WO1998006371A1 - Appareil de massage exerçant une action d'aspiration et de mobilisation du tissu cutane - Google Patents

Abstract

Appareil de massage (1) constitué d'une tête de traitement reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement comprenant un boîtier comportant une chambre interne (3) à l'intérieur de laquelle débouche le circuit d'aspiration, et dans lequel le pli cutané formé sous l'effet de l'aspiration lorsque l'appareil est appliqué sur le patient, s'appuie directement contre les bords inférieurs de forme convexe de ladite chambre, caractérisé en ce que: la chambre (3) ouverte à sa base forme une fenêtre délimitée par deux parois latérales (4) et deux parois transversales (6, 7), le pli cutané (10) formé sous l'effet de l'aspiration s'appuyant au moins contre les bords (8, 9) des parois transversales, lesdits bords ayant la forme de surfaces convexes de courbure opposée; les surfaces actives constituées par les bords inférieurs (8, 9) des parois transversales peuvent recevoir un déplacement permettant de faire varier leur écartement entre deux positions prédéterminées.

Description

APPAREIL DE MASSAGE EXERÇANT UNE ACTTON TV SPTRATTON ET DE MOBTT SATION DU TTSSTJ CUTANE.

La présente invention concerne un appareil perfectionné permettant de réaliser, de manière simple, efficace, des opérations de massage et ce, aussi bien sur des êtres humains que sur des animaux (chevaux, bovidés..).

Diverses techniques de massage sont utilisées en fonction des traitements à réaliser, mais on peut dire qu'elles impliquent toutes d'exercer sur le patient des contraintes faisant appel à des phénomènes de pression et/ou de déplacement et/ou pincement.

A ce jour, de très nombreux types d'appareils ont été proposés pour faciliter le travail du masseur.

Parmi les différentes solutions proposées, il a tout d'abord été envisagé d'utiliser des appareillages faisant appel à une simple action mécanique, par exemple au moyen d'ensembles comportant des billes ou boules montées sur un boîtier support, permettant éventuellement de distribuer un produit de traitement (crème, liquide) comme cela ressort notamment du FR-A-1 225 094.

Il a par ailleurs été proposé, comme cela ressort du FR-A-901 787, de réaliser des appareils de massage constitués d'une tête de traitement reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement étant constituée par un ooîtier qui comporte une chambre interne à l'intérieur de laquelle débouche un circuit d'aspiration. Ce boîtier se présente sous la forme d'une cloche ouverte à sa base, dont le bord inférieur est généralement de forme arrondie. Lorsque l'appareillage est appliqué contre le corps du patient, il se forme un pli cutané à l'intérieur de la cloche, pli qui s'appuie directement contre le bord périphérique de cette dernière. Un tel appareillage de conception simple est relativement délicat à mettre en œuvre, difficile à déplacer sur le corps du patient et exerce simplement une action de « ventouse ».

De nombreuses autres solutions comme cela ressort des CH-A-168 279, US-

A-2 574 601, US-A-3 297 024, FR-A-409 202, FR-A-1 590 131, ont proposé d'associer à un phénomène d'aspiration une action mécanique exercée par les rouleaux, billes qui permettent d'exercer sur le corps une action de pression et ou de déplacement et/ou de friction par vibration.

Les solutions proposées dans ces documents conduisent à des ensembles complexes, délicats à mettre en œuvre et qui ne donnent pas entière satisfaction.

Plus récemment, ont été proposés différents types d'appareils de massage permettant de réaliser, de manière simple et efficace, des massages du type « palpé-roulé » permettant d'exercer sur le patient une action continue, provoquant non seulement un pincement localisé, mais également un déplacement progressif de la zone pincée, de manière à provoquer un « roulage », et ce tout en exerçant une pression. De tels appareils ont fait notamment l'objet des EP-A-224422 et 284 527 (correspondant respectivement aux US-A-4 729 368 et US-A-4 883 047), ainsi que du WO 9603959.

D'une manière générale, les appareils décrits dans les documents précités comportent, montés à l'intérieur d'un boîtier actionnable manuellement, deux rouleaux parallèles, de préférence à surface lisse, montés libres ou entraînés positivement en rotation à l'intérieur du boîtier. Les rouleaux peuvent être montés sur le boîtier soit à entraxe fixe soit de manière à pouvoir s'écarter et se rapprocher automatiquement l'un de l'autre lors de l'opération de massage. Le boîtier est relié à des moyens d'aspiration par l'intermédiaire d'un conduit dont l'extrémité débouche dans l'espace compris entre les rouleaux, ce qui permet donc de créer une dépression entre ces derniers lorsqu'ils sont appliqués contre le corps du patient, de manière à former un pli cutané en appui contre les surfaces des rouleaux.

