FR2704424A1 - Orthèse cervical à appui cervico-occipital réglable. - Google Patents

Abstract

Selon l'invention, la plaque (5) d'appui cervico-occipital et le demi collier postérieur (4) sont réalisés chacun dans un matériau semi rigide et déformable élastiquement, sont disposés de manière que la plaque d'appui (5) soit à l'intérieur de la concavité formée par le demi collier (4) et sont liés, l'un à l'autre, - d'une part, par deux moyens de liaison fixes (8), disposés latéralement de part et d'autre du plan médian vertical de cette partie postérieure, - et, d'autre part, par un moyen (9) de liaison réglable, disposé dans le plan médian vertical précité et composé d'une tige filetée (10), saillant vers l'arrière, sensiblement horizontalement et à mi hauteur de la plaque d'appui (5) dont elle est solidaire, et d'un écrou (12) qui, monté libre en rotation mais calé en translation dans une patte, saillant vers le haut du demi collier inférieur, constitue moyen de réglage.

Description

"Orthèse cervicale à appui cervico-occipital réglable" .

On connaît de nombreuses orthèses cervicales qui, plus couramment dénommées collier cervical ou minerve, sont destinées à immobiliser la tête par rapport au cou, aux épaules ou au tronc.

Pour le secours aux blessés, par exemple dans l'attente d'un examen clinique approfondi, de même que pour le traitement de certaines pathologies telles que les entorses du rachis, il est souhaitable que la tête reste dans l'alignement avec le tronc. Cela est généralement obtenu au moyen d'une orthèse comportant une mentonnière et une plaque d'appui cervico-occipital.

Les orthèses de ce type, dont certaines formes d'exécution sont décrites dans les brevets U.S. 4708 129 et 3 724 452, sont onéreuses et, surtout, ont l'inconvénient de présenter un encombrement important. I1 en résulte qu'elles ne peuvent pas être utilisées pour le secours aux blessés dont les moyens mobiles disposent d'un encombrement limité pour stocker les orthèses de tailles différentes.

Un objet de l'invention est de fournir une orthèse peu onéreuse et présentant un faible encombrement lorsqu'elle est en position de rangement, afin de réduire le volume nécessaire à son stockage en attente d'utilisation.

On connaît par ailleurs des orthèses dans lesquelles la partie venant en appui sous l'occiput est reliée à la partie en appui sur la base du cou par un écarteur à vis verticale, écarteur du type décrit dans le brevet britannique 1132607.

Ce dispositif assure le réglage de l'appui occipital en communiquant à la base de l'occiput un effort vertical ayant pour but, par flexion du cou, d'appliquer plus ou moins fortement la mandibule contre la mentonnière. Si ce mouvement de flexion est acceptable pour certains traitements, il est très défavorable pour certains traumatismes cervicaux, de sorte que les orthèses équipées de ce dispositif de réglage ne peuvent pas être utilisées dans les services de secours aux blessés.

Un autre objet de l'invention est de fournir une orthèse à appui cervico-occipital dans laquelle les moyens de réglage de l'appui pour l'adapter à la morphologie n'induisent pas d'efforts pouvant aggraver un traumatisme cranien, tout en étant de mise en oeuvre aisée et en permettant un réglage précis.

L'orthèse selon l'invention est du type comprenant:
- une partie antérieure composée d'un demi collier inférieur et d'une mentonnière supérieure, liée à ce demi collier et formant, en position d'utilisation, un appui concave pour le menton,
- une partie postérieure composée d'un demi collier inférieur et d'une plaque d'appui cervico-occipital liée à ce demi collier,
- et des moyens de liaison des deux demi colliers autour du cou.

