NOUVEAU DISPOSITIF PERMETTANT
LE DEPLACEMENT D'UN SIEGE POUR PERSONNES
A MOTRICITE DIMINUEE
La présente invention se rapporte au domaine de la mécanique et plus particulièrement à celui des matériels destinés a assurer l'hygiène des personnes à motricité diminuée.
Elle a plus particulièrement pour objet un dispositif permettant à des personnes âgées ou à des personnes présentant un handicap moteur de pouvoir réaliser, sans effort excessif et d'une manière autonome, leur mise à l'eau soit dans une cabine de douche, soit face à un lavabo.
Le dispositif selon l'invention présente l'avantage, par rapport à ceux décrit dans la littérature, d'être constitué d'un assemblage de moyen simples, solides et d'un prix peu élevé.
Il présente, en particulier, l'avantage d'une grande solidité et d'une grande stabilité de telle sorte que l'utilisateur n'a pas à craindre une perte d'équilibre ou à redouter le besoin de fournir un effort physique important pour pouvoir effectuer le déplacement du dispositif.
Le dispositif selon l'invention est formé d'un dispositif rotatif qui comprend essentiellement un siège garni d'un revêtement légèrement adhérent, monté sur un axe tubulaire coudé assujetti d'une manière permanente à un organe de manoeuvre coulissant dans un plan horizontal fixé à une cloison disposée dans une direction perpendiculaire au bac récepteur de douche ou au lavabo.
Le siège est également pourvu, dans un plan supérieur, d'une tubulure entourant le dossier du siège auquel elle est fixée et qui revient vers la partie inférieure du siège de façon à constituer un renfort au dossier et accoudoirs latéraux, sur lesquels la personne désirant prendre une douche, prendra appui pour se placer sur le siège et se déplacer en rotation au moyen de l'organe de manoeuvre.
L'organe de manoeuvre est constitué d'un bâti cylindrique en trois parties, deux parties extérieurs interrompue par un axe de diamètre très légèrement inférieur, qui lui est assujetti et qui peut entrer en rotation grâce à deux joints souples disposées de part et d'autre de l'axe.
Les joints souples sont constitués chacun de trois pièces : un disque en matériaux plastique assurant la rotation placé entre deux lames circulaires en acier qui assurent la mise en position des joints souples. L'axe tubulaire porte une branche horizontale qui reçoit le siège et à laquelle sont fixée la branche verticale et la branche horizontale de la tubulure entourant le dossier.
Cette tubulure détermine une structure enveloppante d'une grande stabilité de sorte que le sujet, une fois assis sur le siège, peut commander très aisément le déplacement du dit siège vers la cabine de douche et/ou vers le lavabo. La rotation du siège peut être contrôlée à la fois par le sujet qui peut appuyer, par son ou ses membres inférieure, sur le rebord du bac à douche ou sur la face interne adhérente du bac à douche et par le degré de liberté de l'organe de manoeuvre. En effet, les joints souples insérés dans l'organe de manoeuvre peuvent être d'une épaisseur et d'une dureté calculées de façon à ce que la rotation s'effectue avec une facilité contrôlable. On évite ainsi tout risque de rotation indésirée qui pourrait envoyer le siège vers la paroi opposée du bac à douche.
La forme, la courbe et la dimension de l'axe tubulaire coudé sont détermines de sorte que le siège puisse effectuer un déplacement en rotation d'au moins 45° environ et de 90° au plus ainsi le sujet peut se déplacer d'une position à l'extérieur de la cabine de douche à une position a l'intérieur de la cabine de douche, en ayant simplement, comme effort à exercer, celui d'entre dans l'espace déterminé par le siège et les deux accoudoirs tubulaires latéraux.
