Procédé de conditionnement d'objet à l'aide de feuilles thermo-plastiques
L'invention concerne le domaine du conditionnement de produits, et plus particulièrement les conditionnements permettant l'exposition d'un produit (ou objet), par exemple sur un présentoir, ainsi que sa protection.
De nombreux procédés ont déjà été proposés. On peut citer, par exemple, le procédé qui utilise une coque plastique rigide préformée (ou "blister" ) solidarisée à une feuille cartonnée ou en matière plastique, ou bien à une autre coque, par collage ou soudage. On peut également citer le procédé connu sous le nom anglais de "skin-pack" qui utilise une feuille supérieure thermoplastique et une feuille inférieure poreuse en carton, ou en matière plastique munie de micro- perforations, permettant l'aspiration d'air entre les deux feuilles. La feuille inférieure comporte une couche de liaison thermo-réactivable qui permet la solidarisation des deux feuilles par chauffage.
Aucun des procédés connus n'apporte une entière satisfaction, notamment pour des raisons de coûts et/ou d'esthétique du produit fini et/ou de résistance du produit fini aux tentatives d'effraction rapide.
L'invention a donc pour but d' améliorer la situation.
Elle propose à cet effet un procédé de conditionnement d'objet qui comprend les étapes suivantes : a) prévoir un support muni d'une surface supérieure comportant des zones en creux et/ou des zones en relief et compre- nant des trous pour l'évacuation d'air, communiquant au moins pour certains avec certaines au moins des zones en creux et/ou en relief, b) placer sur ce support une première feuille thermoplastique, au moins partiellement revêtue d'une couche de liaison thermo-réactivable du côté opposé au support,
c) placer au moins un objet sur la première feuille, puis placer au dessus de l'objet une seconde feuille thermoplastique, ramollie par chauffage, d) appliquer au moins partiellement la seconde feuille sur la première feuille, e) évacuer par les trous l'air compris entre les feuilles pour contraindre la seconde feuille à contacter progressivement la première feuille de manière à provoquer par transfert d'énergie, d'une part, le ramollissement de la première feuille pour y créer, au niveau des creux et/ou reliefs des zones, des bossages destinés à piéger une partie résiduelle de l'air compris entre les deux feuilles au voisinage de l'objet, et d'autre part, l'activation de la couche thermo- réactivable de manière à solidariser les première et seconde feuilles, en emprisonnant l'objet.
Les bossages formés dans la feuille inférieure, qui peuvent être en creux et/ou en relief, peuvent délimiter des lettres et/ou des chiffres formant des mots ou des marques, ou bien des dessins tels que des logos, qui permettent de différencier le produit, sans qu'il faille lui adjoindre une étiquette.
Préférentiellement, le support utilisé comporte un plateau d'évacuation surmonté d'une première plaque amovible comportant les zones en creux et/ou en relief ainsi que des trous d'évent traversants qui débouchent au moins dans les zones. On peut ainsi utiliser des plaques "à zones" qui diffèrent selon les produits, sans avoir à remplacer le plateau d'évacuation.
Plus préférentiellement encore, le support est constitué d'un empilement comprenant, dans cet ordre, le plateau d'évacuation, une seconde plaque amovible permettant une répartition de l'évacuation d'air sensiblement sur l'ensemble de sa surface supérieure et la première plaque amovible. Cela permet d'améliorer l'homogénéité de l'évacuation, et donc la qualité de la solidarisation des deux feuilles.
Selon le mode de réalisation, l'évacuation d'air effectuée à l'étape e) pourra consister en une aspiration à l'aide d'une pompe reliée à la face arrière du support, ou bien en une expulsion par pression à l'aide d'un jet pressurisé placé au dessus de la seconde feuille.
Selon une autre caractéristique de l'invention, la première feuille présente des dimensions sensiblement inférieures aux dimensions de la première plaque, et la seconde feuille présente des dimensions sensiblement supérieures aux dimensions de la première plaque de sorte qu'à l'étape d) ses bords externes soient appliqués sur le plateau d'évacuation. Cela permet de créer une espèce d'enceinte qui améliore l'évacuation de l'air d'entre les deux feuilles.
De façon particulièrement avantageuse, certaines au moins des zones en creux et/ou en relief présentent au moins une dimension dans le plan du support qui est supérieure, de préférence largement supérieure, à environ deux fois l'épais- seur de la première feuille. Conjointement, la seconde feuille présente une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur de la première feuille. L'air pouvant ainsi être plus facilement piégé dans les bossages, on améliore l'évacuation de l'air d'entre les surfaces planes des deux feuilles à solidariser.
Les première et seconde feuilles peuvent être réalisées en des matériaux de natures différentes, permettant ainsi de réduire les coûts du conditionnement, ou bien en des maté- riaux identiques permettant une meilleure recyclabilité.
