FR2468386A1 - Appareil pour l'execution d'exercices de gymnastique - Google Patents

Abstract

Appareil pour l'exécution d'exercices de gymnastique et de kinésithérapie. Cet appareil comporte un bâti 10, un traîneau 24 coulissant sur celui-ci et muni d'un plateau 28 d'une longueur égale à celle du tronc et de la tête d'un utilisateur et sur lequel se place celui-ci, et de deux montants 30, fixés sur le bâti et dépassant du plateau, équipés d'éléments 31, servant de points fixes, sur lesquels l'utilisateur peut prendre appui par les pieds ou qu'il peut saisir par les mains pour faire travailler ses muscles fléchisseurs et/ou extenseurs en faisant coulisser le traîneau contre la force antagoniste d'un dispositif de freinage, de préférence hydraulique et à double action, disposé entre le traîneau et le bâti, le traîneau pouvant coulisser jusqu'à une position où l'extrémité, côté montants, du plateau se trouve entre ceux-ci.

Description

L'invention est relative à un appareil pour l'exécution d'exercices de gymnastique, plus particulièrement destiné à la kinésithérapie, qui comprend : un bâti, un tralneau guidé sur ledit bâti de façon à coulisser sur celui-ci longitudinalement dans un plan horizontal, et qui comporte un plateau horizontal sur lequel peut s'étendre une personne ; deux montants fixés sur le bâti de chaque côté de celui-ci au voisinage d'une de ses extrêmités, considérée suivant la direction du coulissement, et dépassant vers le haut dudit plateau ainsi que des éléments servant de points fixes, fixés solidement aux mpntants et agencés de la façon à permettre à la personne utilisant l'appareil d'y appuyer les pieds ou de les saisir par les mains.

Un tel appareil d'exercices de gymnastique est connu (brevet américain nO 3 770 267). Dans l'appareil décrit, les deux montants sont constitués par les branches verticales d'un tube ayant la forme d'un U ouvert vers le bas et la partie supérieure horizontale de ce tube sert de barre de préhension tandis qu'en dessous de cette barre sont disposés des blocs rembourrés sur lesquels les pieds peuvent s'appuyer.

La longueur du plateau du traîneau est choisie de telle sorte que l'utilisateur ne peut que se tenir assis, à genoux ou debout mais ne peut pas s'étendre. Entre le traneau et l'ex trêmité du bâti située du côté des montants sont intercalés des ressorts de traction de sorte que l'utilisateur peut faire coulisser le traneau en exerçant un effort de poussée sur les éléments servant de points fixes, à savoir la barre de préhension ou les blocs rembourrés, dans le sens qui l'éloigne de ces éléments en vainquant la force du ressort. Dès que l'utilisateur cesse d'exercer un effort sur les éléments servant de points fixes , les ressorts le ramènent en même temps que le tratneau dans une position finale proche des montants et des éléments servant de points fixes.Du fait de la façon dont s'exercent les efforts sur les éléments servant de points fixes, cet appareil ne permet de faire travailler que les muscles extenseurs des bras ou des jambes de l'utilisateur. Afin de faire travailler les muscles fléchisseurs, l'appareil comporte en outre des éléments servant de points fixes en forme d'étriers qui, sur l'extremité du bâti se trouvant à l'opposé des montants, sont fixés sur un autre tube, lequel a également la forme d'un U ouvert vers le bas et dépasse, vers le haut, du plateau du traineau.Les éléments en forme d'étriers sont fixés ici par l'intermédiaire de channes sur les extrêmités libres de bras pivotants, lesquels, afin de permettre de modifier la distance entre lesdits éléments suivant la direction horizontale, peuvent pivoter autour de la branche verticale du tube de sorte que les éléments en forme d'étrier, dans l'une des deux positions finales dans lesquels ils peuvent être immobilisés, sont dirigés par rapport aux branches vers l'intérieur et, dans leur autre position finale, vers l'extérieur. La présence de ces éléments supplémentaires en forme d'étriers d'immobilisation et des dispositifs nécessaires à leur fixation, accot la complication de l'appareil et son coût, d'une manière désavantageuse.Cet appareil présente, en outre, un inconvénient pour divers cas d'utilisation en kinésithérapie du fait que, en raison de la façon dont agissent les ressorts de traction, l'effort de poussée ou de traction nécessaire pour faire coulisser le traîneau va en croissant proportionnellement à la distance de déplace ment ; dans les mouvements qu'exécutent les hommes de façon naturelle, les muscles travaillent dans de nombreux cas d'une façon à peu près constante pendant tout le mouvement et il est particulièrement souhaitable en kinésithérapie de pouvoir également simuler sur l'appareil d'entraînement une telle relation entre l'effort et le mouvement.

Dans un autre appareil connu pour l'exécution d'exercices de gymnastique (brevet amécicain nO 2 733 922), un traî- neau est guidé sur un bâti de façon à pouvoir se déplacer suivant une direction inclinée ; le traîneau comporte un plateau dont la longueur correspond à celle du buste d'un utilisateur et il est prévu des repose-pied fixés sur l ex- trêmité inférieure du bâti. L'utilisateur est alors couché sur le dos sur le plateau du traîneau, appuie ses pieds sur les repose-pied et déplace son buste en même temps qu'il fait coulisser le traîneau en oblique vers le haut en vainquant la pesanteur en vue de faire travailler les muscles extenseurs de ses jambes. Mais un tel appareil ne permet pas une kinésithérapie des muscles fléchisseurs des jambes ni celle des muscles des bras.

L'invention a en conséquence pour but de perfectionner un appareil du type décrit au préambule de telle sorte que, bien que cet appareil soit de réalisation simple, il permette à l'utilisateur, placé en position couchée, de faire travailler les muscles fléchisseurs et les muscles extenseurs de ses bras et de ses jambes.

Ce problème est résolu selon l'invention par un appareil de ce type qui se caractérise en ce que la longueur du plateau correspond approximativement à la hauteur du tronc et de la tête d'une personne, en ce que, entre le traîneau et le bâti, peut être intercalé un dispositif de freinage agissant dans les deux sens de coulissement et en ce que le traî- neau peut être déplacé en direction des montants au moins jusqu'à une position finale, dans laquelle I'extremité du plateau qui est placée du côté des montants se trouve entre ceux-ci.

