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" DISPOSITIF DE SECURITE THERMOELECTRIQUE POUR LES FLAMMES D'ALLUMAGE DES BRULEURS "
Dans les appareils chauffés au gaz tels que les appa- reils pour le chauffage des liquides, les chaudières etc...,il est nécessaire de prévoir un dispositif de sécurité évitant que du gaz puisse s'échapper sans être brûlée Ce dispositif de sé- curité est constitué par une soupape d'arrêt spéciale pour'le
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brûleur, cette soupape se fermant automatiquement quand la flam- me pour l'allumage du brûleur vient à s'éteindre.
Des appareils de type connu utilisent, pour la manoeuvre de la soupape d'ar- rêt, une membrane au-dessus de laquelle se trouve un espace qui communique, par l'intermédiaire d'une ouverture d'étranglement, avec la canalisation de gaz située en amont de la soupape. Une canalisation de commande, partant de cet espace, conduit à la flamme d'allumage du brûleur laquelle peut être éteinte par une soupape manoeuvrée par un dispositif sensible à la tempé- rature. Ce dispositif sensible à la température est soumis à l'influence de la flamme d'allumage du brûleur de façon que la conduite de dérivation soit ouverte quand la flamme pour l'allu- mage du brûleur est allumée et soit fermée quand cette flamme s'éteint.
Si la soupape auxiliaire, montée dans la canalisation de commande, est ouverte quand la flamme d'allumage du brûleur est allumée, la pression, qui règne au-dessus de la membrane commandant la soupape principale, baisse de sorte que la pres- sion du gaz ouvre la soupape principale. Si la soupape auxiliaire se ferme quand la flamme d'allumage du brûleur s'éteint, l'es- pace situé au-dessus de la membrane se remplit de gaz qui arrive par l'ouverture d'étranglement de sorte que les pressions de part et d'autre de la membrane s'équilibrent et que la soupape du gaz se ferme.
Ces dispositifs connus n'évitent encore pas, avec la sécurité nécessaire, l'échappement de gaz imbrûlé, car la soupa- pe de fermeture peut s'ouvrir sans que la flamme d'allumage du brûleur soit allumée si le dispositif de sécurité cesse de fon- ctionner, ce qui peut se produire par exemple à la suite d'un défaut d'étanchéité qui prend naissance dans la canalisation de commande.
Or, il faut exiger d'un dispositif de sécurité, ne
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prêtant à aucune critique, que la soupape d'arrêt soit fermée ou reste fermée en toute circonstance, même si le dispositif de sécurité vient à faire défaut, de sorte que, non seulement une panne d'origine quelconque empêche, naturellement, la sou- pape d'âtre ouverte, mais surtout que la soupape de fermeture ne puisse jamais être ouverte lorsque la flamme d'allumage du brûleur n'est pas allumée.
La présente invention a pour objet un dispositif de sécurité remplissant cette condition. Cette invention se caracté- rise notamment en ce que la soupape d'arrêt est actionnée par un électro-aimant qui est excité par des courants thermo-électri- ques provenant de couples thermo-électriques chauffés par des flammes de gaz. Si ce dispositif est prévu de manière que la soupape de fermeture soit maintenue ouverte par l'électro-ai- mant quand celui-ci est excité par le courant thermo-électrique et si on dispose le ou les couples thermo-électriques de fa- çon que leurs points de soudure soient chauffés par les flam- mes d'allumage du brûleur, la soupape de fermeture ne peut en fait être alors maintenue ouverte que si la flamme d'allumage du brûleur est allumée.
Une panne de ce dispositif de sécurité, dûe par exemple au fait que le conducteur, reliant le couple thermo-électrique à l'électro-aimant, est interrompu ou une pan- ne d'une autre nature qui empêche l'alimentation de l'électro- aimant par le courant thermo-électrique entraîne, en toute cir- constance, la fermeture de la soupape de fermeture puisque, quelle que soit la cause de la panne, 1 électro-aimant cesse d'être alimenté, de sorte que, de toute façon, la soupape de fermeture est obligée de se fermer. Le nouveau dispositif de sécurité empêche par conséquent, avec une sécurité absolue, des gaz imbrûlés de pouvoir s'échapper. De plus, toute panne peut être immédiatenent reconnue du fait que les flammes de gaz ne peuvent pas être allumées.
