DIS POS ITIF D AGENCEMENT D UN THERMOCOUPLE
L'ιn\ entιon concerne les movens d installation par l'intérieur du conduit d'alimentation en mélange air-gaz d'un brûleur a gaz. d'un thermocouple classique afin de lui permettre d'assurer a la fois
- la lonction de "secuπte froide" en cas d'extinction de flamme
- la fonction de "secuπte chaude" en cas de pπse de leu a l'injecteur et ce. sans dispositif supplémentaire,
- une longévité de fonctionnement considérablement accrue grâce au refroidissement permanent par le mélange "frais" air-gaz de ce thermocouple très fortement chauffe au niveau de ses éléments proches de la chambre de combustion
Le dispositif est particulièrement destine aux appareils dont la chambre de combustion fonctionne en confinement a de hautes températures et nécessite néanmoins le positionnement du thermocouple au niveau de la dite chambre
Dans l'état actuel de la technique, les thermocouples sont des composants d'un dispositif de secuπte bien connu se présentant extérieurement sous la forme d'une gaine métallique appelée conducteur externe se terminant, côte expose a la chaleur, par une pointe de sonde dans un bulbe formant fourreau assujetti a une douille, et a l'autre extrémité par un raccord de connexion electπque a une valve de secuπte
A l'inteπeur du fourreau de bulbe, un segment en métal spécifique différent de celui du fourreau du bulbe est soude a son extrémité a la pointe de ce dernier Cette soudure est appelée "soudure chaude" Ce segment est prolonge a son autre extrémité par une autre soudure a un fil conducteur isole enfeπne dans le tube conducteur externe Cette seconde soudure est appelée "soudure froide" Enfin le fil conducteur interne rejoint a la sortie du tube conducteur, le raccord de connexion a la vah e de secuπte Conducteur interne et conducteur externe sont ainsi connectes a une bobine électromagnétique a l'intérieur d'une valve de sécurité Quand la pointe de sonde du bulbe est soumise a la chaleur d'un brûleur, la différence de température qui s'établit entre la soudure chaude et la soudure froide génère un mouvement des électrons et la différence de potentiel créée engendre un micro-courant continu dont la torce electromotπce est en mesure d'induire, au niveau du solenoide de la bobine de la valve de sécurité, un champ électromagnétique suffisant pour maintenir en position attirée contre l'electro-aimant de ladite bobine un noyau mobile portant le clapet d'ouv erture-termeture de la \ ah e de secuπte Si la pointe de sonde du thermocouple se refroidit quand cesse la production de chaleur par le brûleur lorsqu'il s'éteint \ olontairement ou non. la difterence de potentiel disparaît et donc également le champ électromagnétique et le clapet rappelé par un ressort retourne en position iermee Dans l'état actuel de la technique ce dispositif de sécurité par thermocouple donne entière satisfaction dans de nombreuses applications ou la configuration des appareils de combustion du gaz permet de disposer le thermocouple de façon a ce que seule la soudure chaude de la pointe de sonde soit exposée a la chaleur
d'une flamme C'est principalement le cas des dispositifs de \ eilleuses pilotes ou de torches de combustion non confinées dans une enceinte de surélévation de la température Et si la température, en pointe de sonde uniquement, ne dépasse pas 600°C. la longévité du thermocouple reste a l'intérieur des limites d'une durée de vie normale et ne pose pas de problèmes particuliers sinon d'une maintenance raisonnable lorsque l'usure de la pointe de sonde exposée a la combustion oxydante d'une flamme nue finit par détruire la soudure chaude suppπmant ainsi la génération de la force electro-motπce recherchée
La situation ne se présente pas de façon aussi satisfaisante, ou même acceptable dans d'autres applications, et en particulier de nouvelles, ou il n'est pas possible de limiter l'exposition a la chaleur de la seule pointe de sonde du thermocouple et de contenir, de plus, cette exposition a la chaleur dans un gradient de température ne dépassant pas. au maximum. 600 °C C'est le cas. a titre d'exemple non limitatif, des nouvelles chambres de combustion d'émetteurs infra-rouges "haute température" en gπlles métalliques refractaires ou la configuration recherchée nécessite l'introduction de la pointe de sonde dans une chambre de combustion confinée pour atteindre des températures atteignant plus ou moins 950 °C
Dans ces conditions, non seulement la pointe de sonde du bulbe subit une température allant au delà de ses propres limites de 600°C pour sa longévité, mais également la douille a laquelle est fixée ce bulbe est soumise par conduction a une température non acceptable C'est a l'inteπeur et au niveau de cette douille que se situe la soudure "froide" Celle-ci portée a trop forte température, affecte la valeur de la différence de potentiel avec la soudure "chaude", mais surtout, soumet le segment en alliage spécifique compπs entre ces 2 soudures a une destruction inexorable par perte de matière suivant une géométrie en "pointes de crayon" opposées par le sommet (a l'image d'électrodes d'arc électrique), cette détérioration allant jusqu'à la rupture définitive du segment au
des 2 pointes opposées
A cela s'ajoute immédiatement, en amont de la douille, l'attaque du conducteur externe qui devient poreux et particulièrement sensible a l'oxydation et a l'action corrosive des gaz brûles dégages par la combustion voisine Dans ces conditions de température et de proximité, la durée de vie d'un thermocouple classique est très sensiblement réduite Les efforts-deploves pour rallonger cette durée de vie consiste essentiellement a retarder ces effets destructeurs
- renforcement du volume de la soudure chaude.
