DISPOSITIF DE VERTEBROTHERAPIE PORTABLE POUR L'ELONGATION DISCALE LOMBAIRE ET L'ELONGATION CERVICALE
La présente invention concerne un dispositif de vertébrothérapie portable pour l'élongation discale lombaire et l'élongation cervicale.
Comme on peut le rappeler, la colonne vertébrale comprend 4 segments, à savoir le rachis cervical composé de 7 vertèbres, le rachis thoracique composé de 12 vertèbres, le rachis lombaire composé de 5 vertèbres, et le rachis sacré composé du sacrum et des pièces coccygiennes . Ces 4 segments forment courbures inversées dans le plan sagittal .
Il est connu que dans le cas d'une hernie discale, le noyau gélatineux du disque intervertébral est déplacé vers l'arrière et comprime un ou plusieurs nerfs rachidiens ce qui provoque des douleurs et parfois des paralysies.
Afin d'éviter aux patients d'avoir recours à la chirurgie ouverte ou arthroscopie qui, dans ses deux formes, reste très traumatisante et nécessite une convalescence de longue durée, on pratique depuis plusieurs années une thérapie d' elongation discale.
Le principe de cette thérapie consiste de manière générale à réaliser une elongation discale contrôlée au niveau des deux vertèbres situées de part et d'autre du disque malade.
On connaît par la demande de brevet français No. 2.734.153 un dispositif d' elongation discale portable peu encombrant, autonome et facilement maniable par le patient lui-même.
Ce dispositif comporte un châssis sur lequel sont montés un chariot pelvien mobile et un chariot thoracique mobile susceptible d'être déplacé par rapport au chariot pelvien grâce à un mécanisme tenseur. Le châssis comporte également dans son prolongement un plateau de pied amovible comportant un moyen supportant les genoux fléchis du
patient et supportant des sangles reliées à un harnais prévu pour immobiliser la cage thoracique du patient.
Dans ce dispositif, le chariot thoracique comporte dans son prolongement un plateau de tête amovible. Ce plateau de tête comporte une partie d'extrémité supportant des sangles reliées à un harnais prévu pour immobiliser la cage thoracique du patient.
Ce dispositif est approprié pour réaliser une traction discale lombaire en déplaçant le chariot thoracique par rapport au chariot pelvien de manière à augmenter l'écartement entre ces deux chariots.
II ne permet cependant pas de réaliser une elongation cervicale .
On connaît par la demande de brevet EP-A-0.240.229 un dispositif d' elongation discale lombaire portable pouvant être modifié pour l'élongation cervicale.
Ce dispositif comporte un plateau pelvien fixe muni de sangles reliées à un harnais prévu pour immobiliser le bassin d'un patient et un plateau thoracique muni de sangles reliées à un harnais prévu pour immobiliser la cage thoracique du patient, ce plateau thoracique étant susceptible d'être déplacé par rapport au plateau pelvien grâce à un mécanisme de type vérin.
L'élongation discale lombaire d'un patient étendu sur ce dispositif de vertébrothérapie et immobilisé par les deux harnais pourra être réalisée en déplaçant le plateau thoracique de manière à augmenter l'écartement entre le plateau thoracique et le plateau pelvien.
Pour pouvoir réaliser une elongation cervicale, ce dispositif est modifié en ajoutant à celui-ci un plateau de tête fixe muni de sangles reliées à une têtière prévue pour immobiliser la tête du patient.
Lorsque ce dispositif comporte le plateau de tête, l'élongation cervicale d'un patient étendu sur le dispositif de vertebrothérapie et immobilisé par la têtière et le harnais thoracique sera réalisée en déplaçant le plateau thoracique de manière à augmenter l'écartement entre le plateau de tête et le plateau thoracique, c'est-à- dire en diminuant 1 ' écartement entre le plateau thoracique et le plateau pelvien.
Dans le cas où le dispositif est utilisé pour une elongation cervicale, il sera nécessaire de prévoir un film de polytétrafluoroéthylène (PTFE) sur le plateau pelvien pour diminuer la friction et permettre au bas du corps du patient de glisser de manière à éviter une compression au niveau des vertèbres lombaires .
Le dispositif décrit dans la demande de brevet
EP-A-0.240.229 présente de nombreux inconvénients lorsqu'il est utilisé pour l'élongation cervicale.
