DERIVE DE SUCCINIMIDE UTILE EN TANT QUE MONOMERE BIFONCTIONNEL POLYMERISABLE
La présente invention concerne un nouveau monomère bifonctionnel polymérisable ainsi que les polymères incorporant ce monomère et un conjugué polymère-réactif 5 chimique.
Les polymères de synthèse ont été utilisés depuis longtemps aussi bien dans le domaine thérapeutique pour vectoriser des molécules actives ou des gènes que dans le domaine du diagnostic. Dans ce dernier cas, des ligands biologiques sont fixés sur les polymères soit par complexation, par covalence ou par reconnaissance spécifique, et les conjugués 0 ainsi formés sont utilisés dans des tests de détection de molécules cibles, essentiellement pour augmenter la sensibilité.
Le monomère N-acryloxysuccinimide (NAS) est un monomère qui a été utilisé très fréquemment pour la synthèse de polymères par voie radicalaire. L'intérêt du monomère NAS est de porter une fonction chimique réactive qui permet le couplage de 5 réactifs chimiques et notamment de ligands biologiques sur le polymère. Ainsi, le brevet FR 2 707 010 (Mabilat C. et al) décrit un copolymère à base de N-vinyl pyrrolidone comme le copolymère N-vinyl pyrrolidone/N-acryloxysuccinimide (NVPNAS) pour la fixation de ligands biologiques sur un support solide. Ces mêmes copolymères ont été utilisés pour des réactions d'amplification de signal (voir brevet 0 FR 2 710 075, Mandrand B. et al.) ou pour la synthèse in situ de conjugués (voir WO
99/07749, Minard C. et al).
Bien que ces polymères présentent une bonne réactivité vis à vis du couplage de molécules chimiques, il est important d'améliorer le taux de couplage des réactifs 5 chimiques sur les polymères et donc il existe un besoin pour de nouveaux monomères qui présentent des performances accrues.
La présente invention décrit un nouveau type de monomère qui présente une bonne réactivité en copolymérisation et deux fonctions réactives pour augmenter les taux de couplage des réactifs chimiques. 0
Ce monomère a la structure suivante
dans laquelle R est H ou un alkyl de Cl à C6. Avantageusement R est H ou un alkyl linéaire de Cl à C4. De préférence R est H.
Quand R est H, le monomère dans la présente invention est appelé le di-NAS.
La liaison représentée par un trait non rectiligne signifie que le groupement R peut être l'isomère Z ou E par rapport à la liaison éthylénique.
L'invention concerne également un polymère comprenant au moins un monomère incorporé par polymérisation (polymère incorporant le monomère de l'invention) et notamment un copolymère.
Le terme copolymère doit être compris comme un polymère formé par au moins deux monomères B et C différents (dont l'un est un monomère selon l'invention ) et notamment les copolymères statistiques (dans lesquels les motifs monomères B et C sont répartis statistiquement le long de la chaîne macromoléculaire) et les copolymères alternés (dans lesquels les monomères B et C se succèdent régulièrement selon une structure générale (BnCm)p dans laquelle n, m et p sont des nombres entiers identiques ou différents). Ces différents copolymères peuvent être obtenus par exemple, par polymérisation par voie radicalaire, anionique, préférentiellement par polymérisation radicalaire vivante comme la polymérisation par terminaison réversible (utilisation de radicaux nitroxydes), la polymérisation par transfert d'atome (ATRP), la polymérisation par transfert réversible de chaîne par addition-fragmentation (RAFT, voir brevet WO 98/01478). Ces différentes techniques de polymérisation sont décrites par exemple dans K. Matyjazewski, Controlled Radical Polymerization, American Chemical Society Séries, Washington DC, USA, 1997 ; G. Odian, Principles of Polymerization, Third édition, Wiley-Interscience Publication, 1991.
Le copolymère peut comprendre aussi 3 monomères ou plus, dont l'un au moins est le monomère de l'invention, en particulier le di-NAS.