Dans l'appareil selon l'invention, le plateau du tralneau a une longueur suffisante pour permettre à la personne qui s'exerce de prendre une position couchée. La personne peut dans cette position ou bien prendre appui sur les éléments servant de points fixes, soit par les pieds soit par les mains, pour se déplacer en s'éloignant de ces éléments ou bien elle peut, en se servant de ses mains saisissant lesdits éléments ou de ses pieds fixés à ceux-ci, exercer une traction pour se rapprocher desdits éléments; dans le premier cas, ce sont les muscles extenseurs qui travaillent et, dans le deuxième cas, les muscles fléchisseurs.

Un dispositif de freinage intercalé entre le traîneau et le bâti exerce bien entendu son action dans les deux sens de déplacement. Si le patient, en vue d'exercer les muscles de ses bras, se trouve installé sur le plateau du traîneau avec sa tête placée sur ltextrêmité de celui-ci qui est voisine des montants, il peut, bien que les éléments servant de points fixes restent dans une position fixe par rapport aux montants, modifier la position de ses bras depuis une position où ils sont en extension complète jusqu'à une position où ils sont fléchis de telle sorte que ses mains se trouvent au niveau de sa tête ou de sa nuque ; le traîneau peut en effet être déplacé en direction des montants jusqu'à une position finale où l'extrêmité du plateau située du côté des montants, et par suite la tête de l'utilisateur, se trouve entre les montants et les éléments servant de points fixes.

I1 est important pour l'utilisation de l'appareil en kinésithérapie que la personne qui s'exerce puisse exécuter tous les exercices en position couchée, car dans cette position la colonne vertébrale est dans une large mesure soulagée. C'est ainsi que l'appareil convient très bien par exemple aux exercices correctifs de la musculature du dos dans les cas de déviation de la colonne vertébrale, à des exercises d'assouplissement de la musculature de l'articulation de l'épaule entre l'avant-bras et le dos en cas de raideurs provoquées par l'âge et surtout à des exercices destinés à fortifier ou à corriger avec ménagement non seulement la musculature des bras et des jambes mais aussi la musculature des épaules, du dos, de la région lombaire et de l'abdomen, meme chez les infirmes et les malades.Selon les muscles que l'on désire dans chaque cas faire travailler, on maintiendra par son buste ou par ses pieds, à l'aide de sangles ou d'une autre manière, le patient, place sur le ventre ou sur le dos, aux emplacements du plateau ou-du traîneau qui conviennent.

L'invention sera mieux comprise par la description de certains de ses modes de réalisation, donnés ici à titre illustratif mais nullement limitatif, qui en sera faite ciaprès à l'aide des figures annexées qui représentent
- les figures à 4, des vues en perpective simplifiées
d'un appareil selon l'invention dans divers cas d'uti
lisation ; et
- les figures 5 à 13, des détails et des variantes possi
bles de l'appareil représenté sur les figures 1 à 4.

L'appareil représenté sur les figures 1 à 4 comporte un bâti 10, qui n'est visible que partiellement, dont la partie supérieure 12 est recouverte d'un habillage et dont les longerons supérieurs, non visibles sur les figures, portent deux rails 20 en profilés s'étendant, à une certaine distance l'un de l'autre, suivant la direction longitudinale et se trouvant sur la face supérieure de la partie supérieure 12 du bâti. Sur le bâti 10, est guidé, de façon à pouvoir coulisser longitudinalement sur les rails 20, un traîneau 24 qui est muni d'un plateau horizontal 28 rembourré. Au voisinage de l'extrâmité du bâti 10, qui se trouve à gauche sur les. figures 1 à 4, se trouvent des montants 30 qui sont attachés sur le bâti des deux côtés de celui-ci et dont la longueur est supérieure à la longueur de la cuisse d'un adulte.Les montants 30 servent à fixer les éléments servant de points fixes, par exemple des dispositifs 31 (figures 1 et 3), en forme de sandales servant à immobiliser les pieds, qui sont fixés de façon à permettre le basculement ou bien des poignées 32 (figure 2). En dessous du traîneau 24 est placé un dispositif de freinage qui sera décrit plus en détail ci-après à l'aide des figures 6 et 7 et qui comporte un cylindre 34 disposé à peu près horizontalement et s'étendant suivant la direction longitudinale du bâti 10 ainsi qu'un piston 36 coulissant dans ledit cylindre, la tige 38 du piston étant articulée, sur le côté du traineau 24 qui se trouve à l'opposé des montants 30, sur un appendice de fixation 40 (figure 5) faisant saillie vers le bas dudit tralneau.

La dimension en longueur du plateau 28, mesurée suivant la direction de coulissement du traîneau 24, correspond à la hauteur d'un adulte mesurée entre les cuisses et le sommet de la tête. De la sorte, dans le cas où l'utilisateur se trouve sur le ventre, il n'est généralement pas nécessaire de prévoir un moyen quelconque d'appui supplémentaire.Lorsque l'utilisateur est placé sur le dos il peut en revanche s'appuyer par les pieds sur un repose-pied 42 (figure 2) qui est disposé sur le traîneau 24, au voisinage de l'extrâmité de celui-ci située à l'opposé des montants 30, à peu près à la même hauteur que le plateau 28 et qui peut être déplacée dans un plan horizontal entre l'extrâmité du plateau 28 qui lui fait face et une position dans laquelle sa distance par rapport à l'autre extrêmité du plateau 28, celle située du côté des montants, correspond à la hauteur totale d'un adulte des pieds au sommet de la tête.

Le repose-pied 42 est fixé, en son milieu, d'une manière amovible sur l'extrêmité d'une poutrelle-support horizontale 46 laquelle est guidée de façon à pouvoir se déplacer horizontalement dans le traîneau 24 en-dessous du plateau 28 et peut également être immobilisée. Sur les repose-pied 42 peuvent, si nécessaire, être enfilés les dispositifs d'immobilisation des pieds 31 lorsqu'une fixation des pieds dans de tels dispositifs est opportun, par exemple si l'utilisateur est sur le ventre, pour faire travailler, outre les muscles du bras, les muscles situés au voisinage des omoplates et les muscles du dos.

Les montants 30 sont à une distance l'un de l'autre qui correspond approximativement à la largeur d'épaule d'un adulte et le plateau 28, sauf sur sa partie terminale 50 possède au moins une telle largeur. Afin que néanmoins le traîneau 24 puisse être déplacé en direction des montants 30 jusqu'à une position finale dans laquelle la partie terminale 50 se trouve entre les montants 30, cette partie terminale 50, dont la longueur est approximativement égale à la hauteur de la tête d'un adulte, a une largeur plus faible que la distance existant entre les montants 30, mais cependant au moins égale à la largeur de la tâte d'un adulte. Les montants 30 sont constitués de profilés creux en acier de section droite rectangulaire dont les grands côté s'étendent suivant la direction du coulissement.

