PROCEDE D'ASSEMBLAGE DE DEUX FEUILLES BORD A BORD ET APPLICATION DE CE PROCEDE POUR LA CONFECTION
D'UN CONTENANT
La présente invention concerne un contenant, et plus précisément un contenant en matière plastique léger, notamment à usage ménager.
Ce contenant a été conçu, plus précisément, pour équiper un chariot individuel de transport de marchandises tel que celui qui fait l'objet des demandes de brevet français N° 96 05123 (FR-A-2 747 634) du 18 avril 1996, et 97 14878 du 21 novembre 1997. Il peut néanmoins avoir d'autres applications.
L'invention a pour objectif principal de proposer un contenant qui possède à la fois les caractéristiques d'une caisse rigide ou semi-rigide, lorsqu'il est placé sur le chariot porteur ou posé au sol (ou sur tout autre support) et les caractéristiques d'un sac souple lorsqu'il est porté à la main.
Un autre objectif de l'invention est de proposer un contenant qui soit de conception simple et d'un prix de revient faible, tout en étant extrêmement solide et robuste.
Un autre objectif de l'invention est de proposer un contenant qui soit maniable et commode à l 'emploi, et peu encombrant au stockage.
Un autre objectif, enfin, est de proposer un contenant pouvant être confectionné par l'utilisateur lui-même, à partir d'éléments peu encombrants pouvant s'assembler facilement.
Le contenant qui fait l'objet de l'invention est confectionné dans une feuille en plastique semi-rigide, résistante mécaniquement.
Il comporte un fond, deux parois latérales, une paroi arrière et une paroi avant.
Il a donc la forme générale d'une caisse, à parois déformables élastique - ment, ouverte vers le haut. Les objectifs mentionnés ci-dessus sont atteints grâce au fait que les bords supérieurs des parois latérales sont libres, tandis que les bords supérieurs des parois arrière et avant présentent chacun une surépaisseur de section constante sur laquelle est enfichée, par translation axiale, une baguette de renforcement constituée par un profilé présentant une glissière de section adaptée pour recevoir et retenir ladite surépaisseur. Ces baguettes de renforcement ont pour rôle de rigidifier la partie supérieure des faces avant et arrière du sac, permettant son portage manuel et sa retenue sur le chariot.
Cependant, du fait que les bords supérieurs latéraux sont libres, les faces latérales peuvent se galber vers l'extérieur lorsqu'on rapproche ces deux baguettes de renforcement l'une de l'autre, et le contenant a alors le comportement d'un sac souple.
Par ailleurs, selon un certain nombre de caractéristiques additionnelles, non limitatives, de ce contenant :
- lesdites surépaisseurs sont réalisées par repliement à 180°, ou approximativement à 180°, de la zone de bordure ; - la zone de bordure est repliée autour d'une ligne de moindre résistance préformée, notamment réalisée par rainage ;
- il a la forme générale d'un tronc de pyramide dont la grande base correspond à son ouverture, et dont la petite base correspond à son fond ;
- ses parois avant et arrière forment un dièdre qui diverge du côté de 1 Ouverture, et dont l 'angle au sommet est compris entre 15 et 25 degrés ;
- son fond est sensiblement orthogonal à sa face arrière ;
- sa paroi arrière présente, au niveau de son bord supérieur, au moins une paire d'ouvertures destinées à permettre son accrochage sur un chariot de transport ;
- ses parois avant et arrière présentent chacune, au niveau de leur bord supérieur, des ouvertures ou de échancrures pour la préhension manuelle et/ou au moyen de sangles du contenant, par l'intermédiaire desdites baguettes de renforcement.
Selon un premier mode de réalisation possible, le contenant est réalisé à partir d'un flan unique prédécoupé, dont les parties destinées à constituer les deux parois latérales, la paroi avant, et la paroi arrière sont attenantes à la partie destinée à constituer le fond par les lignes de pliage préformées, leurs bords libres étant assemblés au moyens de quatre profilés d'angle s'enfichant par translation sur des surépaisseurs prévues sur ces bords.
Selon un second mode de réalisation, il est réalisé à partir de deux flans prédécoupés dont l'un comporte les parties destinées à constituer la paroi arrière et les parois latérales, tandis que l'autre comporte les parties destinées à constituer le fond et la paroi avant, les différentes parties d'un même flan étant attenantes par des lignes de pliage préformées, et la liaison des deux flans se faisant au moyen de cinq profilés d'angle s'enfichant par translation sur des surépaisseurs prévues sur les bords correspondants.