Avec ce dispositif, comme le plateau de tête est fixe, la force de traction va être appliquée au niveau thoracique par le déplacement du plateau thoracique et cette force de traction va partiellement s'épuiser sur les joints vertébraux dorsaux supérieurs puis cervicaux, ce qui n'est pas bon sur un rachis sain, pour finalement agir sur le segment cervical qu'en fin de course.
En prenant par exemple le joint pathologique cervical C5-C6 de loin le plus fréquent, une force s' appliquant par
1 ' intermédiaire du harnais thoracique sur la 6ème vertèbre du rachis thoracique, va devoir traverser successivement les six vertèbres supérieures du rachis thoracique puis les deux vertèbres inférieures du rachis cervical avant d'arriver au joint C5-C6 à traiter ce qui fait donc 8 joints inter-vertébraux à traverser.
De plus, cette force de traction devra aplatir la lordose ou courbure cervicale physiologique avant d'atteindre le joint C5 et C6 à traiter.
De plus, avec le dispositif décrit dans EP-A-0.240.229 , la partie inférieure du corps glisse sur le film de PTFE disposé sur le plateau pelvien ce qui enlève toute fiabilité de la force appliquée puisqu'une partie de cette force sera en partie absorbée par les frictions sur ce plateau.
La présente invention a pour objectif de supprimer les désavantages des dispositifs connus en fournissant un dispositif portable permettant de réaliser efficacement, en toute sécurité et de manière parfaitement contrôlée soit une elongation discale lombaire, soit une elongation cervicale, qui permet dans le cas d'une elongation cervicale, d'appliquer une force de traction parfaitement contrôlée directement sur un rachis cervical au préalable redressé (courbure cervicale éliminée) en minimisant le nombre de joints intervertébraux à traverser.
Conformément à la présente invention, ce but est atteint par un dispositif de vertebrothérapie portable pour l'élongation discale lombaire et l'élongation cervicale comprenant un châssis formant au moins sur sa partie supérieure un plan rectiligne, partie sur laquelle sont montés de manière mobile parallèlement au plan rectiligne un chariot pelvien prévu pour assurer l'appui du bassin d'un patient et un chariot thoracique prévu pour assurer l'appui abdominal du patient, ledit châssis comportant à son extrémité du côté du chariot pelvien une partie réglable comportant un moyen destiné à supporter les pieds du patient, une partie comportant des moyens de support de sangles susceptibles de supporter des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser le bassin du patient et une partie destinée à supporter les genoux du patient.
Ce dispositif se caractérise par le fait que le châssis comporte en outre sur sa partie supérieure un chariot de tête mobile parallèlement au plan rectiligne, par le fait qu'il est prévu un moyen pour immobiliser de manière amovible le chariot pelvien sur le châssis, un moyen pour immobiliser de manière amovible le chariot thoracique sur le châssis et un moyen pour rendre solidaire de manière amovible le chariot de tête au chariot thoracique, par le fait que le châssis comporte à son extrémité située du côté du chariot de tête un bras tracteur comportant des moyens de support de sangles prévus pour supporter soit des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser la cage thoracique du patient, soit des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser la tête du patient et par le fait que ledit bras tracteur est relié à un mécanisme de traction permettant de produire une force de traction prédéterminée soit sur les sangles retenant le moyen destiné à immobiliser la cage thoracique du patient, soit sur les sangles retenant le moyen destiné à immobiliser la tête du patient.
Le mécanisme de traction est de préférence un vérin électrique .
Le bras tracteur comporte de préférence un extensomètre qui peut être relié électroniquement à un dispositif d'affichage logé dans un pupitre prévu pour afficher la force de traction mesurée par 1 ' extensomètre .
Dans une forme d'exécution préférée, le mécanisme de traction est un mécanisme de type à commande de traction programmable qui comporte, de préférence un moyen logé dans un pupitre pour programmer, pour sélectionner ou pour introduire un programme de traction.
Le dispositif peut comporter, en liaison avec la commande de traction programmable, une commande d ' actionnement du mécanisme de traction et un bouton d'arrêt d'urgence permettant le desserrage du mécanisme de traction.