La hauteur du siège est prévue de telle sorte que le sujet n'ait pas à se hisser sur le siège, mais au contraire à se placer en position dans un plan très légèrement inférieur. De cette façon, le sujet n'a plus qu'à effectuer une flexion du tronc minimale et doit seulement fournir le léger effort nécessaire pour entrer le plus commodément et le plus aisément possible, dans le siège en s'appuyant avec les bras sur les accoudoirs. Ainsi, le sujet, quelque soit le degré de fonctionnement ou la force de sa musculature, ou même sa taille pourra s'installer sans le besoin d'un aide et sans le besoin du contrôle d'une personne extérieure.
Le bac à douche receveur sera de préférence de forme quadrangulaire mais, il pourra avantageusement comporter un pan coupé pour faciliter le passage des jambes du sujet.
Dans un mode d'exécution avantageux de l'invention, le bac de douche receveur présente deux grands côtés parallèles, perpendiculaires au côté du fond du bac de douche et deux petits côtés formant un angle obtus avec les grands côtés et se raccordant a ces deux côtés parallèles. La hauteur du bac à douche peut être constante sur toute sa périphérie, ou bien encore présenter sur la portion définie par le pan coupé, une hauteur moindre facilitant encore le passage des jambes.
La face inférieure interne du bac peut porter une surface adhérente telle que des picots qui assurent une meilleure stabilité des pieds du sujet et lui permettent d'entrer en rotation, notamment en sens inverse, lorsqu'il désirera quitter la cabine de douche ou le lavabo sans risque de glisser.
Le bac à douche se trouve normalement disposé face à une cloison en laissant un espace libre d'environ 10 cm où se trouvera, assujetti à la cloison perpendiculaire, l'organe de manoeuvre du bâti tubulaire. Ainsi, le sujet désirant prendre une douche prendra la position assise sur le siège en tournant le dos au bac à douche et viendra en rotation dans le bac à douche. Il pourra ainsi utiliser un dispositif de douche tel qu'une pomme de douche, assis sur le siège, et pourra s'asperger dans cette position tout en étant appuyé, si cela était nécessaire, par un bras à l'accoudoir et par les pieds au rebord du bac à douche.
Au cas où, pour une raison quelconque, la température de l'eau envoyée par la pomme de douche ne serait pas supportable, trop froide ou trop chaude, le sujet pourra réagir immédiatement et entrer en rotation par simple appui des bras ou des jambes, sans être prisonnier de la cabine de douche et ainsi, en sortir rapidement.
L'organe de manoeuvre peut commodément être fixé d'une manière permanente à une cloison par l'intermédiaire de pattes de scellement ou par l'intermédiaire d'une grille métallique, elle-même assujettie par des vis à la cloison porteuse ou bien encore à la fois dans un plan horizontal à la cloison et dans un plan vertical par un tube prolongeant l'organe de commande et venant se fixer au sol de la pièce d'eau par un ou plusieurs dispositifs de scellement.
Le dispositif, selon l'invention, peut-être monté indifféremment en rotation vers la gauche ou vers la droite en supposant qu'un sujet gaucher ou un sujet droitier seront plus à l'aise pour faire tourner le siège dans le sens qui leur est le plus familier.
Le dispositif selon l'invention peut également, et en même temps, servir à la mise en position d'un sujet face à un lavabo. Il est possible de monter le dispositif entre un lavabo et une cabine de douche de sorte qu'après déplacement en rotation, le sujet vienne se placer face au lavabo ou dans la cabine de douche. On peut également envisager un dispositif à cette effet unique venant se placer seulement face à un lavabo ou seulement dans la cabine de douche.
Il est en effet important, pour une personne à mobilité réduite, de pouvoir se placer en position assise face au lavabo, soit pour le rasage, soit pour l'hygiène du haut du corps par exemple.
Dans un mode d'exécution préféré, présenté à la figure 5, on voit de profil l'organe de manoeuvre scellé au mur de la pièce d'eau par deux pattes de fixation. L'organe de manoeuvre comporte deux extrémités arrondies fixes, deux joints intermédiaires et un manchon tubulaire central pouvant entrer en rotation librement entre les deux joints intermédiaires. Sur la partie tubulaire, on a assujetti l'axe horizontal sur lequel repose le fond du siège et l'arceau tubulaire entourant le siège. De cette façon, le siège est solidement fixé sur cette portion tubulaire. La portion tubulaire est fixée au manchon rotatif par soudure ou encore par un moyen de fixation conventionnel métal/métal, comme par exemple le vissage ou par encollage.
