DISPOSITIF DE REGLAGE D'UNE SELLE DE BICYCLETTE
La présente invention est relative au domaine des véhicules à deux roues, notamment les bicyclettes et elle concerne plus précisément un dispositif de réglage pour une selle de bicyclette.
Les selles de bicyclette sont prévues en règle générale, pour être réglables en hauteur, par enfoncement de la tige de selle dans le cadre de la bicyclette, l'ajustement en profondeur (réglage fin de l'avant à l'arrière) est assuré par coulissement de la selle par rapport aux brides de fixation. Un réglage de l'inclinaison est également possible en faisant tourner l'ensemble brides de fixation et selle par rapport à l'extrémité de la tige de selle.
Le problème du réglage se pose de manière différente dans le cadre d'un parcours en bicyclette d'un terrain en pente notamment dans le cadre d'un vélo tout terrain, car le centre de gravité du cycliste se trouve projeté en arrière, dans le cas d'une montée et en avant, dans le cas d'une descente. Ainsi, suite à la projection en arrière, pendant la montée, l'adhérence de la roue avant est moindre, le cycliste peut perdre la direction et, à la limite, la bicyclette pouvant se cabrer, le cycliste perd son équilibre. De manière analogue, à la descente, le centre de gravité du cycliste est projeté en avant, ce qui le met dans une position instable, inconfortable et à l'extrême peut déclencher un basculement par dessus la roue avant.
Pour palier ces inconvénients, le cycliste doit ajuster la position de son centre de gravité en fonction de l'inclinaison de la pente. Une solution réside en ce qu'il modifie sa position d'assise sur la selle et à l'extrême quitte l'assise de sa selle, mais au risque de se trouver dans des positions inconfortables, moins stables, voire même risquées.
Par ailleurs, on a proposé dans l'état antérieur de la technique, différentes solutions de réglage de la selle afin que le cycliste garde sa position assise sur un terrain en pente.
Ainsi on connaît du document FR 2529853, un dispositif permettant au cycliste de réajuster la position de la selle afin qu'il garde le même centre de gravité par rapport à l'axe du pédalier lors de la montée d'une pente. Ce dispositif comprend une pièce mâle comportant une patte ajourée qui coulisse à l'intérieur d'une pièce femelle, guidée par l'inclinaison d'une rainure, les deux pièces pouvant être immobilisées l'une par rapport à l'autre par une tige de blocage actionnée à la main par le cycliste pendant son déplacement. Cette solution présente l'inconvénient d'un déplacement dans des limites réduites du centre de gravité et ainsi d'une utilisation peu aisée.
Une autre solution est présentée dans le document FR 2714351 , dans lequel est présentée une selle de bicyclette à deux parties d'assise, la selle étant montée sur une tige comportant une articulation inclinable vers l'avant ou vers l'arrière. Dans le cas d'utilisation d'une telle selle, ce cycliste doit changer d'assise d'une partie de selle à l'autre après avoir en préalable agit sur l'articulation. Cette solution présente le désavantage d'être inconfortable, de pouvoir gêner le cycliste pendant son pédalage, une partie d'assise pouvant se trouver entre ses jambes. De surcroît, cette solution nécessite l'utilisation d'une selle spéciale et relève dans son ensemble d'une faible résistance mécanique en fonctionnement.
Par ailleurs, on connaît du document FR 2491425 un dispositif de montage de selle de bicyclette permettant le changement de position de selle d'une position extrême arrière utilisée pour un terrain plat à une
position extrême avant plus utile pour la montée. La solution envisagée dans ce document est l'utilisation d'un double parallélogramme articulé monté entre la selle et la tige de selle, les deux positions extrêmes correspondant aux positions de fermeture du parallélogramme. Cependant, le changement de position, pendant le déplacement en bicyclette, s'avère peu aisé, car le cycliste doit se servir de sa main pour vaincre la force du ressort qui maintient la selle dans une des positions extrêmes, pour pouvoir passer à l'autre position. De surcroît, d'autres positions intermédiaires peuvent être réalisées selon ce document, mais seulement en bloquant les biellettes par boulonnage, cette solution étant donc incompatible avec un changement des positions en marche.
