PIECE D'HORLOGERIE COMPRENANT UNE SOURCE D'ENERGIE CONSTITUEE PAR UNE CELLULE PHOTOVOLTAÏQUE
La présente invention concerne une pièce d'horlogerie pourvue d'une source d'énergie constituée par une ou plusieurs cellules photovoltaïques.
Plus paticulièrement, elle concerne une pièce d'horlogerie comportant au moins une cellule photovoltaïque du type photo-électrochimique régénératrice comprenant une interface oxyde semiconducteur/électrolyte.
On connait déjà des pièces d'horlogerie, telles que des montres-bracelet comportant une cellule photovoltaïque utilisée comme source d'énergie. Dans ces montres, la cellule est disposée généralement sur la boîte ou sur le bracelet, à un endroit tel que cette cellule puisse être exposée à un rayonnement lumineux supposé suffisant pour pouvoir assurer l'alimentation en courant des éléments de cette montre fonctionnant de façon électrique.
La disposition de la cellule sur la montre nuit à son esthétique.
De plus, cet agencement ne permet pas à la cellule photovoltaïque de fournir une tension suffisamment importante pour assurer l'alimentation en courant dans toutes les conditions d'utilisation, et ce notamment dans des conditions de faible éclairement et en lumière diffuse.
La présente invention a donc pour but de fournir une pièce d'horlogerie munie d'une cellule photovoltaïque répondant aux problèmes susmentionnés, à savoir dans laquelle ladite cellule est ménagée de façon telle qu'elle ne nuise pas à l'esthétique de cette pièce tout en fournissant un niveau d'alimentation électrique suffisant. A cet effet, la présente invention a pour objet une pièce d'horlogerie comportant: une source d'énergie comportant au moins une cellule photovoltaïque capable de transformer un
rayonnement lumineux en un courant électrique, cette cellule photovoltaïque comportant une surface active sensible au rayonnement lumineux, des moyens horométriques alimentés par ladite source d ' énergie et capables de fournir une information horaire, et des moyens d ' affichage conformés pour recevoir l ' information horaire fournie par les moyens horométriques et destinés à afficher cette information pour la rendre lisible par un utilisateur, cette pièce d'horlogerie étant caractérisée en ce que la surface active de ladite cellule photovoltaïque présente au moins une région transparente qui recouvre au moins partiellement les moyens d' affichage. On précisera aussi que la surface active de la cellule recouvre la majeure partie des moyens d' affichage.
D ' autres caractéristiques et avantages de l ' invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit , prise en référence aux dessins annexés donnés à titre d' exemple, et dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique brisée représentant en coupe transversale une cellule photovoltaïque seule, équipant la pièce d' horlogerie selon 1 ' invention; - la figure 2 est une vue agrandie d' une région II de la figure 1; la figure 3 est une vue en coupe représentant de façon schématique une pièce d'horlogerie selon un premier mode de réalisation de l ' invention, équipée d' une cellule représentée à la figure 1; la figure 4 est une vue de dessus de la pièce de la figure 3 ; la figure 5 est une demi-vue en coupe d' une pièce d' horlogerie selon un deuxième mode de réalisation;
la figure 6 est une vue en coupe partielle très schématique d'une cellule selon une variante de réalisation; et la figure 7 est une représentation schématique d'un circuit d'alimentation électrique équipant une cellule de la pièce d'horlogerie selon l'invention et alimentant en courant un élément à fonctionnement électrique de cette pièce, tel qu'un moteur.
Dans le cadre de la description qui suit on entendra par l'adjectif transparent, transparent à la lumière visible et non diffusant.
En se référant à la figure 1, on voit une cellule photoélectrochimique régénératrice désignée par la référence générale 1. La cellule 1 comprend un premier substrat 2 transparent et un second substrat 4 également transparent comportant respectivement sur la totalité de la surface de leurs faces en regard une électrode 6, (respectivement 8) transparente. Pour des commodités de la description, les électrodes 6,8 pourront être désignées respectivement par première électrode et seconde électrode.