Par ailleurs, la première feuille pourra être au moins partiellement pré-marquée selon les bossages désirés. Et d'autre part, l'une au moins des première et seconde feuilles pourra être au moins partiellement pré-imprimée.
L'invention concerne par ailleurs le produit fini, conditionné selon le procédé présenté ci-avant.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels :
- la figure 1 illustre de façon schématique, et dans une vue en coupe transversale, un dispositif de conditionnement pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention;
- la figure 2 illustre de façon schématique l'objet de la figure 1 en fin de conditionnement, après la mise en oeuvre du procédé selon l'invention;
- la figure 3 détaille le résultat du conditionnement illustré sur la figure 2, au niveau d'un bossage; et
- la figure 4 est un schéma illustrant, dans une vue du dessus, un dispositif de conditionnement comportant une plaque à zones en relief et en creux destinée à conditionner en parallèle quatre objets de même type.
Les dessins annexés comportent des éléments de caractère certain qu'il est difficile de définir complètement par le texte. En conséquence, ils pourront contribuer à la définition de l'invention.
Sur la figure 1 se trouve illustré, partiellement, un dispositif de conditionnement destiné à mettre en oeuvre le procédé de conditionnement d'objet selon l'invention.
Ce dispositif comporte, tout d'abord, un plateau d'évacuation 1 muni de trous traversants 2. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 1, la face inférieure 3 du plateau 1 pourra être soit reliée à une pompe aspirante, et dans ce cas on parlera de plateau "d'aspiration", soit à l'air libre, et dans ce cas on parlera de plateau "d'expulsion", l'air étant chassé par les trous.
Dans ce qui suit, on considère le cas où le plateau 1 est un plateau d'aspiration relié à une pompe aspirante.
Avantageusement, la surface supérieure 4 du plateau d'aspiration 1 est agencée pour recevoir une plaque 5, préférentiellement amovible et destinée à répartir l'aspiration lorsque la pompe aspirante est en fonctionnement. Préférentiellement, la plaque 5 est réalisée dans un matériau poreux, tel qu'une mousse alvéolaire.
Au-dessus de cette plaque poreuse 5, on prévoit une autre plaque 6, également amovible, et comportant sur sa face supé- rieure 7, en des endroits choisis, des zones en creux 8 et des zones en relief 9 sur lesquelles on reviendra plus loin.
Par ailleurs, cette plaque "à zones" 6 comporte une multiplicité de trous d'évent 10 qui communiquent, de préférence, avec les zones en creux 8.
Le plateau d'aspiration 1, la plaque poreuse 5 et la plaque à zones 6 forment dans cet exemple un support dont la surface supérieure munie des zones en creux et/ou en relief est cons- tituée par la surface supérieure 7 de la plaque à zones 6.
Bien entendu, le support pourrait être constitué d'un unique plateau d'aspiration comprenant une surface supérieure munie de zones en creux et/ou en relief.
La surface supérieure 7, ici de la plaque à zones 6, est destinée à recevoir une première feuille 11 thermoplastique, sensiblement plane, dont la couche supérieure 12, opposée au support, est au moins partiellement revêtue d'une couche de liaison thermoréactivable, tel qu'un vernis thermo-scellant (ou thermo-collant) à bas point de fusion.
Sur la surface supérieure 12 de cette première feuille 11, dite feuille inférieure, on peut déposer un ou plusieurs objets 13 à conditionner. Ce conditionnement s'effectue par solidarisation de la feuille inférieure 11 à une seconde feuille 14, dite feuille supérieure, selon le procédé qui sera décrit plus loin.
De préférence, le dispositif de conditionnement comporte des rouleaux (non représentés), placés sensiblement parallèlement à la feuille inférieure, au dessus des objets à conditionner, et propres à entraîner en rotation un film dans lequel seront formées les feuilles supérieures.
Par ailleurs, le dispositif comporte des moyens de chauffage
15 placés au-dessus de l'endroit où défile la feuille supérieure. Tout type de moyens de chauffage pourra être utilisé, comme par exemple, une résistance électrique ou une lampe de type infrarouge, ou analogue.
Enfin, le dispositif comprend un moyen 16 destiné à appliquer une contrainte, de préférence sensiblement verticale (sens des flèches sur la figure 1), sur une partie au moins de la feuille supérieure 14 et, de préférence, sur ses bords 17. De tels moyens pourront être composés, par exemple, d'un cadre
16 à déplacement vertical, ou bien d'un dispositif à jet pressurisé, de type jet d'air comprimé.
On se réfère maintenant plus particulièrement aux figures 1 à 3 pour décrire le procédé de conditionnement selon l'invention, mis en oeuvre à l'aide du dispositif illustré plus particulièrement sur la figure 1, et qui vient d'être décrit.
