WO2000053268A1 - Appareil faisant office de guide postural et d'agres - Google Patents

Abstract

L'appareil se présente sous la forme d'un instrument de gymnastique massif, et comprend un coffre (4) posé sur un piétement (1). Le coffre (4) est mobile au moyen de vérins disposéS dans son épaisseur pour permettre le réglage en hauteur par rapport au sol, de sa partie formant un tablier (6) de levage. Ce tablier (6) comporte des colonnes (7) qui s'étendent verticalement au dessus des pieds postérieurs (3). Une traverse (9) s'étend entre les colonnes (7) et cette traverse est réglable en hauteur et en position autour d'un axe (12) horizontal. L'appareil comporte des organes moteurs disposés dans l'épaisseur du coffre (4), lesquels organes moteurs sont manoeuvrés à partir d'un boîtier de commandes. Une commande à distance au moyen d'un boîtier (67) peut être associée pour certains exercices réalisés par exemple avec la traverse (9).

Description

APPAREIL FAISANT OFFICE DE GUIDE POSTURAL ET D'AGRÈS

La présente invention concerne un appareil faisant office de guide postural et également d'agrès destiné aux professionnels du yoga, de la gymnastique ainsi qu'à tout praticien en rééducation et réadaptation fonctionnelle.

Dans cette discipline, l'exécution de certaines poses ou postures et surtout leur maintien dans le temps, restent très difficiles.

La présente invention propose un appareil qui, dans les mains d'un professionnel du yoga, et en particulier du yoga thérapeutique, constitue un véritable outil pour faciliter l'exécution de poses propres au yoga comme par exemple des poses dites déclives ou inversées. L'appareil sert de guide et de référentiel, doté en plus de moyens qui lui permettent de s'adapter à la morphologie de chaque utilisateur ou patient selon le cas.

L'appareil est également conçu pour permettre de répondre à toute situation posturale c'est-à-dire qu'il peut constituer une aide à la mise en situation posturale statique et également, par ses capacités d'adaptation, à la mise en situation posturale mobile ou évolutive.

L'appareil selon l'invention se présente comme un instrument de gymnastique, massif et stable. A titre indicatif, son poids est de l'ordre de 80 kg.

Selon l'invention, l'appareil comprend des organes actifs, c'est-à-dire des organes qui sont mobiles pour accompagner et/ou provoquer des mouvements au niveau de certaines parties du corps et/ou des membres, lesquels organes sont constitués : - d'un tablier de levage, en forme de surface plane, faisant partie d'un coffre associé à un piétement par des moyens appropriés qui permettent de faire varier sa hauteur par rapport au sol pendant l'exercice et, - des moyens qui s'étendent à partir et au-dessus dudit tablier, et qui supportent une traverse dont la position est réglable par rapport audit tablier pour effectuer des opérations de levage de membre(s) par exemple et/ou des opérations de blocage ou contention en coopération avec ledit tablier.

Selon une autre disposition de l'invention, l'appareil comporte des moyens appropriés pour permettre son déplacement sur le sol, en vue d'ajuster sa position lors de la prise de postures statiques ou mobiles au cours desquelles, à défaut desdits moyens, il est difficile, voire impossible, soit pour le patient, soit pour le praticien de déplacer lui-même l'appareil sur le sol.

Selon une autre disposition de l'invention, le tablier fait partie d'un coffre constitué de deux parties emboîtables : - un socle en forme de boîte, associé au piétement, et - un tablier faisant office de couvercle sur lequel sont fixés les moyens supports de la traverse, lequel coffre comporte des moyens qui permettent de faire varier l'écart entre ledit tablier et ledit socle et, simultanément, la longueur des quatre pieds constituant le piétement, lesquels pieds se présentent sous forme de pieds télescopiques.