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Il est avantageux de réaliser l'objet de la présente invention sous la forme d'un ensemble fermé qui peut se mon- ter devant tout appareil à gaz, La soupape d'arrêt à commande électro-magnétique peut soit servir elle-même à la fermeture de la canalisation d'alimentation du brûleur, soit être uti- lisée pour fermer un courant dérivé qui actionne, à la manière connue, la soupape d'arrêt principale. Ce dernier dispositif a l'avantage qu'une course très faible (0,1 mm) de la soupape d'arrêt:suffit tandis que la première disposition présente Davantage d'une plus grande simplicité et, par conséquent, d'une plus grande sécurité. Suivant les conditions particu- lières de l'appareil à gaz, on utilisera l'une ou l'autre de ces dispositions.
On peut fixer, d'une manière simple, sur ce nouveau dispositif de sécurité pour les flammes d'allumage du brûleur, d'autres dispositifs de sécurité, par exemple des dis- positifs évitant une trop grande élévation de la température ou de la pression etc..., en disposant,à cet effet, dans le circuit des couples thermo-électriques, des contacts ou des fusibles, qui s'ouvrent par exemple lorsque la pression limite est dépassée ou qui fondent lorsque la température est dépassée, interrompant de cette façon le circuit du courant thermo-éléctri- que. Il sera avantageux de donner une masse aussi faible que possible à l'armature qui doit être actionnée par l'électro-ai- mant alimenté par les courants thermo-électriques. On peut obte- nir ce résultat en construisant l'armature elle-même sous la forme d'un corps de soupape.
En vue d'éliminer les effets nui- sibles de la rémanenoe magnétique, il est avantageux de munir l'aimant ainsi que l'armature d'un revêtement constitué par une matière pratiquement non magnétique, par exemple en cuivrant l'une au moins des pièces. On choisira en outre pour l'aimant
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même une qualité d'acier ayant une rémanence magnétique aussi réduite que possible. Un alliage de fer et de nickel, à 30 % au moins de nickel, a donné de bons résultats. Il est avan- tageux de protéger contre la corrosion les pièces des couples thermo-électriques qui sont directement exposées à la flamme d'allumage ou les pièces qui sont indirectement chauffées par conduction par le ou les couples thermo-électriques, en les munissant d'un revêtement en métal précieux ou en les exécutant elles-mêmes en métal précieux.
L'or, l'argent ou un alliage d'or et d'argent sont particulièrement appropriés à ce but.
Il est très avantageux de constituer le couple thermo-électrique notamment en argent et en constantan, car l'argent est très résistant aux actions nuisibles de la flamme. Dans le nouveau dispositif de sécurité, il est avantageux que la soupape d'- arrêt soit maintenue ouverte par 1'électro-aimant quand celui- ci est excité par le courant thermo-électrique et que la sou- pape retombe dans la position de fermeture lorsque le courant thermo-électrique cesse. Pour ouvrir la soupape d'arrêt, on prévoira un dispositif de soulèvement actionné à la main, particulièrement dans le cas où la soupape d'arrêt, action- née par le dispositif électro-magnétique, est montée dans la canalisation de gaz principale, allant au brûleur et dans le cas où le courant thermo-électrique ne suffit pas pour soulever la soupape.
Comme il faut un temps d'une certaine importance, mais relativement très court, pour arriver à exciter complètement l'électro-aimant, il est avantageux de munir la soupape d'arrêt d'un dispositif d'amortissement qui empêche le décollage de l'armature de la soupape par rapport à l'électro-aimant après que la soupape d'arrêt a été ouverte.
Dans les dessins annexés, on a représenté, à titre d'exemple seulement, des formes d'exécution avantageuses du dispositif selon la présente invention.
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La figure 1 montre schématiquement la disposition du nouveau dispositif de sécurité pour les flammes d'allumage des brûleurs.
Les figures 2 à 8 représentent plusieurs formes d'exécution des couples thermo-électriques et leur montage par rapport à la flamme d'allumage.
Les figures 9 et 10 représentent des formes d'exécution dans lesquelles d'autres dispositifs.de sécurité , soumis à d'autres éléments de fonctionnement agissent sur le courant thermo-électrique en des points d'interruption du circuit parcouru par ce courant.
La figure 11 représente une forme d'exécution de l'invention dans laquelle la soupape, actionnée par un dispositif électro-magnétique, sert à interrompre un cou- rant dérivé.
La figure 12 montre le montage d'un dispositif de sécurité conforme à la présente invention construit sous la forme d'un ensemble fermé venant se monter devant un appareil de chauffage des liquides.