La présente invention a comme but de remédier, au moins en partie à ces inconvénients.
Le but de la présente invention est un dispositif de réglage de selle de bicyclette permettant au cycliste de modifier la position de son centre de gravité en fonction de l'inclinaison du terrain sur lequel il roule, tout en lui conférant une assise à plat et lui permettant de garder une distance sensiblement constante entre la selle et l'axe du pédalier.
Un autre but de l'invention est un dispositif de réglage de selle de bicyclette permettant d'effectuer facilement et aisément le changement de position de la selle tout en roulant.
Un autre but de l'invention est un dispositif de réglage de la selle de bicyclette pouvant s'utiliser avec une selle de bicyclette universelle, traditionnelle ou avec tout autre type de selle existant.
Un but supplémentaire de l'invention est un dispositif de réglage de selle de bicyclette de construction simple, compacte, robuste, fiable en
fonctionnement, tout en présentant un poids réduit et un coût de fabrication faible.
Ces buts sont atteints par un dispositif de réglage de selle de bicyclette permettant d'adapter la position de la selle à la configuration du terrain parcouru, constitué par au moins deux biellettes articulées parallèles pivotantes autour d'au moins deux articulations mobiles jointes par au moins une biellette de liaison et de deux articulations fixes supportées par au moins une pièce prenant appui sur la tige de selle, caractérisé en ce que la selle de bicyclette est agencée sur la biellette de liaison et ce que les biellettes articulées peuvent occuper au moins une position stable intermédiaire dans leur pivotement à partir d'une première position de butée où elles sont maintenues par des moyens de rappel et une deuxième position de butée, le blocage dans une ou autres desdites positions se faisant par des moyens d'indexage pendant le déplacement sur ledit terrain.
Dans une variante selon l'invention, du dispositif qui est décrit ci-dessus, le dispositif pourra ne comporter aucune position intermédiaire. Cette variante se limitera donc à une position de butée (I) haute adaptée pour la montée et une position de butée (X) basse pour les terrains plats et en descente. Cette variante sera plus particulièrement adaptée pour des bicyclettes pour la course sur route.
Un tel dispositif dont la selle est montée sur la biellette de liaison située entre les deux biellettes parallèles articulées permet, par le pivotement de ces dernières un déplacement de la selle en avant pour une première position stable dite de montée, en arrière pour une autre position stable, dite de descente, ainsi que dans une pluralité d'autres positions intermédiaires adaptées à l'inclinaison du terrain.
Après un premier réglage de la hauteur et de l'inclinaison de la selle, réglage fait pour un terrain plat, le cycliste commence sa course et selon s'il doit monter ou descendre une côte et selon l'angle d'inclinaison de celle-ci, il ajuste la position de la selle en avant ou en arrière. Ainsi, la selle se déplace parallèlement à sa position initiale, dans un plan longitudinal médian passant par la tige de selle et perpendiculaire à l'axe du pédalier. Le cycliste garde ainsi une assise constante et sensiblement la même distance entre l'axe du pédalier et la selle, ce qui lui permet de garder le même rythme musculaire durant l'effort.
Avantageusement, le dispositif de réglage de l'invention comporte des moyens d'indexage qui comportent un levier, un ressort de rappel poussant ledit levier dans une ouverture d'indexage et des moyens de commande permettant audit levier d'indexage de dégager ladite ouverture.
Ceci présente l'avantage de pouvoir passer rapidement d'une position stable à l'autre tout en utilisant des moyens d'indexage de construction simple.
Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le levier d'indexage est monté pivotant sur le corps d'amortisseur ou d'indexage et il comporte une extrémité actionnée par les moyens de commande, pendant que l'autre extrémité comporte une protubérance qui se loge dans un orifice d'une tige de ressort ou canon de ressort sous la poussée du ressort de rappel.
