1 12 (Figure 1 1 ) ou 122 (Figure 12) dont le flux d'aspiration ou le flux de soufflage est connecté partiellement en série avec la machine de traitement thermodynamique 1 15 (Figure 1 1 ) ou 125 (Figure 12). Le schéma de la figure 1 1 est donc tel que la machine thermodynamique est placée sur la sortie de soufflage du ventilateur principal 1 12 tandis que le schéma de la figure 12 est donc tel que la machine thermodynamique est placée sur l'entrée d'aspiration du ventilateur principal 122. Selon l'invention, au moins un accès d'aspiration de la machine thermodynamique 1 15 ; 125 est connecté au flux d'aspiration ou au flux de soufflage dudit ventilateur principal 1 12 ; 122. Cet accès peut être une porte principale de la machine 60 comme la porte 61 ou un registre A et/ou B. De plus, la machine thermodynamique pouvant changer de sens de fonctionnement, il ne faut pas considérer cette représentation comme unique. Au contraire, une grande variété de connexions sont possibles de sorte que de nombreuses situations de pertes de charges diverses peuvent être palliées. En particulier, les accès de soufflage de la machine de traitement pourraient ne pas être (contrairement à ce qui est représenté aux figures 1 1 et 12) connectés sur le circuit de soufflage ou d'aspiration du ventilateur principal mais sur un autre point de soufflage dans les produits à traiter ou ailleurs.
Selon l'invention, au moins un accès de soufflage de la machine thermodynamique 1 15 ; 125 est connecté au flux d'aspiration ou au flux de soufflage dudit ventilateur principal 1 12 ; 122. Cet accès peut être une porte principale de la machine 60 comme la porte 67 ou un registre D et/ou E. De plus, la machine thermodynamique pouvant
changer de sens de fonctionnement, il ne faut pas considérer cette représentation comme unique. Au contraire, une grande variété de connexions sont possibles de sorte que de nombreuses situations de pertes de charges diverses peuvent être palliées. En particulier, les accès d'aspiration de la machine de traitement pourraient ne pas être (contrairement à ce qui est représenté aux figures 1 1 et 12) connectés sur le circuit de soufflage ou d'aspiration du ventilateur principal mais sur un autre point d'aspiration dans les produits à traiter ou ailleurs.
Pour réaliser la connexion au moins partielle d'une machine de traitement thermodynamique selon l'invention avec un ventilateur principal, généralement choisi parce qu'il dispose d'une perte de charge disponible très élevée, il faut exécuter une adaptation des pertes de charge entre la zone de traitement de produit, par exemple dans un séchoir, ou autre réceptacle, les divers circuits d'air ou de fluides de traitement, le ventilateur et la machine de traitement thermodynamique. A cette fin, selon un mode de réalisation, le dispositif de traitement comporte un caisson de répartition de flux 1 13 (Figure 1 1 ) ou 123 (Figure 12) connecté entre le flux d'aspiration ou le flux de soufflage dudit ventilateur principal 1 12 ; 122 et au moins un accès d'aspiration ou de soufflage de la machine de traitement thermodynamique 1 15 ; 125. Pour adapter les pertes de charge, le caisson de répartition de flux 1 13 ; 123 comporte des moyens pour régler les débits d'entrée et de sortie à l'aide d'un signal de commande produit par un contrôleur. A cette fin, le caisson de répartition comporte au moins trois accès sur une enceinte de répartition de flux qui sont contrôlés par un registre à volets dont l'inclinaison est réglée à l'aide d'un moteur électrique ainsi qu'il sera décrit plus loin.
Le dispositif de l'invention peut se contenter d'un seul caisson de répartition notamment dans le cas de la Figure 1 1 , si le flux d'air traité par la machine de traitement thermodynamique est soufflé indépendamment du flux soufflé par le ventilateur principal. Dans d'autres modes de réalisation, le dispositif de traitement comporte un
autre caisson de répartition 1 14 ; 124 dont une entrée est reliée à une sortie du caisson de répartition de flux 1 13 ; 123 et dont une première sortie est connectée à au moins un accès de soufflage ou d'aspiration de la machine de traitement thermodynamique 1 15 ; 125. Pour adapter les pertes de charge, l'autre caisson de répartition de flux 1 14 ; 124 comporte des moyens pour régler les débits d'entrée et de sortie à l'aide d'un signal de commande produit par un contrôleur. Le second caisson de répartition 1 14 ; 124 est préférentiellement identique au premier caisson. Dans un mode de réalisation, les contrôleurs des moyens pour régler les débits d'entrée et de sortie des deux caissons de répartition comportent des moyens pour commander le degré d'ouverture d'un registre d'entrée ou d'un registre de sortie de sorte que la somme des pressions établies à l'intérieur des caissons de répartition soit une constante prédéterminée.