Toujours selon l'invention, les moyens supports de la traverse sont constitués de guides en forme de colonnes verticales, et ladite traverse est mobile sous l'effet de vérins comme par exemple des vérins à vis et en particulier du genre vis à bille, chaque vis est guidée à l'extrémité de la colonne correspondante et la traverse est associée à un écrou qui est guidé dans une lumière verticale aménagée sur les faces en regard de chacune desdites colonnes, lesquels vérins fonctionnent simultanément par le biais d'une commande motorisée disposée dans l'épaisseur du coffre, pour déplacer ladite traverse parallèlement à elle-même entre le tablier et la partie supérieure desdites colonnes.

Toujours selon l'invention, la traverse comprend une barre qui est montée sur des manivelles ; ces manivelles sont articulées sur chacun des écrous de déplacement de ladite traverse, lesquelles manivelles sont verrouillables en position voulue sur lesdits écrous. de façon à offrir à ladite barre une capacité à se déplacer autour d'un axe transversal passant par lesdits écrous, formant une enveloppe de cylindre, laquelle barre est ainsi verrouillable dans des positions adaptées aux besoins de l'exercice.

Selon une disposition préférentielle de l'invention, les manivelles ont une longueur de l'ordre de 100 mm et le verrouillage de la barre s'effectue au moins selon quatre positions par ergots ou autres, c'est-à-dire deux positions verticales dans le plan des colonnes, une position horizontale antérieure au- dessus de la surface du tablier et une position horizontale postérieure en dehors de l'encombrement dudit tablier.

Toujours selon l'invention le piétement est constitué de quatre pieds : deux pieds antérieurs et deux pieds postérieurs situés dans l'alignement des colonnes, lesquels pieds sont par ailleurs réunis deux par deux de chaque côté de l'appareil au moyen de traverses disposées à leur partie inférieure, lesquelles traverses comportent des poignées permettant de s'agripper, lesquelles poignées sont solidaires desdites traverses par l'intermédiaire de moyens appropriés qui permettent de régler leur position angulaire et longitudinale.

Selon une autre disposition de l'invention, l'appareil comporte au niveau des pieds avant sur leur face interne en vis-à-vis, des échancrures ou encoches dont la forme et la dimension sont adaptées aux parties du corps concernées, les membres supérieurs notamment, et dont la fonction de calage et de confort, associée à la prise des poignées, facilite l'alignement et la stabilisation des parties du corps sollicitées en cours d'exercice sur l'appareil.

De la même façon, toujours selon l'invention, la face avant du tablier de levage présente une courbure rentrante ou cintrage, dont la dimension est adaptée à la partie du corps à laquelle elle est associée, le rachis lombo-sacré en particulier, de façon à procurer au patient un appui indispensable de calage facilitant le confort et l'alignement de toutes les parties du corps sur l'appareil.

Toujours selon l'invention, l'espace interne du coffre formé du tablier et du socle, renferme des vérins à vis qui permettent une manipulation simultanée des pieds et dudit tablier par rapport au socle, lesquels vérins à vis sont constitués d'écrous montés sur roulement solidaire du socle, lesquels écrous coopèrent d'une part, avec une vis qui est solidaire de chaque pied pour monter ou descendre ledit socle et, d'autre part, avec une vis qui est solidaire dudit tablier et qui permet, simultanément au levage dudit socle, un levage dudit tablier. Selon une autre disposition de l'invention, chaque pied comporte à son extrémité inférieure, une bille faisant office de roulette, sollicitée en permanence en position inactive par simple gravité, c'est-à-dire en position rentrée dans une cavité à l'extrémité dudit pied, laquelle bille est placée en position active automatiquement, par l'intermédiaire d'une tige poussoir qui est actionnée par le tablier lorsque ce dernier atteint sa position extrême la plus basse sous l'effet des vérins à vis, par une commande appropriée. Selon un mode de réalisation de l'invention, les vérins de manoeuvre des pieds, du socle et du tablier, sont constitués d'écrous à deux pas de vis inversés, lesquels pas sont différents, lesquels écrous comportent chacun une roue dentée qui engrène avec une chaîne du type chaîne de bicyclette, actionnée au moyen d'un organe moteur disposé sur ledit socle. De la même façon, selon l'invention, les vérins à vis disposés dans les colonnes comportent à l'extrémité inférieure des vis, une roue dentée qui engrène avec une chaîne du type chaîne de bicyclette, laquelle chaîne est entraînée au moyen d'un organe moteur qui est solidaire du tablier.