Les montants 30 peuvent être déplacés en hauteur par rapport au bâti 10 dans des montures appropriées, qui n'ont pas été représentées en détail, fixées sur ledit bâti 10, et ils peuvent être immobilisés dans une position choisie quelconque au moyen de boutons rotatifs 51 pouvant être enfoncés par vissage.Par rapport à une autre solution imaginable comportant des montants fixes et des éléments servant de points fixes déplaçables en hauteur, cette solution'présente l'avantage que, dans le cas où les éléments servant de points fixes doivent être placés dans une position basse, les montants 30 ne dépassent pas vers le haut desdits éléments, ce qui facilite l'accessibilité de ces derniers et élimine les risques de blessures sur la partie en saillie des montants. I1 est avantageux que les montants 30, ainsi qu'il est représenté sur la figure 4, puissent être de plus déplacés vers le bas dans une mesure telle qu'ils ne dépassent pas du plateau 28 dans leur position finale inférieure.Il est en outre bon que le domaine de réglage en hauteur des montants 30 ne soit pas limité vers le haut afin qu'on puisse les retirer de leurs montures en les tirant vers le haut lorsqu'il est opportun de les enlever.

Un mode de réalisation représenté sur les figures 1, 3 et 4 consiste en ce que, au voisinage de l'extrâmité du plateau 28 qui est éloignée des montants 30, un dispositif-support complémentaire 112, constitué de deux plateaux partiels 108 et 110 reliés entre eux de façon à leur permettre de pivoter l'un par rapport à l'autre, est fixé directement sur ladite extrêmité ou bien encore au-dessus de cette extrêmité. L'extrê- mité, située du côté des montants 30, du plateau 108 partiel le plusproche desmotants,est fixée sur le traîneau 24 de façon à pouvoir coulisser horizontalement ainsi qu'à pouvoir pivoter.

Sur cette extrêmité et à partir des deux angles du plateau partiel 108, des pattes 114 s'étendent vers le bas en passant devant les bords extérieurs du plateau 28. Les extrêmités inférieures de ces pattes 11 sont traversées par le filetage d'une manette 116 qui est introduit par vissage dans un coulisseau non visible sur les figures. Ce coulisseau est susceptible de se déplacer dans un rail 120 en forme de C, se trouvant de chaque côté au-dessous du bord du plateau 28, qui dépasse du bâti 10 vers l'extérieur et qui s'étend suivant la direction longitudinale dudit bâti 10. D'autres dispositifs complémentaires peuvent être fixés d'une manière analogue sur le rail 120.

Lorsque l'appareil est utilisé dans les conditions de la figure 1, les plateaux partiels 108, 110 se trouvent dans un même plan et sont disposés avec une certaine inclinaison par rapport au plateau 28. Dans ce cas un utilisateur dont le buste se trouve sur le plateau 28 avec la tête appuyée sur le plateau partiel 108 et dont les pieds sont maintenus dans les dispositifs 31 d'immobilisation des pieds peut faire travailler ses jambes. Si l'appareil est agencé comme sur la figure 2, le patient couché sur le dos sur le plateau 28 appuie les pieds sur le repose-pied 42, saisit les poignées 32 et peut ainsi, en faisant coulisser d'un mouvement de va et vient le traîneau 24, faire travailler ses bras.

Sur la figure 3, l'appareil est disposé comme sur la figure 1 pour l'utilisation par une personne couchée sur le dos.

Les plateaux partiels 108, 110 du dispositif support complémentaire 112 ont subi un pivotement l'un par rapport à l'autre et sont disposés pour former un toit à deux pentes, ce qui peut aussi présenter un avantage lorsque les jambes de l'utilisateur doivent reposer sur ledit dispositif. Dans le cas représenté, l'utilisateur reposera par son dos sur le plateau partiel 108 tandis que ses pieds sont maintenus dans les dispositifs 31 servant à immobiliser les pieds.

Sur la figure 3 est représenté en outre un appareillage supplémentaire qui comporte : un bloc immobilisateur 55 monté de façon amovible et susceptible de se déplacer longitudinalement dans le rail 120 au moyen de coulisseaux, non représentés, placés dans ledit rail ainsi qu'au moyen de manettes 53 pouvant être introduites par vissage dans celui-ci un levier 59 à deux bras dirigé suivant la verticale et monté de façon à pouvoir pivoter autour d'un axe transversal 57 placé entre ses extrémités ; et un appendice 61 partant du levier 59 et s'étendant vers l'intérieur parallèlement à l'axe transversal 57 au-dessus du plateau 28.Cet appendice 61 est constitué d'un barreau entouré d'un revêtement rembourré cylindrique de même axe, lequel barreau est guidé, au moyen d'une douille 63, de façon à pouvoir se déplacer en hauteur sur le levier 59 et est susceptible d'être immobilisé dans la position en hauteur souhaitée au moyen d'une manette 65 introduite par vissage dans la douille 63. Grâce à cette disposition, l'appendice 61 peut, au voisinage de l'extrâmité supérieure du levier 59, être réglé à la hauteur appropriée.

L'extrêmité inférieure du levier 59 porte, sur la face extérieure dudit levier, opposée au bâti 10, une coupelle 67 du milieu de laquelle s'étend vers le haut parallèlement au levier 59 un mandrin 69. Sur ce mandrin 69, on peut enfiler des poids 71 en forme de disques percés d'un trou en leur milieu. Suivant le nombre de ces disques 71 utilisés, la force que doit exercer l'utilisateur pour faire pivoter vers le bas autour de l'axe transversal 57 le barreau revêtu 61, et ce faisant pour soulever les disques pesants 71, est plus ou moins grande.Le dispositif supplémentaire peut donc être utilisé par exemple pour l'exécution d'un exercice d'extension destiné à fortifier le quadriceps, le genou de l'utilisateur reposant sur l'appendice 61, ou bien pour l'exécution d'exercices destinés à fortifier- le bras, le bras de l'utilisateur étant glissé sous l'appendice 61 avec le coude en-dessous et à l'aplomb dudit appendice 61 et exerçant une traction tendant à éloigner des montants 30 l'appendice 61. I1 est bien entendu également possible d'adopter des dispositions différant de celles représentées en plaçant, par exemple, sur le traîneau 24 un tel dispositif supplémentaire sur les deux côtés du bâti 10.Le poids de chaque disque peut par exemple être de 500 g. -
lorsque les plateaux partiels 108, 110 se trouvent dans la position où ils sont dans le même plan que le plateau 28, comme représenté sur la figure 4, et dans laquelle ils sont contigus dudit plateau 28, l'appareil se transforme en une table qui peut par exemple être utilisée pour effectuer des massages. Les montants 30 sont alors abaissés d'une quantité telle qu'ils ne dépassent plus vers le haut du plateau 28 ou bien encore on peut complètement les retirer de leurs montures.