Dans la figure 1, 1 désigne la canalisation d'arrivée du gaz et 2 le tuyau conduisant au brûleur 3, 1 et 2 sont séparés par le siège de soupape 4 qui peut être fermé par le corps de soupape 5. En aval du siège de soupape se raccorde la canalisation 6 pour la flamme d'al- lumage 7. Sur le brûleur 8 de la flamme d'allumage sont montés des couples thermo-électriques 9 disposés de façon qu'ils soient chauffés par la flamme d'allumage. Au-dessus du siège de soupape 4 est disposé l'électro-aimant 10 qui est de préférence du type cuirassé. le noyau 10a et l'enveloppe 10b de l'électro-aimant peuvent être d'une seule pièce. Il est avantageux de constituer cet électro- aimant par de l'acier ayant une rémanence aussi faible que possible, par exemple par un alliage fer-nickel contenant
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plus de 30 % de nickel.
Il est également avantageux de cons- tituer l'enroulement 11 en fil de cuivre très gros (de 2mm de diamètre et plus. Il est très facile de glisser l'enrou- lement 11 dans l'espace cylindrique creux compris entre le noyau 10a et l'enveloppe 10b. L'un des pôles de l'enroule- ment est connecté à l'armature de ltélectro-aimant tandis que l'autrepôle est relié à l'un des pôles des couples thermo- électriques à l'aide d'un fil de cuivre 12 de très gros diamètre. L'autre pôle des couples thermo-électriques est relié électriquement à la buse 8 du brûleur de la flamme d'allumage et à la canalisation d'alimentation 6 et par suite à l'aimant 10, Le corps de soupape 5 sert en même temps d'armature pour l'aimant 10 et est aussi léger que possible.
Sur le corps de soupape 5 on a disposé une tige 14 qui passe dans un trou correspondamt de la canalisation 2 et qui porte à son extrémité inférieure un plateau 15.
Ce plateau pénètre, avec la partie inférieure de la barre 14, dans le cylindre 16, à l'intérieur duquel se déplace le piston d'amortissement 17. Le piston d'amortissement 17 porte, à son extrémité supérieure, un ressort 18 dirigé vers le plateau 15. Une tige de piston 19 traverse le fond 20a du cylindre.
Sur la tige 19 on a monté une pièce 20 analogue à un bouton- poussoir. Entre ce bouton-poussoir et le fond 20a du cylindre 16 est intercalé un ressort 21 qui tend à maintenir le piston d'amortissement 17 dans sa position inférieure. Sur le coté du cylindre 16 est disposée une soupape de retenue 22 consti- tuée par un disque 24 comportant une petite ouverture d'étran- glement 25 située en regard d'une ouverture 23 pratiquée dans la paroi latérale du cylindre. Un ressort 26 applique le disque 24 sur son siège.
Le fonctionnement est le suivant :si la soupape 5 est ouverte, comme montré sur la figure 1 et si elle est ap-
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payée contre 1'électro-aimant 10, elle est maintenue dans cette position si la flamme d'allumage brûle, car l'électro-ai- mant 10 est excité par le courant thermo-électrique produit par réchauffement des couples thermo-électriques 9 de sorte que l'attraction magnétique maintient le corps de soupape 5 servant d'armature, dans la position représentée. Le gaz peut s'écouler librement vers le brûleur 3 où il s'allume grâce à la flamme d'allumage 7. Si, pour une raison quelconque, la flamme d'allumage 7 s'éteint, le courant thermo-électrique cesse par suite du refroidissement très rapide des couples thermo-électriques.
L'électro-aimant 10 est désexcité et l'ar- mature 5 retombe sur le siège 4, isole la conduite de gaz 2 de la canalisation d'alimentation 1 et ferme en outre l'admis- sion de gaz au brûleur 3. L'admission de gaz dans la canali- sation d'allumage 6 et dans la buse 8 de la flamme d'allu- mage est arrêtée paroe que la canalisation 6 débouche en aval du siège 4 de la soupape 5.
Si l'on veut mettre le brûleur en service, on soulève la soupape 5 en exerçant à la main une pression sur le bouton- poussoir 20 ce qui appuie cette soupape contre l'électro-ai- mant 10. Quand on enfonce le bouton-poussoir 20, le piston d'amortissement 17 est soulevé; l'air qui se trouve au-dessus de cpiston d'amortissement est refoulé vers l'extérieur par l'ouverture 23 de la soupape de retenue, la plaque 24 étant soulevée en antagonisme à la pression du ressort 25, Avant que le piston 17 atteigne la position la plus élevée, le ressort 18 soulève le plateau 15 et amène le corps de soupape 5 en con- tact avec l'électro-aimant 10 avant même que le piston 17 soit dans la position la plus élevée qui est atteinte en compri- mant le ressort 18.