Dans une configuration appropriée pour l'élongation discale lombaire, le chariot de tête et le chariot thoracique sont solidarisés entre eux et mobiles sur le châssis, le chariot pelvien est mobile sur le châssis, et de préférence les moyens de support de sangles du bras tracteur supportent des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser la cage thoracique du patient et les moyens de support de sangles de la partie du châssis supportent des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser le bassin du patient.
Dans une configuration appropriée pour l'élongation cervicale, le chariot de tête et le chariot thoracique sont désolidarisés l'un de l'autre, le chariot de tête est mobile sur le châssis, le chariot thoracique et le chariot pelvien sont immobilisés sur le châssis, et de préférence les moyens de support de sangles du bras tracteur supportent des sangles retenant un moyen destiné à immobiliser la tête patient, les moyens de supports de sangles de la partie du châssis ne supportant de préférence aucune sangle .
Le chariot de tête comporte de préférence un coussin de forme appropriée pour éliminer la courbure cervicale du patient.
L'invention est décrite ci-après à l'aide d'un exemple d'une forme d'exécution de l'invention et de références aux dessins joints dans lesquels:
La Figure 1 représente un exemple d'un dispositif conforme à la présente invention vu de face dans une configuration appropriée pour la traction lombaire.
La Figure 2 représente le dispositif représenté sur la
Figure 1 dans une configuration appropriée pour la traction cervicale .
Sur les Figures 1 et 2 , le dispositif de vertebrothérapie comporte un châssis 1 rigide formant sur sa partie supérieure un plan rectiligne.
Ce châssis est fabriqué en un matériau métallique léger et résistant aux déformations et est monté sur des pieds réglables 2.
Ce châssis 1 comporte sur sa partie supérieure trois chariots de forme générale parallélépipèdique mobiles parallèlement au plan rectiligne.
Le premier chariot, dénommé chariot pelvien 3, est prévu pour assurer l'appui du bassin d'un patient.
Le second chariot, dénommé chariot thoracique 4, est prévu pour assurer l'appui abdominal du patient.
Le troisième chariot, dénommée chariot de tête 5, est prévu pour supporter la tête du patient.
Chacun des trois chariots 3 , 4 , 5 comporte des galets 6 disposés de manière à ce que chacun des chariots puisse se déplacer de manière sûre et stable sur la partie supérieure du châssis comportant un rail de chaque côté.
Le châssis comporte, à son extrémité située du côté du chariot pelvien, une partie 7 réglable comportant un plateau 8 destiné à supporter les pieds du patient, une partie 9, inclinable lors de l'installation ou de la désinstallation du patient comportant des moyens de support de sangles 10, 10' (non visible) et une partie 28 prévue pour supporter les genoux du patient.
La partie 7 comportant le plateau 8 est réglée en fonction de la taille du patient de manière à obliger le patient en position couchée sur le dispositif à fléchir les genoux.
La partie 28 prévue pour supporter les genoux fléchis du patient peut être soit une partie prévue pour se situer de chaque côté des genoux du patient de manière à les
stabiliser comme représenté sur les Figures 1 et 2, soit une partie prévue pour se situer sous les genoux du patient .
Le châssis 1 comporte à son extrémité située du côté du chariot de tête 5 un bras tracteur 11 comportant des moyens de support de sangles 12, 12' (non visible) et un extensomètre 13.
Le bras tracteur 11 est relié à un vérin électrique 14 à commande de traction programmable situé à 1 ' intérieur du châssis 1.
La gestion du déroulement de la traction est confiée à un automate programmable logé dans un pupitre 15.
Le pupitre 15 comporte un moyen pour programmer, pour sélectionner ou pour introduire un programme de traction permettant de choisir, selon les pathologies rencontrées, les alternances traction-maintien, la vitesse de traction, la vitesse de relâchement ainsi que les crêtes de maintien et un dispositif d'affichage pouvant afficher en permanence la force de traction mesurée par 1 ' extensomètre, le temps de traction, la force de traction programmée, le temps programmé et éventuellement d'autres données.
Les paramètres de chaque programme sont définis pour chaque patient, mais sont modifiables par le médecin.
Les programmes peuvent être par exemple soit programmés directement, soit pré-enregistrés, soit introduits au moyen d'une carte à puce personnalisée si un tel système est prévu .