Les autres monomères utilisables en copolymérisation avec le monomère de l'invention sont hydrophobes ou hydrophiles de type éthylène, propylène, vinyl aromatique, vinyl éther, N-vinyl pyrrolidone, acrylate, méthacrylate, (méth)acrylamide, styrène ou dérivé substitué du styrène, halogénure de vinyle (chlorure de vinyle), acétate de vinyle, diène ou des monomères présentant des fonctions nitriles (acrylonitrile).
Le ou les autres monomère sont choisis par exemple parmi les monomères dérivés d'acrylamide, de méthacrylamide, la N-vinylpyrrolidone (NVP), de préférence la N-acryloyl morpholine (NAM).
Le terme réactif chimique comprend tous les composés moléculaires susceptibles de réagir par formation de liaison covalente avec la fonction ester de N- hydroxysuccinimide porté par le monomère de l'invention ou le polymère contenant ledit monomère de l'invention, et notamment les ligands biologiques. La seule condition nécessaire pour le réactif chimique est de porter une fonction réactive susceptible de réagir avec la fonction ester de N-hydroxysuccinimide. La fonction réactive est choisie à titre d'exemple parmi les groupements aminé, hydrazine, hydrazide, azide, alcoxyamine, hydroxyle.
La présente invention concerne également un conjugué polymère-réactif chimique comprenant au moins un réactif chimique, préférentiellement un ligand biologique fixé sur un polymère.
Par ligand biologique on entend un composé qui possède au moins un site de reconnaissance lui permettant de réagir avec une molécule cible d'intérêt biologique. A titre d'exemple on peut citer comme ligands biologiques les polynucléotides, les antigènes, les anticorps, les polypeptides, les protéines, les haptènes. Le terme « polynucléotide » signifie un enchaînement d'au moins 2 désoxyribonucléotides ou ribonucléotides comprenant éventuellement au moins un nucléotide modifié, par exemple au moins un nucléotide comportant une base modifiée
tel que l'inosine, la méthyl-5-désoxycytidine, la diméthylamino-5-désoxyuridine, la désoxyuridine, la diamino-2,6-purine, la bromo-5-désoxyuridine ou toute autre base modifiée permettant l'hybridation. Ce polynucléotide peut aussi être modifié au niveau de la liaison internucléotidique comme par exemple les phosphorothioates, les H- phosphonates, les alkyl-phosphonates, au niveau du squelette comme par exemple les alpha-oligonucléotides ( FR 2 607 507) ou les PNA (M. Egholm et al., J. Am. Chem. Soc, 114, 1895-1897, (1992 ou les 2' O-alkyl ribose. Chacune de ces modifications peut être prise en combinaison. Le polynucléotide peut être un oligonucléotide, un acide nucléique naturel ou son fragment comme un ADN, un ARN ribosomique, un ARN messager, un ARN de transfert, un acide nucléique obtenu par une technique d'amplification enzymatique.
Par « polypeptide » on entend un enchaînement d'au moins deux acides aminés. Par acides aminés, on entend les acides aminés primaires qui codent pour les protéines, les acides aminés dérivés après action enzymatique comme la trans-4-hydroxyproline et les acides aminés naturels mais non présents dans les protéines comme la norvaline, la
N-methyl-L leucine, la Staline (voir Hunt S. dans Chemistry and Biochemistry of the amino acids, Barett G.C., éd., Chapman and Hall, London, 1985), les acides aminés protégés par des fonctions chimiques utilisables en synthèse sur support solide ou en phase liquide et les acides aminés non naturels. Le terme « haptène » désigne des composés non immunogènes, c'est-à-dire incapables par eux mêmes de promouvoir une réaction immunitaire par production d'anticorps, mais capables d'être reconnues par des anticorps obtenus par immunisation d'animaux dans des conditions connues, en particulier par immunisation avec un conjugué haptène-protéine. Ces composés ont généralement une masse moléculaire inférieure à 3000 Da, et le plus souvent inférieure à 2000 Da et peuvent être par exemple des peptides glycosylés, des métabolites, des vitamines, des hormones, des prostaglandines, des toxines ou divers médicaments, les nucléosides et nucléotides.