Par suite de l'ouverture de la soupape 4,
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5, du gaz s'écoule vers le brûleur 8 de la flamme d'allumage qui peut alors être allumée. Cette flamme chauffe alors à son tour les couples thermo-électriques 9. Le courant thermo-élec- trique qui prend naissance excite l'électro-aimant 10 et main- tient la soupape 5 ouverte. Même si on lâche aussitôt le bouton- poussoir 20, le ressort 18 maintient la soupape-armature 5 en contact avec 1 t électro-aimalït 10 du fait que le piston d'amortissement 17 ne peut descendre que lentement, puisque , l'ouverture d'étranglement 25 du disque 24 ne laisse entrer l'air dans le cylindre d'amortissement 16 que très lentement.
Le temps qui s'écoule jusqu'à ce que le ressort 18 se soit complètement détendu par suite de la lente descente du piston 17 suffit cependant pour permettre au courant thermo-électrique, produit par l'échauffement des couples thermo-électriques 9, d'atteindre sa pleine valeur qui suffit à maintenir la soupape armature 5 en position d'ouverture.
Dans la construction des couples thermo-électriques et dans leur disposition par rapport à la flamme d'allumage, il faut s'assurer que les points de soudure sont bien chauffés et le sont d'une manière efficace. Il est nécessaure que le chauffage des points de soudure ne puisse être affaibli par une déviation occasionnelle de la flamme par suite d'un courant d'air ou pour toute autre raison.
Les figures 2 à 8 représentent différentes formes d'exécution avantageuses. Dans la forme d'exécution de la figure 2, le couple thermo-électrique 29 est fixé par l'un de ses pôles 30 à la canalisation de la flamme d'allumage de façon que le point de soudure 29a se trouve immédiatement au-dessus du bord de la flamme. L'autre pôle du couple thermo-électrique est fixé à un fil de cuivre 31 de gros diamètre, entouré d'une
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couche isolante 32. Le fil de cuivre 31, doit être relié d'une façon appropriée, à l'un des pôles de l'électro-aimant.
Dans la forme d'exécution de la figure 3, le couple thermo-électrique 27 est également disposé au-dessus de la flamme d'allumage, de telle façon que le point de soudure soit également placé au-dessus et près du bord de la flamme. Dans cet exemple, la flamme est en outre protégée par une douille
28 contre les déviations dues aux courants d'air.
Dans la forme d'exécution de la figure 4, la buse
34 pour la flamme d'allumage est en cuivre par exemple ou mieux en argent et constitue l'un des éléments du couple thermo- électrique. L'autre élément du couple thermo-électrique est constitué par une plaque de constantan 35 qui est soudée à la buse de cuivre 34 à l'embouchure de cette buse. Pour obte- nir un meilleur échauffement du point de soudure, une seconde plaque 36, en matière bonne conductrice de la chaleur, est disposée contre la plaque de constantan 35, de façon à se trou- ver immédiatement au-dessus du bord de la flamme. En donnant à la plaque 36 une largeur suffisante, on peut obtenir que l'échauffement du point de soudure reste suffisant même si la flamme d'allumage est déviée occasionnellement par un courant d'air.
Les plaques 35 et 36 peuvent naturellement être constituées d'une seule pièce recourbée à angle droit.
La figure 5 montre une forme d'exécution dans laquel- le on utilise deux couples thermo-électriques 37 et 38 montés en parallèle et qui sont disposés de façon que leurs points de soudure se trouvent de part et d'autre du bord de la flamme.
Les deux fils métalliques, constituant les couples thermo- électriques, sont fixés respectivement à deux anneaux 39 et 40 dont le second 40 a la forme d'une bride. Sur cette bride 40 sont soudés par exemple les fils de constantin 37a.
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et 38a des couples thermo-électriques, tandis que les autres éléments 37b et 38b des couples thermo-électriques, consti- tués par des fils de cuivre par exemple ou mieux par des fils d'argent, sont fixés sur l'anneau 39. Pour assurer la fixation, on enfile l'anneau 39 sur la buse de la flamme d'allumage et on glisse, entre cet anneau et la bride 40, un anneau isolant 42, A l'aide de la vis 41 disposée sur la bride 40 on peut ensuite serrer les couples thermo-électriques sur la buse de la flamme d'allumage.