Un protocole de traction particulièrement approprié est représenté sur le diagramme suivant :
Diagramme force/temps du protocole de traction diagramme force/temps c o 3
"o
CD 2
0)
•σ eu o 1
temps tl: temps d'installation du palier
Tl : durée de chaque palier
T2 : durée de la traction
1 : 1er palier
2 : 2ème palier
3 : force thérapeutique
Selon ce protocole de traction applicable soit pour la traction lombaire soit pour la traction cervicale, la période d'installation de la force thérapeutique F3 et la période de relâchement s'effectuent chacune progressivement en 3 paliers correspondant chacun au 1/3 de la valeur choisie pour la force thérapeutique F3.
Le pupitre 15 comporte également un bouton de marche/arrêt et un voyant de mise sous tension.
Dans le dispositif tel que représenté sur les Figures 1 et 2, il est également prévu, en liaison avec la commande de traction programmable, une commande 17 d' actionnement du vérin prévue pour être utilisée par le patient ou le médecin dans certaines circonstances, notamment pour réactionner le vérin aux différents temps du traitement, et un bouton d'arrêt d'urgence 18 permettant le desserrage du vérin en cas d'urgence.
Cette commande 17 permettant d'actionner le vérin et ce bouton d'arrêt d'urgence 18 sont situés sur une poignée 16.
Il faut toutefois noter que la commande 17 permettant d'actionner le vérin et le bouton d'arrêt d'urgence 18 permettant de desserrer le vérin peuvent être situés sur le pupitre 15.
Ce dispositif de vertebrothérapie fonctionne grâce à un dispositif d'alimentation électrique 19 qui comporte une alimentation basse tension et une batterie de sécurité prévue en cas de panne de secteur.
Ce dispositif peut être utilisé soit pour réaliser une traction lombaire soit pour réaliser une traction cervicale .
Dans la configuration telle que représentée sur la Figure 1 appropriée pour réaliser une traction lombaire, le chariot de tête 5 et le chariot thoracique 4 sont solidarisés par un moyen de verrouillage 20 amovible.
Dans cette configuration, les moyens de support de sangles 12, 12' du bras tracteur 11 supportent des sangles 21, 21' (non visible) retenant un harnais thoracique 22 prévu pour immobiliser la cage thoracique du patient et les moyens de support de sangles 10, 10' de la partie 9 du châssis 1 supportent des sangles 23 et 23' (non visible) retenant un harnais pelvien 24 prévu pour immobiliser le bassin du patient .
Il convient de noter que le positionnement des moyens de support de sangles doit être tel que la traction puisse s'exercer selon l'axe de la colonne vertébrale.
Cette configuration du dispositif est particulièrement appropriée pour le traitement des hernies discales et des lumbagos.
Dans cette configuration, l'utilisation du dispositif se déroule de la manière suivante.
Le patient est allongé sur le dispositif, la tête reposant sur le chariot de tête 5 , le dos reposant sur le chariot thoracique 4, la région postérieure du bassin reposant sur le chariot pelvien 3 et les pieds reposant sur le plateau de pied 8 avec les genoux fléchis supportés par la partie 28.
Le patient est sanglé sur le dispositif à l'aide du harnais thoracique 22 prenant appui sur l'ensemble des côtes et du harnais pelvien 24 prenant appui sur les crêtes iliaques.
Ces harnais 22 et 24 peuvent par exemple consister chacun en un bandage velcro ajustable en fonction de la taille du patient .
Ensuite, l'alimentation électrique 19 est branchée et le programme de traitement personnalisé est programmé ou sélectionné grâce à des touches situées sur le pupitre 15 ou introduit grâce à une carte à puce personnalisée dans le pupitre 15 si un tel système est prévu.
Les sangles 22, 22' (non visible) et 24, 24' (non visible) sont ensuite mises en pré-tension et le programme de traction agissant sur le vérin est enclenché.
Le bras de traction 11 transmet une force de traction engendrée par le vérin électrique sur les sangles 21, 21'
(non visible) .
Cette force agit sur le disque intervertébral responsable de la compression du nerf sciatique en réalisant une décompression discale entraînant une réintégration de ce disque, et plus spécifiquement de la partie postérieure de ce disque, à sa place initiale.
A tout moment, la force de traction appliquée est mesurée par 1 ' extensomètre 13 et instantanément affichée, éventuellement en même temps que d'autres données, sur le dispositif d'affichage du pupitre 15, grâce à des moyens de liaison électroniques.