Or on a trouvé, et c'est ce qui fait l'objet de la présente invention, une solution qui, d'une manière similaire aux enseignements du FR-A-901 787, permet de réaliser un massage par simple aspiration à l'intérieur d'une chambre dont les bords inférieurs sont de forme convexe, l'aspiration formant un pli cutané directement contre lesdits bords de la chambre et qui, en outre, permet de réaliser un massage du type « palpé-roulé », comme dans les appareils précités permettant de réaliser un tel type de massage, et ce sans avoir à faire appel à des éléments rotatifs en forme de rouleaux, l'appareil conforme à l'invention renforçant l'efficacité du traitement par le fait que l'on exerce une action de friction à la surface du pli de peau formé ainsi qu'un pincement saccadé de celui-ci.

Par ailleurs, l'appareil conforme à l'invention est très compact, de conception très simple, et est facile à entretenir. Il a une structure telle que malgré sa compacité, il permet une prise d'un pli cutané ayant une surface très importante.

Enfin, il a été constaté, à l'usage, qu'il était particulièrement aisé à déplacer contre le corps du patient.

Par ailleurs, selon une forme de réalisation préférentielle, un tel appareil peut être utilisé indifféremment en exerçant une poussée ou une traction et ce, avec la même efficacité dans les deux sens.

Comme dit précédemment, l'appareil conforme à l'invention est avantageusement conçu pour exercer une action saccadée sur le pli de peau. Une telle action peut être obtenue, par exemple, en montant ledit appareil à l'entrée d'un circuit d'aspiration comportant des moyens permettant de faire varier le débit d'air. Par exemple, un tel circuit peut comporter une électrovanne réalisée conformément aux enseignements du brevet WO 95/09596 qui permet non seulement d'obtenir un fonctionnement en tout ou rien, mais également un débit contrôle du flux d'air entre deux valeurs déterminées, avec possibilité de réglage entre lesdites valeurs.

Une telle électrovanne permet donc d'obtenir un fonctionnement

« séquentiel, de pulsation, de rythme » tel qu'en cours de l'opération de massage, le taux d'aspiration varie de manière cyclique provoquant ainsi un effet « de vibration », de variation de la force d'aspiration et de prise de peau, améliorant ainsi l'efficacité du traitement et facilitant sa mise en œuvre.

D'une manière générale, l'invention concerne donc un appareil de massage constitué, comme décrit dans le FR-A-901 787, d'une tête de traitement proprement dite reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement comprenant un boîtier comportant une chambre interne à l'intérieur de laquelle débouche le circuit d'aspiration, et dans lequel le pli cutané formé sous l'effet de l'aspiration lorsque l'appareil est appliqué sur le patient, s'appuie directement contre les bords inférieurs de forme convexe de ladite chambre.

L'appareil selon l'invention se caractérise en ce que la chambre ouverte à sa base forme une fenêtre délimitée par deux parois latérales et deux parois transversales, le pli cutané formé sous l'effet de l'aspiration s'appuyant au moins contre les bords inférieurs des parois transversales, lesdits bords ayant la forme de surfaces convexes de courbure opposée, les surfaces actives constituées par les bords inférieurs des parois transversales pouvant recevoir un déplacement permettant de faire varier leur écartement entre deux positions prédéterminées. Dans la suite de la description, les bords inférieurs des parois transversales définissant la chambre d'aspiration et contre lesquels s'appuie le pli cutané, sont désignés par l'expression « surfaces actives ».

La variation de l'écartement entre deux positions prédéterminées des surfaces actives peut être obtenue soit en déplaçant l'une de ses surfaces par rapport à l'autre qui reste fixe, soit de préférence en déplaçant simultanément les deux surfaces.

Selon une forme préférentielle de réalisation, les parois transversales sont constituées par une ou deux cloisons rapportée à l'intérieur du corps proprement dit du boîtier.

Un tel type d'appareil permet, grâce à l'action de rapprochement de deux parois, d'effectuer de façon simple un nouveau massage mécanique.

Dans une première forme de réalisation selon laquelle une seule des parois transversales est active, cette paroi est constituée par une cloison articulée autour d'un axe disposé en partie haute à l'intérieur du boîtier et parallèle à la fenêtre ; elle est maintenue normalement écartée de la paroi qui lui est opposée, paroi qui est fixe, sous l'action de moyens de poussée (ressorts), et son pivotement est obtenu sous l'effet du vide et/ou de la différence de pression entre celle à l'intérieur de la chambre et la pression externe qui est égale à la pression atmosphérique.