- traitement de surface par dépôt de nickel sur la douille et sur la partie du conducteur externe proche de la zone chaude Quoiqu'il en soit, il faut constater que ces efforts d'amélioration ne portent que sur les effets et non sur la cause
En ce qui concerne les dispositifs de sécurité chaude, en cas de prise de feu a l'injecteur les dispositifs de coupure electπque connus sont de conception "mécanique", que cette interruption se fasse par rupture d'un fusible ou par l'ouv erture d'un contact thermostatique Ces dispositifs constituent év idemment un surcoût, av ec de surcroît l'inconvénient d'un shuntage 'pirate" touiours possible par un utilisateur inconscient ou imprudent
La présente invention a donc pour objet pour la secuπte froide
- de traiter la cause de la détérioration précoce des thermocouples lorsque ceux-ci sont places par nécessite au sein même d'enceintes de combustion portées a haute température atteignant plus ou moins 950 °C pour la secuπte chaude
- de bénéficier des conséquences induites par les movens d'agencement mis en œuvre afin de traiter cette cause de détérioration, pour permettre aussi au thermocouple d'assurer la fonction, de secuπte chaude sans dispositif "mécanique" de coupure electπque Et donc d'obtenir globalement av ec un thermocouple classique un usage de longue durée a un coût minimum puisqu'il est utilise pour assurer a la fois les fonctions de secuπte froide et chaude sur des appareils a chambre de combustion confinée présentant l'intérêt de générer de hautes températures Ces hautes températures sont particulièrement recherchées pour les émetteurs infra-rouges lumineux afin d obtenir les longueurs d'ondes electro-magnetiques compπses entre 1,5 et 4 micromètres
Plus précisément, l'invention consiste en un dispositif d'agencement d'un thermocouple par l'intérieur du conduit air-gaz d'un brûleur a gaz assurant a la fois les fonctions de sécurité froide et de secuπte chaude, ledit thermocouple comportant un conducteur externe se terminant par une pointe de sonde dans un bulbe formant fourreau assujetti a une douille, caractérise en ce que la partie a al du conducteur externe du thermocouple, côte pointe de sonde, pénètre a l'inteπeur du conduit d'arπvee du mélange air-gaz. en ce que la pointe de sonde en bout de bulbe bute en appui sur la surface interne de la zone de contact de la paroi ajourée d'une chambre de diffusion, et en ce que le dispositif d'agencement comprend une plaquette fixée transversalement a la section du débouche du conduit air-gaz. ladite plaquette présentant une surface de dimension appropπee pour remplir une fonction d'écran de ralentissement localise du flux air-gaz au niveau de la zone de contact avec la surface interne de la chambre de diffusion, la base de la douille de support du bulbe étant également calée en appui dans la lumière de la plaquette de guidage et de positionnement, la plaquette étant assujettie soit au débouche du conduit air-gaz, soit a la base de la chambre de diffusion cote débouche du conduit
Il convient par une présentation générale, de montrer le pπncipe de fonctionnement de la présente invention Le dispositif objet des présents agencements et combinaisons consiste donc
- a positionner le thermocouple, en le faisant entrer a l'inteπeur du conduit d'arπvee du mélange air-gaz. pour faire déboucher la pointe de sonde au bout du bulbe a l'inteπeur de la chambre de diffusion au centre de la chambre de combustion, ou. s'il n'y a pas de chambre de diffusion, au débouche du conduit d'alimentation dans la chambre de combustion elle-même selon des détails d'agencements qui seront decπts plus loin dans un exemple additionnel avec 1 aide de la figure 3 - a guider le bulbe 4 de l'élément sensible (pointe de sonde) du thermocouple introduit dans le conduit l'alimentation en mélange air-gaz et assurer son positionnement exact, la pointe de sonde v enant buter contre la paroi interne de la gπlle constituant la chambre de
diffusion,
- à créer par un déflecteur au débouché du tube côté chambre de diffusion une mini-zone abritée du flux frais et rapide du mélange air-gaz non encore enflammé.