Dans un mode de réalisation, les moyens de réglage du degré d'ouverture comportent des moyens pour exécuter une fonction préenregistrée dépendant des débits sur chacune des entrées ou sorties du caisson. Dans un mode de réalisation, les moyens de contrôle du degré d'ouverture de chacun des registres d'entrée ou de sortie de chaque caisson comportent des mémoires enregistrant des profils de degré d'ouverture pré enregistrées en fonction de régimes de fonctionnement prédéterminés. Dans un mode de réalisation, les deux caissons sont réglés de façon à ce que le caisson 1 13 ferme son accès en sortie vers l'entrée de la machine de traitement thermodynamique 1 15 ne soit pas alimentée et/ou de façon à ce que le second caisson, 1 14 ferme sa seconde entrée en provenance de la sortie de traitement de la machine de traitement thermodynamique 1 15 de sorte que cette dernière ne participe pas au flux d'air soufflé par la combinaison de traitement 1 10.
A la figure 15, on a représenté un mode de réalisation d'un caisson de répartition 150 qui présentent trois accès protégés et contrôlés par des registres. Les accès sont en entrée (lettre E) ou en sortie (lettres A ou B). Le caisson 150 comporte donc une enveloppe étanche, un port d'entrée 150E et deux ports de sortie 150A et 150B. Les deux ports de sortie 150A et 150B sont seuls équipés de registres 154 et 159. Le registre 154 a été détaillé schématiquement. Comme les registres décrits pour la machine 60 (Figure 6), le registre 154 comporte une ouverture destinée à mettre en communication l'intérieur du caisson 150 avec une canalisation de sortie. L'ouverture présente une surface libre variable en fonction de l'angle d'inclinaison de volets 157 mobiles autour d'un axe motorisé 158. Les volets sont montés sur un cadre 156 permettant de la mobiliser avec un seul moteur électrique (non représenté) et connecté à circuit de contrôle et de commande 151A (ou 151 B) qui est connecté à un contrôleur 152A (ou 152B) qui reçoit un signal de réglage rA (ou rB) du degré d'ouverture des volets de sorte que le débit d'air qui en sort puisse être contrôlé et commandé. A cette fin, le signal rA (ou rB) est produit par l'automate programmable décrit à l'aide de la figure 6, ou en coopération avec lui avec un automate plus complet.
Lorsqu'il est en phase d'étalonnage, le caisson de répartition peut temporairement (ou de manière permanente) être connecté à un manomètre 155 qui produit un signal P représentatif de la pression à l'intérieur du caisson de répartition 150. A la figure 16, on a représenté le montage des deux caissons de répartition 160 et 162 avec chacun son entrée de flux et une sortie de flux B, selon la direction des flèches dessinées, et de la machine 161 de traitement thermodynamique de l'invention. Le caisson 160 en amont dans le flux principal comporte deux sorties référencées A et B et l'autre caisson 162 placé en aval sur le flux comporte deux entrées E et une sortie B.
Selon l'invention, les contrôleurs déclenchés par les signaux de réglage rA1 , rB1 , et rA2, rB2 exécutent des fonctions de détermination du réglage et donc du degré d'ouverture des volets des registres pour équilibrer les débits sur les deux chemins et pour résoudre la constance des pressions. A cette fin, lors d'une phase d'étalonnage, on mesure les pressions P1 dans le premier caisson 160 à l'aide du manomètre 163 et P2 dans le second caisson 162 à l'aide du manomètre 164. On recherche les lois de réglage rA1 , rB1 , et rA2, rB2 qui résolvent la contrainte P1 + P2 = K, où K est une constante prédéterminée qui dépend de la pression P3 dans la machine thermodynamique 165, de l'indice de performance et/ou du rendement du dispositif de traitement complet. Le meilleur comportement du dispositif est alors enregistré sous forme d'une table qui fournit une liste de valeurs de réglage des volets des registres rA1 , rB1 , et rA2, rB2 pour divers régimes d'entrée rE et en fonction de la pression P3 mesurée à l'aide d'un manomètre d'étalonnage branché sur l'enveloppe étanche de la machine 161 de traitement.
L'étalonnage et repris pour chaque mode de fonctionnement de la machine de traitement thermodynamique et selon les divers paramètres de fonctionnement de cette machine de sorte que les signaux de réglage rA1 , rB1 , et rA2, rB2 peuvent être calculés une fois pour toutes.
A la figure 13, on a représenté un schéma d'un premier mode de fonctionnement d'un dispositif de traitement de produit selon l'invention. Le dispositif est essentiellement composé d'un réceptacle 132, 133, 135, et d'une combinaison 1 10 d'un ventilateur principal et d'une machine de traitement thermodynamique avec ses caissons selon le mode de réalisation de la Figure 11. L'entrée 1 1 1 de la combinaison 1 10 est connectée par une canalisation convenable à un accès d'aspiration 136 sur une chambre d'aspiration 135 du réceptacle. La sortie 1 16 de la combinaison 1 10 est connectée à un accès de soufflage 134 d'une chambre de soufflage 133. La chambre
131 du réceptacle qui comporte les produits à traiter par le dispositif de l'invention est alors traversée par un flux d'air dans un premier sens représenté par la flèche au dessin.