Dans la suite de la description, par mesure de simplification, il sera simplement indiqué que le pivotement est obtenu sous l'effet de l'aspiration.

Selon une forme préférentielle de réalisation conforme à l'invention, les parois transversales sont constituées par deux cloisons rapportées à l'intérieur du boîtier, articulées autour de deux axes disposés symétriquement par rapport à un plan médian à la fenêtre inférieure. Dans un tel cas, les deux cloisons articulées sont montées sur un ressort plat qui tend à les maintenir écartées l'une de l'autre en appui contre le corps du boîtier. Ce ressort plat s'étend sur toute la largeur de la chambre de la tête de traitement et lorsque les deux parois ont tendance à se rapprocher l'une contre l'autre sous l'action de l'aspiration, il permet d'assurer l'étanchéité à l'intérieur de la chambre de traitement malgré le pivotement des parois.

Le boîtier d'un appareil conforme à l'invention est de préférence réalisé par moulage et se compose essentiellement d'un corps central qui définit une chambre ouverte vers l'extérieur, les parois latérales étant quant à elles formées par deux flasques rapportées de part et d'autre du corps central et fixées à ce dernier par tout moyen approprié tel que vis. Les parois latérales peuvent éventuellement être transparentes permettant ainsi de visualiser le pli de peau formé à l'intérieur de la chambre lors du traitement.

Avantageusement, les flasques latéraux servent d'éléments de guidage à la (ou les) paroi(s) mobile(s) et il est possible d'y intégrer des moyens de poussée permettant de maintenir les surfaces actives normalement écartées l'une de l'autre, leur rapprochement étant obtenu simplement sous l'effet de l'aspiration.

L'invention et les avantages qu'elle apporte sera cependant mieux comprise grâce aux deux exemples de réalisation donnés ci-après à titre indicatif, mais non limitatif, et qui sont illustrés par les schémas annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'un appareil conforme à l'invention dans lequel la variation de l'écartement entre les surfaces actives en cours de traitement est obtenue par déplacement d'une seule surface active par rapport à l'autre ;

- les figures 2. 3 et 4 sont des vues en coupe transversale selon le plan AA de la figure 1 illustrant le fonctionnement d'un tel appareil ; - la figure 5 est une de détail montrant la structure de moyens de poussée permettant de maintenir normalement écartées les deux surfaces actives l'une de l'autre ;

- les figures 6 et 7 sont respectivement des vues de côté et en perspective éclatée montrant la structure d'un appareil de massage conforme à l'invention dans lequel les deux surfaces actives peuvent être rapprochées ou écartées l'une de l'autre simultanément.

Les figures annexées représentent, sensiblement à l'échelle 1, deux appareils de massage réalisés conformément à l'invention. Dans la forme de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, une seule de ces surfaces actives peut être déplacée pour être rapprochées ou écartées de l'autre, alors que dans la forme de réalisation illustrée à la figure 6, les deux surfaces actives peuvent être rapprochées simultanément l'une de l'autre.

Dans ces deux modes de réalisation, l'appareil de massage conforme à l'invention qui permet de réaliser des traitements combinant une action d'aspiration et de mobilisation du pli cutané, se compose essentiellement d'une tête de traitement, désignée par la référence générale (1), reliée, par tout moyen approprié tel que raccord (2), à un circuit d'aspiration non représenté et qui comporte des moyens permettant de faire varier la pression et le débit d'air, moyens constitués par exemple, comme indiqué précédemment, conformément aux enseignements de la demande de brevet WO 95/09996, et qui ne seront donc pas décrits en détail par mesure de simplification.

La tête (1) est actionnable manuellement et elle peut éventuellement comporter une poignée ou avoir une forme spécifique pour que l'opérateur puisse la prendre directement en main. Cette tête (1) est constituée essentiellement par un boîtier comportant un corps central, comportant deux flancs (11) qui définissent entre eux une chambre (3) ouverte à sa base. De part et d'autre du corps central, sont rapportés deux flasques latéraux (12) , transparents ou opaques. Ces flasques latéraux (12) sont fixés au corps central par l'intermédiaire de vis désignées par la référence (14), un joint d'étanchéité étant éventuellement prévu entre les surfaces en contact. Le corps central (11) et les flasques latéraux (12) définissent entre eux une chambre de traitement (3) à l'intérieur de laquelle débouche un circuit d'aspiration (2).