Pour constituer le dispositif de freinage agissant entre le traîneau 28 et le bâti 10, on peut en principe se contenter d'un système à simple effet formé d'un piston et d'un cylindre et raccordé à un robinet ou soupape d'étranglement qui, par exemple, freine l'air pénétrant ou sortant de la chambre dans laquelle se déplace le piston. I1 est cependant préférable d'utiliser, comme dans l'exemple représenté, un système hydraulique à double effet formé d'un cylindre et d'un piston. Le cylindre 34 est, comme représenté à la figure 5, disposé dans une cuve 73, située à l'intérieur de la partie supérieure 12 du bâti 10, dont la longueur est-suffisante pour permettre l'extension complète de la tige du piston 36.

La face supérieure ouverte de la cuve 73 est recouverte par l'habillage du bâti 10 dans lequel est ménagée une fente désignée par 75 permettant le passage d'un appendice 40 du traîneau 24. Dans la cuve 73, en dessous du cylindre 34, se trouve une réserve de liquide hydraulique.

Ainsi qu'il ressort de la figure 6, les deux chambres 70, 72 du cylindre 34 sont reliées à la réserve de liquide hydraulique par des canalisations 74, 76, dans lesquelles sont respectivement intercalés un robinet 78, 80 de réglage par étranglement, réglé une fois pour toutes ou au contraire pouvant être réglé en fonction des besoins, un manomètre 79, 81 et un robinet d'arrêt 83, 85. En outre, à chacune des chambres 70, 72 du cylindre est raccordée une soupape de retenue 82, 84 qui ne permet l'écoulement du fluide hydraulique que dans le sens allant de la réserve de liquide en direction de la chambre 70 ou 72 considérée.Par suite, le réglage de l'effort de freinage agissant sur le traîneau 24 peut être réglé à l'aide des robinets de réglage 78, 80 séparément pour chacun des deux sens de déplacement ; la force de freinage ne dépend pas de la course de déplacement effectuée mais pour de faibles vitesses de déplacement, elle dépend, ce qui est avantageux, de la vitesse avec laquelle s'effectue le déplacement et ceci en ce sens que plus la vitesse de déplacement est faible, plus l'effort de freinage est faible. De ce fait les personnes affaiblies peuvent donc s'entraîner tout d'abord en fournissant des efforts relativement faibles du fait qu'elles peuvent ne provoquer qu'un déplacement à faible vitesse du traîneau 24 tandis que des personnes plus vigoureuses peuvent lui faire effectuer un déplacement plus rapide.Dans ces conditions, il n'est pas absolument nécessaire de prévoir une adaptation de la position des robinets de réglage 78, 80 à la condition physique des divers utilisateurs.

I1 est avantageux que les canalisations 74, 76 courent au-dessus de la cuve 73 et que les robinets de réglage 78, 80, les manomètres 79, 81 et les robinets d'arrêt 83, 85 se trouvent également au-dessus de celle-ci. De ce fait, même en cas de fuites éventuelles dans le circuit de liquide hydraulique, on évite à coup sûr que du liquide provenant de la partie supérieure 12 du bâti puisse s'écouler sur la surface sur laquelle l'appareil est placé car tout le liquide retourne toujours dans la cuve 73.

Un-mode de réalisation avantageux représenté sur la figure 6 consiste à raccorder une pompe 87 à celle 72 des chambres de cylindre qui, lorsqu'elle est mise sous pression, provoque un coulissement du traîneau 24 l'éloignant des éléments servant de points fixes 31, 32 (figures 1 à 3) ; la pompe 87 permet de mettre sous pression ladite chambre 72. La pompe 87 est disposée dans la cuve 73 de telle sorte que son ouverture d'aspiration plonge dans la réserve de liquide hydraulique.

En outre la pompe 87 est agencée de telle sorte qu'elle soit auto-bloquante, c'est-à-dire qu'elle ne laisse pratiquement passer aucun écoulement en sens inverse de celui dans laquelle elle assure la circulation ; si tel n'est pas le cas, il est prévu une soupape de retenue appropriée, non représentée. A l'aide de la pompe 87, il est possible de soumettre à un effort d'extension les bras ou les jambes d'un patient qui est maintenu sur le traîneau 24 et dont les mains ou les pieds sont accrochés sur les éléments servant de points fixes 31, 32, ce qui dans certains cas de maladie est opportun médicalement. La mise en marche de la pompe 87 s'effectue à l'aide de la poignée 89 visible sur les figures 1 à 4. On voit également sur ces figures les poignées 91, 93 des robinets d'arrêt 83, 85.Le maintien du patient sur le plateau 28 du traîneau 24 est obtenu au moyen de sangles ou courroies, non représentées, ou au moyen d'un dispositif supplémentaire qui sera décrit plus loin à l'aide de la figure 8.

La figure 7 représente un plateau supplémentaire 95 qui a, en plan une forme de U et qui, dans le cas ou l'appareil est utilisé de la façon représentée sur la figure 4 peut être ajouté sous forme de table au plateau 28 afin d'accroître la longueur utile de la table ainsi formée ce qui peut être le cas si on a affaire, par exemple, à des patients particulièrement grands. Le plateau supplémentaire 95 a la même largeur que le plateau 28 et comporte un évidement 97 dont la longueur et la largeur sont adaptées aux dimensions correspondantes de la partie terminale 50 du plateau 28. Les faces supérieures des plateaux 28 et 95 sont au même niveau. Le plateau 95 est fixé de façon amovible, par des moyens non représentés, sur le traîneau 24 sous le plateau 28.

Le dispositif supplémentaire représenté sur la figure 8 sert à immobiliser sur le plateau 28 du traîneau 24, par certaines parties de ses épaules ou de son dos, un patient couché sur le ventre sur ce plateau 28 pour l'exécution de certains exercices. Ce dispositif supplémentaire comprend un châssis 111 fixé de façon amovible sur le traîneau 24, qui comporte : une poutrelle transversale 99 disposée perpendiculairement à la direction de coulissement du traîneau 24 au-dessus de l'extrâ- mité du plateau 28 dudit traîneau 24 qui est éloignée des montants 30 ; deux montants 101, fixés rigidement à ladite poutrelle transversale 99, s'étendant vers le bas verticalement à partir des extrêmités de celle-ci de façon à former avec elle un U et fixés à leurs extrêmités inférieures sur les rails 120 une poutrelle longitudinale 103 fixée à demeure sur la poutrelle transversale 99 au milieu de celle-ci et s'étendant suivant la longueur du traîneau 24 dans le plan médian de celui-ci ainsi qu'un autre montant 105 vertical dont l'extrâmité supérieure est fixée de façon amovible sur l'extrêmité de la poutrelle longitudinale 103 qui se trouve du côté des montants 30 et dont l'extrâmité inférieure est fixée également de façon amovible, au milieu du traîneau 24. Ce dispositif supplémentaire englobe en outre des dispositifs presseurs 107, 109 portés, d'une façon permettant leur déplacement dans trois dimensions, sur la poutrelle longitudinale 103.