La plaque de fond du siège, comme le dossier, sont fixés à la portion tubulaire par un moyen usuel comme vissage, boulonnage ou taraudage par une tige filetée.
L'arceau tubulaire décrit la forme postérieure du siège en revenant vers l'avant, laissant entre le siège et la branche latérale de l'arceau un espace permettant le passage des mains du sujet.
La portion tubulaire présente une incurvation vers le centre du siège de manière à recouvrir la plus grande surface possible du fond du siège, ce tube étant assujetti au fond du siège.
Dans un mode d'exécution préféré de l'invention, figure 1 , on a représenté le sujet se présentant de dos pour s'asseoir sur le siège (1), vu par en dessus, entouré par la portion tubulaire courbe (2) et (2') formant accoudoir, le dossier du siège (3) et l'extrémité du bâti tubulaire (4) assujetti à l'organe de manoeuvre (5). Le siège est présenté excentré par rapport au centre du bac receveur de douche (6) dans la position où le sujet peut s'asseoir sur le bord du siège en s'aidant éventuellement du rebord du bac pour entrer plus commodément sur et dans le siège (1).
Dans un autre mode d'exécution préféré, figure 2, on a représenté vu par en- dessus, le sujet assis sur le siè3ge (1) en position centrale, se tenant à un des accoudoirs et pouvant ainsi saisir de la main, restée libre, la pomme de douche (7) ce qui permet de cette façon son aspersion. En dessous du plan du siège, on a figuré la portion tubulaire courbe (2), le bâti tubulaire (4) et l'organe de manoeuvre (5).
Dans un autre mode d'exécution, figure 3, on a représenté par en-dessous le mouvement de rotation du siège sans le sujet, au dessus du bac à douche receveur, d'une position excentrée à une position centrale permettant au sujet de prendre une douche.
Dans un autre mode d'exécution préféré, figure 4 on a représenté le siège (1), vu par en-dessus, montrant le bâti tubulaire (4) présentant une incurvation au centre du siège et venant se fixer à l'organe de manoeuvre (5). L'espace représenté entre le siège (1) et les portions tubulaires (2) et (2') permet au sujet de s'accouder commodément. Le dossier (3) assujetti au bâti tubulaire assure une sécurité et une stabilité supplémentaires pendant l'aspersion par la pomme de douche.
Dans un autre mode d'exécution, figure 5, on montre de profil le détail de l'assemblage de l'organe de manoeuvre (5) permettant le déplacement en rotation du dispositif et la fixation du siège sur le bâti tubulaire (4). On y a figuré les deux portions tubulaire fixes (9) et (9*) de l'organe de manoeuvre (5) fixées à la cloison par des pattes de scellement (10) et (10'). L'organe de manoeuvre (5) comporte une portion mobile (11) en forme de manchon, emboîtée sur l'axe de l'organe et dont la rotation s'effectue entre deux coussinets souples en caoutchouc (8) et (8'). Le bâti tubulaire (4) est engagé dans la portion mobile (11) d'une manière permanente et coopère avec cette portion mobile. L'assemblage du bâti tubulaire (4) dans la portion mobile (11) se fait par soudure du tube.
La figure 6 montre de profil un autre mode d'exécution du dispositif selon l'invention dans lequel l'organe de manoeuvre (5) est assujetti à une cloison à la fois par des pattes de fixation (10) et (10*) dans un plan horizontal et par un axe métallique vertical (18) en acier prolongeant la partie fixe (9') de l'organe de manoeuvre, scellé au sol par des pattes de fixation (17) et (17') elles-mêmes soudées à un axe horizontal (16) prolongeant le tube (18). Le bac à douche (6) présente deux rebords (19) et (19') dont l'un est sensiblement inférieur à l'autre.