Le procédé selon l'invention comporte, tout d'abord, une première étape dans laquelle on prévoit un support muni d'une surface supérieure 7 dans laquelle se trouvent formées des zones en creux 8 et/ou des zones en relief 9, en des endroits choisis, et comprenant des trous reliés à une pompe aspirante, lesquels communiquent, au moins partiellement, avec lesdites zones.
Dans l'exemple illustré, le support en question est consti- tué, comme indiqué précédemment, du plateau d'aspiration 1, de la plaque poreuse 5 et de la plaque à zones 6.
Dans une seconde étape, on place sur le support, ici sur la face supérieure 7 de la plaque à zones 6, une première
feuille thermoplastique 11 qui, comme indiqué précédemment, est revêtue, au moins partiellement, d'une couche de liaison thermo-réactivable, de type thermo-scellant ou thermocollant.
Dans une troisième étape, on place au moins un objet sur la surface supérieure 12 de la première feuille 11 (feuille inférieure), puis l'on place au-dessus de l'objet 13, et donc au dessus de la feuille inférieure 11, une seconde feuille (feuille supérieure) 14, également thermoplastique. On procède alors au chauffage de cette feuille supérieure 14, jusqu'à ce qu'elle atteigne son point de ramollissement, lequel dépend, bien évidemment, du type du matériau utilisé.
Une fois la feuille supérieure 14 ramollie, on procède dans une quatrième étape à l'application, au moins partielle, de la feuille supérieure 14 sur la feuille inférieure 11. Dans l'exemple illustré, cette opération s'effectue grâce à un déplacement vertical (vers le bas) du cadre 16, de sorte que les bords 17 de la feuille supérieure 14 soient au contact de la face supérieure 4 du plateau d'aspiration 1.
Il est en effet particulièrement avantageux que la feuille supérieure 14 présente des dimensions supérieures à celles de la feuille inférieure 11, de la plaque à zones 6 et de la plaque poreuse 5, et que par conséquent ses bords 17 débordent de celles-ci. De la sorte, la feuille supérieure 14 délimite avec le support, et notamment avec le plateau d'aspiration 1, une enceinte grossièrement en forme de cloche dans laquelle se trouve piégée une certaine quantité d'air.
On procède alors, dans une cinquième étape, à l'aspiration de l'air qui se trouve contenu à l'intérieur de l'enceinte, en faisant fonctionner la pompe aspirante.
Cela contraint progressivement la seconde feuille 14 à contacter la première feuille 11. Il s'opère alors un transfert progressif de l'énergie calorifique de la seconde feuille 14, réchauffée par les moyens de chauffage 15, vers
la feuille inférieure 11. Ce transfert d'énergie a pour conséquence de ramollir progressivement la feuille inférieure 11 qui, lorsqu'elle atteint son point de ramollissement va épouser sensiblement les formes des zones en relief 9 et en creux 8 (comme illustré sur les figures 2 et 3). En d'autres termes, une fois la feuille inférieure 11 ramollie, elle comporte des bossages 18 en creux ou en relief, sensiblement homologues aux zones 6.
La feuille supérieure 14, perdant progressivement son énergie calorifique, se refroidit et devient de moins en moins malléable, tandis qu'à l'inverse, la feuille inférieure 11 qui acquiert cette énergie calorifique devient de plus en plus malléable. Cette dernière peut donc se déformer plus facilement sous l'action de la pompe qui aspire l'air par les trous d'évent 10, les alvéoles de la plaque poreuse 5 et les trous traversants 2 du plateau d'aspiration.
La transmission d'énergie étant relativement rapide, la feuille supérieure 14 n'a pas réellement le temps d'épouser la forme des bossages 18 en creux de la feuille inférieure 11. Il en résulte que des logements 19 se trouvent ainsi délimités au niveau des bossages en creux 18, au moins.
Dans le même temps, la feuille supérieure 14, dans son état malléable, a épousé progressivement et sensiblement les formes de l'objet 13 à conditionner. La partie résiduelle de l'air qui était dans l'enceinte et qui n'a pas pu être évacuée par les trous 2 d'entre les feuilles supérieure 14 et inférieure 11, est alors piégée au voisinage immédiat de l'objet 13 et dans les logements 19.
Par ailleurs, le réchauffement, par transfert d'énergie, de la feuille inférieure 11, a pour conséquence de réactiver sa couche de liaison thermo-réactivable, entraînant ainsi la solidarisation de la feuille inférieure 11 à la feuille supérieure 14.
Une sixième étape complémentaire peut être éventuellement envisagée pour réduire les dimensions du produit fini. Dans ce cas, on prévoira des moyens de découpe appropriés.
Comme cela a été indiqué précédemment, il est préférable que les dimensions de la feuille supérieure 14 soient supérieures à celles de la feuille inférieure 11. Néanmoins, cette condition n'est pas obligatoire, dans la mesure où elle ne contribue qu'à améliorer la qualité de la solidarisation, et donc l'aspect du produit fini.