Le terme « anticorps » inclut les anticorps polyclonaux ou monoclonaux, les anticorps obtenus par recombinaison génétique, et des fragments d'anticorps tels que des fragments Fab ou F(ab')2- Le terme " antigène " désigne un composé susceptible de générer des anticorps. Le terme "protéine" inclut les holoprotéines et les
hétéroprotéines comme les nucléoprotéines, les lipoprotéines, les phosphoprotéines, les métalloprotéines et les glycoprotéines aussi bien fibreuses que globulaires sous leur forme conformationnelle caractéristique.
Le réactif chimique est fixé sur le polymère de manière directe ou indirecte.
Par fixation indirecte on entend une fixation par une interaction non covalente. Pour une interaction non covalente, on peut utiliser tous moyens connus fondés par exemple sur les phénomènes d'affinité, notamment entre molécules biologiques comme l'interaction biotine/streptavidine. Par exemple, la biotine est introduite sur le polymère par couplage co valent sur la fonction réactive ester de N-hydroxysuccinimide et la fixation du ligand biologique sur le polymère est assurée par la présence de la streptavidine introduite par couplage sur le ligand biologique. Dans un autre exemple, la streptavidine est introduite sur le polymère par couplage covalent sur la fonction réactive ester de N-hydroxysuccinimide et la fixation du ligand biologique sur le polymère est assurée par la présence de la biotine introduite par couplage sur le ligand biologique.
Par fixation directe on entend une fixation par couplage covalent. De nombreuses méthodes pour introduire des fonctions réactives sur un ligand biologique sont disponibles : pour les protéines, antigènes, anticorps ou polypeptides, voir par exemple
"Chemistry of protein conjugation and cross-linking", Wong S. S., CRC press, Boca Raton, 1991 ou "Bioconjugate techniques", Hermanson G.T., Académie Press, San Diego, 1996. Pour les acides nucléiques, on synthétise par exemple un polynucléotide par méthode chimique sur support solide ayant une fonction réactive à un endroit quelconque de la chaîne comme par exemple, l'extrémité 5' ou l'extrémité 3' ou sur une base ou sur un phosphate internucléotidique ou sur la position 2' du sucre (voir « Protocols for Oligonucleotides and Analogs, Synthesis and Properties » édité par S. Agrawal, Humana Press, Totowa, New Jersey). Des méthodes d'introduction de fonctions réactives sur des haptènes sont données notamment dans "Préparation of antigenic steroid-protein conjugate", F Kohen et al, dans Steroid immunoassay, Proceedings of the fifth tenovus workshop, Cardiff, Avril 1974, éd. EHD Cameron, SH. Hillier, K. Griffiths, comme par exemple l'introduction d'une fonction hémisuccinate
en position 6, 11, 20 ou 21, d'une fonction chloroformiate en position 11 ou d'une fonction carboxyméthyle en position 6, dans le cas de la progestérone. Il n'est pas forcément nécessaire d'introduire spécifiquement une fonction réactive sur le ligand. Par exemple, dans le cas d'un ligand biologique de type protéine possédant une composition en lysine suffisante, les aminés portées par la chaîne latérale de la lysine peuvent être utilisées pour le couplage.
Les conjugués ligands biologiques-polymère de la présente invention sont par exemple utilisés dans des tests de détection de molécules cibles par exemple dans le domaine du diagnostic ou dans des domaines thérapeutiques pour vectoriser des molécules actives ou des gènes. Dans ce cas, le ligand biologique est capable de former un complexe avec au moins une molécule cible.