Pour permettre leur fixation amovible, les montants 101 présentent sur leurs extrêmités inférieures des fourches 113 qui leur sont perpendiculaires et s'étendent horizontalement et qui s'appliquent sur les faces extérieures des rails 120, fourches qui, au moyen d'une manette 115 et d'un coulisseau, non visible sur la figure, logé dans le rail 120, sont maintenues sur ledit rail 120. Grâce à cette disposition, il est possible, après avoir légèrement desserré la manette 115, de tirer suivant la direction du coulissement et d'enlever la fourche 113 et par suite la partie du châssis 111 comprenant les montants 101, la poutrelle transversale 99 et la poutrelle longitudinale 103.A son extrémité supérieure, le montant 105 présente un tenon 118 horizontal s'étendant à l'intérieur de la poutrelle longitudinale 103 et une cheville amovible 122 traverse ledit tenon et la poutrelle longitudinale 103 de sorte que cette liaison peut être supprimée d'une manière simple.

D'une manière analogue, l'extrâmité inférieure du montant 105, réalisée sous la forme d'une fourche est fixée, d'une façon amovible, au moyen d'une cheville 124 sur un appendice 126 du traîneau 24. Pour obtenir une fixation amovible et réglable en hauteur des éléments presseurs 107, 109, ceux-ci comportent des tiges 117, 119 et il est prévu, sur les deux côtés de la poutrelle longitudinale 103, des pièces de raccordement 121 qui sont traversées par lesdites tiges 117, 119 et qui, à l'aide d'une manette 123, peuvent être serrées contre les côtés de la poutrelle longitudinale 103.Les éléments presseurs 107, 109 sont fixés d'une manière permettant leur pivotement dans toutes les directions dans un certain domaine angulaire de pivotement, par exemple au moyen d'articulations sphériques, sur les extrêmités inférieures des tiges 117, 119 qui les portent.

Le dispositif supplémentaire représenté sur la figure 9 comprend un dispositif d'immobilisation 31, servant à immobiliser le pied de l'utilisateur, qui se compose : d'une partie 129 pour la fixation du pied ; d'une partie 131 articu lée,-d'une façon permettant son pivotement sur un des montants 30, sur laquelle est guidée de façon à se déplacer longitudinalement la partie 129 reliée au pied ; et d'un dynamomètre 135, intercalé entre ces deux parties 129, 131, qui engendre un signal de sortie électrique proportionnel à la force provoquant un déplacement relatif longitudinal des parties 129, 131. Ce signal est transmis par une ligne 137 à un circuit électrique d'exploitation 139.Ce circuit comporte un amplificateur 143 recevant, par l'intermédiaire d'un interrupteur 141, les signaux de sortie émis par le dynamomètre 135 et d'un dispositif indicateur 145 monté en série à la suite de l'amplificateur et constitué par une série de diodes. Le dispositif indicateur 145 indique donc directement la force qu'exerce à chaque instant l'utilisateur sur le dispositif de fixation 31. A la suite de l'amplificateur 143 est en outre monté un intégrateur 147 dont le signal de sortie agit sur un autre dispositif indicateur 151 par l'intermédiaire d'une mémoire temporaire 149. Le signal de sortie de l'amplificateur 143 est également envoyé à un indicateur 153 de passage par zéro.Lorsque, au moment où l'utilisateur cesse d'agir sur l'élément servant de point fixe 31, la force exercée est ramenée à zéro, l'indicateur 153 de passage par zéro engendre un signal de sortie qui déclenche l'enregistrement dans la mémoire temporaire 149 du signal de sortie de l'intégrateur 147, affiche l'indication voulue sur le dispositif indicateur 151 et maintient celle-ci affichée jusqu'à l'entrée en mémoire suivante. Un élément de temporisation 155 qui est monté à la suite de l'indicateur de passage par zéro 153 émet, peu après la modification du signal de sortie émis par ce dernier et après l'opération de mise en mémoire, un signal de sortie en forme d'impulsion qui ramène à zéro l'intégrateur 147 en vue de l'opération de mesure suivante. L'intégration en fonction du temps de la force exercée par l'utilisateur que fournit le dispositif indicateur 151 donne à la personne chargée de la surveillance du patient- des informations sur les possibilités de celui-ci qui sont meilleures que le simple affichage de la valeur instantanée de la force exércée, fourni par le dispositif indicateur 145. Par l'intermédiaire du d'un autre interrupteur 157, il est possible d'amener à une autre entrée de l'amplificateur 143 le signal de sortie émis par un autre élément servant de point fixe, de même nature que l'élément 31, auquel le deuxième pied de l'utilisateur est fixé ; l'amplificateur 143 joue alors le rôle d'amplificateur sommateur. Dans ce cas c'est la somme des forces exercées par l'utilisateur à l'aide de ses deux pieds qui est exploitée lorsque les deux interrupteurs 141, 157 sont fermés.

Au lieu du repose-pied 42 représenté sur la figure 2, fixé d'une façon amovible sur le traîneau 24 au voisinage de l'extrâmité de celui-ci située à l'opposé des montants 30 et pouvant se déplacer suivant la direction du coulissement en même temps que la poutrelle-support 46, il est possible, ainsi qu'il est représenté sur la figure 10, de prévoir, pour l'appui des pieds de l'utilisateur, un dispositif 159 différent. Ce dispositif comporte une partie-support 163 fixée d'une façon amovible sur la poutrelle-support 46 à l'aide d'une cheville 161, deux bras oscillants transversaux 165 et, articulée sur les extrêmités de ceux-ci, deux bras 167 s'étendant suivant la direction longitudinale qui portent les repose-pied 169.Les bras transversaux 165, articulés en leur milieu d'une façon permettant le pivotement sur la partie-support 163, et les bras 167 constituent ensemble un parallèlogramme articulé 171 qui supporte les repose-pied 169, d'une façon permettant leur déplacement l'un par rapport à l'autre en sens opposé, parallèlement à la direction de coulissement du traîneau 24. De ce fait, il est possible de compenser des différences dans la longueur des deux jambes de l'utilisateur et d'obtenir, cependant, malgré cette différence, que les deux jambes exercent des forces approximativement égales sur les repose-pied 169.