A la figure 14, le dispositif est identique à celui de la figure 13. Mais il fonctionne selon un second mode dans le sens inverse, la chambre d'aspiration se trouvant dans la partie supérieure 142 avec un accès 143 et la chambre de soufflage 144 se trouvant dans le base avec son accès 145.
Dans ce second mode de fonctionnement les produits à traiter sont traversés par un flux d'air dans un second sens représenté par la flèche au dessin.
Les chambres d'aspiration et de soufflage sont déterminées dans leur volume et forme de façon à égaliser les pressions dans la partie efficace de traitement 131 où se trouvent les produits à traiter. A la figure 1 , on a représenté une application d'un mode de réalisation d'un dispositif de traitement selon l'invention appliqué à des produits agricoles, ici constitués par un lot de fourrage conformé en plusieurs bottes rondes non jointives 8 et 9. Le dispositif comporte un bâtiment 1 qui sert de séchoir. Dans la partie du bâtiment qui se trouve sous le toit de ce dernier, est disposée une toile coupe-vent 5 qui divise le séchoir en deux parties, respectivement une partie supérieure 6 sous le toit et une partie inférieure 7 sous la toile coupe-vent 5. La partie inférieure 7 se trouve au niveau du sol et reçoit les produits agricoles à sécher. La partie supérieure 6 disposée sous le toit doit être relativement étanche à l'air atmosphérique et est en communication par une porte 3 avec une canalisation 10 de soufflage d'air produit par une combinaison d'un ventilateur principal et d'une machine de traitement thermodynamique 2 selon l'invention. La combinaison de traitement 2 est, selon l'invention, constituée de la combinaison de deux machines distinctes.
Dans un mode de réalisation, le bâtiment est réalisé sous la forme d'une serre préfabriquée montée sur une dalle de béton préparée.
A la Figure 2, on a représenté le détail de la combinaison de traitement 2 utilisée aussi dans le mode de réalisation'de la Figure 1 . Cette combinaison de traitement 2 est identique à celle décrite à l'aide de la figure 1 1 et comporte un motoventilateur principal de soufflage d'air 15 et une machine thermodynamique de traitement de l'air 20 avec les caissons de répartition 12 et 15. Préférentiellement, la machine thermodynamique de traitement de l'air 20 exécute un traitement de séchage par déshumidification.
Par ailleurs, une canalisation 1 1 représentée sous la forme d'un tube de section rectangulaire à la figure 1 est disposée dans les fondations du bâtiment 1 sous la partie inférieure 7, de sorte que les produits agricoles, ici en forme de balles rondes 8 et 9, soient posés sur des buses pratiquées sur la canalisation 1 1 . Quand la combinaison de traitement 2 fonctionne, de l'air est soufflé (première flèche horizontale) par la canalisation de soufflage d'air 10 à travers la porte 3. La pression de l'air dans la partie supérieure du séchoir 6 augmente et le flux d'air se répartit en pression (secondes flèches verticales) à travers le filet coupe-vent 5 pour s'établir dans la partie inférieure 7.
Dans un mode de réalisation, le filet coupe-vent peut être remplacé par un moyen de soufflage de l'air traité à travers des bouches de diffusion répartissant de manière uniforme le flux d'air de traitement, comme des bouches de soufflage à double déflection.
Le flux d'air de traitement issu de la combinaison de traitement 2 pénètre donc dans les produits agricoles, ici les balles 8 et 9. Les balles 8 et 9 sont constituées par les brins d'herbe ou de fourrage de sorte que leurs structures fibreuses permettent le passage de l'air qui traverse les balles 8 et 9. L'air qui a traversé les produits agricoles se charge en humidité qu'il évapore dans la surface et/ou l'épaisseur du produit agricole. L'air chargé d'humidité est aspiré dans la canalisation
ou tranchée 1 1 qui est connectée à une entrée d'aspiration de la combinaison de traitement 2. L'air sec issu de la machine de traitement 2 s'est chargé en humidité dans sa traversée de l'une des balles 8 ou 9 est aspiré depuis la partie inférieure 7 du séchoir vers l'entrée d'aspiration de la machine de traitement 2 selon la flèche horizontale représentée dans la canalisation 11.
Le même schéma de traitement est appliqué quand les produits agricoles sont conditionnés en bottes, par exemple en bottes liées, qui permettent aussi leur traversée par de l'air sec de traitement. Le même schéma est appliqué aussi pour des produits agricoles, comme des feuilles de tabac ou des tiges de houblon, ou même pour des produits agroalimentaires, comme du pain, qui sont disposés sur des claies dans des rayonnages qu'un flux d'air sec de traitement peut aussi traverser ainsi qu'il sera expliqué plus loin, de sorte que les parties de produits soient balayées par de l'air de traitement.