La liaison conductrice avec les pôles 3?b et 38b des couples thermo-électriques est alors établie. par l'anneau 39 et la canalisation pour la flamme d'allumage tandis que la liaison avec l'autre pôle de l'électro-aimant peut être établie en fixant le fil conducteur à l'aide de la vis 41 de la bride. Ce dispositif présente l'avantage que les couples thermo-électriques peuvent à tout instant être facilement démontés et remontés.
Les figures 6 à 8 montrent des dispositions ana- logues dans lesquelles, toutefois on a prévu un nombre encore plus élevé de couples thermo-électriques, lespoints de soudure de ces couples étant réunis les uns aux autres par un anneau 43 en argent.
La figure 7 montre des anneaux à section profilée en vue d'augmenter la.solidité. Dans ces formes d'exécution la flamme d'allumage passe à travers l'anneau d'argent 43 et assure ainsi le chauffage régulier des points de soudure,
Les figures 9 et 10 montrent schématiquement de quelle façon simple on peut obtenir une protection contre d'autres phénomènes se produisant pendant le fonctionnement.
Dans la figure 9, 51 désigne la double paroi d'un appareil de chauffage des liquides chauffé par le brûleur 52. Pour l'allumage de ce brûleur, on se sert de la flamme d'allumage 53.
Cette flamme est munie d'un dispositif de sécurité pour les flammesd'allumage réalisé suivant la présente invention et
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constitué par le couple thermo-électrique 54, l'électro-aimant
55 et l'armature-soupape 56. Dans le circuit électrique 57, reliant l'un des pôles du couple thermo-électrique à l'un des pôles de l'électro-aimant, on a inséré un interrupteur 58 qui est représenté d'une façon schématique et qui est maintenu fermé à l'aide du piston 59 et de la tige 60 par la pression de l'eau qui pénètre dans la conduite d'alimentation d'eau 61.
Si pour une raison quelconque la pression de l'eau disparaît, la pression sur le piston 59 s'annule, de sorte que le ressort
62 repousse le piston et ouvre le contact 58. Le courant pro- venant du ou des couples thermo-électriques est alors interrompu, l'électro-aimant 55 se désexcite et laisse retomber l'arma- ture-soupape 56 dans sa position de fermeture.
Dans le dispositifde la figure 10, on a prévu un fusible 63. Lorsque la température de règlage est dépassée, ce fusible fond et la tige 64 se soulève sous l'action du ressort 65 et ouvre le contact 66. Cette manoeuvre produit le même effet que dans l'exemple d'exécution précédent.
Dans la forme d'exécution de la figure 11, l'admis- sion des gaz au brûleur 71 est contrôlée par la soupape 72 actionnée par la membrane 73. L'espace 74, qui surmonte la membrane 73, est en communication avec la chambre de pression située en amont par l'ouverture d'étranglement 75. La canali- sation dérivée 76 aboutit dans l'espace 74 surmontant la membrane 73. Dans cette canalisation, on insère l'armature- soupape 78 actionnée par l'électro-aimant 77. Cette arma- ture-soupape est actionnée par les couples thermo-électriques 80 disposés autour de la flamme d'allumage 79 de la même ma- nière que dans les exemples d'exécution précédents.
Tant que la flamme d'allumage brûle et que le courant thermo-électrique subsiste, la soupape 78 est maintenue dans la position levée par 1'électro-aimant 77, Le gaz qui pénètre dans l'espace 74
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qui surmonte la membrane 73 à travers l'ouverture d'étran- glement 75, s'écoule à travers la canalisation 76 pour alimenter la flamme d'allumage, de telle sorte que la pression du gaz qui agit sur la membrane 73 soulève cette membrane et ouvre la soupape 72. Si la flamme d'allumage s'éteint et que l'électro-aimant 77 se desexcite par suite de la cessation du courant thermo-électrique, l'armature-soupape 78 retombe et interrompt le courant dérivé de gaz passant par la canalisation 76. L'espace 74 qui surmonte la membrane 73 se remplit alors de gaz qui passe par l'ouverture d'étran- glement 75.
Par suite de la compensation des pressions au-dessus et en dessous de la membrane 73, la soupape 72 se ferme.