Dans les deux cas, le ou les flans (est) (sont) initialement plan(s) et peu(ven)t être par conséquent stocké(s) et proposé(s) à la vente sous un encombrement minimum.
D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description et des dessins annexés, qui en présentent des modes de réalisation préférés.
Les figures 1 à 4 sont des vues destinées à illustrer un mode d'assemblage des deux flans, ou de deux pans d'un même flan en matière plastique souple, qui est avantageusement mis en oeuvre pour confectionner un contenant conforme à l'invention
Les figures 1 et 2 sont des vues respectivement de droite et de face d'un profilé d'assemblage pouvant être utilisé à cet effet
La figure 3 représente, en coupe transversale,une surépaisseur formée sur l'un des bords d'une feuille destinée à être assemblée au moyen de ce profilé.
La figure 4 est une vue partielle en perspective, illustrant la manière dont on assemble deux feuilles au moyen du profilé des figures 1 et 2 La figure 5 est une vue de face schématique représentant un chariot individuel de transport de marchandises recevant des contenants conformes à la présente invention
La figure 6 représente, en coupe, une zone de bordure d'un flan, dans laquelle a été réalisé un double rainage qui fait office d'amorce de pliage pour son bord - la figure 6 A est une vue similaire à la figure 6, après pliage du bord
- la figure 6 B est une vue similaire à la figure 6 A, après mise en place d'un profilé d'assemblage sur le bord replié du flan
La figure 7 représente, en plan, un flan découpé dans une feuille en matière plastique, ce flan étant destiné à la confection d'un contenant similaire à ceux qui équipent le chariot de la figure 5 les figures 8 et 9 sont des sections à grande échelle de deux types de profilé qui rentrent dans la fabrication du contenant à partir du flan de la figure 7, les figures 10 et 11 sont des vues d'un bouchon obturateur susceptible d'être mis en place à une extrémité du profilé de la figure 9, ce bouchon étant représenté, respectivement, vu de face et partiellement coupé, et vu de gauche,
La figure 12 est une vue schématique et éclatée du contenant en cours de confection
La figure 13 est une vue schématique en perspective du contenant ainsi réalisé La figure 14 est une vue en coupe du contenant de la figure 13, le plan de coupe - désigné Q à la figure 13 - étant approximativement parallèle au plan du fond du contenant
La figure 15 est une vue de détail, en coupe, de l'un des angles de la partie supéπeure de la paroi arrière du contenant
La figure 16 est une vue schématique, en perspective, qui montre le contenant garni de marchandises, dans une situation de portage manuel.
Les figures 17 et 18 représentent une variante du contenant, composé de deux flans prédécoupés distincts. La figure 17 représente les deux flans constitutifs du contenant, avant mise en forme et assemblage.
La figure 18 est une vue schématique, en perspective, de ce contenant.
Le profilé illustré aux figures 1 et 2 est une baguette de section constante, en matériau quelconque, notamment en matière plastique, en métal ou en bois. II s'agit par exemple d'un profilé en matière plastique réalisé par extrusion.
Le profilé 1 a une section ovale et est creusé de deux glissières parallèles 10 qui sont orientées à 90° l'une par rapport à l'autre.
Ces glissières débouchent aux deux extrémités du profilé.
Elles ont une section sensiblement rectangulaire et elles débouchent par une fente 11 respectivement sur un petit côté et sur un grand côté du profilé.
L'une des faces de la fente se trouve dans le prolongement d'une grande face de la glissière 10 ; l'autre face de la fente est décalée, formant un décrochement qui interrompt l'autre grande face.
La feuille 2 représentée sur la figure 3 a une épaisseur constante, légèrement inférieure à la largeur de la fente 11.
Son bord présente une surépaisseur constituée par un repli à 180° de sa zone de bordure - ou rive - 20 cette partie en surépaisseur a une section rectangulaire dont la largeur correspond au double de l'épaisseur, et dont la longueur correspond à la largeur de la zone 20 repliée. Ces dimensions sont adaptées à celles de la glissière 10, de sorte que la surépaisseur peut être introduite avec un léger jeu dans cette dernière, mais ne peut en ressortir par la fente 11. Elle s'y trouve donc emprisonnée, néanmoins avec une certaine liberté de coulissement longitudinal.
La figure 4 permet de comprendre comment se fait l'assemblage des bords de deux feuilles 2 similaires à celle représentée à la figure 3.