Deux ressorts à boudin 173 qui sont intercalés entre la partie-support 163 et chacun des bras oscillants 165, veillent à ce que, lorsqu'il n'est pas utilisé, le parallèlogramme articulé 171 prenne une position de repos rectangulaire dans laquelle les repose-pied 169 sont à l'alignement l'un de l'autre dans une direction perpendiculaire à la direction du coulissement. Des butées non représentées peuvent être prévues afin de limiter le déplacement relatif des repose-pied 169.

La figure 11 représente de façon plus détaillée les poignées 32 qui ne sont représentées, sous forme d'éléments servant de points fixes, sur la figure 2 que de façon schématique et simplifiée. Les poignées comportent une partie cylindrique de préhension 58 qui sert de poignée proprement dite et sur laquelle peuvent également être enfichés par leurs ouvertures 133 (figure 9) les éléments 31 de fixation des pieds.La partie de préhension 58 peut être déplacée autour d1un axe de pivotement 175, traversant le montant 30 et perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite partie 58, de sorte que dans une de ses positions la partie 58 se trouve orientée suivant une direction allant du montant 30 correspondant vers l'autre montant 30 et que dans une autre position possible, celle qui est représentée sur la figure 2, elle fasse saillie vers l'extérieur en direction opposée.

La partie de préhension 58 est fixée sur une douille rotative 177 qui est montée, d'une façon lui permettant de pivoter autour de l'axe de pivotement 175, sur un support pivotant quadrangulaire 179 lequel, de son côté, est fixé sur le montant 30 d'une façon permettant son déplacement autour d'un axe horizontal 181 perpendiculaire à la direction de coulissement du traîneau 24. La douille rotative 177 est traversée par une broche filetée 185, pouvant être tournée à la main à l'aide d'un bouton 183, qui constitue l'axe de pivotement 175 et à l'aide de laquelle la douille 177 peut être serrée contre la surface d'appui 187, perpendiculaire à l'axe de pivotement 175, du support pivotant 179.Sur cette surface d'appui 187 sont disposés deux ergots 189 qui peuvent pénétrer dans des évidements, non visibles, qui sont formés sur la face frontale de la douille pivotante 177 qui leur fait face. Ces évidements sont disposés en relativement grand nombre, répartis suivant la direction périphérique, de sorte que la partie de préhension 58 peut être réglée non seulement dans deux positions horizontales dirigées vers l'intérieur ou vers l'extérieur mais encore dans un. certain nombre de positions intermédiaires inclinées (ou à la) verticale vers le haut et peut être immobilisée par rapport au support pivotant 187 non seulement par frottement mais encore par une liaison assurée par la forme des pièces.Pour que, lorsque l'on a desserré la broche filetée 185, la douille pivotante 177 puisse se dégager des ergots 189 en vue de permettre le pivotement de la partie de préhension 58, il est monté dans ladite douille 177 un ressort à boudin en compression 191 entourant la broche filetée 185, lequel ressort prend appui entre le support pivotant 179 et une surface prévue à l'intérieur de la douille 177. Ce ressort à boudin 191, lorsque l'on visse la broche filetée 185, se trouve alors comprimé suffisamment pour venir complétement se loger à l'intérieur de la douille 177.

L'axe 181 se trouve placé en-dessous de l'extrâmité supérieure du montant à une distance qui correspond à la demi-largeur du montant 30, mesurée suivant la direction de coulissement du traîneau 24. Tout autour du côté supérieur, situé à droite sur la figure 11, du montant 30, il est prévu dans la paroi de celui-ci une échancrure 193 dont dépasse légèrement vers l'extérieur le support pivotant 179. Les bords de cette échancrure 193 qui se trouvent dans la direction du pivotement, par exemple le bord visible 195, servent de butées limitant à environ 900 le domaine de pivotement du support 179, lequel se trouve disposé horizontalement dans l'une de ses positions finales, celle représentée, et verticalement dans l'autre des positions finales où il s'appuie sur le bord 195. L'axe 181 est constitué par une vis 197 qui peut être serrée à fond par un bouton 199 afin d'immobiliser, par frottement entre les parois du montant 30, -le support pivotant 179 ; on peut également prévoir, si on le souhaite, des moyens d'encliquetage, analogues aux ergots 189, pour assurer une immobilisation par la forme des pièces.

La figure 12 représente le dispositif-support complémentaire 112 déjà décrit brièvement à l'aide des figures 1 et 3. Le plateau partiel 108 situé du côté des montants 30 a une longueur qui correspond à celle de la cuisse d'un adulte tandis que la longueur du plateau partiel 110 est approximativement égale à celle de la jambe d'un adulte.

Du plateau partiel 108, côté montants s'étendent vers le bas ou en direction des montants 30, des fourches114 ; ces fourches 114 présentent des branches 197, 199 de longueur différente afin de faciliter leur introduction derrière les manettes 116 (figures 1 et 3) ; il en est en outre de même aussi pour les branches de la fourche 113 de la figure 8, ce que ne montre pas bien cette figure. La branche supérieure 197 est plus longue que la branche inférieure 199 pour faciliter la mise en place de la fourche, avant de la fixer, sur la branche filetée de la manette 160.Chaque fourche 114 constitue un appendice d'un rail 201, prévu de chaque côté du plateau partiel 108 en-dessous de celui-ci ; les rails 201 sont l'un par rapport à l'autre à une distance quelque peu supérieure à la distance extérieure des rails 120 qui sont disposés au-dessous du plateau 28. I1 en est de même des rails 203 qui s'étendent le long des bords latéraux du plateau partiel 110 et en-dessous de celui-ci et qui, lorsque les plateaux partiels 108, 110 sont dans un même plan, se trouvent alignés avec le rail 201 correspondant. I1 est dans ces conditions possible de glisser dans le rail 201 voisin, par une partie de sa longueur, une barre de verrouillage 205 se trouvant à l'intérieur de chaque rail 203 et relié à une manette de manoeuvre 207, grâce à quoi les deux panneaux 108 et 110 se trouvent verrouillés l'un par rapport à l'autre dans cette position. Une poignée élastique 209 faisant saillie vers le haut est fixée sur l'articulation commune de pivotement des deux plateaux partiels 108, 110 afin de pouvoir, après avoir ramené en arrière la barre de verrouillage 205, replacer les deux plateaux partiels 108, 110 dans la position de toit à deux pentes de la figure 3.