Par ailleurs, et toujours dans le but d'améliorer la solidarisation des deux feuilles, il est particulièrement avantageux, d'une part, que certaines au moins des zones en creux 8 ou en relief 9 présentent au moins une dimension, dans le plan du support, supérieure, voire largement supérieure, à environ deux fois l'épaisseur de la feuille inférieure 11.
Cette condition assure en effet que les bossages 18 épousent sensiblement les formes des zones en creux 8. D'autre part, dans ce mode de réalisation, il est particulièrement intéressant que la feuille supérieure 14 présente une épaisseur sensiblement supérieure à l'épaisseur de la première feuille 11, de sorte qu'elle ne puisse pas épouser totalement la forme des bossages 18 de cette feuille inférieure 11, comme illustré sur la figure 3. En contrôlant les dimensions des zones et les épaisseurs des deux feuilles, on peut donc optimiser les volumes des logements 19 dans lesquels se trouve piégé l'air résiduel.
La feuille inférieure pourra présenter une épaisseur de 100 μ à 300 μm, par exemple.
Par ailleurs, et toujours dans le but d'améliorer la solida- risation des feuilles, il est particulièrement avantageux que les zones en creux 8 et/ou en relief 9 délimitent des canaux qui communiquent, au moins partiellement, les uns avec les autres jusqu'aux bords de la plaque à zones 6. De la sorte, l'air est piégé à l'intérieur des logements 19, délimités par
les bossages 18 de la feuille inférieure 11 et par la feuille supérieure 14, et qui constituent les canaux, puis contraint à quitter ces canaux du fait qu'ils débouchent dans l'enceinte sensiblement au niveau des trous traversants 2 du plateau d'aspiration 1.
Dans un mode de réalisation particulier, les bossages peuvent délimiter des nervures étroites, en particulier sensiblement parallèles entre elles, qui réalisent une structure d'aspect semblable à celui d'une "tôle ondulée".
Sur la figure 4 se trouve illustrée une plaque à zones 6 destinée à permettre un conditionnement en parallèle de quatre objets de même type, mais avec des bossages plus complexes que ceux de type "tôle ondulée". Ici, les canaux intercommuniquent entre eux, d'un bord à l'autre de la plaque à zones 6.
Sur cette figure 4, les pointillés délimitent l'emplacement occupé par la feuille supérieure 14, une fois plaquée sur le support, tandis que les tirets délimitent l'emplacement occupé par la feuille inférieure 11 placée sur la plaque à zones 6. Par ailleurs, sur cette même figure, les parties hachurées délimitent les zones en creux 8, tandis que les parties blanches délimitent les zones planes ou en relief.
Ces zones en creux ou en relief peuvent présenter de très nombreux types de formes. Elles peuvent, notamment, être utilisées pour délimiter des chiffres et/ou des lettres et/ou des formes délimitant un dessin tel qu'un logo, ou analogue.
Il est ainsi possible de réaliser un produit fini comportant un marquage tridimensionnel porteur d'informations, tel que le prix, la marque ou les dimensions du produit conditionné.
Par ailleurs, la feuille inférieure 11 pourra, au début du procédé de conditionnement, être au moins partiellement pré marquée selon les bossages désirés.
D'autre part, l'une au moins des feuilles supérieure et inférieure, de préférence la feuille inférieure, pourra être au moins partiellement pré-imprimée au début du procédé pour contenir des informations de tout type et/ou une ou plusieurs zones de couleurs.
Enfin, les matériaux utilisés pour former les feuilles supérieure 14 et inférieure 11 pourront être soit de natures différentes, soit en des matériaux identiques. Il pourra s'agir, notamment, de feuilles réalisées dans une résine thermoplastique, de type PVC, PET, PS, PP, ou analogue. Ces matériaux thermoplastiques présentent en effet l'avantage de reprendre leurs caractéristiques d'origine lorsque, suite à un ramollissement, ils reviennent à température ambiante.
L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, à titre d'exemple. Elle englobe toutes les variantes que pourra développer l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.
Ainsi, on a décrit un procédé dans lequel l'air était aspiré à l'aide d'une pompe aspirante reliée à la face inférieure du support. Cependant, dans une variante de réalisation, on pourra utiliser des moyens de pression, par exemple un jet pressurisé placé au dessus de la feuille supérieure, pour plaquer les deux feuilles contre le support de manière à chasser l'air par les trous.
Dans ce cas, le plateau d'évacuation n'est plus un plateau d'aspiration, mais un plateau d'expulsion, et la cinquième étape (e), consiste à chasser l'air qui se trouve contenu à l'intérieur de "l'enceinte", en faisant fonctionner le moyen de pression.