Sur cette figure 4, l'une des feuilles, référencée 2 A , a déjà été mise en place dans le profilé 1, par coulissement axial (suivant la direction du profilé).
Son bord replié 20 A se trouve par conséquent logé et emprisonné dans l'une des glissières 10. Il ne peut s'en échapper sous l'effet d'une traction dans le plan de la feuille, perpendiculai rement à l 'axe du profilé.
L'autre feuille, référencée 2 B, est partiellement engagée, par sa surépaisseur 20 B, dans l'autre glissière du même profilé ; la flèche F symbolise le coulissement de la feuille dans le profilé au cours de sa mise en place.
Bien entendu, la longueur du profilé est adaptée à celle des bords à assembler ; il est également possible d'utiliser plusieurs profilés que l'on met bout à bout.
Après assemblage, les feuilles 2 A et 2 B sont disposées à angle droit l'une par rapport à l' autre.
Si on veut désolidariser les deux feuilles, il suffit de désengager le profilé 1 des bords 20 A et 20 B, par traction axiale. L' assemblage est donc facilement démontable et remontable à volonté.
Il convient de signaler que ce mode d'assemblage, pour relier les deux bords adjacents des parois d'un contenant, est connu en soi (voir par exemple le WO 95/21774 et le DE-A -45148).
La figure 5 représente un chariot 4 qui correspond substantiellement à l'objet du FR-A-2 747 634.
Ce chariot 4 comporte une armature repliable qui comprend des montants 40 s' inscrivant, en position déployée, dans un dièdre dont le sommet est tourné vers le haut. Cette armature est supportée par des roues 42 et comporte, en partie haute, un élément de traction et/ou de poussée 41. Les montants 40 sont pourvus de crochets 43 destinés à supporter, de façon amovible, des contenants 3.
Ceux-ci sont par exemple au nombre de quatre, et chacun d' entre eux est accroché à une paire de crochets 43.
Sur la figure 5, l'un des contenants 3 (en haut et à droite de la figure) a été représenté en coupe, de façon à rendre apparent l' un des crochets.
Comme on le voit sur cette figure, les contenants 3 affectent la forme générale d' un tronc de pyramide dont l' ouverture 30 correspond à la grande base, et est dirigée vers le haut, tandis que le fond, qui correspond à la petite base, est tourné vers le bas. L'une des faces du contenant 3, que l'on désignera dans la suite par "paroi arrière" sert à l'accrochage du contenant sur le chariot, et vient en appui contre les montants obliques 40.
On notera que les bords supérieurs des contenants 3 sont sensiblement horizontaux, tandis que leur fond est sensiblement perpendiculaire à la paroi arrière.
Les fonds sont donc inclinés vers le bas en direction des montants 40, si bien que les marchandises se trouvant dans les contenants ont tendance naturellement à se plaquer contre les parois arrière.
L'élément 5 représenté sur la figure 7 est un flan découpé dans une feuille en matière plastique ; il s'agit par exemple d'une feuille souple, mais semi-rigide et inextensible, en polypropylène, d'épaisseur de l'ordre de 0,8 mm.
Cet élément comporte une partie principale 50, de forme rectangulaire, destinée à servir de fond au contenant.
Les quatre côtés de la partie 50 sont attenants, par l'intermédiaire de lignes d'affaiblissement 500, à quatre éléments, ou pans 51, 52 et 53.
Les éléments 51 et 52, destinés à constituer les faces arrière et, respectivement, avant du contenant, sont attenants aux grands côtés de la partie 50.
Les éléments 53, au nombre de deux, sont attenants chacun par un petit côté à l'élément de fond 50 ; ils correspondent aux parois latérales du contenant. Chacun des rabats 51, 52 et 53 a une forme trapézoïdale, permettant d'obtenir la forme en tronc de pyramide mentionnée plus haut.
Le flanc 5 est symétrique par rapport à un axe médian, les parties 51 et 52 étant par conséquent des trapèzes isocèles, tandis que les deux parties 53 sont identiques.
On a désigné par les références 511 et 512, respectivement, les bords latéraux et le bord externe de l'élément 51.
On a désigné par les références 521 et 522, respectivement les bords latéraux et le bord externe de l'élément 52.
On notera que les bords latéraux 531' situés à l'arrière se trouvent dans l'alignement du grand côté arrière 500 du fond 50, les trapèzes 53 étant rectangles. Les bords 511 et 531' ont la même longueur, ainsi que les bords 521 et 531.