Toujours selon l'invention, les différents organes moteurs de l'appareil sont mis en oeuvre à partir d'un boîtier de commandes à distance, lesquelles commandes à distance s'effectuent à travers des moyens qui permettent de les désactiver automatiquement lorsque les billes du piétement sont en position active, c'est-à-dire lorsqu'elles sont dans une position qui permet un déplacement de l'appareil, et lesdites commandes redeviennent actives lorsque l'appareil se remet en position de stabilité, c'est-à-dire lorsque lesdites billes sont redevenues inactives.

L'invention sera encore détaillé à l'aide de la description suivante et des dessins annexés, donnés à titre indicatif, et dans lesquels :

- la figure 1 représente en perspective, l'appareil selon l'invention ; - la figure 2 représente, schématiquement, une coupe verticale passant par les deux colonnes et les pieds postérieurs ;

- la figure 3 représente d'une façon plus détaillée, une coupe partielle du coffre montrant les mécanismes liés à une colonne et à un pied situé dans le prolongement de ladite colonne ; - la figure 4 représente une coupe partielle verticale du coffre et d'un pied antérieur ; - la figure 5 représente sous forme de schéma fonctionnel, la coupe de la figure 4 montrant la bille du pied dans sa position active ;

- les figures 6 et 7 montrent la bille en position inactive et montrent l'évolution de la position du pied, par rapport au socle et du plateau par rapport à ce même socle, lorsque les différents écrous sont manoeuvres.

La figure 1 montre, en perspective, l'appareil selon l'invention qui s'apparente à un appareil de gymnastique massif, d'un poids de l'ordre de 80 kg, et il est constitué - d'un piétement 1 comprenant quatre pieds : deux pieds antérieurs 2 et deux pieds postérieurs 3, et - d'un coffre 4 constitué d'un socle 5 sur lequel sont montés les quatre pieds et d'un tablier 6 qui se présente comme détaillé plus loin, sous la forme d'un couvercle coiffant ledit socle 5.

La partie postérieure du tablier 6 comporte une structure constituée de deux colonnes 7 disposées dans l'alignement des pieds postérieurs 3, et d'une traverse 9, qui s'étend entre lesdites colonnes. Cette traverse 9 est mobile verticalement, guidée par les colonnes 7 et elle est constituée d'une barre 10 montée sur des manivelles 11 , lesquelles manivelles sont articulées au niveau des colonnes, sur un axe horizontal 12 situé dans le plan médian desdites colonnes.

En tournant autour de l'axe 12, la barre 10 de la traverse 9 génère une enveloppe cylindrique. Cette barre 10 est verrouillable dans plusieurs positions, et en particulier au moins quatre positions : deux positions dans le plan vertical des colonnes, l'une au-dessus et l'autre en dessous de l'axe 12 et deux positions dans un plan horizontal : une position comme celle représentée figure 1 qui est une position antérieure au-dessus du tablier 6 et une position postérieure, à 180° par rapport à la position représentée figure 1 , dans laquelle elle se situe à l'arrière de l'appareil.

Le verrouillage de la position des manivelles 11 s'effectue au moyen d'un ergot ou verrou 13 associé à chacune d'elles.

Cette barre 10 constitue, pour certains exercices, une sorte d'appui soit pour bloquer, soit pour guider et soutenir l'utilisateur, avec comme principal avantage d'être réglable en fonction des besoins et également en fonction de la morphologie dudit utilisateur. Chaque colonne 7 comme détaillé plus loin, renferme un vérin du genre système vis à billes qui permet de déplacer l'axe 12, toujours parallèlement à lui-même, et en particulier de déplacer les moyens supports des manivelles 11 , à travers des lumières 14 aménagées dans les faces en vis-à-vis desdites colonnes 7.