Dans le cas du diagnostic, pour permettre la détection et/ou la quantification et/ou la purification de la molécule cible, le ligand biologique est capable de foπner un complexe de capture ligand/anti-ligand. En particulier, ledit anti-ligand constitue la molécule cible. En fonction de la nature de la cible à détecter, l'homme du métier choisira la nature du ligand biologique à fixer sur le polymère. A titre d'exemple, pour la mise en évidence d'une molécule cible de type acide nucléique, le ligand biologique peut être un acide nucléique suffisamment complémentaire de la cible pour s'hybrider spécifiquement en fonction des conditions de réaction et notamment la température ou la salinité du milieu réactionnel.
Les exemples qui suivent permettent d'illustrer quelques avantages de l'invention sans toutefois en limiter la portée.
Exemple 1 : synthèse et caractérisation du monomère di-NAS
La N-Acryloylmorpholine (NAM, Polysciences Inc, référence 21192) est distillée avant utilisation en polymérisation. Le chloroforme (Merck, référence 22711.290) est utilisé tel quel.
La triéthylamine (Acros référence 15791-0010) est utilisée tel quelle.
L'azobis-isobutyronitrile ALBN (amorceur de polymérisation) (Fluka, référence 11630) est recristallisé dans l'éthanol.
Le trioxane (référence interne pour le suivi R.M.N. 'H, Acros, référence 14.029.5000) est utilisé tel quel. Les polymérisations sont effectuées dans le DMSO-d6 (99,5%, SDS, référence 520-4).
Les spectres R.M.N. lH et I3C sont réalisés à l'aide d'un spectromètre Brϋcker AC 200
(200 MHz et 50 MHz respectivement). Le tétraméthylsilane est utilisé comme référence interne. Les analyses élémentaires sont effectuées au "Service Central d'Analyses du
CNRS" (Solaize, France). L'analyse par spectrométrie de masse est effectuée à l'aide d'un spectromètre ZAB-SEQ (VG, Manchester, UK). Les masses molaires moyennes et les indices de polymolécularité sont déterminés par C.E.S. (Chromatographie d'Exclusion Stérique) dans le DMF (colonne Polymer Laboratories Gel Mixed,) sur la base d'un étalonnage polystyrène. La détection est assurée par un réfractomètre (DRI
Waters 410).
- Mode opératoire
Le N-hydroxysuccinimide (50,0 g, 0,430 mol, Aldrich, référence 13067-2) et la triéthylamine (65,9 g, 0,645 mol) sont dissous dans 650 mL de chloroforme. Le chlorure d'acryloyle (43,0 g, 0,470 mol, Aldrich, référence A2410-9) est ajouté goutte à goutte pendant 2hl5 au mélange maintenu à 0°C et sous agitation.
Après 30 minutes supplémentaires d'agitation, le mélange réactionnel est lavé à trois reprises avec 1 300 L d'une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et concentrée jusqu'à obtenir un volume d'environ 150 mL. Le mélange ainsi obtenu est placé à 0°C pendant une nuit ou à température ambiante 12 heures. La présence de 1,5 équivalents de triéthylamine favorise la formation du di-
NAS.
- Purification
Les chromatographies sur couche mince sont réalisées sur gel de silice (Merck 60F254) déposé sur feuille d'aluminium (révélation UV et mélange EtOH/H2SO4 avec
chauffage). Le produit brut est purifié sur gel de silice (Merck 40-63 μm) par chromatographie sur colonne. L'eluant utilisé est un mélange acétate d'éthyle/dichlorométhane (3/2 v/v). La purification permet d'isoler le produit di-NAS du NAS.
La structure du di-NAS est la suivante :
Le produit est caractérisé par RMN : R.M.N. 'H (200 MHz) du di-NAS (solvant CDC13). (voir figure 1) et R.M.N 13C du di-NAS (solvant CDC13, 50 MHz) (figure 2) et DEPT 135 du di-NAS (solvant CDC13) (figure 3).
Une caractérisation supplémentaire par spectrométrie de masse et par analyse élémentaire a confirmé sa structure (Tableau 1).
Tableau 1 : Caractérisation du di-NAS : analyse élémentaire et spectrométrie de masse.