La figure 7 montre un autre mode de réalisation avantageux du dispositif selon l'invention dans lequel le dispositif est placé en position centrale entre un lavabo (15) et le bac à douche (6). Le sujet en s'introduisant sur le siège (1) peut commander la rotation de celui-ci soit dans la direction du lavabo (15), soit vers le bac à douche (6). Le mouvement de l'axe tubulaire (4) peut s'effectuer indifféremment dans un sens ou dans l'autre en direction de l'un ou l'autre moyen de lavage.
La figure 8 illustre le mouvement en rotation du siège (1) devant le lavabo (15) en permettant au sujet de se présenter devant celui-ci en plaçant ses jambes sous le plan horizontal du lavabo.
La figure 9 montre, vu par en-dessus, le siège (1) placé au milieu du bac à douche (6). Le lavabo (15) est figuré séparément.
Il peut être avantageux de réaliser une version mobile du dispositif ou du siège pour bac receveur de douche. Cette modification du dispositif selon l'invention est une adaptation spécialement prévue pour être une assistance technique pour les infirmiers ou aides-soignants lorsqu'ils prêtent leurs soins aux malades ou aux personnes à mobilité réduite en vue d'une mise sous la douche.
Cette modification est particulièrement approprié pour les maisons ou établissements pour personnes âgés, pour les établissements hospitaliers, les cliniques et toutes les institutions dont la clientèle est atteinte de limitation physiques dues à l'âge ou à un handicap.
La modification du dispositif selon l'invention est destinée à s'adapter à toute salle de douche pour permettre à des résidents dépendants de se doucher avec le concours d'une personne soignante. Cette personne transporte et installe le siège portable dans chaque cabine de douche.
Le dispositif comporte un moyen de fixation qui permet l'installation rapide et sure. De cette manière le siège ou le banc est installé rapidement et facilement dans toute emplacement pré-équilibré. Après avoir été utilisé pour doucher l'intéressé, le siège pour bac à douche peut être enlevé aisément puis être mis en réserve ou bien il peut être installé dans une autre cabine de douche pour assurer le même type de service pour un autre utilisateur.
Dans ce mode d'exécution particulier représenté à la figure 10, la plaque de fixation de la partie pivotante du dispositif comporte deux moyens d'agrippement (21) (21') à un boîtier assujetti à la cloison (23). Ce boîtier comporte une face plane contre la cloison et une face avant trapézoïdale. La face supérieure porte un orifice rectangulaire (22) dans lequel vient s'insérer le moyen d'agrippement (21).
La face trapézoïdale possède également dans son tiers inférieur une ouverture rectangulaire (22') dans laquelle l'autre moyen d'agrippement (21') de forme plane comportant un léger décrochement à la partie supérieure vient s'insérer. L'organe de rotation est fixé sur la partie centrale de la plaque support (20). Le boîtier concerné peut être fixé à une cloison de la salle d'eau par des scellements ou par un panneau fixé préalablement au mur par vissage ou par boulonnage.
Dans un autre mode d'exécution représenté à la figure (11), on introduit dans le dispositif un système de freinage en haut et en bas de la partie pivotante qui permet d'immobiliser le siège dans une position déterminée ou de limiter sa rotation ou de toute façon pour éviter que la rotation dans un sens ou dans l'autre risque d'être trop rapide.