Selon l'invention, la plaque d'appui cervico-occipital et le demi collier postérieur sont réalisés chacun dans un matériau semi rigide et déformable élastiquement, sont disposés de manière que la plaque d'appui soit à l'intérieur de la concavité formée par le demi collier et sont liés, l'un à l'autre,
- d'une part, par deux moyens de liaison rixes, disposés latéralement de part et d'autre du plan médian vertical de cette partie postérieure,
- et, d'autre part, par un moyen de liaison réglable, disposé dans le plan médian vertical précité et composé d'une tige filetée, saillant vers l'arrière, sensiblement horizontalement et à mi hauteur de la plaque d'appui dont elle est solidaire, et d'un écrou qui, monté libre en rotation mais calé en translation dans une patte saillant vers le haut du demi collier inférieur, constitue moyen de réglage.

Grâce à cet agencement, le réglage de l'appui de la plaque cervicooccipitale s'effectue en exerçant sur cette plaque un effort qui, sensiblement horizontal et dirigé sensiblement radialement par rapport aux vertèbres cervicales, ajuste l'appui de la plaque sur la tête, en l'adaptant à la morphologie.

On notera que la valeur de cet effort, de même que la position de l'appui peuvent être réglées précisément, en faisant pivoter la vis provoquant le déplacement de la tige filetée solidaire de la plaque d'appui.

Dans une forme d'exécution préférée, la mentonnière est disposée à l'intérieur de la concavité du demi collier antérieur, est constituée par une pièce en matériau semi rigide et déformable élastiquement, ayant à plat la forme générale d'un "U", et est liée au demi collier, d'une part, par deux moyens de liaison disposés aux extrémités de ses ailes et de part et d'autre du plan médian vertical de cette partie antérieure, et, d'autre part, par un moyen de liaison réglable, disposé dans le plan médian vertical précité et composé d'une tige filetée, solidaire de l'âme de la mentonnière et saillant vers le bas à partir de celle-ci, et d'un écrou, monté libre en rotation mais calé en translation, à l'extrémité d'une patte, solidaire du demi collier et saillant sur l'avant de celuici.

Ces moyens de réglage communiquent à la mentonnière un effort vertical, vers le haut ou vers le bas, permettant d'ajuster précisément la position de cette mentonnière et la position de la mandibule reposant sur elle.

Avantageusement, et pour permettre de réduire l'encombrement occupé par l'orthèse lorsqu'elle n'est pas utilisée, les moyens de liaison des deux extrémités latérales de la mentonnière avec le demi collier antérieur sont constitués par des rivets et le corps tubulaire de chacun de ces rivets est monté coulissant dans une lumière ménagée dans le demi collier, lumière s'étendant entre une extrémité inférieure, apte à recevoir le rivet lorsque la mentonnière est en position de rangement, et un logement supérieur de calage, apte à recevoir le même rivet lorsque la mentonnière est en position d'utilisation.

Avec cet agencement, lorsque chacun des rivets ménagés à chacune des extrémités des ailes de la pièce en "U" formant la mentonnière, sont disposés dans la partie inférieure de la lumière correspondante, l'âme de la pièce formant mentonnière n'est pas cintrée, ce qui réduit considérablement l'encombrement de l'ensemble du demi collier et permet de le stocker à plat lorsqu'il n'est pas en position d'utilisation.

I1 est évident qu'avant toute utilisation de la mentonnière, chacun des rivets ménagés aux extrémités de la pièce en "U" composant cette mentonnière doit être amené dans son logement supérieur de calage, pour donner à cette mentonnière la forme concave lui permettant de mieux envelopper le cou.

D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé, représentant à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de l'orthèse selon l'invention.

Figure 1 est une vue en perspective montrant l'orthèse lorsqu'elle est mise en place sur le cou d'un patient,
Figure 2 est une vue de face en élévation du demi-collier postérieur, lorsqu'il est à plat,
Figure 3 est une vue de face en élévation du demi-collier antérieur lorsque la mentonnière est en position de rangement et de stockage à plat,
Figures 4 et 5 sont des vues de face en élévation, et sans leur garniture de rembourrage, des éléments composant, respectivement, la mentonnière et le demi collier antérieur,
Figures 6 et 7 sont des vues de côté, respectivement, en élévation avec coupe partielle et en coupe verticale montrant l'orthèse lorsqu'elle est mise en place,
Figure 8 est une vue de côté en élévation d'une variante de réalisation simplifiée de cette orthèse.