Exemple 2 Copolymerisation du di-NAS (avec la NAM)
Mode opératoire : Un essai de copolymerisation du di-NAS avec la NAM a été effectué avec un rapport molaire di-NAS/NAM de 33/67. La concentration totale des monomères est de 0,77 mol.L"1 avec un pourcentage molaire d'amorceur de 0,35%.
Les polymérisations sont effectuées directement à l'intérieur d'un tube R.M.N. Dans un premier temps, une solution homogène de di-NAS (170 mg, 0,25 mol.L"1), de NAM (148 mg, 0,52 mol.L"1), d'AIBN (0,9 mg, 2,7.10"3 mol.L"1) et de trioxane (3,5 mg,
1,9.10"2 mol.L"1) dans le DMSO-d6 (2 mL) est dégazée à l'aide d'un courant d'azote pendant une heure à température ambiante. Puis, une partie de cette solution est introduite dans un tube R.M.N. (préalablement dégazé à l'aide d'un courant d'azote) à l'aide d'une canule. Un premier spectre est enregistré à 300 K. La température est alors augmentée à 340 K. Des spectres de R.M.N. !H sont successivement enregistrés dans le but de suivre la cinétique de consommation des monomères.
Les copolymères sont précipités dans l'éther, récupérés par fîltration, lavés plusieurs fois à l'aide d'éther et finalement séchés sous vide jusqu'à masse constante.
Suivi cinétique
La conversion de chacun des monomères est déterminée par RMN !H par comparaison des protons vinyliques du di-NAS et de la NAM avec les protons du trioxane (référence interne) à l'aide des équations suivantes :
Hdi.NAS, HNAM sont les valeurs des intégrales correspondant à un proton vinylique du di- NAS et de la NAM respectivement, H^,,, est la valeur de l'intégrale d'un proton du
trioxane, Cdi.NASt, CNAMt sont les conversions du di-NAS et de la NAM après t minutes de polymérisation.
La figure 6 montre le spectre R.M.N. 'H (200 MHz) (zone des vinyliques) du mélange réactionnel lors la copolymerisation du di-NAS avec la NAM (solvant DMSO-d6).
Les résultats du suivi cinétique par R.M.N. *H ont permis de tracer la courbe de conversion en fonction du temps pour chacun des deux monomères. La figure 4 montre la variation de la conversion des monomères en fonction du temps lors de la copolymerisation radicalaire en solution dans le DMSO-d6 du di-NAS (représenté par le signe • sur la figure 4) avec la NAM (représenté par le signe o sur la figure 4)
(rapport molaire 33/67).
La copolymerisation du di-NAS avec la NAM est aisée puisqu'une conversion globale de 92%> est atteinte en deux heures environ. De plus, les vitesses de conversion de la NAM et du di-NAS sont proches l'une de l'autre indiquant une incorporation statistique des comonomères dans la chaîne et donc une composition homogène des macromolécules formées en fonction de la conversion.
Caractérisation des polymères à base de di-NAS
La figure 5 montre le spectre R.M.N 'H (200 Mz, solvant DMSO d6) du copolymère à base de NAM et de di-NAS, précipité à 92% de conversion globale.
La composition molaire de ce copolymère, correspond à un rapport molaire NAM/di- NAS de 66/34, proche de la composition molaire initiale du mélange de monomères (67/33). Sa masse molaire moyenne en nombre Mn est de l'ordre de 110 000 g.mol"1 avec un indice de polymolécularité Ip de 2,4 (Tableau 2). Ce copolymère est soluble dans des solvants organiques peu (CHC13) ou très polaires (DMF, DMSO).
Tableau 2 : Caractérisation du copolymère à base de NAM et de di-NAS
Le couplage avec des acides nucléiques portant une fonction aminé à l'extrémité 5' est réalisé dans un mélange eau/solvant polaire comme le DMF ou le DMSO comme décrit dans les brevets FR 2 707 010 et FR 2 710 075 déposés par la demanderesse.