Selon ce mode de réalisation préféré, le dispositif selon l'invention comporte des moyens de rappel constitués par un ressort monté à l'intérieur d'une tige ou canon de ressort coulissant dans un corps
d'amortisseur ou corps de ressort, une extrémité de ladite tige ou canon étant solidaire d'une des biellettes articulées et une extrémité du corps étant solidaire de la biellette articulée opposée.
Cette solution a l'avantage d'une construction plus robuste, tout en restant simple et fiable en fonctionnement. De surcroît, le corps d'un tel ressort peut accueillir d'autres composants, tel un amortisseur.
Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le dispositif présente un levier d'indexage solidaire du corps de ressort ou amortisseur, ledit levier comporte à une de ses extrémités une protubérance qui est amenée à se loger dans une ouverture pratiquée dans la tige de ressort.
Ce mode de réalisation présente une grande compacité, les moyens d'indexage, ainsi que les moyens de rappel, étant agencés entre les biellettes parallèles articulées ce qui simplifie la construction, optimisant ainsi son poids, caractéristiques non négligeables pour une bicyclette.
Avantageusement, les moyens de commande du dispositif de réglage selon l'invention comportent un câble commandé par un levier de commande agencé sur le guidon de la bicyclette.
Ceci confère l'avantage de pouvoir effectuer la commande du verrouilllage/déverrouillage et de passage donc d'une position stable à une autre, directement au guidon, en maintenant donc les deux mains sur ce dernier, de manière aisée et confortable, paramètre indispensable pour l'utilisation d'un vélo tout terrain.
De préférence, le dispositif de réglage selon l'invention comporte un amortisseur afin de réduire les chocs pendant le déplacement, notamment pendant la descente en bicyclette.
Selon une variante avantageuse, ledit amortisseur est en un matériau souple tel un élastomère. Un tel amortisseur est fiable, discret tout en présentant un coût de fabrication faible.
Selon un mode de réalisation moins préféré de l'invention, le dispositif de réglage selon l'invention comporte des articulations fixes solidaires d'une pièce support prenant appui directement sur le cadre de la bicyclette.
Cette solution présente une résistance mécanique améliorée et elle confère en même temps l'avantage de pouvoir s'adapter aisément au cadre de la bicyclette, notamment au vélo tout terrain dit "tout suspendu" (vélo tout terrain équipé d'amortisseurs avant et arrière), ceci en permettant de réaliser un réglage plus précis et plus aisé de la position initiale de la selle de bicyclette par rapport au cadre, avant de monter sur la selle.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description et des dessins qui suivent, illustrant, à titre d'exemple non limitatif, d'un mode préféré de mise en oeuvre de l'invention.
Ainsi, référence est faite aux figures 1 à 4, où la figure 1 représente des vues en coupe selon un plan médian longitudinal du dispositif passant par l'axe de tige de bicyclette du mode de réalisation préféré dans 3 positions de fonctionnement ; la figure 2 représente une vue en coupe selon un plan longitudinal médian passant par l'axe de tige de bicyclette illustrant le dispositif de réglage selon un mode de réalisation préféré de l'invention ; - la figure 3 représente différentes vues du dispositif selon le mode
de réalisation préféré de l'invention; la figure 4 représente une vue en coupe suivant un plan longitudinal médian passant par l'axe du cadre de bicyclette montrant une variante avantageuse de l'invention.
Le dispositif de réglage selon les différentes variantes de l'invention se trouve agencé entre la selle 1 de la bicyclette et la tige de selle 10 ou entre la selle 1 et le cadre de bicyclette 52. La selle 1 , qui est de type universel ou classique, est fixée sur la partie supérieure du dispositif de réglage par des brides de selle 2 et 5, la biellette de liaison 17, les moyens de fixation 3 sont, par exemple, du type à vis. Ces moyens de fixation permettent de réaliser l'ajustement de la profondeur et de l'inclinaison de la selle par rapport à la tige avant de monter sur la bicyclette.