Ces électrodes 6, 8 sont de préférence réalisées sous la forme d'une couche mince d'un mélange d'oxyde d'indium/étain ou d'oxyde d'étain/antimoine. Bien entendu, l'homme de métier pourra choisir tout autre couche transparente équivalente.
Le substrat 4 comporte en outre une première couche
10 d'un oxyde semiconducteur photoélectrochimiquement actif réalisée sous forme d'une nanostructure poreuse formée de particules colloïdales 12 frittées qui sera décrite plus en détail ci-après.
Les substrats 2 et 4 sont réunis entre eux par exemple, par un cadre de scellement 14 pour définir un espace rempli d'un électrolyte 16 comprenant de façon classique un couple rédox. L'électrolyte 16 imprègne la structure poreuse 10 de sorte que l'interface électrolyte
oxyde semiconducteur présente une surface effective très grande
Selon l'invention, l'électrode 8 est recouverte d'une seconde couche continue et dense 20 d'un oxyde semiconducteur.
La seconde couche d'oxyde semiconducteur 20 s'étend ainsi entre la seconde électrode 8 et la première couche d'oxyde semiconducteur 10.
La couche continue et dense d'oxyde semiconducteur 20 permet de limiter voire d'éviter tout court-circuit pouvant se produire sur la seconde électrode 8 entre les formes oxydées et réduites du couple rédox contenu dans l'électrolyte 16 et par là-même augmenter la tension disponible aux bornes des électrodes de la cellule. Dans l'exemple représenté, l'électrode 6 est par ailleurs recouverte d'une couche électrocatalytique 18 qui s'étend entre l'électrode 6 et l'électrolyte 16.
La couche électrocatalytique 18 permet de réduire la surtension pour la réduction de la forme oxydée du couple rédox contenu dans l'électrolyte 16 et d'améliorer les performances globales de la cellule.
La couche électrocatalytique 18 peut par exemple être déposée par voie galvanique ou par dépôt sous vide, et la couche d'oxyde semiconducteur 20 peut, quant à elle, être par exemple déposée par dépôt chimique ou physique en phase vapeur.
On notera que le dessin ne reflète pas les dimensions exactes de la cellule ainsi formée, ces dimensions ayant été fortement exagérées pour des raison de clarté. En se référant également à la figure 2, on voit que la couche 10 comporte des pores 22 formés par les vides présents entre les particules 12 de l'oxyde semiconducteur. Ces pores 22 sont interconnectés entre eux et sont remplis de 1'électrolyte 16 de sorte que la percolation de ce dernier à travers la couche 10 est facilement réalisée.
Les particules colloïdales 12 présentent, de préférence, un diamètre de 1 à 200 nano ètres et forment à la surface du substrat 4. une couche dont l'épaisseur est comprise entre 10 et 20"000 nanomètres. Ceci conduit donc à réaliser une couche 10 présentant une surface effective très élevée c'est-à-dire une couche dont le rapport surface réelle/surface projetée est de l'ordre de 2000.
On notera à ce propos que la faible taille des particules 12, en liaison avec la faible épaisseur de la couche 10, offre l'avantage d'obtenir une couche 10 qui ne diffuse pas la lumière.
En outre, la taille des particules 12 et l'épaisseur de la couche 10 ont une incidence importante sur la réponse de la couche 10 à l'excitation par la lumière incidente.