Comme montré aux figures 1, 6 et 7, l'orthèse selon l'invention est essentiellement composée d'une partie antérieure, désignée par la référence A, et d'une partie postérieure, désignée par la référence B. La partie antérieure est elle-même composée d'un demi collier inférieur, désigné par la référence numérique 2 et d'une mentonnière 3, tandis que la partie postérieure B est composée d'un demi collier inférieur 4 et d'une plaque d'appui cervicooccipital 5.

La partie postérieure B est munie, à chacune de ses extrémités, de bandes à bouclettes 6 coopérant avec une bande à crochets 7, ménagées sur la partie antérieure A pour assurer leur fixation l'une sur l'autre, lorsqu'elles sont disposées autour du cou du porteur de l'orthèse.

Selon l'invention, les différents éléments composant les demi colliers 2 et 4, la mentonnière 3 et la plaque d'appui 5, sont réalisés dans une feuille de matière synthétique semi rigide et déformable élastiquement et, par exemple, dans une plaque de polyéthylène ayant une épaisseur comprise entre 0,5 et 1 mm.

Les figures 1, 6 et 7 montrent bien que la plaque d'appui 5 est disposée de manière que, lorsque le demi collier 4 qui la porte est en position d'utilisation, elle se trouve à l'intérieur de la cavité de ce demi collier dont elle dépasse verticalement. Sa liaison avec le demi collier est assurée par deux points de liaison fixe 8 et par un point de liaison réglable 9. Les deux points de liaison fixe 8 sont, dans la forme d'exécution représentée, constitués par deux rivets qui, verticalement, sont disposés sensiblement à mi hauteur du demi collier 4 et à la partie inférieure des extrémités latérales de la plaque d'appui 5.

Ces deux rivets sont disposés symétriquement de part et d'autre du plan médian vertical P de la partie postérieure B et de l'ensemble de l'orthèse.

Le moyen de liaison réglable 9 est composé de deux éléments, à savoir d'une tige filetée 10 et d'un écrou 12 qui coopèrent ensemble et sont disposés de manière que leurs axes longitudinaux soient sensiblement dans le plan médian vertical P précité.

La tige filetée 10, qui peut être métallique ou en matière synthétique, est solidaire de la plaque 5 à laquelle elle est liée. Elle fait saillie vers l'arrière de cette plaque suivant une direction sensiblement horizontale. L'écrou 9 est monté libre en rotation, mais calé en translation, par rapport au demi collier 4.

La figure 7 montre que le moyen de réglage constitué par la tige filetée 10 et l'écrou 12 permettent de bien plaquer la plaque d'appui 5, sur la nuque pour bien l'adapter à la morphologie du porteur.

I1 est évident que le demi collier 4 et la plaque d'appui cervicooccipital 5 ne viennent pas en contact directement avec le corps humain mais par l'intermédiaire d'une plaque de rembourrage 14 et 15constituée, par exemple, par une feuille de mousse en matière synthétique fixée aux éléments par des rivets 16-17.

Dans la forme d'exécution représentée, la partie antérieure A de l'orthèse est également munie, dans la liaison du demi collier antérieur 2 avec la mentonnière 3, d'un moyen de réglage 20 permettant d'ajuster la pression de la mentonnière 3, et plus simplement de régler la position de cette mentonnière.

Comme le montrent les figures 3 et 4, la mentonnière proprement dite 3 présente, lorsqu'elle est à plat, la forme générale d'un "U" comportant une âme 3a et deux ailes latérales 3b. Sa fixation sur la plaque constituant le demi collier 2 est assurée au moyen de deux rivets 21, ménagés à proximité des extrémités des ailes 3b. Leurs corps traversent des logements 22 ménagés dans le demi collier 2, et de part et d'autre du plan médian de ce demi collier.