Cette mini-zone, plus calme, contraint une parcelle de la paroi en grille de la chambre de diffusion à rougir très localement. De l'autre côté de la grille, en effet, le mélange air-gaz entre en combustion au ras de la grille dans la mini-zone abritée. C'est précisément à cet endroit même que la pointe de sonde vient buter contre la grille rougie ou seule donc, l'extrémité de soudure chaude est sollicitée par la chaleur nécessaire et suffisante pour générer la force électro-motrice recherchée et donc pour obtenir la fonction de sécurité "froide" grâce à la mini-zone abritée. Les mesures de température, à la pointe de sonde, se cantonnent autour des 500° C. En amont de la pointe de sonde et du bulbe, tout le reste du thermocouple se trouvant quant à lui ventilé par le flux frais air-gaz voit sa température s'établir à un niveau très inférieur à celui de la soudure chaude, cette différence atteignant plusieurs centaines de degrés centigrades. Par ailleurs, cette ventilation par le flux neuf et frais le met à l'abri de tout contact avec les gaz environnants de la combustion voisine, gaz d'autant plus corrosifs qu'ils sont extrêmement chauds, et en conséquence très dommageables pour le thermocouple quant à sa longévité. Pour remplir la fonction de sécurité chaude, sans dispositif mécanique additionnel, en cas de prise de feu à l'injecteur. c'est la chaleur de cette combustion interne elle-même, dans le conduit air-gaz avant son débouché dans la chambre de diffusion qui est utilisée. Cette inflammation interne environne alors le -conducteur externe du thermocouple qui parcourt l'intérieur du conduit jusqu'à la douille où se trouve la soudure froide. La zone de combustion s'étant ainsi déplacée du brûleur dans le conduit, la soudure froide s'échauffe alors que la soudure chaude se refroidit. La force électromotrice s'effondre et la mise en sécurité de fermeture du gaz est automatique. Avec les moyens mis en œuvre selon l'invention, cette inversion des températures est précisément la conséquence d'une prise de feu à l'injecteur, pour un thermocouple interne. Dans cette éventualité en effet, le mélange air-gaz s'enflammant dans le conduit et non plus dans la chambre de combustion, la douille contenant la soudure froide devient plus chaude que l'ensemble bulbe et pointe de sonde contenant la soudure chaude. Dans un laps de temps de l'ordre de 15 à 45 secondes, selon les caractéristiques des composants employés, la coupure électrique interrompt la prise de feu. La brièveté de cet événement anormal n'affecte pas suffisamment le conducteur externe pour le détériorer sérieusement et l'expérience montre qu'il faudrait compter une dizaine d'accidents successifs de prise de feu à l'injecteur, et donc que neuf opérations de maintenance d'un appareil aient été négligées, pour avoir à remplacer le thermocouple.