En effet, les particules 12 de la couche 10 absorbent les photons dont l'énergie est égale ou dépasse la différence d'énergie entre la bande de conduction et la bande de valence. L'absorption de lumière, symbolisée par des flèches au dessin, entraîne ainsi la création de paires électrons-trous dans les particules 12, contrairement au cas des particules recouvertes d'un film de chromophores de l'art antérieur, film dans lequel la lumière incidente est absorbée par le chromophore et non par l'oxyde semiconducteur. Dans ce cas, les électrons sont transférés à partir des niveaux excités des chromophores dans la bande de conduction de l'oxyde semiconducteur, les charges positives correspondantes associées aux chromophores étant piégées à la surface du semiconducteur provoquant ainsi une séparations des charges dont résulte l'effet photovoltaïque recherché. Avec un oxyde semiconducteur de type n tel que le iÛ2 , les électrons sont les porteurs majoritaires alors que les trous sont les porteurs minoritaires. Or, lorsque un tel dispositif semiconducteur/électrolyte est utilisé pour créer de l'électricité à partir de la lumière absorbée, il
est nécessaire que les trous puissent diffuser jusqu'à la jonction semiconducteur/électrolyte avant que la recombinaison avec les électrons puisse se produire. En d'autres termes, la longueur de diffusion des porteurs minoritaire désignée par lpm doit être plus longue que la distance que ces porteurs doivent parcourir avant d'atteindre la jonction. Cette longueur de diffusion est définie par lpm = (2Dt)°<5 dans laquelle t est la durée de vie d'un trou et D est la constante de diffusion du porteur minoritaire. A titre d'exemple la valeur de lpm est de 100 nanomètres pour le Ti02.
On réalise ainsi, selon l'invention, une couche d'oxyde semiconducteur 10 formée d'une agglomération de particules colloïdales 12 dont le diamètre est inférieur à la longueur de diffusion des porteurs de charge minoritaire de sorte que ces porteurs ont une grande probabilité d'atteindre la jonction semiconducteur/ électrolyte et obtenir une séparation efficace des porteurs de charges si bien que le rendement de conversion est augmenté.
Pour le dépôt de la couche 10, on se référera par exemple au procédé de dépôt d'une telle couche décrit dans la demande de brevet internationale PCT 91/167 19.
L'oxyde semiconducteur formant la couche 10 peut être choisi parmi l'ensemble des oxydes semiconducteurs compris dans les trois groupes suivants.
Le premier groupe comprend les oxydes des éléments de transition, les oxydes des éléments des colonnes 13 et 14 de la classification périodique moderne (cf. Cours de chimie physique de Paul Arnaud aux éditions Dunod 1988), et les oxydes des terres rares.
Le deuxième groupe comprend les oxydes mixtes comprenant un mélange formé de deux ou plusieurs oxydes du premier groupe.
Le troisième groupe comprend les oxydes mixtes comprenant un mélange formé d'un ou plusieurs oxydes du premier groupe avec des oxydes des éléments des colonnes 1 et 2 de la classification périodique moderne. De préférence, l'oxyde semiconducteur formant la couche 10 est choisi parmi l'ensemble des matériaux comprenant le iÛ2, le La2Û3, le Zrθ2,le Nb2Û5, le WO3, le Sr iÛ3, le CaTiθ3,le titanate de sodium, et le niobiate de potassium. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'électrolyte 16 peut être un électrolyte liquide et peut être choisi, de préférence, parmi l'ensemble des électrolytes comprenant un couple redox constitué par le sulfate de cerium(III) et le cerium (IV), le bromure de sodium et le brome, ainsi que 1 ' iodure de lithium et l'iode en solution dans l'un ou l'autre des solvants choisis dans l'ensemble comprenant l'eau, la N- méthyloxazolidinone, le nitrométhane, le carbonate de propylène, le carbonate d'éthylène, la butyrolactone, le diméthyl imidazolidine, le N-méthylpyrrolidine ou dans un mélange desdits solvants.
Les réactions d'oxydation et de réduction des espèces présentes dans l'électrolyte ont été représentées symboliquement au dessin au niveau des interfaces électrolyte 16/couche électrocatalytique 18 et électrolyte 16/couche d'oxyde semiconducteur 10.
Selon un autre mode de réalisation l'électrolyte 16 peut être aussi solide et dans ce cas on pourra choisir un électrolyte polymère tel que le polyoxyéthylène/Lil. Selon une variante du mode de réalisation comprenant un électrolyte solide, l'électrolyte 16 est de préférence le iodure de lithium, et le iodure de pyridium.