La longueur des bords 511 et 531' est un peu plus grande que celle des bords 521 et 531.
On a désigné par les références 531, 531 ' et 532, respectivement, les bords latéraux avant, arrière, et le bord externe de chacun des éléments 53. Tout le pourtour du pan 51, a faible distance des bords 511 et 512, présente une ligne d'affaiblissement (de moindre résistance), servant d'amorce de pliage, référencée 510. Une ligne similaire 520 est prévue sur le rabat 52.
Enfin, chacun des rabats 53 présente deux lignes d'affaiblissement 530 longeant les bords latéraux 531 et 531' .
En revanche, il n'y pas de ligne d'affaiblissement en regard de leur bord extérieur 532.
Comme illustré par la figure 6, chacune des lignes d'affaiblissement 500,
510, 520, et 530, peut consister en un double rainage. L'opération de rainage peut être effectuée à l'aide d'un outil d'estampage qui pénètre partiellement dans l'épaisseur de la feuille, pour y creuser une double ligne, qui est référencée 540 sur la figure 10. La pression de cet outil provoque un fluage de la matière de chaque côté des rainures.
Avantageusement l'outil de rainage et la lame de découpage du flan sont portées par un même outillage, et les deux opérations sont réalisées simultanément à la presse.
Ce rainage permet un repliement facile de la zone de bordure 550 de la feuille.
Ce repliement est symbolisé par la flèche J sur la figure 6 A.
On obtient ainsi la surépaisseur dont il a été fait état plus haut et qui permet d'emprisonner le rebord dans un profilé d'assemblage 1 , comme illustré à la figure 6 B.
La figure 8 représente, en section, un profilé d'assemblage particulièrement adapté pour assembler deux à deux les bords des rabats 51, 53 d'une part et 52, 53 d'autre part.
Ces profilés, référencés 7, comportent deux glissières identiques 70 qui débouchent vers l' extéri eur par des fentes 71.
Les deux glissières forment un angle β légèrement supérieur à l'angle droit, par exemple de l'ordre de 95°.
Le profil des glissières a une configuration conçue pour assurer un bon blocage des zones de bordure repliées de la feuille. Le profilé 8 représenté à la figure 9 comporte une seule glissière 80, similaire aux glissières 70 du profilé 7 ; la glissière 80 débouche à l'extérieur par une fente 81.
On notera que le profilé - ou baguette - 8 a une section circulaire, et présente un vide intérieur semi-cylindrique 82. Avantageusement les profilés 7 et 8 sont en chlorure de polyvinyle (PVC) ou en polypropylène chargé, et sont obtenus par extrusion.
L'élément 9 des figures 10 et 11 est un bouchon obturateur destiné à être emmanché à force axialement dans l'une des extrémités du profilé cylindrique 8.
Il s'agit d'une pièce en matière plastique moulée qui comporte une embase cylindrique 90, de même diamètre que celui du profilé 8, et une partie saillante 91 complémentaire de l'espace 82.
Au cours de l'emmanchement à force de la partie 91 dans l'extrémité du profilé 8, cette partie vient se loger dans l'espace 82.
Des bossages ou des stries peuvent être avantageusement prévues sur la surface extérieure de cette partie 91 pour améliorer la qualité de cet emmanchement, afin de réduire le risque d'un échappement intempestif du bouchon.
Revenant à la figure 7, il convient d'observer que le pan 51 du flan 5 est traversé par une série d'ouvertures 6, 60, 61 disposées au voisinage de son bord externe 512.
L'ouverture 6, disposée en partie centrale, comporte un bord supérieur parallèle au bord 512 ; ces deux bords sont suffisamment écartés pour que lorsque le rebord 512 est rabattu à 180° autour de la ligne de pliage 510, le bord 512 se trouve un peu à l'extérieur de l'ouverture 6.
L'ouverture 6 a des dimensions suffisantes pour permettre le passage des doigts d'une main, cette ouverture faisant office de poignée comme on le verra par la suite.
Il est prévu une paire de trous 60, par exemple en forme de lunules, situés à faible distance du bord 512, dans chaque angle de la partie 51.
Entre la découpe centrale 6 et chacune des ouvertures de coin 60 est ménagée une autre découpe 61, par exemple de section rectangulaire allongée.
Le rabat 52 comporte également des ouvertures 6 et 61 qui se trouvent en regard des ouvertures correspondantes du rabat 51. A l'observation de la figure 12 on comprend aisément la manière dont le flan 5 est mis en forme et assemblé pour la confection du contenant 3.