I1 est avantageux que le dispositif-support complémentaire 112 s'appuie sur la poutrelle-support 46, ainsi qu'il est indiqué schématiquement sur la figure 1. Dans ce cas, pour qu'il ne soit pas nécessaire d'enlever le repose-pied 42 représenté sur la figure 2, il est avantageux que ledit dispositif prenne appui sur ce repose-pied, ce que représente de façon plus précise la figure 13. On y voit une barre transversale 211 qui se trouve sur l'extrâmité, située du côté opposé aux montants, du plateau partiel 110 (figure 12) et qui peut par exemple être articulée par l'intermédiaire de barres longitudinales 213 sur l'articulation de pivotement commune aux plateaux 108, 110 ou bien encore constituer une partie du cadre du plateau porteur 110. Au milieu de la barre transversale 211 est fixée, sur le côté de celle-ci qui est situé à l'opposé des montants 30, une gouttière 215 de section droite en U, en tôle pliée, dans laquelle peut venir se loger le repose-pied 42. En cet emplacement est également fixé un étrier formé d'une tige mince pliée servant de poignée 217. Cette poignée est disposée dans le prolongement de la branche supérieure de la gouttière 215 et dépasse du repose-pied 42. Grâce à cette disposition, on accroît la sécurité en empêchant le repose-pied de sortir de la gouttière de réception 215 et en facilite en outre l'introduction du repose-pied 42 dans cette gouttière 215.

Claims (22)

Revendications

1. Appareil pour l'exécution d'exercices de gymnastique, plus particulièrement destiné à la kinésithérapie, qui comprend : un bâti; un traîneau, guidé sur ledit bâti de façon à coulisser sur celui-ci longitudinalement dans un plan horizontal, et qui comporte un plateau horizontal sur lequel peut s'étendre une personne ; deux montants, fixés sur le bâti de chaque côté de celui-ci au voisinage d'une de ses extrêmités, considérée suivant la direction du coulissement, et dépassant vers le haut dudit plateau ; ainsi que des éléments, servant de points fixes, fixés solidement aux montants et agencés de façon à permettre à la personne utilisant l'appareil d'y appuyer les pieds ou de les saisir par les mains, lequel appareil est caractérisé en ce que la longueur du plateau (28) correspond approximativement à la hauteur du tronc et de la tête d'une personne, en ce que, entre le traîneau (24) et le bâti (10), peut être intercalé un dispositif de freinage (34, 36, 78, 80) agissant dans les deux sens de coulissement et en ce que le traîneau (24) peut être déplacé en direction des montants (30) au moins jusqu'à une position finale dans laquelle l'extremité du plateau (28) qui est placée du côté des montants (30) se trouve entre ceux-ci.

2. Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que les montants (30) sont à une distance l'un de l'autre qui correspond approximativement à la largeur d'épaule d'une personne, qu'une partie terminale (50) du plateau (28) dont la longueur correspond au moins à la hauteur de la tête d'une personne à une largeur plus faible que la distance entre les montants (30) mais cependant au moins égale à la largeur de la tête d'une personne, et en ce que la portion du plateau (28) qui se raccorde à la partie terminale (50) sur le côté de celle-ci qui est opposé aux montants (30) présente une largueur plus grande que ladite partie (50! et, de préférence, au moins égale à la largeur d'épaule d'une personne.

3. Appareil selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de freinage comprend au moins un dispositif hydraulique constitué d'un cylindre (34) et d'un piston (36) et au moins un robinet 78, 80 de réglage par étranglement incorporé dans le circuit hydraulique provenant ou se dirigeant vers la chambre 70, 72 de refoulement ou d'aspiration correspondante et en ce qu'une cuve (73) assurant l'étanchéité vers le bas est disposée dans le bâti (10) en-dessous du dispositif (34, 36), de préférence au-dessous de tous les éléments hydrauliques associés (74, 76, 78 à 84, 87).

4. Appareil selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dispositif de freinage comporte un dispositif à double effet constitué d'un cylindre (34) et d'un piston (36) avec des chambres de cylindre (70, 72) de chaque côté du piston (36), en ce que chaque chambre de cylindre (70, 72! est reliée à une réserve de liquide hydraulique formée dans la cuve (73) par l'intermédiaire d'une soupape de retenue (82, 84) qui ne permet l'écoulement qu'en direction de la chambre de cylindre (70, 72) correspondante et en ce que chaque chambre de cylindre (70, 72) est reliée à la réserve de liquide hydraulique par une canalisation (74, 76) dans laquelle se trouve un robinet de réglage par étranglement (78, 80).

5. Appareil selon la revendication 4, caractérisé en ce qu'il est prévu une pompe (87) au moyen de laquelle est mise sous pression celle (72) des chambres de cylindre dont la mise sous pression conduit à un coulissement du traîneau (24) éloignant celui-ci des montants (30), l'ouverture d'aspiration de la pompe (87) étant de préférence plongée dans la réserve de liquide hydraulique et en ce que la pompe (87) est protégée contre un écoulement du liquide en sens inverse de celui dans lequel elle assure la circulation.

6. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce quil est prévu : un levier (59) à deux bras monté latéralement sur le traîneau (24), d'une façon amovible et permettant son coulissement, et s'étendant vers le haut et vers le bas à partir de son axe de pivotement (55) ; partant du levier (59 et s'étendant audessus du plateau (28), un appendice (615 de préférence mobile en hauteur par rapport au levier (594 ; et, sur la partie inférieure du levier (59), un dispositif (67, 69, 715 permettant de faire agir la pesanteur.

7. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est prévu un plateau-support (95) complémentaire, se trouvant au niveau du plateau (28) du traîneau (24) et fixé de façon amovible sur le traîneau (24), qui présente en plan la forme d'un U et dont la largeur est égale à celle du plateau (28' du traîneau (24).

8, Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un châssis (111), fixé de façon amovible sur le traîneau (24), qui comporte une poutrelle transversale (99) disposée perpendiculairement à la direction du déplacement au-dessus de l'extrâmité du traîneau (24) qui est éloignée des montants (30) ; deux montants (101) fixés à demeure à ladite poutrelle transversale (99), s'étendant vers le bas verticalement à partir des extrêmités de celle-ci et fixée par leurs extrêmités inférieures sur le traîneau (24) ; une poutrelle longitudinale (103) fixée à demeure sur la poutrelle transversale (99) au milieu de celle-ci et s'étendant suivant la longueur du traîneau (24) dans le plan médian de celui-ci ainsi qu'un autre montant (105) vertical dont l'extrêmité supérieure est fixée de façon amovible sur l'extrâmité de la poutrelle longitudinale (103) qui se trouve du côté des montants (30) et dont l'extrâmité inférieure est fixée, également de façon amovible, au milieu du traîneau (24) ainsi qu'enfin, des dispositifs presseurs (107, 109) portés par la poutrelle longitudinale (103) d'une façon permettant leur déplacement dans les trois dimensions.

9. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'un dispositif d'immobilisation (31) servant à retenir le pied d'un utilisateur se compose d'une partie (129) sur laquele le pied'peut être fixé, d'une partie (131) articulée pouvant pivoter sur un des montants (30) et sur laquelle est guidée, de façon à pouvoir se déplacer longitudinalement, ladite partie (129), et d'un dynamomètre (135), intercalé éntre ces deux parties (129, 131), qui engendre un signal de sortie électrique proportionnel à la force agissant pour provoquer un coulissement relatif des deux parties (129, 131) et en ce qu'il est prévu un circuit électrique (139) permettant d'exploiter ce signal de sortie.

10. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que le traîneau (24) présente un dispositif d'appui (42, 159) pour les pieds de l'utilisateur qui est fixé, de préférence de façon amovible, au voisinage de l'extrêmité du traineau qui est située à l'opposé des montants(30) et qui est susceptible de se déplacer par rapport audit traîneau (24) de préférence suivant la direction de coulissement de celui-ci.

11. Appareil selon la revendication 10, caractérisé en ce que le dispositif d'appui (159! comporte deux reposepied (1695 montés sur un parallélogramme articulé (171) de façon à pouvoir se déplacer l'un par rapport à l'autre en sens inverse, parallèlement à la direction de coulissement du traîneau (24) et en ce qu'il est avantageusement prévu au moins un élément élastique (173) qui fixe dans une position de repos prédéterminée le parallélogramme articulé (171 dans le cas où celui-ci n'est pas utilisé.

12. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que les montants (30) sont fixés sur le bâti (10) de façon à permettre leur déplacement en hauteur et de préférence à pouvoir en être retiré.

13. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que les deux éléments servant de points fixes (32) comportent chacun une partie de préhension (58) pouvant être utilisée comme poignée et qui peut être déplacée, par pivotement autour d'un axe (175) traversant le montant (30) et perpendiculairement à l'axe longitudinal de ladite partie de préhension (58), entre une position dans laquelle à partir d'un montant (30), elle fait saillie en direction de l'autre montant (30) et une position dans laquelle elle s'étend vers l'extérieur en sens opposé, et en ce que la partie de préhension (58) peut avantageusement être également immobilisée dans des positions intermédiaires entre ces deux positions finales.

14. Appareil selon la revendication 13, caractérisée en ce que la partie de préhension (58) est fixée sur une douille rotative (177) qui est montée de façon à pouvoir pivoter autour de l'axe (175) de la poignée de préhension (58', sur un support pivotant (179), lequel de son côté est fixé sur le montant (30) d'une façon permettant son déplacement autour d'un axe horizontal perpendiculaire à la direction de coulissement du traîneau (24).

15. Appareil selon la revendication 14, caractérisé en ce que la douille rotative (177) est traversée par une broche filetée (185), pouvant être tournée à la main, de préférence au moyen d'un bouton (183), broche qui constitue l'axe de pivotement (175) et au moyen de laquelle la douille (177) peut être serrée contre une surface d'appui (187l, perpendiculaire à l'axe de pivotement (175), du support pivotant (179).

16. Appareil selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il est prévu sur la surface d'appui (187) au moins un ergot (189) qui est réalisé de façon à pouvoir s'introduire dans des évidements formés sur la face frontale de la douille rotative (177) qui lui fait face.

17. Appareil selon la revendication 16, caractérisée en ce que, dans la douille rotative (177) est monté un ressort à boudin (191) de compression entourant la broche filetée (185) lequel prend appui entre le support pivotant (179) et une surface prévue à l'intérieur de la douille (177).

18. Appareil selon l'une quelconque des revendications 14 à 17, caractérisé en ce que le support-pivotant (179) est monté de façon à pouvoir pivoter entre deux parois, parallèles à la direction de coulissement du traîneau (24), d'un montant creux (30, et fait saillie vers l'extérieur par une échancrure (193) pratiquée dans la paroi du montant (30) au voisinage de son angle supérieur, les bords (195) de cette échancrure (193) limitant avantageusement le domaine de pivotement du support (179).

19. Appareil selon l'une quelconque des revendications 1 à 18, caractérisé en ce que, au voisinage de l'extrâmité du-plateau (28) qui se trouve éloignée des montants (30), est fixé de façon amovible un dispositif support complémentaire (112) pouvant se plier en forme de toit à deux pentes et se composant de deux plateaux partiels (108, 110) liés l'un à l'autre de façon à pouvoir pivoter l'un par rapport à l'autre et en ce que avantageusement l'extrâmité du plateau partiel (108), côté montants, qui est située du côté desdits montants est fixée sur le traîneau (24) d'une façon permettant son déplacement suivant une direction horizontale.

20. Appareil selon la revendication 19, caractérisée en ce qukà partir de l'extrâmité, côté montants, du plateau partiel (108) le plus proche des montants, s'étendent, passant le long des bords extérieurs du plateau (28) et dirigés vers le bas et/ou en direction des montants (30), des fourches (114 qui, de préférence, comportent chacune une branche supérieure (1975 et une branche inférieure (199) plus courte que l'autre.

21. Appareil selon l'une quelconque des revendications 19 et 20, caractérisé en ce que, de chaque côté des plateaux partiels (108, 110), il est prévu des guidages (201, 203 dans lesquels lorsque les plateaux partiels (108, 110) se trouvent dans un même plan, une barre de verrouillage (205! peut coulisser. pour être amenée dans une position où elle assure le verrouillage de ces plateaux partiels entre eux.

22. Appareil selon la revendication 10 et l'une quelconque des revendications 19 à 21, caractérisé en ce qu'un plateau partiel (108, 110) ou bien l'articulation de pivotement commune à ces plateaux peut, par l'intermédiaire d'une barre (211) et d'une gouttière (215) en forme de U fixée sur ladite barre et dans laquelle peut venir se loger le repose-pied (42), s'appuyer sur le dispositif d'appui réalisé sous forme de repose-pied (42) et en ce qu'il est prévu une poignée (217) qui fait saillie dans le prolongement de la branche supérieure de la gouttière (215) destinée à recevoir le repose-pied.