La canalisation 1 1 d'aspiration de l'air une fois qu'il a traversé les produits agricoles à traiter, est dans le mode de réalisation de la Figure 1 réalisée directement par maçonnerie dans les fondations du bâtiment 1. La canalisation 1 1 est réalisée par une tranchée comportant un fond et deux parois verticales qui sont réalisés en ciment. Un filtre peut avantageusement être disposé à l'entrée d'aspiration de la machine de traitement pour retenir les poussières, débris et feuilles entraînés par l'air aspiré et empêcher qu'ils traversent aussi la combinaison de traitement 2. La fermeture du haut de la tranchée est assurée par la dalle de sol du bâtiment 1 à travers laquelle sont réalisés des regards d'extraction d'air humide pour y installer des buses d'aspiration sur chacune desquelles est posée une balle de fourrage 8 ou 9 ainsi qu'il sera expliqué plus loin.
A la figure 2, on a représenté des détails de réalisation du dispositif de traitement selon l'invention. A la figure 2, les mêmes éléments que ceux de la figure 1 , portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas plus décrits.
Les produits, ici quatre balles rondes de fourrage 22 à 25, sont posés sur les buses 22a à 25b qui sont disposées sur les regards pratiqués dans la dalle de sol du bâtiment 1 de la Figure 1 , si on choisit ce mode de réalisation des buses d'aspiration, pour mettre en communication la partie inférieure 7 du séchoir 1 avec la tranchée ou canalisation d'aspiration 1 1 . Dans le cas de grands séchoirs, plusieurs tranchées ou canalisations d'aspiration, identiques à la canalisation d'aspiration 1 1 , sont disposées en parallèle dans le sol du bâtiment 1 , Les extrémités de ces tranchées sont reliées par un branchement commun à l'entrée d'aspiration 18 de la machine de traitement 2.
Le fonctionnement du dispositif des figures 1 et 2 est déjà réalisé aux figures précédentes et ne sera pas repris ici. Ainsi qu'on l'a représenté à la figure 1 , la canalisation de soufflage d'air 10, issue de la combinaison de traitement 2 est connectée à la partie supérieure 6 du bâtiment ou séchoir 1 par l'intermédiaire d'une porte 3 (Figure 1 ), qui, dans un mode de réalisation particulier, est doté de volets inclinables sous l'action d'un actionneur électromécanique, commandé par un signal électrique produit par l'automate programmable. Il en résulte que la quantité d'air issue de la canalisation 10 peut être contrôlée partiellement à l'aide de la porte 3, en fonction du degré d'ouverture des volets qui la composent.
A la figure 3, on a représenté une vue en coupe du bâtiment 1 dans la zone où se situe une tranchée 30 analogue à la tranchée 1 1 de la figure 1 , dans laquelle est aspiré l'air issu des produits agricoles en cours de séchage. A cet effet, le sol du bâtiment 1 comporte une dalle de béton 31 à l'intérieur de laquelle a été pratiquée une tranchée munie en des endroits prédéterminés de buses 32 qui effleurent au dessus du sol 31 . Les produits agricoles peuvent être directement déposés sur chaque buse, comme c'est le cas dans le cas de balles de section rectangulaire ou de section circulaire, selon le cas.
Quand le séchoir n'est pas en activité ou que l'une des buses n'est pas occupée par la fonction d'aspiration d'air, un couvercle 33
peut être disposé sur la buse de façon à éviter l'aspiration par la buse
32. Pour sa manipulation une poignée 34 est prévue sur le couvercle
33. On notera que c'est un avantage de la présente invention de ne pas exiger de réaliser un séchoir exclusivement dédié à la fonction de séchage puisque cette fonction n'est utile que quelques jours. Pour le reste du temps, le bâtiment 1 peut être rendu à un autre usage agricole de réserve, d'entrepôt de matériel ou de stockage.
A la figure 4, on a représenté une vue de dessus d'une balle 40 posée au-dessus d'une buse d'aspiration 42 sur la tranchée 30. Le flux d'air d'aspiration 41 aspire l'air latéralement selon les quatre flèches latérales indiquées, de sorte que l'air de séchage, qui provient de la partie supérieure du séchoir, est aspiré à travers la botte ou balle 40 pour être transmise à l'entrée d'aspiration de la machine de traitement. L'air sec de traitement (flèches latérales) traverse l'épaisseur de la balle ronde 40 et parvient au cœur de la balle, moins dense, à travers lequel règne l'aspiration effectuée par la tranchée 30 et la buse 42. L'air sec extérieur se charge d'humidité et, s'il est chauffée ou refroidi, échange sa chaleur avec le fourrage enroulé dans la balle ronde. L'air chargé d'humidité, et/ou le cas échéant, réchauffé ou refroidi dans son passage dans la balle ronde 40, est ensuite recyclé par la combinaison de traitement selon l'invention.