Pour chaque contenant, on utilise un flan 5, quatre profilés d'assemblage 7, deux baguettes 8, et quatre bouchons 9 (deux par baguettes).
Les rebords 512, 511, 522, 521, 531et 531 ' sont tout d'abord rabattus à 180° autour de leur ligne de moindre résistance, ceci vers l'extérieur (si on considère l'intérieur du futur contenant).
On rabat chacune des parois 51, 52 et 53 vers l'intérieur, autour des lignes de moindre résistance 500, comme illustré par les flèches H sur la figure 12.
On accole ensuite chacun des bords latéraux des parties 51 et 52 contre un bord latéral d'une partie 53, et on enfiche un profilé 7 sur chacun des bords accolés.
On obtient ainsi une structure fermée et dressée, possédant une certaine rigidité, assurée par les quatre profilés d'angle 7.
On enfiche ensuite sur chacun des bords externes des parties 51 et 52 un profilé 8, qu'enfin on obture par mise en place de bouchons d'extrémité 9. Les bouchons 9 ont pour fonction d'immobiliser le profilé 8 sur la paroi
51 ou 52, et aussi d'empêcher le retrait par coulissement vers le haut, du profilé d'angle 7.
La flèche K illustre la mise en place du bouchon 9 dans une extrémité du profilé 8 sur la figure 15. La présence de ce profilé, dont les portions d'extrémité surplombent chacun un profilé 7, empêche le retrait des profilés d'angle (qui ne peuvent se soulever).
On notera que les bords supérieurs 532 demeurent libres, et par conséquent souples.
Les profilés 8 qui se trouvent juste au dessus du bord supérieur des différentes ouvertures 6, 61 et - pour ce qui concerne la paroi arrière - 60, confèrent au sac la résistance mécanique suffisante pour permettre, d'une part son portage, soit directement par les poignées 6, soit par l'intermédiaire de sangles, référencées 610 et représentées en traits interrompus à la figure 13, que l'on passe dans les ouvertures 61, et d'autre part sa fixation sur le chariot 4, les crochets 43 passant pour cela dans les ouvertures 60.
Le plan contenant les bords de l'ouverture 30 du contenant 3 (dirigée vers le haut) n'est pas tout à fait parallèle au plan du fond, du fait de la différence de hauteur des parois avant 52 et arrière 51. Les deux plans forment un dièdre d'angle aigu faible, dont le sommet est tourné vers l'avant (vers l'extérieur du chariot 4). Les profils des crochets 43 et les contours des ouvertures réceptrices 60 sont choisis et adaptés l'un à l'autre, de telle sorte que la mise en place des contenants sur le chariot, ainsi que leur enlèvement, puissent se faire commodément, avec un léger mouvement de basculement, tout en réduisant au maximum les risques de décrochages intempestifs. La présence des profilés 7 et 8 et l 'élasticité de la matière plastique assurent que le contenant, malgré sa souplesse, reste normalement ouvert, en particulier lorsqu'il se trouve accroché sur le chariot ; ceci facilite l'introduction des marchandises dans le contenant.
Lors du passage en caisse, il est possible de placer le contenant garni de marchandises sur la table ou le tapis mobile équipant ladite caisse, par sa paroi arrière,
dont la hauteur, de préférence, est légèrement supérieure à la hauteur de la paroi avant, l'ouverture 30 étant tournée vers la caissière. Il reste correctement ouvert.
Celle-ci peut ainsi aisément prélever les marchandises pour les déposer, après lecture du prix, dans un contenant vide disposé dans une position similaire, en sortie de caisse.
Un intérêt du contenant est qu'il reste ouvert qu'il soit debout ou couché, plein ou vide. En amont de la caisse, les contenants sont couchés pleins ; en aval, ils sont couchés vides. L'accès aux articles pour la caissière est inchangé par rapport à la situation usuelle. Comme cela a été mentionné plus haut, du fait que le fond est sensiblement orthogonal à la face arrière, les marchandises ont tendance à se regrouper au fond du contenant contre la pari arrière.
Ceci est intéressant car, lorsque le contenant, garni de marchandises, est posé à plat sur un support - en particulier sur le tapis de la caisse du magasin - par cette paroi arrière, elles n'ont pas tendance à se déverser inopinément à l'extérieur du contenant ; elles sont relativement calées au fond du sac, ceci grâce aussi à la convergence des parois avant et arrière en direction du fond.