On remarque, à la partie supérieure des colonnes 7, des poignées 15 qui permettent à l'utilisateur de s'agripper selon les prises de positions spécifiques. Le coffre 4 se présente en fait sous la forme d'une boîte avec couvercle dont le socle 5 constitue la boîte et le tablier 6, le couvercle. Ce coffre 4 renferme les moyens de manoeuvre de la traverse 9 ainsi que les moyens de manoeuvre du piétement 1 comme détaillé plus loin. En effet, les différents pieds 2 et 3 sont du type télescopiques permettant de modifier la hauteur du coffre 4 et de l'adapter aux besoins et à la morphologie de l'utilisateur. Le mécanisme permet également comme représenté par la flèche 16, de modifier l'épaisseur du coffre 4, c'est-à-dire d'écarter le tablier 6 par rapport au socle 5. Les pieds antérieurs 2 et postérieurs 3 sont reliés, de chaque côté, par des barres horizontales 17. Les pieds antérieurs 2 comportent des échancrures ou encoches 18 dans leur partie inférieure dont le rôle sera explicité un peu plus loin. Les barres 17, qui sont situées dans la partie inférieure du piétement 1 , sont chacune munies d'une poignée 19 qui permet à l'utilisateur de s'agripper. Ces poignées 19 sont solidaires d'une douille 20 susceptible de coulisser et de tourner sur les barres 17, lesquelles douilles 20 sont verrouillables en position par simple rotation des poignées par exemple. Les pieds postérieurs 3 peuvent être reliés entre eux par une traverse horizontale 21, constituant une sorte de renfort au niveau du piétement.

On remarque, au niveau des pieds antérieurs 2, sous les fourreaux supérieurs, les échancrures 18, aménagées en vis-à-vis, sur le côté interne desdits pieds, de façon à améliorer le confort des bras ou des avant-bras lorsque l'utilisateur dans le cas de certaines positions, utilise les poignées 19 en passant par la face avant de l'appareil, sous le plateau, entre lesdits pieds. La forme et la dimension de ces échancrures 18 sont adaptées aux parties du corps concernées, les membres supérieurs notamment. La fonction de calage et de confort de ces échancrures 18, associée à la prise des poignées, facilite l'alignement et la stabilisation des parties du corps sollicitées, en cours d'exercice, sur l'appareil.

De la même façon, le tablier 6 comporte, sur sa face avant, une forme cintrée 22 ou courbure rentrante, dont la dimension est adaptée à la partie du corps à laquelle elle est associée, le rachis lombo-sacré en particulier, de façon à présenter au patient un appui indispensable de calage facilitant le confort et l'alignement de toutes les parties du corps, sur l'appareil.

La figure 2 montre le détail de l'appareil et de ses mécanismes, selon une coupe verticale passant par les colonnes 7 et les pieds postérieurs 3.

On retrouve le coffre 4 constitué du socle 5 et du tablier de levage 6. Le socle 5 est associé aux pieds 2 et 3 qui se présentent sous la forme de pieds télescopiques comprenant un fourreau 23 qui s'étend sous la surface dudit socle 5 et une coulisse 24 guidée dans ledit fourreau, lequel fourreau et la coulisse ayant par exemple une section carrée. Ce sont les coulisses 24 des pieds antérieurs qui comportent les échancrures 18 servant au calage.

Chaque colonne 7 s'étend à partir du tablier 6, verticalement, dans le prolongement des pieds postérieurs 3.

Ces colonnes 7 sont creuses et contiennent une vis 26 qui permet de déplacer verticalement la traverse 9. Cette traverse 9 est représentée dans une position extrême à la partie supérieure des colonnes.

Cette traverse 9 est constituée de la barre 10, laquelle barre est montée sur les manivelles 11, lesquelles manivelles sont chacune solidaires d'un écrou 27 du type à billes par exemple, qui est guidé dans la rainure 14 de la colonne correspondante 7, et qui est manoeuvré par la vis 26.