Dans la forme d'exécution représentée figure 5, correspondant à une orthèse dans laquelle la mentonnière peut être décintrée pour réduire l'encombrement du demi collier, chaque logement 22 communique avec l'extrémité supérieure d'une lumière 23. Cette lumière s'étend vers le bas depuis le logement 22 jusqu'à un logement inférieur 24, assurant le calage du rivet lorsque la plaque composant la mentonnière 3 est en position de rangement.

Dans une variante de réalisation, non représentée, la lumière ne comporte pas de logement inférieur de calage et se termine par une extrémité arrondie sans cran de calage.

Lorsque la partie antérieure de l'orthèse est en position de rangement, comme montré à la figure 3, l'âme 3a de la mentonnière qui, en position d'utilisation, forme une concavité prononcée visible aux figures 1 et 5, est pratiquement plate et réduit l'encombrement de cette partie.

Le moyen de réglage 20 est composé, comme pour la partie arrière, d'une tige filetée 26 et d'un écrou 27. La tige filetée est solidaire de l'âme 3a de la mentonnière 3 à laquelle elle est liée positivement, c'est à dire tant en rotation qu'en translation. Lorsque l'ensemble de l'orthèse est en position d'utilisation, comme le montrent les figures 5 et 6, la tige 26 fait saillie vers le bas suivant une direction sensiblement verticale. L'écrou 27 est monté libre en rotation et calé en translation sur une patte 28 ménagée dans la partie centrale du bord supérieur du demi collier 2, comme le montrent les figures 3 et 5.

Comme pour le réglage de la plaque d'appui 5 de la partie postérieure de l'orthèse, le moyen de réglage 20 permet d'assurer un réglage précis du positionnement de la mentonnière 3 ou de l'effort communiqué à celle-ci.

On notera que, lorsque la mentonnière 3 est en position de rangement, et que le demi collier 2 est posé à plat, comme montré à la figure 2, la patte 28 est sensiblement dans le plan de la plaque 2 composant le demi collier et, en conséquence, la tige filetée 26 est dirigée perpendiculairement à cette plaque en ajoutant sa hauteur à l'encombrement en hauteur de la demi partie avant de l'orthèse.

Bien entendu, la mentonnière 3 et le demi collier 2 sont associés à des éléments de garnissage, respectivement 29 et 30, qui améliorent le contact de l'orthèse avec la peau du porteur.

I1 ressort de ce qui précède que l'orthèse, selon l'invention, permet d'ajuster, en fonction de la morphologie du porteur, la position de la mentonnière 3 et la position de la plaque cervico-occipitale 5, afin d'assurer le bon maintien de la tête sans exercer sur celle-ci des efforts ajoutant un traumatisme ou défavorisant une rééducation.

En outre, de par leur structure, les deux éléments composant la prothèse occupent à plat un encombrement réduit permettant d'envisager leur application pour les services de secours aux blessés.

Sur ce point, on notera que la mise en forme de la partie antérieure de l'orthèse nécessite une manipulation consistant à déplacer les rivets 21 dans les lumières 23 pour les amener jusqu'aux logements 22, en assurant la conformation de l'âme 3a de la plaque composant la mentonnière, mais que cette opération nécessite peu de temps et s'effectue très aisément.

La plaque de matériau en mousse constituant le garnissage 30 est fixée au dos du demi-collier 2 par des moyens permettant son amovibilité, et par exemple par des fragments de rubans à crochets et à boucles, afin de pouvoir être retiré lors de la manoeuvre de mise en forme de la mentonnière pour ne pas gêner cette manoeuvre.