A la figure 5, on a représenté un autre mode de réalisation d'un dispositif de traitement selon l'invention. Dans un tel - dispositif, les balles de fourrage, par exemple de section rectangulaire, 54, 55 sont extrêmement comprimées lors de leur constitution. Il en résulte que l'air de traitement ne pénètre pas facilement à l'intérieur. On exploite selon l'invention un autre mécanisme de traitement que celui exposé à l'aide de la figure 4. Dans l'exemple de réalisation de la figure . 5, les balles présentent une section rectangle et une hauteur généralement supérieure à la plus grande dimension de la section. Dans un hangar,
même ouvert, on aménage un empilement en couches successivement verticale comme la couche de balles 54 et horizontale comme la couche de balles 55, les balles étant alors disposées sur leur tranche. Les balles sont légèrement écartées les unes des autres, de façon à ménager, entre deux balles dans chaque couche 54, 55 et les suivantes, un léger interstice pour le passage de l'air de traitement, comme l'espace 57. Dans un autre mode d'empilement, on dispose une seule première couche verticale comme 54 et toutes les autres couches sont horizontales comme 55. L'empilement constitue ainsi une forme de labyrinthe, posé directement sur le sol 50 du hangar et se répartit donc dans un volume de traitement 51 , surmonté à sa partie supérieure sous les toits (non représentés) du hangar par une chambre d'aspiration 52. Une canalisation 59 prélève et aspire l'air à traiter dans la chambre d'aspiration 52. La chambre d'aspiration 52 est, dans un mode préféré de réalisation, séparée par aucune cloison ni filet coupe-vent du réceptacle des produits, ici des balles carrées réparties en couches non jointives.
Cependant, les balles reposent, de couche en couche, les unes sur les autres, et le trajet de l'air de traitement présente des rétrécissements créateurs de pertes de charge qu'il est possible de vaincre grâce à la combinaison 53 de traitement. Une gaine de répartition 56 est placée à l'entrée de la première couche 54 de balles, en contact avec le sol 50, et s'étend dans le sens de la largeur, perpendiculairement au plan du dessin. La gaine de répartition est préférentiellement composée d'une grille en lames d'acier, d'une tôle en acier galvanisée ou en plaques d'acier trouées ainsi qu'il est répandu dans l'agriculture. La grille ou l'ensemble de plaques repose sur des moellons pour la surélever au-dessus du sol 50 et permettre de se raccorder avec la première couche 54. La face avant de la gaine de répartition 56 est fermée par une cloison comme un mur de moellons ou un planchayage, de façon à fermer l'espace due la gaine
de répartition 56. La sortie de soufflage de la combinaison de traitement 53 est connectée par une buse et une canalisation (non référencée au dessin) à la gaine de répartition 56. De cette façon, grâce aux interstices entre les balles et malgré le contact, médiocre, entre deux balles de deux couches successives, le soufflage de l'air de traitement survient qui se combine avec la dépression produite par l'aspiration dans la chambre d'aspiration 52.
En effet, la canalisation 59 est connectée à l'entrée de la combinaison de traitement 53 composée d'un ventilateur principal et de la machine thermodynamique de l'invention, selon ce qui a été décrit plus haut notamment à l'aide des figures 1 1 à 16. La sortie de la combinaison de traitement 53 produit un flux d'air sec, le cas échéant chauffé ou refroidi et aussi chargé d'un produit de traitement. Dans la couche 54, on a repéré une balle a qui est baignée par un flux d'air sec 58 qui passe ensuite à travers le contact médiocre entre la balle a de la couche 54 et la balle b de la couche 55, puis, le long de la balle ç et d des couches suivantes jusqu'à la chambre d'aspiration 52. La circulation d'air sec produit une aspiration d'humidité d'abord à la surface de chaque balle, puis plus profondément, de sorte que, même si le flux d'air ne pénètre que peu profondément dans la balle, elle est séchée progressivement par capillarité de l'extérieur.
Dans un tel dispositif dans lequel le réceptacle est réduit à sa plus simple expression, les pertes de charge sont extrêmement importantes et la conjonction d'une machine de traitement thermodynamique en série amont ou aval avec un ventilateur principal d'aspiration est indispensable.
Le bâtiment comporte un sol 50 qui peut de ce fait ne pas être préparé et ne pas recevoir de tranchée. Dans une variante, des parois latérales (non référencées) sont de plus prévues pour fermer le hangar. Mais dans un mode de réalisation, les piles de balles extérieures servent à limiter la zone de traitement latéralement.
Aux figures 7 et 8, on a représenté deux modes de fonctionnement du dispositif de traitement de produits agricoles selon l'invention, équipés d'un automate programmable 70. Aux figures 7 et
8, les éléments déjà décrits portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas plus décrits.