Pour la commodité de la description, il convient de décrire, suivant le mode préféré de réalisation, les cas le plus courant où l'invention peut-être avantageusement utilisée. C'est particulièrement le cas des brûleurs a gaz émetteurs Infrarouges en haute température, selon la technique de combustion en chambre confinée. Cela n'exclut pas d'autres types de brûleurs pour d'autres applications comme cela sera mentionné plus loin. La figure 1 représente en coupe longitudinale un premier exemple de mode de
réalisation d'un agencement de thermocouple selon l'invention, dans un brûleur a conduit d'arπvee air-gaz coudée
La figure 2 représente en coupe longitudinale un deuxième exemple de mode de réalisation d'un agencement de thermocouple selon l'invention, dans un brûleur a conduit d'arπvee air-gaz non coudée
La figure 3 représente en coupe longitudinale un troisième exemple de mode de réalisation d'un agencement de thermocouple selon l'invention, dans un brûleur comportant une gπlle plate dite "accroche flamme" au niveau du débouche du tube
La figure 4 représente en coupe longitudinale un quatπeme exemple de mode de réalisation d'un agencement de thermocouple selon l'invention, dans un brûleur a conduit d'arπvee air-gaz coudée
En regard de la figure 1. la partie concernée du brûleur, objet de la descπption, est essentiellement constitue
- côté amont, d'un conduit d'arπvee du mélange air-gaz, appelé aussi tube ventun 2. Ce tube ventun comporte a son extrémité d'entrée
- une pπse d'air neuf,
- une valve de secuπte d'amvée du gaz 8, qui alimente un injecteur de gaz 9 fixé au bout d'un tube porte-injecteur 10. Cet ensemble est de type classique.
- côté aval, à son extrémité de sortie du mélange air-gaz, le tube ventun 2. coudé dans l'exemple décrit, comporte avant son débouché 7 dans la chambre de diffusion 5 une plaquette de positionnement et de guidage 1 1 de la pointe de sonde 3 en bout du bulbe 4 du thermocouple. Sur cette plaquette de positionnement 1 1 est ménagée une lumière 12 dans laquelle est engagé le bulbe 4 du thermocouple. Une fois cette plaquette traversée, la pointe de sonde 3 vient buter contre la surface interne 13 de la gπlle constituant la paroi de la chambre de diffusion 5 Cette solution d'assujettissement de la plaquette a la base du tube d'arπvee du mélange air-gaz est, dans l'exemple présent une solution commode
Cependant, cette solution n'est pas exclusive, et il peut être avantageux dans d'autres configurations, de fixer la plaquette, non pas au tube, mais au niveau de la chambre de diffusion elle même, a sa base de contact avec le tube L'essentiel étant que la fonction de guidage, de positionnement du bulbe et de contact avec la grille de la chambre de diffusion soit assurée, quelque soit le moyen équivalent.
La plaquette de guidage et de positionnement est oπentee en travers du mouvement longitudinal du flux air-gaz afin que sa surface forme en déflecteur un écran a la vélocité du flux au débouche du tube ventun. Ainsi se créé une mmi-zone de flux plus calme entre la face non exposée de la plaquette 1 1 et la portion de surface interne 13 de la paroi de la chambre de diffusion parce qu'elle est abritée sous la plaquette Ce flux plus calme, lorsqu'il s'enflamme sur la face externe de la gπlle de la chambre de diffusion au niveau de la mini-zone, s'enflamme au ras de la grille qui présente alors une petite surface de rougissement localise du métal de la grille, précisément autour du point de contact de la pointe de sonde av ec la grille C'est le but recherche pour ne chauffer que l'extrémité de la soudure chaude de la pointe de sonde sans affecter le reste du thermocouple par les effets
néfastes d'une trop forte température L'interposition d'une gπlle entre la pointe de sonde (soudure chaude) et la flamme de combustion présente entre en outre l'avantage de protéger cette pointe d'une deteπoration fa orisée par le caractère oxvdant d'une flamme nue L'expenence montre l'importance de ce facteur sur la perte de longévité des pointes de sonde des thermocouples