Conformément à l'invention, la chambre (3) est ouverte à sa base et forme une fenêtre délimitée d'une part par deux parois latérales (4) constituées par la face interne des flasques latéraux (12) et, d'autre part, deux parois transversales (6,7), dont les bords inférieurs (8,9) constituent les surfaces actives de l'appareil, les deux parois ou au moins l'une de ces parois pouvant recevoir un déplacement permettant de faire varier l'écartement entre les surfaces actives (8,9) entre deux positions prédéterminées. Le rayon de courbure des surfaces actives (8,9) ainsi que l'espacement entre les deux lignes de tangence avec le sujet à traiter, seront adaptés en fonction du traitement à effectuer et de la zone du corps à traiter.

A titre indicatif, dans les deux exemples de réalisation illustrés, le rayon de courbure des surfaces actives (8,9) est de 10 mm, l'espacement maximal entre les deux lignes de tangence avec le sujet à traiter étant de l'ordre de 45 mm, cet ecartement pouvant être ramené à environ 30 mm lors du déplacement sous l'effet de l'aspiration.

Dans le premier mode de réalisation illustrée par les figures 1 à 5, l'une des parois, à savoir la paroi (6), est constituée par la face interne de l'une des deux flancs (1 1) du corps central du boîtier, l'autre paroi (7) étant constitué par la face interne d'une cloison pivotante (20) rapportée à l'intérieur du corps du boîtier. Cette cloison (20) est articulée autour d'un axe (X) disposé en partie haute à l'intérieur du boîtier et parallèle à la fenêtre ouverte. Son maintien à l'intérieur du boîtier est obtenu au moyen de deux axes latéraux (21) qui viennent s'emboîter à l'intérieur de paliers (22) prévus sur les flasques latéraux (4). L'amplitude de pivotement à l'intérieur de la chambre est limitée entre deux positions extrêmes, l'une (voir figure 2) selon laquelle entre les deux surfaces actives (8,9) est au maximum, l'autre (figure 3) selon laquelle là surface active (9) se trouver rapprochée en direction de la surface active (8). L'amplitude du mouvement est limitée par la présence de deux ergots fixes (23) prévus en partie basse de la cloison et qui peuvent être déplacés à l'intérieur de deux chambres (24) prévues dans les flasques latéraux (4).

Dans une telle forme de réalisation, la cloison pivotante (20) est maintenue normalement écartée de la surface active (8). Un tel ecartement peut être obtenu par l'intermédiaire de moyens de poussée qui sont intégrés à l'intérieur même des flasques latéraux (4) et dont la structure ressort de la vue de détail figure 5. Ces moyens de poussée sont intégrés à l'intérieur d'un conduit réalisé dans les flasques latéraux et sont accessibles de l'extérieur. Ce conduit débouche en regard des chambres (24) à l'intérieur desquelles peuvent se déplacer les ergots (23). Une butée (25) s'appuie sur chaque ergot (23), butée qui est soumise à l'action d'un ressort (26) dont le taux de compression peut être réglé par une vis noyée (27). Une telle possibilité de réglage permet donc de moduler à volonté le déplacement de la surface active (9) en direction de la seconde surface active (8) sous l'action de l'aspiration.

Lors de l'utilisation d'un tel appareillage, le pli cutané (10) est formé sous l'action de l'aspiration entre les deux surfaces actives (8,9) et lorsque l'opérateur déplace l'appareil, non seulement il provoque le déplacement dudit pli cutané (10) mais exerce également une pression et flexion contre la zone située à l'arrière si l'on considère le sens de déplacement, flexion dont l'intensité dépend de l'action exercée par l'opérateur. Si l'aspiration varie de manière cyclique, on obtient un effet de prise et relâchement successifs du pli cutané entraînant une action de massage stimulante et tonifiante sous l'effet de l'action de pincement qui peut être réglable en intensité et en fréquence.

Par ailleurs, dans cette forme de réalisation selon laquelle une seule des surfaces actives peut être déplacée par rapport à l'autre, il a été constaté que l'on obtenait également un déplacement pratiquement autonome de ladite tête sur le corps du patient compte tenu du battement qui s'exerce.

Les figures 6 et 7 illustrent une autre forme de réalisation conforme à l'invention dans laquelle les deux surfaces actives (8,9) peuvent être déplacées simultanément.