Le système de freinage comporte une clavette de serrage (26) et une clavette de blocage (24) montées sur l'axe de rotation du pivot. La clavette de serrage exerce son influence sur la tête de l'axe de rotation du pivot. La clavette de blocage disposée à la partie inférieure traverse de part en part l'axe de rotation en exerçant le même effet. Le serrage sur le joint métallique (27) à pour effet de le déformer et ainsi de venir comprimer le joint élastique (8) en limitant sa possibilité de rotation. Ainsi l'axe de rotation ne pourra entrer en rotation que dans des limites beaucoup plus restreintes. La clavette de serrage vient entrer en contact avec les coussinets de la rondelle assurant la rotation du dispositif et de ce fait par serrage de la dite clavette, tout déplacement en rotation est rendu plus difficile. La clavette de blocage joue un rôle plus décisif car son intervention empêche totalement tout déplacement du pivot de l'axe de rotation. De ce fait on peut exercer sur le pivot soit un effet de ralentissement pour éviter un déport brusque soit un effet de freinage.permettant l'arrêt immédiat.
Dans ce mode d'exécution particulier représenté à la figure 12, le dispositif de rotation est inséré dans deux supports muraux creux, moulés (10) et (10') et la tête et la base de l'axe du pivot sont disposés à l'intérieur de ces supports .Sur le support supérieur (10) la clavette de serrage (26) pénètre à l'intérieur de celui-ci pour exercer par sa partie filetée son action sur la tête de l'axe de rotation (25).
En conséquence le support mural supérieure (10) présente une ouverture à sa partie supérieure, adaptée au diamètre du filetage de la clavette de serrage qui vient s'ajuster dans un orifice percé sur la tête de l'axe de rotation (25) et descendants jusqu'au rondelles métalliques (27) entre lesquelles se trouve le coussinet souple (8) assurant la rotation.
A la partie inférieure, la base de l'axe de rotation est libre mais la clavette de blocage (24) vient s'interposer sur l'axe de rotation et de la même façon en empêche totalement le mouvement.
Dans ce mode d'exécution particulier le bras (4) portant le siège est fixé au pivot (11 ) par emboîtement de deux gorges (28) (28*) et soudure de l'ensemble. Chacune des parties du pivot central repose sur une bague faite de deux rondelles métalliques enserrant un coussinet en polyamide. Ainsi lorsque les deux clavettes sont desserrées la partie centrale du pivot peut entrer facilement en rotation. Si les clavettes (24) ou (26) sont serrées, l'effort pour effectuer une mise en rotation est beaucoup plus important.
Dans un autre mode de réalisation conforme à l'invention représenté dans la figure 13, le freinage du dispositif est assuré par une tige filetée qui vient s'insérer dans l'axe de rotation. Son serrage sur la tête du pivot à pour effet de freiner et même d'arrêter tout mouvement de rotation. Ce dispositif fait intervenir une clef cylindrique creuse permettant le serrage et le desserrage de l'axe de rotation du dispositif sur la tête du dit axe.
Dans un autre mode d'exécution avantageux de l'invention figuré à la figure 14, le siège (1) peut comporter un dispositif d'agrippement (29) qui peut se replier en basculant autour d'un axe (34), adapté pour fournir un appui manuel pendant et au cours des étapes parfois difficiles qui consistent à s'assoir sur le siège (1) ou sur le banc ou au contraire à se relever, c'est-à-dire lorsqu'on effectue les mouvements pour entrer ou au contraire sortir du dispositif de douche.
On comprendra qu'un nombre important d'utilisateurs du dispositif selon l'invention ont besoin ou désirent un appui supplémentaire pour assurer leur stabilité à ce moment. Le support figuré à la figure 14 est un accessoire destiné à remplir ce but. II est disposé à la hauteur de la main de l'utilisateur. Il est formé d'un tube métallique assujetti à une plaque de tôle de métal repliée qui est conçue pour une fixation rigide et permanente à une paroi verticale de la pièce de douche.
L'extrémité de ce tube horizontal est muni d'une poignée élargie en plastique souple dont la dimension a été calculée ergonomiquement pour assurer un contact avec la main, sûr et confortable.
La position la plus avantageuse est au-dessus et en face du siège mobile à hauteur de la main. Dans cette position la poignée s'étend vers l'extérieur de la cabine de douche et peut entrer en contact avec une porte ou une ceinture pour en assurer une fermeture sans danger.