Ces écrous servent également d'axe d'articulation pour les manivelles 11 et permettent le verrouillage de ces manivelles au moyen de l'ergot 13 qui apparaît figure 1, lequel ergot est interposé entre chaque manivelle 11 et l'écrou 27 correspondant. Chaque vis 26 est guidée à sa partie supérieure dans un palier 28 de la tête de la colonne 7 et, à sa partie inférieure, dans un palier 29. Le détail de ce palier apparaît figure 3, montrant, solidaire de l'extrémité de la vis 26, un pignon 30 qui permet, au moyen d'une chaîne 31 du type chaîne de bicyclette, l'entraînement de ladite vis par un organe moteur 32 du genre moteur électrique, lequel moteur est solidaire du tablier 6.

Le piétement 1 c'est-à-dire les pieds antérieurs 2 et postérieurs 3, est manoeuvré au moyen d'un moteur 33 qui est solidaire du socle 5. Ce moteur 33 entraîne, au moyen d'une chaîne 34 du genre chaîne à vélo, par l'intermédiaire de pignons 35, un système qui s'apparente à un vérin à vis. Ce vérin à vis comprend un écrou 37 solidaire du socle 5. Cet écrou 37 est guidé en rotation au moyen d'un palier 39. Il permet d'actionner une vis 40 solidaire des pieds et une vis 41 solidaire de l'assise 6 au niveau du bloc 42 détaillé plus loin. Le fonctionnement de ce système sera illustré plus loin en relation avec les figures 5, 6 et 7.

La figure 4 montre le détail du piétement et du coffre, en coupe verticale longitudinale au niveau de l'un des pieds antérieurs.

On retrouve le tablier 6 en forme de couvercle dont la partie frontale 46 est recouverte d'une garniture 47 qui permet de protéger l'utilisateur. Ce couvercle recouvre le socle 5 et on remarque que ces deux parties se présentent en fait sous la forme d'une boîte avec des parois latérales 46 pour le couvercle formant le tablier 6 et 49 pour le socle 5, lesquelles parois 46 et 49 sont proches l'une de l'autre afin d'éviter toute possibilité de pénétration quelconque intempestive entre les deux, susceptible de provoquer un pincement ou autre.

On remarque sur cette figure 4, tout comme sur la figure 3, une sorte de bâti 50 associé au socle 5 permettant le montage des mécanismes et du moteur 33 et, de la même façon, sous le tablier 6, un bâti 60 sur lequel est monté le bloc 42 qui sert notamment au guidage de la vis 26 des colonnes 7.

Ces deux bâtis 50 et 60 se présentent sous la forme d'une plaque de tôle métallique. Le bâti 60 comporte un bloc 51 sur lequel est montée la vis 41 , laquelle vis 41 est manoeuvrée par l'écrou 37 pour permettre l'élévation de l'assise 6 par rapport au socle 5 comme détaillé plus loin en relation avec les figures 5 à 7. Ce bloc 51 correspond au bloc 42 visible figure 3, sur lequel est montée aussi une vis 41. Comme décrit précédemment figure 3 pour les pieds postérieurs 3, l'écrou 37 des pieds antérieurs 2 visibles figure 4, comporte aussi une roue dentée 35 et l'entraînement se fait par la même chaîne 34 et le moteur 33.

On retrouve, figure 4, le piétement 1 et en particulier une coupe du pied antérieur 2. Ce pied antérieur, comme tous les autres pieds, comprend un fourreau 23 qui s'étend sous le socle 5, lequel fourreau fait office de guide pour la partie inférieure 24 du pied en forme de coulisse.

Le pied comporte à son extrémité inférieure une bille 52 faisant office de roulette, qui est guidée dans une structure appropriée. Cette bille 52 est sollicitée en permanence vers une position inactive c'est-à-dire une position rétractée dans la cavité 53 du pied. Cette position rétractée est obtenue au moyen d'un organe élastique du genre ressort 54 interposé entre le pivot 55 qui soutient la bille et en particulier un épaulement 56 situé à la partie supérieure dudit pivot, et une butée 57 disposée à la partie supérieure de la cavité 53.