La pose de l'orthèse s'effectue en passant d'abord le demi-collier postérieur B derrière le cou du patient, puis en posant le demi-collier A sous le menton et en reliant ces deux éléments par accrochage des bandes 6 sur la bande 7. Ce mode de fixation qui, n'implique pas un accrochage préalable de l'élément antérieur A sur le cou avant pose de l'élément postérieur B, libère cet élément antérieur de toutes contraintes de positionnement et l'associe exclusivement à l'élément postérieur. I1 en résulte que les deux éléments s'adaptent plus librement à la morphologie du patient, et que les réglages effectués sur l'un d'eux, réagissent sur l'autre.

Cette amélioration du réglage et du positionnement relatif des deux éléments de l'orthèse permet d'utiliser un même élément pour plusieurs tailles.

Cet avantage est très important car il permet de réduire l'encombrement général des moyens emportés dans un véhicule de premier-secours pour couvrir toutes les morphologies.

La forme d'exécution simplifiée représentée à la figure 8, montre que l'élément antérieur A peut, dans le cadre du traitement de certaines pathologies, être mis en place, avec une plaque d'appui postérieure 32 se liant à elle par des bandes 6a.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1. Orthèse cervicale à appui cervico-occipital réglable du type comprenant:

- une partie antérieure (A) composée d'un demi collier inférieur (2) et d'une mentonnière supérieure (3), liée à ce demi collier et formant, en position d'utilisation, un appui concave pour le menton,

- une partie postérieure (B) composée d'un demi collier inférieur (4) et d'une plaque (5) d'appui cervico-occipital liée à ce demi collier,

- et de moyens (6-7) de liaison des deux demi colliers autour du cou, caractérisée en ce que la plaque (5) d'appui cervico-occipital et le demi collier postérieur (4) sont réalisés chacun dans un matériau semi rigide et déformable élastiquement, sont disposés de manière que la plaque d'appui (5) soit à l'intérieur de la concavité formée par le demi collier (4) et sont liés, l'un à l'autre,

- d'une part, par deux moyens de liaison fixes (8), disposés latéralement de part et d'autre du plan médian vertical de cette partie postérieure,

- et, d'autre part, par un moyen (9) de liaison réglable, disposé dans le plan médian vertical précité et composé d'une tige filetée (10), saillant vers l'arrière, sensiblement horizontalement et à mi hauteur de la plaque d'appui (5) dont elle est solidaire, et d'un écrou (12) qui, monté libre en rotation mais calé en translation dans une patte (13), saillant vers le haut du demi collier inférieur, constitue moyen de réglage.

2. Orthèse selon la revendication 1, caractérisée en ce que la mentonnière (3) est constituée par une pièce en matériau semi rigide et déformable élastiquement, ayant à plat la forme générale d'un "U", et est liée au demi collier (2), d'une part, par deux moyens de liaison (21), disposés aux extrémités de ses ailes et de part et d'autre du plan médian vertical de cette partie antérieure, et, d'autre part, par un moyen (20) de liaison réglable disposé dans le plan médian vertical précité et composé d'une tige filetée (26), solidaire de l'âme (3a) de la mentonnière (3) et saillant vers le bas à partir de celle-ci, et d'un écrou (27), monté libre en rotation mais calé en translation à l'extrémité d'une patte (28), solidaire du demi collier (2) et saillant sur l'avant de celui-ci.

3. Orthèse selon la revendication 2, caractérisée en ce que les moyens de liaison des deux extrémités latérales de la mentonnière (3) avec le demi collier antérieur (2) sont constitués par des rivets (21), et le corps tubulaire de chacun de ces rivets est monté coulissant dans une lumière (23) ménagée dans le demi collier, cette lumière s'étendant entre une extrémité inférieure, recevant le rivet (21) lorsque la mentonnière est en position de rangement, et un logement supérieur de calage (22), recevant le rivet lorsque la mentonnière est en position d'utilisation.

4. Orthèse selon la revendication 3, caractérisée en ce que la plaque de garnissage (30) du demi-collier antérieur (2) est fixée sur ce collier par des moyens permettant son amovibilité, lors de la conformation de la mentonnière.