La couche électrocatalytique 18 est de préférence un film transparent formé d'une à dix couches monomoléculaires d'un métal choisi parmi l'ensemble des métaux comprenant le platine, le ruthénium, le rhodium, le
palladium, l'iridium, l'osmium et les oxydes conducteurs des éléments des colonnes 8 à 10 de la classification périodique moderne. La seconde couche d'oxyde semiconducteur 20 est avantageusement de même nature que la première couche 10.
En se reportant désormais à la figure 3, on décrira ci-après une pièce d'horlogerie selon l'invention, cette pièce d'horlogerie qui est repérée par la référence générale P étant équipée d'une cellule 1, telle que celle décrite précédemment.
La pièce d'horlogerie P comporte une boîte 50 qui est représentée sur la figure 3 partiellement en coupe et sur laquelle est montée une glace 52, par exemple par l'intermédiaire d'un joint 54 la glace 52 présente une surface frontale G.
A l'intérieur de la boîte 50 est logé classiquement un mouvement 56 formant des moyens de mesure du temps, dits moyens horométriques, capables de fournir une information horaire, telle que l'heure, la minute et par exemple la seconde.
La pièce P comporte de plus des moyens d'affichage 58 qui de façon classique sont conformés pour recevoir l'information horaire fournie par les moyens horométriques 56 et qui sont destinés à afficher cette information pour la rendre lisible par un utilisateur.
Les moyens d'affichage 58 sont constitués dans l'exemple représenté par des indicateurs d'heures et de minutes formés respectivement par une aiguille des heures 60 et par une aiguille des minutes 62 disposées en regard d'un cadran 64. De façon classique, l'aiguille des heures 60 est chassée sur un canon des heures 60a, tandis que l'aiguille des minutes 62 est chassée sur un canon des minutes 60b. Les canons 60a et 60b sont liés aux organes moteur du mouvement 56, organes qui sont pilotés par une base de temps de ce mouvement (non représenté) .
L' agencement et la coopération des moyens horométriques 56 et des moyens d'affichage 58 étant donc sous une forme classique, on ne fournira pas ici de description plus détaillée. La pièce P selon l'invention comporte une source d'énergie S comportant une cellule photovoltaïque 1, du type de celle qui a été décrite ci-avant, la cellule 1 a été représentée sur la figure 3 de façon beaucoup plus schématique que sur la figure 1 pour des raisons de clarté des dessins. Pour cette même raison certaines couches de la cellule 1 décrites en rapport avec les figures 1 et 2 ont été omises des figures 3, 5 et 6.
Comme on le comprend, cette cellule 1 qui est peu ou pas absorbante dans le domaine du visible et non- diffusante, est capable de transformer un rayonnement lumineux dans ce domaine d'émission, en un courant électrique pour alimenter les moyens horométriques 56, via un circuit d'alimentation électrique 72 représenté de façon plus détaillée à la figure' 7. A cet effet, la cellule 1 est liée au circuit d'alimentation 72 par l'intermédiaire de conducteurs 74a et 74b.
La cellule 1 est avantageusement disposée entre la glace 52 et les moyens d'affichage 58. Plus particulièrement, la cellule 1 est solidaire de la glace 52 et elle est ménagée directement sous celle-ci.
Plus précisément,on remarquera que la cellule 1 est assujettie à la glace 52.
En effet, dans le mode de réalisation de la figure 3, l'un des substrats de la cellule 1, dans cet exemple celui référencé 4, est constitué par la glace 52 elle même. La glace 52 sur laquelle est ménagée l'électrode 8 fait donc partie intégrante de la cellule 1. La cellule 1 est donc suspendue à la glace 52
Comme on le voit sur les figures 3 et 4 la cellule 1 recouvre entièrement les moyens d'affichage 58 et s'étend sur la majeure partie de la surface frontale de cadran 64.-
Bien que le mode de réalisation ici décrit soit un mode de réalisation préféré, on précisera que la cellule peut occuper une partie de la surface frontale du cadran pour ne recouvrir les moyens d'affichage 58 que de façon partielle.