Le pivot vertical 55 de la bille est guidé dans la coulisse 24 du pied et sa partie supérieure est en contact avec une tige poussoir 59 qui s'étend verticalement dans ladite coulisse 24, ainsi que dans la vis 40 qui est solidaire de la partie supérieure de cette coulisse.

Cette tige poussoir 59 s'étend jusqu'au niveau du bloc 51 qui est solidaire du bâti 60, dans le cas des pieds antérieurs 2 et, dans le cas des pieds postérieurs 3, s'étend jusqu'au niveau du bloc 42 et en particulier de sa face inférieure comme représenté figure 3.

Cette tige poussoir 59 est mobile sous l'effet du déplacement du tablier 6, lorsqu'il est en position basse extrême comme représenté figures 3 et 4.

Dans cette position, la bille 52 est en position active c'est-à-dire qu'elle fait saillie par rapport à l'extrémité du pied et permet un déplacement de l'appareil sur le sol. Dès que le tablier 6 remonte, sous l'effet de l'écrou 37, la bille 52 s'escamote sous l'effet du ressort 54 qui la relève en même temps que la tige poussoir 59.

Les figures 5, 6 et 7 illustrent schématiquement le fonctionnement de l'appareil et en particulier le mécanisme d'élévation du couvercle, et le fonctionnement des billes.

Ainsi, la figure 6 montre une position intermédiaire dans laquelle la bille 52 est en position escamotée c'est-à-dire que l'appareil repose sur le sol par ses pieds. L'écrou 37 comporte en fait deux filetages différents : un filetage 61 qui coopère avec la vis 40 associée à la coulisse 24 du pied, et un filetage 62 qui coopère avec la vis 41 associée au tablier 6.

On remarque que la vis 41 est en fait constituée d'un tube dont le filetage est aménagé sur la paroi externe. L'intérieur du tube formant la vis 41 est guidé sur l'extrémité supérieure de la vis 40, laquelle vis 40 constitue un moyen de positionnement du tablier 6 par rapport au socle 5.

Les filetages 61 et 62 sont inversés c'est-à-dire que le filetage 61 par exemple est du type pas à droite alors que le filetage 62 est du type pas à gauche. Par ailleurs, ces filetages ont un pas différent ; le filetage 61 peut avoir un pas de l'ordre de 5 mm par exemple alors que le filetage 62 peut avoir un pas plus faible de l'ordre de 2,5 mm.

L'écrou 37 est entraîné en rotation par la chaîne 34, au moyen de son pignon 35 et il est guidé en rotation sur le socle 5 dont il est solidaire, au moyen de son palier 39. La figure 7 montre la position extrême dans laquelle le tablier 6 est relevé au maximum par rapport au sol sous l'effet de l'élévation du socle 5 par rapport au pied et de sa propre élévation par rapport audit socle 5.

La figure 5 montre à l'inverse de la figure 7, la position la plus basse du tablier 6 par rapport au sol, dans laquelle ledit tablier 6 met la bille 52 en position active c'est-à-dire en saillie par rapport à l'extrémité du pied. On remarque figure 7, que l'extrémité supérieure du poussoir 59 est poussée vers le bas, comprimant le ressort 54 dans l'extrémité inférieure du pied, ce qui a pour effet de déplacer la bille 52 et de la rendre active.

Cette position permet à l'utilisateur ou au praticien, de déplacer facilement l'appareil sur le sol et, pour certains types d'exercices et de postures, de modifier la position de l'appareil plutôt que celle de l'utilisateur.

Les organes moteurs 32 et 33 sont commandés à partir d'un tableau de commandes 66 disposées sur le rebord de l'assise 6 de façon à pouvoir être atteint facilement par un utilisateur de l'appareil pour ajuster les positions comme par exemple la hauteur de l'assise ou ajuster la position de la barre 10 en hauteur également.

Ce tableau de commandes doit également permettre à l'utilisateur ou au praticien selon le cas, de placer l'appareil sur ses pieds ou sur ses billes.

Pour certains types de postures, comme par exemple l'utilisation de la barre 10, il est intéressant pour l'utilisateur de pouvoir disposer de commandes à distance au moyen d'un boîtier 67 relié par fils ou autres au tableau de commande 66.