Dans le premier mode de fonctionnement représenté à la figure 7, l'air issu de la première sortie du caisson de répartition 12 (Figure 2) entre par le registre A de la machine de traitement thermodynamique 20. Ce premier mode de fonctionnement est commandé au début du traitement de séchage tant qu'une sonde de mesure de masse d'eau (non représentée), disposée dans le flux d'air à traiter, détecte une humidité supérieure à un taux prédéterminé entré sur un dispositif de saisie de réglages (non représenté) sur l'automate programmable 70. L'automate programmable 70 (Figure 7) comporte une pluralité de circuits de contrôle, chacun destiné à produire un signal de commande ou de contrôle du composant du dispositif de traitement auquel il est connecté.
Ce sont respectivement : - Un module 72a de mesure du degré d'humidité de l'air à l'entrée d'aspiration 18 de la machine de traitement 2 de la figure 2 ; • Un module de commande 72b connecté à un circuit de commande de puissance du motoventilateur principal 15 de la combinaison de traitement ; " Un module de commande 72c pour générer les signaux rA et rB de réglage de l'ouverture des deux registres du caisson de répartition 12, signaux définis selon la constitution et d'après l'étalonnage initial (voir plus haut figures 14 et 15) ; » Un module de commande 72d connecté à l'actionneur électromécanique de réglage de l'ouverture de chaque registre A à E de la machine thermodynamique 20 en fonction du mode de fonctionnement sélectionné ;
" Un module de commande 72e recevant :
- un signal pour placer la machine de traitement thermodynamique 20 dans un mode de fonctionnement pris entre un mode de déshumidification, un mode de chauffage, un mode de refroidissement ou un mode de récupération d'énergie ; et
- un signal pour indiquer l'intensité du traitement appliqué dans le mode sélectionné ; et qui produit :
- un signal de commande de l'état du compresseur (69 ; Figure 6) ;
- un signal de commande de l'état de la vanne d'inversion (VI ; Figure 6) du circuit frigorifique,
- un signal de commande de l'état des deux motoventilateurs (63 et 66 ; Figure 6) du circuit d'air à traiter ; en fonction de la sélection de mode de traitement et de l'intensité de traitement programmés sur l'automate programmable 70 ; " Un module de commande 72f qui émet un signal de contrôle de l'ouverture de la porte de sortie, référencée 21 qui est connectée par une canalisation convenable à l'entrée de l'autre caisson de répartition 17 ;
• Un module de commande 72g pour générer les signaux rA et rB de réglage de l'ouverture des deux registres réglables du caisson de répartition 17, signaux définis selon la constitution et d'après l'étalonnage initial (voir plus haut figures 14 et 15) ; • Un module 72h de mise en forme de la tension électrique de mesure issue d'un capteur d'humidité dans l'air régnant dans la partie inférieure 7 du séchoir ou bâtiment 1 ;
" Un module de commande 72i qui est connecté à l'actionneur électromécanique qui règle le degré d'ouverture des volets de la porte 10 d'accès de la canalisation de soufflage d'air de traitement dans la partie supérieure 5 du séchoir ou bâtiment 1 .
Dans un mode de fonctionnement automatique, l'automate programmable 70 comporte un moyen de contrôle de mode de fonctionnement (non représenté au dessin) qui reçoit les signaux de mesure conformés des deux capteurs de masse d'eau, respectivement le signal M72a produit par le module 72a et le signal M72h produit par le module 72h pour exécuter le calcul d'un signal de changement de mode. Le moyen de contrôle comporte un organe de calcul d'une fonction prédéterminée "Mode" définie par une relation prédéterminée : Mode = f(M12a,M12i) qui dépend des deux masses d'eau dans l'air à traiter et dans l'air extérieur.
Dans un mode de réalisation, la relation est réalisée par le test d'une condition préenregistrée définie par : Si ( M12i/M12a ≤ a ) Alors Mode = 0 Sinon Mode = 1 dans laquelle a est une constante prédéterminée en fonction d'essais sur le dispositif de traitement de l'invention et pour un type de produits à traiter donné et dans laquelle la valeur "0" attribuée à Mode indique que la machine de traitement thermodynamique doit être placée en mode de déshumidification et la valeur "1 " attribuée à Mode indique que la machine de traitement thermodynamique doit être placée en mode de refroidissement ou en mode de récupération d'énergie.
Dans un mode de réalisation, le signal pour indiquer l'intensité du traitement IT(Mode) appliqué dans le mode sélectionné est déterminé par une relation définie par : \ M12i
IT(Mode) = -a
\M12a
Les signaux Mode et IT(Mode) sont transmis aux divers modules et particulièrement aux modules 72d pour régler l'ouverture des registres A à E de la machine thermodynamique, 72e pour régler les composants du circuit frigorifique et 72f pour régler l'état d'ouverture
des deux portes principales comme la porte 21 de la machine thermodynamique 20.