Dans cette forme dtexécution, on peut faire agir, à la manière habituelle, sur la soupape de fermeture 81, 82 montée dans la conduite du courant dérivé, d'autres phénomènes qui se pro- duisent pendant le fonctionnement et assurer ainsi la sécurité à d'autres points de vue. Cette forme d'exécution a l'avantage de n'exiger qu'une course très faible pour la soupape 78 ac- tionnée par le dispositif électro-magnétique.
Dans cette forme d'exécution, on peut réaliser avan- tageusement l'invention comme montré à la figure lla qui se distingue de la forme d'exécution de la figure 11 par le fait que les autres phénomènes, qui se produisent pendant le fonction- nement, n'agissent pas sur des soupapes de fermeture de la con- duite de commande, mais en des points du circuit parcouru par le courant thermo-électrique à la manière décrite et représentée dans les figures 10 et 11.
Dans la figure 11a, 101 désigne la soupape de fermeture manoeuvrée par une membrane 102. La canalisation d'alimentation 103 pour la flamme d'allumage est prise en amont de la soupape de fermeture 101. L'espace qui est en dessous de la membrane 102 se trouve également en communication
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avec l'espace 104 qui surmonte cette membrane par l'inter- médiaire de l'ouverture d'étranglement 105. De l'espace 104 de la membrane part la canalisation de manoeuvre 106. I1 est avantageux que l'embouchure 107 de cette canalisation 106 soit dirigée 4galement vers la flamme d'allumage; Sur la cana- lisation de manoeuvre 106 se trouve intercalée une soupape de fermeture 109 actionnée par un électro-aimant 108 comme dans les formes d'exécution des figures 9 et 10.
La partie, mobile 110 de cette soupape constitue l'armature de l'ai- mant 108 qui est excité, par l'intermédiaire du conducteur 111, par les couples thermo-électriques 113, chaufrés par la flamme d'allumage 112. Sur le conducteur lll, parcouru par le courant thermo-électrique, se trouve alors intercalé un interrupteur 114 qui est actionné par le dispositif 115 sensible à la température et montdans le réservoir d'eau chaude 116 ou dans un appareil analogue. Si la température de l'eau dépasse une certaine limite dangereuse, le dispositif sensible à la température ouvre le contact 114, l'électro-ai- mant 108 n'est plus parcouru par le courant et se désexcite, l'armature 110 retombe et coupe le courant de gaz servant à la manoeuvre qui passe par le conduit 106.
Puis la soupape 101 se ferme comme dans la forme d'exécution de la figure 11.
On peut naturellement prévoir sur le conducteur 111 d'autres interrupteurs commandés par dtautres phénomènes qui se produi- sent pendant le fonctionnement, par exemple par une augmentation de la pression, etc...
La forme d'exécution de la figure lla présente l'avantage par rapport à celle de la figure 11 que la soupape s'ouvre à nouveau immédiatement lorsque l'incident de fonction- nement cesse puisqu'alors (après fermeture du contact 114) le courant thermo-électrique se rétablit et ouvre automatiquement la soupape 109 du courant de gaz de commande, car la course de
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la soupape 110 est en effet très petite (quelques dixièmes de mm), de sorte que l'excitation de l'électro-aimant 108 par le courant thermo-électrique suffit pour soulever la sou- pape 110 et la faire passer de sa position de fermeture à sa position d'ouverture.
Dans les formes d'exécution du genre de celle s ci- tées en dernier lieu, il n'est pas souhaitable, lorsque la flamme d'allumage s'éteint, que l'un des autres phénomènes qui se produisent pendant le fonctionnement (dépassement de la température maximum, de la pression maximum etc...) éteigne également la flamme d'allumage. Dans ces cas, on aura avanta- ge à brancher la canalisation d'alimentation 91 ou 103 pour la flamme d'allumage avant la soupape de fermeture 72 ou 101 comme montré aux figures 11 et 11a.
Le dispositif de sécurité suivant la présente inven- tion peut être réalisé sous la forme d'un ensemble clos qui peut être monté devant un appareil à gaz ordinaire, par exemple devant un appareil servant au chauffage des liquides et de construction ordinaire. Ce montage est représenté dans la fi- gure 12. 85 désigne le corps de l'appareil de chauffage des liquides, 86 le brûleur et 87 l'ensemble du distributeur.
En avant de cet ensemble se trouve monté le dispositif de sécurité qui est constitué par un corps de soupape 88 dont l'armature-soupape de fermeture 89 est maintenue ouverte par un électro-aimant 90 lorsque le courant thermo-électrique traverse cet électro.