Pour des raisons de sécurité, ce boîtier de commandes à distance 67 peut être mis hors service à partir du tableau de commande 66. La manipulation de l'appareil s'effectue à travers des moyens qui permettent de désactiver automatiquement les commandes lorsque les billes du piétement sont en position active c'est-à-dire lorsqu'elles sont dans une position qui permet de déplacer ledit appareil et ces mêmes commandes redeviennent actives lorsque l'appareil se remet en position de stabilité, billes inactives.

Par ailleurs, des fins de course sont disposées à chaque extrémité des colonnes 7 et dans le plateau 4, pour limiter l'amplitude des débattements entre le socle 5 et le plateau 6.

Des arrêts ou fins de course sont disposés sur les colonnes pour limiter toute pression intempestive de la traverse 9 lorsqu'elle se met en place en descente.

Claims

- REVENDICATIONS - 1.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès caractérisé en ce qu'il comprend des organes actifs, c'est-à-dire des organes qui sont mobiles pour accompagner et/ou provoquer des mouvements au niveau de certaines parties du corps et/ou des membres, lesquels organes sont constitués : - d'un tablier de levage (6), en forme de surface plane, faisant partie d'un coffre (4), lequel coffre est associé à un piétement (1) par des moyens appropriés qui permettent de faire varier sa hauteur par rapport au sol et, - des moyens qui s'étendent à partir et au-dessus dudit tablier (6), et qui supportent une traverse (9) dont la position est réglable par rapport audit tablier pour effectuer des opérations de levage de membre(s) par exemple et/ou des opérations de blocage ou contention en coopération avec ledit tablier.

2.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 1 , caractérisé en ce qu'il comporte des moyens appropriés pour permettre son déplacement sur le sol, en vue d'ajuster sa position lors de la prise de postures statiques ou mobiles, au cours desquelles, à défaut desdits moyens, il est difficile, voire impossible, soit pour le patient, soit pour le praticien, de déplacer lui-même l'appareil sur le sol.

3.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le tablier (6) fait partie d'un coffre (4) constitué de deux parties emboîtables : - un socle (5) en forme de boîte associé au piétement (1), et - le tablier (6) faisant office de couvercle, sur lequel sont fixés les moyens supports de la traverse (9), lequel coffre comporte des moyens qui permettent de faire varier l'écart entre ledit tablier (6) et ledit socle (5) et, simultanément, la longueur des quatre pieds constituant le piétement (1), lesquels pieds se présentent sous forme de pieds télescopiques.

4.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 3, caractérisé en ce que les moyens supports de la traverse (9) sont constitués de guides en forme de colonnes (7) verticales, et ladite traverse est mobile sous l'effet de vérins comme par exemple des vérins à vis et en particulier du genre vis à billes, chaque vis (26) est guidée à l'extrémité de la colonne correspondante et ladite traverse (9) est associée à un écrou (27) qui est guidé dans une lumière verticale (14) aménagée sur les faces en regard de chacune desdites colonnes, lesquels vérins fonctionnent simultanément par le biais d'une commande motorisée disposée dans l'épaisseur du coffre (4), pour déplacer ladite traverse (9) parallèlement à elle-même entre le tablier (6) et la partie supérieure desdites colonnes.

5.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 4, caractérisé en ce que la traverse (9) comprend une barre (10) qui est montée sur des manivelles (11), lesquelles manivelles sont articulées sur chacun des écrous (27) servant au déplacement de ladite traverse, lesquelles manivelles (11) sont verrouillables en position voulue sur lesdits écrous (27), de façon à offrir à ladite barre, une capacité à se déplacer autour d'un axe transversal (12) passant par lesdits écrous, formant une enveloppe cylindrique, et ladite barre est ainsi verrouillable dans des positions adaptées aux besoins de l'exercice.