Pour compléter la descπption du moyen de guidage précis du thermocouple, après son introduction par l'amont du tube v entuπ pour faire aboutir la pointe de sonde au centre de la lumière 12 de la plaquette de guidage et de positionnement il convient de remarquer que la section tubulaire. concave a l'intérieur, de la partie coudée du tube (convexe a l'exteneur), convient tout particulièrement au guidage automatique de la pointe de sonde Comme la ligne de talweg d'une πgole. il n'y a qu'une ligne de plus grande pente, et une seule, au fond de la concavité du tube, selon laquelle la pointe de sonde va glisser obligatoirement vers le centre de la lumière de la plaquette de positionnement, placée a l'aplomb de cette ligne de glissement Dans le cas d'autres configurations d'appareils, en particulier les brûleurs comportant un tube \ entun 2 non coude, qu'il soit vertical ou oblique, la figure 2 montre comment le guidage d'introduction et de positionnement du thermocouple par un fourreau adjacent 18 peut-être assure de façon aussi rigoureuse, grâce a l'effet de "rigole" de l'intérieur du tube, immédiatement en amont de son débouche dans la chambre de diffusion
Il convient alors d'obturer, comme représente sur la figure 2. autour du conducteur externe du thermocouple l'extrémité libre du fourreau adjacent aussi bien pour ne pas perturber le flux air-gaz qu'empêcher tout retour de flux intempestif par le fourreau
Il peut s'avérer aussi qu'il soit intéressant d'utiliser un fo reau adjacent 18 de guidage d'introduction et de positionnement sur un appareil comportant un tube ventun coude La figure 4 illustre cette possibilité, le fourreau adjacent 18 rejoignant le tube 2 a l'endroit le plus appropne du dit tube, l'essentiel étant
- de conserver l'effet de "πgole" a l'inteπeur du tube, tel que decnt plus haut
- de permettre a la partie aval du conαucteur externe du thermocouple introduite par le fourreau a l'inteπeur du tube et donc située au dessus de la douille 14 du thermocouple de bénéficier, sur une longueur suffisante pour son refroidissement, de la ventilation du flux frais air-gaz se diπgeant vers le débouche 7
Il est a noter que si le fourreau adjacent 18 ne peut être place pour une raison quelconque dans le plan longitudinal de symetπe du tube coude, mais déporte latéralement selon un plan oblique par rapport au plan longitudinal, la ligne de plus grande pente formant "rigole" se situe dans ce plan oblique En conséquence la plaquette 1 1 et sa lumière 12 de guidage du bulbe 4 du thermocouple doivent être disposées dans ce plan oblique puisque celui-ci contient la ligne de fond de "πgole"
Il con ient par ailleurs dans la configuration représentée sur la figure 4 et comme dans le cas du tube non coude de la configuration représentée sur la figure 2. d'obturer, autour du conducteur externe du thermocouple 1 extrémité libre du touπeau adjacent 18 par un élément de blocage et d'obturation au del de cette extrémité libre du fourreau le
conducteur externe du thermocouple se trouv e a l'exteπeur du conduit air-gaz et rejoint la valve de secuπte 8 a laquelle il est classiquement connecte.
La partie "combustion" du brûleur pπs en référence de descπption avec la figure 1 comporte enfin une chambre de combustion 6 dont le volume est délimite - par la face externe de la paroi de la chambre de diffusion citée plus haut, et
- par la face interne de l'enceinte extérieure de la dite chambre de combustion. C'est dans cet espace compns entre ces deux parois que se produit l'inflammation et la combustion du mélange air-gaz a haute température, cette dernière pouvant atteindre plus ou moins 950°C On remarquera donc que le thermocouple se trouve bien, quant a lui. entièrement sépare de cet espace ou a eu la combustion, puisque, même sa pointe de sonde 3 est de l'autre côté de la chambre de diffusion
Pour étendre l'application selon l'invention a d'autres brûleurs, comme représenté sur la figure 3. ne comportant normalement pas de chambre de diffusion, conique, cylindrique ou autre, mais seulement et au mieux une gπlle plate dite "accroche flamme" au niveau du débouche 7 du tube 2. il convient de prévoir a ce niveau, suivant le même pπncipe que celui decnt précédemment, un espace calme et protégé Cet espace est en fait une mini-chambre de diffusion 19 en métal réfractaire finement ajoure avec, à son entrée côté tube, une plaquette 1 1 avec lumière d'introduction 12 de la pointe de sonde et du bulbe. Cette plaquette doit être de surface infeneure à la section transversale de la mini- chambre de diffusion pour laisser le flux frais (donc non enflammé) du mélange air-gaz remplir par cette entrée le volume mtéπeur de la dite mini-chambre. On reconstitue ainsi les conditions de protection de l'extrémité sensible du thermocouple de même que l'on obtient la ventilation recherchée de la douille et du conducteur externe du thermocouple.