L'élasticité et la semi-rigidité de la feuille plastique maintient le contenant normalement ouvert, comme une caisse. Toutefois, sa relative souplesse, alliée au fait que les bords supérieurs latéraux 532 sont libres, permet de le refermer en rapprochant l'une de l'autre les deux baguettes 8.
Le portage manuel peut se faire directement par prise en main des deux baguettes lorsqu'elles sont suffisamment rapprochées ; les baguettes et les ouvertures 6 jouent alors le rôle d'une poignée de préhension.
Le portage peut se faire aussi par l'intermédiaire des sangles 610, comme illustré sur la figure 16, dans laquelle l'effort de préhension et de portage manuel est symbolisé par la flèche P.
Les parois latérales 53 sont galbées, convexité tournée vers l'extérieur, et le contenant a le comportement d'un sac souple.
Les baguettes 8, rigides et résistantes, absorbent la totalité de l'effort dû au poids du sac, qui est régulièrement réparti le long des bords repliés 512 et 522.
Du fait que la paroi arrière est plus haute que la paroi avant, les deux sangles étant d'égale longueur, le fond a tendance à s'écarter de la jambe de la personne qui porte le contenant, dès lors que la paroi arrière est tournée vers elle. La paroi arrière,
en position de portage, est en effet inclinée vers le bas et vers l'extérieur par rapport à la vertical.
Ceci facilite la préhension et le port du contenant.
Comme on le comprend à l'observation de la figure 14, l'angulation, d' une valeur légèrement supérieure à l' angle droit, des deux glissières de chaque profilé 7 a pour effet de donner aux parois 51 52 et 53 une légère courbure, dont la convexité est dirigée vers l'extérieur, et qui favorise le maintien naturel du contenant à l'état correctement ouvert.
Dans la variante des figures 17 et 18, le contenant est réalisé à partir de deux flans 5a, 5b, prédécoupés dans une feuille en matière plastique semi-rigide, avantageusement en polypropylène de 0,8 mm d'épaisseur.
Sur ces figures, on a fait usage, pour désigner les éléments similaires, des mêmes références que pour le mode de réalisation précédemment décrit, éventuellement affectées de l'indice (a) ou (b) selon qu'elles se rapportent au flan 5a ou 5b. Le flan 5a comporte la paroi arrière 51 et les deux parois latérales 53.
Le flanc 5b comporte l'élément de fond 50 et la paroi avant 52.
La confection du contenant comprend donc des opérations d' assemblage des deux flans :
- entre le bord arrière 500b du fond et le bord inférieur 510a de la paroi arrière, ceci au moyen d'un profilé 701 ;
- entre les bords latéraux 501b du fond et les bords inférieurs 531 des parois latérales, ceci au moyen de profilés 700 ;
- entre les bords avant 530a des parois latérales et les bords latéraux 521b de la paroi avant, ceci au moyen de profilés 7. Ces assemblages s'opèrent sur les zones de bordure préalablement repliées, par enfichage des profilés de la manière décrite plus haut en référence aux figures 1 à 4.
Les zones d'angle du fond sont découpées de manière à y ménager des languettes qui immobilisent les baguettes en translation une fois qu'elles ont été mises en place.
Comme dans le mode de réalisation précédent, les bords supérieurs avant et arrière reçoivent des baguettes de renforcement 8, tandis que les bords supérieurs latéraux sont laissés libres.
Le fond 50 se raccorde à la paroi avant 52 par une simple ligne de pliage.
De même, des lignes de pliage 531 séparent la paroi arrière 51 des parois latérales 53.
La nature des matériaux utilisés ainsi que les dimensions du contenant sont choisis en fonction, bien sûr, de la capacité et des contraintes d'utilisation requises.
A titre indicatif d'un exemple de réalisation on peut citer les principales caractéristiques suivantes :
- flan 5 et profilés 7, 8 : en polypropylène ;
- dimensions du fond 50 : 410 x 200 mm ; - dimensions de l' ouverture 30 : 460 x 280 mm ;
- hauteur de la paroi arrière 51 : 320 mm ;
- hauteur de la paroi avant 52 : 260 mm ;
- diamètre du profilé 8 : 12 mm
Pour une feuille d'épaisseur 0,80 mm : - section approximative des glissières 70 et 80 : 2,2 x 5 mm ;
- largeur des fentes 71 et 81 : 0,90 mm.
La forme en tronc de pyramide permet un emboîtement des contenants les uns dans les autres lorsqu'ils sont vides.