6.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 5, caractérisé en ce que la longueur des manivelles (11) est de l'ordre de 100 mm et en ce que le verrouillage de la barre (10) s'effectue au moins selon quatre positions au moyen d'ergots (13) ou autres, et en particulier deux positions verticales dans le plan des colonnes (7) et deux positions horizontales, l'une antérieure au-dessus de la surface du tablier (6), l'autre postérieure en dehors de l'encombrement dudit tablier.

7.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que le piétement (1) est constitué de quatre pieds : - deux pieds antérieurs (2) et deux pieds postérieurs (3) situés dans l'alignement des colonnes (7), lesquels pieds sont réunis deux à deux de chaque côté de l'appareil au moyen de traverses (17) disposées à leur partie inférieure, lesquelles traverses comportent des poignées (19) permettant de s'agripper, lesquelles poignées sont solidaires desdites traverses par l'intermédiaire de moyens appropriés qui permettent de régler leur position à la fois de façon longitudinale et angulaire.

8.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'il comporte, au niveau des pieds antérieurs (2), sur leur face interne en vis-à-vis, des échancrures ou encoches (18) dont la forme et les dimensions sont adaptées aux parties du corps concernées, les membres supérieurs notamment, et dont la fonction de calage et de confort, associée à la prise des poignées (19), facilite l'alignement et la stabilisation des parties du corps sollicitées en cours d'exercice.

9.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la face avant (22) du tablier (6) présente une courbure rentrante ou cintrage, dont la dimension est adaptée à la partie du corps à laquelle elle est associée, le rachis lombo- sacré en particulier, de façon à procurer au patient un appui indispensable de calage facilitant le confort et l'alignement de toutes les parties du corps sur ledit appareil.

10.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 7, caractérisé en ce que l'espace interne du coffre (4) renferme des vérins à vis qui permettent une manipulation simultanée des pieds (2, 3) et du tablier (6) par rapport au socle (5), lesquels vérins à vis sont constitués d'écrous (61 , 62) montés sur roulement solidaire dudit socle (5), lesquels écrous coopèrent d'une part avec une vis (40) qui est solidaire de chaque pied, pour monter ou descendre ledit socle et, d'autre part, avec une vis (41) qui est solidaire dudit tablier et qui permet, simultanément au levage dudit socle, un levage dudit tablier.

11.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 10, caractérisé en ce que chaque pied comporte à son extrémité inférieure, une bille (52) faisant office de roulette, sollicitée en permanence en position inactive c'est-à-dire en position rentrée dans la cavité (53) aménagée à l'extrémité dudit pied, laquelle bille (52) est placée en position active automatiquement, par l'intermédiaire d'une tige poussoir (59) qui est actionnée par le tablier (6) lorsque ce dernier atteint sa position extrême la plus basse sous l'effet des vérins à vis, par une commande appropriée.

12.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 11 , caractérisé en ce que les vérins de manoeuvre des pieds, du socle (5) et du tablier (6), sont constitués d'écrous (61 , 62) à pas inversés, lesquels pas sont différents, lesquels écrous comportent chacun une roue dentée (35) qui engrène avec une chaîne (34) du type chaîne de bicyclette, actionnée au moyen d'un organe moteur (33) disposé sur ledit socle.

13.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon la revendication 4, caractérisé en ce que les vérins à vis disposés dans les colonnes (7) comportent, à l'extrémité inférieure des vis (26), une roue dentée (30) qui engrène avec une chaîne (31) du type chaîne de bicyclette, laquelle chaîne est entraînée au moyen d'un organe moteur (32) qui est solidaire du tablier (6).

14.- Appareil faisant office de guide postural et d'agrès selon l'une quelconque des revendications 12 ou 13, caractérisé en ce que les différents organes moteurs sont mis en œuvre à partir d'un boîtier et les commandes s'effectuent à travers des moyens qui permettent de les désactiver automatiquement lorsque les billes (52) du piétement sont en position active, c'est-à-dire lorsqu'elles sont dans une position qui permet un déplacement de l'appareil, et lesdites commandes redeviennent actives lorsque l'appareil se remet en position de stabilité c'est-à-dire lorsque lesdites billes sont redevenues inactives.