Le dispositif de réglage selon l'invention comporte deux biellettes 4,6 parallèles, de longueurs sensiblement égales, les biellettes assemblées sur des articulations fixes 9J3 et mobiles 15J6 les reliant aux différentes parties du dispositif. Les biellettes avant 6 et arrière 4, sont assemblées l'une par rapport à l'autre par l'intermédiaire d'une biellette de liaison 17 formant la partie supérieure du dispositif et servant de support pour la selle 1. Les articulations fixes 9J3 sont supportées par une pièce 12 engagée dans la tige de bicyclette 10. Des axes sont fixés dans chaque articulation 9,13,15,16 autour desquels les biellettes sont amenées à pivoter dans leurs mouvements pendant le fonctionnement. Ainsi, les biellettes avant 6, arrière 4, et de liaison 17 forment, ensemble avec leurs articulations respectives, un parallélogramme articulé.
Les biellettes 4,6 sont maintenues dans une position de butée haute I par des moyens de rappel 34. Elles pivotent autour de leurs articulations à
partir de la position de butée haute I jusqu'à une position limite dite de butée basse X en passant par plusieurs positions intermédiaires. Des moyens d'indexage 22, 23, 24, 44, 46, 48 assurent le blocage du parallélogramme articulé dans l'une ou l'autre de ces positions dites stables.
Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, représenté aux figures 1 à 4, les moyens d'indexage comportent un levier d'indexage 44 monté pivotant autour d'un axe 25 supporté parle corps d'amortisseur ou d'indexage. Le levier 44 présente à l'une de ses extrémités des moyens de fixation 27, par exemple à vis, pour un câble non flexible 22. Des moyens de commande 26, actionnés de préférence par un levier de commande agencé au guidon de la bicyclette, tirent sur le câble 22 et dirigent le pivotement du levier d'indexage 44. Le levier 44 comporte à l'extrémité opposée une protubérance 46 qui est prévue pour s'engager dans un orifice d'indexage 48 de la tige ou canon de ressort 40. Un ressort de compression 24 maintient la protubérance 46 du levier 44 dans l'orifice d'indexage 48, tel que mieux visible à la figure 2. En actionnant les moyens de commande 26, la protubérance 46 du levier d'indexage 44 dégage l'orifice 48. La figure 2 montre l'agencement du levier 44 par rapport au corps d'amortisseur ou d'indexage (42), ainsi que les moyens de fixation 27 du câble 22 par rapport au levier 44.
En fonctionnement, pendant le déplacement en bicyclette, le dispositif se trouve dans une de ses positions stables, car la protubérance 46 du levier d'indexage 44 est engagée dans l'ouverture d'indexage 48 de la tige ou canon 40. Pour changer de position de la selle en fonction de l'inclinaison du terrain, notamment pour la déplacer en avant ou en arrière, par rapport à la position précédente, le cycliste doit accomplir quelques manœuvres, tel qu'il sera expliqué par la suite.
Afin de changer de position de la selle en roulant, le cycliste se soulève tout d'abord de sa selle afin de libérer les contraintes sur la selle de bicyclette dues à son poids, contraintes qui agissent implicitement sur le levier d'indexage 44. En même temps il actionne les moyens de commande 26, notamment en appuyant sur le levier de commande au guidon qui tire sur le câble 22. Par la suite le câble 22 comprime le ressort 24, l'ouverture 48 étant dégagée par pivotement du levier 44 autour de l'axe 25. En ce moment, le dispositif de réglage, notamment le parallélogramme articulé, n'étant plus bloqué, il tend d'occuper sa position haute I, poussé par le ressort 34.
A ce moment, si le cycliste est en train d'aborder une montée, et s'il souhaite déplacer sa selle en avant, il laisse le dispositif s'avancer vers sa position haute I et il le verrouille dans une position intermédiaire convenable, adaptée à la pente du terrain. Le verrouillage dans la position choisie se fait en relâchant le levier de commande au guidon qui libère le ressort 24 et oblige le levier de pivoter de sorte que la protubérance 46 de ce dernier est introduite dans une ouverture 48 correspondante. Ainsi, le cycliste a modifié la position de sa selle tout en roulant, la selle se trouvant maintenant dans une position plus haute et plus en avant par rapport à sa position de départ, mais tout en restant parallèle à cette dernière.