Des exemples de programmes pour les tractions lombaires en suivant le diagramme du protocole de traction ci-dessus et en fonction du poids du patient sont mentionnés dans le Tableau 1.
Tableau 1
Dans la configuration telle que représentée sur la Figure 2 appropriée pour réaliser une traction cervicale, le chariot de tête 5 est désolidarisé du chariot thoracique 4 et libre sur le châssis 1 et les chariots thoracique 4 et pelvien 3 sont immobilisés sur le châssis 1 par des moyens de verrouillage amovibles ou par des moyens de blocage amovibles non représentés de manière à ce qu'ils soient fixes sur le châssis.
Dans cette configuration, les moyens de support de sangles 12, 12' du bras tracteur 11 supportent des sangles 25, 25' (non visible) retenant une têtière 26 prévue pour immobiliser la tête du patient.
Un coussin 27 de forme appropriée est prévu sur le chariot de tête pour éliminer la courbure cervicale
Dans cette configuration, l'utilisation du dispositif se déroule de la manière suivante.
Le patient est allongé sur le dispositif, la tête reposant sur le coussin 27 du chariot de tête 5, le dos reposant sur le chariot thoracique 4, la région postérieure du bassin reposant sur le chariot pelvien 3 et les pieds reposant sur le plateau de pied 8 avec les genoux fléchis supportés par la partie 28, la courbure cervicale étant éliminée par l'action du coussin 27.
Pour un traitement faisant intervenir la traction cervicale, seule la tête du patient est sanglée sur le dispositif à l'aide de la têtière et la raison en est la suivante .
La force de traction appliquée dans le cas d'une traction cervicale est très inférieure à la force de traction appliquée dans le cas d'une traction lombaire et dans le cas de la traction cervicale, la force appliquée est suffisamment faible pour que les forces de frottement au niveau du thorax et du bassin empêchent le glissement de la partie inférieure du corps du patient. Ainsi, il n'y a aucune nécessité de sangler la partie inférieure du corps du patient lors que l'on réalise une traction cervicale.
Ensuite, comme dans le cas de la traction lombaire, l'alimentation électrique 19 est branchée et le programme de traitement personnalisé est programmé ou sélectionné grâce à des touches situées sur le pupitre 15 ou introduit grâce à une carte à puce personnalisée dans le pupitre 15 si un tel système est prévu.
Les sangles 25, 25' sont ensuite mises en pré-tension et le programme de traction agissant sur le vérin est enclenché.
Le bras de traction 11 transmet une force de traction engendrée par le vérin électrique sur les sangles 25, 25'.
Cette force s'exerce cette fois ci sur le rachis cervical et provoque une décoaptation (ou un écartement) des articulations postérieures et provoque également un
étirement des muscles para-cervicaux, agissant ainsi sur les deux principales causes de douleurs cervicales.
A tout moment, la force de traction appliquée est mesurée par 1 ' extensomètre 13 et instantanément affichée, éventuellement en même temps que d'autres données, sur le dispositif d'affichage du pupitre 15, grâce à des moyens de liaison électroniques.
Des exemples de programmes pour les tractions cervicales suivant le diagramme du protocole de traction ci-dessus et en fonction du poids du patient sont mentionnés dans le Tableau 2.
Tableau 2
Avec ce dispositif, la force de traction s'appliquera par l'intermédiaire de la têtière 26 directement sur le rachis cervical au préalable redressé avec, en prenant pour exemple le traitement du joint pathologique C5-C6, 4 joints inter-vertébraux à traverser au lieu de 8 joints inter- vertébraux à traverser comme avec le dispositif décrit dans EP-A-0.240.229.
De plus, contrairement au dispositif décrit dans EP-A-0.240.229, on évite l'utilisation d'une feuille de PTFE sur le plateau pelvien de sorte qu'aucune force ne sera en partie absorbée par le frottement sur ce plateau.
De ce fait, la force enregistrée par 1 ' extensomètre 13 correspond à la force directement appliquée sur le rachis
cervical, puisque la partie inférieure est fixe (chariots inférieurs immobilisés) . La mesure de la force appliquée sera donc beaucoup plus fiable.
Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés sur les dessins annexés Des modifications restent possibles, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention défini par les revendications.