A la figure 7, le dispositif de traitement a été placé par l'automate 70 en mode de fonctionnement en déshumidification. L'air issu de la première sortie du caisson de répartition 12 entre par le registre A, traverse la batterie froide de l'évapocondenseur 64 (Figure 6) travaillant en évaporateur, la porte 61 (Figure 6) étant fermée ainsi que les autres registres B, D et E. Le registre C étant ouvert ainsi que la porte 67 (Figure 6) référencée 21 à la figure 7, le flux d'air humide provenant du caisson de répartition 12, se refroidit sur le condenseur 64, y cède son humidité par condensation qui dépose givre et/ou eau liquide et traverse le registre C, puis se réchauffe sur la batterie chaude 65 de l'évapocondenseur 65 travaillant en condenseur et est retourné à la seconde entrée de l'autre caisson de répartition 17 où il se mélange avec l'air humide mais à fort débit qui a été transmis du caisson de répartition 12 par la canalisation 16. Le mélange appauvri en humidité est réinjecté par la porte 10 dans le séchoir.
Dans un mode de réalisation, sur un bâtiment 1 du genre de celui de la figure 1 , dans lequel les fuites d'air ont été relativement réduites, on a réalisé les mesures suivantes :
Le second mode de fonctionnement en récupération d'énergie a été représenté à la figure 8. Ce second mode de fonctionnement est commandé par l'automate programmable après le premier mode de fonctionnement en déshumidification quand le moyen de contrôle de mode de fonctionnement détermine que la fonction Mode vaut "1 ". L'air issu de la première sortie du caisson de répartition 12 entre par le
registre B de la machine thermodynamique 20 (voir aussi sur la machine identique 60 de la figure 6). Il cède sa chaleur sur la batterie froide de l'évapocondenseur 64 travaillant en évaporateur et est soufflé à l'air libre 67 (Figure 8) par le ventilateur 62 à travers la porte 61 (Figure 6). Les registres A et C sont fermés.
L'énergie calorifique de l'air issu du séchoir ainsi récupérée permet de réchauffer l'évapocondenseur 65 qui travaille alors en condenseur et le registre D étant ouvert sur de l'air sec, particulièrement de l'air extérieur si l'air extérieur est sec d'après le signal M72i, de l'air sec se réchauffe sur la batterie chaude 65 et est soufflé par la porte 67 référencée 21 à la figure 8 par le motoventilateur 66. Le registre E est fermé.
La mise en pression de l'intérieur de la machine thermodynamique 20 conduit à une mise à l'air par la porte 67 (Figure 2 et Figure 8, flèche) d'un débit prédéterminé d'air à l'atmosphère. L'automate programmable 70 (Figure 8) comporte les circuits de contrôle déjà décrits à l'aide des figures 6 ou 7.
Par ailleurs, la porte 3 d'accès de soufflage de l'air traité dans la partie supérieure du séchoir 1 est conçue de sorte que, selon une position particulière de ses volets une part estimée 75 d'air extérieur ou atmosphérique est introduit dans la partie supérieure ainsi qu'il est schématiquement représenté dans la partie supérieure droite de la Figure 8 avec une flèche.
Dans un mode de réalisation, sur un bâtiment 1 du genre de celui de la figure 1 , dans lequel les fuites d'air ont été relativement réduites, on a réalisé les mesures suivantes :
A la figure 9, on a représenté un autre mode de réalisation d'un dispositif de traitement de produits agricoles selon l'invention. Le séchoir de la figure 9 est constitué dans une armoire ou dans une pièce d'un bâtiment construit à cet effet. Dans le cas d'une armoire, le séchoir comporte une partie supérieure 93, une partie inférieure 90 et un fond 94 qui sont analogues aux parties supérieure 6, inférieure 7 et à la tranchée 1 1 de la Figure 1 . Un filet coupe-vent 99 sépare la partie supérieure 93 de la partie inférieure 90. Les produits agricoles ou agro alimentaires sont disposés sur des rayonnages 98. Le fond 94 communique avec la partie inférieure 90 par des buses d'aspiration. Le fond 94 est connecté à l'entrée d'aspiration (flèche FA) d'une combinaison de traitement comme la combinaison 2 de la figure 1 (non représentée à la figure 9) tandis qu'un flux d'air de soufflage selon la flèche FS est soufflé dans le conduit 93 constitué par la partie supérieure 94 de l'armoire. On a représenté seulement deux parois verticales 92 et 91 de l'armoire elle-même. A l'intérieur de l'armoire, est disposé un rayonnage constitué de claies 98 sur lesquelles sont disposés (non représentés) les produits agricoles par exemple des bottes de légumes, ou encore des produits agroalimentaires comme du pain que l'on veut faire sécher ou d'autres produits encore.