La cellule 1 présente une surface active F qui est représentée sur la figure 4 avec des hachures en traits interrompus. Cette surface correspond à la projection frontale de l'empilement des différentes couches ménagées dans la cellule 1. La surface active F correspond en majeure partie à la surface frontale G de la glace 52. On remarquera à cet effet que la cellule présente au moins en projection frontale une forme géométrique qui est de même nature que celle de la glace 52, ces deux éléments étant dans cet exemple circulaire.
Etant donné que la cellule 1 est entièrement transparente et peu ou de préférence pas absorbante, ni diffusante, les moyens d'affichage 58 sont parfaitement visibles au travers de cette cellule. Dans le second mode de réalisation représenté à la figure 5, la cellule 1 est indépendante de la glace 52 mais reste disposée directement sous celle-ci. Le substrat 2 de la cellule 1 est donc accolé à la glace 52 sans être solidaire de celle-ci. La cellule 1 est maintenue entre la glace 52 et une bague 80 formant réhaut, posée sur le cadran 64.
Dans la variante de réalisation de la figure 6, la cellule 1 est, comme dans la pièce de la figure 3, intégrée à la glace 52. Toutefois, la pièce P comporte ici deux cellules respectivement supérieure la et inférieure lb de même surface frontale, superposées et montées en série.
Les cellules la et lb comportent donc un substrat commun 3, ou substrat intercalaire. Les cellules la et lb sont de structure identique à celle de la cellule de la figure 1.
Le substrat intercalaire ou commun 3 comporte de part et d'autre des électrodes 6 et 8, respectivement une électrode 6 de la cellule supérieure la et une électrode 8 de la cellule inférieure lb. Le conducteur 74a est connecté à l'électrode 8 de la cellule supérieure la, tandis que le conducteur 74b est connecté à l'électrode 6 de la cellule inférieure lb.
Les deux cellules la et lb, et notamment leurs électrodes 6 et 8 sont reliées entre elles par un conducteur commun 74c.
La figure 7 représente un schéma d'alimentation 90 relié à la cellule 1 et permettant d'alimenter un organe M de la pièce d'horlogerie fonctionnant de façon électrique.
L'organe M est ici constitué par un moteur piloté par un circuit de commande horloger 92 de structure classique auquel ce moteur M est relié électriquement.
Les conducteurs 74a et 74b sont connectés au circuit de commande 92. Sur le conducteur 74b et entre la borne négative de la cellule 1 et le circuit de commande 92 est connecté un circuit de stabilisation de tension 94 de structure classique.
Par ailleurs, sur le conducteur 74a et entre la borne positive et le circuit de commande 92 est connecté une diode 96. De plus, un condensateur 98 à capacité élevée, connu sous la marque "gold cap" est connecté entre les deux conducteurs 74a et 74b.
La pièce d'horlogerie qui vient d'être décrite est équipée d'une cellule non absorbante, dite cellule claire.
Cette invention n'est toutefois pas limitée à ce type d'application est peu s'étendre aux pièce d'horlogerie ayant une cellule dans laquelle est prévu une très faible quantité de colorant formé par une couche monomoléculaire de chromophore disposée sur la surface des particules 12 de la couche poreuse 10. On comprend donc de ce qui vient d'être décrit qu'on a fourni une pièce d'horlogerie, telle qu'une montre
bracelet, munie d'une cellule photo-électrochimique qui ne diffuse pas la lumière incidente et qui n'absorbe pas ou très peu la lumière émise dans des longueurs d'ondes se situant dans le domaine du visible. Cette cellule en recouvrant entièrement le cadran, et donc les moyens d'affichage, bénéficie d'un apport d'énergie qui s'est avéré suffisant pour assurer le fonctionnement de la pièce d'horlogerie selon l'invention. Cette caractéristique est obtenue grâce au taux élevé de conversion de l'énergie fournie par la lumière incidente en énergie électrique.