A l'inverse, si le cycliste est en train d'aborder une descente, et s'il veut déplacer sa selle en arrière, il se soulève à nouveau de la selle et actionne encore une fois le levier de commande au guidon. La selle, portée par le dispositif de réglage, tend à nouveau d'occuper sa position haute, en étant poussée par le ressort 34. A ce moment, le cycliste s'assoit sur la selle et la pousse vers le bas, tout en tenant appuyé le levier de commande au guidon. La selle suit le déplacement donné vers l'arrière et vers le bas jusqu'à ce que le cycliste trouve la position la plus
adéquate, conformément à l'inclinaison de la descente. Il relâche par la suite le levier de commande au guidon qui verrouille le levier d'indexage 44 dans une des ouvertures ou orifices d'indexage 48 correspondants.
Pour revenir à une position relative à un déplacement sur un terrain à plat, il refait les mêmes opérations, laissant le dispositif pousser la selle dans une position intermédiaire se trouvant quelque part entre les positions dites de montée et de descente telles que décrites auparavant, et il verrouille dans cette nouvelle position.
On peut ainsi remarquer que tout changement de position de selle se fait en roulant, de manière aisée, sans trop d'effort et pratiquement sans rupture de rythme.
Une multiplicité de positions intermédiaires sont possibles entre une position limite haute I et une position limite basse X. Le nombre de positions possibles, dans le cadre de ce mode de réalisation préféré, est en fonction du nombre des ouvertures 48 pratiquées sur la tige ou canon de ressort 40. A titre d'exemple non limitatif, un dispositif selon l'invention peut comporter entre 2 et 21 positions, de préférence entre 3 et 21 positions, de manière plus préférée 7.
Le pivotement des biellettes 4,6 d'une position limite haute I à une position limite basse X, correspond à un déplacement angulaire compris entre 10° et 90°, de préférence 48°.
Les biellettes 4,6 et 17 sont en matériau métallique léger du type aluminium, titane, acier et tout type d'alliage métallique léger et résistant, ou en un matériau composite, par exemple à base de carbone ou de matériau connu sous le nom commercial de "keviar". Elles peuvent être sous forme de barres articulées, tel que représenté aux figures, ou même
de tubes articulés.
Avantageusement, le dispositif comporte un parallélogramme articulé, composé, tel que montré aux figures, de deux biellettes parallèles 4,6 ayant sensiblement la même longueur et une biellette de liaison 17 supportant, de préférence dans sa partie médiane, la selle 1. Dans d'autres variantes non représentées aux figures, le dispositif de réglage peut comporter deux parallélogrammes articulés, remplissant la même fonction, parallèles l'un par rapport à l'autre, agencés de la même manière entre la selle 1 et la tige de bicyclette 10.
Selon une variante avantageuse de réalisation de l'invention, le dispositif de réglage selon l'invention, comporte un amortisseur 28 atténuant les chocs pendant le déplacement, notamment pendant la descente en bicyclette. Cet amortisseur peut être en un matériau souple du type élastomère. Dans d'autres variantes non représentées aux dessins, l'amortisseur peut être du type hydraulique, pneumatique ou oléopneumatique.
Selon une variante avantageuse de l'invention, représentée à la figure 4, le dispositif de réglage selon l'invention comporte des biellettes articulées 4,6 dont les articulations fixes 9J3 sont solidaires d'une pièce support 66 prenant appui directement sur le cadre 52 de la bicyclette. Cette pièce support 66 est liée à l'extrémité de la biellette 68 par l'articulation 70. L'autre extrémité de cette biellette 68 est fixée sur une bride de cadre 56 par l'intermédiaire de systèmes de fixation 64, ceci donnant au support 66, par l'intermédiaire de lumières 58 et 60 les degrés de liberté nécessaires à un réglage en hauteur et profondeur similaire à une tige de selle classique.