La disposition du flux d'air permet, en particulier quand les produits agricoles sont constitués par des parties aériennes légères de plantes comme des feuilles de tabac ou des tiges de houblon, d'empêcher que lors du traitement, notamment de séchage, par la machine de traitement 2 (non représentée à la figure 9) se fasse sans faire voltiger dans le séchoir des fragments de plantes. En effet, le flux d'air soufflé à travers le filet coupe-vent 99 et les buses
d'aspiration 95 et 96 a tendance à appuyer les plantes sur leur claie de support.
Il est bien entendu que l'homme de métier pourra appliquer d'autres traitements que le traitement de séchage, ainsi qu'il a été décrit notamment dans la précédente demande de brevet 01 07 088 du 21 mai 2001 déposée au nom du même demandeur. En particulier, il est possible de réaliser un refroidissement en soufflant de l'air sec refroidi dans le séchoir ou encore d'ajouter dans le flux d'air de traitement, des produits sous forme de brouillard, comme de l'eau ou un insecticide ou un autre produit de traitement du produit agricole ou agroalimentaire.
A la figure 17, on a représenté un autre mode de réalisation d'un dispositif de traitement 170 de produits en vrac comme du fourrage pour nourrir le bétail. Le séchoir comporte une chambre de soufflage d'air de traitement 176 au dessus de laquelle se trouve une zone de chargement C et de déchargement D du fourrage d'abord à traiter puis ensuite traité et propre à l'alimentation du bétail.
Le fourrage à traiter est introduit dans la chambre de traitement du séchoir dont le fond est fermé par une grille retenant la masse de produits à traiter (fourrage ici). Sous la grille de séparation est disposée une chambre d'aspiration dont le profil est adapté pour équilibrer les pressions d'aspiration sur toute la surface de la grille de fond entre réceptacle 172 et chambre d'aspiration 173. A cette fin, la chambre d'aspiration a une section plus faible près de la buse d'aspiration 174 que la section la plus éloignée grâce à une forme en coin. La buse 174 est reliée par une canalisation d'aspiration à l'entrée d'une combinaison de traitement 171 d'un ventilateur principal et d'une machine de traitement thermodynamique comme défini à l'aide des figures 11 et 12. La sortie de soufflage de la combinaison de traitement 171 est connectée à une buse de soufflage par une canalisation de soufflage. La buse de soufflage est connectée sur la chambre de soufflage 176.
La disposition des pressions permet d'assurer une circulation de l'air de traitement dans la masse de produits à traiter malgré les pertes de charges importantes.
A la figure 18, on a représenté un autre mode de réalisation d'un dispositif de traitement 180 de produits en vrac par traitement séquentiel comme des noix. Le dispositif comporte un réceptacle étanche comportant une pluralité de claies 185-1 à 185-5 ici au nombre de cinq. Ce nombre peut être différent selon les produits et l'intensité des traitements. Chaque claie 185-1 à 185-5 est destinée à recevoir une couche de produits à sécher dans un état de séchage déterminé. L'air de traitement peut traverser la claie pendant la durée de la séquence. Quand la séquence est terminée, la claie est ouverte et les produits qui s'y trouvent tombent par gravité sur la claie suivante. Les produits comme des noix sont distribués depuis une réserve
186 sur laquelle ils sont prélevés à l'aide d'un tapis roulant 182 sur lequel ils sont triés et nettoyés. Puis ils sont vidés par une trémie de chargement sur la première claie 185-1 .
Une combinaison de traitement 181 comprenant un ventilateur principal et une machine de traitement thermodynamique selon ce qui a été défini à l'aide des figures 1 1 et 12 est connectée par sa sortie de soufflage sur une chambre de soufflage 184 en bas du réceptacle des claies. Une grille permet de séparer la chambre où se trouve les claies 185-1 à 185-5 et l'air soufflé monte dans le sens contraire de la séquence des produits séchés qui descendent sur les claies.
Dans le haut du réceptacle où se forme une chambre d'aspiration, une buse d'aspiration est pratiquée connectée à une canalisation d'aspiration connectée elle-même à l'entrée d'aspiration de la combinaison de traitement 181. Un mécanisme 189 commandé au moyen de l'automate programmable 70 du dispositif de l'invention permet, en synchronisme avec le séchage ou traitement appliqué, d'ouvrir et de refermer les
claies 185-1 à 185-5 ainsi que de contrôler l'avance du tapis roulant 182.
Les produits traités à l'aide du dispositif de l'invention sont des produits de toute nature, en vrac ou en pièces, des produits agricoles comme des récoltes de plantes, de fourrages, de légumes, en vrac, en bottes, en balles, en balles comprimées, des fruits ou des parties de plantes comme des noix.
Dans un mode de réalisation, des algues sont chargés sur une claie ou une cellule de séchage, et la combinaison de traitement de l'invention est mise en action pour extraire l'eau des algues chargées dans la cellule et ramener l'ensemble à un niveau de matière sèches compatible avec le stockage, la conservation et l'utilisation de ces algues séchés.