Dans cette forme de réalisation, les deux cloisons pivotantes (20) sont identiques et sont disposées symétriquement face à face entre les deux flancs (11) du corps central du boîtier. La structure et la manière dont sont montées ces deux cloisons est similaire à l'exemple décrit précédemment.

Dans cette forme de réalisation, le maintien en position d' ecartement maximal tel qu'illustré à la figure 6, est obtenu sous l'action d'un ressort plat (30), sensiblement en forme de U, et qui prend appui contre les surfaces internes des parois (11) au dessus des surfaces actives. Le maintien de ce ressort plat (30) est obtenu de manière simple par l'intermédiaire d'un bloc (31) vissé dans le fond (32) de la chambre (3). La largeur de ce bloc (31) est telle qu'elle limite l'amplitude du rapprochement des deux surfaces actives l'une de l'autre sous l'effet de l'aspiration.

Par rapport au mode de réalisation selon lequel une seule des surfaces actives peut recevoir un déplacement, une telle conception présente comme avantage de pouvoir permettre de réaliser un traitement avec la même intensité quel que soit le sens de déplacement de la tête contre le corps du patient.

Dans les deux modes de réalisation précités, il est possible, en jouant sur la nature des matières constituant les surfaces actives, par exemple en ayant une surface présentant un coefficient de frottement nettement inférieur à l'autre surface, d'amplifier ou de communiquer un déplacement naturel. Par ailleurs, si les surfaces actives peuvent être réalisées dans des matériaux identiques, elles peuvent éventuellement être dans des matériaux différents, par exemple l'une des surfaces pouvant être très lisse en ayant reçu un traitement approprié (Téflon par exemple), l'autre présentant un coefficient de frottement plus élevé et étant réalisée par exemple en élastomère.

Enfin, si les deux surfaces actives peuvent être lisses, il pourrait être envisagé d'avoir des surfaces actives présentant des protubérances, par exemple sous la forme de petites portions sphériques ou autres.

Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits précédemment, mais elle en couvre toutes les variantes réalisées dans le même esprit étant entendu que les dimensions de l'appareil peuvent être soit supérieures soit inférieures aux exemples concrets donnés précédemment.

Claims

REVENDICATIONS

1/ Appareil de massage (1) constitué d'une tête de traitement reliée à un circuit d'aspiration, ladite tête de traitement comprenant un boîtier comportant une chambre interne (3) à l'intérieur de laquelle débouche le circuit d'aspiration, et dans lequel le pli cutané formé sous l'effet de l'aspiration lorsque l'appareil est appliqué sur le patient, s'appuie directement contre les bords inférieurs de forme convexe de ladite chambre, caractérisé en ce que : - la chambre (3) ouverte à sa base forme une fenêtre délimitée par deux parois latérales (4) et deux parois transversales (6,7), le pli cutané (10) formé sous l'effet de l'aspiration s'appuyant au moins contre les bords (8,9) des parois transversales, lesdits bords ayant la forme de surfaces convexes de courbure opposée ; - les surfaces actives constituées par les bords inférieurs (8,9) des parois transversales peuvent recevoir un déplacement permettant de faire varier leur ecartement entre deux positions prédéterminées.

2! Appareil selon la revendication 1, caractérisé en ce que au moins l'une des parois transversales est constituée par une cloison (20) rapportée à l'intérieur du corps du boîtier, cette cloison (20) étant montée pivotante autour d'un axe disposé en partie haute à l'intérieur du boîtier et parallèle à la fenêtre et étant maintenue normalement écartée de la paroi qui lui est opposée sous l'action de moyens de poussée, son pivotement étant obtenu sous l'effet de l'aspiration produite à l'intérieur de la chambre.

3/ Appareil selon la revendication 2, caractérisé en ce que les parois transversales (6,7) sont constituées par deux cloisons (20) rapportées à l'intérieur du boîtier, articulées autour de deux axes disposés symétriquement par rapport à un plan médian à la fenêtre inférieure, les deux cloisons articulées étant montées sur un ressort plat qui tend à les maintenir écartées l'une de l'autre en appui contre le corps du boîtier, ledit ressort s 'étendant sur toute la largeur de la chambre de la tête de traitement.

4/ Appareil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le boîtier est réalisé par moulage et se compose eàsentiellement d'un corps central (11) définissant une chambre ouverte vers l'extérieur, les parois latérales (4) étant quant à elles formées par deux flasques (12) rapportés de part et d'autre du corps central (11) et fixés à ce dernier.

5/ Appareil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce qu'il est monté sur un circuit d'aspiration comportant des moyens permettant de faire varier le débit d'air en cours de traitement.