On peut donc employer y compns dans ces autres configurations un thermocouple de constitution classique et l'agencer comme suit a) côte pointe de sonde en bout de bulbe la douille 14 d'assujettissement du bulbe 4 est utilisée sur ses premiers millimètres de jonction au bulbe comme palier d'appui dans la lumière 12 de la plaquette de guidage et de positionnement 1 1 , la pointe de sonde, au niveau de sa soudure chaude 3. rencontre comme point de butée et d'appui la paroi interne de la chambre de diffusion. dans la présente descπption de la configuration préférée selon la figure 2. comme dans la configuration représentée figure 4. l'ensemble bulbe-douille du thermocouple se trouve cale, naturellement, par effet de "coin", entre ses deux points d'appui, ce calage étant favonse par l'obhcite de la paroi conique de la chambre de diffusion 5, dans d'autres configurations comme par exemple celle d'une chambre de diffusion cylmdπque 20, l'effet de "coin" de l'ensemble bulbe-douille contre la gπlle de la chambre de diffusion est avantageusement obtenu, par exemple par une protubérance cyhndro- conique 21 sur la douille 14, a l'aplomb amont de la plaquette de guidage et de positionnement Cette protubérance 21 , qui peut être une bague enfilée en force sur la douille, en prenant appui sur la paroi interne du tube v entun. donne a l'ensemble bulbe- douille l'obhcite qui pourrait lui manquer en iaison de la v erticalité de la paroi cyhndπque
de la chambre de diffusion b) Côte entrée du tube v entuπ il convient d'immobiliser le conducteur externe du thermocouple afin d'empêcher son recul et garantir ainsi la permanence du contact en butée de la pointe de sonde contre la paroi interne 13 de la chambre de diffusion, cet assujettissement précis du conducteur externe par rapport au tube ventun est assure par deux moyens commodes dans le cas de la configuration décπte
- sur le tube ventun . une vis de serrage 15 au niveau de l'entrée d'air bloque dans la position adéquate le conducteur externe 16 du thermocouple 1 en le pressant contre le tube mjecteur de gaz 10,
- sur le conducteur externe une saillie-repère 17, formant butée, empêche le conducteur de s'engager plus profondement dans le tube Elle sert aussi de repère de positionnement si cet engagement est au contraire insuffisant Ln moyen intéressant de réalisation de cette sailhe-repere 17 consiste a utiliser un segment de gaine thermorétractable présentant l'avantage d'être aisément enfilé dans le thermocouple avant chauffage de retraction et d'être πgoureusement positionne après ce chauffage. Il va de soi que tous autres moyens donnant un résultat équivalent peuvent être utilises, particulièrement dans le cas d'autres configurations, l'essentiel étant d'assurer le maintien systématique du thermocouple interne dans la position adéquate d'assujettissement
Parmi ces autres moyens d'assujettissement et de repère, on peut mentionner ceux représenté en 22 et 23 sur la figure 2 qui assurent aussi l'obturation de l'extrémité libre du fourreau adjacent 18. ainsi que celui représenté en 24 et 25 sur la figure 4. Le repère 25 est alors une saillie fixée sur le conducteur externe du thermocouple, en aval du moyen de serrage et d'obturation 24. et donc a l'intérieur du founeau 18 Le blocage du conducteur externe du thermocouple et le positionnement de la pointe de sonde 3 est assurée lorsque la vis 24. à travers laquelle passe le conducteur externe du thermocouple est vissée à fond.
En résumé, par la description ci-dessus détaillée, le dispositif et les moyens d'agencement exposes permettent l'utilisation d'un thermocouple classique, par l'installation de sa partie aval, côte pointe de sonde, a l'intérieur du conduit d'arrivée au brûleur du mélange air-gaz. Sa partie amont, quant a elle, débouche a l'extérieur, soit par l'extrémité d'entrée air-gaz du tube ventun coude, soit par un fourreau adjacent rejoignant ledit tube, qu'il soit droit ou coude, en amont de son débouché a l'intérieur de la chambre de diffusion Ainsi sont assurées a la fois, après connexion du thermocouple a la valve de secuπte. les fonctions de secuπte froide et de sécurité chaude, dans des brûleurs "hautes températures"
- en s 'affranchissant de la limite de température au dessus de laquelle la résistance matérielle du thermocouple n est plus assurée. - en utilisant, en cas de combustion interne dans le conduit d'arrivée du mélange air-gaz, l'inversion de température entre la soudure chaude et la soudure froide du thermocouple en raison de son echautfement a l' inteneur du conduit ou le mélange air-saz est entre en
combustion. Le résultat est l'interruption rapide de cette prise de feu a l'injecteur par effondrement de la force électromotrice ayant pour conséquence finale la fermeture de l'arnvée du gaz à la valve de sécuπté.