Avec ce dispositif supplémentaire, le support en forme de barre peut-être mis en rotation, relevé vers le haut et peut-être mis en réserve commodément.
Dans un autre mode d'exécution avantageux, le tube cintré entourant le siège forme un segment de support horizontal qui passe derrière le dos du siège et lui est attaché par un moyen de fixation mécanique. Cette position du tube permet de réaliser un support rigide pour l'appui arrière du siège et il consiste en un segment droit qui forme un angle vers le bas et vers l'extérieur en dehors du support pour le dos. Ce segment d'appui pour le dos s'étend et est suivi d'un cintre et d'une section droite sur chaque coté. Ces deux segments droits font support de bras, à gauche et à droite, pour l'utilisateur.
Une des caractéristiques les plus distinctives de la forme est que les portions formant bras sont inclinées de haut vers le bas avec un angle d'environ 25° par rapport à l'horizontale et représentent un angle en diagonale vers l'extérieur en partant du bas d'environ 45°. Ainsi les deux bras ne sont pas (dans ce mode d'exécution) parallèles l'un par rapport à l'autre (comme c'est le cas dans un siège traditionnel) mais sont disposés dans des plans verticaux qui se coupent et convergent en formant un angle de 90°.
En dessous du siège la portion tubulaire se termine avec deux tasseaux métalliques soudés au tube. Ces tasseaux sont employés pour réaliser une fixation rigide au siège ou aux tubes de support du siège.
La géométrie particulière des accoudoirs procure des avantages particuliers à l'utilisateur, en particulier en lui permettant d'accéder au siège sous différents angles, en l'aidant à s'asseoir tout en maintenant le siège en position centrale en permettant la rotation du corps de 90° tout en étant assis sans être gêné par les bras ; l'inclinaison particulière du bras procure un appui pour la position de la main qui est confortable.
Dans un autre mode d'exécution représenté à la figure 15, le bras mobile peut-être rendu amovible. Pour cela l'organe de manoeuvre porte de part et d'autre disposés symétriquement deux tenons métalliques sur lesquels viennent se fixer deux dispositifs d'agrippement. Ceux-ci sont constitués par une plaque métallique arrondie portant deux crochets à la partie supérieure et à la partie inférieure, et un dispositif de sécurité formé d'un oeillet traversé par une goupille ou une tige métallique.
Ainsi la boîte tubulaire (4) peut être assemblée à l'organe de manoeuvre (5) ou au contraire après la douche être démontée sans difficulté et ainsi être rangée après nettoyage dans un local de distribution. De cette façon le dispositif selon l'invention pourra être utilisé par plusieurs personnes et il en résulte un économie sensible dans l'investissemnt en un tel matériel.
Dans ce mode d'exécution on peut voir les deux crochets de fixation (29) et (29') portés par un support arrondi (31) assujetti à la portion tubulaire (4). Celle-ci porte deux supports prismatiques (30) sur son pourtour pour fixer plus commodément le rebord externe du siège (1). Le support arrondi (31) porte à sa partie inférieure à l'intérieur deux pattes de fixation (30) traversés par un orifice central symétrique (32). Les deux crochets de fixation (29) (29') sont conçus pour reposer sur les tenons (28) et (28') de l'organe de manoeuvre de façon à ce que le siège reste en position de rotation.
La plaque métallique arrondie (31) est ainsi fixée au mur d'une manière solide mais facilement amovible, la goupille introduite dans l'orifice (34) interdit le désengagement de la plaque métallique (31). L'anneau (33) engagé dans la goupille (32) permet d'extraire celle-ci et ainsi de rendre mobile la portion circulaire (4).
Le dispositif selon l'invention est ainsi décrit dans ses grandes lignes. Il se caractérise par sa simplicité et par sa robustesse garant de sécurité. Il est bien entendu qu'il peut comporter de nombreuses modifications dans les matériaux utilisés ou les formes des différentes pièces sans pour cela changer l'esprit de l'invention.
FEUILLE DE REMPLACEMENT (RÈGLE 26J